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ksos professionnel
Cho Su Nah
Cho Su Nah
MINI KING

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MessageSujet: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyVen 2 Mai - 22:29

It mess me up, I need a second to breath
 ∂ Tenue
« Papa ? » J’entrais dans le petit salon de notre demeure familiale à la recherche de mon père. Avachi dans son fauteuil la télécommande à la main, il regardait une émission sur les portes avions de la deuxième guerre mondiale. Il avait toujours un commentaire à faire, il connaissait le sujet mieux que personne, peut-être même mieux que les journalistes qui ont monté l’émission. C’était sa passion dans la vie, enfin après la moto bien sûr. Mon père est un ancien coureur professionnel. Personne n’arrivait jamais à le battre quand il enfourchait son deux roues. Il était comme ça mon père. Il était rapide et sur de lui. Petite je l’idolâtrais, encore aujourd’hui, même si son quotidien se résume à une retraite très anticipée. Comme souvent en fin de semaine, je passe manger avec eux, histoire de leur tenir compagnie. C’est bien d’avoir de l’argent, mais ça ne fait pas tout. Alors même s’il peut se payer un porte avion et le ranger dans la piscine du bout de la maison, je crois qu’il préfère encore passer la soirée avec ses enfants. Et il a œil. Il voit tout. Et il sait. Ce soir je ne vais pas bien. Pourtant je souris, comme toujours, c’est devenu une habitude. C’est pas tant que je veux cacher mon mal être, c’est surtout que ça n’aiderait en rien de rendre mes proches tristes pour moi. Je ne me cache pas vraiment derrière de faux semblant, c’est juste que je me dis que ça vaut pas le coup. Je me penche en avant pour déposer un baiser sur sa joue et il sourit, avec son regard malicieux et ses fossettes qui creusent ses joues. Il en a fait craquer des filles avec ce sourire. Et il parait que j’ai le même. Il passe une main dans mes cheveux et me murmure « Fait attention en rentrant, envoi un message quand tu es bien arrivée. » « Oui papa » répondis-je amusée en accentuant le dernier mot. C’est pas vraiment un papa poule, mais  voir sa fille rentrer toute seule en voiture à 1h du matin ça ne rassurait aucun père. Je souris et quitte simple la maison qui ma vu grandir pour retourner dans mon petit appartement bien vide et sans vie.
J’allume la radio, et comme à mon habitude je me cale sur la station dont s’occupent les parents de Ji Ho. A cette heure-ci ils ont programmé de la bonne musique. Et le son rock que crachent mes enceintes panse un peu mon cœur endolori. Je roule, la fenêtre ouverte parce que j’ai mal au cœur. J’ai cette nausée qui me tien le ventre depuis quelques jours. Je n’arrive pas à m’en débarrasser. Elle est là, dès que je me réveille, quand je m’endors, et entre les deux ? Elle est là. J’inspire un peu plus fort quand je m’arrête au feu rouge. L’air qui filtre par la fenêtre me fait du bien. Je lève les yeux vers le ciel. Je ne verrais rien ce soir. Il fait trop noir pour que les étoiles brillent dans le ciel. Puis ils annoncent de la pluie. Et sans que je ne puisse me contrôler, j’ai ces flashes qui me viennent en tête. C’est toujours fugace, rapide, mais c’est un coup de poing dans l’estomac. Ça fait mal. Ça me vrille les trippes.  Elle était là. Plus belle que dans mes souvenirs. Et son regard à lui … si perçant. Si honteux. Il avait encore l’odeur de mon corps sur sa peau et ça le dégoutait. Face à elle, il regrettait. Son visage perdu, ses paroles, ses regards gênés. Il avait honte … honte de moi, de notre étreinte … Et j’ai compris. J’ai vu à son regard. Ce soir là, il s’est trahi. Il l’aime. Et moi j’ai cru à ce qu’il m’a dit. J’ai cru à ses paroles. A tort, une nouvelle fois ? Young Ja ne m’a jamais mentit, mais peut-être qu’il se ment encore à lui-même. Peut-être qu’au final … il ne sait pas ce qu’il veut et un matin, il se rendra compte que moi, il ne me veut plus. Plus du tout. Un rire amer étire mes lèvres puis se transforme bien vite en un sanglot brusque. C’est con. J’ai assez pleuré pour ce type. Mais c’est plus fort que moi. Mais ce soir je n’ai pas envie de craquer. Pas encore. Notre nuit est si fraîche à ma mémoire que je peux encore goûter le goût de ses lèvres sur ma bouche. Et si j’ai toujours aimé ça, ce soir ça me débecte. Comment est-ce que je peux encore aimer un homme qui en aime une autre et qui ne sait pas s’il a besoin de moi ?
Je roule un peu plus vite pour arriver chez moi plus vite. J’arrive même plus à réfléchir. J’aimerais aller trouver Ji Ho pour pleurer dans ses bras, mais ça ne servirait à rien sauf le mettre mal. Et puis je crois qu’il ne pourrait pas me consoler pour ce soir. J’ai besoin de quelque chose d’autre. De quelqu’un d’autre. Et puis il a ses colocataires. Je crois que je me ferais haïr en venant aussi tard. Mais débarquer comme ça aussi tard, j’en sais rien. Alors je continue de rouler. Je regarde les feux passer du rouge au vert, me rapprochant un peu de chez moi. J’ai une boule dans la gorge. Mes joues sont sèches mais j’ai l’impression de les avoir marquées au fer rouge. Je déglutis. Je déteste la nuit pour ça. Je me retrouve seule. Face à mes pensées et mes souvenirs. Rien de pire. Puis je me gare. Sur le trottoir. Et je réalise. Je ne suis pas en face de chez moi. Ni chez Ji Ho. Je suis chez Rae Won. Qu’est-ce que je fou là ? La réponse est pourtant évidente. Il est le seul qui serait capable de me changer les idées ce soir. C’est sa façon de me regarder et de sourire. C’est son caractère et ses réparties qu’il a toujours. C’est cet air idiot sur le visage qu’il a quand il me sourit et qu’il me voit. C’est vrai, avec lui j’oublie tout, et vite. On a partagé tellement de choses ensemble, et on s’est éloigné à la fois si longtemps … J’avais peur de l’avoir perdu, mais au final, on s’est retrouvé, et même plus encore … Je coupe le moteur, incertaine de la marche à suivre. De là où je suis-je ne vois pas leur appartement, alors je ne peux même pas savoir s’il est encore debout, ou chez lui. Je défais ma ceinture et attrape mon sac. Je dois le vois. J’ai besoin de le voir. Alors je sors mon téléphone et lui envoie un message. Je ne sais même pas s’il va me répondre. Alors j’attends, de longues minutes il me semble. Mais je crois que je serais capable de rester toute la nuit devant chez lui, juste pour ne pas rentrer chez moi et constater que ouais, je suis seule.
Puis mon téléphone m’éclaire et vibre dans le creux de ma main. Rae Won … tu ne sais pas à quel point ce soir tu m’as sauvé la vie.
Après lui avoir envoyé un dernier message, je sors de ma voiture et cours presque jusqu’à son appartement. le code de la porte du bas je le connais par cœur, et je prends les escaliers pour arriver plus vite. Je ne sais pas pourquoi je me presse autant. Il ne va pas s’envoler. Mais moi, le feu dans ma poitrine est en train de me consumer. Il faut qu’il m’aide … il faut qu’il … Je toque, j’ai, pendant un cours instant de lucidité, la décence de ne pas sonner. Et j’attends. Le cœur battant à tout rompre, que cette porte s’ouvre enfin.
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ksos professionnel
Ha Rae Won
Ha Rae Won
NIGHT, PARTY

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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptySam 3 Mai - 17:29



And it's like stars burning in my mind, a fucking galaxy exploding right through my head and I'm like asdjghgklsdhd; ▬ le drogué de service du coin

Mais qu'est-ce que je suis en train de branler là, songeait Rae Won en frottant ses yeux fatigués de rester collé à l'écran de la petite boite magique pendant trop longtemps. Les programmes du soir étaient inquiétants, vraiment. Il avait déjà eu droit à un film d'horreur qui contenait plus de sexe qu'un film porno' lui-même, une comédie digne de faire pleurer les chaumières, et un film pornographique lui-même, qui regroupait plus de scènes d'horreur que le précédent. Il se demandait si c'était juste lui qui planait naturellement ou si c'était les programmateurs de la télé qui passaient que de la merde. Parce que pour l'instant, il avait rien ingéré de particulier, même pas une bière. D'ailleurs, ça lui manquait déjà : le goût amer de l'alcool qui coule dans sa gorge, brûlant son œsophage asséché. Mais le fait est que son frigo était vide de chez vide, et il avait la flemme de traîner ses fesses jusqu'à la supérette du coin, surtout à une heure aussi tardive. Il avait pas envie de se retrouver coincé dans un règlement de compte de minuit. Quoique ce serait encore mieux que la merde qu'il regardait en ce moment-même. Dur dur la vie. Ces putains de dilemmes étaient son quotidien, bien que ça l'emmerde de l'avouer. Ça fait pas cool avec les nanas, quand elles voient que t'es juste un gros dégueulasse qui passe son temps à se saouler jusqu'à en crever. Finalement, il se décida à éteindre la télé, et attrapa son paquet de cigarettes, avant de se laisser tomber dans son canapé pliant, qui grinça sous son poids. Il chercha un moment son briquet dans sa poche, se tortillant comme un vers dans le processus, avant d'allumer une cigarette, qu'il coinça entre ses dents avant de jeter le paquet et le briquet sur la table couverte de bouteilles vides et de mégots en tout genres. Heureusement qu'il avait que des manchots de tsebe qui passaient chez lui, parce que sinon, il aurait vraiment trop l'air con.

