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 Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\]

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ksos professionnel
Ha Rae Won
Ha Rae Won
NIGHT, PARTY

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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] - Page 2 EmptyMar 5 Aoû - 8:22

I need it as much as you need it
 Les autres avaient beau parler dans leur dos et dire que de telles parenthèses dans leur vie ne leur serviraient à rien et surtout ne les mèneraient à rien, lui, il était bizarrement persuadé du contraire. Parce que c'était uniquement dans ces petites pauses qu'il parvenait à oublier tout ses malheurs, à oublier la merde qu'il avait sur les mains depuis qu'il était gosse, à oublier comment la chienne avait été une pute avec lui. Oh c'est sûr et certain, il était pas le seul gosse malheureux du coin ; bizarrement, il y en avait plein dans ce coin de la région. C'était comme si ils se rassemblaient tous ici, plus particulièrement chez les tsebes. Il y en avait chez les autres fraternités aussi, mais moins tout de même. Les Jeopardize faisaient partie généralement des sales gosses. Sauf qu'eux, ils se couvraient de marques et de trucs hors de prix pour nettoyer la crasse qu'ils dégueulent sur les gens chaque jour de leur vie. Les verts assumaient toujours ce qu'ils disaient et faisaient, parce que si c'était pas le cas, c'était les vieux frères qui vous tombaient dessus pour vous refaire la façade et vous faire comprendre comment ça marche chez eux. Il en avait fait l'expérience, lors de sa première fois chez les tsebes. Quand il était encore qu'un sale gosse, qu'il n'aimait pas obéir ; il avait pensé pouvoir n'en faire qu'à sa tête, parce qu'il était libre comme il disait si bien. Il cassait des vitrines, des voitures, et même les gueules des gens des autres frat' qui avaient le malheur de le croiser. Autant dire qu'il avait apporté pas mal de soucis aux verts à cette époque-là. Il s'était jamais fait sermonné aussi sérieusement dans sa vie jusqu'à ce jour-là, le jour ou ses vieux frères l'avaient pris à part pour lui faire comprendre qu'il ne respectait pas les règle de la frat'. Ah, que de bons souvenirs, vraiment. Ça lui rappelait qu'il avait peut-être changé aujourd'hui, mais c'était pour le mieux. Il se demandait souvent comment les autres tsebes avaient réussis à le supporter à l'époque, et comment ils le supportaient encore aujourd'hui.

Maintenant qu'ils étaient tous les deux allongés tranquillement l'un contre l'autre, il se surprenait à repenser au passé, au trio qu'ils formaient avec Ji Ho quand ils étaient encore jeunes et cons. Même si ils l'étaient encore aujourd'hui d'ailleurs. Il était vraiment un sale gosse à l'époque. En même temps, après le drame familial des Ha, il aurait été un peu trop compliqué que de lui demander d'agir comme un gentil garçon. Pas après ce qu'il avait vu. Il s'était trouvé une place au fond de la salle de classe, le coin réservé aux nuls et aux élément perturbateurs. Il gardait pendant toutes les heures de cours les yeux rivés sur la fenêtre, sur la cour à l'extérieur de la pièce. Les profs avaient bien essayés de lui parler, mais ils abandonnaient en voyant qu'il ne leur répondait pas et ne les regardait même pas. Il n'en avait pas envie ; à l'époque, il n'avait plus envie de rien. A quoi bon parler à des gens qui ne comprenaient pas et qui ne comprendraient jamais. Jusqu'au jour ou la place juste à coté de lui avait été prise. Il allait foutre un coup de pied dans la table de son nouveau voisin pour clairement lui faire comprendre qu'il ne voulait pas de lui et qu'il ferait mieux de dégager avant qu'il ne l'aide, lorsqu'il avait aperçu le sourire de son voisin. De sa voisine pour être plus exact. A l'époque, Su Nah était tout ce qu'il n'était pas : joyeuse, souriante et ouverte. Elle était la partie d'humanité qui lui manquait terriblement. Même si il était curieux à propos d'elle, il ne se laissait jamais aller à lui parler. Il l'espionnait juste du coin de l’œil quand il le voulait et pouvait, en faisant attention de ne pas se faire repérer. Et puis, lorsqu'il avait voulu manger dans l'escalier de secours, isolé et loin des autres qui ne voulaient pas de lui, il y avait trouvé Su Nah, qui semblait manger là tous les midis, toute seule. Il avait voulu repartir, parce qu'il n'était pas à l'aise en compagnie de quelqu'un, surtout d'une fille, mais elle lui avait dit qu'il y avait de la place pour deux et que ça ne la dérangeait pas qu'il s'installe là. Alors il s'était assis, et ils avaient mangés en silence. Et ainsi de suite, jour après jour, jusqu'à ce qu'ils finissent par se présenter et parler de tout et de rien, comme s'ils se connaissaient depuis longtemps. C'était surement tous ces rendez-vous silencieux qui avaient finis par forger un lien entre eux. Et puis, la troisième roue du carrosse : Ji Ho. Un ami de Su Nah, qui n'aimait pas vraiment l'école, mais qui vint de plus en plus souvent après l'avoir rencontré. Il avait vite compris qu'il était jaloux de lui et Su Nah, et ça l'avait fait rire intérieurement. C'était avec plaisir qu'il s'était livré à une sorte de compétition avec le garçon, en devenant son ami inconsciemment. Ils étaient les deux personnes qui à l'époque, avaient su le rendre humain à nouveau. Il ne pourrait jamais les remercier suffisamment pour ce qu'ils avaient faits pour lui. Pas avec des mots en tout cas.

