"Sorry" is that what you want ? ♦ Areum

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« Pute » était le dernier mot que j'avais eu à l'égard de la jeune jeo il y a de ça un moment. Pute, comme putain, pute comme salope. Peut-être n'avait-elle rien à voir dans cette mascarade ? Peut-être que oui, peut-être que non. A vrai dire, je n'ai plus vraiment confiance en qui que ce soit. Les gens me font vomir, me débectent même. Jae Duk, le roi fou. Les rires moqueurs ont laissé place au silence dans le couloir depuis quelque temps. Ils se taisent tous de peur de voir la bête sortir les griffes. C'est plus fort que moi. Je suis à bout, à cran, j'ai l'impression que tout va m'échapper alors je continue de sombrer dans cette folie. Ils ont peur. Peur de ma colère, peur que je dérape. Imprévisible, c'est ce qu'on a toujours dit de moi.

« Pute » c'est le mot que j'ai employé en fin de journée pour insulter une passante m'ayant bousculé. La drogue me rend plus mauvais que je ne le suis déjà. Je n'ai pas eu ma dose. Ces derniers événements m'ont rendu accro à ces merdes que je pensais gérer. Ces rails me semblent indispensables pour nourrir ma conscience. Conscience... Je sais que ce que je fais n'est pas correct, mais c'est au dessus de tout. La rage qui m'habite ne fait que croître chaque jour. Je sombre un peu plus dans la folie à chaque inspiration de poudre blanche, ce qui est censé m'apaiser me tire un peu plus vers le fond, mais c'est pire si j'en manque. Et c'est actuellement le cas ce soir.

J'ai manqué de démolir une pauvre femme dans la rue aujourd'hui. Je l'ai traité de pute sans qu'elle n'ai rien fait de mal en théorie. C'est exactement ce que j'ai fait ce fameux jour avec Areum au bout du fil. Pute. Salope. Tous ces mots qui résonnent m'ont amené à cette porte, cette fichue porte. J'ai bien envie de faire demi-tour, mais j'ai perdu le goût de bouger à l'instant ou la pluie a décider de montrer le bout de son nez. Je refuse d'entrer dans le hall de l'immeuble, je refuse de sonner et de lui faire face. J'ai besoin de ma dose, de me calmer, j'ai besoin de trouver qui a fait quoi, j'ai besoin de me venger. Adossé au lampadaire, je laisse la pluie me tremper jusqu'aux os. Ça ne me ressemble pas. Je ne devrais pas être ici, j'ai mieux à faire. Je colle l'arrière de mon crane blond sur la structure métallique pour fixer le ciel et laisser la pluie marteler mon visage et cette cicatrice que je viens effleurer du bout des doigts. Perséphone. Encore une pute a mon palmarès.

Décidément. Je ferais mieux de partir.

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Areum déteste la pluie, avec son système immunitaire en carton, la pluie ne fera qu'une bouchée d'elle dans cette robe noire. Puis quelle idée aussi de sortir sans regarder la météo le matin hn ? Passant les portes de la boutique avec une mine légèrement déprimée à cause de la couleur du ciel, elle marche rapidement à défaut d'avoir quoi que ce soit pour se couvrir. Quelle journée sérieusement, quelle semaine, quel mois. Quand elle est revenue d'Europe, elle a été informée de l'état de Jae Duk et elle avait essayé de l'appeler mais sans succès. Pas un appel aboutissant à autre chose que son répondeur, alors elle s'est dit qu'il ne voulait tout simplement pas la voir elle comme tous les autres Jeopardize qui peuvent exister sur Terre et elle avait arrêté d'appeler en se disant qu'il le ferait s'il en avait vraiment vraiment besoin. Passant une main dans ses longs cheveux blonds pour les écartés de son visage, elle parvient à voir son bâtiment de loin, ce qui lui redonne un peu d'espoir.

A tous les coups, elle va avoir une fièvre qui tombera au bout de quelques heures. Mais si elle est vraiment malchanceuse, elle ne sortira pas du lit pendant la semaine. Au bout de quelques minutes, elle traverse la route et parvient presque à atteindre le hall. Le tissus lui colle à la peau et tout ce qu'elle réclame, c'est la chaleur de son appartement. Parce que si la pluie est insupportable, le léger vent qui souffle est impossible. Puis lorsqu'elle croit son long chemin terminé en voyant le hall, elle est obligée de s'arrêter en voyant un jeune homme, immobile sous la pluie. Puis ce jeune homme devient un visage familier. Puis finalement Jae Duk. Parce que si la première fois, elle ne l'avait pas reconnu avec cette couleur de cheveux, maintenant tout devient un peu plus clair. Durant les premières minutes qui s'écoulent, elle ne peut rien faire d'autre que rester plantée là en face de lui, le visage sans expression, trop occupée à tenter de voir quelque chose du côté opposé. Passant à nouveau la main dans ses longs cheveux blonds quand le vent souffle à nouveau, elle incline doucement la tête sur le côté et lui demande sur un ton calme, presque un murmure ;

Areum - Qu'est-ce que tu fais ici Jae ... elle marque une pause avant d'ajouter Tu vas attraper froid, idiot...

