Sujet: it takes me back to when we started. Sam 10 Mai - 17:20
it takes me back to when we started.
Autant Liang aimait sortir de son côté, autant il ne disait jamais non lorsqu’un confrère petalous l’invitait à une grosse fiesta. Pour compenser il passa toute sa journée le nez dans ses bouquins. Il récompensera son travail par beaucoup d’alcool au moment venu. Ce n’est que vers dix-neuf qu’il posa son stylo. Il s’étira longuement. Pas une minute à perdre. Il fila sous la douche, se coiffa, se parfuma et s’habilla. Liang était loin du premier de la classe ordinaire. Il prenait soin de lui. Il se mettait de la crème, se rasait toujours de près, prenait le temps de choisir son parfum, bref. Cela se voyait immédiatement. Il choisit ses vêtements avec précaution et resta longtemps devant son armoire. Il attrapa son portefeuille, ses clés et salua son colocataire en cognant deux coups sur la porte de sa chambre.
La fête se tenait dans un bar pas très connu mais qui avait été réservé exclusivement pour eux. La musique était déjà trop forte et Liang se frotta les mains tout en pensant que ça promettait une belle soirée. Dès son entrée il serra des dizaines de mains qu’il connaisse la personne ou non. Il ne voulait pas faire son ermite. Non, ce soir il allait boire et rapidement un de ses camarades de pharmacie passa son bras autour de ses épaules en lui tendant un verre. Ensemble ils trinquèrent en riant aux éclats. Le chinois se sentait plus léger dans ces moments là. Il évitait alors de penser à la pression qu’il se mettait tout seul sur les épaules et profitait juste de l’instant présent. C’est en pleine discussion avec un petalous qu’il ne connaissait pas vraiment qu’il remarqua Son Ah. Elle était à quelques mètres avec d’autres personnes. L’avait-elle vu lui aussi ? Liang se mordit la lèvre et décida de ne pas aller la voir. Il n’était pas obligé d’y aller de toute façon, n’est-ce pas ?
Mais alors que la soirée battait son plein, quelque chose vint lui gâcher son plaisir. Cela faisait maintenant dix minutes qu’il regardait dans leur direction. Dix longues minutes qu’il se retenait et il savait qu’il allait finir par lâcher. Il la voyait ricaner bêtement avec cet homme. Il avait bien remarqué la façon dont il la regardait ou la frôlait. Et à l’intérieur de lui, c’était comme un volcan avant son éruption. Il bouillonnait. Il n’entendait même plus ces gens qui lui parlaient. Il ne pensait qu’à ce mec et à comment il pourrait se débarrasser de lui. Cependant, il ne se permit pas de réfléchir trop longtemps s’apercevant qu’il s’était dangereusement rapproché d’elle. Il attrapa son verre et slaloma entre les gens pour les rejoindre. Derrière l’inconnu, il se racla la gorge plusieurs fois pour signaler sa présence jusqu’à ce qu’il se retourne. Il lui chuchota quelque chose à l’oreille et le jeune homme s’en alla. Il se retrouva donc face à Son Ah qu’il avait en réalité pris soin d’éviter jusque là. Il cherchait une excuse, n’importe quoi mais quelque chose à dire, et la seule chose qu’il trouva fut : « C’est pas ton genre. » Remarque très intelligente.