Tandis qu'il mordille ses lèvres, elle répond à son baiser doucement, tout en cambrant ses reins contre lui, le rapprochant de son corps par la même occasion. Avec un grognement de plaisir, il posa une main sur ses hanches pour l'empêcher de le torturer plus longtemps, tandis que ses mains à elle se perdent sur sa nuque, son dos en le griffant un peu. Mais ça ne le dérange pas plus que ça : avec toutes les marques qu'ils se laissaient déjà, une de plus ou une de moins ne feraient pas de grande différence. Finalement, elle recule pour dessiner le contour de ses lèvres de ses doigts, dessinant le sourire qui s'élargit sur sa bouche. « Je souris parce que je suis content d'être là, avec toi.» dit-il avec sincérité, ses yeux brillants d'étincelles de malice par milliers. Il était honnête, maintenant comme jamais. Il ne se rappelait pas lui avoir déjà dit à quel point il était heureux de l'avoir rencontré, tout comme Ji Ho, et à quel point ça lui faisait plaisir de la voir. Il se sentait toujours moins seul, grâce à elle. Surtout qu'il avait très peu d'amies faisant partie de la gente féminine. Il préférait les préserver le plus possible. Parce que ces filles valaient de l'or, et qu'il voulait les protéger comme il le pouvait. Qu'elles le veuillent ou non, maintenant, il y avait un Ha pour surveiller leurs dos.
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ksos professionnel
Cho Su Nah
Cho Su Nah
MINI KING

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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] - Page 2 EmptyMar 5 Aoû - 21:23

It mess me up, I need a second to breath
 ∂ Tenue  Je ne sais pas ce que j’aime le plus chez lui. Son nez qu’il a cassé un nombre incalculable de fois.  Son sourire toujours espiègle quand il me regarde. Cette lueur malicieuse dans son regard qui remplace celle de la solitude qui lui broie son quotidien. Ou alors peut-être son rire grave qui me fait toujours craquer. Il a rire communicatif et je n’y résiste jamais. Ou alors c’est peut-être son humour et son attitude taquine. Il a peut-être un sens de l’humour mais il fonctionne bien avec moi. Et avec les Tsebes aussi faut croire. Depuis que Rae Won est entré à l’université je l’ai vu changer. Je ne sais pas vraiment s’il s’en rend compte. Il a l’air d’avoir trouvé comme une seconde famille dans sa fraternité. Les Tsebe ont l’air … particuliers, un peu tous paumés, tristes pour certains, marqués par la vie pour d’autres. Pourtant, de ce que j’ai pu en voir et entendre d’eux, ils sont loin d’être les petits cons que tout le monde voient en eux, ils ont le sens des valeurs et je crois qu’à force de leur avoir craché sur la gueule, ils savent, eux, plus que quiconque de l’importance des promesses. Ils savent que tout seul on n’avance pas vraiment, pas loin en tout cas et qu’on fatigue vite alors s’ils peuvent se trouver des frères pour se soutenir … Ils le font. Faire confiance n’a rien de facile, et je crois même que pour la plus part ils détestent ça, mais avec le temps ils finissent par le faire et c’est en ça que les Tsebe sont une vraie fraternité. Au moins quand la vie a été une chienne avec nous on sait ce qu’on veut et ce qu’on ne veut pas. Alors oui, je l’ai vu changé, je l’ai vu s’ouvrir un peu plus, parfois quand il me parle de certaines personnes je vois son regard qui brille. Oh il ne s’étend jamais longtemps sur le sujet. Par pudeur peut-être ? Ou alors parce qu’il veut garder ce petit jardin secret rien que pour lui. Il a le droit, moi le voir un peu heureux me suffit. Il a passé sa vie à s’inquiéter pour sa sœur plus que pour lui-même, alors je pense qu’en retour, il mérite d’avoir des gens qui s’inquiète pour lui. Je suis de nature jalouse et possessive, je le conçois, mais avec lui … c’est différent, comme si je voulais juste son bonheur. Et puis s'il y a des choses qui font mal, s'il y a des choses qui ont pu le blesser, y en a d'autres qui peuvent valoir le coup finalement ...