Il expira la fumée grise par la bouche, la regardant s'élever et flotter dans les airs pour aller flirter avec le plafond jaune. Ouais, bon, normalement, il est blanc cassé, mais à force des cigarettes et des steaks cuits à la dur, il avait pris une teinte jaunâtre bien ragoûtante. Et puis, il avait la flemme de lever ses bras pour le nettoyer. Il avait déjà vu des dramas dans le genre, ou les bonnes femmes s'amusaient à nettoyer les murs avec des serpillières. Il était toujours crevé de rire devant, c'était tellement comique comme situation. Il pouvait vraiment pas s'imaginer comme ça, même pas trois secondes. Enfin bon, peut-être qu'un jour, il aurait une p'tite minette pour faire ça à sa place. Quoi que ça le ferait rire aussi, de la voir le faire. Et elle apprécierait peut-être pas qu'il se foute ouvertement de sa gueule. Faut dire que c'est plutôt insultant quand ton mec rigole de toi. Ha la la. Elles sont trop susceptibles, aussi, ces meufs. Et après, il a des cons de tsebe qui lui demandent quand il compte se fixer définitivement et arrêter de faire l'oiseau et de picorer à droite à gauche. Ce à quoi il répondait toujours par un soupir exaspéré et un haussement d'épaules, avant d'en retourner au joint qu'il roulait avant qu'on l'interrompe pour des conneries. Disons que le jour ou il trouvera une fille assez sympatoche pour pas le juger sur son apparence négligée, sur son appart' crade de chez crade, et sa vie de merde, il pensera peut-être à faire quelque chose de vrai, un truc d'homme tu vois. Il toussa bruyamment à cause de la cigarette, et aussi parce qu'il venait de s'imaginer à genoux devant une nana, à lui faire sa demande en mariage. Faut voir la scène quand même : un tsebe complètement défoncé en costard cravate qui offrirait une bague à la prostituée du quartier. La blague. Nan, il était quand même pas assez con pour se choper des saloperies en baisant avec n'importe qui, oh, un peu de dignité aussi là.

Sa cigarette finie, il roula sur le coté, et l'écrasa consciencieusement sur la moquette d'une couleur indéfinie du salon. Après les dégueulons et les cigarettes, elle en avait vu des vertes et des pas mûres, c'te pauvre carpette. Faudrait peut-être qu'il songe à la nettoyer. Mais à chaque fois il dit ça, et à chaque fois il le fait pas, il est comme ça le gars. Alors qu'il se replongeait dans ses pensées, faute d'avoir mieux à faire, son portable vibra soudainement, le surprenant par la même occasion. Il se releva pour froncer les sourcils, cherchant du regard le dit téléphone dans le bordel qui occupait la pièce. Il devait pas être loin du canapé, il avait toujours la flemme de se lever pour aller le chercher. Il chercha entre les bouteilles, mais en vain. Jusqu'à ce que le fil de ses écouteurs ne trahisse la cachette de son portable, qui était actuellement sous le canapé. Avec un grognement peu charmant, il s'allongea pour glisser son bras sous le canapé et enfin saisir son portable de ses doigts, pour le ramener à la surface, et en un seul morceau. La prochaine fois, il ferait au moins gaffe à son téléphone. Il lut rapidement le sms qui s'affichait à l'écran, et vérifia plusieurs fois le nom de l'expéditeur. Qui était une fille, en vérité. C'était Susie', la p'tite mignonne de ses années collège. Elle lui demandait si il était chez lui, et c'était ce qui le perturbait le plus au moment-même. Oui, il était chez lui, pourquoi? Elle lui répondit quelques secondes à peine plus tard, pour lui dire qu'elle montait le rejoindre. Surpris par la rapidité de réponse, et surtout du fait qu'elle se trouvait en bas de son appart' à une telle heure de la nuit, il se bougea quand même pour ouvrir la porte en avance, entendant déjà le son de ses chaussures dans les escaliers. Encore en train de se demander ce qu'elle foutait là, il ne retint pas un sourire d'éclaircir son visage comme elle apparaissait des escaliers.

   
 
▬ Eh eh eh, 'lut Su Nah. Qu'est-ce que tu fous là ?

Son sourire disparut cependant rapidement lorsqu'elle releva la tête vers lui, et qu'il vit son visage troublé. Il sut tout de suite que quelque chose n'allait pas : sa démarche était presque titubante, son regard était voilé, comme si elle avait pris un truc space avant de se pointer chez lui, et elle avait l'air sur le point de pleurer.
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Cho Su Nah
Cho Su Nah
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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptySam 3 Mai - 18:38

It mess me up, I need a second to breath
Je ne sais pas quand tout a commencé. Ca s'est fait naturellement je crois. On a pas vraiment prémédité les choses,  on en avait envie, aucune contrainte ni de petite amie ou de petit ami a trahir alors ça s'est produit. Juste comme ça.  Je crois qu'on était un peu déchiré la première fois. J'en sais c'est flou. Je vois juste quelque flash de lui et de moi allongés dans mon lit a prendre notre pied. On s'était dit que ca ne serait que pour une nuit, qu'on avait besoin de ça lui et moi mais que pour préserver notre amitié on le devrait pas mélanger le sexe a notre relation. Mon cul ouais. Je ne me sens jamais aussi proche de Rae Won que lorsqu'on couche ensemble. Je ne dis pas que ça fait des étincelles et que j'en tombe amoureuse mais je peux vous dire qu'il est doué ... vraiment doué et ses coups de bassins sont le meilleurs remède que j'ai pu trouver jusqu'à aujourd'hui. Il me connait. Il m'apprécie, assez pour être son amie. Et quant il a vu sa vie familiale s'effondrer j'étais là,  pour le soutenir, pour l'aider. Alors je peux dire qu'on est proche. Assez pour s'envoyer en l'air sans s'ennuyer. Coucher avec un homme pour qui on a des sentiments ça a quelque chose de magique. Coucher avec une homme qu'on connaît à peine ne nous rends euphorique et bien que pour les quelques minutes de plaisir qu'on s'accorde. Alors coucher avec un mec qu'on aime en simple ami c'est un bon compromis. C'est m'unir à quelqu'un qui veut prendre soin de moi et qui sera assez respectueux pour pas penser que je suis une pute qui écarte les jambes justz comme ça. D'ailleurs Rae Won est le premier homme avec qui j'ai couché depuis Young Ja. C'est bête a dire, je lui donne une place spéciale dans ma vie. Parce qu'avec lui je me sentais assez a l'aise et assez en confiance pour lui offrir mon coeur. Je suis peut être désespérée comme fille mais pas au point de m'envoyer en l'air pour m'envoyer en l'air. Et puis Rae Won me donne l'impression de m'aimer à sa façon quand je gémis contre sa peau.

C'est pas de l'amour à la Roméo et Juliette mais je sais que je ne suis pas juste une meuf qu'il va tringler sans même connaître mon prénom. Alors ouais, jai peut être un statut différent des autres - ces filles siliconées qui passent dans son pieux - mais je n'imagine rien de plus que ce qui se passe entre ses bras. J'aime le sexe dans ses bras. Je ne sais pas si on peut dire qu'on fait l'amour. Mais l'attention et le respect qu'on se porte rend le tout un peu plus ... grisant. Et puis on est loin de la position du missionnaire. Oh ça nous arrive souvent de faire quelques positions basiques mais bon sang ... son imagination défie les lois de la gravité. Et j'aime me sentir particulière dans ses bras. Alors tout d'un coup l'indécence de nos soupirs deviennent presque ... beaux. J'ai pas honte quand je rentre chez moi avec l'odeur de son corps sur ma peau. Je ne regrette rien. Je n'ai pas l'impression de faire quelque chose de sale ou de dégradant. J'aime Rae Won comme un meilleur ami et être avec lui ça m'aide. Parce qu'on ne passe pas notre temps a s'envoyer en l'air. Même si on s'était promis que ca n'arriverait qu'une fois, on y a trouver notre compte la deuxième fois, tout comme la troisième et celle encore d'après ... On refait le monde tous les deux. On rigole, on se comprend. Déjà ado on semblait sur la même longueur d'onde. On a les mêmes attentes et on n'impose aucune limite. Je crois que c'est ça le principe de l'amitié. Donner sans forcément attendre quelque chose en retour ... et quant on trouve un ami parfait pour nous, on reçoit toujours en retour. Avec le coréen on a juste trouver une nouvelle façon de pousser a l'extrême ce concept de l'amitié.

Quand je croise son regard et son sourire en coin je sais que j'ai bien fait de venir. Je n'avais pas envie d'être seule ce soir et j'avais envie d'être aimée. Même le temps d'une nuit. J'aurais pu traîner dans un bar, ouvrir le haut de mon chemisier et ramener un homme chez moi en moins de temps qu'il ne le faut mais je me serais senti minable après ça. J'ai besoin de mon ami. Plus que tout. Quand il ouvre la porte je ne lui laisse pas le temps de réaliser ce qu'il se passe que je me jette a son cou. Sur ses lèvres plus particulièrement. Et je sens déjà mon coeur se gonfler. Surtout quand je reconnais ce goût familier de cigarettes sur mes lèvres. Je ne fume pas ou peu. Alors je sais que je vais retrouver ce goût de fumée froide sur ses lèvres. Ça pourrait me dégoûter mais au contraire je trouve ca grisant et presque excitant. J'ai associé ce goût au jeune homme alors je trouve ca maintenant plaisant. Je presse mon corps contre le sien pour l'obliger a reculer. D'un coup de pied je ferme la porte et attire le coréen à moi pour m'y retrouver adosser. Je tiens Rae Won par le colle et j'ai un besoin si avide de ses lèvres que j'en perd le souffle. Mais je dois bien me rendre a l'évidence qu'on est pas invincible. Je relâche ses lèvres dans un gémissement et colle mon front au sien ... Essoufflée,  pressée contre le jeune homme qui doit sûrement ne rien comprendre, je ferme les yeux pour reprendre mes esprits et réalise peu à peu ce que j'ai fait. Un demi sourire à la fois triste et amusée étire mes lèvres alors que je lui murmure " Pardon ... j'en avais besoin ... " Je dépose un dernier baiser sur ses lèvres rougies. " Ta soeur est là ? " Il sait ce qui se cache derrière ma question. Il sait qu'elle n'est pas aussi innocente que ça. Il le sait ... j'ai faim de lui. De son attention. De ses caresses. Il pourrait me repousser, je me contenterais de ce baiser mais je glisse ma main sous son t-shirt pour caresser ses hanches et son ventre, a la limite de sa ceinture ... Je le griffe doucement en plantant mon regard dans le sien ....
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Ha Rae Won
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NIGHT, PARTY

