y a d'la joie, partout y a d'la joie (feat. park jin hyun)

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La raison pour laquelle je n'aime pas les réunions de famille ? Il y a toujours quelque chose qui fini par ressortir. Quand vous pensez avoir enterré un dossier assez loin, il remonte à la surface sans prévenir. Si d'habitude je trouve un prétexte pour y échapper, aujourd'hui ça ne fonctionne pas ; ma mère m'a spécialement fait une robe pour l'occasion. Et Dieu seul sait à quel point je déteste les robes. Personne ne me voit comme ça en général à l'université. Pour en revenir à l'occasion dont je parlais, après un long silence radio, ma tante et mon père auraient acceptés de se voir. Personnellement, je ne pense pas que cela puisse rattraper le temps perdu mais mon père ne pense visiblement pas comme moi. "Est-ce que tu passe à côté d'une petite part de lasagne en pensant que tu vas toujours avoir faim ?" ; mon père et ses comparaisons me surprendront toujours sérieusement. Et puis celle-ci n'avait absolument rien à faire avec la question de base que je lui posait mais soit, SOIT. Finalement devant la porte de la demeure des Park, mon enthousiasme est à son comble. Un soupir quitte mes lèvres, silencieux cela dit, mais ma mère ne me rate pas et ajuste nerveusement le col de mon manteau.

Ha Na - Maman, arrête de stresser, je dis sur un ton de reproche tu parles mieux le coréen que moi. Puis, tout va bien se passer, hm, c'est qu'un repas de famille après tout.

Si facile d'être optimiste de l'extérieur et pessimiste à l'intérieur. Si je pouvais me tromper moi aussi, tout le monde y gagnerait je pense. Quand la porte s'ouvre quelques minutes après que nous ayons sonnés, mes parents saluent en premier mon oncle et ma tante. Je suis la dernière à entrer et j'en fais de même, avec le sourire s'il vous plait. J'ai l'impression d'être un otage dans ce dîner... Le pire, c'est de ne pas savoir qui tient le flingue.

@destiny.

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tenue + « Jin Hyun, dépêche toi ! Ils vont pas tarder à arriver maintenant ! » Ma mère s'impatientait et cela pouvait s'entendre dans le ton qu'elle employait. Agacement et impatience s'y mêlaient et, quand c'était le cas, j'avais tout intérêt à me bouger illico presto. Règle numéro un chez les Park : ne jamais contrarier madame. D'autant plus que pour le coup il s'agissait de quelque chose qui lui tenait vraiment à cœur. Un repas de famille qu'elle avait organisé spécialement pour son petit frère qu'elle n'avait pas vu depuis des années. Oncle que je n'avais donc jamais aperçu et que je ne connaissais pas... Tout ce que je savais le concernant, c'est qu'il avait quitté la Corée il y a longtemps, qu'il s'était marié avec une étrangère – chose que mes grands parents ne pouvaient pas supporter, soit dit en passant – et qu'il avait une fille. Enfin, pour ce qui est de ce dernier point, je l'avais appris pas plus tard que la veille du repas... « Elle étudie à la même université que toi. Tu la connais peut-être... » m'avait alors dit ma mère. Peut-être oui... M'enfin. J’espérais tout de même que ce ne soit pas le cas. Pourquoi ? Parce que dans les filles que je connaissais, il y avait celles qui me détestaient, celles dont j'étais certain qu'elles ne pouvaient pas être ma cousine et... mes conquêtes. Imaginez, elle se trouve dans cette dernière catégorie... Pouah, affreux. Rien que d'y penser, j'en avais des frissons...

Ajustant correctement ma chemise, je jetai un dernier coup d’œil dans le miroir de la salle de bain et laissai échapper un léger soupir, en entendant la sonnette de la porte retentir. J'enfilai alors ma veste en quatrième vitesse et, une fois celle-ci mise, je quittai la pièce et descendis les escaliers, me dirigeant finalement vers le hall d'entrée d'un pas lent, avant d'apercevoir un grand homme accompagnée d'une belle occidentale. Pas de doute... Il s'agissait bien de mon oncle et sa femme. Je me dirigeai donc vers eux, pour les saluer. Cependant, lorsque j'aperçus la troisième personne, je m'arrêtai net dans mon élan, dévisageant cette dernière du regard. C'était un... cauchemar. Toi, là haut, je sais pas ce que tu as contre moi mais arrête ça tout de suite ! « Ah~ Jin Hyun... Te voilà enfin. Ji Hoon, Mirella, je vous présente Jin Hyun, mon fils. » Essayant de faire complètement abstraction de la présence d'Ha Na, je saluai le frère de ma mère ainsi que sa femme, avant de les gratifier d'un simple « Enchanté ! » Enchanté, tu parles... J'avais envie de mourir, à présent.

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Mirella - Enchantée elle dit avec son éternel sourire chaleureux avant de tourner la tête vers moi et tendre sa main dans ma direction pour me mettre entre elle et mon père Je vous présente ma fille Ha Na, je crois que vous avez à peu près le même âge n'est-ce pas

Mon Dieu. Ma vie. Non. Je refuse de le croire, ce...- Non juste NON ! Pourquoi faut-il que parmi tous les Park de ce pays ce crétin soit mon cousin hm ? Mon visage traduit quelque chose d'autre que la surprise. Je prend sur moi. Je prend sur moi et je souris avant de le saluer d'un signe de tête pour me tourner vers ma tante et être un peu plus chaleureuse avec elle. Pas de contact physique cela dit.

