Y’a pas d’heure pour faire la teuf. Y’a pas d’heure pour foutre le bordel en boîte, pour claquer le cul des meufs. Y’a pas d’heure pour devenir une éponge qui absorbe toutes substances illicites. Y’a pas d’heure pour s’éclater. Surtout avec Taz. Putain c’était tellement chaud. On contrôlait plus rien. On hurlait comme des babouins. On agitait nos corps sur le dancefloor. Bref, les deux tsebes et les plus dingues qui faisaient leur show. Voilà un résumé de la situation.

Le truc c’est que la façon de faire notre show…ça plaisait définitivement pas à tout le monde. « HEY TASYR REGARDE LA GONZESSE LA –BAS ! JE FOUTRAIS BIEN MA TEUB ENTRE SES SEINS GRRRR » Le résultat de deux verres de whisky coca, trois vodkas à la pomme et un bon verre de tequila, ainsi que quelques dizaines de shooters. Tiens d’ailleurs, ça grouille dans mon bide. Oups j’ai gerbé et je glisse sur mon vomi….

Bon, on s’est fait viré. Mais la soirée était pas terminé. Taz et moi , on était d’accord sur ce point-là. « TU PAYES COMBIEN POUR UNE FELLATION BEAUTE ?! » C’est fou ce que le vocabulaire devenait charmant.

A un moment, faut s’arrêter. « Grave, moi aussi je suis tout niké lol. » Air niais sur le visage. Yeux rouge, tout niqué. Trop bu, trop fumé. Tiens donc, il est vachement beau Taz en fait… « Tavu les nichons qu’elle avait la meuf en boîte lol… »

J’cligne des yeux, j’souris niaisement puis je me dis qu’il y a une mauvaise odeur qui traine. Alors je respire mon haleine et je fais une tête digne d’un mauvais film d’horreur. Une tête dégueulasse quoi. Tête trop lourde, j’tente de la stabiliser. C’est tout mon corps intérieur compris que je devrais stabiliser.

« J’sé po. J’crois c’est… numéro 2…ah non….miss tequila. Ils sont refé xd. Moi j’aime les vrais coussins. Tu sais…comme ceux d’Haerim. Ils sont biens. » On a bu comme des trous. En tout, ça devait bien faire plusieurs litres qui se baladaient dans nos corps. Des éponges. « Toi ta teub el é komen ? »

Je pouffe de rire. Puis mon regard injecté de sang se figeait dans le sien. C’mec est beau. J’bloque. Longtemps. Très longtemps. Le sourire niais me quitte pas, j’y montre simplement mes dents en plus. On aurait dit un pédophile. « Tébo mdr. »

« Ils sont parfaits ceux d’Haerim. M’enfin, c’est les miens quoi, mes petits jumeaux. J’aime bien poser ma tête dessus et y rester des heures. Oh  toi aussi dès que tu les touches, ça durcit au bout mdr ? Elles sont bonnes nos meufs… » Si j’ai pas dis n’importe quoi. J’sais pas réellement c’qui se passe entre cette noona et le petit Taz. En tout cas, ça a l’air d’un mignon couple. Mais d’un coup, il a l’air bien triste. « T’as pu le droit de la toucher ? dur…. » Si Hae Rim me punissait, j’crois je me laisserais crever dans un coin.

Jeu rigolo et débilos que de se regarder dans les yeux alors que limite les veines vont exploser et qu’on va pleurer du sang. Bon, il a gagné. Ilétrofort j’étais pas de taille. Mais tant pis. Je pouffe de rire tel le crétin que je suis. « tétrobo, jsé pa ce qui me retient de te sôter. » re-rire une nouvelle fois.

Le truc c’est qu’après, on fatigue forcément de toutes nos conneries. Mais c’est pas un problème, il peut dormir sur moi. Il l’a déjà fait. Une prostituée qui passe, on dirait quelqu’un que j’connais. « Kel heure ? » J’divague, un peu trop. Lui, il me reluque. I m’pose une question bizarre. Je rigole léger. Pas trop, j’sens que j’vais gerber. « Psk…psk… » J’me gratte la tête, j’sais pas quoi répondre. « Puis toi, pourquoi t’es bo alors que t’es bougnoul lol »

