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 «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16]

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Ha Jin Sil
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MessageSujet: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyDim 23 Mar - 16:21





a dear trouble
Y avait pas un mot. Y avait que le silence de la nuit. Y avait lui, y avait moi. Y avait son regard qui fuyait le mien. Y avait mon regard qui tentait d’attraper l’sien.  La cigarette collée aux lèvres, je lâchai un soupire silencieux qui laissa un nuage de fumée s’évaporer dans l’air.  D’habitude il posait son bras sur mes épaules, il me parlait avec son haleine fétide du mec qui venait de picoler. J’étais peut-être conne, mais j’aimais ça. Ouais je préférais ça à ce silence qu’il me laissait, à ce silence qui pesait et qui m’inspirait rien de bon. Cette soirée avait été sympa,  et j’espère qu’il allait pas venir la gâcher avec une de ses putains de remarques, ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs.

Je sais même plus comment on s’est rencontré.  Je sais même pas comment on en est parvenu là. Au fond il sait rien de moi, et je sais rien de lui. Mais on voulait partager le même air, on voulait rire et gueuler ensemble.  J’me suis toujours dit que l’amour c’était des bouffonneries, et que même si je pensais un jour y parvenir,  c’était que du bluff. Parce que je me suis jamais sentie capable d’aimer. De faire quoi que ce soit. A part faire goûter mes poings.  Une machine à coups. Rare sont ceux qui me voient autrement. Moi-même j’en suis incapable. Ethan lui, il y arrivait un peu, ou bien juste assez. Il passait outre. Et j’arrivais à lui adresser ces sourires fébriles,  à cacher ces quelques bleus qui faisaient remonter mon moi profond à la surface.

J’arrivais à avoir du bon chez pleins de gens. Pas chez moi, mais sûrement chez les autres. Et même si ce guignol était un gros macho violent, à mes yeux c’était quelqu’un d’autre. Mais ce soir, je le sentais mal. Y avait quelque chose qui allait pas. Et j’allais certainement pas tarder à avoir des réponses.

Il passa la clé dans la serrure,  dos à moi.  Bouche cousue, encore. Et j’avançais, j’étais juste derrière lui, mes talons claquant au sol. Je posai mon sac sur le grand lit, je me retournai pour planter mes yeux dans les siens : enfin.   J’avance, lentement. Je le force à me regarder. Je tends la main, la glisse dans la sienne. Une main d’homme, à la paume plus large que celle qu’il tenait.

«  Pourquoi tu fais la gueule comme ça ?  T’es contrarié ou t’as juste l’alcool mauvais ce soir ? »

J’arque un sourcil, pas un sourire sur mon visage. Quand il souriait pas, il me donnait pas envie de le faire.
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Wang Ethan
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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyDim 23 Mar - 23:29




a dear trouble
Tout était bien. Tout se passait bien. Alors pourquoi fallait-il qu’elle me mette en nerfs de la sorte ? A croire que tant d’années de discipline ont fini par faire éclore le monstre en moi. Je ne suis pas patient, je ne suis pas réfléchi, je suis extrêmement possessif. L’odeur de tabac me rend d’avantage nerveux. Il paraît que je suis colérique. Et c’est vrai. Je peux passer du rire aux coups en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Je ne puis prononcer quoi que ce soit, je revois juste les scènes encore et encore dans mon esprit. Mon corps est crispé, j’ai réussi à prendre sur moi, mais pour combien de temps encore ?

Mes yeux refusent de se poser sur elle sur le chemin du retour.  Elle est à moi, est-ce si dur à comprendre ? Je n’aime pas qu’on l’approche, je n’aime pas qu’on la regarde, j’aime encore moins qu’un autre homme tente d’attirer son attention, ça me rend fou. Je passe plusieurs fois ma main dans mes cheveux, gardant ma casquette dans mon autre main. Cette relation, j’ignore d’où elle est partie, et j’ignore tout autant où elle va mener, mais, je veux qu’elle dure. Même si je suis conscient d’être loin de sembler le prince charmant des contes de fées, même si je suis incapable d’être un gentleman au bon moment, j’aimerais vraiment que ça marche. Seulement, je ne veux pas changer, je ne veux plus coller à l’image que l’on voudrait de moi, alors, je finirais certainement par mourir comme un gros connard.

Jin Sil me donne l’impression chaque jour que ce sera une des femmes qui marquera au plus ma vie. Je ne sais pas si elle comprend tout quand je lui parle, mais, elle peut tirer de moi le bon, comme le mauvais. J’ouvre la porte de mon studio. Je retire mes chaussures et mon sweat, restant en débardeur, allant directement dans la cuisine pour me réhydrater. L’alcool ne a pas aider à ma colère. J’entends encore les basses dans mes oreilles, et je penche la tête pour faire craquer mon cou. Il faut vraiment que je trouve le moyen de me détendre ou je vais exploser.

Me retournant, je sens sa main se glisser dans la mienne. Voilà, ce sont ces petites choses que j’aime tant chez elle, mais qui m’énervent parce que je ne puis m’empêcher de penser que je ne suis pas le seul à avoir le droit à ce genre de comportement de sa part. Ses paroles m’atteignent enfin, et je serre ma main autour de la sienne, un peu trop fort il me semble. « Tu préfères les petits blancs maintenant ? C’était qui l’occidental avec qui tu as passé tant de temps à cette soirée ? » Les mots en anglais qui traversent mes lèvres brisent enfin le silence. Je progresse très lentement en coréen… My bad.

Je ne lâche pas sa main, avançant, la faisant reculer jusqu’à ce qu’elle heurte le mur, la bloquant ainsi. Ma main libre se pose contre le mur, et je la fixe. « Je me tourne, et tout ce que je peux voir c’est ce connard qui te fait rire, qui te monopolise. Ca t’a fait du bien de voir que tu plais ailleurs, bébé ? » Je ne contrôle plus mes mots, je ne contrôle plus mes émotions. Personne ne touche ce qui est à moi, personne.
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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyLun 24 Mar - 11:31





a dear trouble
Ses mots allèrent droit au cœur, alors qu’il me plaquait contre le mur. Ethan parlait souvent en anglais, il ne maitrisait pas encore très bien le coréen. Je l’aidais des fois, ça m’faisait plaisir je sais pas pourquoi. Peut-être ce petit sourire qu’il daigne m’offrir, ces yeux rieurs. Mais il y avait une chose avec lui : qu’importe la langue qu’il utilisait, il finissait toujours par vous faire comprendre ce qu’il voulait dire. En anglais, en coréen, en cantonais… Son regard, les traits de son visage, le ton de sa voix : tout le trahissaient. Quoi qu’il en soit, j’avais tout compris sans problème. Et je voyais bien où il voulait en venir.

Pour qui il me prenait, une salope ? Il avait pas le droit de me parler sur ce ton, ni de me juger ainsi. Je lui en voulais à chaque fois qu’il agissait d’la sorte. C’est trop dur pour lui de rester calme ? J’étais sûre qu’il allait encore bousiller la soirée, avec ses réflexions à la con. Je suis pas très à l’aise avec la notion d’amour, j’veux bien l’admettre. Mais Ethan, je l’ai jamais trompé une seule fois. J’en ai même jamais eu envie. Pas lui. Pourtant je vois pas ce qui m’en empêcherait. J’suis persuadée qu’il va batifoler ailleurs des fois. Et moi je ferme ma gueule. Je devrais peut-être pas. Parce qu’un coup d’un soir ne vaudra jamais pour moi, une seule de ses caresses, un seule de ces mots échangés avec lui. C’était tellement couillon, mais bordel c’était ce que je me disais.

J’inspirai lentement, prête à garder mon calme, comme toujours. Je crois que j’ai jamais vraiment pété les plombs en sa présence. Je fis glisser ma main hors de la sienne, comme je le pouvais. Son étreinte était forte, mes doigts s’engourdissaient. Celle-ci alla se plaquer délicatement sur sa nuque, le regardant dans les yeux. « Ce n’est personne. Je t’avais dis que ma colocataire Jung Na s’en allait. Et je t’avais dis aussi que je cherchais quelqu’un pour la remplacer. Et ce mec c’est Kan. Ju Kan. Il s’est proposé pour être mon colocataire voilà tout. Pourquoi tu t’inquiète comme ça ? T’as rien à craindre que je sache. »

J’aurais aimé lui proposer de venir chez moi, là où je me sens souvent seule. C’est vrai quoi : je s’rais bien avec lui. Mais je voulais pas presser. Je voulais pas prendre le risque de me prendre un vent de sa part.

Ma deuxième main joignit la première, et toute deux se glissèrent dans ses cheveux. Je le regardais intensément, du haut de mon petit mètre 62. « Ethan… arrête. Tu sais que jamais j’ aurais fais ce que tu pense. » Je marquai une courte pause. « Je n’ veux que toi, tu en as parfaitement conscience. Fais pas ton rude comme ça. » Je posai mon menton sur son torse, sans me détacher de son regard.

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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyLun 24 Mar - 14:02




a dear trouble
Je peux être le pitre de service. Le gars qui rit pour un rien, qui raconte des blagues qui n’ont ni queue ni tête. Mais je peux être totalement l’opposé. Celui qui ne sourira pas, celui qui fusillera du regard, celui qui fera craquer ses doigts. Je revoyais encore la façon dont il regardait ma petite amie. Je pouvais le revoir encore et encore comme si mon esprit lui-même cherchait à me torturer, et le pire, c’est que cette image qui passait en boucle devant mes yeux devenait de plus en plus nette. Je pouvais lire facilement l’envie dans le regard de ce pauvre type. Si jamais il recroisait mon chemin, il sentirait passer la pilule.

Elle était mienne. Je n’ai pas été le plus droit, certes, mais je ne l’avais pas trompée, alors que j’aurais pu le faire une dizaine de fois au moins. Parce que j’aime la tension entre nous, j’aime ce qu’elle fait de moi quand je suis avec elle. Oui j’ai vu d’autres femmes, oui j’en ai peut-être même embrassé, mais, pas plus, pas dans mon souvenir en tout cas. Mes muscles se contractent alors que mon imagination les place ensemble dans un même lit, et je penche une nouvelle fois la tête pour faire craquer mon cou. Jin Sil est à moi, et je laisserai pas une excuse d’occidental placer ses marques si facilement. Je ne m’en suis pas rendu compte, mais j’ai fermé les yeux, expirant fort l’air contenu dans mes poumons. Elle reprend sa main, mais je ne décrispe pas la mienne pour autant. Et lorsque ce membre se pose sur ma nuque j’ouvre enfin les yeux, plongeant mon regard dans le sien. J’écoute. Et ce que j’entends ne me rassure absolument pas. Je reste sans voix, incrédule. C’est cet être de pacotille qui va vivre avec elle ? Et je suis censé ne pas m’inquiéter ? Elle n’avait pas réussi son coup.

Mon corps est prêt à bondir et je me retiens du mieux que je le peux, je la laisse parler mais je ne l’écoute pas. Lui vivre avec elle ? Et je suis censé continuer à dormir tranquille ? C’était du foutage de gueule à ce stade. Je retire ses mains de mon cou, même si le contact est un tant soit peu apaisant. Et je ris, nerveux, froid, ne décrochant pas mon regard d’elle. « Tu es en train de me dire que l’autre petite merde va vivre avec toi et je ne dois pas être rude ? MAIS TU TE FOUS DE QUI ? J'AI L'AIR D'UN CON OU COMMENT CA SE PASSE? » ça je ne pouvais plus le contrôler. J’ignore à quoi je ressemble de l’extérieur, mais je ne dois pas être loin de paraître la bête, alors que la belle tente du mieux qu’elle le peut de le canaliser. « Tu veux que je sourie et acquiesce alors que c’est un gars qui va vivre avec toi ? Je préfère encore que tu vives dans mon placard plutôt que de le laisser emménager avec toi !. » le ton de ma voix ne redescend plus, j’aboies presque, et je la coince un peu plus contre le mur, attrapant avec force son bras, mes doigts se serrant autour. Mon visage est tout près du sien, et je cligne à peine des yeux. « Je ne veux pas. Tu trouveras quelqu’un d’autre, parce que si c’est lui qui vient vivre avec toi, compte sur moi pour lui pourrir l’existence gratuitement. » Ou au choix, de la faire emménager avec moi. Je ne peux pas me permettre de vivre avec elle, je n’en ai pas les moyens, mais l’inverse était possible, surtout si c’était pour la tirer du regard dégoutant que ce Kan avait.

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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyMar 25 Mar - 9:35





a dear trouble
Y avait des fois où il me faisait peur. Là, maintenant, j’avais peur. C’était pas rare qu’Ethan se mette à gueuler comme un dingue, à lever la main sur moi-même. J’ai jamais eu peur de personne, c’ets moi qui ait toujours fermé le poing en premier.  Je ne compte plus les fois où je me suis embrouillée, ni les fois où je suis passée à l’infirmerie, voir à l’hôpital des fois. J’revois toujours mon frère, dépité, qui vient me chercher, comme si il venait voir un cadavre à la morgue. Le premier qui me cherche et qui se met en travers de mon chemin se retrouve avec une ou deux en moi en général. Voilà mon problème : je sais plus m’arrêter une fois que j’ai commencé. C’est ma façon à moi d’exprimer la haine que j’ai pour le monde entier, une haine complètement inexpliquée. Je crois que je suis folle.