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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptySam 3 Mai - 20:12



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Elle avait vraiment sa tête des mauvais jours, pensa-t-il brièvement quand son regard croisa le sien. Celle ou la vie partait en couilles, et que t'avais besoin d'échapper au monde rien que pour quelques heures, de n'importe quelle façon possible. Et il commençait à comprendre ou ils allaient aller de la sorte. Il ne se rappelait pas très bien de la première fois qu'ils l'avaient faits, tous les deux, parce qu'ils étaient tous les deux tellement pétés qu'ils avaient faits ça comme dans un rêve. Un putain de bon rêve, ça, fallait l'avouer. Meilleur que quand il prenait une de ces drogues qui lui faisait voir des étoiles direct dans sa tête, comme piégé dans une galaxie personnelle, rien qu'a lui. Il se rappelait juste de l'odeur parfumée qu'elle avait laissée sur son oreiller avant de partir, qui avait tout de suite rendu son pieu plus agréable. Plus il passait de temps avec elle, et plus il se rendait compte qu'avoir une fille plus souvent dans son lit, ce serait bien. Et pas une de ces petites putes qu'ouvrent les jambes à n'importe qui juste pour perdre leur virginité, ou se taper le beau gosse du coin. Même si, il était pas non plus magnifique. Il avait franchement rien du prince charmant, et ça se voyait rien qu'en entrant dans son appart crado. Mais en dépit de tout cela, Su Nah continuait à venir le voir.

C'était vraiment une chouette copine, la Susie'. Toujours là pour te soutenir quand ça va pas, avec ses jolis sourires et ses petites yeux qui brillent comme ça, juste parce qu'elle t'a vu dans la rue. Il savait pas avec qui elle avait merdé, et avec qui elle continuait de merder, mais ce con ne réalisait pas la chance qu'il avait de pouvoir réclamer ce petit bout de femme comme sien. Tout le monde voudrait une femme comme Cho Su Nah, parce qu'elle avait bien des qualités. Oh bien sûr, elle avait aussi des défauts, comme celui d'être le boulet de service, d'être douée comme personne et de répéter les mêmes erreurs, mais c'était un petit must qui la rendait encore plus attachante, de son point de vue. Ça donnait envie de la protéger, de l'aider à se sortir de sa merde. Même si tu risquais toi aussi de plonger direct dedans par la même occasion. Il savait même pas si coucher avec elle allait lui attirer des emmerdes, et à vrai dire, il s'en foutait bien. Qu'un gars vienne lui réclamer des comptes, qu'il sache à quel salopard il devait refaire le portrait pour foutre Su Nah dans un tel état de merde. Qu'il ait déjà les couilles de se présenter à sa porte, et on en reparlera après. Lui, il se sentait pas coupable dans toute cette histoire. Entre eux deux, c'était rien de sérieux, juste un peu de sexe quand l'humeur était au plus bas, dans l'espoir de passer une journée de plus sans se foutre une bonne fois pour toutes en l'air. Le style des sexfriend, des copains de baise. Mais rien de plus. Il trouvait presque ça dommage au fond, qu'il ne puisse rien ressentir de plus pour sa jolie brunette, parce que franchement, elle le méritait. Mais elle était juste sa meilleure amie, et lui son plus proche ami. Rien de plus, rien de moins, et c'était déjà bien.

Il revient vite à la réalité lorsqu'une pression chaude s'exerce sur sa bouche, et il se rend compte qu'elle l'embrasse. Et il sait qu'ils sont repartis pour un soir de plus. Ils s'étaient promis, la première fois, que ça irait pas plus loin. Sauf que la deuxième fois, c'était lui qui était allé la trouver, soi-disant pour discuter. Et ça s'était terminé sur son lit à elle. Autant dire qu'il avait pas été fier de lui, limite à repartir la queue entre les jambes. Mais lorsqu'elle s'était présentée à sa porte quelques soirs plus tard, il avait compris qu'il avait rien fait de mal. Il n'essaya même pas de résister lorsqu'elle le poussa de son propre corps à l'intérieur de son appart', s'attaquant lui aussi à sa bouche, la forçant à ouvrir ses lèvres pour plonger sa langue dans sa bouche, cherchant la sienne avec un appétit déraisonnable. Cela faisait longtemps qu'ils s'étaient pas retrouvés comme ça, sans bonnes raisons de s'envoyer en l'air. Avec la cigarette qu'il vient de fumer, il se dit qu'elle doit trouver le goût dégueulasse, mais lorsqu'elle l'attire à lui pour à nouveau poser ses lèvres sur les siennes, il sait que c'est tout à fait le contraire. Il la plaqua à la porte de son corps, presque trop impatient dans ses gestes, ses mains frottant déjà sa taille de guêpe pour la réchauffer. Après quelques minutes de bataille entre leurs deux bouches, un break est nécessaire, et elle pose son front contre le sien pour reprendre son souffle. Il fait de même, tout en mordillant doucement ses joues.


   
 
▬ Pardon ... j'en avais besoin ...

Aish, elle recommençait avec ces conneries-là. Ça aussi, il s'en rappelait, maintenant qu'il réfléchissait bien. A chaque fois qu'ils se retrouvaient sur son vieux canapé, ou même sur la table basse du salon, elle s'excusait comme si c'était nul pour eux de faire ça. Et peut-être que ça l'était, mais ça leur permettait de continuer, de survivre jusqu'au lendemain sans craquer.


   
 
▬ J'tai déjà dit de pas t'excuser, Su'.

Est-ce que c'était normal de se sentir excité juste pour des excuse susurrées à l'oreille? Parce que c'était le cas en ce moment-même, et il commençait à craindre que leur conversation ne devienne trop longue pour qu'il tienne longtemps comme ça, ses mains sur ses hanches, ses lèvres cherchant les siennes sans les toucher vraiment, se contentant de les effleurer pour la laisser parler librement.


   
 
▬ Ta soeur est là ?

Heureusement que non. Pour une fois, il se était content que sa sœur ne soit pas là pour voir sa débauche. Lui qu'essayait de jouer le parfait modèle pour elle alors qu'il était cent fois pire qu'elle. Il trembla d'excitation retenue lorsque ses ongles raclèrent doucement la peau de son abdomen, et au lieu de lui répondre, il réclama à nouveau sa bouche, suçant le muscle humide qui s'y trouvait avec attention, désireux non seulement de combler ses besoins mais aussi de l'aider à trouver le réconfort qu'elle était venu chercher dans ses bras. Ses mains caressèrent son ventre nu, laissé à découvert par sa tenue, avant de pousser sa veste militaire pour avoir accès à plus de peau. Il brisa là leur baiser pour lécher sa jugulaire, descendant au fur et à mesure jusqu'à sa poitrine, encore couverte par ses sous-vêtements. Si ça ne tenait qu'à lui, il les arracheraient tout de suite pour le faire sur la porte. Et maintenant qu'il y pensait sérieusement, ça ne lui semblait pas une mauvaise idée.


   
 
▬ Sur la porte?

Sa question allait la prendre au dépourvu, mais ils avaient déjà bien entamés, et il ne se sentait pas le courage d'attendre d'arriver jusqu'au salon pour la toucher plus intimement encore.
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Cho Su Nah
Cho Su Nah
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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyDim 4 Mai - 16:51