En manque d’affection et bien pété, voilà ce que ça pouvait donner. On était con. Deux crétins qui….qui tentent de se séduire ? Ouais possible. J’le laisse divaguer sur moi, son souffle pénètre ma peau. Oula j’ai une image bien crade dans la tête. J’rigole de ça, comme un abruti. « Tends pas la perche. Tends pas ta teub non plus, j’risquerais de la choper mdr » Bz un garçon ? béééh….j’sais pas. Peut-être. Ou peut-être pas. J’me sens pas d’avoir le trou du cul élargit. Bordel. J’imagine Tasyr à poil qui me monte dessus, à poil aussi. « J’ai envie de te foutre à walpé encore plus. »

Ça devient un petit peu glauque quand même. Atmosphère strange. Tension sexuelle ? Tasyr me devenait de plus en plus désirable. Et en plus, on parlait de teub. Si c’était pas un signe ça. Et plus le temps avançait, plus je le trouvais beau de chez beau. « Grosse teub mdr »

Il se pose oklm sur mes genoux. J’le laisse faire, même si ma main vient caresser sa cuisse vicieusement. Ses lèvres entrent en contact avec les miennes. C’est rapide mais ça m’excite. « Pas comme ça. » Trop rapide. Alors ouais, moi je venais vraiment presser, écraser mes lèvres contre les siennes, pour plus de contact. Chaud et torride.

Y fait chaud, y fait bien trop chaud pour que ce ne soit que mon imagination qui travaille. Je me foutrais bien à poil et chercherais une piscine pour un bain de minuit. Y fait chaud. Tasyr m’a excité. Ça va mal se finir. Ma main fait des allers-retours sur sa cuisse, elle hésite à franchir l’interdit. Putain ce que c’est jouissif un interdit. Y m’embrasse. Un truc tout rikiki, il veut sûrement tâter le terrain. Mais c’est pas comme ça qu’on fait. Je le lui dis en plus.

Je le regarde de mon regard chelouniaiswtf. Vraiment, c’était n’imp. « C’est tout doux les chats avec des longs poils. » Ouais, je me lance dans la convo. On est pétés tellement. Yolo. Y cause de sa teub maintenant. Mon regard de vicieux louche dessus. Big smile. Ce qu’on est con. Mais ce qu’on aime ça. « ça serait trop bien si on pouvait nourrir nos kikis….ils mangeraient quoi ? » Pété je vous dis.

Je l’embrasse vraiment. J’ai pas trop lambiné, bien fait mon boulot. Mes doigts se crispent sur sa cuisse. Paupières qui se ferment. Je profite à mort. J’essaie de le guider. Il me bouffe la lèvre inférieure. Le con. Je décrochais doucement et reprenais le baiser en y insérant la langue. Cette langue qui venait très vite chercher la sienne. J’entends un petit grognement étouffé : ma main a dérivé sur son entrejambe.

« c’est la question qui devrait être posé au bac philo gros ! » Définitivement le chic de dire n’imp. Mais bon, avec autant de verres dans le nez, faut plus s’étonner de rien. Et je ne m’étonne plus de rien. J’admire tout. J’admire la nuit. J’admire la connerie du syrien. J’en ris pour la énième fois de cette putain de soirée. « Mais t’as trop raison enfait. » Mais oui mais c’est bien sûr, ça ne pouvait qu’être que l’oursin ! Tasyr était trop fort.

Une pelle.Un palot. Un échange. Tout ce que tu veux. Mais la première fois que j’embrasse un mec. C’est chaud. C’est torride. C’est excitant. J’ai l’esprit complètement embrumé alors je trouve ça réellement excitant. Ma main sur son entrejambe. J’appuie. Plusieurs pressions rapides. Il cherche davantage de contact.

Moi aussi. On se retrouve collé l’un à l’autre. Ce baiser s’éternise. Mon autre main monte dans ses cheveux. On se bouffe littéralement la cavité buccale. Je ne sais pas où ça va nous mener. Deux abrutis qui se roulent un palot, c’est tout ce qui se passe pour l’instant.

Trop d’alcools qui irrigue mon cerveau. Trop de fumée de oinj dans mon esprit. Trop de conneries qui brouillent ma lucidité. Trop de trop. Trop de tout. Excitation sensuelle. Gros bordel. Pourquoi j’ai une érection maintenant ? Grand mystère de la vie. Première fois que j’embrasse une personne du même sexe. J’perds complètement la tête. Tasyr, c’est Tasyr, ton pote pas ton amant. Keskejfous bordel. Mais c’est tellement délicieux de bouffer encore et encore ses lèvres. Il bandait, je le sentais sous ma main. Et ça me forçait à donner encore des pressions. Si j’l’entends gémir, ce sera le summum.

