|
| Don't be afraid, I'm here ! ft. Liu Nai Nai | |
| ksos professionnel Invité Invité | Sujet: Don't be afraid, I'm here ! ft. Liu Nai Nai Mar 4 Fév - 15:53 | |
| Une heure plus une demi heure c'est égal à trois heures et quart, non ? Dans l'esprit d'Hiroji c'était tout comme, déjà une heure qu'il était ici mais l'impression d'avoir perdu le double de temps. l'horloge interne se dérègle. Ici, au sud ouest de Suwon à tourner en rond dans la grange délabrée. Paraît qu'elle est hantée. Peut être même que c'est le fantôme qui dérègle le temps, qui le ralenti pour torturer encore plus le japonais. Parce que ce soir c'était la torture, il devait vraiment s'ennuyer dans sa vie pour finir seul ici un vendredi soir, un jour exceptionnel de repos. Et pourtant non il ne s'ennuie pas, sinon il ne serait pas ici. Toute une logique. Hiroji continuait à explorer la grange à la recherche d'un endroit pour se poser. Attendre la venue du fantôme, discuter avec lui et partir se coucher comme si de rien était. Il était la avec son portable en mode lampe torche, on s'adapte comme on peut avec les nouvelles technologies. Luminosité au maximum, n'empêche rien ne vaut une véritable ampoule et des piles. Ne pas se salir, regarder où se posent les pieds. Autant dire que le mode je suis en galère était activé. Et c'était plutôt comique, le fantôme s'il était là devait bien se marrer. Qu'il rigole, c'est Hiroji qui rira quand il aura réussi le pari et récupéré l'argent mis en jeu. Et voilà toute l'explication, toute la logique ! Monsieur qui a vécu le tiers de sa vie dans des maisons hantées allait pas cracher sur de l'argent facile. « Eeeeeh l'esprit là t'es où qu'on prenne une photo ? Alleeeeez montre toi, histoire que je sois pas venu pour rieeeeen ! » Début de paranoïa ou tendances suicidaires ? Non parce que techniquement quelqu'un de normalement constitué devrait avoir peur. Se cacher dans un coin, se rouler en boule, trembler et supplier le mauvais esprit de l'épargner. Ouais c'est pas nouveau qu'Hiroji n'est pas normalement constitué. Enfin, mentalement ! Déjà gosse il rentrait dans les maisons hantées juste pour répondre à une provocation. Il criait pas face à Hannibal qui sortait de sa cage non il s'extasiait et rentrait dans la cage. Il se mettait pas à courir en voyant Freddy le poursuivre, non il essayait de lui serrer la main, les griffes plus précisément. Et il disait bonjour à Jason et essayait de discuter. Tout ça pour rester à l'intérieur le plus longtemps par pure fierté. Et voilà où tout ça le menait. « Je vais m'en griller une dehors, quand tu veux t'arrête de te cacher. » Hiroji soupira. Même parler tout seul - parce que ces histoires de vieil homme qui hante les lieu il y croit absolument pas – n’accélérait pas le temps. Nuit noire, pleine lune, la totale. Le brun s'alluma sa précieuse et avant dernière cigarette. Il s’appuya contre un mur – ou ce qu'il en restait – de la grange. Il réfléchissait à comment s'occuper jusqu'à ce que des phrases l'aveuglent. De la vie sur terre ! Il s'avança vers le conducteur ou la conductrice. C'est à peine s'il voyait l'arbre devant lui qu'il manqua de se prendre. Cigarette aux lèvres il toqua à la vitre, pendant que les souvenirs remontaient au cerveau. Surprise. Visage familier. Surprise. Monsieur ne savait plus quoi dire. Surprise. Un mot : « Robe ! » Surprise. |
| | ksos professionnel Ko Liu Nai king des kings POINT : 10 MERDES LAISSÉES : 277 ÂGE : 34 | Sujet: Re: Don't be afraid, I'm here ! ft. Liu Nai Nai Mar 4 Fév - 16:09 | |
| en mode bonne bitch assurée, maman m'avait dit de me faire belle et pointer mon nez à ce gala. qui dit gala dit forcément marque - de toute façon, avec une jeo c'est ainsi everyday - je venais justement d'acheter une nouvelle robe et une veste chez Balmain, ma marque préférée. une fois les avoir mises je m'empressais de rentrer dans ma petite fiat 500 cabriolet. certes, les grosses voitures c'est comme le must chez les richou, mais cette voiture est so cute que je l'emporte partout avec moi. ce soir je n'avais pas envie d'un chauffeur qui vienne me casser les couilles en me posant des question à tout bout de champs. ok, j'aurais pu lui dire de fermer sa gueule ou encore peut-être le virer mais la daronne et le frérot aurait encore criser à force de me voir jouer à la princesse. le lieu du rendez-vous n'était pas si loin que ça, juste à une trentaine de minutes de la maison. j'étais stressée, je ne m'étais même pas maquillée correctement en plus mais ça ce n'était pas grave parce qu'une bonne jeo sait se maquiller en conduisant. alors que j'étais sagement en train de conduire, me mettre du vernis et du rouge à lèvre rouge pétant voilà que je me fis harceler par ma mère et tout les invités. c'est normal, la princesse arrive toujours après les autres, il faut savoir se faire désirer dans la vie. alors qu'elle me tapait sur le système, je tapais du pied lorsque je me pris en pleine gueule le phare de la voiture en face. petite chanceuse de naissance, j'eus le temps d'éviter le véhicule en question. mon dieu, j'aurais pu crever, vous imaginez vous ? je baissais donc ma fenêtre pour lui jeter toutes les ordures qu'il pouvait y avoir dans ma bagnole avant de l'insulter et repris mon chemin. comme à mon habitude, je fonce dans le tas et ne prends pas la peine d'examiner les choses avant de m'entreprendre dans quelque chose. résultat ? j'étais totalement perdue ! j'allumais tous mes phares histoire de pouvoir mater dans quel trou paumé je m'étais rendue. de la boue, de la terre, un champs ... et une sorte de grange un peu plus loin. soudainement, je vis une longue silhouette noire se rapprocher de moi, il y