Ha Na - Bonsoir

Mon père fait les premiers pas vers sa soeur tandis que mentalement, je cherche une façon de... Comment dire, la solution pour être invisible. Peut être que j'ai ce pouvoir depuis toute petite et que je l'ignore ? Pour le moment en tous cas, il ne vient pas. Souris Ha Na, souris, je me dit en tentant de faire abstraction de ce qui me sert apparemment de cousin. Mon Dieu, c'est déjà un cauchemars. Une si belle femme avec un fils aussi idiot. Un cauchemars je vous dis.

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Quand je disais qu'il ne valait mieux pas que je la connaisse... Franchement, je ne savais pas au nom de quoi je me traînais une telle poisse depuis quelques temps mais j'allais vraiment finir par faire une syncope si ça continuait... Il y avait des centaines de filles dans cette université et il avait fallu que ma cousine soit cette folle. Ouais, une folle qui avait osé toucher à ma voiture, mon bijou, mon trésor. Et pourquoi ? Parce que, soit disant, j'avais bousillé l'une de ses peintures. Mais la réalité était toute autre... Ce jour là, elle avait traversé le parking sans même prendre la peine de s'assurer qu'aucune voiture circulait et, si je n'avais pas eu de bons réflexes, elle aurait certainement fini sous les roues de la mienne. Bien sûr, sur le coup de la surprise, je l'avais klaxonné. Chose que bon nombre de personnes auraient faite à ma place... Et, à croire qu'elle n'avait jamais entendu de klaxon de sa vie, cette idiote avait sursauté et lâché la peinture qu'elle tenait dans les mains. Manque de chance, il avait plu et cette dernière termina sa chute dans une flaque d'eau... Alors qui était réellement le fautif dans cette histoire ? Moi qui avait réussi à éviter l'accident de peu ou elle à qui on avait vraisemblablement jamais appris qu'il fallait regarder avant de traverser ? La réponse était évidente... C'était elle et seulement elle. Mais ne dit-on pas qu'il est plus facile de rejeter la faute sur les autres que d'assumer ? Parce que ouais, c'est exactement ce qu'elle avait fait. Rejeter la faute sur moi. Heureusement, j'étais bien trop au dessus de ça. Si ça lui faisait plaisir de me faire passer pour le méchant, elle pouvait continuer. Il y avait bien longtemps que je ne faisais plus attention à ce qu'on pensait de moi... Me contentant donc de laisser échapper un « Sûrement... » témoignant de mon manque total d'intérêt pour la question que venait de me poser ma tante, je finis par adresser un léger signe de la tête à Ha Na qui m'avait gratifié d'un geste semblable. Au moins, nous étions d'accord sur un point... Aucun de nous deux ne voulait adresser la parole à l'autre. Si elle continuait sur cette lancée, je pouvais encore espérer passer un dîner tranquille. Je dis bien espérer... Rien n'était certain. Encore moins avec une nana comme elle... Et puis... « Tiens Jin Hyun... Pourquoi ne ferais-tu pas visiter la maison à Ha Na ? Vous pourrez en profiter pour faire connaissance, comme ça ! » s'exclama ma mère, particulièrement enthousiaste. Mais faudrait-il d'abord que je veuille apprendre à la connaitre. Et c'était pas gagné... « On peut aussi faire connaissance pendant le repas, hn... » commençai-je, légèrement las. Mais le regard que me lança ma génitrice me dissuada de poursuivre sur ma lancée. « Ok, ok... Si ça peut te faire plaisir... » soufflai-je alors, blasé.

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Quelle soirée j'allais passer. J'étais la seule Baek à comprendre à quel point cette situation devenait complexe en présence de Mini Park. Non mais quel con aussi celui là. Il avait eu son permis dans un paquet Bonux je crois, parce que sinon je ne vois pas d'autres possibilités. Je ne vais pas vous mentir, je lui en aurais bien coller une mais j'étais trop occupée à pleurer -mentalement- la mort de mon tableau sur lequel j'avais travaillé pendant des heures. Irrécupérable. Il était irrécupérable après cette petite plongée dans la flaque d'eau. Alors j'ai fais mieux -enfin, ça n'enlève pas le plaisir que j'aurais eu à lui en coller une mais soit- je me suis occupée de sa voiture comme il le fallait.

Dans la colère je ne savais pas trop quoi faire. Puis j'ai vu les pneus et l'idée m'a traversé l'esprit. Je n'en ai pas épargné un seul. Les gens qui passaient par le parking du campus me regardaient bizarrement mais je m'en fichais totalement comme d'habitude, du moment qu'on ne me dérangeait pas. J'ai même fini sans problèmes ! Et par problèmes, je veux dire, un certain Jin Hyun qui m'aurait refait le portrait par exemple, pas qu'il ait l'air de frapper les femmes mais sait-on jamais, comme me l'a si bien dit ma tante Allegra ; "Fidarsi è buono, ma non fidarsi è meglio" (La confiance est bonne, mais se méfier est meilleur). J'ai laissé un message papier sous l'essuie glace "l'art demande quelques sacrifices parfois".

Quand ma tante demande à mon cou-... Non définitivement, je n'y arrive pas, mais vous avez compris l'idée pas vrai ? Quand elle lui demande de me faire visiter, je vois bien la réticence émaner de son corps. D'ailleurs, un sourire satisfait se dessine sur mon visage quand il fini par céder. Non pas que la visite m'intéresse mais juste l'expression de son visage, cette expression en particulier est assez... Je ne sais pas, je crois que je ne m'en lasserait jamais. Suivant donc le jeune homme sans pour autant que ce sourire ne disparaisse. Un soupir quitte mes lèvres avant que je ne lance d'un ton dramatique ;

Ha Na - Per questa sera, vostra casa è mia casa... (Ce soir, ta maison est ma maison). Je marque une pause avant d'ajouter alors que nous sommes suffisamment loin maintenant Parce que le monde n'est pas assez grand hélas...

