J'avais passé deux heures au centre de fitness. Le programme avait été chargé entre le cardio et la musculation. Fatigué physiquement et moralement – c'était une situation très rare -, j'avais l'impression d'avoir passé le double de mon temps dans la salle. La douche à la fin de l'entraînement avait été précieuse. En effet, cette dernière m'avait aidé à me donner quelques forces pour rentrer chez moi. Il était environ 21 heures, enfin, peut-être plus, peut-être moins. Ma montre commençait à faire n'importe quoi depuis quelques temps. J'aurais pu regardé sur mon smartphone, mais je n'avais  plus du tout la force de fouiller dans mon sac de sport. Tant pis, je m'en fichais. Mon logement se trouvait à quelques rues de cette salle où j'avais l'habitude d'aller. Je marchais lentement, ne sentant plus du tout mes cuisses. J'avais peut-être trop forcé aujourd'hui. En tout cas, j'espérais que ma colocataire ait tout préparé: le dîner, la table pour le massage. Ah, j'avais tellement besoin qu'une fille s'occupe de ma carcasse. Arrivé à notre immeuble, je montais les escaliers. Je ne pris pas la peine de frapper, après tout, c'était chez moi. Je sortis juste mon trousseau de clé, qui se trouvait dans la poche droite de mon jean depuis tout à l'heure. Cependant, alors que je voulais de la tranquillité, mademoiselle avait invité un gars, inconnu au bataillon. Tous les deux semblaient être très euphoriques. Super, c'était bon pour la migraine cette histoire. J'avais tout de même pris la peine de les saluer. Posant mon sac dans ma chambre, je pris deux trois trucs à manger dans le frigo. A moitié amorphe sur la table de la cuisine, je soufflais. J'avais juste envie de dire à ce gars de partir, que Eun Hee n'était plus désormais toute seule. Mais à quoi bon ? Elle était chez elle aussi. Ainsi, je pris mon mal en patience.. Au bout d'une heure, l'intrus quitta enfin notre loft. J'applaudissais d'un air mauvais. « Ah, je me demandais quand il allait trouver la sortie. » Je m'avançais pour regagner le canapé, m'allongeant comme un pacha. « Sérieux, tu aurais pu prévenir que t'avais ramené un type. » Ouais, parce que comme ça, j'aurais juste squatté ailleurs en attendant. « T'as une chambre, sers toi en la prochaine fois. » ajoutais-je calmement.

Ce vendredi était bien arrivé. En effet la semaine avait été rude pour ma petite personne fragile. J'ai passé presque tout mon temps a répéter pour une audition à venir. Il n'était que 20 heures quand je décide d'enfin rentrer chez moi et passer une petite soirée tranquille et repossante. Sur le chemin du retour je croise un ami qui tout comme moi avait besoin de se changer les idées. Je l'invite donc chez moi pour prendre un ou deux verres, en espérant que mon colocataire ne gueule pas. Nous rentrons et j'avoue être soulagé de voir que baek n'était pas encore à l'appartement. Nous allons pouvoir être tranquille un petit moment. Je sors deux verres et une bouteille de rhum avec le choix entre jus d'orange et coca comme diluant. Nous commençons à boire en riant et en nous racontant nos semaines bien chargées. J'avoue que l'alcool me montait vite à la tête et nous étions déjàs en train de chanter et sauter partout, comme des enfants de cinq ans mais ça me faisait du bien de pouvoir me détendre ainsi. J'entends alors la porte s'ouvrir et ça ne fait aucun doute, Baek est de retour. Je me doute bien qu'il n'allait pas être heureux de voir mon ami ici avec moi mais je n'allais tout de même pas virer mon invité. Mon colocataire parti tout de suite dans sa chambre ou dans la cuisine je n'en sais rien, je n'ai pas suivis le moindre de ces mouvements. Je me contentais seulement de boire un autre verre que mon ami m'avait si gentiment reservi. Une heure plus tard, il me laissa seule avec Baek, pensant que c'est ce que je voulais. Mon colocataire ne mit pas beaucoup de temps a me casser les pieds. Je l'entends applaudir mauvais juste derrière moi en ajoutais « Ah, je me demandais quand il allait trouver la sortie. ». Je ne relève pas cette phrase et fait comme s'il n'avait rien dit. Il se dirige ensuite vers le salon ou je vais aussi. « Sérieux, tu aurais pu prévenir que t'avais ramené un type. » dit-il alors qu'il venait de s'allonger sur la canapé. J'avais pas prévu qu'il vienne abruti, je vais pas te prevenir de mes moindre fais et geste. Puis il ajoute à nouveau quelque chose « T'as une chambre, sers toi en la prochaine fois. ». Bah oui bien sur, qu'on s'éclate sur mon pieu. Je vais m'asseoir sur le fauteuil juste devant le canapé et lui fait face. « Et là tu crois que je vais m'excuser d'avoir passer une bonne soirée avec un ami dans mon propre appartement ? » dis-je avec le plus faux-cul des sourires de cette planète. « Je n'avais pas prévu qu'il vienne mais quand je l'ai croisé en rentrant, je n'ai pas pu m'empêcher de venir prendre un verre. » ou cinq verres, aucune importance. « Et si on te faisait chier je te rappelle que tu as aussi une chambre.» dis-je en me levant pour me servir un verre.