It mess me up, I need a second to breath

Est-ce qu’il pouvait trouver ça choquant de me voir débarquer chez lui comme ça ? Ou lassant peut-être ? Parfois j’hésite, j’ai peur, de voir qu’il pourrait me repousser, de me sentir bête face à lui, ne pas savoir quoi dire, m’excuser, rougir et aller me terrer au fond de mon lit. Parfois j’ai l’impression que Rae Won est la seule accroche qui me permette de me dire que la vie n’est pas aussi pourrie que ça. Je sais que je ne suis pas à plaindre. Mon père m’aime au point de me traiter comme une petite princesse, j’ai des souvenirs d’enfance plus qu’heureux et j’ai trouvé en la personne de Ji Ho un alter égo et une âme sœur dont je ne pourrais jamais me passer. Mais j’ai l’impression que derrière tout ce bonheur apparent se cache une mascarade qui m’oppresse. J’en ai marre de faire semblant de rire. J’en ai marre de toujours sourire, même quand l’envie me manque. Face aux autres j’agis plutôt naturellement, je ravale mes craintes, mes humeurs maussades et je souris. Je ne sais même plus si je me force ou si j’ai finis par faire avec. Le temps passe et rien ne semble vraiment changer. Je n’ai pas envie d’inquiéter Ji Ho avec ma tristesse latente. Il déteste Young Ja, il ne comprend pas pourquoi je m’accroche autant, pourquoi je ne veux pas ouvrir les yeux, pourquoi je ne veux pas juste me résigner et me dire que ce mec n’est plus amoureux de moi et qu’il m’utilise juste quand il va mal. Et je sais qu’il a raison. Je sais que Young Ja en aime une autre, je sais qu’il a besoin de moi juste quand il va mal et je sais aussi que lorsqu’on a couché ensemble c’était une simple façon de se dire au revoir mais que je ne devais pas espérer plus … Pas alors qu’il avait honte d’être retombé dans mes bras … Mais merde, ça fait mal. Ça fait trop mal pour que j’accepte ça comme ça. Ca me fait trop mal de voir que l’homme que j’aime depuis des années, celui pour qui j’ai sacrifié des années de ma vie en aime finalement une autre … Et qu’il se sent tellement seul dans sa nouvelle vie pathétique qu’il vient me tringler pour se sentir moins con. Mais c’est ce que t’es Young Ja, t’es qu’un con, qui n’a su que me briser le cœur encore, et encore, et encore …
Avec Rae Won ce n’est pas comme ça … Avec Rae Won je peux montrer quand ca va pas, je peux arrêter de sourire, parfois même il m’arrive de pleurer. C’est con, je déteste ça en plus. Mais il ne se moque jamais de moi, il ne dit jamais ces phrases bateaux qui ont le don de me rendre folle. Il ne me dit pas que ca ira, quant il sait que ça n’ira pas. Il ne juge pas … Il se contente de me changer les idées, de me faire rire, il se contente juste d’être mon ami, et bon dieu si vous saviez comme ça fait un bien fou. Quant il est venu me trouver ce soir là chez moi, j’ai vu dans son regard, parfois la vie nous semble si dur qu’on a juste envie d’une pause. Alors c’est ce que je lui ai offert. Une pause. Entre mes bras. Et je crois que moi aussi j’en avais besoin. C’est cette façon qu’il a de m’embrasser. Ça me rend dingue, il est avide de mes lèvres et j’ai comme la sensation brûlante de lui avoir manqué. Ouais, j’en suis persuadée. Je lui ai manqué. Et même si c’est faux, j’ai juste envie d’y croire. Je ne comprends pas pourquoi je ne suis pas encore tombée amoureuse de Rae. Il a tout ce que j’aime chez un homme, de ses qualités, jusqu’à ses défauts. Il est beau, vraiment je veux dire,  il est à tomber, sincèrement. Sa bouche est joliment dessinée, ses yeux sont brillants et expressifs. Et sa voix. Putain sa voix grave me fait vibrer. Il a peut-être les oreilles un poil trop décollés, mais sérieux qui s’en souci des oreilles quant on croise son regard ? J’ai sentit mon cœur rater un battement la première fois qu’il a posé son regard noir sur moi. Puis il a sourit. Et j’ai su. Il aurait une place particulière dans ma vie, mais jamais je n’aurais cru qu’elle le soit de cette façon.
 Il m’arrive encore de me demander pourquoi moi ? Pourquoi est-ce qu’il me laisse entrer dans son lit, dans son appartement, dans sa vie. Je sais que je suis toujours là quant il en a besoin, que je sais me montrer patiente et attentive, mais Rae Won ne couche pas avec moi pour me remercier, il le fait par envie … par besoin. Alors c’est que quelque part, je dois lui plaire. Mais comment est-ce que je peux lui plaire ? Je me sens parfois si fade comparée à lui, mais il suffit qu’il pose sur moi son regard doux et je me sens comme une reine. Je ne devrais pas. Je le sais. Mais Rae Won est comme une drogue pour moi. Certains noie leur chagrin dans de l’alcool moi je me noie dans ses bras. Quand je m’excuse au près de lui je sais qu’il déteste ça, mais ce n’est pas pour ce qu’on fait que je suis désolée, c’est pour débarquer comme ça, à l’improviste, et lui sauter dessus comme si on allait mourir demain. Il m’embrasse à nouveau et tout mon corps s’embrase. J’ai chaud. Encore plus quand il pose ses paumes brûlantes sur ma peau. J’ai l’impression de disparaitre sous ses caresses. Je me sens vivante entre ses bras.  Est-ce que je devrais trouver ça mal ? Parce que moi je trouve ça délicieux. Je penche la tête sur le côté pour lui laisser libre accès à mon cou et je ne peux retenir des soupirs d’aise. Ouais, c’est délicieux, trop pour que je puisse garder ça pour moi. J’enfonce mes doigts dans ses cheveux et l’emprisonne dans mes avants bras. Sentir sa langue sur ma peau ça quelque d’indécent. Si vous saviez comme j’en suis accroc.
Est-ce qu’un jour je pourrais me passer de ça ? De nos parties de jambes en l’air, de son attention, de ce besoin de me sentir vivante entre ses bras … ? Je crois qu’on devra finir par arrêter ce petit jeu, et s’il rencontre une fille et qu’il se pose avec ? Je veux dire … Je le vois mal aimer une fille et revenir coucher avec moi de temps en temps … après tout il aura trouvé celle qui lui convenait non ? Alors je ne serais plus qu’un souvenir agréable qui laissera un goût savoureux sur ses lèvres. Et je crois que ça me fait chier dans le fond. Alors pour l’instant j’en profite. J’accapare ses lèvres comme si elle m’appartenait et je me presse contre lui pour lui faire oublier le reste du monde. Ce soir c’est lui et moi. Plus rien n’à d’importance. Sur la porte? Un sourire apparut sur mes lèvres alors que je vins lui mordiller les siennes. « Sur la porte … » répétais-je fébrilement en lui faisant déjà sauter les boutons de son jeans.  Et je priais intérieurement que sa sœur ne débarque pas dans les 15 prochaines minutes … Mes mains impatientes étaient maladroitement et je du m’y prendre à plusieurs reprise avant de pouvoir glisser mes mains sous le boxer du jeune homme. Je me saisie de son fessier de mes deux paumes taquines pour le presser contre mon bassin. Je sens son excitation contre moi et j’esquisse un sourire en perdant ma main dans ses cheveux. « Putain j’ai envie de toi … » lâchais-je dans un soupir bruyant en croisant son regard.
Est-ce qu’il s’en rend compte d’à quel point il me fait de l’effet. Sans perdre de temps à jouer avec lui je lui retire son haut et m’empresse d’embrasser son torse tout en faisant sauter les boutons de mon chemisier. Il pourrait juste me prendre contre cette porte avec la moitié de nos fringues sur le dos sans que je ne trouve ca dégradant, mais j’ai envie de sentir sa peau contre la mienne. Qu’il garde son pantalon sur les chevilles, que ma culotte se perde sur une de mes jambes je m’en fou, mais j’ai besoin de sentir ma poitrine caresser son torse … Alors plus rapidement qu’il ne faut pour le dire, je fais voler mon bout de tissu qui me sert de sous vêtement et me presse contre le jeune homme. Il ne lui reste plus qu’à m’ôter mon pantalon et on pourra atteindre le 7ème ensemble …

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Ha Rae Won
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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyDim 4 Mai - 20:47



And it's like stars burning in my mind, a fucking galaxy exploding right through my head and I'm like asdjghgklsdhd; ▬ le drogué de service du coin

Il pourrait franchement se détester de faire ça avec elle, comme ça, sans plus de souci que ça. Mais il le fait pas, parce qu'il sait que c'est pas quelque chose de mal. Et puis quoi, c'est deux potes qui prennent du bon temps ensemble, depuis quand c'est devenu un crime? Bon, c'est vrai qu'être amis n'incluent normalement pas le service sexuel, mais eh, on s'arrange comme on peut. Si elle était d'accord et que lui aussi, tout marchait comme sur des roulettes. Une relation repose d'abord sur du consentement, donc il n'y a pas de problème. Bon, si, il y en avait un : c'était juste le petit problème des sentiments. Mais alors, le con qui a dit qu'une relation devait forcément reposer sur de l'amour, il pouvait se mettre deux doigts et aller voir ailleurs s'il y était, sérieux. Une relation basée sur du sexe pur et dur, ça, c'était sain d'esprit. Pas de prise de tête, tout se passe au feeling, et le mieux dans tout ça, c'est que t'as aucune responsabilité. Bon, à part si tu fous ta copine en cloque, ça, c'est un peu craignos, c'est sûr. Mais jusque-là, tout s'était très bien passé entre eux deux, et vu les étincelles que ça donnait ce soir, ça risquait de continuer pour un moment. Jusqu'à ce que finalement, un jour, Su Nah trouve le mec qu'il lui fallait.

Ça l'emmerdait pas de se dire qu'elle partirait, un de ces quatre. Il se dit juste, quand il pense à ça, que son appart' va se faire bien seul sans elle, et que son canapé va redevenir bien froid. Il y aura plus d'odeur féminine sur son corps le matin quand il se réveillera, plus de rouge à lèvres sur ses verres, rien, que dalle. C'est vrai que ça le rend un peu nostalgique, sauf qu'il se dit, avec du recul, que ce sera peut-être lui qui partira le premier après tout. Qui sait, une p'tite minette finira bien par lui ravir son cœur de vieux loup de mer, asséché par les années passées dans la merde. Bon, ce jour-là risque pas d'arriver avant un moment, c'est sûr, mais gardons espoir. Il s'était toujours demandé comment ça se passerait, et il arrivait toujours à la même putain de conclusion : lui, il serait bien défoncé, et elle, elle serait soit méchamment pété, soit vraiment trop moche pour se plaindre de lui. Rien que d'y penser, il avait envie de gerber. Imaginez le tableau, quoi. C'est Jin Sil qui chialera de rire en le voyant se trimbaler sa moche partout avec lui, une fois qu'elle aura un ventre pareil à un ballon de foot. Ça, les gosses, il y avait pas encore pensé. Il se trouvait encore jeune pour avoir des petites larves bavantes et braillantes chez lui, surtout dans son pauvre t-3 merdique. Il aimait pas vraiment les enfants, disons juste que comme il était déjà un bien mauvais exemple pour sa frangine, il avait peur que ça soit la même chose avec ses gosses. Genre, il se retrouverait avec des jin sil et des rae won en multiples quoi. Le cauchemar dont t'ose même pas rêver.

Mais trêve de pensées dégueulasses, il était sur le point de conclure avec sa Susie', quand même. Pourquoi penser à des trucs emmerdants et chiants alors qu'il avait une jolie fille entre ses bras rien que pour lui ce soir.


   
 
▬ Sur la porte.