Mais Ethan c’est différent. Ethan je gardais mon calme, je répliquai rarement, j’en étais devenue sensible. J’étais persuadée de ne pas être malheureuse, parce que je me sentais bien au fond d’être avec ce mec. Quand il me prenait dans ses bras, juste quand il me gardait dans ses bras, c’était formidable. Mais ça jamais je lui dirais. Pourtant il parait qu’on a besoin de dire ces choses. Putain, mais jamais j’y arriverai je le sais. J’crois même que j’lui ai jamais dis je t’aime. Ca fait gourdasse non ? Mais ça veut pas sortir.  Si j’lui disais ça pourrait être beau vous voyez, ça pourrait être sympa. Mais est ce que je suis seulement capable d’une chose pareille ? J’veux dire, de dire je t’aime..

Je sentais son souffle chaud contre ma peau, alors qu’il se mit à gueuler de plus belle. Je mis une main sur mon visage, comme désespéré, écoutant chacun de ses mots. Cette situation était de plus en plus gênante, de plus en plus emmerdante. Mais merde comment je devais lui faire comprendre ? J’ai trouvé personne d’autre pour le moment c’est de ma faute ou bien ? Ils ont tous leur appart, tous leurs potes, tous tout. Moi j’ai rien. Y a juste ce Kan qui s’est proposé. Mais qu’est ce que je peux faire ? Je peux pas obliger les gens à habiter avec moi bordel. Et je me sens trop seule chez moi, quand il n’y a pas cette marque de vie, ces pas qui raisonnent. Parce que moi je me sens presque morte… ça me rassure un peu de vivant.
Je soupire. « - Je n’ai que sa proposition pour le moment. Comment tu veux que je fasse ? Je vais attendre de voir si quelqu’un d’autre se propose et on verra… Mais tu sais que j’ai besoin d’un colocataire Ethan. Je t’en ai déjà parlé… » Du calme, presque de la timidité. Il était mon petit ami, mon véritable premier amour si on peut dire ça comme ça. La seule personne à qui j’ai réussi à me confier un petit peu. C’était déjà assez gênant. « Tu me fais mal…, dis-je d’une voix cassé. »  Sa main me tordait le bras, et je commençai à m’agiter un peu, yeux plissés, pour me défaire de lui, respirer. Le poussant un peu, je me dirigeai vers le lit pour enlever mes chaussures, dos tourné. Je m’assieds.  « Ca me gêne que tu ne me fasses pas confiance comme ça. Ca m’étouffe. »

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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyMar 25 Mar - 22:36




a dear trouble
Je l’aime. Je sais que je l’aime. Et parfois une part d’humanité se réveille en moi quand je réalise ce que je lui fais subir, quand je réalise que ma colère est un cauchemar. Un jour, je lui dirai certainement, je crierai que je l’aime ; ce que je ne sais pas encore c’est que lorsque je le ferai, il sera possiblement trop tard. Je l’aime, à tel point qu’elle est devenue obsession pour moi. C’est malsain, c’est malsain et je le sais très bien. Mais, le fait de savoir qu’elle m’appartient, que seuls mes yeux la voient dans l’intimité, que seules mes mains touchent son corps, est la plus grande des satisfactions.

Je suis fou. Je suis fou d’elle. Et je ne pensais jamais goûter à l’amour de cette façon. Je ne pensais pas que mon premier amour serait si destructeur. Lorsqu’elle est avec moi, elle a le pouvoir de ne me faire voir qu’elle et d’oublier tout ce qui nous entoure. Quand elle est loin de moi, je vois déjà tous les chacals du coin essayer de l’approcher. Dans ce genre de situation, je plaide coupable quant au fait de tout gâcher, mais comment contrôler ça ? Comment contrôler cette jalousie ? Cette possessivité ? Je ne sais pas encore exprimer l’amour correctement, on ne m’a pas appris. Je ne connais que restrictions et discipline, et à y voir de plus près, je dirais que c’est ce que je lui impose. Il faut que j’arrête de crier. Il faut que je me reprenne. Peut-on être raciste de blancs déjà ? Du moins je le suis quand on essaie de gagner ce qui m’appartient, ou pour le coup, la voler. S’il le fallait, j’irais voir Iseul pour lui demander de trouver une colocataire pour Jin Sil. Oui, une. Ainsi au moins, je pourrais fermer paisiblement l’œil lorsque je rentrerai dans ce petit studio.

« Tu me fais mal… » Je relâche alors ma main, elle me pousse, elle va vers le lit. Je me tourne face à la fenêtre, toujours en silence. Puis, mon corps se place face au sac de frappe qui pend du haut plafond, et donne deux coups. Droite, gauche. Le bruit résonne presque, les coups sont secs et puissants. Je ferme alors les yeux, et en donne deux de plus. Les veines de mes bras enflent aussitôt, et mes muscles se tendent avec force. Encore deux, toujours les yeux clos, et je me sens déjà un peu plus léger. J’ouvre et ferme mes mains à plusieurs reprises, si l’on porte des gants pour boxer, ce n’est pas juste pour faire joli. Mes pieds me mènent à la petite cuisine, et j’y ferme la fenêtre laissée ouverte, me prenant une bière dans le frigo. Vu mon taux d’alcool, un peu plus ou un peu moins ne changera pas vraiment les choses. Je viens me poser contre le mur, respirant bruyamment, fixant son dos. Je déteste. Je déteste quand elle me tourne le dos. « Je suis sérieux sur ce point. Je ne veux pas de lui chez toi. Si ce que tu veux c’est de la compagnie, alors reste ici autant que tu le voudras. » Le sang court encore trop bruyamment contre mes tempes, je suis engourdi, mais je réussis à parler d’un ton neutre. Bravo Ethan, tu t’améliores. Je descends rapidement la moitié du contenu de ma bouteille et la pose sur la table, me laissant tomber sur le lit, allongé sur le dos, fixant le plafond.

Je tends la main pour rattraper son bras et l’oblige à s’allonger, son dos contre mon torse alors que je me mets sur mon flanc. Mes bras se ferment autour de son corps fin, et la serre fermement contre moi. Mon visage, mon nez, vient se faufiler entre ses cheveux contre sa nuque, et je ferme les yeux. Son odeur, son parfum est le plus délicieux que je n’ai pu sentir, et pourtant, Hong Kong est « le port parfumé ». C’est envoûtant, c’est hypnotisant. Mes lèvres viennent mordre la peau de sa nuque, et je lâche d’une voix rauque : « évite de me mettre en colère… envoie le paître ou je le ferai… reste là… tu seras avec moi… »


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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyMer 26 Mar - 14:17





a dear trouble


« Aucun homme ne peut penser clairement quand ses poings se serrent. »
george jean nathan

Je voulais me tourner, le regarder et scruter ses yeux ; je voulais voir toute cette haine, cette haine si noire. J’étais hésitante, je n’voulais pas me risquer.  Tout simplement parce que je me pissais dessus rien qu’à l’idée de voir mon reflet. Cette colère, cette adrénaline : tout ce qui hante mon être depuis quelques années. Et je n’voulais pas verser une seule larme, non. Je n’voulais pas pleurer, je n’voulais pas prendre la peine de m’affaiblir à ce point. Je fis bien pire : je gardai tout pour moi. Je ravalai ma tristesse, la cachai dans mes entrailles. Et j’étais blessé de le voir dans cet état. Je n’pouvais pas l’expliquer, c’était là et j’pouvais pas l’arracher, comme on arrache une mauvaise herbe.  Je regardais mes pieds bêtement, je passai une main sur ma gorge.  Ce silence était comme agrippé à mon estomac, le rendait plus lourd et plus lourd. Il fallait qu’il me parle, qu’il me parle vraiment. J’voulais pas de cris, pas d’aboiements.  Qu’est ce qu’il croyait ? Qu’en se foutant en rogne, j’allais m’écraser ? Je suis pas une blatte, je suis pas un insecte.  On m’écrase pas.  J’étais juste fatiguée et accablé par tout ça.  Si j’avais eu quelqu’un d’autre en face de moi, j’aurai frappé jusqu’à que le sang coule à flot, jusqu’à que j’en ai sur les mains. Ce sang que jamais j’arriverai à enlever, même si je gratte encore et encore.  

Mais là putain, c’était Ethan.  Je me surprenais à penser à lui souvent, à en parler de temps en temps. Je le décrivais avec des mots doux, des mots que j’emplois jamais. Des mots que je lui réservais, car je l’aimais.  Je l’aimais lui, j’aimais ce nous. J’aimais ce qu’il m’apportait, même si je ne savais pas vraiment ce que c’était.  Mais quand je le regardais, ça réchauffait un peu mon cœur. Ce bloc de glace qui le recouvrait, fondait complètement. Il avait ce pouvoir, cette emprise. J’lui en voudrais toujours pour ça. Et pourtant je pourrai jamais le remercier assez.  Parce qu’au fond, il me fait du bien. J’crois que j’arrive pas à y croire. Ca me parait tellement impossible que des fois, j’préfère me dire que c’est qu’un mirage, qu’une fausse idée. Réveille toi Jin Sil ; comment ça serait possible ?

J’osais pas me retourner mais je savais que lui il était là, à m’observer.  Et puis j’entendis sa voix glaciale, sa voix qui faisait plus mal que les coups. « Si ce que tu veux c’est de la compagnie, alors reste ici autant que tu le voudras. »  Mes membres se détendirent, ma bouche s’entre ouvra légèrement. Avait-il vraiment prononcé ces mots ?  Et comme une conne je restais là, silencieuse. J’savais pas quoi dire, pas quoi faire. Pétrifiée, tétanisée.  Il s’allonge et je ne suis toujours pas capable d’ouvrir la bouche, de laisser glisser les mots hors de ma gorge.  Je sentais que j’allais baragouiner quelque chose d’incompréhensible et m’enlever toute seule toute crédibilité. Alors j’me tais.

Jusqu’à que le poids de son corps se fasse sentir sur le matelas.  Jusqu’à qu’il me saisisse de sa force naturelle et qu’il me blottisse contre lui. C’était agréable, ce sentiment de sécurité. C’était divin. Je pris sa main, la serrant dans la mienne et frissonne fortement, quand ses dents agrippent ma peau.  Puis, le coupant presque je dis d’une voix neutre : « N’en parlons plus. S’il te plait, arrête maintenant. »
Me retournant, je peux voir son visage. Il était beau, il me plaisait énormément. Ma main quitta la sienne, pour caresser son torse lentement, sa mâchoire. Si proche de lui, entre quatre murs. Je tente alors de parler avec plus de douceur, étirant légèrement mes lèvres rouges en un sourire. Je chuchote presque. «  J’ai attendu toute la soirée de pouvoir être avec toi, seule… » Un baiser sur son front. « J’ai envie que ce soir, ça se termine bien.» Un baiser sur sa joue. « Ce soir, j’ai envie de nous deux. Oublie ça, tu te torture pour rien. » Un baiser sur ses lèvres, un tendre baiser, un baiser plein d’honnêteté.

J’ai jamais connu ça. Je tremble, rien que de le réaliser.



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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyMer 26 Mar - 16:40




a dear trouble
Une sorcière peut-elle être également une princesse? Telle est la question que je me pose. Jin Sil trouvera toujours comment éveiller tous les sens qui sommeillent en moi. Elle sait provoquer toutes les émotions possibles et imaginables en moi. Cela dit, s’en rend-elle compte ? Se rend-elle compte que ma violence est un signe de peur ? Parce que, si elle le désirait, elle pourrait me réduire en poussière. Elle peut le faire, elle ne le sait juste pas, or j’en ai conscience. C’est donc ça. C’est donc ça qui me rend ainsi avec elle. J’ai eu peu de petites amies avant elle. Une au collège, donc ça ne compte pas vraiment, et Iseul. J’en étais pas amoureux, j’en étais pas si éperdument amoureux. Donc elles ne pouvaient pas me blesser, pas m’atteindre. La femme qui se tient dans mon studio, elle, le peut, avec toutes les forces dont elle aurait envie. Il parait que c’est cela même l’amour ; trouver la personne qui peut nous élever au plus haut, et nous enterrer au plus bas.

En fait, que ce soit en bon ou en mauvais, j’aime ce que je suis quand je suis avec elle, j’aime ce qu’elle fait de moi.


Je dois être sadomasochiste. Oui les deux, les deux. Je ne sens pas la douleur de mes mains. Je ne peux pas la sentir, puisqu’elle occupe tous mes sens. Je ne respire qu’elle. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose d’ailleurs. Je sais juste que lorsqu’elle n’est pas là, cela déchire mes entrailles.

Ses doigts se ferment autour des miens, sa peau frissonnant, son corps frissonnant alors que je le tiens du mien, c’est exquis. Mes dents laissent une petite trace rouge sur son cou. J’ai tellement envie de marquer son corps, d’y laisser ma signature, que tout le monde puisse voir qu’elle est uniquement à moi. Obsession, je suppose.