Elle était libre d'inviter qui elle voulait, ce n'était pas le problème. Cependant, j'étais complètement fatigué. Ce soir, il ne fallait pas m'énerver. C'était regrettable, mais la demoiselle avait choisi le mauvais jour pour inviter un inconnu. J'allais vite le rebaptiser le squatteur soit dit en passant. Mais que faire... Je devais attendre qu'il s'en aille, parce qu'après tout, je n'étais pas un vilain garçon. J'avais reçu une bonne éducation contrairement à elle. Même pas un sms, rien du tout. A croire que prévenir quelqu'un, c'était la fin du monde. Je soufflais, ne supportant plus les entendre rigoler comme des gamins. Leur conversation ne m'intéressait pas du tout, et pourtant j'écoutais quand même. C'était légèrement contradictoire, mais j'étais curieux vis-à-vis de ses fréquentations. On ne sait jamais.. Vu l'alcool qu'elle a ingurgité, ce mec était peut-être un homme à prendre au sérieux. Oh et puis zut, je n'allais pas me tracasser pour elle, sachant que le jeune homme avait finalement franchi la porte. Il était temps. Soulagé, j'avais regagné le salon pour pouvoir profiter du canapé pleinement. J'avais attendu une bonne heure pour un tel moment, c'était quand même dramatique. Plein de sarcasmes, je me moquais ouvertement de son espèce de pote. Puis, je me lançais dans un monopole, reprochant à ma colocataire beaucoup de choses pour tout dire. « Je n'en voulais pas de tes excuses de toute façon. Et je me fiche royalement que tu ais passé une bonne soirée ou non, avec ton gars. Je te rappelle juste que tu n'es pas toute seule. » soufflais-je. Ma tête bouillonnait déjà. Je n'avais pas envie de supporter en supplément ses crises de fillette indépendante, ou je ne sais quoi. Posant ma tête sur un coussin, je la regardais du coin de l’œil. Elle ne semblait pas vouloir lâcher l'affaire. Je souhaitais juste me reposer, être tranquille.. « C'est bien. Tu ramènes toutes les personnes que tu croises dans la rue maintenant ? Serviable.. Tu me préviendras au moins, la prochaine fois.. Tu sais, quand tu décideras de modifier notre appartement en auberge ? » Bonjour, la mauvaise humeur. Je me redressais dans le but de la rejoindre. Alcool, toujours alcool. Je soufflais une énième fois. « Et rater le spectacle ? Tu veux rire ? » Je lui adressais un sourire moqueur avant de récupérer son verre. «  Tu devrais arrêter de boire. N'oublie pas que ça t'a jamais réussi. » ajoutais-je. Oh, rien qu'à son haleine, je me doutais bien de la soirée qu'elle venait de passer. Pas besoin d'être intelligent pour le comprendre. En tout cas, si elle a bu autant que je le pensais, la soirée allait vite tourner au cauchemar.