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Sujet: Re: it takes me back to when we started. Sam 10 Mai - 19:35
and we travel back down that road (+ liang)
Une soirée avec les Petalous. En réalité, je n'avais pas du tout prévu de sortir ce soir. Je voulais juste m'avancer dans mes révisions, mais je ne sais pour quelle raison, j'avais finalement fini par me retrouver à cette soirée. Sans doute était-ce Su Nah qui m'avait limite foutue dehors? Oui, parce que ça lui arrivait de me foutre dehors. Enfin, plutôt dans le sens où elle en avait marre de me voire étudier 24/7, du moins, quand je ne travaillais pas. Et ce soir, c'était mon jour de congé. Ouais, c'était sûrement elle, sinon, jamais il ne me viendrait l'idée de sortir en pleine semaine! Bref, le fait est que là, j'étais en train de discuter avec des amis, un verre à la main. Je ne m'étais pas vraiment habillée spécialement, juste un simple t-shirt brun, un short en jeans et des talons spartiates marrons. Bref, quelque chose de simple quoi. Nous n'étions même pas en boîte, juste un bar loué pour l'occasion. Rien de bien extraordinaire quoi. Mais en soit, je m'amusais quand même. Jusqu'à ce que je LE vois arriver. Je pense bien qu'intérieurement, j'étais aussi venue parce qu'il serait là. Je le suivais du regard, tout en essayant d'être discrète. Et le voir avec parler à ses amis me rassurait. Je décidais donc de retourner vers les miens... qui étaient partis entre temps? Euh... whaaaat? Quoi? Je regardais de tous les côtés avant de les voir au bar. Ah ça va, elles ne m'avaient pas abandonnées. Bien sûr que non. Mais avant même que je ne puisse les rejoindre, un garçon m'accosta. Mmmh, il était plutôt mignon dans son genre. Un coup d'oeil discret vers Liang et je me tournais directement vers le gars, un grand sourire aux lèvres. Vengeons-nous un peu de toutes les fois où je l'ai vu flirter avec une fille. Je sais, ce n'est vraiment pas très mature de ma part, mais quand on parle de Liang, je n'arrivais jamais vraiment à être moi-même. Ou normale. J'avais bien remarqué que j'étais au goût de ce garçon, alors autant en profiter non? Je riais à ces petites blagues pourries, comme une pimbêche - ce qui me dégoûtait presque en réalité - mettant parfois ma main sur son bras. Contact physique, très important. Seulement, au bout de quelques minutes, je finis par vite m'ennuyer. Il ne m'intéressait absolument pas. En fait, il n'était tout simplement pas Lui. D'ailleurs, en parlant du loup. Je réprimais un sourire en le voyant parler à l'autre là, qui s'en alla rapidement. Néanmoins, je décidais quand même de froncer les sourcils, signe de mon mécontentement. Fallait bien jouer le jeu non? Je ne voudrais pas qu'il pense que j'étais contente qu'il soit intervenu. « C’est pas ton genre. » Je le regardais alors, un air incrédule peint sur le visage. « Je te demande pardon? Depuis quand tu t'intéresses aux hommes que je fréquente? »
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Sujet: Re: it takes me back to when we started. Sam 10 Mai - 23:24
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Oh, oh. Question piège. Alerte rouge. Liang se massa la nuque tout en détournant le regard signe -que Son Ah devait malheureusement connaître- qu’il tentait de cacher son embarras. Il ne savait pas quoi lui répondre. Il ne voulait paraître ni jaloux ni désintéressé. Il fallait trouver le juste milieu. Il n’avait même plus son verre pour le sauver et lui redonner un peu confiance. Alors il se pencha vers elle tout en faisant glisser sa main sur son bras. « Depuis que tu les choisis aussi mal. » Il leva un sourcil tout en affichant un petit sourire taquin et repris ses distances. Il ne pouvait plus vraiment l’approcher comme ça et encore moins être aussi tactile mais ce n’était pas réellement sa faute. Il s’agissait d’une sorte de réflexe presque physique en présence de Son Ah. Il n’arrivait pas à le réfréner. Comme quelqu’un passait par hasard devant eux avec plusieurs bières en main le chinois en attrapa une et l’ouvrit aussitôt pour boire plusieurs gorgées avant de revenir à Son Ah. Sans la regarder il ajouta d’un ton qu’il tenta de faire neutre mais au fond rempli de rancœur. « Il ne te plaisait pas de toute façon, si ? » Il ne voulait pas qu’elle s’intéresse à quelqu’un d’autre. Il n’arrivait pas à se faire à l’idée qu’elle n’était plus à lui. Ils essayaient de faire bonne figure et de jouer aux bons amis, d’ailleurs tout leur entourage trouvait ça fantastique, mais c’était difficile. Il n’avait pas pensé que ça puisse s’avérer aussi difficile que ça en vérité.
Mais visiblement le gros lourd d’avant, enfin Liang le qualifiait ainsi en tout cas, n’en avait pas fini avec la jeune coréenne. Il revint à l’assaut en sortant son portable lui demandant son numéro de téléphone. Liang aurait adoré garder cet air détaché mais non il ne voulait pas que ce mec ait le numéro de Son Ah. Alors avec le sourire le plus faux du monde, il posa sa main sur le portable de cet homme tout en secouant la tête pour lui signifier que c’était tout simplement mort et surtout une très mauvaise idée. Il finit par s’éloigner à nouveau et Liang soupira tout en fixant sa bière. « Je t’ai sauvé et tu le sais. » Il tentait vainement de sauver les apparences. Elle était la seule à savoir le gêner comme ça. S’il ne se contrôlait pas aussi bien il rougirait !
