☥ NOM COMPLET - nohara ren. ☥ SURNOM - ren c'est déjà assez court, mais ceux qui me connaissent depuis que je suis gosse m'appellent moon. ☥ ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE - 21 y.o & apparemment je suis né le 05.02.92 à fukuoka. ☥ SITUATION AMOUREUSE - célibatard kestucroi. ☥ ORIENTATION SEXUELLE - je préfère les boobs, sorry guys. quoique, peut-être qu'une fois bourré, t'auras plus de chance. ☥ ETUDES OU METIER - student en art & littérature (langues vivantes et étrangères appliquées, la grande classe quoi) + futur rapper mondialement connu, tu verraaas ! mais en attendant je suis danseur dans une crew. sùsù ☥ CLASSE SOCIALE - moyenne quoi qu'assez modeste parfois. ☥ ORIGINES : japonaises. ☥ MOT REPRÉSENTATIF - protecteur. ☥ JE SUIS UN - bluing  ☥ T'ES QUOI ? personnage prédéfini.

   
J'ai toujours vécu à l'orphelinat de Fukuoaka sans savoir d'où je venais. On m'a toujours dit que ma famille m'avait lassé ici - ou plutôt abandonné - lorsque j'étais encore très jeune. Quel âge environs ? Aucune idée. Mais d'après certaines personnes de l'orphelinat, je posais trop de questions. Alors à force j'ai fini par me dire qu'après tout, mes parents devaient ne pas vouloir de moi. Comme le disait le grand livre de l'orphelinat - qui était comme un bible pour moi; nous sommes ceux dont personne ne veut mais qui pourtant, seront amené à faire de grandes choses. J'y croyais. J'étais assez impulsif et très bagarreur, je me disputais souvent avec les autres enfants. Seul le livre de l'orphelinat pouvait me calmer, même les sanctions n'avaient aucun effet sur moi. J'étais assez renfermé dans mon monde. Mais il a fallu que ce gosse ce ramène ici. Il n'avait rien à faire ici. Il n'avait pas était abandonné et avait encore ses parents. Son père travaillait ici, c'était le boss d'ici, le patron, le directeur. Le père de ce con. Ce même con qui semblait s'amuser ici, du moins si on faisait attention au sourire qu'il avait sur ses lèvres. Un sale gosse arrogant qui parlait trop, nous insultant pour s'amuser. Ce même gosse qui s'était retrouvé dans un sale état l'instant d'après. Il n'avait pas vu venir mon poing qui s'était simplement écrasé dans sa gueule. Ainsi que ses autres coups censés le faire taire. La lèvre fendue, le nez en sang, une bosse qui apparaissait déjà au niveau de l'arcade. Les rôles s'inversaient ; cette fois-ci c'était les enfants qui rigolaient de lui. Tout le monde était content. Seulement ici, on ne tolérait pas la violence, en particuliers lorsqu'il s'agissait du gosse du directeur. J'allais me faire transférer dans un autre orphelinat qui était en partenariat avec celui-ci. Tout se fit tellement vite, j'allais changer de pays. Au fond ça ne me dérangeait pas vraiment.