Quelle idée j'avais eu de vouloir prendre un colocataire ? Ou alors, n'aurais-je tout simplement pas due me renseigner avant d'accepter. J'apprécie beaucoup mon colocataire, mais pas lorsqu'il est de mauvais poil. Je l'ai énervé, et alors ? Il croit que je vais lui préparer un bon petit plat et lui apporter devant la télé. Je ne suis ni sa mère, ni sa bonne, ni sa meuf alors qu'il aille gueuler ailleurs. Il veut se reposer ? Ne lui ais-je pas donner une chambre à son arrivé? Où a-t-il décidé de vivre dans le salon. « Ce que tu es drôle dit donc. Comme si tu n'avais jamais ramené de pote à la maison. ». À vrai dire, je ne savais même pas s'il avait déjà ramené quelqu'un ici. Et puis au pire, je m'en fiche, il a le droit. Il peut même ramener autant de fille dans son pieu.. enfin, non. Cette histoire m'énervait au plus haut point et l'alcool ne m'aidait pas à rester calme non plus. Je ne tenais pas en place et faisais les cent pas derrière le canapé ou mon colocataire était installé. Il se rapprocha de moi, et je l'entendis prononcer des mots qui ne me faisaient pas rire. Tient, monsieur est d'humeur à me taquiner maintenant. « Si tu veux du spectacle, je peux t'en donner plus souvent. » soufflais alors qu'il se mettait devant moi. Hwang Baek, ne pense pas a n'importe quoi suite a mes mots, je t'en prie. Je le vis alors prendre mon verre des mains ce qui m'a valu de lui adresser une mine boudeuse. Mon verre ! J'ai envie de boire et il me l'enlève. « Rends-moi ce verre tout de suite. ». J'avais tendance à m'énerver très vite et aussi tendance a avoir ce que je voulais. Là, je veux boire alors c'est ce que je vais faire qu'il ne le veuille ou non. « Depuis quand mon père est en colocation avec moi ? J'ai l'âge de boire t'es au courant ou pas ? D'ou tu te permets de prendre mon verre et décider de ce que je peux ou non boire. Il me semble qu'une vendredi soir, je peux boire sans qu'on ne vienne m'en empêcher. Alors pareil, si ça te dérange, va voir ailleurs plz. ». Je sais qu'il avait raison de m'enlever ce verre mais.. j'avais vraiment besoin de boire. Alors je retournais à la cuisine, passant devant lui. Je me dirigeai tout de suite dans le frigo pour en sortir une bouteille de vin. Je la ramène jusqu'au salon en me tournant vers mon colocataire toujours et malheureusement présent. « Tu me regardes ou tu bois aussi ? » demandais-je en ouvrant doucement la bouteille.

C'est vrai, il m'arrivait de ramener des amis à la maison. Cependant, c'était assez rare. Néanmoins, si j'invitais quelqu'un, j'avais toujours la décence de la prévenir. « La seule personne qui vient ici, c'est Jin Hyun. Et j'ai pas l'impression que sa présence t'horripile vraiment. » Après tout, c'était mon meilleur ami, mais c'était aussi celui de la demoiselle. D'ailleurs, il m'arrivait de me demander pourquoi j'avais accepté son annonce. Jin Hyun m'avait pourtant dit que c'était une chouette fille. Ah, il aurait dû prendre cet appartement avec elle, s'il aimait tant.. A peine rentré du sport, je devais affronter la jeune femme, qui avait un verre dans le nez. Cela me gonflait légèrement, mais la belle savait trouver les bons mots pour me réchauffer le cœur, et surtout pour m'apaiser, le temps d'un instant. Je pouffais légèrement de rire. « Tu arrives à séduire des mecs avec cette phrase ? » Je pris son verre, sans lui demander son avis. Puis, je haussais un tantinet les épaules. « Je me souviendrais de cette proposition. » plaisantais-je. Je savais pertinemment qu'elle ne pensait pas à une telle chose, mais elle devait être consciente que ses propos étaient légèrement ambiguës pour le coup. Je ne pouvais pas m'empêcher de la taquiner. Cette idée m'était plutôt agréable, c'était une jolie gonzesse après tout. Je tendis mon bras vers le haut, alors qu'elle râlait comme une enfant. La voir agir de cette manière me faisait rire, et je commençais à me détendre un peu.. Même si c'était différent pour la jeopardize. « Pourquoi tu fais ça.. Je vais pleurer si tu me dis encore de dégager. » répondais-je d'une voix faussement triste. « Ton appa n'a pas envie de marcher dans le vomi, ce soir. Il est tout beau et tout propre. » Je fis un sourire moqueur avant de la voir s'en aller. Déjà ? Je fis une mine boudeuse avant de ranger le verre. Elle s'attaqua finalement à une bouteille de vin, sortant juste du frigo. Je pris un verre d'eau, buvant d'une traite cette boisson rafraîchissante. Elle me demanda si je voulais boire avec elle. « Tout dépend du vin. » soufflais-je avant de me diriger avec elle. « Tu vas te siffler la bouteille ? Quel gâchis. Dans ton état, tu ne seras même pas apte à savoir s'il est bon ou pas. » Je soufflais.. Fiou, boire seule.. Elle était devenue alcoolique. Je m'installais sur le canapé, posant mes pieds sur la table basse. « J'ai faim. » Elle allait me tuer.. J'étais un vrai bébé.

