Une rencontre houleuse. Des nombreux sauvetages. Voilà comment tout a débuté entre nous deux. Nos ressemblances nous ont rapproché au fil du temps et je dois avouer que je ne fus jamais déçue du voyage. Oh c'est vrai, on avait toujours du mal à se contenir, au tout début. Mais que faire ? Tu m'attirais physiquement. Et puis peu à peu, c'est ton caractère qui m'a plu. C'est vrai, tu as toujours été joueur avec moi. Tu me procures de ces sensations et pour le coup, je dois avouer que rien ne s'arrange. Le désir m'habitait autrefois.  Et maintenant ? Mes sentiments se multiplient. Je le sens au fond de moi, au fond de mon cœur, j'oserais même dire. J'ai failli te perdre une fois à cause de ma fierté et je ne veux en aucun cas revivre cette situation. Étonnamment, je suis venue vers toi pour te présenter des excuses, ce qui n'était pas du tout dans mes habitudes. Alors certes, j'éprouve toujours une certaine gêne en y repensant mais je ne le regrette pas. Tu prends de plus en plus de place dans ma vie et ce constat arrive même à faire flipper. Cependant, je ne peux pas me résoudre à tout arrêter. Je n'en vois pas l'intérêt. Après tout, je me sens terriblement bien à tes côtés. Tes taquineries, tes caresses, tes câlins remplis de tendresse.. Ah.. Si tu savais comment je me sens quand tu es là. Si tu savais comment tu occupes mes pensées. Je le jure encore une fois: tu devrais vraiment être interdit.

L'université permet de rencontrer de nouvelles personnes. Tu fais ainsi parmi de ces dernières. Nos caractères sont assez semblables. Nous sommes toujours les premiers à s'inquiéter pour nos proches et parfois, certains nous considèrent comme des parents secondaires ou des aînés en tout genre. Ce que j'aime par dessus tout chez toi, c'est ta maturité. C'est reposant de traîner avec une personne comme toi, qui ne fait pas de crises inutilement. Néanmoins, la maturité ne te ferme pas l'esprit non plus. Tu sais t'amuser et sur ce point, on se rapproche encore plus. En tout cas, je suis contente qu'il y ait un type comme toi chez les petalous. Tu es malin et fiable. Franchement, je ne pouvais pas espérer mieux pour me reposer sur quelqu'un. Même si parfois, je doute un peu de tes compétences. Aish... Tu sais de quoi je parle ? De nos débats politiques bien évidemment. Mais qu'est ce que tu veux ? Tu ne peux pas être parfait sur toute la ligne oppa...

C'est ma petite femme. Bon, je ne l'appelerais jamais de cette manière dans la vie courante, bien que l'envie ne manque pas ! Il faut dire que notre amitié est vraiment importante pour moi. J'ai même l'impression que notre relation est basée sur le yin et le yang. En effet, elle me tempère quand je vis trop dans l'excès et inversement. Elle est loin d'être la timide, mais on n'a pas vraiment pas la façon d'aborder nos histoires, amoureuses et tout le tralala. Parfois, j'ai la fausse impression qu'elle soit plus stable que moi. En tout cas, c'est vraiment une bonne idée pour ne pas dire la meilleure. Je sais que je peux compter sur elle et qu'elle est toujours prête à me raconter des histoires douteuses la concernant. Ma curiosité est toujours satisfaite grâce à elle.

Un petit trésor. Je n'aurais jamais pensé que notre relation évolue autant. En effet, nos premiers échanges étaient plus basés sur de la politesse qu'autre chose. Le statut de ton copain actuel t'avait permis d'entrer dans le milieu des soirées mondaines, que je fréquentais également. Finalement, à force de se revoir, on avait commencé à s'apprécier. Cependant, nous n'étions pas vraiment proches. Il a fallu attendre un peu plus longtemps: le scandale. Je ne me suis jamais permise de te juger, car après tout, je n'ai jamais été parfaite – même si ça me déprime de le dire -. Et depuis, je ne peux plus me passer de toi. Parler, me confier, c'est quelque chose qui me dérange. Pourtant, avec toi, c'est complètement différent. En fait, j'ai l'impression que ça coule de source. Tu arriveras toujours à me comprendre, à avancer même si je fais des erreurs de parcours. Notre amitié est devenue très importante à nos yeux, et ça tu le sais très bien. Des joies, des rires, des pleurs. On a tout traversé, et pour cette raison, je te fais une confiance aveugle.