Ce simple murmure suffit à le rendre plus dur qu'il n'était déjà, et il grogna de plaisir rien qu'en imaginant la scène. Mais pour l'instant, les mains de Su Nah étaient plus que distrayantes ; elles déboutonnaient fébrilement son jean, et il pouvait dire qu'elle était aussi impatiente que lui. Tandis qu'il continuait à mordiller la peau de son cou - elle avait une peau douce, il pouvait y croquer comme dans une pèche mûre - elle glissait déjà ses mains dans son boxer, pour les poser sur son fessier, et le presser contre son bassin. Il suivit le mouvement en se frottant contre elle, son jean descendu jusqu'à ses genoux. De leur position, elle devait sentir la bosse qui tendait le tissu de son boxer.


   
 
▬ Putain j’ai envie de toi …


   
 
▬ Tu sais déjà ce que j'en pense.

Il dit cela avec un sourire au coin des lèvres, cognant son bassin contre le sien juste pour l'entendre respirer fortement contre lui. Décidément, elle était trop vêtue pour lui ; elle se chargea de retirer son haut pour lui, tandis qu'il la débarrassait de son propre pantalon, qui lui faisait des fesses d'enfer d'ailleurs, et glissait déjà ses doigts dans sa culotte pour aller taquiner son clitoris ; ses lèvres, quand à elle, léchait ses seins, mordant les tétons durcis par le plaisir.


   
 
▬ Ouah, t'es déjà si humide...

Il n'en revenait pas lui-même de l'effet qu'il lui faisait. Ils avaient tous les deux des besoins vis-à-vis de l'autre, et ça ne pourrait se résoudre autrement qu'en passant par l'acte final.
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Cho Su Nah
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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyDim 4 Mai - 21:54

It mess me up, I need a second to breath
Je n’ai jamais pensé aux autres filles avec qui il devait coucher. On en parle jamais il faut dire, et puis ça n’est jamais le genre de filles dont on aime se vanter. C’est plus le genre de filles qu’on trouve belle avec 3 grammes d’alcool dans chaque bras et quant on a finit notre affaire on ne sait même plus pourquoi on a calé sur elles. Je pense que quelque part est le genre de mec à se taper une fille juste comme ça, parce qu’il a des besoins lui aussi, et je pense qu’il a trop de respect pour moi pour me sauter vulgaire jusqu’en il est plein. Le sexe avec Rae Won a quelque chose de particulier, il a un goût particulier. C’est plus que du plaisir charnel, c’est quelque chose de plus profond. On partage vraiment quelque chose, une promesse je crois, celle de toujours être là pour panser les blessures de l’autre. Puis celle de s’aimer un peu, à notre façon. Alors dans le fond je m’en fou de savoir s’il tringle d’autres filles. Je sais que moi, je suis au dessus de ça. C’est bête à dire, mais je crois que c’est surtout mon égo de femmes qui en a besoin. Et même si je suis d’une nature jalouse, je n’ai pas à être jalouse de ces filles. Et celle qui éloignera de Rae Won de moi ? J’en sais rien ; je me suis jamais vraiment posé la question. Pour moi Rae sera toujours là … encore demain au moins. Je ne prévois jamais rien sur les six mois, alors je me dis que si j’ai besoin du coréen il sera là. Et puis notre relation ne se résume pas qu’à du sexe. On partageait bien plus avant ça. Disons que le plaisir charnelle n’est qu’un petit plus qu’on s’octroie. Et il fait ça si bien … j’en frissonne d’avance.
J’aime sentir les mains du coréen sur moi, encore plus quand il part à l’assaut de mon pantalon. C’est érotique cette façon qu’il a de me regarder et de mordiller le bout de mes seins. Il est le meilleur remède dont j’avais besoin. J’en oublie tout. Young Ja. Sul Li. Leur petit jeu ridicule qui consiste à se courir après en oubliant que Su Nah n’est pas loin. Ouais, j’oublie tout. Et je me concentre sur lui, sur son appart miteux qui est pourtant le plus jolie des cocons. J’aime être chez lui. Pas juste à poil dans son lit, mais m’asseoir dans son canapé, me servir dans la cuisine comme si j’étais chez moi. Que ce soit parfois sale, en bordel ou remplie d’odeur de clope je m’en contre fou. Quand je rentre ici mon cœur bat à tout rompre et je me sens terriblement bien. C’est comme se retrouver dans un endroit familier qu’on aime par-dessus tout. Rae Won n’aime pas son appartement, disons qu’il rêverait d’un truc mieux, mais s’il savait lui, que j’échangerais mon super appartement contre le sien sans même demander de comptes. Chez lui c’est simple, mais chez lui ça respire la vie. Et c’est comme un bout de moi je crois. J’ai passé tellement de temps chez lui que j’ai finis par y laisser ma trace. Je n’ai pas mit ma brosse à dent dans sa salle de bain, ni des fringues dans son armoire, mais je connais chaque recoin de cet appartement par cœur. Et je sais quel coussin est le plus confortable sur le canapé, je sais quelle latte grince quand on marche dessus. Je sais de quelle couleur sont les draps du lit de Rae et je sais que sur sa table de chevet il y a un cendrier remplie de mégot. Et je laisse malgré moi mon parfum fruité d’une pièce à l’autre, il s’estompe doucement, et attends, jusqu’à ce que je revienne pour marqué à nouveau les coussins et les draps.
Quand je sens ses doigts jouer entre mes cuisses je ne peux retenir un petit cri de plaisir en me crispant dans ses bras. Je me tortille juste assez pour retirer mon pantalon. Je le jette d’un coup de pied au milieu du couloir me moquant éperdument de foutre du bordel ou non. Ces caresses qu’il me prodigue me font gémir dans le creux de son oreille. Je plante un regard lubrique dans le sien et plaquant ma tête en arrière contre le bois de la porte. J’ai le souffle cours, et rauque. J’ondule du bassin sur ses doigts parce qu’il ne va pas assez fort. J’ai envie de le sentir en moi et ses doigts taquin ne font que me frustrer … J’ai envie de tellement plus. Ouah, t'es déjà si humide...  Un rire s’échappa de mes lèvres. J’aurais pu être gênée mais j’étais plutôt fière de moi pour tout avouer … j’aimais lui montrer à quel point il me rendait folle. Mes escarpins jonchaient le sol à côté du reste de mes vêtements et j’avais assez d’idée en tête pour faire craquer Rae Won. Je tentais de m’accrocher à tout ce que j’avais à porter de main pour ne pas sombrer. « Putain … » grognais-je dans un gémissement de plaisir. La sensation qui naissait dans le creux de mon ventre me rendait tellement dingue que j’en vins à griffer son dos, je remontais doucement sur ses épaules, traînant mes ongles sur sa peau rougie. J’embrasse son épaule et suçote la peau de son cou, m’en voudra-t-il si j’y laisse ma marque ? Ce n’est pas tant que je suis possessive, mais j’aime savoir qu’au moins pour ce soir Rae Won m’appartient …
J’attrape sa main libre et enroule mes lèvres sur ses doigts calleux que je m’amuse à suçoter. J’ancre mon regard de braise au sien alors que ma langue joue, taquine, avec ses doigts. Ouais je l’allume, ouais j’ai envie de le rendre encore plus dur qu’il ne l’est déjà. En tant normal je lui aurais déjà fait un plaisir buccal, parce que je sais qu’il adore ça, mais ce soir je suis trop pressée. Et puis … rien ne nous empêchera de recommencer. Je gémis de plus en plus fort sous la pression de doigts et ma langue taquine s’imagine déjà lécher autre chose que les doigts du coréen. Alors dans un faible accès de lucidité, je le repousse doucement avant d’inverser nos places pour le plaquer contre le battant de la porte. J’attrape sa main joueuse pour la porter à mes lèvres et goute au goût de mon corps. Je ne sais pas ce que trouve de si excitant les hommes dans ce gestes mais la plus part l’aime. Rae Won aussi ? Je relâche sa main avant de me presser contre lui pour lui murmurer contre ses lèvres « Tu me rends dingue chéri … » et c’est vrai. Il me fait perdre la tête ce mec. Ca doit être avec lui que je suis le moins sage au pieu, et je crois que ça me libère de savoir qu’il aime ça et qu’il ne trouve pas ça trop … choquant. Alors j’innove toujours pour le faire grimper au rideau. Tout comme là, alors que je me tourne dos à lui pour presser mes fesses contre son érection déjà bien tendue. Après l’avoir bien mise, j’ondule mon bassin contre le sien en me cambrant le plus possible. Assez pour pouvoir tourner mon visage vers le sien et l’embrasser. Je l’attrape par la nuque et l’attire à moi pour capturer ses lèvres dans un baiser passionné et sensuelle.
Ainsi mise il a tout le loisir qu’il faut pour venir jouer avec mes seins ; et je ne demande que ça qu’il les malmène pour me donner du plaisir. Rae à toujours su connaitre ses limites, et les miennes aussi d'ailleurs, il ne fera jamais rien qui me blesse. Mon bassin se frotte de plus en plus frénétiquement contre le sien, et je lâche un soupir de plaisir contre sa bouche. J’attrape son poignet, et glisse lentement sa main sur mon ventre pour lui rappeler le chemin jusqu’à mon entre jambe. S’il veut jouer s aussi je suis preneuse. Moi j’ai juste envie de le rendre dingue, de le rendre fou à tel point que mes caresses deviennent une torture et qu’il me soulève du sol en faisant voler ma culotte parce qu’il ne peut plus se retenir … J’ai envie qu’il soit possessif avec moi, et qu’il me sert fort contre … ma main se crispe sur sa cuisse alors que je pousse un cri de plaisir soudain qui me retourne l’estomac. « Oh putain Rae Won ! » ça vient du cœur, on ne peut pas faire plus spontanée. Je ne sais pas ce qu’il a fait, mais bon sang ça m’a fait naitre une vague de plaisir en moi. Chaque fois que je fais l’amour avec lui, je ne peux m’empêcher de jurer … Il faudrait que je lui demande si ça le dérange de m’entendre être parfois grossière quand le plaisir qu’il me procure devient trop dur à contenir … Mes soupirs se font de plus en plus fort et de plus en plus saccadé … J’ai tellement envie de lui si vous saviez …