Je n'avais pas pensé que ma phrase pouvait avoir une connotation aussi alléchante mais le fait que Baek y pense ne me ne m'étonna même pas, pervers. Bien que j'aime me donner en spectacle de cette manière, il n'en aura jamais le plaisir de ma voir, même si je devais avouer que ce gars-là doit en faire craquer plus d'une. « Rêve. Même si l'on me payait, je ne te donnerais pas ce genre de spectacle. » Dis-je, fière de moi alors que je mens. J'ai l'impression qu'il se fout clairement de ma gueule avec ces "appa" et sa pitié. Non mais je ne vais pas le foutre dehors non plus, abruti. Il range mon verre avec sa petite boudeuse, mais ça ne marchait pas sur moi petit gars, je trouve toujours une autre solution pour boire. Et j'étais donc partie dans la cuisine prendre une bouteille de bon vin au frigo. Malgré mon agacement, je proposais a mon très cher colocataire de boire avec moi. Et fidèle a son nom, il trouvait le moyen de se plaindre. « Tu penses vraiment que je bois de la merde ? Je suis Yu Eun Hee, je te rappel, j'ai assez d'argent pour acheter le vin du monde entier, alors oui, celui-ci est bon. Et je pourrai le constater moi-même.». Bon, je devrai peut-être me détendre un peu et tranquillement gouter ce petit vin. « Je suis assez gentille de partager avec un abruti comme toi. » Lui dis-je en m'arrêtant devant lui, le sourire jusqu'aux oreilles avant de repartir dans le salon, deux verres d'une main et la bouteille de l'autre. Il s'installe a coté de moi sur le canapé et ces derniers mots.. j'allais l'enterrer vivant. « Je te frappe maintenant ou j'attends ? » dis-je en riant. Il m'exaspérait tellement qu'il m'en faisait rire et m'amusait. Gamin. J'ouvre doucement la bouteille et nous serre a tous les deux un verre. Je prends le mien dans la main, et me tourne vers lui. « Tu ne sais pas te faire a manger ? Non parce qu'il te suffit de te lever et d'aller jusqu'à la cuisine. Tu sais où elle est au moins? ». Je me foutais un peu de sa gueule, mais il le méritait cet abruti. Pour me faire oublier avec quel enfant je vis, je commence déjà a siroter mon verre de bon vin. Il était hors de question que je lui fasse à manger. Enfin.. Moi aussi, j'avais faim finalement. Je me lève, mon verre à la main, sans montrer que ma tête tourne. « Je te fais à manger mais file moi autant de clope que je veux, ok? ». J'aime le chantage, les échanges. Il allait refuser.

