Il est temps. Areum voulait le faire depuis le début mais elle n'a jamais vraiment eu l'occasion. Mais maintenant c'est les vacances, elles sont à Rio et il est temps. Areum doit le faire, c'est pour son bien, c'est presque une obligation et une preuve d'affection pour Ayeong. C'est sa façon à elle de lui montrer qu'elle l'aime, tous ces efforts. Doucement, elle écarte les mèches de son visage en songeant au fait qu'elle doit les couper. Elle n'aime plus avoir les cheveux longs depuis sa rupture avec Young Ja, allez savoir pourquoi d'ailleurs. Elle cherche du regard la chambre douze. Chambre douze, elle se répète dans sa tête alors qu'elle essaie d'avoir l'air l'air posée. Pas facile quand on prévoir d'enlever quelqu'un hn. Pas facile.


Finalement, elle arrive devant le numéro douze et regarde autour d'elle tout en s'attachant les cheveux. Personne dans les environs. Quelques minutes plus tôt elle a demandé à la jeune femme si elle était seule donc, pas de risque de se tromper non plus. Se mordant légèrement la lèvre inférieure alors qu'elle fait signe à une de ses amies de venir, elles enfilent finalement leur cagoule. Un peu trop éxagéré ? Elles ne font jamais dans la demie mesure après tout. Et puis les cagoules sont plus ici pour le fun qu'autre chose. Elle frappe finalement à la porte quand son amie arrive avec un de ces chariots pour transporter les valises. A peine la porte s'ouvre qu'elle lui met une poche en papier sur la tête et ne l'embarque avec l'amie en question pour la caler sur le chariot.


Hop hop hop, pas le temps de papoter, elle s'installe à son tour sur le chariot dans le but de maintenir Ayeong sur celui-ci puis se laisse pousser jusqu'à la chambre de l'amie en question qui est libre pour la journée. Elle ouvre la porte à la va vite et pousse son amie sur le lit avant d'enlever sa cagoule rose. Elle tape dans ses mains et attrape la carte pour entrer dans la chambre -que son amie lui donne avant de partir- avant de reporter son attention sur la jeune femme d'un regard assez sérieux ;


Areum - A nous deux, mon vilain petit canard...

Un simple sms. Elle était effectivement seule, les autres s’étaient éclipsés pendant qu’elle se douchait. Peut-être les avait-elle chassés en chantant, puisque lorsqu’elle se douche, elle devient à l’occasion une chanteuse de douche. Les cheveux encore humides, elle répond au message de son amie, celle pour qui elle avait finalement accepté de s’envoler à Rio. Après quoi, elle balance son portable sur un des lits, pour enfiler tee-shirt sans manche ample  et un jean dans lequel elle nageait mais pour éviter la catastrophe, elle serrait avec une ceinture.  La brune prévoyait de sortir, non pas découvrir la ville mais plutôt les paysages célèbres de Rio, sauf qu’elle hésitait entre la montagne de Pedra da Gavea  et le pic du Corcovado où on avait la statue géante du petit grand Jésus. Hésitation, mais aussi appréhension, partir seule pouvait être dangereux alors une idée lui trottait en tête, puisque qu’aucun de ses colocataires n’étaient présents, elle allait embarquer Areum. Après tout, si elle lui demande s’il n’y avait personne avec elle, cela signifiait qu’elle allait surement lui proposer de glander ensemble. Forcément, ça lui paraissait logique. Ayeong attend avec impatience la fameuse question de cette dernière mais ne voyant pas le petit signal lumineux de son Samsung pour lui indiquer l’arrivée d’un message, elle décide de prendre les devants sauf qu’elle est interrompu, quelqu’un frappait à la porte. Elle délaisse de nouveau son smartphone et tire la porte vers elle pour ouvrir.

Et puis, tout devient sombre.  