Je t'ai rencontré lorsque nous étions encore que des gamines. Tu étais ma popine préférée déjà à l'époque. On a pu se fréquenter assez souvent grâce à nos familles respectives. Tu as traversé une période difficile lorsque ta mère a préféré partir de la maison familiale. Mais évidemment, on ne pouvait pas tout comprendre à l'époque. Après tout, à cinq ans, c'était normal... L'innocence, la naïveté... Pour te réconforter, je te prêtais mes Barbies, dans un élan de bonté. Et puis, on a grandi ensemble, sans jamais se quitter. Plus tard, vers mes onze ans, c'était à mon tour de faire front à l'infidélité de mes parents. Un véritable scandale dans tous les pays à cause du père Lee. C'est à partir de ce moment que les choses ont malheureusement changé entre nous. Nous étions encore trop jeunes et on ne pouvait pas comprendre tout ce qui se passait. Les événements compliqués s'enchaînèrent entre nos deux familles. En effet, mes parents ne se faisaient plus confiance. Mon père arrivait même à accabler le tien. Des conneries de grand. On s'est finalement perdu de vue. Pourtant, je n'étais pas du genre à  me laisser faire, mais je ne sais pour quelle raison, j'étais restée sage comme une image sur ce point. Cette histoire ne me plaisait pas car après tout, je n'étais qu'une adolescente. On avait beau aller aux mêmes endroits. Quelque chose s'était brisé entre nous. Et puis, j'ai préféré tout laisser tomber pour découvrir de nouvelles choses. Finalement, j'ai essayé de faire mon chemin toute seule, me réfugiant chez Tao lors de mes fugues. Il m'arrivait de penser à toi, mais une part de moi se disait que tu m'avais oublié. Tu avais tes cours de théâtre, ton père se tenait toujours à tes côtés alors que mes parents ne cessaient de m'enfoncer. C'était difficile... Du coup, les années ont passé drôlement vite. Ce fut Tao qui m'obligea à sauter le pas, à aller vers toi. Les premières discussions étaient terribles gênantes mais à force de côtoyer les mêmes personnes... On n'avait plus vraiment le choix, et finalement, ce ne fut plus une véritable obligation. On a pris notre temps et finalement, j'ai commencé à me confier à toi, de mes histoires passées. Ça doit faire environ un an. On devait rattraper le temps perdu, n'est ce pas ? Maintenant, je me sens stupide. Je m'étais enfoncée dans des histoires tordues et j'avais perdu une amie pendant toutes ces années. Désormais, je sais que je ne referai plus cette bêtise. Après tout, je ne pourrais pas me passer de toi. Tu partages mes joies et mes peines. Tu connais mes démons, mes fantômes et notamment celui de Ji Ho. J'ai toujours eu tendance à vivre mes émotions à 100%, comme toujours. Je n'ai pas hésité à le tromper avec mon pire ennemi, même si je l'aimais. Tu as essayé de me comprendre. Tu savais que cette situation était invivable pour moi. Et désormais, je commence à fort craquer sur ton meilleur ami. Tu es heureuse et d'ailleurs, tu n'hésites pas à jouer l'entremetteuse, même si tu sais que j'ai du mal à gérer ce genre de situations, surtout dés qu'il y a des sentiments en jeu. Cependant, il t'arrive toujours de te méfier de moi.. Après tout, j'ai quelques antécédents derrière moi.  

Entre nous, ce n'est pas vraiment l'amour fou. Je ne sais comment mais on ne s'est jamais apprécié. Il faut dire qu'on a des caractères pas vraiment compatibles. De plus, par  ta faute, je n'ai pas pu intégré les jeopardize. Je ne connais pas les raisons de ce refus, peut-être que ta femelle avait un peu peur. Ou même toi. En tout cas, tu m'as privé de cette possibilité pour une raison qui ne semble pas justifiée. Après tout, mon père est ministre. Pas besoin de préciser que j'ai du pognon, ce qui semble être le seul critère de sélection. Enfin, j'ai fini par l'accepter et ton mentor, Man Nai m'a bien accueilli lui... En tout cas, il y a une certaine rancune et je dois avouer que ce n'est pas prêt de s'arranger. En effet, on vient d'apprendre que nous étions demi-frère/demi-soeur. Le comble... Mon pauvre père a couché avec ta mère, qui n'était qu'une prostituée. C'est une honte pour nous deux et pour le coup... On est sur la même longueur d'onde.. Cette histoire doit rester secrète pour le bien de nos réputations respectives... Je suis déjà assez déroutée qu'on partage notre sang...  