avait comme un petit début de peur en moi. attendez, je me retrouve presque dans la campagne, je sens le fric à plein nez et on est dans la night ! alors les fous à cette heure-ci il doit y en avoir des masses. mains sur le volant, pied sur l'accélérateur, il tapa à la vitre. peut-être qu'il voulait juste demander son chemin ? peut-être qu'il était aussi perdu que moi ? je baissais légèrement la vitre, juste de trois centimètres plus précisément. « Robe ? ah oui c'est une Balmain pourquoi ? » il m'était impossible de poser un visage sur cet inconnu, il faisait bien trop sombre et puis je n'avais pas envie de tourner la tête pour le mater. déjà qu'être dans le noir total me fait flipper alors il ne manque plus qu'il soit fin laid, boutonneux et ayant de la morve, tiens. c'était trop, je ne pouvais rester ici plus longtemps. j'avais l'impression de faire un remake de paris hilton & richie dans The Simple Life. sans plus attendre j'appuyais sur la pédale, la victoire se dessinait déjà sur mon visage de plus j'avais déjà dis au revoir à l'inconnu de la main. mais bien évidemment, aujourd'hui ma chance semblait m'avoir abandonnée. j'avais oublié que ma voiture était coincée, que les pneus s'étaient pris dans toute cette boue. c'était clair il allait me tuer, je venais de me moquer de lui à l'instant. des tatouages ? MAIS ÇA FAIT ENCORE PLUS PEUR ÇA ! Je pris mon courage à deux mains, baissais la vitre plus bas et me pencha afin de voir son visage. « euh ... bonsoir ... vous êtes du coin ? il n'y aurait pas une cabine téléphonique dans les environs ? mon portable ne semble pas capter et j'ai un important rendez-vous que je ne dois absolument pas manquer ! parce que vous savez ce que c'est la vie d'une riche. si je manque quelque chose comme un gala, ma mère me menace à chaque fois de me couper les vivres ... bon j'ai pas tellement peur d'elle mais on sait jamais ! je voudrai pas me retrouver avec un chapeau de paille sur la tête ... et je veux un mari qui a du fric aussi ! pas un de ces bouseux qu'on trouve dans la campagne ou dans ses endroits comme celui-ci ... enfin je voulais pas vous offenser, je ne dis pas que vous êtes quelqu'un de mauvais, enfin vous comprenez ? une paire de botte Lidl et des escarpins louboutin ça ne va pas ensemble ... hein » j'étais essoufflée, je tentais tant bien que mal d'essayer de me faire comprendre sans le blesser, sans qu'il veuille me planter un râteau dans le coeur ! jouant la super girl, sans savoir pourquoi je me mis à baisser complètement la vitre lorsque l'inconnu se rapprocha de plus en plus de moi jusqu'à faire passer sa tête dans la voiture. je tenais fermement ma robe, si au cas où ce batard voudrait tenter quelque chose. plus je m'éloignais de lui et plus j'avais l'impression de l'avoir déjà vu. bref, je n'avais pas le temps de penser alors je pris mon gaz à poivre et l'enclencha puis ouvris grand la porte pour le pousser à terre. en tombant la personne s'était trouvait juste en dessus du reflet de la lune, ce qui me permettais de voir son visage ... chose que je n'aurai préféré ne pas voir. « euh ... vous ? enfin toi ? ... tatouages ... robe ! » petite pucelle va. incapable d'aligner trois mots correctement. surpris de le retrouver je mis un pied à terre lorsque des frissons me parcoururent tout le long du corps, ne pas se salir était ma priorité. alors je lui balançais ma boîte à mouchoir pour qu'il puisse s'essuyer. je lui aurai bien évidemment proposer mon aide pour qu'il se relève mais c'était soit lui ou ma robe. il m'avait déjà gâché une robe alors on va éviter la seconde fois, hein. allez, liu nai, trouve quelque chose à dire, un truc intéressant qui ne te fera pas passer pour une conne. « hey ...» bravo, te revoilà pucelle. |
| | ksos professionnel Invité Invité | Sujet: Re: Don't be afraid, I'm here ! ft. Liu Nai Nai Mar 4 Fév - 16:22 | |
| Robe, oui robe. Comme café, comme un café qu'on renverse. Et puis crise, parce que café + robe = crise. C'est mathématique. Et logique dans la tête d'Hiroji, mais juste dans sa tête apparemment. Il était le seul à avoir reconnu la conductrice égarée, merci amis phares. Elle baissa à peine sa vitre et dès qu'elle parla tous les derniers doutes d'Hiroji s'envolèrent vers un autre monde. Très lointain. Parce que c'était obligatoirement Liu Nai et personne d'autre. « Balquoi ? » Il soupira, encore avec un de ces noms de marques qu'il ne connaît pas. D'ailleurs à leur première rencontre il en avait entendu des noms … et retenu aucun. Disons qu'il doit connaître un tiers de toutes les marques existantes dans ce monde et bien sûr pas celles que Liu Nai semble porter. « Encore une nouvelle robe ? T'as pas eu du mal à la choisir celle là ? » Dit-il avec un ton quelque peu rancunier. Le japonais n'avait pas encore compris que la jeune femme n'avait pas remarqué qui il était. « Tu voudrais pas un peu plus ouvrir ta vitre ? C'est pas très facile pour communiquer tu sais ? » Elle ne le regardais même pas. C'est bon c'est pas comme s'il allait salir sa robe juste avec un regard, pensa t-il très fort. Le lieu est peut être tout ce qu'il y a de plus étrange dans cette ville, mais quand même. Il toqua à la vitre plusieurs fois. « On est pas obligés de parler robe si t'as pas envie. » Non au lieu de ça elle essaya de partir. Hiroji entendit le moteur gronder et fronça les sourcils. Il ne comprenait rien à ce qu'il se passait. Il passa une main dans ses cheveux, en pleine réflexion pour chercher s'il avait fait quelque chose de mal. L'idée de se présenter ne lui effleura même pas l'esprit. L'art de se prendre la tête pour rien. Ce qui ne lui ressemblait absolument pas ! Cet endroit est maudit !