La jeune femme sent des mains l’agripper, mais avant qu’elle puisse se défendre, elle tombe et percute du métal, froid sous ses mains. Des barres froide, sous ses fesses, assez inconfortables et ce n’est que lorsque celui-ci bouge et en entendant le son des roulettes qu’elle comprend, un chariot.  Elle tente de se libérer mais il est difficile de discerner les choses quand on a une sorte de sac sur la tête. Le trajet se termine, on la soulève et elle atterrit sur quelque chose de moelleux ?  Ne sentant aucune main, ou pression sur elle, son premier réflexe est d’enlever ce qui lui gêne la vue et à sa grande surprise, elle reconnait son kidnappeur ou plutôt sa kidnappeuse. Elle hurle, ou rit, elle est juste très confuse.

« A nous deux, mon vilain petit canard... » oh, elle le sentait mal. Sans se l’expliquer elle avait un très très mauvais pressentiment. Le kidnapping ne l’effrayait pas, mais les raisons de celui-ci. À en voir l’air sérieux de son amie, elle savait que le cauchemar ne faisait que commencer. Elle se relève avec lenteur, prudence, saisit l’oreiller non loin d’elle, et tente de mettre de la distance entre elles. « Je ne sais pas ce que tu manigances, mais il n'est pas trop tard pour faire marche arrière. On pourrait en discuter gentiment ? Parvenir à un accord par exemple ? » un accord, c’était peine perdue, elle le pressentait. Mais une chose demeurait certaine, elle était en sécurité tant que son amie ne s’approchait pas d’elle. « Areum. Reste où tu es, ne bouge pas. D’accord ? »

Elle avait tout préparé depuis des jours et des jours. Il y avait des boîtes avec différentes robes qui lui appartenait. Dieu sait à quel point elle y tenait mais elle voulait bien les sacrifier pour l'amour de- ... Ah, laissez tomber vous voulez ? De toutes manière, Ayeong ne la porterait pas très longtemps, elles allaient sortir faire du shopping. Beaucoup de shopping d'ailleurs. Passant une main dans ses cheveux pour écarter les mèche rebelle, elle secoue doucement la tête en passant une main sur son visage, murmurant pour elle même de sorte à ce qu'elle ne l'entende pas.


Areum - Aish... Je vais devenir folle sérieusement.


Ayeong avait atteint un certain niveau avec ses tenues. Areum allait avoir du boulot. Elle la détaille du regard tout en s'approchant malgré les phrases que son amie lui lance. Ce débardeur, ce jean. Catastrophe sur catastrophe... Elle agrippe le débardeur en lui demandant sur un ton de reproche ;


Areum - Ah, pourquoi tu te fais du mal comme ça, hn ? Elle ne lui laisse pas le temps de répondre et ajoute rapidement Enlève ça tout de suite avant que je ne devienne aveugle ou malade. Elle s'éloigne et se met à compter Un... Deux...


Comptant toujours, elle attrape les boîtes et les pose sur le lit avant de taper dans ses mains avec un sourire. Elle a limite rêvé de ce moment. Ouvrant la première boîte, elle en retire une robe bleu ciel simple. Elle hoche doucement la tête avant de lui dire ;


Areum - Essaie ça... Enfaite, essaie les toutes.



Elle prend place sur une chaise et consulte son portable le temps qu'elle enfile la première tenue.

Folle ? Areum ? Était-ce de sa faute ? Quel crime avait-elle commis pour qu’Areum puisse devenir folle ? Elle creuse dans sa mémoire, voir si elle n’avait pas négligé sans le vouloir un détail mais rien ne lui fait à l’esprit. Perplexe, elle hausse les épaules. Malgré sa demande, elle voit son amie se rapprocher, elle recule mais se heurte au mur. Elle lui agrippe son haut, allait-elle la frapper ? Non du tout, mais Ayeong était plus que déconcerter. Son crime était donc de porter un débardeur ?

« Mais... Attend. Il est pourtant bien ce haut, surtout qu’il est parfait vu la chaleur qu’il fait ici. » Répliqua Ayeong. Avec, elle était certaine de ne pas étouffer, surtout qu’il était ample, il lui suffisait d’attraper le col, l’agiter pour faire entrer de l’air et la rafraîchir en même temps. Geste qu’elle imite pour lui montrer l’avantage du haut. « Regarde, c’est tellement pratique ! » Certes, il était un peu ample, mais il ne lui appartenait pas à la base, puisque c’était celui de son frangin. Mais c’est tout, c’est courant de nos jours de voir des femmes porter des vêtements d’homme non ?