Moi ? Une mauvaise compagnie ? Nooon, jamais.

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Pour être honnête, j'avais encore du mal à y croire... Je ne comprenais pas que le tout puissant puisse m'en vouloir autant. C'était de l'acharnement pur et dur à ce stade et, dans ma tête, une voix n'arrêtait pas de répéter sans cesse « Pourvu que ce ne soit pas vrai. Faites que je sois en train de rêver » Et j'y croyais... Je croyais vraiment que d'une minute à une autre, je finirais par me réveiller dans mon lit, au beau milieu de ma chambre à Jangan-gu. Certes, après un tel cauchemar, je ne doutais point que le réveil risquerait de se faire de façon plutôt brusque mais au moins rien de tout cela ne serait vrai. Sauf que... A chaque fois que je risquais un regard vers la jeune femme, le sourire suffisant que je pouvais apercevoir sur son visage me rappelait ô combien tout ceci était réel et à quel point ma vie n'était qu'une suite de mésaventures pour le moins désastreuses. Mais pas que... Quand je la voyais sourire comme cela, je revoyais aussi ma pauvre voiture, les pneus complètement à plat. Vision d'horreur... Elle avait eu de la chance d'ailleurs. Tout d'abord, que je ne la surprenne pas en train de dégrader mon bien mais aussi que je ne sois pas du genre à lever la main sur les femmes. Car si ça n'avait pas été le cas, je ne me serais certainement pas retenu de l'envoyer à l’hôpital, entre quatre murs blancs. Mais soit. Finalement contraint et forcé par ma mère de passer un peu de temps avec elle pour lui faire visiter la maison, je glissai mes mains dans les poches de mon pantalon et me dirigeai vers les escaliers, suivi de la jeune femme, avant d'entendre cette dernière prononcer quelques mots dans sa langue maternelle. Tournant alors la tête vers elle, après m'être stoppé en bas des escaliers, je me contentai cependant d'hausser les épaules, n'ayant absolument rien compris à ce qu'elle venait de dire. Casa était le seul mot que j'avais réussi à traduire et soyons honnête... Même dans le cas où j'aurais eu quelques notions en italien, je n'aurais quand même pas cherché à la comprendre, n'en ayant complètement rien à faire. Mais passons... Levant les yeux au ciel à la dernière phrase qu'elle avait fait l'effort de dire en coréen, je finis par laisser échapper un « Ouais, malheureusement... » avant de me remettre en route. Montant alors les escaliers deux par deux, bien trop pressé à l'idée que cette pseudo visite se termine, je lui montrai rapidement quelques pièces, avant de finalement reprendre la direction des escaliers. Une visite express, c'était le cas de le dire... Bon, dans le tas, je m'étais tout de même gardé de lui montrer ma chambre. Ou tout du moins, cette pièce qui l'avait été pendant mes dix huit premières années. Tout d'abord parce que je n'en voyais pas l'utilité et puis... Ouais non... Elle n'avait vraiment pas besoin de la voir. Passant donc rapidement devant la porte de la pièce, sans m'arrêter, je finis par m'exclamer, sur un ton rempli de mauvaise foi... « Bon, grouille toi ! J'dois te faire visiter le reste de la maison et je n'ai vraiment pas que ça à faire... »

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A vrai dire, je ne connais pas Jin Hyun. Pour moi ce n'est rien de plus qu'un jeopardize parmi tant d'autres. MAIS un jeopardize qui a cela dit fait du mal à ma peinture, ma précieuse peinture. Je ne suis pas du genre à m'alimenter de bouche à oreilles et puis de toutes manières, je suis trop occupée pour ça. Je pense que si une rumeur venait à circuler à mon sujet, je ne saurais même pas ; ce qui est inquiétant et rassurant à la fois enfaite. Un sourire se dessine sur mes lèvres, au moins, il y a un point sur lequel nous sommes d'accord. Une partie de moi essaie de se dire "aller, ça pourrait être pire" mais je ne m'y fait définitivement pas enfaite. Pas pour le moment malgré le fait que je sois détendue. Je suis détendue partout moi, il n'y a pas un endroit où je me sens mal en y mettant les pieds pour la première fois. Sauf s'il est particulièrement sale et alors, j'éprouverai le besoin de ranger un peu. Mais tout va bien ici, alors il n'y a aucun problème.

Il pouvait être aussi froid et distant qu'il le voulait donc, ça ne me faisait absolument rien du tout. La visite semble être terminée alors qu'elle a à peine commencée. Un enthousiasme très fort en lui n'est-ce pas ? Mon regard se pose sur une porte légèrement entreouverte et j'ignore tout simplement ses paroles. Elles sont bien là, présente, mais je fais le choix de les ignorées en faisant mine d'avoir accidentellement la porte. Oh, mio, Dio. Regardez moi donc cette oeuvre d'art, ce tableau. Il aurait été triste de ne pas passer par là. Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres alors que j'entre dans ce... Comment est-ce que je pourrais bien appeler ça hn ? Je ne suis pas sûre du mot exact, parfait pour décrire la chose en son ensemble. Un soupir quitte mes lèvres et je lève la tête au ciel avant de la tourner vers lui, hilare ;