La voiture s'enfonçait encore plus dans la boue. Le brun agita les bras pour lui faire signe de tout arrêter. Si elle continuait se serait pire. Mais ce qu'il ne calculait pas c'était qu'il donnait l'impression de vouloir la retenir ici coûte que coûte. Nooon ne pars paaas. Tel un désespéré qui ne voulait pas voir l'unique preuve de vie de ce trou paumé s'en aller. D'autant plus que l'unique preuve de vie n'est pas n'importe qui ! L'art d'être incompris, et cette fois ça lui ressemblait vraiment ! Mais finalement elle baissa la vitre, miracle. N'importe qui se serait enfermé dans sa voiture après ça. Vous ? Et ce discours ? En fait elle ne savait pas qu'elle était en face du surveillant. Un air déçu sur le visage, l'aurait-elle oublié ? Oh que personne n'y voit de la prétention. Juste, un gars qu'on traîne une après midi entière dans tous les magasins pour trouver une robe qu'au final on ne trouve pas. Parce que … Robe + café = crise. Techniquement ça ne s'oublie pas ! Côté susceptible en action, l'exagération dans toute sa splendeur. « Alors comme ça j'ai une tête à utiliser une cabine téléphonique, à vivre sans argent juste en échangeant trois feuilles de salades et des œufs contre un peu de lait ? Et en plus de ça tu sous entends que parce que je ne connais pas tes marques je demande à la fermière du coin de me tricoter des fringues avec la laine de son mouton de compagnie ? » Il s'avança jusqu'à ce que sa tête soit carrément dans la voiture. Elle ne pouvait pas l'avoir oublié ! « C'est vraiment comme ça que tu me vois ?! » Wait. Stop. Depuis quand monsieur se préoccupe de ce qu'on pense de lui ? Que quelqu'un le sorte d'ici !
Spray à poivre dans le visage. Unique réponse. Mains, corps, tout dans la boue. Autant dire que la déception laissa place à la frustration. Et toute autre émotion semblable était de la partie. L'apparence il n'y a pas que ça qui compte, mais quand même. Il était censé passer une nuit entière ici ! Il était prêt à se venger, à s’énerver, hurler, frapper - bon d'accord pas la frapper elle - sauf qu'il était juste en train d'étouffer, les yeux fermés. Le prochain qui dira que cette chose est inutile pour se défendre, monsieur enclencherait tout un lot de spray au visage de cette personne. Il s'en fait la promesse. Il eut le temps d'entrouvrir les yeux et de voir une boite de mouchoir lui tomber dessus. Plutôt gentil comme geste. Il s'essuya le visage tout en se relevant difficilement. Hiroji clignait encore des yeux, plus que la normale. Et toussais de temps à autre. Tatouages ? Robe ? Hey ? Pas d'excuses ? Comment ça pas d'excuses ? « Euh … Hey ? » Dit-il, pas vraiment une question, juste qu'il s'attendait à une phrase. Avec un verbe, comme s'excuser. Ou un synonyme, il comptait pas faire le difficile. « C'est bon tu te souviens enfin de moi ? Non parce que pendant un moment. Super long moment en fait. J'ai cru que tu m'avais oublié alors que j'ai été plutôt sympa, je trouve. Je t'ai quand même offert une robe pour m'excuser. » Il articula bien le dernier mot faisant l'impasse sur sa colère de fin de journée et son départ précipité parce que la robe ne convenait pas à Liu.
Le japonais, agacé par la situation, sorti sa lampe – son portable – pour voir vite fait l'état de sa tenue. Enfin surtout pour qu'elle voit dans quel état elle l'avait mis. Pas pour appeler une dépanneuse ou quoi, non d'abord la tenue. Quand on a utilisé presque toute sa dernière paye pour des vêtements, autant dire qu'on y tient. Mais la, beau carnage. De la boue partout. « Tu vas le manquer ton rendez-vous, je suis même pas sûr qu'il y ait un paysan vivant ici. » Rassurant. Hiro toujours aussi franc … Il regardait les alentours en disant ça. Faut dire qu'il avait pas vraiment cherché. Le japonais essaya de se rattraper « Enfin on peut toujours essayer de trouver … » le tout accompagné d'une blague pas drôle et d'un grand sourire. « Et puis tu me dois une tenue complète ! » Aussi incroyable que ça puisse paraître, il n'était pas sérieux. Et d'un coup plus de lumière, son portable venait de s'éteindre. Lumière VS batterie. La lumière a mis la batterie à plat. |
| | ksos professionnel Ko Liu Nai king des kings POINT : 10 MERDES LAISSÉES : 277 ÂGE : 34 | Sujet: Re: Don't be afraid, I'm here ! ft. Liu Nai Nai Mar 4 Fév - 17:11 | |
| allez, reprends tes esprits espèce d'idiote. depuis quand une ko perd son sang froid ou bien commence à parler comme une pucelle. tout le monde sait que cette famille est bien loin d'être sainte et qu'elle respire l'assurance fois dix alors c'est pas un petit gringalet tatoué qui va changer ça. je me tenais là, face à lui, comme une conne en ne sachant pas quoi dire. je jouais avec le bout des doigts lorsque monsieur prit la parole. oops. l'avais-je offensé ? mais non ! je ne voulais pas...wait, depuis quand je me préoccupe de ce que les autres penses ou peuvent ressentir ? je n'ai dis que la vérité, il y a tellement de pouilleux dans ces alentours. le ton de sa voix commençait à s'élever et devenir plus sec, chose qui me fis quelque peu flipper. une fois l'avoir reconnu je me sentais tellement désolée envers lui pour le coup du spray. en même temps, s'il s'était éclairé le visage en venant vers moi JAMAIS je ne lui aurai fait ça. on peut dire que c'est un peu de sa faute...