Le ton de sa voix, malgré elle, laisse entendre l'inquiétude. Elle secoue doucement la tête, c'est peut être pire que ce qu'elle avait imaginé finalement. Et elle reste là, à une certaine distance, sans pour autant le quitter des yeux. Ils allaient finir par attraper froid.

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Qu'est-ce que je fais ici ? Pourquoi j'entend la voix d'Areum ? N'et-elle pas supposée être chez elle ? S'il n'y avait pas ce bruit rappelant la pluie martelant un parapluie, peut-être aurais-je commencé à croire à une illumination, un fantôme venue d'outre tombe pour me hanter : dans le cas présent cela signifierais quelque chose de bien triste concernante le destin de la jeune femme.
Mais Areum est bien là. J'ai presque l'impression que mon visage s'adoucit en la voyant, mais c'est surtout une impression d'être stupide. Stupide de m'être fait prendre devant chez elle. Je me mord la lèvre inférieur à défaut de savoir comment la saluer. Ce sentiment d'avoir l'air stupide et humain, ça fait longtemps que je ne l'avais pas ressenti. Il me faut une dose.

Je vais attraper froid. C'est ce qu'elle m'a dit. C'est un peu comme si Areum me frappait avec quelque chose d'horrible : la culpabilité. Comment ai-je put douter d'elle ce soir là ? Comment ai-je put être si méchant et l'insulter ? Pourquoi se soucierait-elle de moi de la sorte si elle avait participé à l'attaque sur ma confrérie? Et toi alors, miss prout-prout ? A peine un petit flocon et tu tombes malade. Tu ferais mieux de rentrer. Je n'arrive pas à sourire. C'est au dessus de mes forces. Je voudrais la prendre dans mes bras pour m'excuser, mais mes mains sont encrées dans mes poches désormais et elles ne sont pas décidées à en sortir. De même pour mes pieds. Il refusent de partir. Ma fierté, mon égo, mon humanité, un pot bel et bien pourri. Je me demandais si t'étais en vie. Si t'avais survécu à ton voyage en avion. Content de voir que c'est le cas. Ta gueule Jae Duk.

Nerveusement une de mes mains vient décoiffer mes cheveux trempés puis je décolle mon dos du lampadaire. Le tact n'est pas mon fort, il ne l'a jamais été. Je sens que je vais être désagréable envers Areum sans le vouloir. Je sens ces mots me titiller la gorge, ces reproches qui me chatouillent l'esprit alors que c'est moi le fautif, j'ai cassé mon téléphone, j'ai boycotté la fac et plus encore. Tu ne m'a pas donné de nouvelles. Où étais-tu ? Pourquoi est-ce que tu m'évitais ? Je ferais mieux de partir. murmuré-je sans réellement m'en rendre compte. Mes yeux en sont même arrivés à la fuir, préférant se poser sur la porte du hall plutôt que sur sa chevelure blonde.

Je vais rentrer et m'enfiler un rail, parce que je crève de chaud et qu'il faut que je vide mon esprit.

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Elle le savait, il le savait qu'ils devaient arrêter de se voir. Mais c'était plus fort qu'elle dans un sens ; ils se disputaient et dès qu'il était là elle ne pouvait plus rien voir d'autre que lui. Mais la dernière fois il avait dépassé les bornes. On pouvait juger un acte, certes, mais un seul et unique acte ne faisait pas l'être. Maintenant qu'elle le voyait, elle avait tendance à regretter leur assaut. Mais cela dit elle n'avait pas prévu qu'il soit dans un tel état ; tout ce qu'elle avait fait c'était répondre aux coups donnés à la fraternité des jaunes après tout. Il valait mieux que cette histoire reste bien enterrée et que personne n'en sache quoi que ce soit au final. Le regard de la jeune femme est presque vide quand elle le voit dans cet état. Et d'ailleurs, c'est bien la première fois qu'elle le voit dans un état pareil. Elle n'est même pas fichue de sourire à ce qui semble être de la taquinerie, non non. Détournant le regard un instant en se mordant légèrement la lèvre inférieure, elle passe à nouveau la main dans ses cheveux. Elle commence à avoir froid, c'est vrai. La pluie et le vent n'ont jamais fait un bon mélange sur Areum. Mais elle ne peut pas bouger d'ici, elle se contente juste de poser ses mains au niveau de ses coudes à peine couverts.