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Sujet: Re: it takes me back to when we started. Dim 11 Mai - 9:56
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Je voulais savoir s'il y avait encore quelque chose entre nous. J'avais besoin de le savoir. Jusqu'ici, j'avais toujours espéré, me raccrochant à l'idée qu'on pourrait peut-être vivre à nouveau cette histoire. Oui bien sûr, en attendant, je jouais le rôle de la bonne amie, mais c'était tellement dur. Le voir avec une autre fille me faisait toujours du mal. Je ne pouvais m'empêcher d'être jalouse, atrocement. Parce que ça aurait dû être moi. C'était nous, tu te souviens? Je sais que j'ai merdé, mais toi aussi, tu avais ta part de responsabilité. J'essayais de me persuader que nous, séparé, c'était la meilleure chose à faire, mais je regrettais. Notre séparation m'avait laissé un goût d'inachevé en bouche. Parce que quoi qu'il en dise, quoi qu'on fasse, je l'aimais toujours. Et s'il voulait faire comme si notre histoire n'avait jamais existé, et bien, je le ferais. Mais à cet instant, le voir aussi gêné, une lueur d'espoir naquit. Peut-être que finalement, ce n'était pas fini. Peut-être qu'il avait toujours des sentiments pour moi? Comme j'en avais toujours pour lui. Sa main sur mon bras me fit presque frissonné. Ses gestes me faisaient toujours le même effet: mon coeur battait à la chamade. « Depuis que tu les choisis aussi mal. » Je me renfrognais à ses mots. D'abord, ce n'est pas moi qui l'ai choisi. Ensuite, je ne faisais qu'être polie. Je voyais bien qu'il essayait de faire comme si de rien n'était. Mais voilà, rien qu'à sa venue, je savais qu'il n'appréciait pas de me voir en compagnie de la gente masculine. Il était tout aussi jaloux que moi je l'étais. « Je ne l'ai pas choisi, c'est lui qui est venu vers moi. » Et là, je ne disais que la stricte vérité. Je le regardais cacher sa gêne en buvant de longues gorgées. Et intérieurement, je sautillais de joie. Il était jaloux, il était jaloux. « Il ne te plaisait pas de toute façon, si ? » Je n'eu pas le temps de répondre que le dragueur revint à la charge en demandant mon numéro de téléphone. Je jetais un regard à Liang. Il ne faisait pas attention à moi. Je me permis enfin de sourire. Je tendis mon bras comme si j'avais vraiment l'intention de prendre son téléphone mais Liang a été plus vite que moi en lui faisant bien comprendre que ça ne servirait à rien d'essayer. Je lâchais alors un soupire avant de lui jeter un regard irrité. « Et bien, je crois que je n'aurais pas l'occasion de le connaître assez pour te répondre. » De toute façon, il avait raison. Il ne me plaisait pas. Les quelques minutes qui sont passés en sa compagnie m'ont juste plus ennuyées qu'autre chose. Mais ça, il n'avait pas besoin de le savoir. « Je t’ai sauvé et tu le sais. » Et à ses mots, je lui jetais un regard noir. « Oh wow! La prochaine fois que j'aurais besoin d'un superhéro, je sais qui appeler. » J'avais été totalement sarcastique dans mes propos. Je savais que cette conversation ne mènerait à rien, si ce n'est peut-être une dispute. Mais au moins, je préférais encore ça qu'à son ignorance envers ma petite personne. Et dans un dernier regard, je me dirigeais vers le bar, espérant secrètement qu'il allait me suivre. Parce qu'au fond, tout n'est que mascarade pour essayer de masquer mon amour pour lui.
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Sujet: Re: it takes me back to when we started. Dim 11 Mai - 16:13
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Il se souvenait de la fin. Ils s’engueulaient plus qu’ils ne s’aimaient. Ils s’étaient dit des choses affreuses et qu’ils ne pensaient même pas. Ils avaient refusé d’assumer. Chacun avait sa part de responsabilité dans cet échec. Liang détenait peut être la plus grosse. Il n’avait pas su trouver du temps pour elle, il n’avait pas su l’aimer correctement et il n’avait pas su leur donner une seconde chance. Il avait préféré fuir le champ de bataille. Elle aussi d’ailleurs. Il voyait toujours ça comme un naufrage où chacun avait coulé de son côté sans chercher à sauver l’autre. Leur histoire n’aurait pas dû se terminer. Trop lâche, trop effrayé, trop de sentiments. Il gardait ce goût amer en bouche. Il regrettait souvent leur choix mais se disait parfois que si ça s’était passé ainsi c’est qu’il devait y avoir une bonne raison. Peut être qu’ils n’étaient pas capables de s’aimer correctement. Peut être qu’ils s’aimaient trop. Il la trouvait toujours aussi belle, il l’aimait toujours autant mais elle ne lui appartenait plus. Il n’arrivait pas à s’y faire. Il continuait de repousser ses prétendants. Il se persuadait qu’ils ne l’intéressaient pas vraiment. Et c’est pour ça que l’entendre dire qu’elle n’avait pas choisi ce mec là, le fit doucement sourire. Un sourire qu’il tenta de dissimuler derrière sa main. Elle ne voulait pas qu’elle s’imagine quelque chose ni même qu’elle sache qu’il tenait encore beaucoup trop à elle.