Ha Na - La meilleure pièce de la maison. Tu es si modeste mais... Il ne faut pas, vraiment je dis balayant la pièce du regard alors qu'un léger rire s'échappe de mes lèvres. Mon dieu mon dieu mon dieu... Une enfance si colorée mon portable n'en manque pas une miette. Portable que je fini par ranger pour attraper la peluche de Bob l'éponge dans mes bras et faire quelques pas dans la chambre

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J'aurais dû mieux fermer la porte de ma chambre en la quittant, un peu plus tôt. En fait, j'aurais même dû y apposer un verrou et la fermer carrément à clés, pensais-je, en voyant la jeune femme pousser légèrement cette dernière. Et ni mon « Non, attend ! » ou mon soupir d'agacement ne réussirent à dissuader la Bluing de se faufiler à l'intérieur de la pièce. Faut dire que, niveau dissuasion, j'avais déjà fait mieux. Mais bon, de toute façon, le mal était déjà fait... Levant donc les yeux au ciel, je revins finalement sur mes pas pour moi aussi entrer dans la chambre. Une vraie chambre de gamin... Le pire c'est que j'y dormais encore, parfois, lorsque je venais dîner chez mes parents jusqu'à très tard le soir et que j'avais la flemme de rentrer chez moi. Bon... Si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais déjà changé la décoration depuis longtemps. Mais avec ma mère dans les parages, c'était peine perdue. Comprenez là... J'étais son seul et unique enfant alors, forcément, elle désirait plus que tout garder un maximum de choses qui lui permettraient de se rappeler des doucereuses années qui constituaient mon enfance et mon adolescence. De toute façon, personne n'était censé savoir que de temps en temps je dormais encore dans cette couverture Super Mario, entouré de mes peluches Bob L'éponge et Pokemon, si ? Mouais... Enfin bref. Poussant un énième soupir aux paroles de la jeune femme, quelque peu désespéré par son comportement, je finis par la dévisager en la voyant attraper ma peluche. Aish... Si il y avait bien une chose que je n'aimais pas, c'est qu'on touche à mes affaires. Que je m'en serve toujours ou non. Ainsi, je lui arrachai mon Bob l'éponge des mains et le replaçai sur sa chaise, avant de lui demander sur un ton tout à fait calme... « Ôte moi d'un doute... Tu n'as jamais vu une chambre de gamin, de toute ta vie ? » Non parce que bon... Fallait quand même avouer que sa réaction était quelque peu exagérée. Sans compter que ce n'était pas la pire chambre de gosse au monde... « Bon, t'as fini ? Ou tu comptes rester ici encore longtemps à contempler la décoration ? » lâchai-je, las. Mais à peine eus-je le temps de terminer ma question que la voix de ma mère, nous appelant pour qu'on descende, s'éleva dans toute la maison... Sans un mot, je désignai donc la sortie d'un geste de la main à la jeune femme, non sans lui adresser un magnifique sourire hypocrite, et finis par quitter la pièce à mon tour, avant de fermer la porte...

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C'est une mauvaise idée de me donner des ordres. C'est que je ne suis pas du genre à écouter les autres en général. Puis j'ai un gros problème avec l'autorité. Puis j'aime pas le poids de l'autorité sur moi, c'est tout. Demandez moi les choses gentiment, avec les formules de politesse par exemple et vous avez tout gagné. Mais parcontre, ça ne marche que si à la base, vous êtes quelqu'un de bien. Je ne suis pas sûre que cela fonctionne avec ce goujat. Et encore, Goujat n'est pas assez fort, mais vous voyez où je veux en venir n'est-ce pas ? Un soupir quitte mes lèvres avant que je ne secoue la tête d'un air faussement désolé ;

Ha Na - Non, hélas, mes parents me gardent à la maison depuis que je suis toute petite. Alors comprends moi, voir une chambre comme la tienne c'est... Wow je dis en inclinant la tête sur le côté

Je ne m'attend pas à ce que monsieur réalise que je ne suis pas sérieuse. Je m'en fiche un peu enfaite, comme d'habitude. Lorsqu'il me demande si j'en ai encore pour longtemps ici, je compte lui répondre mais je n'en ai pas l'occasion. J'affiche un sourire amusé face à son sourire et passe juste à côté de lui tout en lançant d'un air déçu ;

Ha Na - Zut ! J'aurais du prendre plus de photos...

Ah, la subtilité ne figure sans doute pas dans mes prénoms finalement. Descendant les escaliers, j'affiche un sourire voyant ma tante en compagnie de mes parents. Eux au moins, ont l'air de s'entendre.