Le grand frère que je n'ai jamais eu. C'est bien vrai... On s'est connu lors de notre adolescence et on s'est mutuellement soutenu. Le scandale de mon père m'avait complètement anéanti à cette période-là et finalement, tu m'as donné ce que je n'aurais pu avoir ailleurs. Ainsi, une relation très forte s'est installée entre nous. Au fil du temps, tout se renforçait entre nous, alors que je passais presque tout mon temps avec toi, chez toi ou n'importe où ailleurs. Je n'avais pas peur de dire que je tenais à toi, que je ne ferais jamais rien pour te blesser. Des promesses auxquelles j'y croyais dur comme fer. Tu es mon meilleur ami et je t'ai toujours aimé comme un frère. Cependant, les choses changent à notre plus grand dam. Des véritables disputes ont fait leur apparition, nous laissant dans une incompréhension la plus totale. Et finalement, tu as déclaré ta flamme, ce qui me prit rapidement de court. Et le même soir, tu as osé me dire que c'était toi, le responsable de l'incendie. Déçue, trahie... Je me suis même dit que je ne voulais plus te voir, qu'on arrêtait tout. Sauf que je doute. Ma raison me dit de te laisser filer, que de toute manière, ça ne sera plus jamais comme avant. Mais que faire ? Je n'avais pas prévu de me débrouiller sans toi. Et, je sais que je vais devoir m'y faire parce que ça serait du pur égoïsme.

Ma première rencontre à l'université, et plus précisément le premier membre des petalous hors le président bien évidemment. Malgré la différence d'âge, on a de suite accroché. Tu as tenté de me partager ton savoir. Tu m'as aussi aidé à m'intégrer. Finalement, j'ai toujours eu l'impression que je te devais beaucoup. Je t'ai même considéré comme mon mentor. Néanmoins, certains évènements ont fait que tu t'es retrouvé surveillant. Rien de bien grave en somme. Cependant, je trouvais que tu gâchais tes capacités. En tant qu'amie, j'ai considéré que tu avais fait une erreur en acceptant ce poste quelque peu dégradant quand on te connaît bien. Sauf que tu l'as pas très bien digéré voire pas du tout. Depuis, notre relation n'est pas vraiment au beau fixe et je ne sais pas comment arranger cela. Est-ce que tu le veux au moins ?

Je ne supporte plus entendre ton nom. Pourquoi ? Oh, mais c'est tellement évident. Notre rupture m'a fait le plus grand mal, et tu le sais très bien. Notre histoire était parfaite au départ. J'étais totalement amoureuse de toi et pour cette raison, j'ai laissé tomber beaucoup de choses afin de te satisfaire pleinement. Avant toi, je n'ai jamais été très sérieuse. En fait, à mes yeux, tu es mon premier amour. Et pourtant, il m'arrive de regretter cette histoire, même si je me l'interdis. Après tout, il y a eu des bons moments mais tu étais beaucoup trop secret. Oui, tes départs sans me donner aucune raison me détruisaient peu à peu. Au départ, je me voilais la face mais j'ai commencé à avoir des doutes sur toi, ta fidélité. Ainsi, j'ai préféré te détruire avant que tu le fasses entièrement. Je t'ai trompé sans aucune honte, oh non. Tu avais suffisamment touché ma fierté. Et puis, maintenant.. Je sais la vérité, celle qui me tourmente un peu: tu as une maladie grave. Comment je suis censée réagir au juste ? J'ai voulu obtenir les réponses  et maintenant, je dois juste y faire face.

Tu es un bonhomme bien trop timide. Tu devrais savoir que cette situation ne me plaît guère. J'aime les gens actifs dans tous les sens du terme. Ainsi, je veux que tu laisses tomber cette carapace, qui ne te va pas de toute façon. Parfois, je me demande si tu joues un jeu. Les femmes ont beaucoup de compassion pour les timides. Sauf que moi, ça a tendance à m'exciter. Et ouais, mon petit, t'as du mal à le croire.. Mais t'es sur ma ligne de mire. Je ne supporte pas les personnes qui se disent sages, car finalement, elles sont généralement les plus tordues au monde. J'en suis sûr qu'on pourrait s'apprendre des choses mutuellement, si tu m'en laissais l'occasion.. Alors arrête de fuir et affronte ton destin.