Mais il savait qu’il n’avait pas le droit d’être jaloux ou plus le droit en tout cas. Il prétendait avoir tourné la page, il essayait d’avoir l’air détaché. Bien évidemment que tout ça n’était que façade. En la voyant s’énerver, il déglutit. Cela voulait dire qu’il était allé trop loin. Il la regarda s’éloigner vers le bar tout en poussant un long soupir. Et maintenant ? Est-ce qu’il devait aller s’excuser ? Il n’avait pas l’impression d’avoir fait quelque chose de mal. Il jeta un coup d’œil à ses potes qui lui faisaient signe de le rejoindre. Devait-il la laisser dans son coin lui faire la tête ? Probablement, mais cela ne l’enchantait pas. Il mima à ses camarades qu’il les retrouvait dans deux minutes et rejoignit son premier amour au bar. Il s’adossa à celui-ci juste à côté d’elle. « Tu t’énerves vraiment pour rien. » Déclara-t-il d’un ton moins chaleureux qu’avant. « Je dois m’excuser ? » Oui, il osait vraiment lui demander. Il leva les yeux au ciel. Quelle situation ridicule. « Tu veux que j’aille récupérer son numéro pour toi ? » Il était prêt à le faire si cela pouvait l’empêcher de lui faire la tête.
Liang se retourna pour s’accouder au bar cette fois et en même temps il attrapa le menton de la jeune femme entre ses doigts pour la forcer à le regarder. « Tu ne vas pas me faire la gueule pour ça ? » Non, parce qu’il trouvait vraiment ridicule. Il prit conscience à ce moment combien ils étaient proches physiquement. Leurs visages uniquement séparés par quelques centimètres. Cela lui manquait presque. Il s’égara un peu dans cette contemplation. Il l’avait toujours trouvé jolie. Belle d’une beauté naturelle. Elle lui plaisait et l’attirait toujours autant. Son pouce sur son menton si proche de ses lèvres qu’il se mordit les siennes et se recula un peu brusquement. « T’es qu’une rabat-joie. »
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Sujet: Re: it takes me back to when we started. Sam 24 Mai - 11:59
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Peut-être n'aurais-je pas du réagir aussi violemment? C'était totalement idiot en réalité, j'aurais juste dû lui montrer que j'étais contente de le voir jaloux. J'aurais pu tout simplement reprendre le rôle de la bonne amie et le taquiner. Et nous aurions sûrement passé une bonne soirée. Mais d'un coté, quand c'était moi qui lui prenait la tête avec ses conquêtes, ça ne se terminait jamais bien. Je ne savais juste pas quoi faire, je détestais ça, ne pas réussir à tout contrôler. Alors finalement, j'avais opté pour la solution radicale: lui en vouloir et faire comme si je n'étais pas en faute. D'un coté, j'avais aussi ma fierté et ce n'était pas difficile de se faire passer pour la victime. Après un regard noir, j'étais donc partie au bar, espérant quand même qu'il m'y rejoigne. Tout était bien trop compliqué pour notre propre bien mais quand tout allait sur les roulettes, nous trouvions toujours un moyen pour nous disputer. Parce que nous étions ainsi. « Tu t’énerves vraiment pour rien. » Il était venu. Je reniflais alors de dédain. « Et c'est toi qui dit ça. » Ben oui, c'était qui qui venait de me piquer une petite crise de jalousie hein? Sûrement pas moi. « Je dois m’excuser ? » Il n'en avais absolument pas l'intention de le faire vu qu'il me posait la question, comme pour me narguer. « Ce serait une bonne idée, oui. » Tout de suite, il enchaîna une phrase qui me fit sourire. « Tu veux que j’aille récupérer son numéro pour toi ? » Il n'allait quand même pas le faire, même si je lui répondais positivement. Au lieu de ça, je lui affirmais d'une voix mielleuse: « Non c'est bon, j'irais le lui demander avant de partir... » Je ne comptais pas le faire en réalité. Mais s'il me regardait alors je n'hésiterais pas. De toute façon, je ne l'appellerais jamais, ce type.