Difficile à croire, mais je me tais. Je l’écoute, je fais ce qu’elle demande. Je garde cependant les yeux clos, alors que mes mains se posent désormais sur la chute de ses reins, étant donné qu’elle doit me faire face. Ma respiration est toujours bruyante, et mes mains se faufilent sous les vêtements de ma petite amie, de la femme que j’aime. Je suis curieux de savoir ce que ça donnerait si je prononçais ces paroles. Mais, il ne faut pas abuser de la curiosité… La main de Jin Sil parcourant mon corps le faisait juste chauffer, et lorsqu’elle se posa sur ma mâchoire, sur ma joue, mon visage vint aussitôt se presser contre sa main, ma tête tournant légèrement afin de déposer un baiser contre sa paume. Sa voix, tendre, douce, attentionnée, maternelle presque atteint alors mes tympans. Ses lèvres sur mon front laissent une trace brûlante, et je m’en mords la lèvre inférieure. Le même résultat a lieu sur ma joue. Oui… Je me torture pour rien… Elle a raison, n’est-ce pas ?

Des paroles voulaient s’aventurer hors de ma bouche, mais, son baiser m’arrête. Ce baiser-là, vient de faire envoler toute colère présente en moi, mes muscles se détendant automatiquement, et je ne puis faire mieux que de répondre à ce merveilleux remède de la même façon. J’hésite même à respirer. Mes lèvres épousent les siennes, et tout ce que je puis lui transmettre est un sentiment que je ne saurais définir. On dirait que le muscle qui aide à faire circuler le sang dans mon organisme a son mot à dire, à son mot à lui dire.

Le baiser prend doucement fin, et j’ouvre enfin les yeux. On dirait qu’elle est nerveuse. Je plonge dans son regard et je sais que je ne veux plus en décrocher. Mes mains viennent attraper ses poignets pour qu’elle enroule ses bras autour de mon cou. Je m’allonge alors sur le dos, la regardant toujours. « J’aime bien… j’aime entendre « nous » de tes lèvres… ça sonne si bien… » Mes mains continuent leur chemin, parcourant son dos, défaisant la fermeture éclair qui tenait la robe afin de caresser très lentement la si douce peau qui la recouvrait. « je voudrais t’enchaîner à moi.. je voudrais te marquer de mon nom… je refuse que tu me quittes… » Il ne savait pas pourquoi il disait cela, mais il ponctua sa phrase d’un nouveau baiser. Plus vif celui-ci, mais toujours aussi attentionné.

Yeah, I got a fistful of your hair, but you don’t look like you’re scared. You just smile and tell me, “Daddy it’s yours”. Cause you know how I like it, you’s a dirty little lover.

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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyJeu 27 Mar - 14:32





a dear trouble


Ce moi profond qui me rattrape, quand je crois entendre l’echo de mes pas. Ces sourires qui viennent du cœur, ces regards qui reflètent mon âme. Voilà tout ce qu’il extrayait de mon être. C’est comme si j’sentais sa main s’enfouir dans ma gorge pour extraire tout ce qui me parasite, ce qui me rend si pourrie. Ce qui fait que je me hais tant. J’arrive à m’aimer juste assez, quand il est là. C’est tellement culcul, wow. C’est dingue. Mais tant que je faisais que le penser pour moi, j’en avais rien à foutre. Personne est censé le savoir non ? C’est pas que je veux cacher l’amour que j’ai pour lui. C’ets juste que je suis incapable d’extérioriser le bonheur. Et puis j’ai toujours pensé que ce genre de choses était tellement personnel qu’on devrait pas laisser le droit aux gens de s’en approcher. Pour une fois que j’ai ce qui est le plus précieux en ce monde, j’ai pas envie de le partager. C’est comme ça. Ce bonheur est à moi.

C’était bizarre, quand je me baladais avec Ethan. Pour moi, et pour les autres aussi. Parce que j’avais cette volonté, celle de ne plus envoyer les gens six pieds sous terre. C’est comme si mon âme avait changé vous voyez ? Qu’on en avait transféré une autre dans mon corps. Enfin non c’est faux. C’est comme si je me purifiais petit à petit. Y a quelque chose de sain qui est né en moi. C’était inconfortable et putain de plaisant aussi. Mais je sais pas. J’avais l’impression de tenir tout ça à bout de bras, j’avais l’impression qu’c’était lourd ; j’avais l’impression que ça allait lâcher.

Et quand je sens vraiment que je vais lâcher, il est là et m’aide à porter cette masse de changement. Pour combien de temps ?

Il se tait, et ça me fait plaisir. Je voulais pas qu’il continue de me torturer comme il le faisait, je voulais pas qu’il fasse trembler les murs. J’voulais son doux regard dans l’mien, j’voulais ses mains sur mon corps, ses lèvres sur les miennes. J’voulais tout, tout de suite. J’voulais qu’il me parle de sa voix grave, qu’il me dise des mots que j’ai encore jamais entendu. J’voulais son souffle chaud contre ma peau, de la passion dans ses gestes. J’le voulais et j’en avais besoin.

Il fallait qu’il se sente bien lui aussi. Cet amour qu’il m’offrait, il en avait besoin de ma part aussi. Il fallait que je lui fasse comprendre pleins de choses, et étrangement j’avais tout mon temps. Ouais. J’avais le temps de lui dire qu’il était beau, dans tout les sens du terme. J’avais l’temps de lui faire comprendre qu’à mes yeux, il est le meilleur. Pourtant je pouvais pas lui dire je t’aime. Et ça, c’était impardonnable.

Il m’attrape les bras, je bascule sur lui. Étalée de tout mon long sur son corps, je l’écoutais parler, je le regardais. J’étais dans un état second, dans un autre monde. Il m’inspirait tant de choses, que ça en devenait peut-être ridicule. J’esquisse un tendre sourire – peu étiré – en caressant ses lèvres de mes doigts ensuite. Il s’était adouci. Mon corps eut eu un furtif frémissement, lorsque il dévoila mon dos. La fermeture s’ouvrit jusqu’à mon sous vêtement, laissant le reste entièrement dénudé. « je voudrais t’enchaîner à moi.. je voudrais te marquer de mon nom… je refuse que tu me quittes… » En avait-il le droit ? Ést-ce-que j'étais une prisonnière ?Est-ce-qu'il était mon bourreau ? Tout ça me trouble, mais je réponds pas. Je m’assieds sur lui, les jambes de chaque côté de son corps. « Je vais pas te quitter Ethan. Ni ce soir, ni demain, ni le mois prochain. » Je me penche pour embrasser son nez, et vient susurrer à son oreille. « Y a personne d’autre que toi, et tu le sais très bien. »
J’avais tellement d’amour à lui revendre. A lui, et pas à un autre. Je savais pas tellement pourquoi, mais ce soir plus que jamais je voulais quelque chose de parfait. La perfection à notre manière.
J’attrape délicatement le lobe de son oreille entre mes dents, avant de déposer quelques baisers dans son cou. Son odeur est délicieuse, je m'en nourrissais. Ca fait tant de bien, de pouvoir me réconforter, là, maintenant. Stupide ou folle, je m’en foutais allègrement à cet instant.
Je me redresse ensuite, pour le contempler. « Ce soir, je te laisse m’enchainer, me faire tienne… »

Pour ce soir, je te laisse nous faire découvrir ce qu’on a peut-être jamais connu.




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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyJeu 27 Mar - 20:45




a dear trouble
« De même. » c’est tout ce que je m’entends lui répondre. Parce que je n’avouerai pas si facilement que je sais mettre de côté, et fausser l’image de playboy qui me colle à la peau. Parce que je ne saurais dire « j’en dis beaucoup, je fais le gars qui va voir ailleurs, mais je suis totalement accro à toi ». Parce que je ne suis pas bien doué avec les paroles non plus. Nous avons le même âge, mais j’ai parfois l’impression qu’elle est bien plus âgée que moi, bien plus mature en fait. C’est un pur complexe d’infériorité masculin je dirais. Et ça existe depuis toujours. La femme sera toujours supérieure à l’homme, mais si elle ne le sait pas, si on lui fait oublier ça, alors, c’est l’homme qui reprend le pouvoir. Jin Sil est supérieure à moi, et c’est stupide, c’est affreux, et mon ego en prend un sacré coup, pour ne pas parler de ma paire d’amis qui se trouve au bas de mon ventre, mais, même si ça me fait peur, j’aime ça.

Je ne suis pas connaisseur de toute son histoire, comme elle ne l’est pas de la mienne. Cela m’importe peu. J’apprends avec elle, et je veux prendre le temps d’apprendre, je veux laisser du temps au temps. On mémorise mieux quand on met en pratique au fur et à mesure, on progresse mieux si l’on se donne les moyens d’acquérir les capacités. Aimer ça se ressent, mais aimer, ça s’apprend. Nous sommes un couple maladroit, un couple qui ne sait pas s’exprimer, un couple dont chaque individu doit prendre l’initiative d’ouvrir sa couverture, et donner en lecture ses pages. Quand j’y pense, ce n’est pas en elle que je n’ai pas confiance, c’est dans le monde, les gens qui nous entourent, et puis, je manque peut-être de confiance en moi. Après tout, j’ai été un couard qui a fui ses responsabilités et son pays en feignant l’amnésie, que pourrait-elle penser de moi en sachant cela ?

Ses doigts sur mes lèvres, son léger poids sur mon bassin, son tendre baiser sur mon nez. Mes yeux se remplissent de luxure en la voyant ainsi au-dessus de moi, une de ses épaules nues de sa robe qui glissait sur son bras. La femme que j’aime est belle, la femme que j’aime est délicate, la femme que j’aime ne me donne pas l’image qu’elle donne aux autres, la femme que j’aime m’est parfaite. Elle est taillée pour moi, et je suis taillé pour elle. Nous ne sommes juste pas expressifs comme Roméo et Juliette. Cela dit, pour cette femme que j’aime, je ne douterai pas une seconde à finir comme ce cher Montaigu.

Mes yeux se ferment encore alors qu’elle ferme ses dents sur mon lobe, que ses lèvres brûlent encore ma peau au niveau de mon cou, que mes mains remontent le long de ses cuisses à la peau immaculée. Un léger sourire narquois se dessine sur mes lèvres à l’entente de ses paroles, ma vue ne peut retranscrire qu’elle, uniquement elle. « Je te ferai mienne à chaque fois que l’envie me prendra baobei, ai-je réellement besoin d’une telle autorisation ? » Soudain, je m’assieds, la gardant sur moi, pressant son corps contre mon torse, poussant sa robe le long de ses bras de mon menton, découvrant ainsi son buste, plongeant mon visage contre le creux de son cou alors que mes mains se pressent sur l’intérieur de ses cuisses. « Sorcière… quel genre de sort as-tu jeté sur moi, ha ? » dis-je en expirant fortement contre sa peau, venant la marquer avec force, la couleur violacée de sa peau à plusieurs endroits de son cou en étant témoins. Je vais certainement l’attacher, l’immobiliser ou l’aveugler, mais, ce soir je la veux soumise à moi, suppliant pour son plaisir, jusqu’à ce que je décide de mener la danse, si jamais l’envie me prend. Je n’oublie pas, au fond de moi, que quelqu’un a voulu me la voler ce soir, et, que je ne l’autorise pas.


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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyDim 6 Avr - 18:08





a dear trouble


Combien de fois je me suis trouvée face à des scènes gênantes, face à des scène qui faisait naître ce profond malaise ? Je me revoyais plusieurs fois, assise dans un coin. Une oreille suivant la conversation, mes yeux suivant ces mains féminines qui glissaient sur le corps d'Ethan. La rage bouillonnait en moi, mon sang devenait brûlant. Et jamais personne ne comprenait pourquoi... pourquoi je restais plantée là à les regarder le toucher, à lui faire les yeux doux. Même moi je chercher à l'expliquer. Je pouvais pas me lever et les tabasser, comme j'ai l'habitude de le faire avec tout ceux qui font monter la haine. Tout simplement parce qu'avec lui, y a rien d'habituel. Il m'enl'vait le plomb que j'avais dans le cœur. J'aurais jamais cru me retrouver à un stade pareil. Au simple stade de l'amour. J'aurais jamais cru aimer. Pourtant c'est ce que je fais ; je l'aime chaque putain de jour. J'le trouvais si spécial, si attirant sur pleins d'aspects. Y a peut-être pas de quoi, je m'émerveille ptet devant rien. Mais agir ainsi me faisait du bien. Et à lui aussi je crois.


C'est pas rose tous les jours, c'est pas que des sourires. Il me fait pleurer, il me fait crier. Des fois même il me file les chocottes. Des fois il s'énerve contre moi, et je prends la place de toute les victimes qui ont gouté à ma colère un jour. Je déteste ça, je méprise son attitude. Mais j'vous l'dis : je peux rien faire. Même quand la paume de sa main vient claquer sur ma joue, je me contente d'encaisser la douleur. Décidément Jin Sil, tu seras toujours la petite merde que tu as décidé d'être. Alors que ça pourrait être sympa ta vie. Mais tu t'obstines à en faire des confettis.