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Est-ce que je pensais que la jeune femme m'obéirait après lui avoir ordonné de se grouiller ? Bien sûr que non... Cela aurait été bien trop beau. Mais ne dit on pas que « qui ne tente rien n'a rien » ? J'avais essayé... C'était déjà ça. Certes, cela s'était soldé par un échec mais j'avais essayé. Que voulez-vous ? On ne pouvait pas tout avoir dans la vie. Et, malheureusement pour moi, on ne pouvait pas non plus choisir sa famille... « Pauvre petite... » commençai-je, faussement compatissant, suite à ses paroles, avant de lever les yeux au ciel. Puis, ne lui laissant pas le temps de répondre, j'ajoutai légèrement las... « Ils auraient peut-être mieux fait de t'y laisser enfermer encore quelques temps, ça ne t'aurait pas fait de mal... » Laisser une folle en liberté... Mais qu'avaient donc ses parents dans la tête, au juste ? Un petit pois ? Seigneur Jésus, Marie, Joseph ! Et dire que cette... chose était ma cousine. Quelle tristesse... Complètement désespéré, bien que je ne le montrai pas, je fus soulagé d'entendre la voix de ma mère s'élever dans la maison. Une minute de plus, seul avec elle, et je... Valait mieux pas savoir ce que j'aurais fait, en fait. Laissant échapper un soupir aux paroles de la Bluing, j'hochai légèrement la tête de gauche à droite. « Tu pourras toujours remonter dans la soirée pour venir en prendre d'autres, si tu y tiens tant... » lâchai-je alors, dans un soupir, avant de fermer la porte. Quelle gamine, franchement... Qu'est-ce qu'elle comptait en faire de ces photos ? Les montrer à ses copines ? Les placarder sur les murs de l'université ? Mais... C'était affreux ! Comment un gamin pouvait-il avoir une chambre pareille, hein ? Non mais, plus sérieusement... Elle pensait réellement m'atteindre en agissant de façon aussi puérile ? Si c'était le cas, c'était vraiment mal me connaître... « Ah, vous êtes là ! » Sorti de mes pensées par ma mère qui venait de se tourner vers nous alors que nous venions de descendre les escaliers, je laissai échapper un léger soupir en l'entendant s'adresser à Ha Na... « La visite s'est bien déroulée, jeune fille ? Cette tête de mule ne s'est pas montrée trop désagréable avec toi ? » Ouais bon... Pas la peine de préciser qu'elle parlait de moi, hein ? « Il a pas l'air sympathique, aux premiers abords, c'est vrai... Mais c'est un très gentil garçon, en réalité... » Je vous jure... J'avais vraiment envie de me tirer une balle, là, juste maintenant... « Je suis sûre et certaine que vous finirez par vous entendre... » Ahahah... Non.

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Mais quel cousin j'ai là hn. Mah, je sais que je n'ai pas fais de choses grandioses dans la vie et que j'ai un certain nombre de bonnes actions à accomplir avant d'espérer entrer dans la catégorie des bonnes personnes mais quand même ! Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres et puis sa phrase me fait rire, alors qu'il n'essaie pas d'être agréable, c'est peut être ça le pire. Je lui répond alors d'un ton faussement blessé ;

Ha Na - Oh, arrête, tes mots pourraient presque me frôler Je marque une pause avant d'ajouter d'un ton enthousiaste Et puis si je n'étais pas sortie, je n'aurais pas pu savoir à quel point mon cousin est génial ! Pas vrai ?

Il fait bon parler couramment le sarcasme, ici bas. Je sors donc de ce temple des jeux vidéos et de cette exposition à souvenirs d'une enfance tellement tellement colorée avec sa bénédiction, semble t-il, pour y retourner plus tard. Ooh, mais où est passé ton pessimisme Ha Na ? Je l'ai troqué contre des figurines Zelda ! Ça valait laaargement le coup. De retour en bas, la mère de Jin Hyun affiche une attitude positive siiii inexistante sur le visage de son fils. Je lui souris donc en retour avant de lui répondre en passant ma main dans mes cheveux ;

Ha Na - Ah bon, c'est rassurant alors, j'avais l'impression d'avoir fait quelque chose de mal. Ben quoi ? Il fallait bien en profiter non ? Je hoche doucement la tête -pas pour autant convaincue- avant de doucement vers le concerné et lui dire Alors devenons bons amis hn ?

Que daaaaalle. Je n'attend pas pour autant sa réponse avant de me tourner vers mes parents et afficher un faible sourire. Ma mère se tourne vers ma tante avant de lui dire ;

Mirella - Oh, j'ai apporté mon livre de créations, je pensais que ça pourrais t'intéresser de jeter un coup d'oeil et en choisir une pour toi elle agite doucement la main avant d'ajouter ne t'en fais pas, ça me fais plaisir, et puis je les ai faite spécialement pour toi.

Et de cette façon, elles s'éloignent dans le salon. Elles ont l'air d'être devenue plutôt proches... Et mon père, mis à l'écart me fait un peu sourire ;

Ha Na - Seul au monde...

Il rit avant de me répondre

Ji Hoon - Il faut croire oui... Il se tourne alors vers Jin Hyun pour lui demander Alors mon garçon, comment tu te porte ? Tout se passe bien à l'université ? Je sais que ça risque d'être assez difficile mais, j'espère que les choses vont petit à petit s'arranger. La famille c'est très important après tout. Alors... Ne vous disputez pas trop d'accord ? Il rit légèrement avant de doucement ébouriffer mes cheveux puis ajoute On devrait les rejoindre et les arrêter à temps, parce que quand Mirella parle de ses créations, elle embarque littéralement l'autre personne dans son monde... Et le dîner alors ? Je suis le seul à y penser ? Il demande sur un ton ironique

