Le cul nu au beau milieu du palier, j’en viens à comprendre que j’ai merdé. Comme… rarement. Sortir de la douche parce qu’un salopard a toqué une dizaine de fois à la porte de la chambre, se pointer sur le palier et entendre la porte claquée. Forcément, à poil, l’espoir d’avoir une clé n’est que minime… voire même inexistante. Je suis pas spécialement du genre à kiffer mettre des cartes dans ma raie, pendant ma douche ou autrement. Alors, me reste plus qu’à tirer la gueule et planquer mon zgueg derrière la plante qui traînait au fond du couloir et que j’ai traîné jusqu’à devant ma porte, adossé à cette dernière. Je dois patienter. Soit un mec du room-service sera assez intelligent pour m’ouvrir cette putain de porte, soit l’une de mes très chères colocataires du Brésil se ramène. Ou, soit, je pète mon plomb et je casse la porte… Mais au vu de l’épaisseur, me faudrait un beau bout de temps. Autant attendre. Et prier.