Faut bien se défaire l’un de l’autre à un moment, pour récupérer l’oxygène. J’ai chaud, surtout au visage. Et à l’intérieur de mon corps. « C’était bizarre mais putain de kiffant. » Il s’attaque maintenant à mon cou le con. Oh bordel que c’est grisant. J’manque de pousser un gémissement mais mes pressions continues sur son entrejambe, les font gémir avant moi. Tiens, il me pelote le zgeg aussi. Je sais plus quoi faire. J’ai encore envie de l’embrasser putain.

une bonne soirée en boite avec des amis. j'avais commencé par aller trouver eunjung, on avait papoter, on s'était fait belle, et ensuite on était sortie. une vraie soirée de fille quoi. mais bon, à un moment on s'était perdue. c'était pas la mort, on était grande, on pouvait se débrouiller toutes seules. elle s'est fait des amis de son bord et moi aussi du mien alors au final, on a finit la soirée séparément. c'était pas plus mal, on pouvait se voir quand on voulait alors c'était loin d'être une soirée perdue pour nous. donc voila, je sortais finalement du club, avec un groupe de mec qui m'accompagnait. c'était peut-être la tenue qui les avait attiré, mais franchement, j'avais rencontré bien des gens. et certains assez sympas même. donc voila, j'étais sur le chemin de la maison avec eux, quand ils arrêtèrent soudainement pour pointer un banc. y'avait deux mecs un par dessus l'autre en train de make out passionnément. franchement, j'aurais continué mon chemin si j'avais pas cru reconnaitre le dos de celui du dessus. alors que mes nouvelles connaissances leur criait des blagues salaces et autres, j'ai plissé les yeux pour mieux voir. oh mais merde. évidemment que j'avais reconnu le dos du mec! c'était mon chasseur de zombipute! bon si ça avait été que ça, je l'aurais laissé à ses... trucs. mais le problème, c'est que mon zombi-destructor n'était pas homosexuel aux dernières nouvelles. et en plus, j'avais ce mauvais pressentiment que je connaissais l'autre personne aussi. c'était ptête les souliers... attendez... je les avais déjà vu ces baskets. attrapant rapidement mon portable, je fis un tour dans mes photos pour retrouver ces mêmes baskets au pied de mon meilleur ami. « YAH PAK HAK CHA. C'EST QUOI CETTE MERDE?! » il m'avait entendu bien avant de me voir arriver.

J’ai embrassé un mec. Je l’ai presque sauté aussi. Moi Pak Hak Cha, j’ai embrassé un mec. J’suis pas gay. Juste bourré. C’est une bonne excuse. Mais quand même… J’ai embrassé Tasyr, un pote. J’ai kiffé en plus de ça. Et c’est pas fini, parce qu’il me bouffe le cou. Il me bouffe l’oreille. Il me pelote le zgeg. Pour l’aider encore plus, je décide de m’allonger sur le banc. Non attends, il va pas le faire… IL VA PAS LE FAIRE ?! Il l’a fait. Il me masturbe en quelques sortes. En pleine rue dans la nuit. Alors forcément, sous le coup de plaisir, je me cambre légèrement. Et ma verge durcit au contact de ses doigts. On est bourré, on est bourré. Il va me sauter. Un soupir s’échappe de mes lèvres. J’ai envie de lui hurler de continuer mais d’un autre côté, je trouve cette situation malsaine. C’est Tasyr putain, c’est un ami, un mec. Je sens ses lèvres revenir sur les miennes. Je ferme les yeux et je rends très vite, l’échange fougueux. Mes mains s’agrippent à ses cheveux puisque ses gestes sur mon zgeg s’intensifient. Mes gémissements étouffés s’échouent contre ses lèvres. Deux bourrés qui sont proches de se faire l’amour sur le banc, en pleine nuit.

Soudainement, une voix féminine me parvient aux oreilles. Une voix que je connais trop bien. Celle d’Hae Rim. Elle vient de nous surprendre avec des potes, dans notre connerie. Eclair de lucidité. Merde. Je repousse vite fait Taz, me rhabille et me lève du banc m’agenouillant devant ma meilleure amie/mon crush du moment. « C’est pas ce que tu crois, je t’en supplie… » Un détail me frappe : elle est habillée très court. « T streap-teaseuse lol » Je vais me faire niker. Hae Rim me dit qu’on va régler ça chez elle. Je rigole comme un kon puis, elle m’attrape par l’oreille. Genre comme dans les cartoons. Elle me tire par cette même oreille dans une direction. Je disparais donc dans la nuit sans avoir pu dire adieu à mon amour de bougnoule snif snif #tristesse.