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Ha Rae Won
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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyMer 14 Mai - 15:22



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Elle lui appartient pas, Susie'. Il sait qu'elle sera jamais vraiment à lui, parce que ce qu'ils font, c'est rien que du sexe, c'est désespéré, et ça ferait surement pitié pour ceux qui se pointeraient pour les voir de la sorte. Mais c'est tout ce qu'ils ont trouvés pour se distraire de leurs soucis actuels, d'évacuer toute la merde de la journée. Et à vrai dire, toutes ses pensées fuient de son esprit comme ses doigts continuent à glisser entre ses cuisses, jouant avec son clitoris pour continuer à la faire gémir. La voir se tortiller contre lui, c'était son petit plaisir malsain. L'entendre crier son prénom, aussi, c'était toujours très sexy et sauvage. Enfin, la plupart de leurs parties de jambes en l'air se finissaient de façon plutôt acrobatiques, alors, ça le changerait pas de d'habitude. Elle finit par en avoir assez qu'il ne fasse que la taquiner, et le poussa pour enlever son pantalon. Il aperçut vaguement la jolie petite culotte qu'elle portait aujourd'hui, et ne retint pas un grondement presque bestial d'échapper du fond de sa gorge pour sortir de sa bouche. Faut dire qu'elle était sacrément sexy et bien roulée, Su Nah. Heureusement qu'il était tombé sur elle, parce qu'il aurait été avec une moche, il se serait vachement emmerdé quand même. Alors que là, il avait une distraction qui valait le coup de rester éveillé tard la nuit, et de se crever a la tâche.


 

▬ Putain...

Il pouvait voir à ses grands yeux de chat qui brillaient qu'elle en avait assez de jouer, qu'elle avait besoin de le sentir en elle maintenant. Et il était dans le même état d'esprit, à vrai dire : il se sentait tout particulièrement réveillé là ou il fallait, et tout ce dont il rêvait était d'arracher sa culotte pour la tringler sur la porte. Mais à défaut d'être un gentleman, c'était pas un animal non plus, il allait pas lui faire mal juste pour se faire plaisir lui tout seul. Si elle ne prenait pas son pied comme lui, ça servait à rien. Il se sentirait d'ailleurs un peu mal de la voir repartir complétement frustrée de ne pas avoir eu une bonne soirée de sexe. La confidence se casserait un peu la gueule. Merde, il était vraiment à sa limite, là. Ses ongles continuaient de traîner dans son dos, paresseusement, caressant comme griffant la peau qu'ils y trouvaient, mélange d'amour et de passion aussi douce que bestiale. Elle sait comment jouer avec lui pour le faire trépigner de plaisir ; sa langue joue avec ses doigts, glisse autour d'eux, et il peut pas s'empêcher d'imaginer autre chose que ses doigts dans sa bouche, juste le temps de se faire un petit film privé dans sa caboche, et de gémir son nom d'une voix rauque, rendue méconnaissable par le désir. Mais elle relâche rapidement sa main, pour inverser leurs positions, le surprenant un peu. Les filles dominatrices, ça peut avoir son coté sexy aussi, faut pas croire.




▬ Tu me rends dingue chéri …

Un sourire presque fier éclaira son visage, à ses mots. Il avait de quoi être fier, il arrivait à satisfaire la demoiselle. Eux deux, si vous avez vent de leurs ébats, vous pourriez vous dire que ce sont juste deux gros dégueulasses, des lapins qui font ça n'importe quand, n'importe comment. De leur point de vue, c'est pas ça du tout, même si ils savent qu'ils ne sont pas les plus sages quand il s'agit de sexe. Surtout entre eux deux. C'est surement parce qu'ils sont proches et qu'ils se connaissent depuis si longtemps qu'ils osent dépasser les limites et les interdits, comme pour voir la réaction de l'autre. Et l'autre suit toujours, forcément, et ça fait qu'empirer la chose. Il serait surement pas comme ça avec une autre nana, c'est certain. Mais avec Su Nah, il savait exactement de quelle façon tirer ses cheveux en arrière pour qu'elle lui offre son cou sans hésitation, pour qu'il y plonge ses dents et sa langue. Ils connaissaient tout l'un de l'autre, il y avait pas de secrets. Alors qu'il est déjà dur comme un roc, voilà qu'elle lui tourne le dos, pour placer son fessier bien roulé contre son érection, et commencer à se frotter contre, les excitant un peu plus à chaque friction provoquée. A croire qu'ils allaient venir dans leurs froques.




▬ P'tain de merde, Su Nah...

Il gémit contre son oreille, dans ses cheveux parfumés. Il en aurait presque la tête qui tourne, tellement il est excité. Cette fille pourrait le rendre dingue. Elle tourne la tête pour attraper ses lèvres, et il fond aussitôt dans le baiser, avidement, comme pour espérer calmer sa faim en explorant sa bouche de sa langue humide. Ses doigts raclent sur ses seins, il pourrait lui faire mal qu'il s'en rendrait même plus compte, parce qu'il trop occupé à mordre ses lèvres pour le moment. Sa main trouve la sienne, sur ses seins, pour la conduire à son entrejambe, ou il reprend ce qu'il y avait entrepris quelques minutes plus tôt, frottant ses doigts contre son sexe tout en la pressant contre son érection par la même occasion, comme s'il essayait de rapprocher son corps le plus possible du sien.





▬ Oh putain Rae Won !

Ah, c'est vrai que c'est là, songea-t-il brièvement, tout en pressant de son index la petite boule de nerfs entre ses cuisses, insistant. Il adorait partir à la recherche de ses points tendres, là ou il serait sûr qu'elle crierait de plaisir lorsqu'il la toucherait. C'était toujours une sorte de petite victoire personnelle. Sa culotte était tombée à ses pieds, il l'avait enlevée sans même s'en rendre compte. Mais ça l'arrangeait bien ; il écarta ses cuisses pour bouger plus aisément, joignant une deuxième main à la première.




▬ T'aime que je te touche là, hein?

Il avait toujours ce petit coté possessif qui remontait à la surface quand il faisait l'amour. Il aimait juste se savoir en contrôle de la situation. Ouais, c'est genre trop macho, mais c'est comme ça, point barre. Sa langue traîne désormais sur le lobe d'oreille de Su Nah, et il résiste difficilement à l'envie de retirer son boxer pour lui faire sentir son érection encore mieux qu'à l'instant.
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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyJeu 15 Mai - 19:11

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Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Je sais que j’ai des amis sur qui compter. Je sais que je pourrais aller pleurer sur l’épaule de plusieurs personnes … mais Rae Won est le seul capable de me faire sentir vivante. Dans ses bras tout devient si facile que je n’ai plus peur de rien, et quand je passe le seuil de cet appartement, j’ai toutes mes pensées qui s’envolent. Je croise son regard, je vois son sourire et j’ai la certitude que tout ira bien … Peut-être parce qu’il me connait par cœur, parce qu’il sait qui je suis vraiment, parce qu’à sa manière il sait toujours trouver les mots, les gestes qui m’aideront. Il sait comment me faire sourire, il sait comment me faire rire, il sait comment me remettre à ma place quand je dépasse les bornes, quand je suis chiante, quand je deviens insupportable. Et c’est parce qu’il sait autant m’aimer que m’engueuler que j’accorde à Rae Won une place particulière. Je ne devrais peut-être pas ; parce que toutes les bonnes choses ont une fin. Parce que je sais qu’un jour je devrais le laisser tranquille, ne plus débarquer chez lui à 2h du matin pour me faire tringler contre une porte en ayant l’impression d’être vivante. C’est éphémère ce sentiment dans le creux de mon ventre mais bon sang qu’est-ce que c’est bon. J’ai l’impression d’être une droguée, de réclamer ma dose, de réclamer mon du … Je ne sais même pas comment j’aurais réagis si Rae Won avait été avec une fille à cet instant, peut-être que je serais trop tard, peut-être qu’il serait déjà entrain d’oublier l’existence morne de sa vie dans les bras d’une autre … est-ce que j’aurais été jalouse ? Peut-être, mais pas parce qu’il m’appartient, mais parce que je lui appartiens au fond de moi … Je ne sais pas comment dire. Rae et moi c’est compliqué, ça a toujours été compliqué, mais j’ai toujours eut cette place particulière dans sa vie. Alors je crois, comme une meilleure amie, j’aurais trop peur qu’on me vole ma place, celle qu’il trouve entre mes bras quant tout va mal. J’aimerais être la seule capable de le rendre bien avec du sexe. Cette pensée est très conne je vous l’accorde … Mais c’est comme ça. J’ai envie d’être la seule, pour une fois, dans la vie de quelqu’un, j’aimerais être la seule à qui on accorde cette place particulière …

La main de Rae est tellement habile que j’ai peur de venir juste par ses caresses. P'tain de merde, Su Nah... Son râle de plaisir m’arrache un sourire. J’aime contrôler son plaisir, son désir, l’attiser pour le rendre plus insupportable … le rendre dingue jusqu’à ce qu’il me supplie d’assouvir son plaisir, enfin. J’ondule contre son boxer avec cette fièvre teinté de désespoir. Mes mains s’enroulent autour de ses poignets comme si j’avais peur de sombrer … Je m’accroche à lui, à notre plaisir, à notre désir. Mes jambes tremblent, mes jambes peinent à me faire tenir debout. Je croule sous les vagues de plaisirs, mon corps entier est secoué de spasmes. Je suis fébrile, mon visage se crispe dans une grimace de plaisir presque douloureuse. T'aime que je te touche là, hein? Oh putain oui, s’il savait lui à quel point ça me rendait dingue … « T’a… t’arrête pas ! » Ne t’arrête jamais … je ne pourrais pas tenir sans toi. Mes gémissements se sont de plus en plus forts et de plus en plus intenses. Il me presse si fort contre lui, contre son érection, que j’ai du mal à bouger pourtant c’est plus fort que moi. J’ai besoin de plus, je réclame plus, ses doigts ne sont plus suffisant, il faut que je bouge contre sa main pour accentuer mon plaisir … J’ai tellement envie qu’il me donne du plaisir, que ce soit lui qui s’occupe de moi … Je veux que ca vienne de lui et son côté possessif me rend encore plus accroc à lui. J’aime sentir ses deux mains se perdre entre mes deux cuisses. C’est malsain ? J’en sais rien, moi tout ce que je vois c’est que c’est délicieusement bon. Et c’est notre secret, c’est notre drogue, à quoi bon se soucier de ce que peux penser les autres ? Je suis persuadée que Young Ja serait dégoûté … qu’il me traiterait surement de trainée, et peut-être que dans le fond il aurait raison. Mais ce que je peux lire dans le regard de Rae Won n’a rien de dégradant, ni de sale … au contraire … je me sens belle quand il pose ses yeux sur mon corps, je me sens désirée … aimée. Alors j’envoie valser Young Ja au plus profond de mon cœur, ce soir je veux l’oublier et les bras du coréen sont le meilleur endroit pour me noyer.

