Je viens tout juste de sortir de ma salle de bain, j'ai beau avoir pris une douche, je ne suis toujours pas très bien réveillé. J'ai bossé jusque tard dans la soirée la veille, c'est pour cela que je me réveille aussi mal. En général, c'est parce que j'ai passé la soirée à m'amuser, pas parce que j'ai travaillé, le master est un tout autre niveau, c'est la première fois que j'ai ressenti le besoin de travailler pour vraiment réussir à l'université, c'est contrariant et épuisant, mais je n'y peux rien.
J'enfile un débardeur dans ma chambre, un bas de jogging et je descends dans ma cuisine histoire de me préparer à manger, vu l'heure, autant zapper le petit déjeuner, en plus j'ai envie d'un bon repas, et pas d'un simple petit déjeuner. La sonnerie de mon appartement me tire de mon occupation, je ne nie pas que ça me dérange, j'ai vraiment une faim de loup le matin. Je pousse un long soupir et vais voir qui se trouve de l'autre côté de la porte. Je hausse les sourcils en apercevant le visage de HaNeul. Elle vient toujours sans prévenir, ça ne devrait même pas m'étonner. Depuis le jour où elle a su où je vivais, elle s'est permise de venir, de temps en temps, quoi qu'il en soit, puisque c'est elle, je m'en vois moins dérangé. On se connaît depuis longtemps et j'apprécie énormément sa compagnie, chose qui est plutôt rare, peu de gens comptent à mes yeux.
Je lui ouvre enfin la porte et l'accueille avec un simple sourire, levant un instant les yeux au ciel, je déclare : « Ah, HaNeul ! » Je remarque directement le sachet de nourriture en te regardant, mon sourire s'agrandit instantanément. « Heureusement que tu as de la nourriture avec toi, sinon je ne t'aurais pas laissé entré. » Je le dis avec sérieux, mais au fond, tu dois bien te douter que je plaisante, voilà mon type d'humour. Je ferme la porte d'entrée derrière toi, je passe une main dans mes cheveux, à chaque fois que je réitère ce geste, je me dis que ma frange est trop longue, mais j'ai vraiment la flemme d'aller chez le coiffeur, j'ai bien mieux à faire. Je prends le sachet de nourriture dans ta main et je vais dans la cuisine déballer ce que tu as emmené. « Qu'est-ce qui t'amène aujourd'hui ? Tu savais que je mourrais de faim ? » Je me mords la lèvre inférieure en constatant que c'est de la nourriture chinoise, quoi de mieux pour commencer la journée ? Je sors deux plats et des baguettes pour qu'on puisse manger, je me sers le premier d'un peu de tout puis je te laisse en faire de même.

HaNeul est vraiment le type de femme imprévisible, je veux dire par là qu'elle a bien raison de dire ça, telle que je la connais, elle pourrait faire n'importe quoi pour entrer chez moi, je me demande bien ce qu'il se passe dans sa petite tête des fois, elle ose vraiment tout. Pas étonnant qu'on s'entend si bien, à quelques détails près, je suis exactement le même, impulsif et sans gêne.