également. si je me souvenais de lui ? évidemment. comment aurai-je pu oublier le bâtard qui avait sali ma belle robe pour m'en offrir une autre toute laide. de couleur orange, avec des motifs blancs...la base de la laideur au maximum. ok, cette robe est toujours soigneusement pliée dans mon placard mais chut. « non c'est pas ce que je voulais dire...enfin si mais...enfin, je flippais tellement que se soit un mec bizarre rempli de morve que je n'ai pas réfléchi avant de parler. je m'étais dis que si je continuais à parler, peut-être que tu allais me laisser tranquille et continuer ta route...tu vois ? » fis-je en faisant une petite mine, j'étais tellement mignonne qu'il ne pouvait pas résister à mon charme. alors devais-je lui dire que je l'avais oublié ? que j'ai passé un mois à l'insulté de tout les noms à cause de son misérable geste maladroit ? non, non. ne montre pas que tu as passé ton temps à penser à lui ainsi que ta robe. joues la carte de la meuf mystérieuse et peut-être que ça passera crème ? « oui, oui je me souviens de toi...vaguement. » chuchotais-je à la fin de ma phrase. tout en me raclant la gorge pour paraître plus forte et fière, je fis quelques pas en avant histoire de mieux apercevoir son visage et être plus près de lui. wait, tu racontes quoi liu nai ? calme toi merde. « si tu savais le prix de cette robe tu m'en aurais offert bien plus et je me demande même si tout le magasin aurait suffit... » monsieur s'était essayé à l'humour. raté bonhomme, try again. je lui fis un petit sourire pour me montrer sympa et lui faire croire que j'avais compris sa pathétique blague avant de me passer les mains dans les cheveux. « une tenue complète ? tu déconnes là ! si on commence à se devoir des choses, tu vas passer ta vie à économiser pour me rembourser et je doute que ce soit la meilleure des choses pour toi. après je dis ça pour ton bien parce que moi devoir t'acheter une tenue dans tes moyens va être un jeu d'enfant. » je lui lâche un petit pfff l'air de dire " tu m'as prise pour qui là ? ". je fis un petit tour sur moi-même et remarquais qu'il n'y avait vraiment personne pour nous aider. où pouvons nous aller ? dans ma voiture ? ça aurait une bonne chose à faire mais on se serait ennuyés alors autant aller dans l'espèce de grange derrière nous. on pourrait y faire une petite visite comme un couple cherchant un appartement. oulà, calme ton imagination pétasse. après avoir examiner ce qui nous entourait, je baisse les yeux, grimaçant en voyant toute cette boue à mes pieds. comment allais-je faire pour parcourir toute cette terre jusqu'à la grange ? « retournes toi. il faut que je monte sur ton dos pour qu'on aille dans la grange et j'allumerai mon portable pour te faire de la lumière...et puis vu comment nous sommes coincés, je doute que je puisse aller à mon gala. mon dieu, je vais me faire démonter par ma mère c'est pas possible d'être aussi conne ! » tout en m'approchant de lui, j'effleurais sa main puis attrapais d'un coup son poignet par peur que quelque chose sorte de nul part. une espèce de gnome maléfique, peut-être ? |
| | ksos professionnel Invité Invité | Sujet: Re: Don't be afraid, I'm here ! ft. Liu Nai Nai Mer 5 Fév - 17:30 | |
| Paraît que pour devenir gardien de prison il y a un test ultime, un coup de spray en pleine face puis essayer de contrôler un détenu. Faut pas vraiment chercher à savoir comment Hiroji sait ça mais dans tous les cas il s'en sortait pas si mal. Peut être qu'il était destiné à finir gardien de prison dans une autre vie. Bon là il était surtout destiné à mettre les choses au clair, plus où moins. Parce que monsieur ne voulait pas être prit pour quelqu'un qu'il n'était pas. Chose dont il se fichait royalement en temps normal. Mais voilà qu'il était déjà parti dans un long monologue assez dégradant envers les paysans. Pour conclure avec la question qu'il posait pour la première fois de sa vie. Premier moment de pression. Puis remise en question devant son air trop adorable. « Ouais je vois. Je t'ai reconnue alors je pensais que c'était pareil pour toi … » Wooh depuis quand il se justifie celui là alors qu'il campe toujours sur ses positions ? Toujours un mouchoir à la main prêt à venir au secours de ses yeux, combien de temps les effets ? Il venait de dire qu'il avait pensé qu'elle l'avait reconnu, maintenant plus qu'à savoir si c'était vrai. Nouvelle question. Deuxième moment de pression. Vaguement ? Avait-il bien entendu ? C'était déjà ça. Ou alors peut être que c'était parce qu'il venait de reparler de la robe ? D'où le vaguement. Stop chercher des explications. Et c'était reparti pour parler de robes, sur les moyens qu'il n'avait pas, tout ça tout ça. D'accord c'était sa faute c'était lui qui en reparlait et qui ajoutais en plus de ça qu'elle lui devait une tenue. Déjà sur les nerfs d'être devenu un tas de boue vivant, c'était pas gagné pour se calmer. Oh un petit sourire, sympa l'effort. Allez Hiro calme toi, vous êtes là tous les deux, seuls aux monde devant une grange soit-disant hantée, c'est pas le moment de se prendre la tête. « Oh c'est trop gentil de ta part de t'inquiéter pour moi et mes économies ! Faut que je te remercie comment ? » Le ton plein d'ironie. Se calmer ? C'était pas encore gagné. Faut s'y faire, vous venez de deux mondes différents. Niveau argent tu peux pas rivaliser, t'aura pas le dernier mot.
Examiner les alentours, toujours pas de signe de vie. C'était à se demander si ce lieu était sur la carte pensa le japonais. Oubliant qu'il était de nuit et que les gens avaient autre chose de plus intéressant à faire que passer par ici. Par réflexe il baissa les yeux aussi, beau carnage. Elle prit la parole pour lui demander de se retourner pour monter sur son dos. S'il refusait, fallait qu'il lui paye une nouvelle paires de chaussures aussi ? Question comme ça, histoire d'être paré à toute éventualité. Elle s'approcha de lui et lui attrapa le poignet. C'était pas vraiment le moment de jouer les sarcastiques. Et surtout quelque chose en lui le poussait à l'aider. Quelle chance ! Lui qui aurait crié T'es sérieuse là ? C'est que de la boue ! Ça va pas te bouffer ! était en train de se tourner et se baisser pour qu'elle puisse monter. « C'est qu'un gala, c'est pas comme si c'était le dernier de ta vie. » Au moins la boue n'avait pas bouffé sa franchise, déjà une bonne chose. Ouais, sauf que voilà il s'en voulait déjà. Troisième moment de pression. « Parle pas comme ça, ta mère elle comprendra c'est pas comme si t'avais fait exprès. » C'était bien la première fois qu'il essayait de remonter le moral, eh bah va falloir faire des progrès !