Des fois c'est l'extase, des fois j'atteins les sommets. Des fois y a le silence, je le regarde juste longuement sans parler. Il finit par éclater de rire, m'éclaboussant de sa joie. Alors j'ose tordre ma bouche en un petit sourire, pendant qu'il me sert entre ses bras . J'essaye tant bien que mal de lui cracher un peu de joie dans la face, j'fais vraiment tout c'que je peux. J'fais même en sorte à chaque fois, de m'améliorer un peu. Si j'ai le droit à ce bonheur, pourquoi le lui en priverais-je ? Il en est plus digne que moi.


Toujours relevée, un sourire vient se nicher au coin de mes lèvres quand je l'entends. Il avait pas tort. Il y arrive quand il le veut. Au fond je cherchais jamais à me débattre. C'était comme une soif inassouvissable, j'avais soif de sa présence. De la chaleur de son corps et de ses mots. Je luttais pas, parce que j'avais aucun argument pour ça.
« - Sorcière ? C'est comme ça que tu me vois ? » dis-je en fermant les yeux. Je sens ses lèvres sucer ma peau, s'amusant avec sa langue. C'est comme si il me marquait de son nom, à chaque fois. Comme si à la place de ces cernes violacées, il avait laissé sa signature. Il s'imposait comme maître, et moi je portais le résultat de son travail.
Une main dans ses cheveux, je tire légèrement pour qu'il me regarde ensuite. «  Une magicienne, peut-être, mais une sorcière c'est blessant. Je ne pensais pas te faire autant de mal... » J'ai un petit rire, déposant un baiser sur son nez. Doucement je viens me dégager de ma robe, me retrouvant quasiment nue. J'avais envie de lui maintenant, je le voulais tout entier. Mes mains se plaquent avec délicatesse dans son dos, et mes ongles le griffent lentement alors que je colle mon front au sien. « Et toi dis moi ? Tu es un ange, ou un diablotin ? Si je suis une sorcière, autant que l'on fasse la paire... »



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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyMar 8 Avr - 20:17




a dear trouble
C’est dans ces moments là que je sais, que je sens, que je m’en voudrais terriblement de la perdre. Je ne veux pas la perdre. Je ne peux pas la perdre. Qu’est-ce que je deviens moi sans elle ? Qu’est-ce que je fais moi sans elle ? Je ne puis l’imaginer. Elle est entrée dans ma vie, m’assommant et m’hypnotisant. Maintenant je suis sous son emprise et rien ne peut détourner mon attention de cette femme. Absolument rien.

J’ai le putain d’impression, que tout tourne autour d’elle, que ça me dépasse. Oui ca m’effraie, oui elle a du pouvoir sur moi, et bien sûr, je suis bien trop fier comme pour subir et me taire. Il paraît que lorsque l’on tombe amoureux, la personne que l’on aime passe avant soi. J’ai du mal à accepter cette idée, parce que j’ai toujours passé après les autres. Les demandes de mes parents, les exigences des entraîneurs, les lois de mon pays, toutes ces choses là étaient plus importantes que moi. Il faut à nouveau que je passe au second plan. Je suis têtu, très têtu, trop têtu. Mais je la veux, je l’aime, je la désire, et avec un peu de réflexion et de calme je sais que je peux être le gars qu’elle voudrait que je sois. Je dois juste m’oublier un peu, je dois juste penser au résultat de mes actions avant d’agir. Je dois cesser d’être un sacré connard en somme.

Un homme ne crie pas sur celle qu’il aime. Un homme ne fait pas culpabiliser celle qu’il aime. Un homme ne frappe pas sur celle qu’il aime. Et malgré le fait que je sais que toutes ces choses sont mal, je ne puis m’empêcher de recommencer. Je ne suis pas parfait, et j’espère, je souhaite de toutes forces, qu’elle puisse me pardonner. Je peux changer, je peux apprendre, il faut juste avoir de la patience et m’en laisser le temps. Versailles ne s’est pas fait en un jour, et moi j’apprends encore.

Je regarde la marque à son cou. Mon œuvre. Ma signature. Elle est voyante, elle est colorée. Et puis, je la regarde elle, parce qu’elle tire sur mes cheveux, qu’elle me le demande. « oui, tu me fais mal, mais je dois être maso dans le fond, parce que j’aime ça. Je ne veux pas que tu sois une magicienne, je préfère dire que tu es une sorcière. Les sorcières sont comme les sirènes, elles t’emprisonnent et ne te laissent plus partir… » ne me laisse pas partir, ne me laisse pas aller, sorcière, retiens moi toujours et encore, fais moi revenir à chaque fois, parce que de toute manière, je ne pourrais être meilleur, que lorsque je suis avec toi. Ces derniers mots restent coincés dans ma gorge à nouveau. Je me contente de la tenir par la taille et la soulever quelque peu pour qu’elle se défasse de sa robe. Mes yeux suivent les lignes et les courbes de son corps. Je ne saurais dire, mais je parie que mes pupilles ont triplé de volume, la luxure envahissant tout mon être. A nouveau, je soutiens son regard, et ma respiration s’accélère déjà, ma mâchoire se serre et je grogne légèrement en sentant les ongles de Jin Sil former un chemin sur mon dos. « Je suppose que je suis satan, ou hadès, ou une figure dans ce style.  Une figure égoïste et assoiffée de pouvoir. Un pêcheur qui ne pense qu’à ses envies et à ses désirs. Le seul bon point là dedans, c’est que mes envies, mes désirs, reviennent toujours au même point… » j’hausse un sourcil. Ce point c’est toi.

J’écarte mes cuisses, elle assise sur moi, se voit faire de même. Je passe ma langue sur mes lèvres, et les plaque violemment aux siennes, possessif, comme toujours. Cela dit, avec attention, on peut sentir, en arrière goût, un homme aimant. Ma main glisse dans son sous-vêtement, celui recouvrant son intimité, et mes doigts viennent s’y glisser rapidement. Elle me rend fou. Elle m’a fait l’aimer.


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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyMer 9 Avr - 13:19





a dear trouble


Quand on me parlait d’Ethan, j’avais l’impression qu’on me parlait d’un étranger. Moi je connais rien de ce type, c’est pas avec lui avec qui je partage mon amour. Le Ethan que je connais, même si il lui arrive d’être colérique, c’est d’abord quelqu’un de bien. Ouais je le voyais comme quelqu’un de bien. Un mec bourré de qualités. Certes de défauts aussi, mais peut-être pas ceux que les autres lui attribuent en général. Qui était le faux ? Qui était de trop ? Celui que les autres connaissent, celui que je connais ? J’me demande bien. Mais j’ai jamais voulu qu’il change pour moi, d’une quelconque façon. A quoi bon, c’est trop destructeur. Et aussi dingue que ça puisse paraître j’avais aucune envie de détruire quoi que ce soit. Même si c’est devenu une fâcheuse habitude chez moi…
En fait je crois que pour ce coup, je me contre foutais royalement de tout ce qui était extérieur. J’veux dire, l’avis des autres : on s’en branle pas mal. Moi j’ai jamais vécu à travers leurs yeux, toujours à travers les miens dans le reflet du miroir. Et c’était déjà assez lourd à supporter. Alors imaginez comment je me sentirai si en plus je voyais toute ces âmes errantes me juger.
Y a que moi pour décider d’affirmer que ce couple est bon ou mauvais, plaisant ou non. Vous croyez quand même pas que je vais les laisser foutre leur sale groin dans mes affaires ? Mais si vous savez, les stéréotypes du couple glamour et parfait. Du couple romantique et totalement en phase. Pourquoi se casser le cul à chercher ça. Si on force la main au destin c’est foutu. Parce que c’est paradoxal de toute façon c’est un truc quasi impossible à avoir. Et puis pourquoi on en aurait besoin, y a rien d’attirant là-dedans de toute façon.

Moi j’avais pas demandé Ethan. Je l’avais même jamais cherché. Pourtant il est bien là, devant moi. Et c’est pas un putain de cliché. C’était pas tout le temps un gentleman, c’était pas le genre à offrir des roses pour la st valentin et des bijoux pour les anniversaires. Mais ça me plaisait qu’il le fasse là. Rien que le fait qu’il soit là avec moi ça m’allait très bien. Connard par-ci, connard par-là. Pour moi c’en était pas un. Y avait pas de mot pour le définir j’crois. Et même si y’en avait un, ca serait sûrement pas c’lui-là.


« - Elles ne te laissent plus partir… ? Je suis pas un boulet que tu traine au bout du pied. Si tu veux t’échapper, je pense que tu peux. » Je caresse sa chevelure brune, sans me lasser de son regard sombre et si pénétrant. « Seulement, j’en ai pas envie. » Non je voulais pas qu’il parte. Mais si il le voulait, qui est ce que je suis bon sang pour l’en empêcher. Ca s’rait trop égoïste. Mais je l’aime au fond, alors je serai malheureusement triste je suppose.

Ses mains sur mon corps me font frémir, et je sens mon envie devenir de plus en plus grande à chaque caresse. Mes lèvres glissent sur sa clavicule que j’embrasse sensuellement, caressant ses épaules. Je m’arrête ensuite dans mes gestes pour le défaire de son haut, apercevant ses muscles saillants. Puis me plaquant doucement contre son torse, je souris. « Monsieur le diable,je suis votre ange déchu. Maintenant, je suis à vous toute entière. Je vous appartiens... pour l'éternité. » De mes petits bras je le serre contre moi alors qu'il s'empare de mes lèvres. Prolongeant langoureusement, un discret gémissement coule lentement hors de ma bouche, alors que je sens sa main sous le tissu de ma culotte.

Je me défais de ce baiser, me penchant légèrement en arrière yeux fermés. Ma respiration était plus accélérée, mon corps était bercé par des vagues d'allégresse. Le sentir me toucher ainsi me rendait brûlante de désir, je voulais qu'il continue encore et toujours. Finalement, je me redresse doucement en passant une main dans mes cheveux, le forçant à s'allonger avec une main sur son torse. Mes doigts filent le long de son buste. Je m'abaisse pour embrasser son bas ventre, mes doigts remontant jusqu'à ses bras. Au bout de l'action, je plante mes yeux dans les siens... les miens sont plein d'envie. Et alors que mon corps serpente le sien, entre ses jambes, nos visages se rapprochent «  J'voudrais que cette nuit soit l'éternité. Comme ça j'aurai l'impression qu'il n'y est que moi quoi qu'il arrive. » Mes dents agrippent sa lèvre inférieur, que je lâche avec lenteur pour la joindre à la mienne.

Fais de moi ta favorite.


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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyMer 9 Avr - 23:37




a dear trouble
Qu’en avons-nous à faire de la vision des autres finalement ? Qu’est-ce que j’en ai à foutre de ce que les autres peuvent penser de moi ? Rien. Je m’en branle. Royalement. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai fui Hong Kong. C’est pour cette raison que j’ai fui la compétition, les olympiades, les responsabilités. J’en ai eu marre d’être sage, de me plier à leurs exigences, de suivre les règles. Alors pourquoi je me soucierais maintenant de comment les gens me perçoivent ? Ce qui m’est important, c’est comment elle me voit. Juste elle. Le couple parfait, on en est loin. Mais si pour nous ça l’est, si pour nous cette relation nous est parfaite, alors, le reste importe peu. Le reste n’est d’aucune utilité. Elle ne m’a jamais dit que j’étais un connard, quelqu’un de méchant, quelqu’un d’exécrable. Elle a certes subi ma colère, elle a certes encaissé mes coups. Mais si elle est toujours là, c’est que cela l’importe peu. Je l’aime, parce qu’elle peut voir ce qui a de bon en moi. Je l’aime parce que je sais qu’avec elle je n’ai pas à être un prince charmant. Je l’aime, parce que même si je suis un bâtard elle continue de croire en moi. C’est stupide, c’est égoïste, c’en est presque du narcissisme, mais je l’aime.

Je vois en elle ce que je ne vois pas en moi. Je vois en elle ce que je vois en moi. Jin Sil sème la destruction autour d’elle, je fais de même. Je domine. Elle est soumise. On se complète. Mais si malgré tous mes défauts, elle voit mes qualités, mais si malgré tous mes défauts elle reste à mes côtés, alors c’est que c’est la bonne. C’est elle qu’il me faut. Personne d’autre. Je ne dois juste pas la perdre. Ethan, ne fais pas le con.

Ma tête nie ses propos. Non, elle n’est pas un boulet que je traîne au pied, non, je n’échapperai. J’aime cette emprise, j’aime ce pouvoir qu’elle a sur moi autant qu’il me fait peur. Je vais apprendre à le gérer. Oui, je vais apprendre. « je souhaite que tu n’en aies jamais envie… » je chuchote, je ne m’en suis pas rendu compte mais je chuchote, fermant les yeux en sentant ses mains dans mes cheveux. Je ne partirai pas, je ne partirai jamais. Torse nu face à elle, je sens ma peau brûler à chacun des passages de la sienne. Son corps fin contre le mien, ses lèvres si près des miennes ; j’ai oublié la querelle. « pour l’éternité… » je répète ses paroles, toujours aussi bas, toujours d’une voix si rauque. Elle me rend fou.