Je ne pensais pas m'entendre aussi bien avec toi. Pourtant, nous avons beaucoup de choses en commun: notre fraternité en premier, notre ambition... Bon, pour être sincère, ton machisme m'avait quelque peu ralenti au départ. Ne voulant pas arrêter à des idées reçues, je n'ai pas hésité à aller vers toi pour découvrir réellement ta personnalité. Et finalement, je ne fus pas déçue du voyage. En effet, même si tu n'étais pas trop convaincu au début, tu t'es tout de même laissé porter. Actuellement, tu es mon partenaire de jeu, mon partenaire de la fraternité petalous. Dés qu'il y a un événement privé ou avec toutes les autres fraternités, on se retrouve tous les deux pour partager notre bonne humeur. Et avoue que tu aimes ça ;)

Adolescents, on s'est rencontré lors d'un tournoi inter-scolaire. On avait des activités différentes mais on a pu échanger quelques mots, quelques banalités. On a tenté de partager nos passions. Tu étais déjà sur tous les sports alors que je me contentais de l'athlétisme. Ainsi, à plusieurs reprises, on a pu se revoir, gardant contact. Cependant, comme toute personne à cet âge, les amis ça va et ça vient. Finalement, on s'est oublié. Sauf que désormais, tu te trouves en Corée du Sud, dans la même université mais aussi dans la même fraternité. Coïncidence ? Peut-être que oui, peut-être que non. D'ailleurs, il se trouve que tu es le cousin de Jeona. C'est sûrement pour cette raison que ton visage me dit quelque chose...

Tout comme moi, tu fais parti du club d'athlétisme. Pourtant, le fait de se voir pour les entraînements n'a pas suffit pour qu'on développe une certaine amitié, toi et moi. En fait, c'était même le contraire. Et comme si on ne pouvait pas se contenter de cette situation, ma meilleure amie Sun Joo m'a parlé de toi. J'ai senti évidemment que la demoiselle tombait amoureuse de toi, enfin, qu'elle était du moins sensible à ton charme. Plutôt sceptique au départ, j'avais peur que tu la fasses souffrir. Et pourtant, j'ai même l'impression que tu t'occupes d'elle mieux que je ne le fais. Il m'est arrivé d'être jalouse mais désormais, j'ai réussi à m'y faire. Je vous trouve très mignon tous les deux et j'espère juste que tout va pour le mieux entre vous. Mais, attention. Je ne baisse pas complètement la garde. Et puis, il ne faudrait pas que Sun Joo déconne elle aussi... Ça serait vraiment du gâchis.

Alors, toi, je me souviens de ta petite personne pour des mauvaises raisons. Alors que je profitais simplement d'une soirée, tu es venu mettre ton grain de sel, ou devrais-je plutôt dire ton grain de coke dans mon sac. Il faut dire que tu fus plutôt malin pour le coup. En effet, je n'avais rien remarqué avant que les flics découvrent le sachet de drogue dans mon précieux sac à main Valentino. Surprise par cette trouvaille, j'ai mal vécu cette situation car après tout... Je n'ai jamais testé la drogue, alors pourquoi elle était ici ? Tous les individus autour de moi me regardaient,  se disant sûrement que la petite petalous était encore moins sage qu'on le disait. Néanmoins, je me fichais des pensées, des regards des gens. Je ne voulais juste pas avoir de problèmes avec les charmants policiers, ni avec la justice si on visait encore plus haut. Et finalement, je ne sais comment le responsable de ces conneries a réussi à me calmer le jeu. Malgré tout, je n'avais en aucun cas envie de te remercier. Je pensais ensuite ne plus te revoir sauf que le destin en a décidé autrement... En effet, je viens à peine d'apprendre que tu étais le cousin de Jin Hyun. Et pour le coup, cette rencontre était quelque peu inévitable vu la relation que j'entretiens avec le jeopardize. En toute honnêteté, je ne sais pas vraiment quoi penser.. Il faut dire qu'on n'est pas vraiment parti du bon pied toi et moi. Mais bon, je devrais peut-être faire une exception car après tout, tu m'as sauvé la mise et surtout, ça serait con de se fâcher avec le cousin de son ''amant'' ...