J'affichais un sourire en coin tandis que la jeune femme m'avait une proposition indirecte. Ainsi, je sautais sur l'occasion pour affirmer ma position quant à ce sujet. Cependant, la demoiselle remit les choses en place directement... « Je dois me sentir insulté ? Ce n'est pas grave... Tant que tu n'acceptes pas l'argent. » Même avec un million, elle ne voudrait pas se montrer en spectacle. Je me mordillais légèrement la lèvre inférieure. J'étais si affreux que ça ? J'étais si dangereux pour elle ? Mais j'avais déjà presque tout vu de son corps. L'été, par exemple. On allait souvent à la piscine de la résidence tous les deux. Alors à moins qu'elle porte une combinaison... Mais certes, sa proposition était bien différente. Et pourquoi je réfléchissais là ? Je soufflais, las. Puis, je le vais les mains en l'air, comme si j'étais un criminel. « Pardon pardon, j'ai fauté mademoiselle Yu. » J'émis un léger rire avant de poser mes mains sur ses hanches, la coupant dans son élan de beuverie. « Quand tu m'insultes, ça me fait quelque chose. » Je lui fis un clin d’œil avant de la lâcher. Je la suivis avant de m'installer à ses côtés, sur notre canapé. Je lâchais un rire, alors qu'elle me menaçait. Elle était tellement mignonne... C'est fou, j'adorais la taquiner. D'ailleurs, ma colocataire semblait retrouvée une bonne humeur. De toute façon, je n'avais pas envie de faire une grosse crise ce soir. Je n'étais pas une nana après tout. Les filles avaient un besoin constant de s'emporter pour tout et pour rien, et ceci pendant des heures. Heureusement pour mes oreilles, elle n'était pas comme ça. Ah, finalement, c'était un petit amour. « Attends s'il te plaît, attends des siècles. » Je glissais ma main sur son dos, observant juste la scène. Elle prenait les choses en mains. Après tout, c'était elle qui voulait boire. Je la remerciais avec un sourire, portant le verre à mes lèvres. « Non, je ne sais pas. C'est bien là le problème. » Et je ne voulais surtout pas qu'elle m'explique. Je bus une gorgée du vin, qui était bon, c'était bien vrai... Cependant, je levais la tête, la voyant se lever. J'esquissais un léger sourire satisfait avant de comprendre qu'elle me demandait des clopes en échange. Aish, mais je n'avais plus de clopes depuis des siècles. J'évitais de fumer, j'évitais de boire depuis que j'avais quitté les tsebe. J'avais tellement abusé... Les jeopardize c'était une cure pour moi, bon, pas vraiment efficace lorsque j'étais avec certaines personnes. « J'crois qu'il me reste à peine trois clopes. Il est hors de question que j'aille en acheter. » répondais-je, m'enfonçant alors dans le canapé. « Je peux faire autre chose, si tu tiens à avoir une contrepartie. Je ferais la vaisselle par exemple... » Ah parce qu'on était pas équipé d'un lave vaisselle, nous pauvres riches ?

Ah oui, je gère pour le coup. Je sais très bien qu'il évite de fumer et de boire depuis qu'il a quitté les inutiles tsebe. Merde, je m'en veux vraiment. Peut-être que je vais devoir repenser à ma proposition de « spectacle ».. Mais qu'est-ce que je dis, c'est moi qui suis énervé contre lui. Je m'assois, ou plutôt, tombe sur le canapé pour qu'il pense que j'agis sous l'effet de l'alcool et que c'est pour cela que je l'enfoncerai dans sa "cure" puis je réfléchis. J'étais censé aller lui faire a manger, mais s'il ne peut rien me donner en échange alors ça ne sert a rien. « Je prendrai les trois clopes. Comme ça, t'auras pas à les fumer toi-même. C'est pour ton bien. » dis-je, souriant en pensant à moi qui protège mon colocataire. « Je ne suis pas sûr que tu puisses faire quoi que ce soit pour moi, mais je vais quand même te préparer le meilleur repas de toute ta vie. » lui lançais-je avec mon ton ironique. Je me lève à nouveau de ce canapé et pose délicatement mon verre sur la table passe du salon. Je me dirige pour prendre le téléphone de notre appartement et compose le numéro d'une pizzeria. Oui, c'est un super repas pour moi, y'a rien à faire. Malgré le fait que je ne lui fasse rien a manger et qu'il sera surement déçu de ne pas me faire à la tâche, je commande sa pizza préférée. Quand on vit avec la même personne depuis longtemps, on sait vraiment tout. Une fois mon petit numéro terminé, je repose le téléphone avec mon sourire de victoire. Je viens me remettre vers mon colocataire sur le canapé en reprenant mon verre entre mes doigts. « J'ai fini ton repas dans 20 minutes. Et ne t'inquiète pas, je paye. » Je précise que je paye la pizza avant qu'il ne me le dise. Mon verre était fini. Mon dieu, j'ai terminé mon verre ! Et je m'en resserre donc un autre en me tournant vers l'homme qui vit avec moi. « Quand tu dis que tu ferais n'importe qu'elle contrepartie, c'est vraiment n'importe quoi? » riais-je devant lui. Mes idées n'étaient pas très claires, mais mes pensées étaient plus que déplacées en ce moment. Avec mon spectacle, c'est sa contrepartie qui vient en jeu. « Je dis ça parce que je ne dirai pas non à un massage. Tu sais utiliser tes mains, j'imagine. » Pour une massage bien sûr.