Mes doigts bougent en elle, jouent en elle. Et la vision qu’elle m’offre me semble des plus délicieuses. Sa poitrine se lève à une vitesse plus saccadée, et les mouvements de ma main deviennent aussi plus rapides. Je sens l’humidité à son intimité se densifier, et je m’en mords la lèvre. Mon corps entier réagit à elle, à elle seule. J’en ai eu des amantes, mais, je comprends enfin pourquoi, ou du moins, en quoi l’amour change les choses. Lentement, en grognant à regret, je retire ma main de sa féminité, me laissant allonger. Mes yeux se ferment, et chaque baiser qu’elle pose sur ma peau, chaque caresse de ses doigts semble envoyer une décharge de sensations à mes nerfs. Je sens ma peau frissonner encore et encore, et je m’entends soupirer. Dans ces moments là, à ce moment là, je sais que nous sommes faits l’un pour l’autre. On ne nous a pas donné de règles, on ne nous a pas donné de consignes, alors on découvre, on se découvre chaque jour un peu plus. On se trompe, on recommence, cependant, l’alchimie et la tension que l’on palpe quand on est ensemble, valent la chandelle. En sentant sa respiration s’écraser contre mes lèvres, j’ouvre une nouvelle fois les yeux, les pupilles on ne peut plus dilatées, lisant clairement le désir et la passion en elles. Je n’ai pas le temps de répondre, elle tire ma lèvre, elle m’embrasse, et je réponds, avec toute fougue dont je suis capable.

Mes bras l’entourent, mes mains la caressent, et mon corps entier demande contact avec le sien. Je finis de la déshabiller, envoyant valser le restant de vêtements, et mes mains s’aventurent avares contre ses fesses, les agrippant, les massant. Ses seins s’endurcissent contre mon torse, et je grogne pour énième fois contre sa bouche, rompant le baiser. Je réussis à croiser son regard, à le maintenir ancré au mien. « Il n’y aura que toi. » pour l’éternité. Ce sera elle. A cet instant, j’ignorais encore que nos paroles resteraient gravées dans ma mémoire, qu’ils auraient un réel sens. En même temps, à cet instant je ne voulais qu’être en elle.

La réaction entre mes jambes se fait rapide, pressant alors son bassin contre le mien pour chercher la friction alors que mes lèvres attaquent son cou, ses épaules, j’y laisse des baisers, des marques violacées, des morsures même parfois. Je ne peux plus réfléchir correctement.

Elle est mienne.



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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyVen 11 Avr - 21:41





a dear trouble


I love you so much, can't count all the ways
I've died for you girl and all they can say is
"He's not your kind"
They never get tired of putting me down
And I'll never know when I come around
What I'm gonna find
Don't let them make up your mind...



« -C'est qui ce gars avec qui j't'ai vu ce soir ? Me dis pas que t'es encore allée trainer avec n'importe qui. Et pourquoi t'as commencé à te chauffer avec l'autre là ? Tu sais que ça sert à rien de lui parler, à cette conasse. » Je roulais ma cigarette sur le canapé, sans rien dire. Mon frère, ce sombre abruti. J'l'aimais beaucoup, mais qu'est ce que je le trouvais con. Peut-être même plus con que ce qu'il était avant tout ça. Sous une autre forme. Et je comprenais jamais comment il pouvait se permettre de me fielr des leçons.
Ma langue passa sur la feuille, les urge overkill continuaient de jouer. « - Jin Sil j'te cause.Tu sais que ça m'fout en rogne ce genre de merde. »  Le feu orangé lécha le tabac, et je mitraille mes poumons de la fumée grisâtre. Je le regarde à peine, il soupire. Depuis le procès, depuis l'enterrement, mon frère est devenu flic. Tout en sachant qu'il ne peut rien faire. Je pense que j'peux 'en remercier pour ça. Mais... qu'il ne se fasse pas de mouron pour rien. Il aimait pas ma violence. Pourtant il savait que tout ses mots et toute sa volonté ne changeront rien.
Soudain, ma voix finit par recouvrir la musique. «  -C'est pas n'importe qui. » Il se tourne vers moi, sourcils froncés. Et là, nos regards se croisent. Tu t'attendais à quoi frangin ? Que j'te réponde que j'ai baisé un mec sans importance, juste pour pas me sentir trop seule je suppose. « -  Et c'est qui si c'est pas n'importe qui ? » Non c'était trop. Ça allait trop vite. Il avait pas besoin de le savoir pour le moment. C'était trop personnel. Plus tard j'espère. Mais son nom raisonna dans ma tête... Ethan.


Don't you know girl...
You'll be a woman soon.

**


Électrique. Chaque caresse faisait des étincelles sur mon corps nu, que je sentais plus chaud à chaque fois. Enfermé entre ses bras, logis le plus chaleureux, je me sentais en sécurité. J'en avais plus rien à foutre de rien, et je sentais l'euphorie intérieure naître au fur et à mesure que ma passion grandissait. J'essayais de me contrôler comme je pouvais... mais j'étais pas maîtresse de mon corps. Lui, réagissait à tout. Mes frissons étaient de plus en plus réguliers, mes muscles se contractaient et je finis par laisser mon envie s'exprimer, fuyant le « je » hors de ma gorge. Sa peau était chaude, réconfortait la mienne. Ses lèvres dans mon cou, un délice. Je n'pouvais plus m'en passer. J'en redemandais encore et encore, mes soupirs claquant presque dans l'air. Ethan était si différent des autres... si différents de tous. Ethan ne me baisait pas : il me faisait l'amour.

Je cherchais ses lèvres à chaque fois, je voulais qu'elles ne fassent qu'une avec les miennes. Je l'embrassais pour me décoller doucement, et revenir avec plus de tendresse encore. Mes mains se dirigent lentement vers son pantalon, dégageant la ceinture, avant d'en retirer les boutons. Glissant le vêtement le long de ses jambes, je me cambre et me penche à nouveau sur lui. Ses mains d'homme sur mon corps marqué par les coups, ses yeux posés sur l'exquis cadavre que j'étais... Merci. Merci pour tout. Merci de me faire sentir vivante.

« - Seulement moi ? C'est bien sûr ? » Je dépose un baiser sur son menton, alors que je viens titiller délicatement sa virilité. «- Tu le promets ? » Je descends dans son cou, où ma langue s'amuse. C'est des moments aussi intimes qui me prouvent qu'au fond, je peux être comme tout ces blaireaux. Que je peux être aimante et aimée, que je peux être tout ce que j'ai jamais penser être. Aimer Ethan, juste ça, me sauvait la vie. Je voulais pas tout gâcher. Mais je suis pas délicate,et je suis pas bien douée. D'une manière ou d'une autre je finirai par tout gâcher.


Je me lève, pose ses mains sur mes hanches, assise sur son bassin. Un soupçon de provocation, une légère tension, et une poignée d'érotisme. Je n'pourrais pas expliquer pourquoi, mais ce soir était devenu sacré pour moi. Je voulais que tout soit parfait, en espérant ne jamais me réveiller.
Mes mains se posent sur ses genoux, bougeant légèrement mon corps contre le sien. Mes reins ondulent, ma voix provoque. «  - Dis moi, que je suis et serai la seule, à ressentir un truc pareil. » Je penche la tête sur le côté, haletante, cherchant petit à petit à franchir les limites du désir. Dis le moi Ethan... dis moi que je suis la seule à qui tu pourras jamais saisir ainsi le corps et le cœur. C'est con, ca a pas de sens. Mais j'étais conne, et ma vie avait pas de sens. Tellement au bord du gouffre, que je voudrais l'entendre dire ça à mon oreille.



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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyVen 11 Avr - 23:13




a dear trouble
I’m still alive but I’m barely breathing.
Ses lèvres étaient rattachées aux miennes. Elles semblaient être amies, amantes, autant que nous l’étions. Nos bouches semblaient tirer l’air dont nous avions besoin chez l’autre. Nos bouches étaient comme nous, avares de contact. Tant je la regardais, et tant je voyais la perfection en elle. Son corps m’était beau, même marqué, même battu, même endolori, pour moi il était beau. Elle était belle. Elle est belle. C’est comme retrouver un souvenir rassurant d’un automne longtemps oublié. C’était comme un souvenir visuel, tactile, sonore. J’avais l’impression que si je fermais pour une durée un peu trop longue les yeux, le souvenir pourrait disparaître à nouveau.

While I’m wide awake she’s no trouble sleeping.
Malgré un gout étrange au fond de ma gorge, un goût étrange qui n’en était pas. Un goût étrange qui n’existait pas ; j’appréciais ce moment à sa juste valeur. Un pressentiment avait traversé mon esprit pendant une très courte seconde avant de disparaître. Je me pencherai sur la signification demain, ou plus tard encore, ce n’était pas le moment. Elle était tout ce que j’avais, tout ce que je désirais et bien plus encore. Une phrase totalement cliché mais parfaitement bien choisie. Des fois, des fois comme maintenant, on comprend les mots déjà prononcés. Un soupir qui en disait long m’échappe, répondant à sa question. « Je le promets, il n’y aura que toi… » que je pourrais aimer. Mon cœur ne sera occupé que par son image, son parfum et sa douceur. Il n’y aura de place que pour elle. Mon cœur n’aimera qu’elle, pour l’éternité. C’est elle qui le veut, alors je le ferai. C’est elle qui me le demande, alors je m’y tiendrai. Ce sentiment me remplit bien trop, m’enlace, m’embrasse et m’étouffe bien trop comme pour que je puisse volontairement m’en défaire. Je ne choisis pas, je ne veux pas choisir, je veux juste le vivre.

Ce que nous savions pas, c’est que les voies sont mal signalées, les routes à prendre mal indiquées. Nous savions pas que nous détruirions le peu que nous avions réussi à construire. Nous savions pas que notre plus grand ennemi, c’était nous.

What am I supposed to do, when the best part of me was always you ?
Elle prend mes mains pour les poser sur ses hanches, elle m’allume. Tout simplement. Elle me torture à sa façon, elle me fait languir ; je veux lui faire l’amour. Mes yeux détaillaient pour énième fois ses épaules, ses clavicules, son ventre, la courbe de ses seins. J’ai l’impression de redécouvrir à chaque fois. Et tout ceci, n’est qu’à moi. Soudain, en essayant de rester lucide malgré les mouvements que Jin Sil pratique sur mon bassin, une demande franchit mes lèvres à son tour, comme pour contrer la sienne, comme pour prouver que moi aussi je possède réellement quelque chose que personne ne pourrait avoir. « Dis moi, que je suis le seul qui aura le tout, qui t’aura toujours entière. » son corps, son âme, son cœur, la totalité, le lot entier ne pourrait être qu’à moi, et uniquement à moi.

Je me redresse alors, ne supportant plus toute cette tourmente, cette provocation. Jin Sil est une femme sensuelle. Cet aura qu’elle dégage ne pourrait être trouvée ailleurs. Mes dents viennent mordre son lobe d’oreille alors que mes doigts lui retirent son dernier vêtement, ou plutôt, le déchirent. Je n’ai plus de patience, j’ai follement envie d’elle. Mes mains tiennent son visage contre le mien lorsque je capture ses lèvres avec rage presque, rugissant gravement contre cette surface pulpeuse. Je l’entoure entière, je la tiens prisonnière à moi. Mon boxer rejoint les vêtements au sol. Ma langue dessine une ligne imaginaire de sa bouche à son oreille, puis, descend jusque sa clavicule. A mon tour de l’allonger.

I’m falling to pieces.
Mon corps se presse contre le sien, alors que mes mains se tiennent sur ses hanches, tenant ses jambes écartées, ma virilité se pressant contre son intimité sans pour autant la pénétrer encore. Nos langues semblent presque lutter l’une contre l’autre, alors qu’elles ne font que valser. Je pose alors mon front contre le sien, la respiration déréglée, la regardant, la regardant droit dans les yeux, mon souffle se heurtant à sa peau. Ma main agrippe alors sa cuisse gauche, la relevant quelque peu contre la mienne. Je maintiens cette vision, je maintiens mon regard dans le sien. Douceur, je suis étrangement douceur. J’entre en elle. Amour, je suis étrangement amour.


Oh, you got his heart and my heart and none of the pain
You took your suitcase, I took the blame.
Now I'm tryna make sense of what little remains, ooh
'Cause you left me with no love and honour to my name.



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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyDim 13 Avr - 21:50




a dear trouble


« Tu n'auras peut-être pas tout ce que tu voudras. Mais tu auras tout ce que je peux te donner. Et tu seras le seul. »

J'entends une dernière fois mes paroles franchir mes lèvres, avant de m'emparer de lui à nouveau. Je me lassais pas de tout ça. Pire, j'en redemandais. Comme une petite fille gourmande, qui réclamait ses friandises. Je voulais le déguster, saisir le goût sucré de ses lèvres, lécher sa peau douce, goûter à chaque partie de son corps. En ce moment, j'avais une envie folle de lui. On était que tout les deux, dans ce petit studio. C'était silencieux, c'était à l'abri de tout les r'gards. Je pouvais me laisser aller, m'oublier un peu. Juste le laisser s'occuper de moi, comme je prendrai plaisir à m'occuper de lui. Sentir ses muscles saillants contre moi, posséder ce sourire qui me faisait tant frémir.

