☥ NOM COMPLET - nakamura yoko. ☥ SURNOM - yok, yoko, n.k, koyo. . ☥ ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE - vingt cinq ans, le dix-huit mai 1988 à tokyo, au pays du soleil levant. aish, qu'est-ce que ce pays peut manquer.. ☥ SITUATION AMOUREUSE - célibataire. ☥ ORIENTATION SEXUELLE - j'ai une préférence pour les mâles, les vrais. néanmoins, entre deux beuveries et soirée avec ma copine LSD, les femmes peuvent facilement devenir à mon goût.  ☥ ETUDES OU METIER - avant-dernière année de master en histoire de l'art et en archéologie. c'est la classe, ne ? sinon, pour m'alimenter, je suis également hôtesse téléphonique d'un numéro pour adulte, sous le doux pseudonyme de pétunia.  ☥ CLASSE SOCIALE - dans la merde. enfin, y a des jours avec et beaucoup de jour sans.☥ ORIGINES : 90%japonaise, 10%coréenne. malheureusement. ☥ MOT REPRÉSENTATIF - droguée. ☥ JE SUIS UN - tsebe. ☥ T'ES QUOI ? flawless personnage prédéfini.

L’ENFANCE ◊ L’air frais balayait mon visage. Le soleil réchauffa le cadre. Le pas des chevaux se faisaient entendre sur sa terre battues. Tant pis pour l’odeur, peu importe la boue, j’étais bien à ces instants-ci. Ma main caressait régulièrement l’encolure de ma jument. J’étais bien. Par moment, je faisais en sorte d’allonger les parcours pour retarder encore un peu plus le retour au bercail. Voir ma mère, cette femme qui trouverait toujours à redire sur chacun de mes agissements. Cette même femme, qui se réconfortera en descendant la bouteille de whisky. Et pourtant, elle gérait le ranch équestre avec brio ; je demandai souvent, si sans sa bouteille y parviendra-t-elle ? C’était une femme à ne connaître qu’une heure, plus longtemps vous ne l’auriez pas supportés. Néanmoins, je l’admirai d’une certaine manière. Seule à m’élever, son première amour l’ayant lâchement abandonné alors que j’étais arrivée dans leur vie depuis deux ans. Aucun souvenir, seulement des photos et encore, lorsque nous partîmes au ranch ; tous ces photos disparurent mystérieusement..
Avec le temps, je ne pouvais plus de ce cadre. La pression maternelle m’étouffai. Les seuls fois où je me retrouvais à la maison, c’était pour dormir ou lui voler les quelques joins roulés dans sa boîte à bijoux. Un pas dans l’adolescence, je découvris ces bâtonnets aux effets relaxants. Seulement, ce relaxant ne m’apporta pas du bon. En effet, j’enchainai les bourdes, de plus en plus importantes. Allant jusqu’à l’ouverture d’un casier judiciaire, où les doux mots comme détention de stupéfiant, violence sur la voie publique et dégradation de la voie publique pour quelques poubelles calcinés y étaient mentionnés. Était-ce une manière d’être remarqué par ma mère ? Dans tous les cas, lors de mes deux mois en prison, je ne la vis jamais me rendre visite..

LE CHANGEMENT ◊ Une discussion, puis une autre. Plus j’en apprenais, plus je souhaitai en savoir encore plus sur lui. Lui. Un homme dont je tombai amoureuse. Quelle crédulité. A cette époque, je l’étais. A tel point que j’abandonnai ma patrie pour le retrouver. Au départ, la cohabitation était le pied. Le train-train d’un couple avec son loyer, ses dépenses, ses disputes, ses réconciliations, je m’y plus. Mon voyage découverte devint alors une installation durable à Séoul. Cependant, le dit homme de ma vie me largua trois mois plus tard. Ce devait être de famille. Je ne pouvais plus retourner en arrière, ce pays était un point de non-retour. Comme on dit, si j’avais su… La rupture fut encore plus difficile à encaisser. Les soirées, les mauvais fréquentations, la décadence commença. L’alcool et les joins ne suffisait pas pour oublier ; la rechute était bien trop rapide. Alors, j’optai pour des substances biens plus violentes. Adieu la fillette sur son cheval, à la sauce Petite Maison dans la Praire version japonaise. J’étais un remake d’une Laura Ingalls qui aurait fait les plus mauvais choix. Dans ma salle bain, l’aiguille s’enfonçait dans mon avant-bras..

LA VIE COREENE ◊ Je vis avec ma dépendance, je m’y fais. Même très bien. Les personnes m’entourant depuis plusieurs années vous le diront ; il ne se souviennent pas m’avoir déjà vu sobre. Et contre toute attente, je tiens le cap dans mes études, où je suis dorénavant en avant-dernière année de master en histoire de l'art et en archéologie. Avec l’espoir de devenir archéologue, j’espère ainsi voyager ailleurs. A coté de tous ceci, j’ai récemment renoué avec le passé. Enfin, en quelque sorte. Le destin m’a mis mon demi-frère sur ma route lors d’une soirée. Sans le savoir, l’un et l’autre. Nous finîmes même la soirée dans le même lit. Puis, lorsque je découvris le lien, la relation avec In Ho ne s’en dégrada pas pour autant. Au contraire. Au moins dans ce pays, j’avais de la famille à qui je pouvais m’attacher. A contrario, je déteste toujours autant mon père.

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