Je détestais le voir mal. Je détestais le voir rétamé sur son sol, ivre mort, sans même avoir décollé de son appartement. Ces fois, où je le mettais au lit alors qu’il puait l’alcool. Je le jugeais pas, je ne cherchais même pas à lui en vouloir ou lui faire des reproches. J’aurais peut-être dû. Lui dire que je m’inquiétais pour lui. Mais ce n’était pas comme si je le trouvais comme ça tous les jours, alors je me disais que ça irait mieux, plus tard. Ça arrive parfois de toucher le fond. Et dans ces cas, je me contentais de rester avec lui, je dormais juste à côté de lui, parfois en me blottissant dans ses bras. Je restais là, sans savoir quoi lui dire, j’attendais son réveil, où je m’endormais, et le lendemain je ne cherchais jamais à en parler. Il le faisait s’il le voulait, sinon nous parlions d’autres choses. Je lui préparais à manger, je parlais, beaucoup, pour lui remplir la tête de paroles. Je lui racontais mes journées, parfois je lui parlais de mon travail, de la boutique dont j’avais la charge avant. Je lui parle de mon père, de ses trophées qu’il a gagné. Je le dessinais aussi, souvent même. Je crois que je lui ai offert tout un cahier de dessins rempli de croquis de lui. De face, de dos, de profil. Quand il dort, quand il sourit. Quand il me regarde après qu’on ait fait l’amour. Quand il fait une moue boudeuse, ou quand il est fâché … J’ai tenté de le représenter avec toutes ces facettes que je lui connaissais si bien. Alors au final, je ne sais pas ce que j’aime le plus chez lui. Je crois que c’est un tout. C’est lui et son caractère, c’est lui et ses habitudes, ses petites manies. C’est lui qui se gratte la fesse droite en allant chercher une bière dans le frigo. C’est lui qui se brosse les dents, encore endormi, assis sur le rebord de sa baignoire. C’est qui écroulé dans son canapé a zappé de chaînes en chaînes sans savoir quoi regarder. C’est lui qui m’embrasse le ventre en me regardant, comme il vient de le faire. Je crois que ce sont ces petits riens qui forment un tout. Mais si je ne devais citer qu’une seule chose, alors je dirais ses lèvres. Ses lèvres que j’embrasse et qui sont douces. Ses lèvres quand il sourit et qui lui donne un air presque niais. Ses lèvres boudeuses quand il veut quelque chose et qu’il m’appelle Susie …