Mais ne voyant pas de réponse, elle tourne le regard vers son amie, occupée à ouvrir une boîte. À la vue de la robe qu’elle sortit, le sourire tantôt satisfait de la demoiselle se tordit en une grimace.

« Attend. Tu veux que j’enfile ça ? Faut que tu m’expliques la différence avec porter un tee-shirt long (d'homme). En plus, je parie que je ne peux pas lever mes bras au-dessus de ma tête sans que ça me gêne. Mais... Mais... il est où le pantalon ? »

Par réflexe, elle prend la pose du pharaon, en croisant les bras sur sa poitrine, limite en s’enlaçant. Pas question qu’elle se change pour une horreur pareille.

La jeune femme détourne le regard quand Ayeong agite son débardeur. Non, jamais, elle ne regardera pas, le fait qu'elle secoue doucement la tête en témoigne d'ailleurs.


Areum - A-arrête ça


Areum n'est pas du genre à se soucier du physique de façon trop importante mais... Ayeong... Ayeong se fiche complètement du sien ! Tout ce qu'elle fait c'est mettre des vêtements trop amples. Même un sac de patates ferait l'affaire limite. Elle lui avait déjà dit d'ailleurs un jour. Elle part s'asseoir et lève le nez de son téléphone quand elle parle de pantalon. Une blague ? Non apparemment. En voyant la position de la jeune femme, un soupir quitte ses lèvres et elle attache correctement ses cheveux avant de se lever et s'approcher du lit. Ses pas son calmes, mais quand elle est suffisamment proche, la bataille commence pour lui enlever son débardeur ;


Areum - Aller... Ayeong, s'il te plait...


Areum, l'Être le plus têtu du monde.

Le calme dont fait preuve son amie est très mauvais signe. La surface plane du reflet, mais au-delà de cette surface, un tourbillon commençait à s’agiter. C’était le calme avant la tempête, tempête qu’elle devait garder à distance le plus longtemps possible. Porter ce haut, enfin non, c’était une robe apparemment, pas question. Elle ne lui irait pas, elle serait carrément pire que risible, même un sac de patate est plus sympa à porter, plus original voire. « Écoute, j’apprécie que tu te soucis de, euh… mes vêtements ? Mais, ce genre de j’ose ne m’irais pas, je ne sais pas porter ce genre de truc. Ça t’irait à merveille, garde-la. Sincèrement, j'en ferai du gâchis. » se dépêcha-t-elle de dire avant qu’Areum passe à l’attaque, ce qui est une très mauvaise idée. Ayeong relève ses yeux, et voit la porte, la voie royale pour quitter ce pétrin.

« De plus, je doute qu’il puisse être à ma taille, je suis plus grande que toi… » Enfin, juste de quelque centimètre, mais Ayeong avait les épaules plus carrés, musclé par le sport mais loin d’être aussi horrible que ceux des nageuses olympiques. Elle se mordille la lèvre inférieur, elle connaissait Areum, elle n’allait pas facilement lâcher prise, mais elle ne comptait pas se laisser faire.  « Désolée mais, je passe mon tour ! » sans blesser son amie, elle trouve une parade pour s’extirper du mur sans que celle-ci puisse l’attraper, et se rue vers la porte d’entrée. Une fois, sortie, elle prendra les jambes à son cou.

Sauve qui peut !