Il a fallu attendre quelques années après le scandale de mon père pour que je commence à faire ma crise d'adolescence. Je n'avais plus envie de rester dans une famille si hypocrite. Pourtant, je n'avais pas vraiment le choix. Je squattais chez mes amis, je traînais tard et c'est de cette manière que je t'ai rencontré. Dans la rue, dans ton territoire. Ayant des connaissances en commun, on s'est retrouvé tous les deux dans la même soirée. Ton apparence m'avait rendu perplexe à l'époque, et parfois, ça continue encore. Je fus ainsi quelque peu déstabilisée par ta personne. Il faut dire que tu étais pas mal intimidant à l'époque, et puis, tu n'étais pas comme les autres avec qui je traînais. Tous les deux, on vient de deux mondes complètement différents. Tu as clairement fait comprendre à l'époque que tu ne pouvais pas me supporter. « La princesse », tu me surnommais. Je n'étais pas à place selon toi. Et pour le coup, tu n'avais pas tout à fait tort. J'avais beau crié fort que je me fichais de mon père, je n'hésitais pas non plus à profiter de son argent. Un comble, n'est-ce pas. De cette manière, j'avais toujours eu l'envie de me racheter, de me faire pardonner d'être une Lee. Ainsi, alors que tu étais en galère totale, je suis venue te délivrer d'une garde à vue. Je flippais pour les représailles car après tout tu as toujours été indépendant et puis, tu ne voulais sûrement pas de l'aide d'une fille à papa. Et pourtant, tu n'as pas rechigné une seule fois. Bon, si on n'oublie juste le détail où je t'avais juste demander de te taire. Après tout, je ne voulais pas justifier mon comportement et je voulais juste entendre un remerciement de ta part. Mais je dois avouer que je ne m'attendais pas à un remerciement plutôt physique. Quelque peu  tactile lors d'une soirée, les choses ont commencé à dégénérer entre nous. Le roi et la princesse n'ont pas pu s'empêcher de découvrir le corps de l'autre. Et finalement, on a commencé à s'amuser ensemble pendant quelques temps. Puis, j'ai décidé d'arrêter mes conneries et je me suis décidée à sauter le pas avec Ji Ho, ton pire ennemi. Cette relation n'était pas tout à fait saine car le jeopardize me cachait sa maladie. Du coup, j'ai toujours pensé qu'il allait voir à droite et à gauche. Ainsi, j'ai décidé de frapper fort en recommençant avec toi, une seule fois. Une véritable garce, et j'en avais conscience. Cette histoire reste un peu gênante car pour l'instant, Ji Ho ne connaît pas l'identité de la personne avec qui j'ai pris mon pied. Malgré tout ceci, on reste relativement proche. On continue de se charrier, mais je dois avouer que j'ai tendance à faire attention à mes dires. Il ne faudrait pas que ta langue se délie.

Si je devais te décrire en quelques mots, je dirais «sacré énergumène». C'est vrai.. Avec toi, je suis obligée de rire car bon, tu restes un garçon assez spécial. Ma première impression sur ta personne fut quelque peu positive. Bon certes, on ne va pas se se mentir... Je t'ai pris un peu pour le boulet du coin. Il faut dire que ta technique de drague n'est pas vraiment au point et finalement, je t'ai recadré sagement. Tu devrais t'estimer heureux car généralement, j'ai tendance à maltraiter les personnes qui ne m'intéressent pas. Pourtant, et je ne sais comment, j'ai eu envie de te connaître sans aucune ambiguïté je précise. En te voyant, j'ai genre eu une révélation.. Je savais qu'on pourrait former un très bon duo tous les deux... Ainsi, on est devenu de bons amis, même si parfois, j'ai l'impression de devenir une coach de séduction. Bon, ce n'est pas pour me déplaire car ce rôle me va parfaitement mais il ne faut pas non plus pousser mémé dans les orties... En attendant, je dois avouer que grâce à toi, je rigole pas mal. Parfois, je te donne des conseils bidons pour réussir à accoster une nana, sauf que ça tourne généralement au vinaigre. Mais ne t'inquiète pas, tata Su Ah va veiller sur toi. Tu ne seras plus puceau à la fin de l'année. Promis, juré ! 