À chacune de ses phrases, chacun de ses mots, je lui répondais sans le regarder. Je ne voulais pas, je devais garder contenance. J'avais peur que si, je plongeais dans son regard, je ne pourrais plus agir aussi normalement. Et je devais continuer cette mascarade. Pour qu'il ne le sache pas. Surtout, je ne voulais pas qu'il brise mon coeur une seconde fois quand il saura. Et je savais qu'il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. Soudain, ses doigts vinrent attraper mon menton un peu trop violemment et m'obligea à tourner mon visage vers lui. Il s'était rapproché, je pouvais presque sentir son souffle sur ma peau. Je m'enivrais déjà de son parfum. Oh pitié... « Tu ne vas pas me faire la gueule pour ça ? » Je ne lui répondis pas. Je ne pouvais pas baisser mon regard, je ne voulais pas perdre. Mais je savais que si je parlais, mes mots ne ressortiraient pas comme je le voudrais. Et aussi soudainement qu'il m'avait prise, il me relâcha, reculant d'un coup. Je clignais alors des yeux, rapidement, avant de reprendre contenance à ses mots. « T’es qu’une rabat-joie. » Là, je pris une mine offusquée. Non mais il était vraiment sérieux là?! C'était lui le rabat-joie en venant me déranger pendant ma session flirt! Normal que je lui en veuille, non? « Pardon? C'est moi la rabat-joie? Tu t'es vu?! Je discutais tranquillement avec un gars, je m'amusais même! Et c'est toi qui est venu tout gâcher, monsieur je-suis-jaloux! » Et voilà, c'était sorti...
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Sujet: Re: it takes me back to when we started. Dim 25 Mai - 14:21
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Elle n’avait pas tort. Liang était un sanguin, un vrai. Il pouvait très vite monter dans les tours et à ce moment là il valait mieux ne pas être dans les parages. Une véritable tornade. Son Ah en avait fait les frais tellement de fois. A l’époque où ils étaient ensemble bien sur mais bien avant aussi. Il se souvenait de chacune de leurs disputes car elles avaient toutes été extrêmement violentes. Il remémora toutes les horreurs qu’il avait pu lui dire alors qu’il l’aimait tant. Il tenait tant, encore aujourd’hui, à ce bout de femme. Il regrettait chaque mot de travers. Il s’en voulait de lui avoir tellement crié dessus et d’encore lui parler comme à un chien quelques fois. Elle ne méritait pas ça. Elle méritait un mec beaucoup moins égoïste que lui, un mec calme, doux, tendre et attentionné. Pas qu’il ne se montrait pas comme ça avec elle mais peut être pas suffisamment. Il repensa à la façon dont ils se réconciliaient. Ils finissaient souvent par se tomber dans les bras et passer alors sous les draps puis tout redevenait normal. Liang soupira et essaya de chasser tous ses souvenirs de sa tête. Les choses étaient bien différentes maintenant. Elle ne lui appartenait plus. Et qu’est-ce que cette idée pouvait l’agacer. Il n’arrivait pas à l’accepter. « Non. Tu ne vas pas lui demander son numéro. » Lâcha-t-il d'un ton sec et cassant. Il revenait sur ses propos. Il n’irait pas lui chercher ce foutu numéro puisqu’elle semblait s’intéresser à ce mec. Il ne voulait pas. Il n’était de toute façon pas assez bien pour elle.
Il ne pouvait plus la toucher comme avant même s’il en mourrait d’envie. Ces derniers jours tout remontait à la surface. Après leur rupture, il avait enchainé les aventures en pensant qu’il était au-dessus et qu’il s’en sortait bien. La vérité était tout autre. Il s’était voilé la face. Il avait fait semblant. Il avait voulu jouer au mec fort. Il avait fini par réussir à s’auto-persuader qu’il vivait bien leur séparation alors que pas du tout. Elle lui manquait terriblement. Tous les jours. C’était difficile sans elle. C’était difficile d’être avec elle sans vraiment l’être. Et visiblement il venait de dépasser les limites. Il fronça les sourcils en la voyant s’énerver avant de lever les yeux au ciel. Il n’était pas jaloux. Pas du tout. Enfin si, mais elle ne devait pas le savoir, il ne voulait pas qu’elle le ressente. « Raconte pas n’importe quoi. Tu as vu sa gueule ? J’ai rien à lui envié. » Elle ne pouvait pas dire le contraire. Elle allait surement le faire mais la réalité était que Liang était un bien plus bel homme que l’autre gros lourd. « Je sais que tu me préfères à lui. » Il lui tira la langue avant de boire plusieurs gorgées de bière comme pour se calmer. « Puis t’es vraiment chiante ce soir. T’as tes règles ou quoi ? »