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Franchement, je ne voyais même pas l'intérêt de lui répondre. Pourquoi perdre mon temps avec une gamine ? Que les choses soient bien claires, je ne comptais pas faire d'efforts. Même un minimum... Pourtant, au début, j'étais partie avec de bonnes intentions. Vraiment... J'avais accepté de participer à ce dîner et j'avais même aidé ma mère à le préparer. Bon, mon rôle s'était seulement limité à la conduire faire quelques courses et, plus tôt dans la journée, à m'improviser testeur de repas – ce qui, pour être honnête, n'était pas pour me déplaire – mais cela était déjà bien en soit. Surtout si on prenait en compte le fait que je le faisais pour des personnes que je ne connaissais ni d'Eve, ni d'Adam... Alors certes, il s'agissait du frère de ma mère, ainsi que de sa femme et de sa fille mais... Rien à faire. Ils restaient des inconnus pour moi alors oui... C'était déjà suffisant que je daigne bouger un minimum mon cul pour eux. Chose que je commençais d'ailleurs à regretter au fur et à mesure que les minutes passaient... En effet, voila que cette idiote qui me servait de cousine tentait de se faire passer pour une enfant de chœur auprès de ma mère. Quelle bonne blague. Elle avait de la chance que mon niveau de maturité soit plus élevé que le sien et que je ne veuille en aucun cas m'abaisser à ce dernier... « C'est ça, fais la maligne... » murmurai-je pour moi-même. Mais rira bien qui rira le dernier, comme on dit. Elle s'en prenait à la mauvaise personne et, un jour ou l'autre, elle finirait par le regretter. Qu'elle fasse ou non partie de ma famille... D'ailleurs, en parlant de famille... Ça me faisait doucement rire de les voir agir comme si tout était normal. Ouais, j'étais un gros rabat-joie et le pire des pessimistes, pour le coup. Mais qu'est-ce qu'ils étaient pathétiques. Il y a encore quelques mois, ma mère ignorait son frère comme si celui-ci était un étranger et voilà qu'elle essayait à présent de faire amie-amie avec la femme de ce dernier. Vision devant laquelle je ne pus m'empêcher de laisser échapper un soupir, d'ailleurs. Puis, finalement, tandis que ma génitrice se dirigeait vers le salon avec ma tante, je tentai discrètement de m'éclipser mais c'était sans compter sur le frère de ma mère qui décida d'engager la conversation. Me contentant donc de lui répondre un « On laisse aller... » à ses questions, je finis cependant par hausser légèrement un sourcil. La famille, c'est très important... Pour je ne sais quelle raison, cette phrase de mon oncle m'arracha un rire que je réprimai rapidement. On n'avait définitivement pas la même définition du mot famille, lui et moi. Mais soit... Au moins on était d'accord sur une chose : le dîner... Un sourire en coin prit alors possession de mes lèvres et je levai la tête vers mon oncle. « Ce serait tellement dommage de passer à coté de ce dîner, en plus... Ma mère y a consacré beaucoup de temps afin que tout soit parfait pour fêter vos retrouvailles... » m'exclamai-je alors, sur un ton ironique, avant de glisser mes mains dans les poches de mon pantalon. « M'enfin... Et vous ? Tout se passe bien depuis que vous êtes revenus en Corée ? Cela fait combien de temps ? Sept ? Huit ans ? » Ah oui, j'avais oublié... Cela faisait plusieurs années qu'ils étaient de retour et, allez savoir pourquoi, ma mère avait attendu tout ce temps pour finalement décider de recoller les morceaux avec son frère. Je vous jure... « D'ailleurs, pourquoi avoir choisi de revenir ? J'ai pourtant entendu dire que l'Italie était un beau pays... » Bon okay... J'avais dit que je ne ferais aucun effort, ce qui impliquait donc que je ne tente pas de me montrer agréable, mais mon oncle avait l'air d'être quelqu'un de sympa alors... Puis, après tout, ce n'était pas sa faute si sa fille était une idiote, elle...

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Aish... Qu'est-ce qu'il est déprimant "on laisse aller", quel âge il a hn ? Une expression de vieux ça "on laisse aller". Un soupir silencieux quitte mes lèvres alors que je le regarde. Ah, il respire la déprime ! Est-ce que si je m'approche trop je vais être déprimée aussi ? Est-ce qu'il s'agit d'une maladie contagieuse ? Et puis il se met à rire alors que mon père avait l'air plutôt sincère. Je croise alors les bras avant de dire sur un ton relativement amusé ;

Ha Na - Ah quel sens de l'humour tu as là mon cousin, rire au mauvais moment... j'incline doucement la tête sur le côté et mon père me stoppe en prononçant mon prénom d'un ton tout aussi posé

Ji Hoon - Tu ne pense pas que c'est important ? Il marque une courte pause avant de rajouter avec un faible sourire Je pense que même si parfois les choses peuvent être difficiles, il ne faut jamais oublier les liens qui nous unissent... Sinon on perd en quelque sorte une partie de son identité. Mais dans certains cas, la perdre est inévitable, tu comprends ?

Dans certains cas, dans le sien oui. Jamais je n'ai vu la tête de mes grands parents car jamais ils n'ont voulu entendre parler de moi. Si jamais ils avaient voulu, ils l'auraient fait, ils auraient pu, des centaines de fois.

Ji Hoon - Cela fait sept ans maintenant et tout se passe plutôt bien hm ? Il tourne la tête vers moi pour légèrement m'ébouriffer les cheveux avant de poursuivre Oui oui, l'Italie est un beau pays... On s'y sent comme à la maison mais pour moi il fallait que Ha Na voit la Corée... Même si elle ne voulait vraiment pas quitter l'Italie il rit légèrement Ah vraiment, Il a fallu la traîner jusqu'à l'aéroport !... Cela dit la Corée du Sud est un endroit plutôt agréable aussi... Il hoche la tête un court instant puis Il s'arrête un instant avant de rajouter d'un ton un peu plus sérieux Mais, Jin Hyun, même si ma fille est un peu difficile à vivre, au fond elle est plutôt sympathique hm, prends soin d'elle même si son caractère est un peu difficile

Je détourne le regard, tentée de retourner du côté des femme, quitte à parler de robes s'il le faut. Il se met légèrement à rire

Ha Na - Je savais que c'était contagieux... Qu'est-ce que tu lui as fait hn ? Je demande à Jin Hyun

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y a d'la joie, partout y a d'la joie