Sa voix rauque, fait brûler mon corps. Il ne se rendait pas compte que je me tordais de l'intérieur, me tordais de désir. Toute dispute avait quitté ces lieux, je me sentais en paix. Je pouvais profiter de ce moment, qui me semblait si unique à chaque fois. Parce que j'étais légère, parce que mon âme s'échappait d'mon corps, et qu'elle allait embrasser la sienne. Sentir ses caresses sur mes fines courbes, le poids de son corps sur moi, rencontrer son regard et le rendre fou. Le griffer, le mordiller, sentir son parfum. J'aimais et adorais tout ça. Parce que c'était lui, et pas quelqu'un d'autre. Ma première baise, c'était quelqu'un. Ma première fois c'était Wang Ethan. Quand tu baise, c'est très égoïste. Tu considère pas l'autre, t'es là que pour ton bon plaisir. Tu te défoule et ciao. Quand tu fais l'amour, tu prends conscience de la personne en face, et c'est un acte de partage. Tu prends ton temps, un peu du sien. Jusqu'à graver ton nom en elle.

Comment j'ai bien pu tomber amoureuse de ce mec ? Comment est ce que aujourd'hui, je me retrouve à jouir son nom, à l'avoir gravé en moi ? Peut-être parce qu'il arrive à aller au dessus de tout. Peut-être parce qu'il n'est juste pas comme les autres. Oui, à mes yeux il est unique. Nous y voilà. Un être à part entière.


Je le taquine, joue un peu avec lui. Ce soir il ne nous fallait pas longtemps pour attiser l'avidité de l'autre. Elle était déjà bien trop grande au départ, impossible de s'en défaire. Ses doigts se referment sur mes joues, ma langue vient danser avec la sienne alors que je presse ma poitrine contre son torse. Des soupires se dérobe de mon corps et de mon cœur. Des soupires qui réclamaient notre union, des soupires d'impatience. Sa fougue me charme et je lui adresse un sourire coquin, teinté de douceur. Son corps nu ne tarde pas à me rejoindre, alors que je sentais le mien l'appeler. Mes mains s'aventurent dans son dos que j'étreins, et je gémis en laissant la trace de mes ongles. Aucune vulgarité en tout cela, seulement passion et volupté.

Quand je le sentis glisser en moi tel un serpent, je jetai lentement ma tête en arrière les yeux clos, venant jouer avec mes mèches de cheveux. Ma bouche rouge, entre ouverte, accueille un long halètement que je tais ensuite alors que je viens exercer une pression sur son bassin, pour le sentir au plus profond de moi. Enfin je l'enlace en le regardant, chuchotant : «  Fais moi l'amour Ethan... » Je l'embrasse tendrement avant de m'appuyer sur mes coudes, pieds à plat. J'ondule sur lui avec lenteur, une main sur son fessier. Le visage tourné sur le côté, je ferme à nouveau mes yeux pour me laisser transporter par ce moment de luxure, de plus en plus intense.



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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyLun 14 Avr - 11:07




a dear trouble

Mais tu es tout ce que je veux. Tu es tout. Tu es mon air. Tu es ma joie. Tu es mon eau. Tu es ma colère. Tu es tout ce dont j’ai besoin. Ne le vois-tu donc pas ? Ne le comprends-tu donc pas ? Tu es loin d’être ce que tu vois en toi. Tu te sous estimes. Ouvre les yeux. Ouvre les, et tu seras capable de voir tout ce que je contemple et admire chaque jour. Ouvre-les, et tu remarqueras enfin que ce que tu appelles des faiblesses sont des forces. Ta haine contre le monde, cette auto destruction en toi, cette indifférence claire envers ce qui t’entoure, ne sont que des détails. Moi je vois ta douceur, je vois  ton côté aimant, je vois ta possessivité, je vois ton désir, je vois ton sourire. Tu es la seule, la seule que je puisse désirer avec autant de force. Bien au-delà de l’envie sexuelle ; je veux que tout ce que tu puisses sentir, ce soit moi. Je suis égoïste, je veux t’accaparer, je veux que tu sentes ce que moi je ressens : une dépendance insoignable à toi. Je ne me drogue pas, mais je dirais tout de même que tu es la substance qui me permet de vivre. En fait si, si je me drogue, je me drogue à toi. J’aimerais que nous arrêtions de nous détruire le jour, pour que nous ne gardions que le beau de cette relation. J’espère néanmoins que les cicatrices que je laisse en toi s’effaceront. Je ne te veux pas du mal, je suis juste maladroit. Je ne veux pas te blesser, je ne sais juste pas m’exprimer clairement. Je ne veux pas te faire peur, je suis juste trop impulsif. Je ne veux que toi, c’est aussi simple que cela.

Mon cerveau avait depuis longtemps, quitté le bateau. Ce ne sont plus que nos désirs qui parlent. A chaque mouvement de ses membres, mon corps avait une réponse. C’était une danse synchronisée. Lorsque je la regarde, lorsque je suis calme et la regarde, je veux juste lui prouver que je tiens à elle. Je ne sais pas le dire alors je le fais. Il n’a pas été une seule fois question de baise, il n’a pas été question de cela. Ce n’était pas possible, j’adorais beaucoup trop cette femme. Son corps est une guitare sur laquelle je joue finement. Son corps est un instrument dont le son m’envoûte, encore et encore, ravivant chacun de mes sens à tel point que je suis incapable de voir, sentir, entendre, toucher, ou goûter autre chose qu’elle. C’est un peu comme ce gâteau, ce plat, ce mets que l’on déguste, qui marque nos papilles à jamais, et qui rend tout autre chose fade. C’est elle, c’est elle qui fait ça. Je crois que je suis atteint docteur, je le dis, je l’affirme. Mais docteur, je n’ai aucune envie d’en être soigné. J’aime cette maladie. Elle me rend vivant.

Son petit rictus me fait fondre. Elle joue avec moi. Elle s’amuse avec moi. Elle apprécie cet instant tout autant que moi. Ses mains sur mon dos, j’ai l’impression qu’elle connaît tous et chacun de mes points faibles. Ses mains parcourent ma peau, et je ne cesse d’embrasser la sienne. L’ecstasy se trouve là, sur ce tissu vivant qui la recouvre. L’ecstasy se trouve juste là, sous ma langue, prête à m’envoyer au plus haut, prête à me laisser totalement stone d’elle. Un grognement franchit mes lèvres alors qu’elle griffe mon dos. J’adore ça. Je m’enflamme encore un peu plus, je presse mon corps plus fermement contre elle, je presse mon corps encore plus profondément en elle. Le lien unissant nos regards se rompt alors qu’elle recule sa tête, et mes dents viennent se planter contre sa gorge. Je la marque, encore, comme si cela n’était pas assez. Son cou n’a plus de place pour une surface laitée, mes signatures s’étalent sur la surface. Mais il n’y a pas de méchanceté dans les courbes de mes marques, juste du plaisir.

Poussant mon bassin un peu plus en elle, la jeune femme enroule ses bras autour de mon cou, m’obligeant à la regarder à nouveau. Je ne réponds pas. Du moins pas avec des mots. Je réponds à son baiser avec amour. Mon corps est bien plus doué que moi pour parler. Ses cuisses se relèvent, elle se redresse, et sa position me permet de bouger plus simplement en elle. Mon bras entoure son dos, mon visage reste niché contre sa poitrine, et mes hanches roulent contre les siennes.

Ma peau devient moite, adhérant à la sienne. Je vais plus vite, je la tiens plus fermement contre moi, et je vais plus vite contre elle. Ma respiration se dérègle, elle ne suit plus le rythme qui lui a été donné. Et mes soupirs deviennent tous sans exceptions des grognements rauques, des geignements graves. Il n’y a plus deux êtres présentement dans ce lit. Nous n’en formons plus qu’un.




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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyLun 21 Avr - 0:22




a dear trouble


Mes souvenirs se noient dans un océan de fumée. Je me souviens juste être assise à la terrasse d’un café, fumant une cigarette. Lorsque mes yeux se sont posés sur lui, et que j’ai esquissé un sourire. Un sourire qu’il me rend, qu’il partage. Je suis éclaboussée par une douceur incongrue, je me sens frémir alors que la nicotine vient agresser mes poumons. Il ne fait que passer, rapidement. Mais je le vois marcher avec lenteur et légèreté, comme si mes yeux ne se défaisaient pas de cette cerne rosée qui ornait son visage. Je ne connaissais pas encore son nom. Je ne savais pas encore à quel point il allait marquer mon esprit, à quel point l’impact serait puissant. Je ne savais pas encore qu’il allait être ce chemin de lumière, et que j’allais laisser mes pas dans l’obscurité… jusqu’à replonger dedans.

Je me souviens d’un rêve que j’avais fais. Il était ni bon ni mauvais. En fait je crois que je m’étais réveillé, sans savoir réellement où j’étais, ni pourquoi j’avais eu ces images en tête. J’étais dans une toute petite pièce, une pièce à peine assez grande pour que je puisse bouger. Une petite table me séparait de quelqu’un. Elle me séparait d’Ethan, qui se tenait juste en face de moi. Il ne disait rien, me fusillait juste du regard, me balançait toute sa haine dans les yeux. Et il n’y avait que mes sanglots pour recouvrir le silence, ses yeux pour me transpercer. Je m’étais réveillée dans ses bras, une incompréhension totale m’envahissant. Je n’étais même pas bouleversée, je me sentais pas tremblante ; je cherchais juste à comprendre.

Il y avait ce soir, une fusion charnelle qui nous liait. Je pouvais palper la passion, de mes doigts, la porter à mes lèvres et la gouter. La saisir entre mes dents, l’enfouir au fond de ma gorge avant de l’avaler en moi. Je voulais qu’il m’embrasse, qu’il me caresse, qui me prenne et me fasse sienne. Je voulais que cette nuit ne ressemble à aucune autre. Je voulais l’avoir gravée dans ma mémoire jusqu’au plus longtemps que je pouvais. Et même si chaque instant en sa présence était unique, cette nuit je cherchais quelque chose en plus. Je cherchais ce qui allait me faire perdre la tête, ce qui allait me faire partir sans jamais revenir. Je me laisse transporter par chacun de ses mouvements, je n’ai plus de force pour me donner des limites.

Il ondule sur moi, va et vient. Je sens son membre au plus profond de moi, et il m’arrache des soupirs de plaisir. Il sait comment tout obtenir de moi, il aurait pu me détruire plus d’une fois s’il l’avait voulu. Il aurait pu me battre sur tous les points. Mais non, il s’en fout. Vous voulez savoir pourquoi ? Parce qu’il cherche pas à se mettre en compétition avec moi. Parce lui et moi, c’est pareil. Dieu que ça faisait du bien, de penser comme ça.
Ses lèvres matraquent ma peau sur laquelle je sens les succions. Et j’en redemande follement – avec pudeur pourtant – en blottissant sa tête au creux de mon cou. Partout, c’est comme si on lisait son nom. Il laissait sa marque, traçait son territoire… et penser de cette façon m’effrayait. Je chassai cette courte réflexion, me concentrant sur le moment présent.

« - Haan… » Je gémis les yeux fermés, alors que mes jambes se glissent le long de ses côtes pour me recroqueviller. Je le sentais, le sentais tout entier. Mes mains guidaient la cadence, sur son fessier, et les témoignages de son plaisir ne me rendaient que plus excitée encore. Mes bras finissent par tomber au dessus de ma tête en douceur, tandis que je lui laisse nos deux corps. Ma bouche en cœur, les yeux plissés, je ressentais un plaisir exquis. Je tourne ma tête pour lui offrir un baiser. Un long et tendre baiser. Une émotion contrastée par la fougue de nos mouvements. Mes dents mordent sa lèvre inférieure alors que j’ouvre les yeux pour les planter dans les siens. Je le provoque, le nargue, me réserve pour mieux le satisfaire. Je voulais chuchoter son nom, mais je ne le pouvais pas ; j’étais déjà bien trop haletante.



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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyMar 22 Avr - 10:12




a dear trouble

All I am, it’s a man. I want the world inside my hands.
Je ne suis qu’un home. Je me répète que je ne suis qu’un homme. Mais seigneur, elle me fait sentir comme si j’étais un dieu. Comme si j’étais bien plus vivant qu’un homme. Comme si rien ne pouvait m’atteindre. Elle est ma force. Elle est l’essence qui me permet de respirer. Elle est mon air. Je n’ai pas froid quand je suis avec elle. Je n’ai pas peur. Je n’ai rien de négatif quand elle est avec moi, quand je suis en elle. Si je le pouvais, si j’en avais les moyens, je la couvrirais d’or comme les rois dans le passé pouvaient le faire. Avec elle, je suis un Roi, et le plus beau trésor que je puisse avoir, le territoire conquis le plus précieux. Elle est ma Reine, elle est mon tout, elle est mon monde. Et ce monde respire, vit, entre mes mains.

