# Once Upon A Time... A little lion # Un petit garçon arriva en courant vers ce qui semblait être la gouvernante, un grand sourire aux lèvres, comme d’habitude.
- Je peux parler à père ? Dis oui dis oui !! Fit-il en sautillant.
La gouvernante, qui avait un sourire attendris au début en le voyant venir le perdit à la suite de la question du plus jeune. Elle savait malheureusement déjà la réponse mais obéit quand même, le faisant attendre sur l’un des luxueux canapés du salon. Prenant son courage à deux mains, elle toqua à la porte imposante, quelques secondes plus tard une voie profonde se fit entendre.
- Entrez. J’espère que c’est important.Un homme se tenait dans un grand et spacieux bureau, on pouvait voir qu’il ne ressemblait pas beaucoup à son fils mais était tout de même d’un grand charisme et d’une beauté froide, le petit étant le portrait craché de sa mère. Elle avança vers lui et s’inclina respectueusement avant de commencer à parler :
- C’est votre fils monsieur. Il souhaiterait vous voir.Un silence de plomb plana dans la pièce, l’homme ne bougea pas de son bureau et au contraire se remit à travailler comme si la bonne femme lui avait fait perdre un temps précieux.
- Je pensais vous avoir dit avant d’entrer que le sujet devait être important. Vous pouvez vous retirez, vous m’avez déjà fait perdre assez de temps.- Bien monsieur, excusez-moi. Souffla la gouvernante avant de quitter la pièce.
En se retournant elle sursauta légèrement en voyant quelqu’un, reconnaissant qui c’était, elle mit ses mains devant sa bouche, les yeux écarquillés. Avait-il… Entendu toute la conversation ?
Le petit Andrew, héritier de la grande famille des Bang, âgé de seulement 5 ans, était comme vide. Sa tête se baissa lentement et un faux sourire se dessina sur ses lèvres tremblantes.
- I-il ne peut pas apparemment. Murmura-t-il avant de s’enfuir.
- M-monsieur ! Attendez ! S’écria la gouvernante avant de soupirer tristement.
Pauvre gosse…•••
En grandissant, Andrew, faisait tout pour être le centre de l’attention. S’il ne pouvait pas avoir l’attention ou même l’amour de son père, il aurait celui des autres s’était-il promit ce jour-là où il avait compris que son père ne s’intéresserait jamais à lui. Il s’était résigné avec le temps, c’était encore une blessure et il faudrait beaucoup de temps avant que celle-ci ne cicatrise. Oui, beaucoup de temps.
Il se demandait parfois ce que ce serait d’avoir un père, un vrai. Il allait devant les écoles publiques à la sortie des cours, se cachant pour ne pas qu’on le voit car il n’avait pas le droit de quitter la demeure, des professeurs venant chez lui le faire travailler. Et il regardait attentivement les parents avec leur enfant, une lueur intéressé dans le regard. Ça devait être bien, d’avoir des vrais parents. Parce qu’il n’y avait pas que son père qui le rejetait, sa mère, il ne l’avait pour ainsi dire jamais connue. D’après les domestiques elle s’était en aller juste après lui avoir donné naissance, c’était un mariage arranger et elle était partit vivre avec l’homme qu’elle aimait par la suite. Elles disaient aussi que mon père l’avait vraiment aimé mais que la principale concernée ne l’avait jamais remarqué et donc l’avait quitté.
Tout se passait bien pour Andrew sauf qu’il s’ennuyait, il voulait partir d’ici, s’éloigné par la même occasion de son paternel. Mais il fallait attendre, toujours attendre, être patient, et pour Andrew s’était vraiment dur, il n’était pas vraiment connue pour sa patience le petit. Il ne pouvait pas partir sans connaitre la langue du pays où il allait déménager, voilà une des raisons pour laquelle il fallait attendre. De plus, son père ne le laisserait jamais partir sans lui avoir fait un test pour être sûr que l’héritier des Bang ne lui fasse pas honte dans un autre pays.
Mais le grand jour arriva, il devait avoir dans les 16 ans et parlait parfaitement le coréen, langue maternelle que son père n’avait pas pris la peine de lui faire apprendre plus petit. Mais il s’en contrefichait, désormais il pouvait partir.
Il apprit plus tard qu’une de ses tantes vivait en Corée et que donc il aurait pu partir plus tôt, ce qui le dégouta un moment. Il alla s’installer dans la villa de sa tante quelque mois plus tard qui l’accueillit plus que bien ce qui le surprit un peu, ne s’étant pas préparé à tant d’amour mas plutôt à un accueil froid.
Bref désormais il ne vit plus chez sa tante mais va la voir dès qu’il le peut, car désormais il est à la fac ! Et d’après les lettres que reçoit sa tata il s’amuse comme un petit fou, même si des fois il s’ennuie il trouve toujours quelque chose à faire peu de temps après. Celle-ci espère juste qu’il trouvera quelqu’un qui pourra le calmer un peu, vu ses lettres les gens doivent prendre cher.
Les pauvres…