Je ne pris même pas la peine de relever la remarque de ma cousine. Si elle ne savait pas faire la différence entre un rire sincère et un rire forcé, je ne pouvais décidément plus rien pour elle... Puis... De quoi je me mêle, franchement ? C'était une conversation d'adultes, nom de dieux, et vu son degré de maturité j'avais limite envie de lui dire d'aller faire mumuse ailleurs au lieu d'importuner les autres... Aish, je vous jure... Ces enfants... Toujours à traîner et à mettre leur grain de sel là où on ne veut pas d'eux. Hn. La dévisageant légèrement, l'espace de quelques millièmes de secondes, j'haussai finalement les épaules à la question de mon oncle, le regard fixé sur le sol et un air quelque peu « je m'en foutiste » accroché au visage, avant de reporter mon attention sur lui. Il était marrant quand même... La famille était importante, certes, mais seulement quand celle-ci se comportait comme telle. Être une famille ne se résumait pas à appeler une personne « papa », « maman » ou « tonton »... C'était bien plus que cela. Et, quand je regardais ma « famille », tout ce que je pouvais voir c'était un père qui passe sa vie à travailler et à se préoccuper de son image délaissant ou faisant du mal à ceux qu'il est censé aimer. Une mère qui, sous la pression de ses parents, est allée jusqu'à nier l’existence de son propre frère, une gamine en guise de cousine et... un oncle qui croit, vraisemblablement, aux contes de fée. Quelle belle famille... Et je devrais la considérer comme importante ? Quelle bonne blague... Au jour d'aujourd'hui, les seuls membres de ma famille que je considérais comme importants résidaient en les personnes de ma mère, mon cousin Park In Su, ainsi que ses parents. Ça s'arrêtait là... Je haïssais mon père et, pour ce qui est de HaNa et ses parents, je ne les connaissais pas. Pourquoi considérer comme importants dans votre vie, des personnes que vous ne connaissiez pas ? Quelle logique y avait-il là dedans ? Aucune bien sûr... C'est pourquoi, c'est sans grand enthousiasme que je me contentai de répondre un « Hm... Je comprends... » à mon oncle. Ouais, je comprenais ce qu'il voulait dire. Cela ne signifiait pas pour autant que j'étais d'accord. Mais soit. Observant la Bluing tandis que son père lui ébouriffait les cheveux, j'haussai légèrement les sourcils et un sourire un brin moqueur prit possession de mon visage aux paroles de son père. Comme ça, elle ne voulait pas quitter l'Italie ? Pauvre chose, va... Je tournai de nouveau la tête vers mon oncle et hochai doucement cette dernière. « Tant mieux alors. Si vous vous plaisez ici aussi, c'est le principal... » Je glissai finalement mes mains dans les poches de mon pantalon et me contentai d'adresser un faible sourire au frère de ma mère lorsqu'il me demanda de prendre soin de sa fille tout en faisant abstraction de son caractère de cochon. Pas sûr que je respecte cet engagement mais si ça le rassurait de penser que je le ferais, alors... « Ne vous inquiétez pas... » Mouais... « Elle et moi, nous deviendrons les meilleurs amis du monde... » Je la regardai, en arborant un léger rictus, tandis qu'elle avait détourné le regard, apparemment gêné par les paroles de son père. Mais cela ne dura qu'un temps puisque, lorsque ce dernier se mit à rire, elle tourna de nouveau la tête vers moi avant de m'accuser de... Je ne savais pas exactement... De la bonne humeur de son père ? « Je ne lui ai rien fait... Il est juste plus cool et plus sympa que toi. Faut pas chercher plus loin... » lui répondis-je alors, le plus simplement du monde. Je lui adressai ensuite un sourire légèrement hypocrite et, ne lui laissant pas le temps de répondre, je me tournai vers mon oncle avant d'ajouter... « Nous devrions y aller. On ne va pas tarder à passer à table, je pense... » Je me dirigeai ensuite vers la pièce principale où nous avaient alors précédé nos mères.

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Il y a un mot exact dans le dictionnaire pour le décrire. Heureusement pour moi, il n'est pas difficile à prononcer en coréen. Je désespère un peu à partir du moment où mon père commence à s'y mettre, mais très honnêtement je pense que ça va aller. Plus que quelques heures à tenir avant de rejoindre mon lit ou alors traîner chez un ami. J'espère que Shin va laisser son côté somnambule sous son oreiller et que je n'aurais pas à me lever dans la nuit pour aller le chercher. Pitié, c'est déjà assez inconfortable pour moi d'être dans une robe alors arrêtons avec les désastres. En parlant de désastre, mon père qui commence à parler de moi et de prendre soin de moi... Me donne clairement envie de virer de l'autre côté avec ma mère. Je ne sais pas ce qui m’empêche de le faire d'ailleurs... Je suis un peu tomboy comme vous le savez et je suis plus à l'aise avec les garçons que les filles. Mais là, il n'est même pas question d'être à l'aise ! Je me désespère parfois. Et puis lui qui parle d'être les meilleurs amis du monde... Sans doute dans une autre vie oui. Quoi que je pense que toutes mes réincarnations ne le supporteront pas.