Parcours du combattant jusqu'à l'intérieur de la grange. Le portable qui se verrouille parce que le japonais prenait trop de temps pour vérifier où il posait les pied. Quoi ? Manquait plus qu'il se torde la cheville avec la coréenne sur le dos. Le brun ne donnait pas cher de sa vie si un accident arrivait. Oups. Sa jambe droite qui s'enfonce dans la boue, Liu Nai a du se sentir tomber d'un étage. Heureusement que monsieur la tenait bien et lui éviter un voyage sur le sol. « Putain mais qui a mis cette boue ici ?! » Bah oui quelle idée de pas avoir mis un tapis rouge pour qu'il puisse retourner à la grange comme une star. Le retour de la lumière, le tour de manège était terminé. Ou pas. Hiroji était en train de tourner sur place avec Liu Nai sur le dos à la recherche d'un endroit où le sol serait pas trop dégueulasse. Trouvé après deux tours. Il fit bien attention au moment de la descente, l'aidant à reprendre son équilibre. La faire tomber après avoir vaincu la terre qui s'accroche aux jambes version sables mouvants c'était comme voir un avion exploser une seconde après l’atterrissage. A éviter. Vraiment. Un petit sourire en la voyant saine et sauve, trop de gentillesse jusqu'à la fin. |
| | ksos professionnel Ko Liu Nai king des kings POINT : 10 MERDES LAISSÉES : 277 ÂGE : 34 | Sujet: Re: Don't be afraid, I'm here ! ft. Liu Nai Nai Lun 17 Fév - 0:35 | |
| je ne lui laisse pas le temps d'en placer une que j'ai pris son poignet. à vrai dire avec les Ko tu n'as pas le temps d'en placer une tellement ils sont bavards et prévoient tout à l'avance. d'ailleurs si nous sommes amenés à nous revoir par la suite...wait pourquoi est-ce que j'envisage déjà de le voir par la suite ? c'est la première fois que je le revoie depuis...je ne sais pas combien de temps et j'agis comme s'il me fait de l'effet depuis depuis cent cinquante ans. what's the problem ? plus il mettait du temps à me répondre et plus je serrais son poignet de plus en plus fort. « kei...» mumurais-je comme si je m'attendais à ce que quelque chose surgisse de nul part. en attendant que monsieur daigne me porter sur son dos, je me rapproche de lui jusqu'à coller- sans le vouloir- ma poitrine contre son bras. sans le vouloir, je me mets à échanger quelques regards avec lui, dans le noir. stop, on recommence, s'il vous-plaît, no more de chose bizarre comme ça ! sans plus attendre je grimpe sur son dos et comme je l'ai dis, prends mon portable pour lui faire de la lumière et s'y retrouver. le pauvre, il est en train de salir pour moi...lol chacun sa merde mon ami. plus il avance et plus les bras se serrent autour de son cou, ma tête se pose, au plus grand des hasard, au creux de son cou. je commence à connaître son odeur, chose qui me fait reprendre immédiatement mes esprits et m'aide à me tenir droite, sur son dos. je me mets pousser de légers cris à chaque fois que son pied s'enfonçait dans la boue alors que je flippais un max qu'il se torde la cheville et que je me retrouve dans la boue, je me mets à rire silencieusement, seule, telle une tarée. oula. après avoir fait deux tours pour trouver un endroit assez propre pour me déposer, il me fait un petit sourire victorieux auquel je ne peux résister et me sens obliger de lui en renvoyer un, mais plus beau bien sûr. bon et bien maintenant, on fait quoi ? du haut de mes dix centimètres de talon, je décide de faire un peu le tour et de m'aventurer un peu plus loin. erreur fatale ma belle, te voilà prise au piège. le seul mot que j'ai pu sortir est son prénom, Hirjoi, d'ailleurs j'ai toujours l'habitude de l'appeler par son nom de famille, allez savoir pourquoi. après avoir hurlé son prénom, je laisse tomber mes chaussures à talons le plus vite possible pour me jeter dans ses bras. les miens était autour de son cou, j'étais sur la pointe des pied, mon visage contre son torse. ce n'était qu'une souris...QU'UNE SOURIS ? C'EST L'ANIMAL QUE JE HAIS LE PLUS ! mettez moi un lion et une souris à côté, je vous jure que je tue la souris. impossible pour moi d'en voir une. je ne prends même pas le temps de lui dire ce qu'il se passe, ce que j'ai vu, pourquoi je suis dans ses bras. ce n'est que quelques minutes plus tard que je décide enfin lui expliquer tout ceci. « pardon, il y avait une souris plus loin et dieu sait à quel point j'ai horreur de ces bestioles là. avec leur pattes toutes roses et leur queue de dix mètres qui gigotent dans les sens...aargh, rien que d'en parler ça me donne des frissons ! » en croisant son regard je le lâche immédiatement pour me réchauffer les bras en les caressant, même si j'avais une veste qui me couvrait. et hop, un autre petit sourire et je replace une mèche de cheveux derrière mes cheveux. non, non, je ne suis pas en train de la draguer, stop ! j'a beau savoir que la souris était à plusieurs mètres