Plusieurs articles à rédiger pour demain, il faut vraiment que je m'y mette. Ce devoir c'est comme une dernière chance après tous les cours ratés à cause de ma maladie. J'ai des notes à rattraper alors j'essaye de me motiver. J'éloigne mon portable pour ne pas céder. Garder la motivation. Même si je meurs d'envie d'envoyer quelques messages à Su Ah. Encore deux articles et je serai libre. Cette phrase tourne dans ma tête comme pour m'encourager. Écrire, finir, ne plus s'inquiéter de rien et voir Su Ah. Corrections sur corrections, je commence à voir la fin de mon travail à rendre. Je la vois et pourtant mes pensées s'égarent de plus en plus. J'attrape mon portable, elle me manque. Si je ne la vois pas je ne pourrais pas me concentrer. Du moins j'essaye de m'en convaincre. Essayer d'avoir bonne conscience alors que se sera difficile de la quitter pour revenir bosser. C'est pas raisonnable, choisir l'amour aux études, vraiment pas raisonnable. Surtout pour le peu qu'il me reste. Mais rien à faire, je cède au déraisonnable. Je l'appelle, lui dit que j'ai besoin de la voir et que je l'aime puis raccroche. Du soleil, dehors il fait bon alors nous nous sommes donné rendez-vous dans un parc où nous avons l'habitude d'aller. Je me lève et jette un dernier regard sur mes cours, j'abandonne pour aujourd'hui. Aucune envie de rester enfermé. Je trouverai bien un moment pour finir. Et puis depuis quelques temps aucuns symptômes de ma maladie. C'est une bonne période autant en profiter en passant du temps avec Su Ah. Direction le parc. J'arrive à l'entrée le premier et elle quelques minutes après. Un sourire sur les lèvres je m'avance vers elle et échange un baiser. « Tu m'as manqué. » et pas qu'un peu.

Sur place il n'y a vraiment plus que Su Ah qui compte. Je laisse les cours dans un coin de ma tête et n'y pense plus. Il n'y aura pas de mauvaise conscience pour me rappeler qu'il faudrait que je revois l'ordre de mes priorités. Non, si je devais avoir mauvaise conscience se serait à cause de mes secrets. Mais aujourd'hui il n'y en aura pas. J'en suis convaincu. Évidemment je ne peux rien prévoir mais j'ai toujours préféré l'optimisme au pessimisme. Elle est là, je me rapproche d'elle. Elle est vraiment belle quand elle sourit. Elle sait qu'elle m'a manqué et pourtant je ne peux pas m'empêcher de lui répéter. En plus de vouloir être sincère peut être qu'au fond c'est comme un moyen de lui prouver qu'elle compte même si je prends mes distances ; à contre cœur. Elle attrape ma main et j'en profite pour la ramener contre moi et l'enlacer. « Oui et j'avais besoin de te prendre dans mes bras aussi. » Dis-je sur le même ton joueur. Je veux vraiment que cette journée reste gravée comme un bon souvenirs dans nos mémoires. Je recule à mon tour rattrapant sa main. Je m'engage dans le parc et prends la parole pour engagé la conversation. « Tes révisions se passent bien ? Je m'en voudrais d'accaparer ton temps à vouloir te voir. »  Petite plaisanterie accompagnée d'un sourire amusé. Sauf pour la question des études, là je suis plutôt sérieux. Même si je sais qu'elle est excellente je suis le genre de personne qui ne peut pas s'empêcher de se tenir informer. J'avais dis que les études ne feraient pas parties de mes pensées mais mon besoin de savoir si tout va bien se fait trop important.