Elle relève les yeux vers le jeune homme quand il parle du fait qu'elle ait survécu au voyage en Europe. Un sourire à peine visible se dessine sur ses lèvres un court instant seulement. Dans un sens, elle sait à quel point cette situation peut être difficile pour lui. Lui qui a beaucoup trop de fierté pour dire franchement ce qu'il pense. La situation doit être encore plus embarrassante dans le sens où elle ne sait pas quoi répondre à tout ça. Elle qui d'habitude parle couramment le sarcasme n'arrive plus à dégainer. Mais cela dit quand il annonce qu'il va partir, elle panique un peu. Lentement, ses pas comblent la distance entre eux et elle pose ses au niveau des bras du jeune homme. Elle exerce une légère pression pour doucement le repousser au niveau du lampadaire puis lui demande en sans pour autant lever les yeux vers lui ;

Areum - Pourquoi, il se passe quoi si tu reste ? Le ton de sa voix est plutôt calme. Un murmure presque. Si bien que s'il ne mettait à pleuvoir d'avantage, il aurait sans doute du mal à l'entendre. Elle lève ses yeux d'un bleu gris à cause de ses lentilles et ajoute de quoi tu flippes Jae ?

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La drogue est l'un des pire remède quand il est question de se calmer. N'ayant jamais été réellement saint d'esprit et correct au fin fond de ma tête, mon choix de "stimulant" n'était pas vraiment adapté. Peut-être aurais-je dût opter pour de l'héroïne, un analgésique narcotique, planer dans mon sommeil dans un monde à part ? Non, il fallait que j'opte pour un stimulants psychomoteur. J'ai souvent fait les mauvais choix et c'est bel et bien pour ça que je m'enfilais des lignes de cocaïne de plus en plus souvent. Elle calme, temporairement et c'est ce que je voulais. Hors de question de devenir un légume après ces histoires, il fallait que je reste "dynamique", prêt et paré à toute éventualité. Je connais ses effets car j'ai étudié ça en cours, les psychotropes et compagnie. Je n'ai jamais choisi les drogues que je consommais au hasard, ni même celles que je fais tourner lors de soirées : chacune est sélectionné et couplé avec une autre pour obtenir un effet particulièrement jouissif. Peut-être que si je ne devais pas finir médecin, je serais devenu dealer. Un bon dealer. Ces mélanges me passionnent.

Ce n'est pas pour ramener ma science que je raconte tout ça au sujet de la drogue. Si je connais les effets et raisons qui m'ont poussé à prendre de la cocaïne, j'en connais aussi les effets secondaires indésirables. La paranoïa, encore plus quand j'en manque. Je sais que je commence à me faire des films, je l'ai senti dès l'instant ou j'ai insulté Areum au téléphone. Enfin, "dès l'instant"... Quelques jours plus tard, après m'être calmé et mis les choses au clair au fin fond de ma tête. Au clair. Laissez moi rire. C'est toujours et ce sera toujours la merde dans mon crâne, m'enfin on s'y fait.

De nouveau dos au lampadaire, je me vois bien contraint de regarder la blondinette pour comprendre le pourquoi du comment je me suis retrouvé adossé à cette tige en ferraille manquant de me prendre un parapluie dans l'oeil. Je dois vraiment être stupide à prendre ça pour une agression, une contrainte même de rester ici avec elle. On ne repousse pas Jae Duk pour l'empêcher de partir, on le laisse passer sans lui poser de questions, sinon c'est louche. Surtout en ce moment. Je sens ma mâchoire se serrer et de nouveau je détourne les yeux pour me calmer. Ce n'est rien de grave, ce n'est pas la première fois qu'Areum agit ainsi avec moi.

Cinq minutes. J'ai tenu cinq foutues minutes calme. C'est un bon début. On ne peut pas calmer la nature de l'homme indéfiniment, surtout quand on parle du "pire" des hommes. Moi. Je reste pas, donc pas de "si je reste". Je sens mes poings se serrer une fois rangés dans mes poches. Être gentil c'est bien trop difficile. Quand je regarde Areum quelques secondes, je ne vois que les murs de mon bureau et l'état de la fraternité. Elle me rappelle la haine que je voue à sa fraternité. C'est triste. Je ne flippes pas. C'est faux. Je suis mort de trouille aujourd'hui. Comme je ne peux parler de mes doutes à personnes, ils ont fini par m'envahir entièrement. C'est stupide et triste. En tant que président, je dois être fort et montrer le bon à tous, mais comment faire quand les sujets du roi sont en parti effrayés de subir plus de représailles quand il est question de vengeance ?