Je m’agrippe à sa nuque pour le maintenir contre moi. J’aime sentir sa langue jouer avec mon lobe d’oreille. J’ai toujours détesté ça pour tout avouer, mais avec lui tout semble différent. Et c’est toujours dans ces moments là, l’espace d’une seconde fugace que je me demande pourquoi est-ce que je ne tombe pas amoureuse de lui ? Parce que tout serait trop compliqué je crois. Alors j’élude la réponse et savoure juste sa prise sur moi. Je tourne mon visage vers lui pour l’embrasser, on s’en fou si je me tord le cou, j’ai besoin de ses lèvres, j’ai envie de jouer avec sa langue … j’en ai marre de rester sage. Mes mains toujours prisent sur ses poignets griffent doucement sa peau. Et dans un élan brusque je m’arrache à sa prise pour me tourner face à lui. Je me cambre juste assez pour presser mon corps contre le sien et enfouie mon visage dans le creux de son cou où je me perds en baiser et coups de dent mesurés. Ma main se glisse sous le tissu de son boxer pour me saisir de son érection et la masser. J’ai envie de lui arracher des gémissements … Il peut me prendre contre une porte s’il le veut, mais il y a toujours ces détails, ces petites attentions qui rendent nos partie de jambes en l’air douces et agréable. Je colle mon front au sien pour sentir son souffle chaud et rauque me balayer le visage. J’adore ça … son haleine est mon pêché mignon je crois ; ce qui peut paraitre bizarre je le conçois. Mais c’est tellement excitant de sentir ce souffle chaud se perdre sur mes lèvres … « Dis moi que tu as envie de moi Rae … » soufflais-je dans un murmure fiévreux. J’ai juste envie de l’entendre me dire qu’il me veut MOI. Pas une autre ? Pas juste comme ça parce qu’il m’avait sous la main … Mais parce que c’est moi, parce que je suis spéciale, parce que je suis Su … Et même si c’est un mensonge, bordel, Rae Won je t’en supplie … fait moi croire que je suis unique et spéciale pour toi … rien que pour ce soir … et alors que mon souffle se perd contre le sien je presse mon bassin contre le sien en retirant ma main doucement, dans une lente torture avant de lui murmurer « Prends moi Rae … Fais moi l’amour … » Contre cette porte s’il le veut. Aussi paradoxale que cette phrase puisse être. Je veux juste qu’il me serre dans ses bras à m’en faire mal et surtout, ouais surtout, je veux qu’il me fasse crier de plaisir à m’en donner la tête qui tourne …

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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptySam 24 Mai - 9:19



And it's like stars burning in my mind, a fucking galaxy exploding right through my head and I'm like asdjghgklsdhd; ▬ le drogué de service du coin

Il se demandait s'il était le seul à lui procurer ce genre de plaisir. Bien sûr, il était au courant pour son ex', celui qui l'avait virée et qui la réclamait que quand il en avait besoin. Il ne faisait que la consommer, la détruire. Lui, il lui redonnait la force suffisante de ne pas tomber en miettes au sol, de ne pas tout laisser tomber et de dire merde à la vie. Il avait encore envie de lui péter sa gueule, à ce connard de ces deux. Cet enfoiré qui croyait que son métier et son fric lui offrirait tout dans la vie, et que toutes les filles se ressemblaient. Il savait pas ce qu'il ratait en laissant Susie' derrière lui, sérieusement. Il en trouverait pas tous les jours des anges comme elle. Mais tant pis pour lui, après tout : il laissait la place à un autre chanceux, qui arriverait peut-être à ravir le cœur de la brunette, et à lui faire oublier la merde par laquelle elle passe chaque jour à cause de lui. Comme il était toujours bon donneur de leçons, quelques-fois, il lui arrivait de lui dire de se débarrasser de lui, de faire un pas en avant et de tourner la page. Elle répondait jamais à cela, et se contentait de faire semblant de dormir, et lui, il se contentait de la serrer plus près de lui, pour la tenir au chaud pour la nuit. Elle méritait vraiment pas d'être traitée comme ça, mais il pouvait pas l'aider ; elle s'infligeait ça a elle-même. Ça le rendait un peu triste, comme sa sœur qui s'esquintait la vie avec ses bastons toutes les trois secondes, mais il perdait pas espoir, il l'avait jamais fait. Jin Sil avait été sa raison de continuer à se battre lors du drame familial qui s'était passé durant leur enfance, et à ce moment-là, Su Nah avait été là pour le soutenir, l'aider à garder la tête hors de l'eau. C'était à son tour, désormais.

Le soudain mouvement du bassin de la brunette contre le sien le fait gémir de plaisir, et il rejoint le mouvement, augmentant la friction avec des va-et-vient saccadés, et un peu rudes. C'est juste qu'elle le rendait totalement dingue, voilà tout. Comment se retenir quand on sait qu'on a un dessert aussi appétissant à dévorer. Parce qu'il avait vraiment l'envie de la manger, tout cru. De rien laisser aux autres, et surtout pas à l'autre tapette qui l'emmerdait. Ses doigts se glissent autour de ses poignets comme ses jambes tremblent, et peinent à la maintenir debout ; son corps entier est secoué de spasmes de plaisir, et il la regarde de tout son soûl se cambrer contre lui, en réclamant plus, toujours plus.


 

▬   T’a… t’arrête pas !

Son cri le pousse à appuyer de façon insistante sur son clitoris, l'enhardissant au point de glisser un doigt en elle, fermant les yeux de plaisir en sentant sa chaleur autour de lui. Il en avait vu d'autres, mais avec Su Nah, il y avait toujours quelque chose de différent. C'était doux, c'était brutal, c'était...juste différent. Il n'avait pas de mots disponibles pour décrire leur relation, leur situation, mais tout ce qu'il savait, c'est que ça le faisait se sentir bien. Alors, le monde pouvait bien s'arrêter de tourner que ça le dérangerait pas plus que ça, parce qu'il était trop bien pour vouloir s'arrêter de quoi que ce soit.


 

▬ J'm'arrêterais jamais, crois-moi, pour rien au monde.

Il murmurait au creux de son cou, ses dents creusant dans la peau tendre et parfumée de Su Nah, taquinant toujours son sexe de ses doigts. Il la faisait patienter, il le savait, et il adorait ça. Etre celui qui contrôle la chose, qui mène la danse. Même si entre deux, c'était souvent une bataille entre dominant-dominé. Il n'était même pas certain d'être le dominant sur le moment, car elle était celle qui le poussait au bout de ses limites, et pas l'inverse. Elle l'embrasse à nouveau, leurs lèvres se rencontrent durement, dans un mélange de dents et de salive. Ils s'en foutent, ils sont pas là pour faire dans la dentelle. Ils veulent l'autre, point barre. Il sent ses propres jambes trembler lorsque les doigts fins et longs de Susie' s'emparent de son érection, pour commencer à la masser de la façon dont elle savait qu'il aimait. La bouche entrouverte, ses mains se crispant sur la taille de la brunette, il sentait qu'il pourrait venir rien qu'avec le contact de ses mains sur son membre. Son front se presse contre le sien, et il a envie de lui voler un nouveau baiser, mais il n'arrive pas à réfléchir de façon cohérente pour le moment, pas avec ses doigts sur lui comme ça.


 

▬  Dis moi que tu as envie de moi Rae …

Il y avait de ça, aussi, dans leurs parties de jambes en l'air, leurs cabrioles d'un soir. Des petits mots doux murmurés à l'oreille, des confessions avouées avec plaisir. Ils oubliaient jamais de satisfaire l'autre en même temps qu'eux-mêmes, et ils savaient comment faire pour que l'autre se sente désiré. Son regard noir brille de luxure et de désir, et il l'embrasse une fois de plus, tirant sur sa lèvre inférieure doucement.


 

▬ J'ai envie de toi, Su Nah. Je veux te faire l'amour, maintenant. Je veux te sentir autour de moi, je veux te faire crier mon nom toute la nuit.

Et c'était vrai. Que les voisins de palier aillent se faire foutre, il voulait juste la prendre là et maintenant. Fini les petites taquineries, il en avait assez de jouer. Mais il ne savait pas si c'était le bon moment. Jusqu'à ce qu'elle lui donne le signal elle-même, en pressant sensuellement son bassin contre le sien, le faisant perdre son souffle rien que quelques secondes.