Notre relation est assez compliquée. En effet, on s'aime comme on se déteste. On a tendance à se prendre le bec pour des choses qui ne sont pas réellement utiles. Nos caractères respectifs nous empêchent d'avoir une amitié saine. Tu as ta fierté et j'ai la mienne. Tu es très impulsif et manipulateur... Du coup, il y a des jours où je te ne supporte plus. Cette situation n'est tout de même pas quotidienne. C'est juste qu'on aime bien s'embêter, se provoquer mutuellement, et ce, depuis qu'on s'est rencontré dans un bar. Située à la table à côté, mon côté sociable a fait l'affaire. Je n'ai pas hésité à te parler, car bon, pour le coup, tu étais plutôt sympa. Et puis, j'adore rencontrer de nouvelles personnes, alors je me suis lancée sans arrières pensées. De toute manière, tu ne joues pas dans la même cour. Haha. Enfin bref, depuis une bonne année, notre amitié connaît des hauts et des bas. Mais qu'est ce que tu veux... On ne peut rien y changer. On a des caractères de cochon un point c'est tout.  

Tu es une personne que je retrouve avec plaisir. Avec toi, je sais que je vais passer de très bons moments, je sais que je vais rire. Tu ne te prends pas la tête et franchement, c'est vraiment plaisant d'être à tes côtés. D'ailleurs, il m'arrive de repenser à notre rencontre, quelque peu enfantine ou pas... En fait, alors qu'on ne se connaissait pas encore, on s'est serré les coudes toutes les deux pour faire face à l'émeute d'accroc du shopping. J'avais pu repérer quelques robes avant le début des soldes et je ne voulais pas passer à côté. C'était la même chose que toi et finalement, on a formé une très bonne équipe. Bon, généralement, je n'ai pas besoin d'attendre les soldes pour me payer un truc mais que faire... Avoir une réduction sur une robe qui coûte la peau des fesses, c'est quand même cool. Et puis, je pourrais utiliser cet argent ailleurs. Enfin bref, tout cela pour dire qu'on a créé un lien, vraiment fun et amical. Depuis, je te considère comme ma fashionnista. Si j'ai un conseil à avoir, je sais que je pourrais très bien me tourner vers toi. Et puis, pour les problèmes en général ?

Je ne te connais pas spécialement. En fait, je sais juste que nous avons une rivale en commun et ce fut un motif assez légitime pour venir t'approcher. J'ai assisté dans mon coin à la scène que tu partageais avec Areum, ma pire ennemie. J'ai trouvé que tu avais beaucoup de cran. Et puis, j'étais surtout contente de trouver quelqu'un comme toi. C'est vrai, Areum reste toujours avec de suiveuses, comme si elle était intouchable. Mais intouchable de quoi ? Haha. Toi et moi, on sait très bien qu'est ce qu'on a à faire. Elle ne va pas nous rendre la tâche facile, mais peu importe. On n'est pas prête à se faire bouffer par une fille comme elle. Ça serait complètement ridicule ! En tout cas, je pense qu'on pourra se trouver d'autres points en commun à l'avenir... Mais ça, le temps nous le dira.

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Membre des cobras, je fus quelque peu contrainte de croiser ton chemin suite à une amie que nous avons en commun: Byeol Sun Joo. Au départ, j'ai eu du mal à t'apprécier. En réalité, on se contentait de sourire poli sans pourtant approfondir. Il faut dire que j'avais entendu pas mal de choses sur toi et que bon.. J'avais un peu peur pour ma meilleure amie. Certes, les cobras, ce n'est pas non plus une activité terroristes mais enfin, vous avez toujours le don de vous mettre dans de sales histoires. Ainsi, j'ai toujours été assez hésitante concernant ta personne. Et pourtant, t'as réagi au bon moment. En effet, nous avons ensemble tenter d'aider Sun Joo car elle avait besoin d'être sortie du pétrin. Finalement, notre relation est désormais calme, quelque peu positive. C'est tellement plus facile de juger quand on se connaît, n'est ce pas ?  

Quelque peu perdue à l'université, j'ai tenté d'aider mon prochain. Et quel prochain j'ai envie de dire ! En effet, j'ai essayé très rapidement de savoir quelle fraternité tu allais choisir lorsque tu seras inscrites l'année prochaine et je dois avouer qu'entendre « petalous » m'a fait beaucoup plaisir. En plus de cette raison plutôt superficielle, tu m'as semblé intéressante comme fille. Tu as l'air de savoir ce que tu dis, tu es réfléchie mais en même temps très amusante. Finalement, ces quelques heures ensemble m'ont beaucoup plu. J'ai hâte que tu rejoignes officiellement nos troupes car après tout, cela nous permettrait de faire encore plus connaissance.