J'installe mon plateau repas sur la table à manger qui se trouve dans le salon, celui-ci est vaste, ce qui m'a permis de placer une table dans un coin. Je vais un instant dans la cuisine, le temps d'attraper une bouteille d'eau et deux canettes de soda, je les pose sur la table devant mon plateau, puis je m'assieds à ma place en rigolant. Bien sûr que non tu n'as pas besoin de raison de venir ici, mais c'est amusant de te taquiner, ce n'est pas plus amusant que les filles qui boudent pour un rien, mais ça l'est quand même. Je débouche l'une des canettes, j'en bois une gorgée avant de rétorquer : « Absolument pas. J'aime bien quand tu me rends visite à l'improviste, tu le sais. Et même si c'est inutile de te dire ça puisque tu feras toujours à ta guise, tu es toujours la bienvenue chez moi. » Qui d'autre peut venir ici de toute façon ? Personne d'autre que toi peut oser débarquer chez quelqu'un sans prévenir. C'est ton truc à toi en quelque sorte. Je me racle un peu la gorge et je reprends : « Je ne veux pas gâcher ton plaisir, mais quoi que tu fasses, je ne serai pas embêté. »
Je te suis des yeux jusqu'à ce que tu viennes près de moi, j'attrape alors directement mes baguettes pour entamer mon plat, pour une fois que j'ai eu la décence d'attendre que tu t'installes pour entamer le repas, tu ne vas pas m'en vouloir. Je hausse les sourcils, surpris que tu aies remarqué que je sors à peine du sommeil, j'ai l'air si fatigué que ça ? Mon dieu, j'ai horreur de ça. J'ai l'impression d'avoir enlaidi seulement à cause de la fatigue. Moi qui tient beaucoup à mon apparence, ça me déplaît, mais qu'importe, tu m'as déjà vu dans un pire état que ça. C'est que tu me connais bien en plus, direct tu donnes les bonnes hypothèses, on traîne trop ensemble je crois. Je termine ma bouchée, je bois une autre gorgée de soda pour faire passer le tout. « Pour une fois je n'ai pas fait la fête toute la nuit. J'ai bossé jusque tard pour un devoir à rendre. Néanmoins tout va bien en ce qui concerne le master, c'est plus difficile que ce que je croyais, mais surmontable. » Je me redresse, je me pointe du doigt avec un sourire plus que confiant. « Je suis Song Jae Jin après tout, je ne peux que réussir. » Je me remets à manger un peu avant de te demander : « Et toi ? Les études de psycho ? » En attendant que tu répondes, je savoure mon plat, il est vraiment délicieux, tu as vraiment bien choisi les plats. Il faudra que je pense à te demander où tu as commandé ces plats, ça sera pratique lorsque j'aurais la flemme de cuisiner moi-même.

Je cesse de manger pour l'écouter parler, si je mange trop rapidement, j'aurais encore faim tout à l'heure ou je me sentirai lourd, pas très agréable comme sensation. Je croise mes bras contre mon torse en gardant un petit sourire sur les lèvres. Je n'écoute pas souvent les gens quand ils me parlent face à face, je finis par me lasser, je ne suis pas égoïste pour rien, la vie des autres ne m'intéressent pas. En ce qui te concerne c'est différent, peut-être parce qu'on se connaît depuis longtemps. Nous n'avons pas une relation banale dans le sens où on couche ensemble parfois, mais je te vois réellement comme une amie. Je ne fais qu'y penser et pourtant, ça me paraît encore étrange. Je lève les yeux au ciel en riant lorsque tu me tires la langue, quelle gamine tu peux faire. Tu as beau être le genre femme sexe, tu te révèles souvent être mignonne et enfantine. J'acquiesce simplement lorsque tu poursuis ta déclaration, il m'arrive d'oublier que tu peux être attentionnée. « Je ferai attention, ne t'en fais pas. Je peux réussir sans faire tout ça, mais je vise l'excellence vois-tu, je ne me permets pas de simplement réussir. » Je suis ambitieux, et j'ai un énorme esprit de compétition, avec un tel caractère, il est compréhensible que je ne me laisse pas aller par la paresse en ce qui concerne mes études, ce même si je sais déjà que j'aurais un boulot qui me rapportera gros.
Je m'apprête à reprendre une bouchée lorsque tu feins t'étouffer, je fronce les sourcils. Je sais que la psycho ne te plaît pas, mais pas à ce point là quand même. Je soupire avant de manger une dernière bouchée de mon plat. « Dur d'être un héritier. » La psychologie ce n'est pas mon truc, mais j'ai toujours su m'adapter à tout et n'importe quoi, je te propose alors : « Si un jour tu as besoin d'aide, je suis là. Je ne suis pas trop calé psychologie, mais ça pourrait te soulager un peu. De toute façon, rien que de venir ici pour passer le temps ça te change les idées, hein ? » Je te lance un sourire taquin. À vrai dire, j'ai beau ne pas dire grand chose à ce sujet, mais je me fais du soucis en ce qui concerne tes études. Je sais à quel point nos parents peuvent être bornés, et si ça continue comme ça, je me demande ce que tu feras de ta vie plus tard. Une fois qu'un parent commence à mettre la pression sur son gosse, ça ne peut plus s'arrêter. Pour toi en ce moment, il t'impose les études de psycho, mais plus tard ça sera quoi ?