Notre relation était assez étrange. En réalité, on souhaitait toujours obtenir quelque chose en échange. Néanmoins, on n'était jamais prêt à disposer. Elle voulait mes clopes pour qu'elle me fasse à manger. J'affichais un léger sourire lorsque j'entendis sa phrase. La jeopardize était d'humeur généreuse, entre le vin et fumer pour que j'ai la vie sauve. Je vous jure.. J'étais à deux doigts de pleurer, surtout qu'elle devait penser qu'à sa gueule, comme toujours. De toute manière, je ne fumais plus, alors je n'allais pas faire un scandale pour trois misérables gueules. Mon estomac était plus important. « Ouais, bah me faire à manger, c'est pour mon bien aussi. » Puis, je tournais la tête pour la fixer. Elle allait me préparer le meilleur repas de toute ma vie.. Son ton ironique m'inquiétait un peu... Mais, il me rendait drôlement curieux en même temps. Ah cette femme. « Bah si, te rendre la vie impossible. » Je l'observais se lever, impatient de goûter à son plat fait par amour. Cependant, mon sourire s'estompa rapidement. Je pensais trop vite... J'aurais dû m'en douter qu'elle n'allait pas satisfaire mes attentes sans rechigner ou sans rajouter un peu de difficulté. Voilà, j'avais tout fait pour perdre des calories et me muscler tout ce que je pouvais, et.. j'allais bouffer de la pizza. Non mais franchement. J'échappais un soupir, me demandant si elle m'aimait un tant soit peu... Au moins, elle avait choisi ma pizza préférée et pour le coup, elle était loin d'être légère. En même temps, je suis un morfale quand je m'y mets. « J'aime bien ta façon de cuisiner. » soulignai-je d'un ton las. Ah, j'avais un coup de fatigue. Il faut dire que je m'étais beaucoup donné ce soir. J'avais mal partout mais bon, je n'allais pas me plaindre. Elle risquait de me tuer sinon. En tout cas, Eun Hee ne se gênait pas pour se servir du vin une nouvelle fois. Je fronçais légèrement les sourcils. « Je sais les utiliser mais pour toi, je ne suis pas sûr. » J'émis un léger rire. « Je pensais que le deal, c'était les clopes. Tu sais ce que tu radotes au juste ? Ou t'as trop bu pour t'en rendre compte ? »

J'aimais la façon dont mon colocataire riait sur ma manière de cuisiner. Si on y réfléchi bien c'est logique, il me donne même pas la moitié d'un paquet de clopes, je ne suis donne pas la moitié de mes talents de cuisinière et de toute façon j'étais trop flemmarde, bourrée et énervé pour lui faire quoi que ce soit. Et puis en plus, il se plaint ? Au moins je ne le laisse pas crever de faim, c'est bien. Par contre, j'avais moi aussi essayé de tirer avantage des "talents" de masseur de mon colocataire même si je savais déjà que mon idée était déjà réduite à néant avant même que je ne lui demande. Pourtant, j'aime bien insister et surtout, je déteste ne pas avoir ce que je veux. Déjà que je lui commande une bonne pizza, en plus il me repousse, j'hallucine. Je pris mon verre et je le finis d'une traite en soupirant fasse au rejet de l'autre jaune. Je ne me réserverai pas, sinon je finirai