Je déglutit difficilement. Mon coeur s'est emballé rien que de penser à tous ces points négatifs. Je ne flippes pas mais mon attitude prouve le contraire encore une fois. J'ai peur de voir des mecs surgir de l'angle de la rue plus loin pour venir m'embarquer alors que je suis tout seul. J'ai peur d'apprendre que Areum était finalement dans le coup, peur de savoir qu'une personne à qui je faisais confiance m'a probablement trahi, encore une fois. Je ne veux pas savoir. Jamais savoir cette vérité.

Ma tête bascule en avant et mon front brulant se pose contre celui de la jeopardize. Mes cheveux trempés viennent déposer des perles de pluie sur son petit visage. Remarquez ici l'utilité d'avoir un parapluie quand il y a un Jae Duk sauvage dans les parages. Je voulais juste voir un visage familier. Pour une fois je ne cris pas ni ne m'exprime de manière à ce que les personnes aux alentours m'entendent. Mes yeux sont clos pour camoufler tout le fouillis qu'elle pourrait y trouver avec ses yeux perçant. Je suis le roi des TSEBE, quoiqu'il advienne je dois rester fort devant les autres.

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Définitivement, elle commence à avoir froid ici, avec ce vent qui souffle doucement et sans parapluie. Une frileuse de compétition, Areum. La seule raison pour laquelle elle est dehors avec un temps pareil, c'est la présence du jeune homme enfaite. Mais sinon, elle n'arrive pas à se souvenir de la dernière fois où elle a mit les pieds dehors avec un temps aussi pourri. Peut être que ce n'est d'ailleurs jamais arrivé. Elle ne l'avait pas vu depuis des jours et des jours qui sont devenu des semaines. Elle ne l'avouera probablement pas mais sa présence lui a manqué enfaite. Mais elle était beaucoup trop en colère pour le voir, en colère contre lui -bien que dans un sens, il avait de quoi l'être. Maintenant, elle avait le sentiment que ça s'était calmé et que peut être, elle pourrait passer outre. Mais les excuses, les excuses pour la façon dont il lui avait parlé au téléphone se faisaient désirer d'une certaine façon.

Areum - Si, tu reste... Elle dit dans un murmure alors que ses mains descendent rejoindre les siennes.

Été comme hiver, les mains d'Areum sont froides. Elle hoche doucement la tête d'un air faussement convaincu quand il lui dit qu'il ne flippe pas, histoire qu'il comprenne le message suivant ; Elle n'y croit absolument pas, il devrait améliorer son jeu d'acteur. Finalement, les yeux de la jeune femme se ferment un court instant au contact de son front contre le sien. Voir un visage familier, il dit. Un silence de quelques secondes s'installe. Elle murmure alors sur un ton qui se veut sérieux où on peut percevoir une once d'humour ;

Areum - Aish... Je te manquais tellement que tu as fais la même couleur que moi. Marquant une pause, elle ajoute alors en remontant ses mains au niveau de sa mâchoire pour attirer son attention Je crois qu'on devrait rentrer. Il va être difficile d'expliquer qu'on s'est malencontreusement bousculés et qu'on s'est retrouvés comme ça... Et puis même si ça n'arrive pas, tu peux parler Jae, t'as déjà de la fièvre...

Un soupir silencieux quitte ses lèvres avant qu'elle ne se détache de lui pour attraper son bras et marcher vers le hall. Elle sait très bien qu'il risque de ne pas coopérer. Après avoir passé les portes ils se retrouvent finalement dans l'ascenseur. Le corps de la jeune femme tremble malgré elle alors qu'elle appuie sur le bouton de son étage pour finalement s'appuyer à un des murs. Elle lève les yeux vers lui et demande alors d'une voix toute aussi tremblante sur un ton de reproche ;

Areum - Combien de temps est-ce que tu as passé devant le bâtiment comme ça ?

Sachant pertinemment qu'il ne lui dira pas. En même temps, il s'agit de Jae Duk hn...

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Ce n'est pas que je veux partir ni même rester, je veux pouvoir respirer un instant sans cette boule dans la gorge qui m'empêche de relativiser. Les mains glacées d'Areum m'arrachent un frisson, mais j'évite de faire un mouvement brusque pouvant la bousculer. La blesser encore une fois est loin d'être mon intention ce soir. De toute façon, n'est-ce pas ma spécialité ? Blesser les gens que j'apprécie ? Je sens un soupir s'installer au fin fond de ma gorge et je m'efforce d'expirer l'air sans éveiller un soupçon. Manquerait plus que blondie s'imagine que je me fais chier en sa compagnie.

Sa remarque m'arrache un sourire idiot. T'y es pas du tout. C'est le soucis qui a causé ça. A mon tour de déconner sur un ton sérieux. Areum est loin d'être stupide pour s'imaginer que j'ai réellement perdu l'éclat noir de ma chevelure. Le plus faux dans tout ça, c'est probablement le fait que je me soit fait du soucis à son sujet : ok, c'est vrai j'y ai pensé de temps en temps, mais j'étais un peu occupé avec les conneries des jéos. Peut-être qu'au fond je lui en voulait d'être une jaune - ça c'est plus probable que le reste. La deuxième partie de sa réflexion m'interpelle. Elle m'assomme de questions qui n'arrive pas à franchir la barrière que représente ma bouche. A qui doit-on expliquer certaines choses et pourquoi ? Je sens mon corps frissonner aux multiples idées qui se bousculent au fin fond de mon esprit. Ma main migre vient se poser contre mon front comme pour calmer toutes ces pensées qui commencent à me donner mal au crâne. Je ne réalise que bien trop tard qu'Areum m'a emmené "de force" à l'intérieur, que je me suis laissé bêtement embarqué alors que j'avais perdu pied, littéralement.

Qui pouvait bien nous voir ? Qu'est-ce qui posait problème au fait de se croiser par hasard ? Pourquoi ? Pourquoi a t-elle ramené les doutes en jeu alors que je m'étais détendu. La colère, elle est là, grandissante comme toujours, bien trop rapidement. Elle arrive plus vite qu'elle ne repart. Tais toi Jae Duk, tais toi. Les poings serrés, c'est quand j'essais d'articuler une réponse constructive qu'une nouvelle fois le vase déborde et que ma main vient s'abattre brutalement sur le bouton obligeant l'ascenseur à s'arrêter. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, je ne sais plus rien, ni même distinguer mes amis de mes ennemis. Je pivote légèrement la tête pour jeter un coup d'oeil à blondie qui semble avoir froid alors que moi je suis bouillant et haletant. J'ai beau ne pas vouloir lui faire de mal, je ne comprend pas. Pourquoi ? ce n'est qu'un grognement qui ne présage rien de bon. J'ai besoin de frapper quelque chose, me défouler et la seule chose et personne que j'ai sous la main c'est cette jeune femme. Je ferme les yeux, tentant de ravaler cette envie de la jeter contre le mur en face d'elle et lui lancer des injures. Putain, mais à qui tu veux expliquer le fait que j'étais devant chez toi et qu'en effet on s'est malencontreusement bousculé ? Je tremble de rage à cette idée. Parano, je suis complètement parano mais... Est-ce qu'ils me cherchent ? Les jaunes ont peut-être mis une prime sur ma tête, peut-être que Areum est tenté ? Peut-être que ci, peut-être que ça.

Je sens mon bras se détendre avant que mon poing ne percute de nouveau le bouton de l'ascenseur. Mes genoux flanchent et je m'accroupis pour ne pas m'effondrer comme une chiffe molle. Posant mes deux mains sur ma tête comme pour faire taire ces pensées, Je sais pas.... Je sais plus. conclus-je en un murmure la tête baissé pour fixer le sol de la cabine. C'est vrai. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici. Je ne sais plus grand chose à l'heure qu'il est, je suis complètement paumé.

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Son attentions se repose sur le jeune homme lorsqu'il appuie de façon assez brusque sur le bouton d'arrêt. Elle a l'impression d'avoir manqué un épisode lorsqu'il pose sa question. Elle qui était plus ou moins rassurée de le voir sourire à une de ses bêtises, ses espérances retombaient en voyant qu'il était toujours aussi déprimé. La déprime, elle ne voyait rien d'autre que ça et un mélange incompréhensible de craintes et colère.

Areum - Jae Duk, calme toi c'était pas vraiment sérieux elle dit d'un ton posé

Son regard s'attarde sur le jeune homme et elle finit par croiser les bras, comme pour avoir l'impression d'avoir moins froid. Sérieusement, il ferait mieux d'appuyer sur le bouton assez vite avant d'avoir un cadavre dans les bras. C'est d'ailleurs ce qui arrive et elle passe nerveusement la main dans ses cheveux en le voyant finalement s'accroupir. Elle se mord légèrement la lèvre inférieure avant de finalement s'approcher pour à nouveau appuyer sur le bouton d'arrêt et le prendre dans ses bras silencieusement. Quelques minutes s'écoulent, sa main s'attarde sur ses cheveux légèrement ébouriffés et elle murmure alors ;

Areum - Ça va aller...

Elle finit par doucement se laisser tomber le long du mur pour rester assise à ses côtés et seulement garder la main du jeune homme dans les siennes. Elle a toujours froid mais il vaudrait mieux qu'il sorte de cet ascenseur calmé car elle a bien l'impression que si elle croise un voisin ou une voisine et que celui-ci fait quelque chose de travers, les choses risquent de mal tourner. Elle tire doucement sur son poignet pour l'inciter à s'asseoir et ramène doucement la tête du jeune homme au niveau de ses genoux ;

Areum - Je crois que tu es un peu beaucoup sur les nerfs et qu'il faut que tu te détende un peu... Elle dit sur un même ton alors que ses doigts s'amusent avec les cheveux blonds du concerné. Un faible rire à peine audible s'échappe de ses lèvres Or, tu sais tout autant que moi que je ne suis pas la reine du calme par excellence alors... Elle ne parvient pas à finir sa phrase. Jae... j'aime vraiment pas te voir dans ce sale état..

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I wanna set the world on fire but my own world falls appart. What should I do?

La main d'Areum aussi réconfortante soit elle me donne encore plus cette impression misérable. Ces mots, ces paroles et tout ce que j'ai pu penser ne me donnent en aucun cas le droit d'être ici avec elle ce soir. Même si blondie a de nouveau arrêté l'ascenseur, je n'ai que l'envie de le mettre en marche pour m'enfuir me terrer dans ma grotte quelque temps. Ma grotte au papier peint recouvert de peinture rose, ma grotte avec cette photo de Man Nai et Perséphone, cette télévision, ce bureau, tous ces bibelots qui me terrent dans ma rage. Ça n'ira pas. Les gens ne cessent de me dire que les choses finiront par s'arranger mais ça n'arrivera pas. J'empirerais les choses. Je punirais les infidèles. Je les saignerais à blanc comme des porcs.

Je ne sais ni pourquoi ni comment j'ai atterri dans cette position. Je renifle bruyamment dans l'ascenseur peu après que blondie ait repris parole après s'être décidée à jouer avec mes cheveux. Non, je ne pleure pas, mon nez coule tout seul, probablement dû au fait que je sois complètement trempé. Sa remarque m'arrache un rictus mauvais. Moi, sur les nerfs ? J'hausse les sourcils d'un air désobligeant, ne remarquant pas son petit rire. J'ai beau savoir qu'elle déconne, je reste... Je reste moi-même. Posant ma main sur la sienne pour l'ôter de mon crâne, je reste garde un court moment ses doigts entre les miens sans quitter des yeux ses pupilles bleues. Trop de questions à poser. N'étais-ce pas la raison de ma venue ici ce soir à la base ? La questionner ? Autant attendre d'être chez elle avant qu'elle ne change d'avis et me laisse sur le pallier.

Le bon sens voudrait que je m'excuse du fait de l'inquiéter, de me comporter ainsi... Mais non. Le mot calme ne fait pas parti de notre dictionnaire semblerait-il. dis-je d'un ton presque monotone en me relevant tout en la tirant vers moi, avant d'appuyer de nouveau sur le bouton de l'ascenseur. Le bon sens voudrait que je la tienne dans mes bras pour la réchauffer étant donné qu'elle grelotte, mais je préfère lâcher cette petite main en attendant d'atteindre son étage. J'ai beau savoir ou elle habite, ce n'est pas mon immeuble. Je vais bien. Un peu a cran mais ça va. Mes yeux se perdent sur le néon de la boite en métal dans laquelle nous nous trouvons. Lorsque la porte coulisse, j'attend qu'Areum sorte pour emboiter le pas, n'oubliant pas de jeter un coup d'oeil suspicieux à chaque angle du couloir et chaque porte.

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Le temps se fige un peu dans cet ascenseur, mais il fait toujours froid. La jeune femme aurait besoin d'une cigarette, ou peut être deux. Hochant doucement la tête les yeux fermés pour répondre à sa question. Elle voudrait ajouter quelque chose d'autre mais la main du jeune homme l'interrompt avant même qu'elle n'ait commencé sa phrase. Cette main qui attire à nouveau son attention sur lui ;

Areum - Oui, toi, sur les nerfs... elle dit finalement dans un souffle

Elle n'était quand même pas aveugle hm. Il pouvait tenter de le cacher autant qu'il le souhaitait, elle voyait bien que ce qu'elle ne considérait pas comme grave sur le coup l'avait touché, voir un peu détruit. Elle se sent mal, elle a besoin de cette fichue cigarette et sortir de ce cube glacé dans lequel ils vont finir par tomber malade tous les deux. A ce moment même, le jeune homme l'aide à se lever. Et l'ascenseur repart, juste comme ça. Leurs mains se détachent, juste comme ça. La jeune femme préfère croiser ses bras et lorsqu'elle entend sa phrase, elle secoue doucement la tête avant de répéter d'un ton amusé alors qu'au fond il en est tout autre ;

Areum - Un peu à cran... Elle marque une pause avant d'ajouter dans un murmure Tant mieux si tu arrive à y croire Jae.

Un soupir quitte ses lèvres avant qu'elle ne sorte de l'ascenseur sans attendre sa réponse. Elle marche d'un pas assez rapide, pressée de retrouver son appartement mais finit par s'arrêter et se tourner vers le jeune homme en passant une main dans ses cheveux ;

Areum - Tu sais, j'essaie vraiment de faire comme si tout allait bien. Mais là j'ai vraiment du mal. Les choses sont pas tellement différente de d'habitude ; on se dispute puis ça finit par se calmer pas vrai ? Mais t'as juste explosé au téléphone la dernière fois et j'ai plus eu de nouvelles de toi pendant des jours et des jours Jae ! elle inspire profondément, reprend son souffle alors qu'elle passe une main au niveau de son visage et ajoute dans un murmure Alors me dis pas que t'es juste venu pour voir un visage familier et arrête de faire comme si tout allait bien...

Sa main finit par s'écarter de son front et elle lève alors la tête vers le jeune homme qui est à quelques mètres d'elle à présent.

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Je suis calme. Trempé mais calme. Il suffit simplement d'y croire pour le voir non ? Je garde mes lèvres close pour éviter de lancer une ou deux remarques pouvant mettre la situation à mon désavantage. Il faut dire que je me sens bien plus à l'aise à l'étroit, dans un fichu couloir, plutôt qu'en plein milieu de la rue. L'environnement familier m'a quelque peut donner du "peps" comme qui dirait. M'enfin, c'est ce que j'essaye de croire. Voir Areum se dépêcher me laisse un peu sceptique. Elle et moi, on est pareil sur beaucoup de points, plus qu'elle ne l'imagine. Si moi-même je n'arrive pas à me convaincre que tout va bien, alors elle ne sera pas convaincu non plus, c'est aussi simple que "bonjour" et j'en passe. Il finira bien par arriver, le moment ou elle cessera de s'adoucir pour me balancer les reproches à la figure, jusqu'ici elle est resté bien trop calme. Ce moment ou, moi aussi, je perdrais de nouveau mon "calme".

Et il est là ce moment, plus tôt que prévu même. Il suffit de la voir s'arrêter en plein milieu du couloir après sa "course" pour atteindre son appartement... Il suffit de savoir pour comprendre, la voir faire face, prête à rendre des comptes. Pas ici Areum. Pas ici. Pas dans un endroit qui risque de m'énerver, ou la lumière passe mal, ou je n'ai rien d'autre que toi en visuel. Son flot de parole se déverse, mais j'essais de ne pas perdre la face. Je m'y attendais, pas si tôt, mais je savais que tôt ou tard j'allais y avoir le droit. Malgré tout, ça m'énerve de l'entendre me faire ce genre de reproche. Ca m'énerve de voir qu'elle ne comprend pas ce que j'ai pu vivre ce soir là, ça me gave de toujours me prendre la tête pour des conneries avec elle. J'essais de garder un visage serein. La bête au fond de moi gronde. Son visage qui me fixe. Ma mâchoire qui se serre sous la pression. Je n'aurais vraiment pas dût venir.

Nerveusement, mes mains viennent trouver refuge dans mes poches avant que je ne ferme les yeux tout en laissant tomber ma tête en arrière. Une grande inspiration pour me calmer n'est pas suffisante, je sens le feu bouillir au fond de ma gorge. "Désolé ?" C'est ça que tu veux entendre ? A défaut de pouvoir canaliser mon intonation, j'ai préféré parler à voix basse. Le silence dans le couloir n'empêchera en aucun cas blondie de m'entendre. Tu me reproches d'avoir de mauvaises intentions ? Le ton est monté petit à petit. Je commence à en avoir marre qu'on s'imagine des choses sur moi, bien que ce soir il y ait réellement des intentions particulières en vu de cette rencontre "hasardeuse". Baissant ma tête pour fixer la locataire de l'immeuble, je me fiche de savoir que ma prochaine remarque va gêner les voisins. j'ai beau ne pas crier, ma voix porte particulièrement quand je suis énervé et sur le point de casser quelque chose. Parce que je suis Paek Jae Duk, tout ce que je fais à le droit d'être remit en question ? Excuses moi de vouloir positiver quand des types ont mis ma tête à prix après avoir décidé de saccager les locaux de la fraternité dont je suis président. Je voudrais bien l'y voir à ma place, agissant probablement comme tous les Tsebe qui ont fuit les locaux par peur des représailles. Des lâches. Moi au moins, j'avais les couilles d'affronter les jours à venir, même si la pression se faisait de plus en plus difficile.

POINT : 466 MERDES LAISSÉES : 2593 ÂGE : 31

La jeune croise les bras alors qu'un soupir presque inaudible quitte ses lèvres. Elle secoue doucement la tête avant de répondre presque dans un murmure ;

Areum - Pas comme ça...

De toutes façons, il n'avait pas l'intention de s'excuser vu la façon dont il parlait. Elle n'était pas stupide mais cela dit l'idée de se faire marcher sur les pieds ne lui plaisait pas vraiment. Et certes, elle s'en voulait encore et toujours pour cette réponse peut être un peu trop forte face à l'attaque des verts. Mais il ne fallait pas oublié qu'il avait tapé fort lui aussi.

Areum - Excuse moi mais, quand est-ce que j'ai dit que tu avais de mauvaises intentions ?

Et le ton monte, petit à petit. Le calme de tout à l'heure n'est plus qu'un vague souvenir visiblement. Tu parles de réconciliations, nada. La jeune femme est prête à riposter mais cela dit, elle a tout juste le temps de commencer une phrase qu'elle ne peut pas finir, beaucoup trop concentrée sur le contenu de la dernière que le jeune homme a prononcé. Elle répond alors d'un ton un peu plus calme ;

Areum - Tu- ... De quoi tu parles Jae ?

Elle a l'impression d'avoir manqué des tas d'épisodes pour le coup.

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Détendez-vous. Inspirez lentement, profondément. Laissez votre esprit quitter votre corps, saisissez les liens qui nous unissent. Toute action entraîne une réaction à travers la galaxie. Chaque idée doit pénétrer un autre esprit pour survivre, chaque émotion imprégner une autre âme. Nous sommes tous connectés les uns aux autres. Chaque être vivant est uni au sein d’un grand tout. Ouvrez-vous à l’univers, acceptez l’éternité.

Les jours à venir, ils étaient en face de moi. Les intentions mauvaises, mon karma, ma conscience... A force de continuer sur cette lancée, je commence à douter de tout. Ce n'était peut-être pas une bonne idée de jouer sur le fruit du hasard ce soir. Peut-être aurais-je dût laisser la princesse des Jéo en dehors de tout ça. Le conseil était pourtant clair : ils doivent tous payer. Tous. J'ai les nerfs, la rage, une envie soudaine de tout casser. Le temps passe dans ce couloir. Je me suis laissé berné, je n'aurais jamais dût rentrer dans cet immeuble. C'est vrai, j'étais mort, défoncé, fatigué et à cran, et alors ? Mon esprit a divagué cette journée, mais... Même si j'étais heureux de revoir ce visage familier, quelque chose reste en retrait. Mon plaisir personnel. Je n'étais pas là par hasard, qu'importe ce que j'ai pu sous-entendre. Une de mes main plonge dans la poche de mon jean pour piocher mon téléphone humide. Un bref coup d’œil, un court moment pour pianoter. De quoi je parle ? Un grand pouvoir implique de lourdes responsabilités. Dis-je en envoyant le message et en montrant mon téléphone sans qu'elle ne puisse voir le contenu de la boite de discussion ouverte.

Un pas vers la blondie, puis un second. Je n'aurais pas dû venir, ça lui aurait évité des tas d'ennuis. Vraiment. Tu ne l'as pas dit. elle n'a jamais réellement dit que j'avais de mauvaises intentions. J'entend l’ascenseur se mettre en marche au fond du couloir et je ne bronche pas. Il doit probablement redescendre. Mais tu pourrais avoir toutes les raisons du monde de me le dire. Parce que c'est vrai. Qu'importe le fait que j'apprécie Areum, qu'importe ce qu'on a pu partager, je sais que ses couleurs ne la protégeront pas, ni de moi ni d'eux. Je prend position bien en face d'elle, quelques centimètres nous séparant de nouveau. On pourrait croire que je suis calme, mais pas du tout. Ma colère me ronge encore et toujours. J'ai besoin de ma dose, je suis vraiment à cran. Bientôt, en récompense de mes fidèles et loyaux services de président. Je suis désolé que ça se passe comme ça. Du bout des doigts, j'effleure sa joue. Ce n'est rien de personnel, j'espère qu'elle comprendra. Plongeant mes pupilles dans les siennes, j'entend l’ascenseur s'ouvrir. Probablement un voisin. Je n'aurais jamais dû rester, tu sais ça ? Je soupire. Ce n'est pas personnel. Pas contre elle. Si je n'étais pas resté, j'aurais pû faire machine arrière. Si j'étais parti, elle serait en sécurité. Les pas se rapprochent de nous, mais ma position est telle que Blondie ne peut voir le nouvel arrivant. Quand je le sens suffisamment proche de nous, mon pied droit fait un pas en arrière pour me positionner à côté de lui.
Elle est à toi. Un simple murmure libérateur. Je voulais ma dose, je l'aurais. Je vais rentrer au chaud et pouvoir me défoncer, avoir des choses à oublier avant demain. Je voudrais lui dire que je suis désolé, mais c'est impossible. Je ne pourrais pas dire désolé. Pas encore. Pas après ce que les siens nous ont fait.

"Sorry", is tha what you wanted ?

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"Sorry, is that what you want ? ◈ Jigsaw ft. the King Duk vs. Areum

ATTACK ON JEOS ≈

YOU SHOULD NOT MESS WITH TSEBES