Je me lève pour débarrasser mon plat, tout en gardant une oreille sur ce que tu me demandes. C'est bien toi ça de t'imposer dans mon emploi du temps sans me demander mon avis. J'éclate de rire face à l'absurdité de la situation. Pour une fois, je viens aussi débarrasser ton plat, je dépose le tout dans l'évier et je range le reste de repas dans le frigo. « Mon lit t'accueillera toujours à bras ouverts. Je prévoyais de sortir ce soir, mais bon, je n'ai pas trop le choix on dirait... » Je fais mine de grimacer, comme si que cette perspective me déplaît. Je me rassieds sur mon siège, les bras croisés contre mon torse, je te toise du regard. « Qu'as-tu prévu pour ce soir à part de te taper l'incruste dans mon lit ? »

Je me doutais bien qu'elle allait répondre de la sorte, me remercier puis préférer refuser car elle sait que j'ai mes propres problèmes à côté. Elle est vraiment adorable HaNeul. Je crois que je n'aurais pas pu tomber sur une fille de même classe sociale aussi parfaite qu'elle, les autres sont souvent hautaines et agaçantes. HaNeul a peut-être ses défauts, mais le fait qu'elle soit aussi gentille et sympathique me fait oublier ses défauts. Chose véridique, je ne saurais pas citer un seul de ses défauts. « Quand même, au moindre soucis, tu m'appelles, c'est tout. »
Je lève les yeux au ciel exagérément. Je savais déjà qu'elle me monopoliserait pas journée, ce n'est pas bien étonnant puisque ce n'est pas la première fois qu'elle me fait le coup, mais je ne me m'empêcher de la taquiner en faisant semblant de ne pas apprécier sa compagnie. Je ne décline pas à ses propos et je la rejoins simplement sur le canapé, affalé sur celui-ci, je passe une main dans mes cheveux, ces derniers ont l'air un peu en bataille maintenant, mais tant que je suis chez moi mon apparence m'importe peu. Un sourire se forme sur mes lèvres, elle pense comme moi, c'est mieux de parler avec un fond sonore. Et puis même quand je suis seul, il m'arrive de laisser la télévision allumée, je trouve que ça donne un côté vivant à mon appartement. Je suis le genre à traîner souvent dehors, dans des endroits bruyants, rentrer à la maison et constater un silence de mort ce n'est pas ce que je préfère.
J'acquiesce suite à son long discours, me permettant de rire à ce qu'elle me dit, je passe mon bras autour de ses épaules et je l'attire contre moi. Au premiers abords, je semble distant, mais en réalité, j'aime ça les marques d'affection, ça paraît surprenant, mais HaNeul y est habituée elle au moins. Quand elle me dit vouloir juste passer du temps avec moi, ça me fait plaisir, énormément même, des proches comme elle je peux les compter sur les doigts d'une seule main tellement ils se font rares. « Tu es et seras toujours la bienvenue chez moi, dans mes bras et même dans mon lit. Jamais pour jouer aux jeux de société par contre, je te préviens. » Je glisse une main dans ses cheveux en riant, faisant appuyer sa tête contre mon épaule. Puisqu'on va ne faire que parler je pense, je vais me lancer dans un sujet d'actualité en ce moment, et je ne sais même pas si elle est au courant, donc autant le faire maintenant. « Je ne sais pas si tu le sais, mais désormais, je fais aussi parti de la grande famille des fiancés coincés dans un mariage arrangé. C'est tellement frustrant ce genre de pratique. » Je ne veux pas me marier, c'est un fait, pas aussi tôt, dans ma tête, je me voyais casé seulement dans cinq longues années au minimum, et non, me voilà fiancé, à une femme que je juge trop jeune qui plus est. Néanmoins, je ne vais jamais à l'encontre de mes parents, ça doit bien les faire plaisir que je sois comme ça, mais c'est un fardeau à mes yeux.