« Je souris parce que je suis content d'être là, avec toi.» Ses mots me font du bien. Ils réchauffent mon cœur alors que ma gorge se serre. Mon sourire s’agrandit alors que je le regarde me fixer comme il le fait. Mon doigt se perd sur ses lèvres avant de glisser jusqu’à son menton dont je suis la courbe. Je devrais lui dire que je suis heureuse d’être tombée sur lui ce jour de cours. Et je devrais peut-être lui dire que je ne regrette pas de l’avoir laissé manger avec moi ce jour-là. Ouais, je devrais peut-être lui dire que je suis heureuse de l’avoir dans ma vie. Mais je pourrais lui dire plus tard. Ce soir je n’y arriverais pas. Et j’ai oublié tout ce qu’il n’allait pas. Perdu dans ce grand t-shirt qui porte son odeur, je me sens à l’abri, dans un cocon. Il n’avait pas besoin de mot, enfin, j’espérais. Il comprendrait, en plongeant mon regard dans le sien que je pensais la même chose. Je vins caresser sa joue du bout des doigts et capture ses lèvres dans un baiser plus doux qu’à l’accoutumer. Parce que parfois, au-delà du sexe, c’était un peu d’amour que je recherchais. Et qui de mieux qu’un ami pour vous en donner ? C’est là que le mot sexfriend prenait tout son sens. Je passais mes deux mains sous son t-shirt et vint les glisser dans le creux de ses reins avant que mes avants bras ne viennent se plaquer sur son dos pour l’attirer à moi. J’enfoui mon visage dans le creux de son cou en lui mordillant la peau. Je descendais le long de sa clavicule, décalant le col de son haut. Sa peau avait un goût délicieux et j’en étais accroc. Puis je remontais à nouveau pour lui murmurer à nouveau « T’es sûr de ne plus avoir faim … ? » je mordillais son lobe et pressa mon bassin au sien. Je voulais juste l’occuper avant que le livreur n’arrive. Peut-être même qu’on ne l’entendrait pas. Mais je crois qu’on venait de se trouver une nouvelle occupation. Et puis ce canapé était beaucoup plus confortable que le sol. D’ailleurs à cette pensée mais paumes se mirent à caresser sa peau comme pour chasser les bleus que je lui avais fait. Glissant jusqu’à sa bouche que je viens taquiner avec ma langue, je viens lui mordiller sa lèvre inférieure en poussant de petits soupirs de plaisir qui vise à le réveiller un peu … ou tout du moins qu’il ne s’endorme pas. Ma main se perd dans sa nuque que je viens griffer doucement et remonte son t-shirt juste assez pour que la peau de nos ventres puissent se toucher. J’aime sentir sa chaleur sur moi et dès que je peux, je ne m’en prive pas …



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Ha Rae Won
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NIGHT, PARTY

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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] - Page 2 EmptyLun 11 Aoû - 8:27

I need it as much as you need it
 Il se demandait comment Su Nah gérait ces histoires de fraternités. Elle qui ne faisait partie d'aucunes d'entre elles, qui était simple spectatrice de leurs combats de chiens et chats. Il s'était toujours demandé ce que les citoyens voyaient chez eux. Chez les tsebes, en les voyant déambuler dans les rues, ils devaient se dire qu'ils étaient des voyous, et que leur arrivée allait de pair avec l'arrivée des ennuis. Et c'était généralement vrai, parce que quand les verts se déplaçaient en groupe, c'était souvent pour casser la gueule à quelqu'un, rendre des comptes ou viser une fraternité en particulier. Pour les Bluings, les gens devaient s'en foutre d'eux. Mais ils devaient aussi se dire que ces petits gars étaient complètement à coté de la plaque, ce qui n'était pas faux. C'est ce qu'il pensait aussi d'eux, après tout. De simples gosses un peu perdus dans la vie, qui se réfugient dans l'art pour échapper à la réalité, aux problèmes. Même si ce n'était pas toujours la meilleure solution, ils la prenaient toujours. Les Petalous devaient bien se mêler aux gens normaux. Ils étaient presque ceux qui passaient le plus pour de simples citoyens. En les voyant, personne ne peut dire de quelle fraternité ils viennent. Ce n'est que lorsqu'ils ouvrent la bouche et prennent la parole qu'ils sont grillés. Eux, ils feraient mieux de juste sourire et se taire. Et puis, les meilleurs de tous, les enfoirés qui se pavanaient dans des vêtements hors de prix et des voitures de luxe, lorsqu'ils n'avaient pas leur propre chauffeur ou leur propre limousine. Les Jéopardize. Depuis leur dernière attaque sur les tsebes, autant dire que les verts avaient une sacrée dent contre eux. Ils avaient beau s'être vengés, ils étaient pour la grande majorité, très rancuniers. Ce qui était le cas du Ha. Ces débiles avaient vraiment choisis le pire ennemi possible entre toutes les fraternités possibles. Les mauvais choix devaient être habituels chez eux. Pas qu'il en avait quelque chose à foutre désormais, mais si jamais il apercevait un de ces connards dans la rue par hasard, il irait sans nul doute lui parler. Avec ses poings bien sûr. Les tsebes frappaient d'abord et parlaient après, c'était bien connu. Puisque tout le monde les prenaient pour des sales gosses, ils s'appliquaient à coller à l'image qu'on leur donnait.