tellement bourrée que personne ne sait ce que je pourrai faire. « Tu m'en fais un, et je t'en fais un, ok ? » lui proposais-je en sachant très bien que je serai "trop fatigué" pour lui faire. Mais quand il me dit que je radote, je veux lui mettre une baffe. Trois clopes contre une pizza, ça ne compte pas non. Et puis ce n'est pas comme si ça allait le tuer de me masser les épaules. Putain ce que j'avais mal en plus, il pourrait comprendre quand même, j'ai beaucoup travaillé aujourd'hui. Enfin, peut-être que lui aussi. Il ne m'a même pas raconté sa journée aujourd'hui, comment pouvais-je savoir. « Tes trois misérables clopes, tu crois que ça suffit à un deal avec moi Yu Eun Hee ? » Qu'est-ce que j'aime me mettre en avant dit donc. Je me lève du canapé, posant quand même ma main dessus pour me maintenir et ne pas tomber. Je me positionne derrière mon colocataire et pose mes mains sur ces épaules, le massant légèrement avant d'aller jusqu'à son oreille. « Je masse super bien a ce qui parait. » 

Assis sur le canapé, mon moral était atteint à cause des agissements de la jeune femme. J'étais fatigué à cause du sport et voilà qu'elle voulait que je la masse ? En plus, elle n'était pas capable de faire un bon repas pour son colocataire. Finalement, elle me décevait. Je commençais même à croire qu'elle ne serait pas une bonne épouse. Elle n'était pas une femme à marier voilà. J'échappais un soupir frustré, collant ma tête contre le canapé. « Tu n'as qu'à commencer alors. » Et je ferai semblant de m'endormir pendant son massage, histoire de ne rien lui faire. De plus, je n'étais pas très doué pour faire des massages sans arrières pensées. Traitez moi de pervers si vous le souhaitez, mais ça serait mentir de dire que ma colocataire n'était pas sexy. Mais, elle pouvait toujours attendre pour que je lui dise. De toute manière, elle le savait pertinemment cette demoiselle, à l'égo surdimensionné. Il suffisait juste de l'entendre parler. Je l'observais, dessinant un sourire amusé sur mes lèvres. « Je trouve que c'est trop même. » Je posais ma main sur ma bouche, comme si je venais de me rendre compte que je venais de dire une grosse bêtise. J'aimais bien la taquiner, qu'elle soit ivre ou non. Je fus surpris lorsqu'elle se leva. La pizza était déjà arrivée ? J'affichais un grand sourire avant de remarquer qu'elle se tenait en fait derrière moi. Je tournais ma tête, la regardant bizarrement. J'avais peur qu'elle me frappe, comprenez. Et finalement, elle s'exécuta sans faire de chichis. Je fermais les yeux. Si elle était prête à m'offrir un massage, j'allais juste en profiter. « Pour une fois que tu t'occupes de moi. » murmurai-je, plaisantant un petit peu avec elle. « Continue et je te dirais si tu masses aussi bien qu'on le prétend. » Oui, j'avais bien dit que j'allais en profiter mais c'était ma manière de l'encourager. Néanmoins, je restais sur mes gardes. Elle semblait drôlement lunatique ce soir. Mes épaules étaient manifestement nouées.. Le sport n'aidait pas du tout.