Ayeong était un sacré numéro aussi, dans la catégorie tête de mule. Malgré l'effort, elle se retrouve toute seule sur le lit alors que miss sac de patate tente de se faire la malle. Rapidement, elle e enlève une de ses chaussures à talon compensé et vise le bas du dos de la jeune femme histoire de gagner du temps et la ralentir. Il n'en faut pas plus à Areum pour rapidement enlever l'autre chaussure et lui sauter dessus. Elle ne pensait pas que ce serait aussi physique mais s'était préparé à pire enfaite. Elle passe ses deux bras autour de sa taille et resserre l'étreinte. Elle marche alors vers le lit, en traînant cette dernière ayant l'impression de traîner un mouton -même un mouton serait plus coopératif. Et finalement elle revient au même point de départ, décidant de la bloquer en passant au dessus de la jeune femme. Il lui faut cinq bonnes minutes pour lui enlever le débardeur et dix bonnes autres minutes pour lui mettre la robe. Finalement, elle lui enlève aussi le pantalon ce qui prend aussi cinq minutes. Non, il ne s'agit pas d'un viol soit dit en passant. Elle lui attrape le bras pour la traîner vers le bureau et trouve bon prendre un long bout de tissus épais pour attacher cette dernière. Poings liés puis tissus l'empêchant de bouger ses bras. Disposant les boîtes de maquillage sur la table elle lance alors dans un murmure, tentant d'opter pour une voix rassurante ;


Areum - Reste calme hn. Tu ne verras pas le temps passer. Elle s'exécute en fredonnant une musique. Désolé mon enfant, tu devais passer par là, elle dit d'un ton compatissant en ouvrant sa trousse de pinceaux

C’était même pas une chaussure ce qu’elle venait de lui lancer, c’était une arme de torture. Ayeong saisit la chaussure, surprise de voir à quel point ce monstre pouvait lui provoquer d’aussi grande douleur. Mais elle était loin de s’imaginer la suite. Après un kidnapping, elle ne pouvait pas s’imaginer à pire. Un viol. Un viol c’est lorsqu’un des personnes n’est pas consentante, et c’était le cas d’Ayeong. Déshabillage forcé, elle avait beau se débattre, lui hurler dans les tympans, mais Areum prenait le dessus avec son entêtement qui dépassait l’entendement. Pas question de la blesser – elle sentait que ça pourrait empirer la situation, du genre devenir une excuse – mais porter ce truc sorti de la boîte, pas question.
Au final, elle se retrouvait assise sur cette chaise, les mains liées, et surtout, revêtue de cette robe couleur ciel. « Sérieusement, même un sac de patate m’irait mieux. » ronchonna Ayeong en soufflant sur la mèche qui lui barrait le visage, à défaut de pouvoir se servir de ses mains pour la ramener derrière son oreille. « Ce truc n’a pas de forme. Non, rectification, je n’ai pas de forme. Je pourrais limite passer pour un épouvantail, Darling. » Plat, archi-plat, la miss n’avait aucun complexe à ne pas avoir de poitrine, mais devoir le surligner davantage, ça l’a réjouissait guère.
« Range ta trousse. Limite, je veux bien te faire plaisir et porter cette chose pour la journée, mais pitié. Ne me peinture pas le visage… »  La dernière fois qu’elle avait tenté de se maquiller, elle aurait été parfaite pour halloween tellement elle s’était ratée. Son mascara avait failli lui coûté tous les cils, et ne parlons pas du reste, elle a deux mains gauches pour ce genre de chose. « Je vais avoir l’air ridicule… »

Pendant ce temps, ses mains s’agitent.

Même un sac de patate lui irait mieux ? Elle en portait quotidiennement, c'est la raison pour laquelle Areum intervenait. Elle secoue doucement la tête, sans répondre pour autant et un soupir quitte ses lèvres alors qu'elle lève les yeux vers elle ;


Areum - Yah ! Arrête de te lancer des pics, c'est mon boulot aujourd'hui. Puis t'as pas trop le choix si tu vois ce que j'veux dire


Elle faisait bien ici allusion au fait qu'elle était attachée. Ecartant la mèche rebelle du visage de la jeune femme, elle cherche le bon pinceau. Ayeong n'a pas besoin de mettre beaucoup de maquillage, sa peau est parfaite, pas besoin non plus de fond de teint. Elle ignore totalement ses remarques bien qu'elles lui arrachent un faible sourire.


Areum - Mais non, idiote elle marque une pause et ajoute rapidement ferme les yeux...