Il se demandait aussi ce que ça lui faisait, quand elle venait lui rendre visite à l'improviste, et qu'elle le trouvait en train de se changer, avec ses bleus et ses blessures partout sur son corps. Il se demandait comment elle pouvait continuer à vouloir de lui quand il était dans un état aussi lamentable que celui-là. Quelle fille serait attirée par un vaurien tel que lui, qui revenait avec des hématomes partout sur la peau. Lui, il en était fier de ses blessures. Il lui arrivait de refaire le chemin d'une cicatrice argentée, comme celle qu'il avait sur son épaule droite, dans son dos, en se rappelant comment il l'avait obtenu celle-là. Ces blessures de guerre étaient pas bien impressionnantes bien sûr, ce n'étaient que des bagarres de rue entre des jeunes cons et paumés. C'est sûr que ça ne valait pas les blessures des soldats partant à la guerre, par exemple. Putain, et heureusement. Il voulait pas perdre un bras comme ça, ce serait un peu beaucoup pour une simple baston.

Il sent son doigt glisser sur son menton, dessinant le chemin de sa mâchoire tendue. Son regard se voile légèrement, et il baisse la tête pour la reposer sur son ventre pour pas qu'elle ne le voit. Parce que quelque part, au fin fond de son esprit, il sait qu'un jour, ils devront se quitter. Et ça lui fait mal. Parce qu'on ne passe pas autant d'années avec quelqu'un pour rien, pour les effacer après coup. Que ce soit en amitié ou en amour, quitter quelqu'un est toujours dur. On s'en souvient toujours, et on peut être assez fort pour dépasser ça, mais on ne peut jamais oublier. Lorsqu'il relève la tête, c'est pile au moment ou Su Nah se penche pour capturer à nouveau ses lèvres, dans un baiser incroyablement plus doux que d'habitude. Il répondit tout aussi doucement, parce qu'il sent que c'est important. C'est bizarre, de changer d'attitude de la sorte, de passer d'un sexe violent et sauvage à des mots doux et des baisers sucrés. Il ne savait pas si c'était normal, mais cela faisait bien longtemps qu'il avait perdu le sens du mot normal, à Suwon. Il sourit contre ses lèvres lorsqu'elle introduit ses mains sous son t-shirt, pour les poser sur ses reins, en le pressant contre elle avec ses avants-bras, plaqués dans son dos. Ses bras sont de chaque coté de la tête de la jeune femme, il évite de l'étouffer en la serrant contre lui. Un géant comme lui a toujours du mal à contrôler sa force, et on le lui reprochait suffisamment souvent comme ça. « Hm...qui sait, j'aurais peut-être encore un peu de place pour un dessert» plaisanta-t-il en l'embrassant à nouveau, l'empêchant de continuer à parler. Leurs deux bassins se pressent l'un contre l'autre, ravivant une étincelle de désir qui comme d'habitude, se transforme rapidement en une flamme. Elle mordille sa lèvre inférieure de ses dents, et pousse son t-shirt de façon à ce que leurs deux peaux se touchent. C'était une sensation de chaleur dont ils ne se passaient jamais. Il quitta ses lèvres pour porter son attention sur sa gorge, traçant un chemin humide jusqu'à son épaule, s'arrêtant là pour se redresser sur ses coudes, et l'observer de haut, un sourire amusé aux lèvres. Elle était belle comme ça, il n'y avait pas à dire, avec son regard brillant et ses lèvres rouges de leurs baisers. C'était d'ailleurs trop tentant pour lui ; il se pencha à nouveau pour l'embrasser encore et encore, assez de fois pour lui voler son souffle déjà court.
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