Cette jeune femme est vraiment une tarée. C'est pour cette raison que je l'apprécie beaucoup. Il faut dire qu'avec Eun Nai, on forme vraiment un trio de choc. Généralement, on part en boîte de nuit pour nous défouler et surtout pour bouger nos corps au rythme de la musique. Parfois, c'était notre célèbre Jeona qui se chargeait de la sono, et pour le coup, c'était nettement plus agréable. Pour résumer, Jeona est une amie qui a le sens de la fête et qui a vraiment un caractère. Je trouve que cette fille a beaucoup d'ambition comme de conviction. J'aime l'énergie qu'elle dégage. En tout cas, elle est vraiment cool car c'était toujours la première à vouloir faire la fête.

Le séjour à Rio m'a permis de faire de nouvelles rencontres. Bo Bae est l'une d'entre elles. Nos caractères semblent assez distincts mais les festivités nous ont rapproché. En effet, c'était une sacrée soirée. Je ne compte même plus le nombre de bêtises qu'on a dit, mais il faut dire que ça ne volait pas haut. Sûrement à cause de l'alcool que je t'ai poussé à boire. Ouais, j'ai eu envie de te corrompre, toi qui reste quand même une cible assez facile pour ce genre de choses. Néanmoins, je ne peux pas sous-estimer ton niveau au basket, même si t'as oublié que ça se jouait avec un ballon. A cause de tes conneries, j'ai fini avec une feuille de palmier autour du corps et une robe fixée au panier. Si ce n'est pas la magie brésilienne, je ne sais pas ce que c'est.

On ne se connaît pas spécialement mais il faut dire que j'entends beaucoup parler de toi. Parfois, c'est en bien, parfois non. En fait, les gens ont tendance à nous confondre, physiquement du moins. Je n'ai pas vraiment l'impression qu'on se ressemble intellectuellement. Je n'ai rien contre toi, même si cette situation me dérange un peu. C'est vrai quoi... On a peut-être quelques traits de visage similaires mais de là à nous confondre.. Ils ont un problème, tu ne trouves pas ? Le pire, c'est qu'à force de se mélanger, les personnes croient que j'ai commis certaines choses... Alors que c'est toi qui est concerné. Enfin un vrai carnage... Mais soit, cette situation est tout de même bizarre. Je n'ai pas demandé à avoir un sosie officiel.. Et puis, c'est peut-être juste une question d'égo en fait.

La charmante vice présidente des petalous. Malgré mon caractère plutôt fort, d'après tes dires, on a réussi à s'entendre contre toute attente. C'est vrai... On ne se ressemble pas vraiment. En fait, tu es mon total opposé, ce qui aurait pu me déranger. Et pourtant, je me suis sentie à l'aise avec toi. Ta gentillesse, ta douceur font toujours plaisir à voir. Il n'était pas question de rejeter ma vice alors que c'était un amour avec moi. Elle a un côté apaisant qui fonctionne sur moi, tandis que je m'évertue à la détendre un peu. En effet, il faudrait que la demoiselle se relâche un tantinet. Parfois, mes plans fonctionnent, parfois non. Mais après tout, on l'aime comme ça notre chère Kong Mee ? En tout cas, à ses côtés, je deviens un véritable bisounours. Je ne peux rien y faire.

Tu n'as pas échappé à l’ensorcellement des petalous. En effet, tu viens à peine d'arriver à l'université, et tu as choisi la meilleure des familles. Du coup, je ne pouvais que t'apprécier. En plus, tu es un amour et j'adore passer des moments avec toi. Avec deux autres camarades de la fraternité, on essaye de te faire découvrir la vie étudiante, car malgré tout, tu restes très attachée à ta vie au lycée. Ainsi, je tente de t'aider du mieux que je peux. Je te considère même comme ma petite sœur. Personne a intérêt de te toucher, même si je suis sûr que tu sais très bien te défendre. J'aime bien te taquiner, et j'ai pu remarquer récemment que c'était pareil pour toi. En effet, tu as découvert un de mes secrets: mon attachement à Jin Hyun, un danseur de ton crew. Alors, coquine, tu as intérêt de faire attention, sinon Unnie va te mordre !