Est-ce que quelqu'un peut me rappeler pourquoi je suis en train de passer mes mains sur la peau de mon colocataire afin de lui prouver mes talents de masseuse. D'ailleurs, j'avais bien d'autres talents a lui montrer.. dans mes rêves. J'ai d'ailleurs, en réfléchissant malgré l'alcool qui coule dans mes veines, que mon colocataire n'allait surement pas me donner ce que je voulais. Et mes pensées divergent vers différents moyens d'avoir ce que je souhaite. Pendant ce temps-là, mes doigts appuient sur les endroits tendus du dos de l'autre jeo, afin de la soulager. Je passe ensuite mes petites mains sur sa peau, massant chaque parcelle de son dos. Il n'y a aucun bruit, a part peut-être les soupirs de soulagement de mon colocataire, malgré ces efforts pour me les cacher. Je sors de mes pensées afin de taquiner l'homme qui vit avec moi. « Alors, je m'arrête où tu apprécies bien trop mon talent ? » Je savais qu'il aimait, personne déteste ce que je fais. Il faut dire que ce n'est pas la première personne que je masse dans ma vie. « T'as intérêt à faire là même chose ou je jure que je te vire d'ici. » Ce n'est pas vrai, mais je ne lui dirai pas. Jamais je ne pourrai le virer de chez moi pour si peu. Ça serait immature et stupide. Quelques minutes plus tard, je commence sérieusement à m'ennuyer de faire ça et je décide de m'arrêter. C'est à ce moment-là que j'entends la sonnette retentir, signe que la pizza arrive. Je recule et lâche le corps de mon colocataire afin d'aller ouvrir la porte et payer sa nourriture. Je me rends compte qu'il ne m'a même pas proposé de payer. Enfoiré. Je referme la porte derrière le livreur et prends la pizza pour l'apporteur a Baek. « Voilà, régale toi et comprends qu'il ne faut jamais me demander quoi que ce soit à manger. ». Il prend la pizza et moi, je m'installe à côté de lui dans le canapé, allumant la télé et zappant sur tout les programmes, tout aussi pourris ce soir. Je le regarde dévorer sa pizza préférée, je suis une bonne colocataire quand même, je me souviens de ce qu'il aime. « Alors, je ne cuisine pas si mal, hein ? »

J'appréciais ce moment de douceur, qui m'était offert par ma colocataire plutôt volcanique à la base. Les femmes qui s'occupaient bien de moi gagnaient toujours une place dans mon cœur. Il est vrai que parfois, notre relation était assez tendue. On avait du mal à offrir une vie facile à l'autre. Je ne savais pas vraiment quelles étaient les raisons pour entretenir un tel lien, mais peu importe. J'avais beau crié sur tous les toits que c'était une chieuse, je savais très bien que partager un appartement avec elle fut une de mes meilleures décisions. Néanmoins, je ne pouvais pas me permettre de la complimenter ou d'être réellement gentil avec elle. De toute manière, elle ne voudra pas me croire ou alors, elle s'attendrait à une attaque pour rectifier le tir. Mais, c'était très bien ainsi. Je ne pouvais pas vraiment me plaindre, même si elle ramenait certaines personnes chez nous, sans me le dire. C'était peut-être parce que je voulais qu'elle fasse attention à elle ? Je n'en avais aucune idée mais de toute manière, le sujet semblait dorénavant clos. Je n'allais pas m'attarder là-dessus car j'espérais qu'elle avait compris où je voulais en venir. Je fermais légèrement les yeux, profitant donc du massage. J'affichais un micro-sourire sur mes lèvres. « J'ai connu mieux, mais ça va.» me contentais-je de répondre avec une voix calme. Ce n'était pas tout à fait vrai. En réalité, je n'avais plus vraiment la force de bouger. « Me virer d'ici ? Tu serais capable de faire ça à ton beau sportif ? » demandais-je, en prenant un air faussement triste... Et dire qu'on était censé être ami. Mais que faire ? Je n'aurais plus qu'à demander à des charmantes demoiselles de me recueillir chez elles. En espérant qu'elles savent faire à manger correctement, comparé à Miss Yu. Ah bah tiens, en parlant de bouffe, la sonnerie venait de retentir. En un temps record, la demoiselle lâcha son emprise sur mon corps, me permettant ainsi de m'enfoncer dans le canapé, une nouvelle fois. « Merci. » J'avais bien compris.. Et la prochaine fois, j'essayerai de m'abstenir. Après tout, l'odeur de la pizza me titillait le nez et j'avais déjà une envie de tout bouffer. J'attrapais une part de pizza afin de la manger bien évidemment. Ah mon dieu, c'était bon et cela me réchauffait le cœur après tout ce sport. Je me sentais revivre. La nourriture, le massage. Décidément, j'allais finir par croire que ma colocataire devrait boire plus souvent. Elle était un tantinet plus facile à vivre,malgré sa crise de tout à l'heure. Je levais un sourcil, la regardant. « Ouais, enfin, c'est qu'une pizza. » Tu parles, j'en foutais partout autour de la bouche depuis tout à l'heure. Je me redressais pour attraper une serviette afin de m'essuyer. « Tu en veux ? » Puis, je repris en même temps une autre part. Le sport m'avait affamé, apparemment. Les mains sales à cause de la pizza, je m'approchais de ma colocataire, amusé. « Alors tu désires toujours ton massage ? » J'affichais un sourire carnassier.. Attention, j'allais salir mademoiselle.