Avant de pouvoir appliquer un fard à paupière couleur sable ainsi qu'une autre teinte un peu plus foncée elle n'en met pas de façon excessive, ce n'est pas la première fois qu'elle fait ça. Chose faite, elle trace un trait fin d'eyeliner et puis se met à chercher son rouge à lèvre rose pâle. Elle l'applique au pinceau après avoir mit une fine couche de baume à lèvres. Chose faite, elle s'écarte et admire son travail en tapant dans ses mains, satisfaite. Le passage le plus du reste le moment où elle doit utiliser le recourbe cils et lui appliquer du mascara. Mais ces étapes étant finalement passées, elle la détache et l'emmène vers le miroir pour dire d'un ton nostalgique ;


Areum - Enfin ! Il était temps... Je ne te demande pas ton avis hn, tu es d'accord avec moi sur la question "est-elle magnifique" dont la réponse n'est autre que "oui"..

Elle avait abandonné l’idée de s’opposer à son amie, et avait accepté sa condition d’otage. C’était dur en fait de s’opposer à Areum, cette fille qui au premier abord semble adorable peut en un clin d’œil se transformer en tigre. C’est une fourbe en puissance. Elle grimace en découvrant son reflet. « C’est moi cette horreur ? » murmura-t-elle d’une voix boudeuse, pleines de mauvaise foi, mais cela ne l’empêcha pas de se contempler. Elle semblait si différente, maquillée de cette façon. C’était léger, discret, mais suffisant pour la troubler. Les yeux écarquillés, elle scrute son alice.

« Si tu pouvais me détacher, puis m’expliquer pourquoi je me transforme en Cendrillon ? Enfin, le contraire si tu veux. » la position était un poil inconfortable, surtout lorsqu’elle avait une folle envie de se gratter le bas du dos. Ses doigts s’articulaient autour du lien, lien qu’elle défit par elle-même au final. Si seulement elle avait pu être plus rapide. Elle lève, s’étire un peu mais ses mouvements sont limités par la robe, lui arrachant un soupir. « ça fait drôlement... y’a pas mal de courant d’air sans pantalon, c’est biz… ça change beaucoup » elle se parlait à elle-même, n’attendait pas vraiment de réponse en retour. Une réflexion à voix haute, rien de plus.

Maintenant, elle dévisageait son adorable amie. Bras croisé, elle voulait des réponses. Aujourd’hui était-il un jour spécial ? ou non, quel autre dessein lui réservait Areum. Rien de bon, lui murmurait sa conscience.

Elle ne s'attendait pas à une réaction trop positive de Ayeong. Mah, de toutes façons hn, elle était satisfaite pour deux alors pas de problème. Même pas le temps de détacher mademoiselle qu'elle finit par le faire elle-même, trop impatiente. Elle hoche la tête à sa remarque ;


Areum - Tu m'étonnes que ça change...



Remarquez la façon dont elle a ignoré sa question. Passant une main dans ses cheveux, elle reporte son attention sur les boîtes. Elle est encore en tenue t-shirt oversize, pantalon de survet et ne compte pas sortir comme ça hn. Elle finit par enfiler une robe sans manches et enfile des chaussures plates, elle en fait de même pour les chaussures de la jeune femme. Rien de plus, rien de moins. Un peu de mascara, pas le temps pour autre chose de toutes manières. Elle cherche son sac du regard et quand elle l'a trouvé, elle s'approche de la jeune femme avant de passer la menotte a un de ses poignets pour finalement l'attacher au sien. Elle opte pour la sûreté voyez vous. Un soupir quitte ses lèvres alors qu'elle lance ;


Areum - On va faire un tour à Disney Land mon enfant...


Elle passe son sac sur son épaule droite, regarde si elle n'a rien oublié en laissant le temps à la jeune femme d'en faie de même et ferme alors la porte derrière elles. Il est temps, sérieusement. Quand finalement elles sortent, comme d'habitude, le beau temps est là. Elle met ses lunettes de soleil et puis glisse avec un ton presque... ému ? ;


Areum - J'ai rêvé de cet instant toute ma vie...



Oui bon, elle exagère, tout le monde le sait.