de nous, ça ne me rassure pas pour autant. « on fait quoi maintenant ? » murmurais-je en lui attrapant le plus vite possible la main. mon dieu, qu'elle mauviette je suis. « ça te dérange si je...si...nous...enfin si je te tiens la main pendant qu'on fasse un tour ? » bah voilà, t'as réussi à terminer ta phrase sale pucelle. j'ai froid, réellement froid. être en mini robe dans une grange au milieu de la campagne, surtout la nuit, c'est pas la soirée dont j'avais rêvé. mes jambes se mettent à trembler de plus en plus alors qu'on visitait cette grange délabrée. alors que je m'étais mise à réfléchir sur un sujet de conversation, je m'arrête soudainement et me mets face à lui, toujours ma main dans la sienne. « attends deux minutes...que fais-tu ici, toi ? je comprends pas. encore moi c'est normal, je me suis trompée de route mais toi alors...je n'ai vu aucun chemin pour piéton pour pouvoir arriver jusqu'ici... » je commence à reculer de plus en plus tout en enlevant un par un, mes doigts de sa main. « n'habiterais-tu pas...ici ? pourquoi tout es aussi sinistre ici ? et pourquoi ça sent mauvais comme ça ?» me voilà en train de me faire des films. j'imagine des cadavres cachés en dessous les bottes de pailles, ou encore qu'il ramène des tonnes de jeunes filles moins belles que moi et les séquestres dans cette grange, les force à voir ses tatouages les plus intimes. pourquoi est-ce que je me mets à penser à des choses aussi bizarres ? « mais...qui es-tu ? » |
| | ksos professionnel Invité Invité | Sujet: Re: Don't be afraid, I'm here ! ft. Liu Nai Nai Jeu 27 Fév - 22:52 | |
| Moment de réflexion intense à propos du trajet jusqu'à la grange. Long silence, enfin assez long pour qu'Hiroji sente une pression de plus en plus forte sur son poignet. Faudrait se décider là. Regard vers les alentours, le sol puis vers elle à l'entente de son nom. Puis tout d'un coup la pression sur son poignet n'avait plus d'importance, avait-il bien senti ce qu'il pensait avoir senti ? Détourner le regard puis la regarder à nouveau. Ouais faudrait vraiment se décidé là. Bon aller, il était encore d'humeur généreuse alors il la laissa grimper sur son dos. En fait à chaque fois qu'il était avec elle – d'accord c'était que la deuxième fois – il avait envie de l'aider. D'être la pour elle. Stooooop tes pensées s'emballent là mec. En même temps comment ne pas s'emballer quand il sent sa tête au creux de son cou. Ouais ouais c'est pas grand chose mais faut voir les circonstances ! Les circonstances ? Les pieds dans la boue direction une grange soit disant hantée. Ok. Gros retour à la réalité. Fin du voyage sans trop de dégâts, de quoi être un minimum fier et rassuré. Mais fallait pas crier victoire ce n'était que le début. Pourtant le japonais ne put s'empêcher de sourire, sourire qu'elle lui rendit. Et trop tard. La petite voix dans sa tête criait victoire ; un peu. Parce qu'ils étaient loin d'être sortis de là. Liu Nai commença à faire le tour et lui regarda le plafond. Et faut pas croire, ce geste à son utilité. On pouvait voir quelques rayons de lumière qui éclairait le rez-de-chaussée. Car il y avait un étage, dans ses trucs là il y a toujours un étage. Raisonnement très vite abandonné en attendant son prénom. Inquiet il alla vite retrouver la jeune femme qui se jeta dans ses bras. Surpris et inquiet en puissance, il passa ses mains dans son dos répondant à son étreinte. Il resta silencieux lui laissant le temps de reprendre son calme. Quoi ? 'Être la pour elle' .
Jusqu'à avoir son explication. « Pas besoin de t'excuser. » Dit-il doucement. Une souris c'est une souris, mais pas question de juger. Tout le monde a quelque chose dont il a horreur. Puis elle recula et sourit. Il y a une astuce pour être indifférent aux sourires de Ko Liu Nai ? Non parce que là Hiroji en aurait bien besoin. Quand elle demanda quoi faire il repensa à son étage parce qu'en hauteur il y a du réseau. Les probabilités sont faibles, et faible c'est un bien grand mot mais c'était mieux que rien non ? « Faudrait trouver comment monter la haut. » Dit-il en regardant à nouveau vers le haut d'un signe de tête. Phrase à peine finit qu'ils étaient main dans la main. Nouvelle surprise qui ne le dérangeait vraiment pas. Un petit rire face à sa question qu'elle eut du mal à terminer. « Tu n'as même pas besoin de demander. » Il commença a avancer en premier pour 'explorer' en faisant attention à ne pas marcher trop vite. Regardant avec attention où il mettait les pieds, et surtout les recoins cachés et prévenir l'apparition d'une souris. Trop d'attention. Tout en restant attentif à la coréenne en lui lançant de brefs regards. Elle s'arrêta soudainement et se plaça face à lui. Hiroji fronça les sourcils, pas bien sûr de comprendre la situation. Finalement il aurait préféré ne pas comprendre.