Ça ne m'étonne pas qu'elle ne me croit pas, c'est si soudain, on pourrait croire à une mauvaise blague, franchement, j'aurais préféré que ce ne soit qu'une blague, et pourtant, c'est bel et bien vrai. Je n'aime pas cette idée de mariage, absolument pas, je savais que ça finirait par arriver, mais pas aussi tôt, ni avec une parfaite étrangère. Qui plus est, elle est à peine majeure, c'est n'importe quoi. Si j'étais du genre à me rebeller, je l'aurais fait depuis longtemps, mais ils savent que je ne le ferai jamais, ils en profitent bien pour servir leurs intérêts personnels. Je pose ma main sur son épaule et le caresse doucement, je t'écoute réagir à cette bombe que je viens de lui annoncer, un fin sourire sur les lèvres. C'est amusant je trouve, je comprends qu'elle soit étonnée, je m'y attendais, mais pas autant. Mon bras se défait du corps de Haneul, je m'humecte les lèvres en acquiesçant lentement. « Je n'en doute pas.. » J'aurais tellement aimé être fiancé à elle plutôt qu'à MeeAh. On se connaît bien maintenant, et nos pères sont amis. Maintenant qu'elle me dit ça, je me demande pourquoi ils n'ont pas eu cette idée. Et ce sont censés être des hommes futés, n'importe quoi. Je lève les yeux au ciel en soupirant longuement. « Si seulement ils y avaient pensé. J'aurais nettement préféré être fiancé à toi bien que le mariage ce n'est pas du tout mon truc. Nous sommes bons amis, nos familles s'entendent bien, notre mariage aurait pu être bénéfique pour eux... C'est dommage. » Maintenant je me retrouve à devoir m'entendre avec une femme que je connais à peine. Si j'avais été fiancé à Haneul, on aurait eu que des avantages, tout le monde, même qu'on aurait du sexe, chose qui n'arrivera jamais avec mon actuelle fiancée. Et je suis sûr que ce mariage aurait duré, de mon côté, j'ai entièrement confiance en elle, et je l'aurais couvert quand elle veut si elle voulait être avec quelqu'un et je sais que ça aurait été pareil si c'était mon cas. Tandis qu'avec MeeAh, va savoir ce que je peux encore faire ou pas.
Voyant que Haneul n'y accorde plus autant d'importance tout à coup, je hausse les sourcils sous la surprise, je ne réponds rien en particulier. Rien ne changera entre nous, je n'ai pas besoin de le lui confirmer. Je passe à nouveaux mes bras autour de ton corps quand la jeune femme s'installe sur mes cuisses, je te serre contre moi affectueusement, j'aime beaucoup ce genre de marque d'affection, c'est étonnant quand on ne me connaît pas, et pourtant, j'aime ça. Je suis juste trop gêné pour le montrer à mon entourage. J'ai toujours eu du mal avec les gens, sauf exceptions. Je reprends mes caresses sur son dos, distraitement. « Oui, je la connais. On s'est vu quelques fois après que les parents ont arrangé notre fiançailles. Elle s'appelle MeeAh. Elle a dix-neuf ans, et pour l'instant je n'en sais pas plus sur elle. Je n'ai pas encore eu l'occasion de la connaître plus amplement. Je crois que son père possède un centre commercial, je n'en suis pas sûr. » Je compte chercher plus d'informations sur elle dans les jours à venir, je ne sais pas encore si je compte lui demander directement ou me renseigner dans son dos par contre, je n'ai pas vraiment confiance, en elle, pas encore. Si ça se trouve, elle va me pourrir la vie plus qu'autre chose. Bon, c'est vrai qu'elle a été plutôt sympa jusqu'à présent, mais peut-être que ce n'était que pour que moi aussi je sois sympathique. Trop de suspicions à son sujet, il faudra vraiment que je me renseigne.