J’ai du mal à imaginer comment serait mon quotidien sans elle. Je le sais. J’ai trouvé ça ridicule, j’ai toujours trouvé ça ridicule les personnes disant ne plus pouvoir avancer sans celle qu’ils ont aimée. Mais, maintenant, je crois que je comprends. Je ne me vois plus sans elle. Je ne veux pas me voir sans elle. Je ne cesse de penser à ce qu’il pourrait arriver si elle partait, si je la perdais. Pourquoi ? Parce que cela va arriver. Je ne le sais juste pas encore. Je ne sais juste pas qu’elle ne partira jamais de ma tête et de mon cœur. Je ne sais juste pas encore que je ferai tout pour qu’elle me revienne. Je ne sais pas encore que je serai Hercule, voué à l’exile et avec pour seule envie, retrouver sa bien aimée. Oui, ce sera ça. Mais ni elle, ni moi le savons encore. Tout ce que nous savons, c’est que l’on appartient l’un à l’autre dans l’instant présent. Que tout est parfait dans l’instant présent. Que l’instant présent est celui qui nous comble le plus.

J’étouffe. J’ai trop chaud. Il fait trop chaud dans ce foutu studio. Il fait bien trop chaud pour que je réfléchisse correctement. Mais dans le fond, pourquoi réfléchir ? Mes instincts primaires s’étaient réveillés, et ils ne se rendormiront pas tant que nous n’en serons pas satisfaits. Un goût sucré emplit mes papilles. Elle est sucrée, elle est ce bonbon qui ne fait pas de mal, ce bonbon dont on peut abuser, cette sucrerie qui me rend heureux. Mes lèvres continuaient de marquer sa peau. Elle le voulait, elle le désirait, et ce n’était pas moi qui allait lui refuser ce plaisir. Après son cou, je m’attaque à ses clavicules, ma signature s’y inscrivant en violet. Sur le haut de ses seins aussi, sur ses épaules. Je la marquais, je la marque toute entière, elle est à moi, elle se donne à moi. Je tiens plus fermement son corps alors que mes hanches se reculent. Je me retire entier d’elle pour revenir avec force. Recommençant ce petit manège à plusieurs reprises alors que ses genoux de plient, alors que ses cuisses remontaient le long de mon corps. Mes grognements se font plus forts, ses gémissements m’incitent à continuer.

Je prends un temps, juste un temps dans cette mélodie pour un silence. Un temps pour me retirer à nouveau, attaquant ses lèvres avec fougue, tirant sur mon bras toujours enroulé autour de son dos pour la redresser. Je la fais asseoir, alors que je reste à genoux. Ma langue trace une ligne de sa lèvre inférieure au creux entre ses seins. Les perles salées sur sa peau me semblent exquises. Sa respiration est bien plus altérée que la mienne, j’ai l’impression que je n’entends qu’elle, et c’est certainement le cas. En silence, reprenant un peu de souffle, je la regarde, je plante juste mon regard dans le sien alors qu’une de mes mains s’aventure dans ses cheveux. Lentement, je la fais tourner, son dos contre mon torse. Lentement toujours, je la fais pencher en avant. Je guide ses mains des miennes qui glissent le long de ses bras pour les poser contre le matelas. J’embrasse sa nuque, et chaque vertèbre de son dos jusque la chute de ses reins. Elle est à genoux. Mes mains caressent ses fesses, ses cuisses, et je sais qu’elle me regarde faire. L’une de mes mains se dévie, entre ses cuisses, venant stimuler sa féminité une nouvelle fois.

Mon bassin se place face à son entrée, cette partie de plaisir, d’amour, n’est pas encore finie.





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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyMer 23 Avr - 18:56




a dear trouble


Nos regards se croisaient sans cesse, se parlaient. Et j'avais l'impression qu'ils s'envoyaient des signaux en dépit de nous. Comme si nos âmes conversaient, et que je n'avais aucune idée de ce qu'elles pouvaient se dire. Pourtant je pouvais lire une certaine complicité dans ses yeux, je pouvais voir une grande chaleur. Il me réconfortait dans chacun de ses gestes, chacune de ses paroles. Des fois je me disais que je ne méritais pas d'attention, que je n'avais pas le droit d'avoir ce cœur qui a chaque battements, m'éclaboussait d'un soupçon de bonheur. Je me disais que je piquais sans doute ça à quelqu'un d'autre, moins rongé de l’intérieur et plus pure. J'avais rien de pure, et la vie me mordillait les os. Je la sentais me faire des douleurs, me broyer à chaque fois. Je me sentais pitoyable, à vomir. Je haïssais cet être que j'incarnais, et je me surprends des fois à me demander ce que j'ai bien pu rater pour en arriver là. Merde. Je voudrais que quelqu'un me réveille. Que quelqu'un me dise que c'est qu'un cauchemar. Qu'en fait je suis tout autre, et que je peux enfin respirer. Je chéris le jour où ça arrivera. Peut-être parce que dans le fond c'était qu'un fantasme ?


Ethan m'aidait à penser que c'était tout sauf un fantasme. Que c'était tout à fait plausible. Il m'aidait à soulever ma peine, un peu, juste assez pour me sentir pleine. Je me voyais plus battante que jamais, j'avais espoir et courage. Mais aussitôt je quittais ses bras, que ces idées quittaient mon esprit. Je redevenais celle que j'ai toujours été au fond. Une pauvre fille, qui n'a rien à quoi s'accrocher. Mais ça personne doit le savoir. Personne.


Mais en cet instant, je me sentais unique. Oui, comme tout les moments que je passais en sa compagnie, je me sentais bien. Est ce que d'autres que moi, pouvaient sentir sa bouche humide sur leur peau ? Est ce que d'autre que moi, pouvaient entendre ces mots d'amour à leur oreille ? Est ce que d'autre moi pouvaient le sentir en elles, avec tant de fougue ? Je n'avais qu'un souhait, c'est que je sois la seule à me l'accaparer de cette façon. C'était égoïste, c'était con, c'était gnangnan, et tellement pas moi... mais pourtant c'était vrai. Et y avait rien que je puisse faire contre ça.

Il me manipule, joue avec mon corps et le manie avec soin. Un plaisir ardent maladroitement caché sous une délicatesse peu commune. Son entrée en moi m'arrache un puissant gémissement, et je sais qu'il m'écoute. Je sais qu'il prend du plaisir à m'entendre geindre sous ses coups de reins. Je savais qu'il prenait plaisir à sentir mon corps onduler sous ses mains d'homme. Ses mains d'hommes, que j'aimais tant.
Je sens sa langue tracer une ligne humide, et mes ongles lacèrent son dos. Sa virilité presse contre mon entre jambe avec envie, juste avant qu'il ne me retourne. Je sens son torse moite sur mon dos, sa tête nichée dans mon cou. Son souffle me caresse, mes mains se perdent dans sa chevelure brune. Me penchant pour l'embrasser tendrement, un frisson me surprend et je me plaque subitement contre lui. Juste avant de lui adresser un regard provoquant, et de m'abaisser dans une position lubrique. Mes paupières se ferment, le sentant juste me voler des caresses ici... et là... jusqu'à mon intimité. Je me cambre doucement, rejetant en une fois mes cheveux en arrière. Ma main glisse entre mes jambes, jusqu'à rencontrer son sexe que j'approche avec lenteur en me mordant la lèvre inférieur. Je le fais entièrement entrer en moi, attendant que son bas ventre rencontre mon fessier. Un râle discret s'enfuie de ma gorge, et mes doigts serrent la couverture. Je me sentais simplement ailleurs, le plaisir m'avait pris par la main pour m'emporter en des lieux inconnus. Mes reins m'aident à bouger sur lui, et ma bouche s'entre ouvre plus grandement à chaque mouvement.

Il me faisait basculer vers un état que je ne connaissais pas encore. Il m'arrachait à la réalité, et j'y prenais goût.






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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyVen 25 Avr - 20:57




a dear trouble
There’s a storm coming up, and I gotta prepare myself, cause these feelings’re getting stronger every day. Comment vit-on alors que l’on puise son énergie, son air, son envie chez quelqu’un d’autre? Je suis dépendant. Vitalement dépendant. L’amour rend aveugle, l’amour rend sourd, et l’amour rend muet. L’amour rend fou, me rend fou. Chaque imperfection chez elle me semble si belle. Bien sûr, il y a des choses que j’aimerais qu’elle ne fasse pas, qu’elle évite. Mais, en elle, elle-même, elle en tant que femme, je ne changerai rien. Parce qu’elle est femme, elle est enfant, elle est mère. Elle est toutes ces choses à mes yeux. C’est répétitif, c’est à l’eau de rose comme définition, mais seigneur, merci de l’avoir mis sur ma route si jamais tu observais mes pas. J’ai trouvé celle avec qui je veux découvrir tout ce dont on m’a privé. C’est avec elle que je veux construire la nouvelle vie que je m’offre. Mais c’est aussi avec elle que j’aimerais partager mon secret, mes peurs, mon passé. Je veux que ce soit elle qui tienne ma main, ou mon bras alors que l’on marche. Je veux que ce soit elle qui m’aide à retirer le caillou dans la chaussure lorsque l’on marche sur la route qui nous a été tracée. Je veux que ce soit elle celle que j’aide à dormir, parce que le tonnerre aura tapé bien trop fort près de nous…

J’aimerais lui dire. J’aimerais sincèrement pouvoir lui dire. Toutes ces choses auxquelles je pense, toutes ces choses auxquelles elle me fait penser. J’aimerais être capable de ça, de le formuler, de trouver les mots, et surtout d’Être courageux comme je ne l’ai jamais été. Je veux trouver le courager pour dire facilement et avec le sourire qu’elle est belle, qu’elle est merveilleuse, qu’elle devient lumière à mes yeux, qu’elle est la première chose à laquelle je pense lorsque je me réveille, et la dernière lorsque je me couche. Je veux qu’elle voit réellement ce que je vois. Je veux qu’elle cesse de souffrir en silence. Qu’elle arête de detester, qu’elle apprenne à s’aimer et à cesser de se détruire comme elle le fait. Elle ne s’en rend pas compte, mais lorsque je la blesse, je me blesse aussi. Lorsqu’elle se heurte à ses demons, j’en ressens la douleur. C’est ce que je vois de plus beau, de plus vivant. You have light to shine the shadows, so stop hiding it away.

Et les baisers se mêlent, et nos respirations aussi. J’ai pratiquement l’impression que l’on emprisonne l’air dans nos poumons à la même cadence. Que l’on vit le moment exactement de la même façon. Et elle me mène en elle, elle bouge contre moi, et… mes hanches se heurtent aux siennes, encore et encore, alors que mes mains restent d’une extrême tendresse sur ses cuisses, sur ses reins. Je suis plaisir. Une boule se forme dans mon bas ventre, et mes coups deviennent plus brusques. Je n’entends que des gémissements, les miens, les siens, les nôtres. Nous. La boule grandit, elle enfle. Les minutes défilent, et je sens que je ne tiendrai plus longtemps. Mes mains caressent son dos, et glissent sur son ventre, sa poitrine que je manipule avec douceur.

Je me sens perdre pied, et je soulève son buste, la redressant, tous deux sur nos genoux, ses jambes à l’extérieur des miennes, et je niche mon visage dans son cou, que j’embrasse, que je cajole, contre lequel je grogne, je rugis, et je chuchote son prénom. Je ne tiens plus, je ne peux plus. Une de mes mains glisse le long de son ventre, jusque son clitoris, pour le stimuler d’avantage. Mon étreinte se fait protectrice, mon étreinte autour d’elle se fait possessive.

La boule dans mon ventre vient d’éclater, et une injection d’ecstasy se diffuse dans mon corps. Je me meus très lentement contre elle, mon visage toujours contre son cou, reprenant mon souffle. Je désire ses lèvres à présent. Je désire son corps endormi contre moi, entre mes bras. Je la désire.


Ever since we’ve met, the river and mountain have changed. But after they’ve changed for a hundred times, I hope we’ll still love each other.



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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyDim 27 Avr - 23:53




a dear trouble


Je ne laisse personne m'approcher. Mais ce qui est bien plus triste, c'est que je ne me suis jamais permise de m'approcher des autres. Jamais je ne me suis penchée sur le puits de la vie, jamais je n'ai eu la décence de me demander à quoi ressemble la vie d'autrui. Ca ne serait pas de la curiosité mal placée, seulement un peu d'intérêt pour mon prochain. En fait c'est comme si je ne m'en étais jamais considérée capable. Mais j'ai voulu apprendre à connaître Ethan. J'ai voulu m'intéresser à ce qu'il est, à ce qu'il a vécu. J'ai voulu apprendre sur lui, et apprendre de lui. C'est mal vous pensez ? C'est mal quand je tombe sur des photos de lui enfant, et que je ne peux pas m'empêcher de sourire ? C'est mal d'avoir envie de savoir ce qu'il y a eu, avant que je tombe sur son sourire ravageur ? J'arrive pas à me décider sur la réponse. Et j'ai beau m'intéresser autant que je veux, cet homme reste un véritable mystère pour moi. Enfin pas vraiment... j'ai l'impression qu'il m'est lié mais tout à fait étranger aussi. En secret, je souhaite qu'il m'éclaire quand même un peu. J'en ai besoin. C'est c'que j'me dis. Que c'est un besoin, pas un désir. Que c'est vital et pas juste futile. Comprend le Ethan.