Comment expliquer ce qu'il faisait ici ? « En fait ... » Il passa une main derrière sa tête, le regard fuyant à la recherche d'une explication qui se baladerait dans l'air. « J'habite à l'opposé d'ici ... » Pas vraiment rassurant comme explication. Il la voyait reculer sans savoir comment réagir. Comment dire qu'il a décidé de passer sa nuit ici volontairement pour de l'argent ? Elle va avoir pitié, le prendre pour un désespéré qui court après l'argent. Panique totale. « J'ai … Je suis. » mais qui est-tu ? Très bonne question. La tout de suite, un cas trop fier qui déteste qu'on le croit incapable de relever un défi ? C'est bon elle va le trouver tellement bizarre qu'elle voudra plus jamais lui parler, et plus si affinités. Plus ? Eh Hiro c'est pas vraiment le moment de se faire des films mais plutôt de s'expliquer. Paranoïa en ébullition, faudrait que quelqu'un lui rappelle que l'avis des gens il s'en fou. « Un pari débile, de l'argent en jeu et me voilà à passer mon vendredi soir ici. C'est la première fois que je viens. » Le brun ne détourna pas le regard en se justifiant mais on pouvait le sentir nerveux. Et la c'est le drame. Le drame dehors, mini tempête en quelques secondes. La pluie qui tombait à verse et s'écrasait sur le toit et l'orage qui gronde. Cet endroit était définitivement maudit. « Et c'est clair que c'est la dernière. » Sourire qui se voulait rassurant malgré l'ambiance. Hiroji s'avança doucement vers la jeune femme et remarqua des escaliers derrière. Plus caché tu meurs. Il s'avança encore quitte à être un peu trop près. Lui attrapant la main à son tour. « Tu peux me faire confiance. » Dit-il en jouant avec ses doigts. Euuuuh, confiance pourquoi ? Pour la protéger contre les créatures étranges cachées dans l'obscurité peut être ? Hiroji recula et tendit sa main. « On monte ? » C'était bizarre dit comme ça, non ? |
| | ksos professionnel Ko Liu Nai king des kings POINT : 10 MERDES LAISSÉES : 277 ÂGE : 34 | Sujet: Re: Don't be afraid, I'm here ! ft. Liu Nai Nai Ven 28 Fév - 0:50 | |
| mais merde Liu Nai, il semble que tu sois dans la merde. tu restes avec un mec dont tu ignores totalement l'identité et puis tu l'as juste vu une fois. tout ce que tu sais de lui c'est son prénom et son nom. oh mon dieu. keisuke c'est tellement hot. d'ailleurs, son prénom n'est pas keisuke mais hiroji mais quitte à me faire passer pour une malpolie je continue à l' appeler par son nom de famille. j'aime tellement, j'ai l'impression d'être la seule. j'aurai très bien pu sortir de la grange en hurlant au viol pour que quelqu'un vienne me chercher - bien qu'il n'y est personne autour de nous mais l'espoir fait vivre - mais non, j'ai l'impression que mon corps est paralysé, qu'il me force rester ici, avec lui et me foutre de ce qu'il pourrait bien se passer dans cette grange, entre nous ?. parce que c'est bien connu, si je désire quelque chose un peu trop fort, je n'hésite pas et fonce la tête baissée. alors ces petites pulsions que j'ai depuis que je suis dans la grange vont devoir se calmer un peu, voire beaucoup. please, please. je flippe encore plus que lorsque qu'il est venu toquer à ma vitre, précédemment. mais pourquoi ce sentiment ? ai-je peur qu'il me saute dessus et profite de moi ? peut-être bien,45% de chance. mais les soixante-cinq autres sont pour la déception. la déception d'être encore tombée sur le mauvais gars, un petit coup de coeur visuel qui n'a servi à rien. je le vois bégayer sans cesse, en train de chercher quoi dire, se gratter la tête « UN PARI ? » criais-je de joie. avec un de mes plus beaux sourire. oh mon dieu, je suis tellement soulagée de savoir qu'il n'est pas un pervers - psychopathe - schizophrène. hallelujah. extra heureuse je pose ma main sur mon coeur et le sent battre la chamade, d'excitation. mon petit moment de bonheur fut rapidement interrompu par le bruit de la tempête, on peut entendre le vent siffler, s'écraser contre les arbres et les branches taper contre les portes de la grange. l'horreur. c'est une blague non ? c'est un remake d'un film d'horreur ? la belle & la bête en film d'horreur, version coréenne, ça c'est ça ? « c'est clair, ce sera aussi la dernière fois pour moi. sauf que moi, je ne fais pas de pari aussi stupide que ça ! je n'ai pas envie de mourir. » depuis quand j'essaie d'être drôle moi ? un petit rire et je remets ma mèche derrière l'oreille. genre je veux le draguer, pff. alors que je relève la tête après l'avoir baissé pour remettre ma mèche, je le vois se rapprocher de moi, m'attrape la main, me parle, me caresse. j'ai le souffle court, mon coeur s'arrête de battre, la bouche entrouverte, les seuls mots que je peux dire sont de misérable euh euh. je mets une bonne dizaines de minutes à répondre. répondre ? que dalle. j'ai juste hoché la tête de bas en haut avec des gros yeux. mais où vas-tu ? je le vois, à fur et à mesure disparaître dans l'ombre. la seule que je peux voir c'est la main qu'il tend et que j'attrape très rapidement en courant vers lui, comme une petite fille apeurée. nous montons les marches les unes après les autres, je presse et secoue sa main en lui jetant un regard l'air de dire tu penses que ça va aller ? nous voilà donc au premier étage, j'aurai bien fait un petit tour mais non. je ne vais pas vous mentir, avoir ma main dans la sienne me plait assez. « alors, cet étage vous plaît-il, monsieur ? » dis-je avec un très grand sourire, comme si nous visitions un endroit pour nous deux. espèce de folle. je continue à balancer nos mains, comme si je me sentais totalement en sécurité. je lâche sa main pour me placer derrière lui, pose les mains sur ses hanches et le pousse vers l'avant comme si je voulais qu'il vérifie si l'étage est dans un meilleur état que le rez-de chaussé. je le stop en tirant sur le bas de son tee-shirt et penche ma tête sur le côté pour regarder devant nous. « oh ! regarde, y a un canapé devant nous ! » sans plus attendre je le pousse vers l'avant et me jette dessus en oubliant totalement l'état de ce canapé. god. une fumée de poussière plane au dessus de ma tête et bien évidemment, je ne manque pas de m'étouffer une tonne de fois. « ma robe ! elle est remplie de poussière, elle est dégueulasse maintenant ! mais pourquoi est-ce que j'ai sauté ici ! » fais-je en tapotant sur mes vêtements le plus fort possible pour la rendre intacte. comme si je pouvais. impossible, la poussière ne semble pas vouloir partir. je me lève donc, sauvagement, tape des pieds, sautille sur place tout en grognant. mais ce