Quand mon paternel se met à rire c'est trop pour moi. J'ai le coeur fragile vous savez ? La réponse de Jin Hyun le fait à nouveau rire cela dit et il tapote son épaule avant de partir lui aussi, soulignant dans un murmure m'étant adressé "plus cool et plus sympa que toi". Heul... Comme s'ils savaient de quoi ils parlent tous les deux. Je traîne un peu pour les suivre mais finit par arriver dans la pièce principale. Mon regard sans doute un peu désespéré croise celui de ma mère qui menace ensuite mon père d'un simple regard. C'est très subtil vous savez, il faut avoir été à la maison quelques jours ou semaines pour comprendre. Au moment de prendre place pour le dîner, je me retrouve assise à côté de Jin Hyun. Toujours pas remise de sa phrase sans doute, je murmure ;

Ha Na - Comme si tu savais ce que "cool" signifiait... Je secoue doucement la tête

Quand tout le monde semble être là, je ne vois toujours pas mon oncle. Tournant donc la tête vers Jin Hyun, je demande toujours d'un ton presque inaudible pour ne pas perturber les conversations déjà en cours ;

Ha Na - Dis... ton père a eu un empêchement ?

Je ne savais pas comment poser la question autrement de toutes façons.

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Si je m'attendais à ce que mes mots fassent rire mon oncle ? Pas vraiment... Puis, fallait avouer que c'était loin d'être mon intention première. Cependant, je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire lorsqu'il me donna une légère tape au niveau de l'épaule. Ce n'était pas vraiment le geste en lui-même qui me faisait sourire ainsi - bien que cela me confortait un peu plus dans l'idée que le frère de ma mère était quelqu'un de sympathique – mais bien l'expression qui venait de prendre possession du visage de ma cousine. Était-ce une lueur de désespoir que l'on pouvait apercevoir dans ses yeux ? Mais oui. Il semblait que c'était le cas... Pauvre petite... Je pourrais presque éprouver de la compassion pour elle. La gratifiant de mon plus beau sourire hypocrite, je me dirigeai vers la pièce où se déroulerait le dîner, rapidement suivi par mon oncle. Et comme je l'avais pressenti, la table avait maintenant fini d'être mise et ma mère ainsi que ma tante s'apprêtaient à prendre place autour. Ainsi, les imitant, je m'installai moi aussi et fus très vite rejoins par la Bluing qui prit place à mes côtés. La fixant alors l'espace de quelques secondes, tandis qu'elle s'asseyait, je finis par laisser échapper un faible rire, légèrement teinté de frustration. Les parents préférant rester entre eux, j'allais devoir me la coltiner durant tout le repas... Génial... En plus, comme si sa seule présence à mes côtés ne m'agaçait pas assez, voilà qu'elle jugeait bon d'engager de nouveau la conversation. Mais fallait la comprendre... Ma dernière phrase à son égard ne semblait pas lui avoir fait plaisir. « Ne sois pas si susceptible, gamine... Dans la vie, faut savoir accepter la vérité. » me contentai-je alors de lui répondre, un sourire moqueur dessiné sur le visage. Sourire qui, cependant, finit par rapidement s'estomper lorsque la jeune femme me questionna sur les raisons de l'absence de mon père à ce diner... C'est vrai que je l'avais complètement oublié, celui là... La dévisageant quelques secondes, le visage fermé, je laissai échapper un soupir dans lequel elle pouvait certainement entendre tout l'agacement qu'éveillait en moi cette question... « Qu'est-ce que ça peut te faire ? » lui demandai-je alors, un peu trop froidement malgré moi. C'est vrai... Je n'appréciais pas la jeune femme mais, pour le coup, elle n'avait rien fait pour que je me montre aussi agressif envers elle. Du moins, rien de volontaire... Soufflant alors une nouvelle fois, conscient que je m'étais un peu trop vite emporté, je détournai finalement le regard avant d'ajouter sur un ton un peu plus calme, bien que toujours agacé... « Ouais... Il a eu un empêchement. Sûrement encore des choses à régler avec un de ses partenaires... » Je tournai la tête vers elle et, la regardant dans les yeux, ajoutai finalement... « C'est bon ? T'as fini avec tes questions ? Ou il y a autre chose que tu voudrais savoir ? »

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On ne peut rien y faire, n'est-ce pas ? Ce type qui a ruiné ma peinture, c'est mon cousin et puis à force de me le répéter, mon cerveau commence plus ou moins à accepter, sans vraiment vraiment accepter. Un faible sourire amusé par sa phrase remplace mon expression actuelle, pas bien joyeuse et je lui répond dans un souffle dans sans rire ;

Ha Na - Oui... Je veux bien croire en celle où tu es dans le même état qu'un pneu crevé. Mais pour le reste, c'est difficile.

Ensuite monsieur se braque. Je sens bien que j'ai touché un point sensible mais je ne suis pas douée pour ça, alors j'opte pour l'écouter et il finit par parler. Un soupir quitte mes lèvres alors que je lui répond tout en secouant doucement la tête ;

Ha Na - Oh, pourquoi ? Ca te dérange ? J'étais sur le point d'aborder le sujet de la peluche Bob l'éponge dans ta chambre... Mais j'imagine que j'ai loupé ma chance hm ? Je marque une pause avant d'ajouter Non, sérieusement, même si c'est dur, il va falloir t'y faire. Je vais pas te demander de me prendre dans tes bras devant les parents -parce que je risque de ne pas être là pour ça, mais essayer de s'entendre un minimum. Mais pas maintenant... J'attend que la peinture sèche si tu vois de quoi je veux parler.

Moi ? Amicale ? Noooon.

» today has been okay (feat. park jin hyun)
» i don't want to be sad about you forever (feat. park jin hyun)
» let's act like if everything was fine (feat. park jin hyun)
» do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun)
» there's no smoke without fire honey (feat. park jin hyun)

y a d'la joie, partout y a d'la joie (feat. park jin hyun)

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