Ce sujet est assez délicat, je préfère passer à autre chose, on ne devrait pas s'attarder sur des choses pareilles et plutôt nous amuser. Je n'ai pas envie de me prendre la tête encore, j'ai beau aimer lui parler de mes soucis de temps en temps, me plaindre reste la dernière chose que j'aime faire. Je prends l'une de ses mèches de cheveux entre mes doigts et je l'entoure autour de l'un d'eux doucement. « Tu sais, tu devrais venir plus souvent. Ça faisait longtemps que tu n'étais pas venue à l'improviste. Je dois avouer que ça m'a un peu manqué.. » Remarquant que je deviens un peu guimauve, j'ajoute directement : « Ça te dit qu'on prenne une douche ensemble ? Ça serait amusant. » Je lance à Haneul l'un de mes plus beaux sourire, je relève son visage vers le mien afin de pouvoir regarder son beau visage.

J'ai une expression pleine de surprise lorsque je me rends compte qu'elle connaît ma fiancée. En réalité, ça ne m'étonne pas, entre jeunes héritières, c'était presque obligé qu'elles se connaissent au final. Mais je ne m'y attendais pas en même temps, c'est bizarre. J'écoute HaNeul déblatérer sur la jeune femme, ne faisant qu'acquiescer à ses propos, je n'aurais jamais cru MeeAh comme ça, je la pensais assez diva, toutefois, je ne la percevais pas comme une aguicheuse bavarde et peste. Je pousse un long soupir. « Maintenant que je sais ça, c'est sûr que mes parents auraient pu faire un meilleur choix pour moi. » Je passe une main dans ses cheveux, je les attire vers mon visage distraitement sans vraiment y faire attention. « Tu la connais personnellement ou juste de nom ? » Je ne pouvais pas m'empêcher de poser cette question, ça serait bien si elles se connaissaient personnellement, ça m'arrangerait parfois, je ne saurais citer dans quel cas ça serait pratique mais ça pourrait l'être.
Je trouve mignon la façon dont HaNeul réagit, elle a l'air très protectrice tout à coup, vraiment soucieuse de mon futur avec ma fiancée, et j'apprécie énormément ça. Ça montre bien que je peux m'appuyer sur elle quand j'en ai besoin. Certes, je ne le ferai sans doute jamais, mais c'est tout de même bon à savoir. Ça fait toujours plaisir de savoir qu'on a quelqu'un qui tient à nous, surtout pour quelqu'un comme moi qui est souvent méprisant envers mes "amis".
Je rigole au geste qu'elle effectue, mon regard s'attarde donc sur son ventre, puis je relève mes yeux sur son visage, je ferme ces derniers au baiser qu'elle dépose sur ma joue, un fin sourire s'esquisse lentement sur mes lèvres. « Hm... Comme si ça me posait un problème que je sois fiancé. Je te saute dessus, fiancé ou pas. » Il n'y a pas plus vrai. Je ne vais certainement pas faire abstinence parce que je suis promis à une fille que je connais à peine, de plus, je suis sûr qu'il en est de même pour elle. Si MeeAh pouvait le faire, elle ne se dirait pas "non, je suis fiancée, je ne peux pas", du moins, ça m'étonnerait fortement. Je glisse mes doigts sur la joue de HaNeul, caressant celle-ci un court instant, puis je la prends par les cuisses et je la soulève, je monte à l'étage afin de rejoindre ma salle de bain. Je ne prends pas la peine d'attraper des vêtements au passage dans ma chambre, et je dépose la jeune héritière sur le bord de la baignoire, je glisse ma main dans ses cheveux en souriant de toutes mes dents. « Ces vêtements me semblent de trop maintenant. » Je descends ma main sur les vêtements en question et je tire un peu sur ton t-shirt en affichant une moue plutôt exagérée.