Toi, tu es plutôt agile comme nana. Du moins, quand tu le souhaites. En effet, on s'est rencontrée à cause d'un vilain garçon qui avait piqué mon portefeuille bien rempli. Tu t'es amusée à le récupérer, involontairement ou non. Au bout de quelques minutes, tu me rendis mon bien et je te remerciais comme il se doit. Néanmoins, il fut une seconde rencontre du même genre pour qu'on discute réellement. Les policiers t'avaient repéré en train de commettre un vol ou un délit dans le genre. Vu que je t'en devais une, je suis intervenue car je savais que tu avais des problèmes financiers. Ce n'était pas vraiment respectable comme action mais peu importe... Et puis, au bout de quelques semaines, j'ai appris qu'on était dans la même fraternité. Je fus légèrement surprise par cette annonce. Toutes ces histoires nous ont permis de se rapprocher, même si parfois je le regrette un peu. Tu crois que j'aime être dérangée en plein milieu de la nuit pour chercher ton petit cul au commissariat ? T'as de la chance que je t'aime, petite.

Tu fais partie de petites nouvelles chez les petalous. Contrairement à Moeko, je t'ai trouvé assez spéciale. L'image que tu reflètes m'a laissé dubitative. Je ne te déteste pas, mais je ne t'aime pas non plus. A vrai dire, je n'arrive pas à me faire un avis sur toi et c'est quelque peu déstabilisant. En plus de cela, tu es assez enfantine, innocente et surtout très capricieuse. Et pour le coup, ce dernier trait de caractère m'a fait l'effet d'une douche froide. Enfin, cette situation est assez compliquée, surtout que bon, tu ne m'as rien fait de mal et inversement. Mais soit, on ne peut pas être amis avec tout le monde.

Avec Eun Nai, on se ressemble beaucoup. A vrai dire, on a peu près les mêmes passions, excepté les cours d'histoire. En effet, elle n'est pas vraiment studieuse. Ainsi, il m'arrive lui donner quelques cours tout comme à Jeona. D'ailleurs, les demoiselles aiment bien me charrier sur ma fraternité et mon besoin de tout savoir. Finalement, je les aide pour recevoir des critiques en pleine tronche. Évidemment, ce n'était pas du tout méchant, puis elles sont heureuses, car grâce à moi, elles peuvent enfin avoir des bonnes notes. Pourtant, notre amitié n'est pas uniquement basée sur le tutorat. En effet, je suis trop égoïste pour donner simplement des cours. De plus, j'ai des facilités en cours. Ainsi, j'ai la possibilité de les rejoindre pour les plus grosses de soirée de l'université. A nous trois, on achève tout le monde avec nos boules.

UC UC.

Toi et moi, ça ne marchera jamais. Et franchement tant mieux. Quand tu te tiens loin de moi, j'ai l'impression de revivre. Cette histoire dure depuis quelques années et je dois avouer que ce n'est pas prêt de s'arranger. Pourquoi ? Au départ, je pensais que c'était juste physique. Genre, ta tronche ne me revenait pas, sauf que dés que tu ouvrais la bouche au lycée, je pus constater très rapidement une seule chose: tu es tout ce que je déteste. J'ai du mal à te suivre, - encore faut-il que j'ai déjà essayé. - Tu essayes tellement de faire ta princesse, ta rebelle et finalement, tu n'es pas grand chose. En attendant, j'aime bien m'amuser avec toi, jouer avec tes nerfs. Après tout, nous sommes les pires ennemies ?

Je ne suis pas du tout proche de cette fille. C'est carrément tout le contraire. Elle est aussi censée que Areum. A mes yeux, ce n'est que l'ombre de cette fille. Je ne la connais pas plus que ça et de toute manière, je n'ai pas non plus envie d'en savoir plus. Après tout, rien que son image m'agace au plus haut point. Je ne sais pas pour qui elle se prend, mais elle a besoin de redescendre la petite. Je comprends tout à fait pourquoi elle est amie avec Areum. De toute manière, les gens cons traînent qu'avec des gens cons non ?

On s'est connu grâce à Tao, vu qu'il a toujours été proche de toi. Pourtant, le fait de se voir assez souvent n'a pas eu de véritable impact sur notre relation. En réalité, on se contentait de quelques sourires polis. De simples connaissances en somme. Néanmoins, tu as commencé à t'intéresser de trop prés à des choses totalement privées, comme notamment la déclaration d'amour de Tao. Et pour le coup, tu as sérieusement cherché des problèmes là où il ne devrait pas y avoir. Après tout, on ne choisit pas la personne qu'on aime. J'ai été sincère avec lui et je suppose qu'il le comprend. Alors, c'est quoi ton soucis ? Tu n'as aucun reproche à me faire. Le seul qui pourrait se permettre de me juger, c'est Tao et pas un(e) autre. Alala, à ne plus rien comprendre.