J'en ai besoin.



J'aimais bien ce studio. En terme d'espace, c'était bien plus petit que chez moi. Mais bien plus rempli de vie. Chez moi je suis seule, je suis juste une âme errante. Je pourrais même pas dire être triste. Rien ne me traverse et rien ne me définit. Ici par contre, je suis une tornade de sentiments et d'émotions. Je ressens tristesse joie et colère : je suis pleures, rires et cris. Des fois j'me trouve vraiment à plaindre. J'me dis qu'y'a pas plus pathétique et plus pitoyable que moi. Le truc c'est que je me rends vite compte qu'il vaut mieux être plein de contradictions que tout simplement vide. Parce qu'au moins il m'est permis de dire que je suis en vie, et que je ressens les choses. Dans mon grand loft, dans ce petit cœur, j'me sens juste morte. Et je crois être devenue addict à la vie ; je crois être devenue addict à lui. Il m'apporte ce dont j'ai besoin sans même avoir besoin de parler. Il sent juste. Il n'a qu'à me regarder pour savoir ce qui va, ce qui ne va pas. J'me sens violée dans mon intimité je vous le cache pas. Bien sûr c'est pas le premier à vouloir prendre soin de moi. Il y a bien mon frère mais c'est tout à fait différent. Parce que Ethan pourra un jour voir clairement en moi. Ca m'effraie. Mais peut-être que ça s'avérera être nécessaire, quand ça se présentera... ou peut-être que le moment sera mal venu. Qui sait ?


Je me sentais presque tremblante, alors que je posais mes avant bras sur le matelas. C'est trop, je n'en pouvais plus. Je sentais mes muscles me lâcher, je sentais que je perdais la tête. Il explorait mon corps de ces caresses envoutantes, allait plus profondément en moi à chaque fois. Je le sentais plein d'ardeur, désireux de vouloir me faire atteindre la jouissance. Ses coups bestiaux m'offraient de moins en moins de stabilité. Je me sens alors fondre, partie dans un monde où tout se confond.
Il me saisit et je retiens un petit cri alors que ses doigts dansent sur mon bouton de plaisir. Sa voix rauque à mon oreille m'arrache à cet univers flou, et m'offre un aperçu du plaisir ultime. Je penche la tête pour le regarder alors que je halète bruyamment, une de mes mains sur perdant dans ses cheveux, l'autre se pose sur celle baladeuse. La sueur froide coule sur ma peau brulante, ça me donne mal à la tête. Mais c'est juste divin, je pourrais pas m'passer de cette sensation.

Je le sens venir en moi après un coup sec et je laisse la jouissance se faufiler entre mes lèvres. Le ravissement sexuel ne me quitte pas tout de suite, et je gémis encore un peu alors qu'il est toujours en moi. Me penchant en arrière pour lui offrir un baiser, je me défais doucement de lui avant d'aller dans la salle de bain pour me nettoyer.
Je sors alors de la pièce et m'approche de lui d'un pas lent, dangereux et presque félin. Je souris en coin alors que mon corps nu glisse sur le sien à califourchon. Il est moite, chaud. Tout comme le mien. J'y dépose des baisers, partout. Je pars de son cou, jusqu'à son bas ventre avant de me serrer contre lui. Le silence s'impose, mais nos yeux sont bien trop expressifs. Nos lèvres s'embrassent, mes mains parcourent son corps, joueuses.

Nous ne pouvions en rester là.



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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyMar 29 Avr - 15:07




a dear trouble
J’aimerais lui dire de ne pas partir. Je sais que ça ne va pas durer longtemps, mais je ne veux pas être seul dans mon lit qui me semble si grand. Chaque moment avec elle m’est précieux, elle se lavera plus tard, moi je veux juste l’avoir dans mes bras. Je m’allonge, sur le dos, mon corps nu ressentant à nouveau l’air autour, et il me semble froid. J’ai les yeux clos, la bouche entre ouverte, les cheveux humides. Je passe ma main sur mon visage, dans mes cheveux, avant de la reposer sur mon torse. Elle n’est pas partie plus de quelques minutes, mais j’ai l’impression que c’était bien plus long.

Comment vais-je faire lorsqu’elle sera réellement partie ?

J’ouvre paresseusement les yeux et la vois revenir vers moi, glisser sur mon corps, mes doigts venant aussitôt caresser ses cuisses nues. Des frissons, des dizaines de frissons parcourent mon corps encore trop sensible à chacun de ses baisers. Mes yeux se ferment, un soupir d’aise m’échappe, et je tente de soulever mes paupières afin de la regarder faire. Mes bras se ferment autour de son corps, et mes lèvres se font aimantes contre les siennes. Et puis, mon nez se frotte lentement au sien, à sa joue, alors que ma bouche laisse des baisers là où elle peut atteindre la peau de ma douce. Lentement, délicatement, je bascule, sur mon flanc, et je l’allonge, sur le dos, à côté de moi.

J’ai juste besoin de l’admirer.

Ma main gauche tient ma tête, alors que la droite s’amuse à redessiner ses courbes. En commençant par son front, son nez, sa bouche, puis descend le long de son cou, remontant jusqu’au sommet de ses seins, puis son ventre, son mont de Venus, l’intérieur de ses cuisses. Elle est belle. Même les traces de son maquillage qui forment des traits sans sens sur son visage la rendent belle. Je prends sa main gauche et la pose sur mon ventre. Je me penche et dépose plusieurs baisers innocents sur ses lèvres, sur son front.

Je suis en phase terminale docteur.

L’emprisonner, l’enfermer, la garder éternellement avec moi, dans ce studio, entre ces murs. Oui, je serais capable de le faire. Mais, ayant été privé de liberté, je ne me vois pas faire de même avec elle. Je l’aime. Je l’aime et je n’aimerais qu’elle. Elle m’a rendu faible en amour, elle m’a rendu faible dans la vie. Puisqu’elle est ma faiblesse. C’est mon talon d’Achille, mais c’est aussi ma force. Putain, ce que je peux l’aimer.

Je ne savais pas que l’on pouvait. Etre aussi jeune, et aimer aussi fort. Je ne savais pas qu’elle pouvait, me faire tomber pour elle, me tenir dans le creux de sa main. Je ne veux pas, je ne veux pas savoir, ce qu’elle a pu faire avec d’autres, ce qu’elle pourrait faire avec d’autres. Je ne verrai pas, je ne verrai pas ce stade dans sa vie si jamais il devait arriver. Mais de toute manière, elle a dit que c’était pour l’éternité. Elle ne me mentirait pas, elle ne me ferait pas ça, pas vrai ? Je bois ses paroles, et c’pour ça que je me force à ne pas la croire parfois, parce que je me dis que c’est trop beau, trop beau pour moi. Mais rien ne sera jamais assez beau pour elle.

Aussi, j’aimerais qu’elle quitte certaines de ses habitudes, j’aimerais que comme elle pour moi, je sois la seule drogue qu’elle consommerait. Il n’y a pas de dosage, il n’y a pas de précautions à prendre ; c’est sans modération.

Je veux mourir.


Mon pouce s’appuie quelques secondes sur chacune des marques que j’ai laissées sur sa peau. Elles témoignent de fougue, elles témoignent de passion. J’aime, ma signature autour de son cou, sur sa poitrine, sur ses hanches. J’aime tout. Je suis débile, je suis aveuglé, je suis niais. Et tout est de sa faute. Un sourire, tendre se dessine sur mes lèvres, alors que je la tire contre moi. Je niche mon visage contre sa gorge. Ne bougeant plus. Chacun sur son flanc. Mes bras autour de son corps, caressant le bas de son dos, ses fesses. Je la tiens entre mes bras. Je ne la lâcherais jamais, et si jamais elle se défait de mon étreinte, alors je continuerais à espérer qu’elle y revienne. Chez elle c’est là, c’est avec moi. Son odeur me berce, et je mêle mes jambes aux siennes. Je veux construire mon futur avec elle et elle seule, autrement, il n’y a pas de futur à construire.

« N’oublie jamais… tu es mienne… »

你是我的,我爱你。



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MessageSujet: Re: «because you're the monster, inside of my head. » [nc-16] «because you're the monster, inside of my head. »  [nc-16] EmptyMar 29 Avr - 22:59




a dear trouble


«  J'suis pas quelqu'un de bien, j'suis pas une belle personne
J'suis une sale bête, une bouteille de gaz dans une cheminée
Et j'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop
Comme ça a fait avec les autres
Mais tu sais pas d'quoi tu parles
J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais
Et quand bien même de toute façon ici y'a pas de deuxième chance
On efface pas les ardoises
Me dit pas qu't'es pas au courant, qu't'as pas vu ?
C'est imprimé partout dans les journaux
Sur les écrans, dans le regard des gens
C'est même écrit en grand sur les immeubles, la nuit »




La proximité du corps ne me suffisait plus avec lui. Fallait qu'il suive mon âme, que j'l'ai dans la tête toute la journée. Fallait qu'il reste dans un coin, et qu'il ravive un peu mon cœur quand ça allait pas. Fallait qu'il apaise mes maux quand cette hideuse grimace venait me tordre la bouche, quand mon poing fendait l'air pour venir s'éclater sur un visage. Fallait qu'il reste pas trop loin de mon esprit, pour que j'me dise que les choses allaient plutôt bien. Je déteste et adore le concept.
Parce que t'as pas le droit d'avoir quelqu'un comme ça en tête toute la sainte journée tu piges ? T'as pas le droit de l'emprisonner là-dedans, de lui demander de rester juste pour que tu te sente plus à l'aise et vide de toute crainte. C'est pas bon. C'est pas la bonne chose à faire. C'est malsain, ça pourrit tout. C'est toxique. Pourtant c'est drôle, j'ai pas l'air de le choisir. Ah ouais c'est marrant ça. J'étais encore le pantin d'la vie.
Mais qu'est ce que tu dis espèce de dégénérée, qu'est ce que tu racontes ? Comment tu peux balancer un truc pareil ? Comment tu peux remettre la faute sur les autres, comment tu peux oser les pointer du doigt pour quelque chose qu'ils n'ont pas fait ? T'as pas de couille, t'as pas de coeur, t'as pas d'ego. T'as juste les chocottes et ça te suffit bien. Parce que même si personne le vois, je tremble comme une feuille. Mon reflet dans le miroir m'arrache des frissons, et je sens la gerbe remonter par la gorge, pour y laisser un goût amer. J'veux qu'on me foute la paix, parce que je suis pas prête à accepter le fait que j'ai besoin d'aide.

Ethan il m'en donne de l'aide, un peu plus chaque jour. C'est comme si il essayait de me faire grimper une haute montage, et que pour tout les obstacles, il me tendait la main. Mais ça durera pas n'est ce pas ? Ca durera pas. Pourquoi je pourrais penser que ça allait durer. J'fais même aucun effort pour que ça dure. Regardez moi. Faudrait que j'arrive à le rendre heureux comme il me rend heureuse. Putain je lui ai dis l'éternité. Je suis qui, je suis quoi exactement ? Un baiser sur sa tempe, une main dans ses cheveux. Un sourire qui se niche dans son regard, un rire qui s'installe dans son cœur. Et puis quoi ? Qu'est ce que c'est tout ça, ça signifie quoi ? Je sais que c'est sincère, je sais que je porte beaucoup d'amour en tout ça, même si c'est dur à l'accepter. Mais comment je peux prétendre être aussi pleine, quand en réalité je suis si vide ?



Arrête maintenant ça suffit. Je me calme, je respire, c'est fini. Je cogites, je hurle en silence, et je me vide un peu plus de mon être à chaque fois. C'était pas le moment pour les crises existentielle. J'en avais déjà trop. Je le sens tracer un chemin sur chaque marque qu'il m'a fait, et mon corps n'est plus qu'une toile déjà marquée par l'artiste de nombreux coups de pinceaux. Il en a fait une œuvre, il se l'est approprié. Son corps moite colle au mien. J'aime la sensation, je l'avoue. J'embrasse son torse, ses mains et son visage. Des marques quant à elles invisibles à l'oeil nue, car j'étais la seule à les voir. Alors que mes lèvres caressent les siennes, que je lui souris un peu en collant mon bassin au sien, j'entends sa voix. Elle m'enlève un frisson, je soupire presque. Ethan tu me rends folle. Ethan si tu savais comme ce soir, j'étais tout autre. J'étais la muse avide, avide de toi. Berce moi dans le vice, fais de moi ta pécheresse. Je m'en irai du Très-Haut, je te rejoindrai au fin fond des abysses, dans l'obscurité. Tu ne me verras pas, tu me sentiras juste te frôler et te laisser une trace brûlante sous la peau. Tu sauras que je suis là, tu me flaireras.

«  - Je pensais être enchainée pour ce soir seulement..., chuchotais-je en posant mon index sur sa bouche. Je me redresse lentement, m'asseyant sur lui. Mes mains se posent sur ses genoux que je chatouille du bout des doigts. Tu me rendras un jour ma liberté ? »


Ouais. J'ai les chocottes. Je me chie dessus. Parce que j'ai plus le contrôle Ethan. Sur rien. Et toi t'as débarqué, et tu me la fais comprendre en un claquement de doigts.

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