Le lendemain je fus donc transféré à l'orphelinat de Haenam. Tout était différent ici. Les enfants semblaient s'amuser à semer la terreur auprès des plus jeunes. Du moment qu'ils ne venaient pas me faire chier, je m'en foutais un peu. Je pouvais sentir leurs regards sur moi, le nouveau. Apparemment certains connaissaient déjà la raison de mon transfère. Du moins, en partie car la vérité fut très vite déformée. Certains allaient même à dire que j'étais capable de tuer à mains nues. Oui, bien sûr. Les rumeurs avaient l'air de circuler plutôt vite ici. Pathétique. Après m'être installé, je ne tardai pas à m'évader ce cet endroit, même si ce n'était que pour quelques heures. Je voulais voir la ville - et ce nouveau pays. Je marchais depuis plusieurs minutes jusqu'à arriver aux environs d'une grande école, apparemment un pensionnat pour garçons. C'est de cette façon que je vis cet enfant. Lorsque je posais mon regard froid sur lui, il baissait la tête et évitait mon regard. Il était frêle et semblait si fragile. Il tremblait comme si quelque chose l'effrayait. En voyant les autres garçons qui étaient un peu plus loin, je compris sans difficulté qu'il était pris pour cible. Lui paraissait sans défense. La cible facile. Un soupiras las s'échappait de mes lèvres. Peut-être était-il blessé ? Après tout ce n'était pas mon problème, il avait juste à apprendre à se défendre et plus personne ne viendrait lui pourrir la vie. Légèrement je-m'en-foutiste, je comptais simplement continuer mon chemin. Mais lorsque je vis que les garçons semblaient ne pas en avoir assez et voulaient encore s'en prendre à lui, je décidais de ne pas faire demi-tour. Sur le coup, je ne sais pas à quoi je pensais, d'habitude je ne me préoccupe pas de ça. Je deviens violent uniquement lorsqu'on me provoque. Et si on venait à savoir que je m'étais encore bagarré, je risquais encore une sanction, ou un autre renvois. Mais à ce moment-là, j'avais juste envie de leur régler leurs comptes. Impulsif. Irréfléchis. J'étais un gosse. Je serrai mes poings et je jetai sur eux, qui étaient beaucoup plus nombreux que je ne pensais. Ils avaient beau me retenir et me frapper, je ne pouvais pas m'empêcher d'être optimiste ; je savais bien qu'après cette bagarre je n'aurais que quelques blessures tandis que eux, se retrouveront dans un malheureux état. Ils jouaient les racailles. Comment pourrais-je avoir peur de ces tapettes ? Sûrement des gosses de riches, ou bien se sentaient-ils forts parce qu'ils s'en prenaient à des cibles faciles. En attendant j'avais besoin de me défouler et j'étais bien assez loin de l'orphelinat pour le faire sans retenu. Contrairement aux poings qu'ils m'infligeaient, les miens semblaient ne pas les laisser indifférents. Au final, il m'avait suffit de régler son compte à celui qui semblait être le chef de la bande et de quelques idiots qui n'avaient pas su suivre les autres et fuir. Le jeune garçon lui était toujours là, il semblait déjà moins apeuré. Encore aujourd'hui, je me demande pourquoi je lui suis venu en aide, mais il s'avère que j'ai fait le bon choix. Il me montrait un peu la ville, du moins ce qu'il connaissait car il avait l'air de passé plus de temps au pensionnat que chez lui. Il m'expliquait qu'il ne voyait que rarement sa mère. N'ayant jamais connu la mienne, je pouvais comprendre sa solitude. Cela nous faisait déjà un point commun. En fin de compte, il s'avérait qu'il était plutôt drôle. Il me parlait de ses passe-temps et moi des miens. Finalement on semblait s'entendre plutôt bien. Au bout de deux heures, on dû se laisser et après lui avoir demandé son prénom, chacun reparti de son côté. Heaven. Paradis. Il avait cet air si innocent que je trouvais que cela lui allait bien. On avait pris l'habitude de se retrouver après les cours, parfois on rigolait et parfois je lui remontais le moral, lui racontant l'histoire « des enfants de la lune ». Lorsqu'on trainait ensemble, je le défendais toujours. Tellement que plus personne ne venait le faire chier lorsqu'il était avec moi. Il m'arrivait même de sécher les cours pour défoncer ceux qui s'en était pris à lui. Au bout d'un certains temps, Heaven et moi étions devenus vraiment proches. Il était un peu comme le petit frère que je n'avais jamais eu.
Malheureusement, l'école buissonnière ne m'avait pas réussi. Quatre ans s'étaient écoulés depuis ma rencontre avec Heaven et nous venions tous les deux de passer notre examen. Lui fuit bien évidemment diplômé, tandis que moi j'avais échoué. Ne jamais rester sur un échec, c'est ce qu'on s'était dit. Il était donc temps pour Heaven de découvrir ce qu'était une vie normale. On s'était dit qu'on se retrouvera à Suwon lorsque lui sera à l'université et pourra étudier sa passion, et lorsque j'aurais obtenu mon diplôme. L'année suivante, après avoir redoublé, je réussi enfin à avoir ce foutu diplôme. J'avais entendu dire que l'Inshinae University avait rouvert depuis quelques temps. Je m'étais donc inscrit en littérature et art à l'université en espérant retrouver Heaven.   

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