n'est pas tout, j'ébouriffe mes cheveux, me gratte la nuque puis le nez, tire une mine de déterrée puis plus rien. juste une larme qui dévale le long de ma joue droite, je renifle discrètement en tentant de ne pas laisser échapper d'autre larmes. « Kei...ma robe est foutue...je sais pas quoi faire...» dis-je en murmurant. trois, quatre pas vers lui, je laisse tomber ma tête sur sa poitrine et ne dis plus rien. j'ai beau être riche, savoir que j'abîme mes robes me tue littéralement et me donne presque envie de me suicider. . « pourquoi faut-il toujours que je sacrifie une de mes robes lorsque je te croise ? pourquoi est-ce que tu m'apportes tant de poisse ? c'est impossible de se rencontrer dans un endroit normal, comme des gens normaux ?...et pourquoi cet endroit glauque, merde !» , je l'enlace par la taille et le serre fort contre moi, caressant son dos avec mon pouce, tremblotant des jambes. « je peux...rester comme ça quelques secondes de plus ?» ayant froid, avoir une étreinte avec lui me réchauffe et me fais sourire. un sourire que je cache en baissant la tête. |
| | ksos professionnel Invité Invité | Sujet: Re: Don't be afraid, I'm here ! ft. Liu Nai Nai Mer 5 Mar - 15:55 | |
| De la pluie, non pire, une tempête de pluie orage et tout ce qui va avec. Juste après qu'elle lui ait demandé ce qu'il faisait là. Trop de mauvaises choses en quelques minutes. Vite trouver un bon côté … au moins si la réponse ne convenait pas elle pourrait pas partir en courant. Oh non ! Plus de sourires, plus d'étreintes, plus de … plus de rien ? Ou pas, la pluie les bloquaient ici. Techniquement ils l'étaient déjà mais là encore plus. Au moins il aurait eu tout le temps de se justifier. Au final beaucoup d'inquiétudes pour pas grand chose. Apparemment ravie par la réponse elle souriait. Totalement, complètement, carrément, rassuré et voilà un petit rire aussi. C'est clair complètement stupide. Et s'avancer, lui prendre la main, et lui dire qu'elle peut lui faire confiance, c'était stupide ? Dans tous les cas il n'avait pas pu s'en empêcher. Pas indifférent, hey le jap' tu commencerai pas à craquer ? Elle mit du temps à répondre, elle mit du temps à pas répondre en fait, aurait-il dit un truc qui fallait pas ? Apparemment non, elle lui attrapa la main qu'il tenait tendue. Nouvelle mission, accéder au premier étage. Et quelle mission ! L'impression que les marches allaient tomber unes à unes, comme dans les jeux, hop tu marches dessus elle disparaît. Pourtant c'était certainement le truc le plus sûr de la grange. Il ne peut rien se passer. Il ne va rien se passer.
Il ne s'est rien passé, mission accomplie. Mais pas envie de lâcher sa main. Puis les mains qui se balançaient c'était bon signe ? Genre tout allait bien ? « Après quelques réparations je pourrai m'y habituer ... » Demain mode bricolage ON ou pas. Qui pourrait s'y habituer à part les psychopathes ? « mais je serai pas contre visiter d'autres lieux. » avec toi ? oh serait-ce un sous entendu ? Poussé vers l'avant, il jetait des regards de droite à gauche, autant le rez-de-chaussé il y avait que du foin autant là c'était le parfait opposé. Bon il y en avait encore mais pas que. Il semblait y avoir tout et n'importe quoi caché dans l'ombre. Les escaliers mènent vers une autre dimension ou quoi ? Elle tira sur son tee-shirt, intrigué il s'arrêta et regarda dans la même direction. Un canapé ? Vu ce qu'il avait pu apercevoir, ça l'étonnait même pas. Il se sentit pousser une nouvelle fois. « Noooon ! » Nuage de poussière. Trop tard. Panique totale. Bouge ! Fais quelque chose au lieu d'éternuer ! Au final il regardait la situation, désemparé à la recherche d'une solution miracle. Sauf que dommage les miracle n'existent pas. Le drame, il vit une larme dévaler sur sa joue. Je sais pas quoi faire. Et moi j'aimerai qu'on me dise quoi faire. Hiroji s'avança doucement tout en cherchant ses mots. C'est qu'une robe ? Non. Tu pourras la racheter ? Non. Finalement rien, à part s'approcher, silence complet. Nul, nul nul. Des regrets dans le regard, un sentiment de culpabilité le traversait. Wait. Depuis quand il connaît la culpabilité lui ? Puis elle laissa tomber sa tête sur lui, posant des questions sans lui laisser le temps de répondre. C'est vrai, beaucoup de coïncidences. Culpabilité puissance 10 malgré quelques questions vexantes. Lui aussi la serrait fort contre lui. Plus efficace que tout ce qu'il pouvait dire.
Pourtant fallait bien l'ouvrir à un moment ou à un autre, non ? Si. « Pourquoi dramatiser ? » Dit-il d'une voix basse. C'est vrai que pour les robes, ça craint mais le reste ? « Faut y voir le côté original. Ouais c'est vrai une pseudo grange hantée c'est assez extrême comme endroit. Mais pourquoi tout voir en noir ? C'est le genre de situation qui arrive qu'une fois et qu'on oublie pas. » Un brin enthousiaste ou l'art de tout dédramatiser. « Peut être même que dans quelques mois on en rigolera. » Toujours dans les bras l'un de l'autre. « Aussi longtemps que tu voudras. » Dit-il en lui caressant le dos autant pour la réchauffer que pour la rassurer. Ou du moins essayer, rappelons que ce n'est pas son fort. Une ? deux ? minutes plus tard, il bougea sans s'éloigner pour autant. Il l’entraîna doucement avec lui sur le canapé -évitons un nouveau nuage de poussière - tout en s'installant à côté. Le brun arrangea quelques mèches des cheveux ébouriffés de Liu Nai. D'ailleurs après le moment je me sens responsable un petit sourire glissa sur ses lèvres. Sérieux c'était tout sauf drôle mais tellement improbable comme situation qu'il pouvait pas s'en empêcher. Puis il passa son bras dans le dos de Liu Nai jusqu'à son épaule, laissant sa main se balader sur son bras pour lui éviter le froid. S'asseoir un peu ne faisait pas de mal si on oublie l'attaque de poussière. « La prochaine fois tu choisi l'endroit et tu met pas de robe et je te parie ce que tu veux, mais genre tout ce que tu veux que ça se passera bien ! » Blague ? En tout cas au fond c'est ce que l'adepte des imprévus souhaitait. Qu'elle accepte de le revoir, il voulait pas qu'en partant d'ici elle garde l'image du mec qui porte la poisse et pourri toutes ses nouvelles robes. Sérieux ça craint. Même pour quelqu'un qui se fou royalement de l’opinion des autres, ça craint à mort. |
| | ksos professionnel Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Don't be afraid, I'm here ! ft. Liu Nai Nai | |
| |
| | | Don't be afraid, I'm here ! ft. Liu Nai Nai | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |