J'étais juste pressée de rentrer chez moi. Ce championnat au Japon m'avait complètement épuisé. En plus, je n'étais pas fière de mes résultats puisque je n'avais pas pu monter sur le podium et ainsi montrer ma puissance à mes concurrentes féminines. Du coup, j'avais plutôt boudé pendant le reste du tournoi. Excepté vers la fin, le relais nous avait permis de monter sur la troisième marche du podium, ce qui m'aida à retrouver le sourire, un court instant. Néanmoins, j'avais toujours l'impression d'avoir perdu mon temps. Je voulais juste jeter cette valise et avoir un gros câlin de mon colocataire. Oui, je comptais sur lui pour me réconforter, il avait tellement du talent pour ça. Arrivée à l'aéroport, j'appelais un taxi et l'ordonnai de rouler rapidement. Je voulais vraiment poser mon fessier sur un divan, en mode pépère. Mais, avant de profiter de ce moment de bonheur, je devais employer mes dernières forces pour transporter cette valise maudite. Je pris mon courage à deux mains. Et oui, malheureusement, quelques marches me séparaient de l'appartement. J'étais à deux doigts de souffler comme un porc. Je récupérais les clés dans la poche de ma veste avant d'en insérer une dans la serrure, situation tant rêvée. J'ouvris la porte et bang. Je sentais des trucs tout le long de mes bras. Légèrement surprise, voire complètement, j'agitais les bras dans tous les sens, comme si j'avais atterri dans une tonne de toiles d'araignée. Je me penchais, fermant les yeux, tentant de me protéger contre.. des simples confettis. J'ouvris lentement les yeux lorsque je vis mon colocataire tout heureux de vivre. Je soufflais, posant mes fesses contre le sol. Bordel, cette honte. Finalement, je me mis à rire nerveusement. J'étais juste crevée et voilà qu'il me faisait des surprises. J'étais au bout mais quand même contente de cette attention. « Mon dieu.. Je comprenais rien à ce qui m'arrivait. » Oui, au point de pas retenir le Noona. Son coup de pied au cul ? Il aura sûrement plus tard vu qu'il ne ratait jamais une occasion pour me surnommer de cette horrible manière. Je pris une poignée de confettis avant de lui jeter directement sur la face. « A toi aussi, idiot ! » plaisantais-je. Puis, je me relevais pour le rejoindre et le prendre dans mes bras. « C'est tout beau ce que tu as fait, petit fou.. » avouais-je sincèrement. Son attention m'avait beaucoup touché à vrai dire. C'était mon petit rayon de soleil, Jungie. Je pris un ballon rouge tout en montant sur le canapé. « J'ai besoin de me défouler. » Je fis tourner en rond mon ballon comme une gamine avant de jeter mon ballon violemment contre Daejung. Oui.. J'avais envie de le faire chier.

Il se moquait de moi ouvertement. C'était donc ça, l'amitié à ses yeux ? Il ne devrait pas rigoler autant, à force, il risquait de faire une attaque, comme moi, à l'instant. Il avait trouvé mon point faible. - vivre un an avec la même personne avait de véritables inconvénients -. J'étais vraiment un sacré numéro lorsqu'on me prenait par surprise. « Ne te plains pas. Idiot, c'est bien aimable comparé à ce que je pense au fond de moi. » Je le regardais d'un air espiègle. Oh oui, il avait réveillé le volcan qui était en moi. Mon état de fatigue ne m'aidait pas à agir normalement. Malgré tout, je ne pouvais résoudre à bannir nos câlins pour la simple raison d'une mauvaise blague de sa part. Ainsi, je retrouvais ses bras bien rapidement. « Non, non, toi tu n'as pas le droit de m'appeler de cette manière. » Je m'échappais de cette étreinte, appuyant mon doigt sur son torse. J'affichais un faux air menaçant sur mon visage avant de m'amuser autrement. C'était tellement plus marrant de jeter des ballons sur la tronche de mon colocataire. Il se mit à crier, comme un enfant de cinq ans. Je me mis à rire, le pointant du doigt comme une malpolie. C'était à moi de me moquer de lui ! Finalement, c'était à croire qu'on était des gosses tous les deux. La preuve était facile à apporter puisqu'on se mit à courir comme deux fous dans l'appartement. Évidemment, je gagnais toujours à ces petits jeux, ce qui pourrait devenir lassant à force. Cependant, j'appréciais voir Jungie échouer. C'était presque jouissant. Je sautillais à droite et à gauche, toujours en train de chercher la faille qui pourrait bloquer mon ami. Je l'entendis prononcer le mot tabou, ce qui ne m'arrêta pas dans ma course. Il n'allait pas m'avoir de cette manière. Après cette course effrénée, je m'installais dans le canapé, tranquillement. « Je me demandais quand tu allais arriver. Tu aurais dû t'entraîner dans la semaine, ou encore mieux, poser des pièges ! » Et oui, la stratégie, c'était une bonne démarche aussi..  Face à son chantage, j'étais dans l'obligation de le câliner. Décidément, que ferait-il sans moi ? Hum.. La réponse était claire : il ne pourrait pas s'amuser à éclater des ballons contre mon oreille. Je fis une grimace, retenant un cri. Il m'énervait le petit. Je saisissais ses bras avant de le jeter sur le canapé et de me mettre à califourchon sur lui. De ma main droite, je pris une pomme pour lui foutre dans la bouche. Au moins, il ne pourra pas plus afficher son sourire victorieux et puis, il pourra peut-être s'étouffer avec, si le bon dieu existe. Car ouais, en plus de cela, j'en profitais pour le chatouiller à ses endroits sensibles. Et oui, mes petits doigts s'agitaient en rythme sur son ventre, alors que je tentais de le bloquer entièrement à l'aide de mes jambes. « APPRENDS A RESPECTER NOONA ! » Les voisins allaient être fous.

Il me proposait de m'appeler la vieille. C'était presque pareil que noona. En guise de réponse, je le frappais violemment sur le bras. De toute façon, il se fichait bien de mes autorisations. Il ne respectait rien ce petit et j'étais presque dans l'obligation de refaire toute son éducation. Cependant, c'était difficile pour moi. Je n'étais pas vraiment douée avec les enfants. Je risquais rapidement de le jeter par la fenêtre s'il braillait trop. Une drôle pensée me venait à la tête, me provoquant un sourire machiavélique. Le destin de mon colocataire était déjà tracé s'il continuait à agir de la sorte. Pour qu'il soit plus docile, je voulais avant tout le vider de toutes ses forces. Le droguer un peu avant de supprimer entièrement. C'était le voyage au Japon qui m'avait rendu aussi mauvaise ? Prise de remords, j'avais accepté son câlin mais cependant, j'étais tombée dans un guet-apens, comme toujours. J'étais trop faible quand il s'agissait de Jungie. Il se servait vraiment de sa petite bouille, c'était limite méprisable. J'étais malheureusement une nana comme les autres, celles qui fondent pour tout et n'importe quoi. Ainsi, en guise de vengeance, je le chatouillais partout. Cependant, ce filou n'arrêtait pas de bouger dans tous les sens. « Tu vas vraiment crever, si tu continues. » râlais-je tout en répétant sans cesse mes gestes. Quel enfant. Voilà qu'il me déclarait que sa vessie allait céder. « Tu as déjà des problèmes de prostate à ton âge ? Après, c'est moi qu'on traite de vieille. » Je me mis à rire avant de subir une attaque capillaire. En effet, Daejung s'était amusé à m'ébouriffer les cheveux, après s'être libéré tant bien que mal, de mon emprise. J'avais désormais une crinière sur la tête. « T'as raison, fuis. Tu payeras ton affront dans tous les cas. » soufflais-je alors que je tentais de me recoiffer à la vas-vite. Je ne voulais pas ressembler à une sorcière tout le long de la soirée d'anniversaire. Après quelques minutes de répit – je devais reprendre mon souffle pour poursuivre avec lui -, je retournais auprès du jeune homme. Je me demandais ce qu'il avait concocté pour le reste de la soirée. Aussitôt, j'avais eu une réponse. Monsieur voulait faire des pancakes. Je fis une drôle de tête, me moquant ouvertement de lui. « Il vaut mieux que je sois là. » Ouais, vite fait parce que je n'étais pas vraiment douée pour les pancakes. Je me mis contre son dos, le prenant par la taille. Simple habitude. Puis, je pris une toque la mettant sur sa tête. « Si t'es un grand chef, tu ne dois pas l'oublier, voyons ! » plaisantais-je. Je m'orientais vers un placard, sortant le sirop d'érable. « Je me charge du grand final ! Je préfère te regarder en fait.. T'es trop sexy quand tu fais la cuisine. »

Vivre sans lui serait impossible ? C'était une bonne question parce que même si parfois il me tapait sur les nerfs, je serais triste s'il n'était pas là. Je n'avais jamais pensé à la colocation avant de le rencontrer. En effet, j'ai toujours préféré être seule, afin de vivre de manière totalement autonome et indépendante. Je ne voulais rendre aucun compte à personne. Je voulais être libre de me balader en tenue d'Eve dans mon logement. Pourtant,  j'avais accepté le deal avec Daejung. Il devrait être heureux d'être l'élu. Pourtant, je n'avais pas l'impression qu'il était réellement reconnaissant. Quand je vous dis qu'il était mal éduqué. « Oui, c'est vrai. Tu peux très bien y arriver sans moi. Après tout, tu as survécu pendant une semaine sauf que là... La bouffe que tu prépares, je vais la manger aussi. » balançais-je d'un ton moqueur. « Mon estomac est fragile, comme toutes les noonas. » ajoutais-je d'une voix ironique. Je le maltraitais, mais en tant qu'amie, je devais être sincère. D'ailleurs, au fil du temps, j'avais pu constater une chose très banale: il aimait la cuisine mais la cuisine ne l'aimait pas. Je me mis à sourire, pensant à cette sottise. Le pauvre, s'il savait ce que je pensais à propos de sa cuisine... Mais bon, l'intention n'était pas mauvaise. « Mais ce n'est pas juste une allusion, Jungie. » Je me mis à caresser son ventre, je ne sais pour quelle raison. C'était carrément une peluche humaine ce gars. Du coup, comme une gamine, je ne pouvais cesser de le toucher. Je fus interrompue par le biais d'une surprise de mon ami. D'un air intrigué, j'observais la scène avant de lire l'intitulé du tablier. Je lâchais un rire inconsciemment. « La reine tout court aurait suffit, tu sais ? » J'enfilais le tablier rose même si je ne voulais pas me charger de la préparation. J'étais plus apte à goûter les plats à vrai dire. Parfois, j'avais des haut-le-cœur.. Bon, c'était une mauvaise blague. Je remerciais le jeune homme avant de m'installer sur le grand plan de travail. « Tu sais... Tu serais encore plus sexy si tu étais nu sous le tablier. C'est le fantasme de toutes les femmes, tous les films le prouvent ! » Je partais loin.. Je m'en rendais bien compte mais tout était permis avec lui, non ? Puis, de toute façon, je blaguais. Je n'avais aucune envie de voir les fesses nues de mon colocataire. Oh non, je garderais l'image pendant plusieurs mois après. « Je t'ai ramené quelque chose de Tokyo ! » Mince, j'avais carrément oublié ma valise à l'entrée. Je redescendis de suite de la table. « Merde, j'ai oublié ma valise ! » Je me mis à trotter dans la cuisine, avant de m'appuyer contre le bord de la porte. « Oh tu auras compris, ce n'est pas une geisha ! » A moins de transporter une personne dans une valise.. Arrivée à l'entrée de l'appartement, je remarquais très rapidement que ma valise avait disparu. Ok, pas de panique.

Il répétait mes propos comme un enfant. Il ne devait pas se forcer à agir de la sorte tout de même. Je ricanais en le voyant agir de cette manière. « Tu pourrais devenir imitateur, quel talent ! » répliquais-je avec une voix ironique. « Alors.. Tu ne veux pas partager.. Très bien. » Je croisais les bras d'un air boudeur. Il y avait une différence entre refuser la nourriture qu'on vous propose et être interdit de manger tout court. Voilà, à croire que les pancake étaient devenus ses amis, m'oubliant complètement dans cette cuisine dans laquelle on avait partagé de si bons moments. Alors, j'avais préféré les abandonner s'ils étaient si bien tous les deux. Je ne voulais pas les déranger. Du coup, je ne souhaitais plus l'aider pour la préparation. Cependant, une éclaircie apparut. Le jeune homme m'avait offert un cadeau. Ce mec était un amour. Il avait toujours des petits gestes au quotidien qui rendaient toujours la vie plus facile. Contrairement à lui, beaucoup se fichaient royalement de montrer des signes d'affection, de tendresse. Personnellement, j'adorais ces petits moments. Parfois, je me demandais pourquoi je n'étais pas amoureuse de Jungie. C'est vrai, c'était un gentil garçon, qui avait quand même du caractère. Oh non, il ne se faisait pas marcher sur les pieds. C'était presque l'équilibre parfait.. Finalement, mon esprit tordu pointa le bout de son nez. Pourquoi je partageais de telles choses avec lui ? Est-ce que je pouvais tout me permettre ? « Tu sais.. Jadis, les hommes étaient quasiment nus. C'est dans notre nature, alors pourquoi une telle gêne ? S'il le faut, j'organiserai une soirée spéciale préhistoire. Jungie, l'homme des cavernes. » Tais toi Su Ah, franchement. Je fis un petit rugissement pour terminer mon spectacle comme il le faut. Je n'avais pas honte et pourtant, il faudrait. Bref. Je regardais mon colocataire s'éclater en cuisine. Cependant, lors du moment de la distribution du cadeau, je constatais tout bonnement que j'avais oublié ma valise à l'entrée. Malheureusement, la valise n'était plus là. Je soufflais avant de me demander où elle était passée. Une valise ne pouvait pas disparaître comme ça. J'appuyais pour prendre l'ascenseur mais cette fichue machine ne voulait pas m'aider. Finalement, je descendis les quatre étages pour rejoindre la loge du gardien. Gentil comme tout, ce dernier l'avait gardé. En effet, un voisin lui avait ramené.. Je ne comprenais pas les gens.. Il aurait pu frapper à la porte, ou autre.. A tous les coups, c'était l'idiot du 6ème. Mais comment avait-il pu voir ma valise ? Ce mec nous espionnait... Je devais prévenir Jungie, qui lui criait un peu partout. Comme moi à l'instant. Je l'interpellais d'en bas, mais aucune réponse. Je montais alors un ou deux étages, tout en soulevant ma valise tant bien que mal. « Jungie aide moi s'il te plaît ! » criais-je d'une voix complètement désespérée. L'avion, la semaine à courir.. Oh non, mes jambes ne tenaient plus, tout comme mes bras qui n'étaient pas assez costauds pour porter cette valise. Pourquoi j'avais pris autant de trucs moi ? J'agitais les bras, remarquant finalement que l'ascenseur était bloqué au 6ème étage. Ok, c'était une conspiration ou je me faisais des films ? Malgré tout, j'avais réussi à monter cette valise, grâce à l'aide de l'homme de la maison. Je giclais la valise par terre avant de l'ouvrir. « Ce voisin.. Il nous déteste, je te jure. Il fait des plans douteux. Il nous matte toute la journée, je sais pas par où .. mais il nous matte. » Je faiblissais tandis que je fouillais dans ma valise. « Je ne sais pas si ça va te plaire mais quand je l'ai vu, j'ai pensé à toi. » Je voulais lui acheter quelque chose lié au Japon. J'étais allée là-bas pendant une semaine, je n'allais pas lui offrir un cadeau qu'on pouvait trouver partout. Bref, mon cadeau était un simple livre de recettes, dont le thème principal était les pains japonais.. Je lui fis un léger sourire. « Tu vois, je t'encourage à continuer la cuisine. » Que je suis mignonne..

« Sûrement.. J'espère que tu vas réussir à me sauver de l'indigestion. » Je lui fis un léger sourire tout en me rappelant de ma semaine passée au Japon. Mon séjour fut très chargé et épuisant, et pourtant, j'avais quand même pris la peine de lui acheter un petit quelque chose. Finalement, j'étais vraiment une gentille fille, contrairement aux pensées de certaines personnes. J'espérais que le cadeau allait lui plaire. Cependant, pour le savoir, je devais avant tout retrouver ma valise. Au fond du trou, je l'avais retrouvé en bas, après quelques minutes de recherche intensive. Apparemment, je n'étais pas très maligne. En effet, qui était capable d'oublier sa valise dans le couloir ? C'était la faute à Jungie. Il m'avait distrait avec ses confettis et toute la panoplie, qui, pour rappel m'avaient fait réellement peur. Bref, je soufflais comme un animal tout gras, genre le cochon. Je rêvais de superman, me portant dans ses bras, valise à la main. Ce mec pourrait m'aider à retrouver mon appartement, situé deux étages au-dessus. Mais allait-il prendre la peine de se déplacer pour moi ? La réponse serait sûrement négative, même si je n'étais pas n'importe qui. De toute façon, je n'aimais pas que les inconnus m'aident. Généralement, j'avais trop tendance à les agresser pour des futilités. Ainsi, mon colocataire était venu me prêter main forte. En guise de remerciement, je lui fis un sourire angélique qui s'affichait très rarement sur mon visage. Au bout de  quelques minutes, on regagna notre logement. « Hum, on pourra toujours s'occuper de son cas à deux. Je suis violente aussi, tu devrais le savoir depuis ? » Ah bah oui, c'était presque devenu une habitude avec moi. Et puis bon, je ne voulais pas qu'il fasse du mal à mon ami, bien qu'il savait sûrement se défendre. En y repensant, je n'avais jamais eu l'occasion de le voir en pleine milieu d'une bagarre. Jungie était définitivement un saint à mes yeux. En tout cas, il était bien aux anges actuellement. Souriante, j'acceptais son bisou. Je fis rouler la valise jusqu'à ma chambre, tandis que Jungie retournait à ses petites affaires. Néanmoins, j'entendis un cri d'alerte, bien trop rapidement à mon goût. Je le rejoignis très vite, alors qu'une odeur insupportable se fit sentir. Oh non, pas encore.. Je secouais ma main devant mon visage, alors que la fumée gagnait toutes les pièces de l'appartement. « Mais fais quelque chose ! » Monsieur s'était assis tranquillement. J'ouvris la fenêtre de la cuisine. « Hum, je crois qu'il y a un problème dans la cuisine, Jungie. » Ah bon, sans blague ? Je laissais tout ouvert, secouant mes bras partout pour faire fuir la fumée. - ce n'était pas efficace, mais c'était déjà bien d'essayer -. Je me retournais vers mon colocataire, qui était complètement au fond. Je mis mes mains sur ses épaules. « Ne fais pas cette tête, il te reste des œufs, non ? » Je lui fis un sourire avant de retrouver la boîte où quelques œufs se cachaient. « Tu sais.. J'ai une meilleure idée. » Je pris un des œufs avant de l'aplatir contre la tête de mon colocataire. « C'est beaucoup mieux comme ça. » ajoutais-je d'une voix moqueuse.

L'odeur du brûlé commençait à me titiller les narines. Ainsi, j'avais rejoins la cuisine où je tombais sur un colocataire complètement déprimé. J'avais eu envie de lui foutre un coup de pied aux fesses. Il était resté assis au lieu d'aérer notre appartement. Encore, quand il s'agissait d'une odeur agréable comme celle dégagée par un gâteau, je n'aurais rien dit mais là, c'était insupportable. Je me retournais vers lui, tentant de lui remonter le moral. Il exagérait sérieusement.. Il avait l'allure d'un type qui venait de perdre un proche. Il était possible de refaire des pancake, ou autre chose au pire des cas. De toute façon, on pourrait inventer une recette tous les deux.. Ou encore mieux, mon cadeau pouvait servir dés maintenant. Cependant, je devais avant tout réveiller le zombie qui se trouvait dans la pièce. J'avais donc pris un œuf dans la boîte qui n'avait pas été rangé d'ailleurs. Avec un geste rempli d'amour et non de délicatesse, j'avais écrasé l’œuf sur sa tête. Face à son allure, je ne pus m'empêcher de rire comme une petite folle. Dans ma tête, je me demandais où était passé l'homme sexy de tout à l'heure. Finalement, c'était un tue l'amour. Il fit une drôle de tête, avant de m'appeler encore une fois par ce terrible surnom. Si j'avais su, je lui aurais jeté dix œufs en même temps. Grâce à ça, j'aurais pu changer de catégorie et passer enfin dans le lancer de poids - pour cela, je devrais prendre quelques kilos en plus quand même -. Je bouchais mes oreilles à l'aide de mes doigts, ne supportant plus du tout d'entendre ce mot. « Je dois me mettre à genoux devant toi pour que tu arrêtes de m'appeler comme ça ? » Je soufflais complètement désespérée, ne remarquant même pas le mouvement de mon colocataire. Voilà. J'étais recouverte de farine, simulant une toux, comme si je m'étouffais à cause de ses conneries. Si c'était bon pour la peau ? Bien sûr que non.. « Tu vas voir, tu vas devenir un pancake. » Ouais, je pourrais toujours faire la recette sur sa tête, tiens.. Bref. J'enlevais la farine des yeux. Ces derniers me piquaient vraiment. Il allait le regretter, ce voyou. Je devais vite contre-attaquer. Mais avec quoi ? Je remis le tablier, cherchant à jouer la carte de la sensibilité. « Tu ne vas quand même pas salir ton cadeau ? » Je marchais comme un crabe, pour ne pas être de dos à lui. Je pris du chocolat en poudre, jetant ce dernier au hasard dans la cuisine. « A L'ATTAQUE ! » Je courais vers lui, dans le but de continuer le carnage. Je voulais le faire tomber par terre. Je n'ai jamais fait de lutte mais la probabilité que l'un d'entre nous tombe sur le cul était de 100%. Mon dieu, voilà qu'on recommençait nos conneries. Des gosses !

Il me demandait si j'allais bien, alors que j'étais en train de m'étouffer. Ça serait dommage de mourir de cette façon. Verser un paquet de farine pourrait peut-être reconnue comme un meurtre. En tout cas, c'était le bordel. Je ne voyais plus rien, je ressemblais à un bonhomme de neige. Mon colocataire, c'était un autre style mais c'était pas mal à voir tout de même. Cependant, celui-ci se moquait bien de mon apparence. D'ailleurs, il fit rapidement une comparaison douteuse. Il suggérait quelque chose d’inimaginable. Moi, intégrer une troupe de cirque ? Moi, belle Su Ah, fille de ministre ? Je lui jetai un regard noir après avoir essuyé mes yeux. Il me provoquait, le petit ange. Finalement, il ne faut pas se fier aux apparences. C'est vrai, il avait beau avoir un air mignon.. Il était terriblement moqueur et vilain. « Ouais ouais... Et toi, tu le feras le singe, c'est ça ? » Il se mit à rire, comme d'habitude. Je voulais lui sauter dessus et lui arracher la crinière à ce vieux singe. Cependant, celui-ci rajoutait une couche avec son expression bien à lui. « Tant mieux, ça t'apprendra de dire des conneries. Ne compte pas sur moi pour appeler une ambulance. » Ainsi, je l'avais donc attaqué, voulant l'abattre sur le long terme. Et oui, j'allais pouvoir gagner si monsieur n'avait plus de souffle. On se battait comme deux enfants, mais, Jungie arriva à se relever et à prendre le dessus. Du coup, il réalisa une certaine punition, s'inspirant très fortement de moi, quelques minutes auparavant. J'étais donc allongée sur le sol, remplie de farines avec un homme sur moi mi œuf mi chocolat. Je secouais la tête, puis même mon corps en entier. Je voulais me défaire de son emprise, mais c'était impossible. J'étais juste à bout de force. Je riais, j'étais à deux doigts de pleurer. En plus, à force de m'agiter comme un poisson hors de l'eau, ma force s'échappa de plus en plus. Quelle tristesse. « Oh pité, arrête ça. » Je le suppliais carrément.. Je ne pouvais plus supporter ses chatouilles. Je rigolais tellement, c'était limite devenu ingérable. Et voilà que mon colocataire se ramenait encore avec ses surnoms débiles. Je m'arrêtais, reprenant mon souffle. « Comme si tu me laissais le choix. » Je lâchais un soupir. « Je suis à bout de force, Jungie. » avouais-je. Je tentais de me relever, alors que je regardais les dégâts. Quelle bande de cochons. « Je crois qu'il n'y a plus rien à faire dans cette cuisine. » constatais-je avec un sourire. Je quittais la pièce dans le but de trouver une serviette ou autre pour nous nettoyer le visage. On n'allait pas rester comme ça.. Je m'aventurais dans la chambre de Jungie. Avec un sourire malicieux, je sautais sur son lit afin d'éparpiller la farine partout dans ses draps. Je devais me venger.. Après tout, il avait gagné. Discrètement, je repartis de sa chambre pour mon premier objectif: les serviettes. J'en pris une au hasard avant de remarquer le grand Naruto Uzumaki dessus. « I WANNA ROCKS MUNE NI ROCKS ouh ouh » chantonnais-je avant de m'avancer  vers mon colocataire. Je mis la serviette sur lui, nettoyant son visage comme si c'était un enfant. « Toi, tu commences à nettoyer la cuisine. Je vais aller me changer.. Parce que je suis pas jolie en Pierrot. » Je lui tirais la langue. « Ça te dit d'aller manger dehors ? En fait, on n'a pas vraiment le choix mais bon.. On peut toujours commander des pizzas. » ajoutais-je avant de me diriger vers la chaîne hi-fi. J'allumais la radio, car oui, je ne pouvais pas me changer sans musique. « Nae look, nae style, nae swagger.. Jungie, homme de ménage. Lala » Je pétais un câble. Décidément, l'avion ce n'était pas pour moi.

Pierrot.. Je ne savais pas si je devais en rire ou en pleurer. Ce gamin avait cherché loin pour trouver une telle comparaison. Je devrais peut-être me sentir flattée. Après tout, s'il avait creusé dans sa mémoire, pour retrouver une telle débilité certes, c'est qu'il tenait à me trouver un beau surnom.. Non, je ne pouvais envisager cette hypothèse. Pour cette raison, je lui avais fait comprendre que je n'étais pas d'accord. Je supportais rarement les surnoms qu'on m'attribuait. Certaines personnes pouvaient me nommer de tout et n'importe quoi.. Jungie pouvait, mais j'avais encore dû mal à entendre certains mots. Enfin, c'était compliqué puisque pour le coup, il se moquait complètement de ma tronche. Il devait peut-être apprendre à complimenter, car sinon, il finira ses jours seul. Et dans ce cas, c'est moi qui allait voir mal aux abdominaux. Jungie, l'homme aux 100 chats. Je me mis à sourire à cette pensée, encore. Cependant, cette histoire n'était pas tout finie. J'avais voulu me venger. Je voulais qu'il bouffe la poussière et toutes les saletés qui traînaient sur notre beau parquet désormais. Néanmoins, je n'aurais pas dû sous-estimer la puissance de mon adversaire. Monsieur avait contrôlé mes mouvements et voilà que j'étais à deux doigts de pleurer à cause de ses tortures drôlement chatouilleuses, pour le coup. Tout était fichu. Désespérée, je lui fis comprendre indirectement qu'il était temps de s'occuper de cette pauvre cuisine, mais également de nos pauvres corps, qui ne ressemblaient plus à rien. J'étais donc partie en direction de sa chambre pour retrouver tout type de vêtement susceptible de nous aider dans notre quête. Finalement, vilaine fille que je suis, j'avais éparpillé toute la farine sur son lit. Il faut dire que pour le coup, j'étais vraiment satisfaite de moi. Mais pour combien de temps ? Je revenais, après quelques minutes, vers lui, tenant sa serviette Naruto. « J'ai l'impression de nettoyer le fessier d'un bébé. » pensais-je à haute voix. M'employant à ôter la moindre trace, le jeune homme ne semblait pas être heureux de mon choix concernant la serviette. Il râlait.. Mais décidément, il n'était jamais ravi. Je soufflais. « Pourquoi t'achètes des trucs pour pas les utiliser, sérieux ? Je m'occupe de toi et voilà. » La mine boudeuse, je récupérais la serviette. « Tu sais très bien que tout partira au lavage. » Oui, bon je n'avais pas besoinde lui préciser, il n'était pas débile mais bon.. Je me sentais obligée. Après mes détails fort pertinents, je m'étais tournée vers la chaîne hi-fi, me lançant dans un show digne de « The Voice ». Je l'envoyais s'occuper de la cuisine, alors qu'il n'était pas très heureux.. « Je ne veux pas sortir en Pierrot.. Et puis, toi t'es un mec, t'as le droit d'être un peu négligeant. » Je lui tirais la langue. Puis, il accepta ma proposition de faire un tour dehors. Tant mieux, j'avais envie de passer une soirée agréable avec lui. Au moins, on n'allait pas foutre le feu à l'immeuble, si on n'était pas là. « Tu sais, Jungie. Parfois, je comprends pourquoi tu es célibataire. » Il n'en ratait pas une. Il aimait bien m'affecter le voyou.. Pourtant, je chantais juste, non ? Je pris la destination de ma chambre afin de m'apprêter un minimum. Embarquant quelques affaires, je me précipitais sous la douche, sentant l'odeur du trajet et puis, cette farine qui me rendait les cheveux tout pâteux ou je ne sais quoi. J'avais envie de prendre mon temps pour l'embêter.. Mais je n'étais pas aussi mauvaise, du moins, c'est ce que j'essayais de me faire croire. Je refis finalement mon brushing, laissant le maquillage en dernier position. J'hydratais mes lèvres afin d'optimiser l'efficacité de mon gloss. Déposant un léger fard sur les joues, un brin rosé, je fis un léger sourire. Pierrot.. J'étais quand même un joli Pierrot. Cependant, je fus interrompue dans mon dernier mouvement d'expert. Il me restait juste le mascara.. Je m'apprêtais à répondre à l'envahisseur, sauf que celui-ci me jeta complètement de la salle de bain. Lâchant un son sortir de ma bouche, pour exprimer mon mécontentement, je quittai le couloir pour finir brièvement mon mascara. Je n'allais pas sortir alors qu'un seul œil était fini. Je te jure;. Il ne comprenait rien. « Pff, t'as pas besoin de me le dire, j'allais le faire toute seule. » M'avançant vers la cuisine, je me mis à hurler dans l'appartement. Voisins agréables? En aucun cas. « Si t'es pas prêt dans 5 min, je pars sans toi. » Tu parles de la menace. Je n'allais pas finir la vaisselle en cinq minutes surtout qu'il avait utilisé beaucoup de récipients pour des pancakes, qu'on n'avait pas mangé. Cet amateur. Soufflant légèrement, je devais donc exécuter cette tâche ingrate. Je pris des gants car je n'avais pas envie de gâcher mes ongles et surtout ma pose de vernis récente. Je me mis à frotter tout et n'importe quoi, comme une simple domestique. Je glissais une mèche de cheveux vers l'arrière. Cette dernière n'arrêtait pas de retomber et cela commençait à m'irriter. « C'est donc ça, travailler à la sueur de son front. » déclarais-je un peu trop fort. Je craignais bien que ce pauvre Jungie avait déteint sur moi. Mes paroles étaient aussi censées que les siennes. Je laissais sécher finalement les récipients, balançant les gants de l'autre côté de la pièce. Violence.. « JUNGIE ! T'as besoin d'aide pour t'habiller ou quoi ? » Je ne comptais pas lui remonter le pantalon oh non.. Mais si monsieur voulait faire sa fashionista, j'étais prête à l'aider. N'étant pourtant pas accroc aux fringues – enfin un peu car pour moi, l'apparence comptait beaucoup. -, j'aimais bien m'amuser à donner quelques conseils par-ci par-là.

Nos vêtements n'en ressortaient jamais sains et saufs. Ce mec déblatérait trop de conneries sur moi. Je n'étais peut-être la professionnelle du textile, mais je n'étais pas non plus une novice. Je croisais les bras, tout comme lui. Il s'y croyait un peu trop le petit. « Si t'es pas content, t'as qu'à les faire. » Voilà, au moins, il pourra récupérer sa serviette et tout le monde sera content. Ppuis, je ne serais plus de corvée machine. Finalement, c'était une bonne idée. Par contre, je ne ferais pas autre chose en échange. En effet, ce n'était pas compliqué de mettre de la lessive et d'appuyer sur un bouton. Je n'allais pas me taper trente minutes de vaisselle chaque soir, à guise de remerciement. Aigoo. On n'est jamais mieux servi que par soi-même, n'est ce pas ? Bref, je fis semblant de ne pas l'entendre, trop concentrée par mes folies habituelles. La préhistoire, mes fesses oui. Je soufflais légèrement, remettant ensuite en cause ses capacités à se trouver une nana. Je lâchai un léger rire, m'imaginant une drôle de scène. Une femme dans les bras de Jungie. C'était fort envisageable, bien entendu.. Mais, je ne sais pas pourquoi, j'avais dû mal à l'imaginer. Il était beau, c'était sûr. Sauf que j'avais une image de lui, tellement innocente. - alors qu'il était loin de l'être – Je repris mon sérieux, pensant que les bras de mon ami étaient vraiment accueillants. Cette fille serait une petite chanceuse. Jungie, c'était le mec parfait, ce mec qui ne cherchera pas les problèmes dés que l'occasion se présentait. Bref, après quelques minutes de décrassage – qu'il s'agisse de mon corps ou de la vaisselle -, je proposais au jeune homme de l'aider à propos de sa tenue. Néanmoins, j'avais pris en pleine tronche: un non catégorique, enfin presque. Je m'installais sur une chaise située dans la cuisine, attendant Jungie. Heureusement pour moi, il n'était pas très long. Sur ce point, on était vraiment différent. Il arriva enfin, affichant comme toujours un sourire. Je hochais la tête, afin de montrer mon accord. Je me levais afin d'attraper mon sac à main, mais le jeune homme avait été plus rapide que moi. Il me prit par le poignet afin de me diriger vers la sortie. Évidemment, je l'arrêtais rapidement afin de fermer à clé. Oh, je n'avais pas trop envie de me faire cambrioler. Enfin, les voleurs ne risquaient pas d'être satisfaits, ici. Ils allaient trouver que des pancakes prêts à se retrouver à la poubelle. Je me glissais à l'intérieur de l'ascenseur, tant désiré. « Tss, quand j'ai besoin de lui, il ne se pointe pas.. Il n'écoute que toi, en fait. » Je faisais référence à mon problème de valise, de tout à l'heure. Je croisais les bras, me collant contre le mur de l'ascenseur. « Là où les pancakes ne seront pas cramés, ça te dit ? » J'affichais un sourire, un brin moqueuse pour le coup. « Il y a un restaurant, en bas de la rue, pas trop cher. » ajoutais-je avant que les portes de l'ascenseur se ré-ouvrent. Je pris le jeune homme par le poignet, comme si je tenais la main à un enfant. « Dépêche toi ! Il nous faut une table. » Le problème des restaurants, c'était les réservations.. Et avec la poisse qu'on avait ce soir, je commençais à douter de tout.

On se retrouvait finalement devant la porte de l'ascenseur capricieux, après une multitude d'émotions. Lors de mon trajet en avion, je m'avais imaginé une soirée au calme, regardant un film avec mon colocataire préféré. Bon, je n'avais pas d'autre colocataire alors ce n'était pas bien compliqué. Néanmoins, le jeune homme s'était avéré attentionné. Il m'avait préparé une fête surprise pour célébrer notre première année de colocation. Finalement, la fiesta prévue s'était transformée en véritable fiasco. Enfin, je parlais seulement de la nourriture, sinon le reste était parfait. Même si Jungie avait tendance à m'agacer avec ses Noona. Au fil du temps, je m'étais habituée.. Puis, je n'avais jamais vraiment eu le choix. Ce mec était trop borné et ne comprenait rien. Il blessait ma fierté, était-il conscient de ça ? Aish.. Il en rajoutait une couche. On n'avait pas les mêmes valeurs c'est sûr. Je tournais la tête pour le regarder, remontant en même temps l'anse de mon sac à main à l'épaule. « Pourquoi t'es avec moi alors ? Pourquoi tu vis avec moi, même ? » demandais-je d'un air faussement triste. On se retrouvait finalement dans l'ascenseur. « Je te ferais un câlin si tu pleures. » Il me bouscula légèrement, ce qui me provoqua un rire chaleureux. Tout comme lui d'ailleurs. Au bout d'un temps minime, je lui pris la main pour le sortir de l'ascenseur. Je poussais la porte de l'immeuble afin de sortir de ce dernier. Je soufflais légèrement alors qu'il me provoquait encore une fois sur ce sujet sensible. « N'importe quoi.. » Je frappais ses fesses de main droite avant de presser un peu plus le pas. Arrivée au restaurant, je regardais la pancarte. Je pointais du doigt le menu inscrit. « AIGOOO! Je veux bouffer du bibimbap !!! » Je me retournais avec un sourire vers mon ami. « Allez dépêche toi. » Je rentrais enfin dans le restaurant. Les odeurs étaient bien plus agréables.. En effet, il y avait une grand différence entre l'odeur des pancakes cramés et ce parfum qui se dégageait dans toute la pièce.. Un jeune homme nous installa à une table. Je fis un sourire à mon ami avant de prendre la parole d'un ton sérieux mais à la fois léger. « Jungie, merci pour ce soir. » Cela me faisait du bien de passer une soirée tranquille, sans prise de tête. Je m'étirais comme un chat, avant de sautiller sur place. « Je suis impatiente. On va se régaler tu vas voir. » J'affichais un simple sourire avant de regarder la carte, juste par habitude. « Tu as fait quoi de ta semaine alors ? » Avec tout ça, je n'avais même pas pris la peine de me renseigner sur ce sujet.. Je voulais savoir si tout allait bien dans sa vie.