 

▬  Prends moi Rae … Fais moi l’amour …

Ni une ni deux, il la plaqua à nouveau contre la porte, retrouvant son coté dominateur pour passer aux choses sérieuses. Il n'allait pas se priver de la faire se sentir belle et vivante ce soir encore. Il enleva son boxer et sa culotte, qui valsèrent au sol non loin d'eux, avant d'attraper ses jambes et de la soulever pour l'aider à s'accrocher à lui, tandis que son sexe se presse contre le sien, dur et impatient de se retrouver en elle. Mais à nouveau, il s'arrête, le front posé contre le sien, soufflant sur les mèches brunes qui se collent à son visage, couvert d'un voile fin de sueur. Il veut pas entrer comme un taré, il veut qu'elle le laisse venir en elle.
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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyMer 28 Mai - 15:48

It mess me up, I need a second to breath



Tell me what happen. I love you whatever. Est-ce que j’ai le droit de m’attacher à lui comme je le fais ? Ca fait des années qu’on se connait. On se perd de vu, on se retrouve. On s’aime, on se détache. Parfois j’ai du mal à cernée ce que je peux être pour lui. Une sœur ? Une amante ? Une amie ? Sa meilleure amie ? J’en sais rien … Mais ce dont je suis sûre c’est qu’à chaque fois, quand j’ai fais partie de sa vie, c’était toujours à 200%. Et de toutes les façons possibles. J’ai été la première à la soutenir après son drame familiale et c’était plus qu’évident de me voir débarquer tous les matins pour lui préparer son petit déj, pour lui préparer des plats a emporté qu’il mangerait le midi. J’étais peut-être un peu comme une mère. J’étais chiante ? Peut-être un peu … J’avais peur parfois d’entrer dans sa vie et d’être une intruse qu’il ne savait juste plus contenir. Je ne voulais pas le déranger ou le gêner … Je voulais juste être là pour lui et l’aider, comme il l’a été pour moi quand j’avais mes coups durs. Bien sûr j’avais Ji Ho mais avec son problème de santé j’avais plus tendance à rester forte pour lui. Il m’arrivait de me confier à lui, parce qu’après tout il était mon frère de cœur, mais parfois j’avais l’impression que les mots sortaient plus facilement avec Rae Won … Comme si j’avais moins peur de déranger, je ne sais pas trop. Et puis le coréen à toujours su me mettre à l’aise. Il ne parle pas beaucoup, mais ça ne m’a jamais dérangé, au contraire, j’aime son silence, et ses regards. Parce que je peux tout déchiffrer de sa personne. La façon dont sa langue joue avec ses lèvres quand il est nerveux, la façon dont il joue avec ses bagues quand il est contrarié ou sa mâchoire qui se contracte quand il est énervé. Je sais aussi quand il a envie de moi et que son regard se pose sur mon corps. Parfois, alors que je suis allongée, la tête posée sur ses genoux et qu’on regarde la télé, je sens sa main se glisser sur ma hanche et remonter le long de mes côtes. Ça m’arrache un sourire, et je n’ai pas besoin de lever la tête pour voir qu’il sourit aussi. Je relève la tête vers lui et croise son regard brillant … Ca me suffit comme signal, je ne sais pas à quoi il pensait, je ne sais pas ce qui le travaille en ce moment, mais je sais qu’il a besoin que je prenne soin de lui. Alors je grimpe sur ses genoux et m’empare de ses lèvres. C’est comme ça que ça fonctionne entre nous. Quand on a besoin de l’autre on va le chercher. Ca nous arrive de combler ce manque en se blottissant simplement l’un contre l’autre, en se préparant un bon repas, en regardant la télé, en refaisant le monde, allongés dans le noir et c’est vrai, parfois on comble ce besoin en faisant l’amour … Comme ce soir.
Comme ce soir alors que j’ai besoin de lui. D’affection. D’amour. De ses bras … Pourquoi lui ? Pourquoi pas un autre ? Je n’en sais rien. Parce que sa chaleur m’est familière, parce que je connais son odeur par cœur … Parce qu’il me comprend, parce qu’il me donne ce que je veux sans poser de questions, parce qu’il réclame autant que moi. Parce qu’on est pareil. On se complète. Et c’est pour _a que j’aime me perdre dans ses bras. J’aime Young Ja, c’est indéniable, je l’ai dans la peau, cet homme me rend dingue. Il peut faire ce qu’il veut de moi, me détruire et me malmener avec ses doutes et ces décisions qu’il n’arrive pas à prendre. Je n’arrive pas à me détacher de lui. Je me dis qu’un jour, il ouvrira les yeux et acceptera de me reprendre et de me pardonner complètement … Parce que je ne comprends pas ce qui l’empêche de m’aimer comme avant … Enfin, je ne comprenais pas jusqu’à l’entendre parler à Sul Li. Il l’aime. Il l’aime bon sang … et ça fait un mal de chien. J’en ai le cœur qui saigne, et au fond de moi une voix me cri tu vois ! je te l’avais dit ! Et c’est vrai. Je le savais depuis bien longtemps. Je ne sais pas quand est-ce que c’est arrivé, mais c’est bel et bien le cas. Young Ja a des sentiments pour Sul Li et je pourrais être aussi clémente, conciliante et patiente que je veux, ça ne changera rien au fait que Young Ja en aime une autre … en même temps que moi. Quand je pense à ça j’ai toujours des larmes qui emplissent mes yeux. Mais je refuse de me montrer faible devant Rae Won, parce qu’il le sait, ma faiblesse c’est lui … Et parfois j’ai l’impression de me servir de lui … Pourtant la donne change ces derniers temps. Parce que j’ai envie d’être avec lui et de coucher avec lui-même quand je vais bien … Et ça m’effraie. Parce que je ne peux pas tomber amoureuse de lui. Lui ne pourrait pas tomber amoureux de moi. Je crois que c’est un pacte qu’on a silencieusement passé tous les deux. On ne tombera pas amoureux l’un de l’autre. Coucher oui, mais sans craquer … Je suis juste complètement perdue.
 
Et dans ma folie je le vois. Rae Won m’aime … Et je veux qu’il m’aime plus fort encore. Je veux que ma faiblesse me rende plus fort. Je le veux pour moi, rien que pour moi. Au moins ce soir, et demain encore un peu … Il me plaque contre cette porte et me soulève du sol comme si je ne pesais rien. je souffle un soupir de plaisir entre mes lèvres qui meurs en s’écrasant sur sa bouche. C’est dangereusement délicieusement bon. Je le sens, il est prêt à entrer en moi. Il colle son front au mien et je bois ses paroles. Chacune de ses paroles en frémissant. J’embrasse ses lèvres alors que je suis déjà à bout de souffle. Je me recule juste assez, légèrement, pour pouvoir croiser son regard fiévreux et l’ancrer au mien alors que mon bassin glisse sur son sexe tendu d’impatience. Je m’empale sur lui en retenant un hoquet de surprise et de plaisir. Dieu que c’est bon de me sentir aussi remplie de son être. Mon corps tremble et je bascule ma tête en arrière pour gémir de plaisir. On ne bouge pas tout de suite. Non, on savoure. Je me contracte autour de sa hampe pour mieux le sentir en moi et j’ondule doucement du bassin par léger à coups. Je baisse à nouveau ma tête vers lui et croise son regard … Merci Rae Won … merci d’être là, aussi compliquée notre relation soit-elle. J’aime quand tu me regardes comme ça … Comme si j’étais la plus belle femme que tu n’es jamais vu, comme si j’étais ton trésor. J’ai mal au cœur Rae tu sais. J’ai mal au cœur à en crever. J’ai envie que tout s’arrête, d’ôter cet étau dans ma poitrine. J’ai envie d’être libre. Juste … libre. J’ai l’impression d’étouffer quand je suis loin de toi. Alors aide moi … aime moi … Fais moi du bien, comme tu as toujours su le faire. « B-bouge … » murmurais-je fébrile en l’incitant à bouger son bassin contre le mien. J’ai envie de sentir ses vas et viens en moi, qu’ils soient puissant ou doux … « Rae Won … » gémissais-je en enfouissant mon visage dans le creux de cou. Mes deux bras s’accrochent à ses épaules fermement. Je mordille son cou pour y laisser ma trace … est-ce qu’il m’en voudra ? Ou est-ce que je suis libre de le posséder entièrement … parce que je te veux Rae, merde je te veux tellement … Je me redresse brusquement en cognant mon corps contre cette porte en bois quand je le sens venir profondément en moi « Oh putain Rae ! » m’exclamais-je malgré moi. Je devrais peut-être moins … grossière, mais le plaisir me faisait perdre la tête et plus je m’enfonçais dans le plaisir et moins je me contrôlais et ça … Rae en avait bien conscience …

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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyLun 7 Juil - 6:54



And it's like stars burning in my mind, a fucking galaxy exploding right through my head and I'm like asdjghgklsdhd; ▬ le drogué de service du coin

C'est toujours dans ce genre de moments privés avec Su Nah qu'il se demandait s'ils arriveraient à décrocher, un jour ou l'autre. Sa Susie', c'était un peu comme sa dose de drogue quotidienne, il pouvait pas faire sans. Les jours ou elle ne passaient pas par son appartement, et ça arrivait plus souvent qu'on ne le croit, il se sentait tellement seul qu'il ne savait même plus quoi faire. Il passait la journée allongé sur son canapé, à se remplir l'estomac de bière et de fumée de cigarettes, sans même traîner ses fesses à l'épicerie du coin pour refaire les stocks avant qu'ils ne soient complètement épuisés. C'était son divertissement, ce qui le sortait un peu de sa merde de tous les jours. Il pouvait bien faire ça avec une fille prise dans une boite de nuit que ce serait pas la même chose ; il en avait conscience, et ça le troublait énormément. Le jour ou ils s'engageraient tous deux réellement dans une relation, ils risqueraient d'avoir des soucis si ils continuaient à se voir quand même, en cachette. Non pas que ça le dérangerait lui, mais ça dérangerait surement sa copine.

Mais c'est pas non plus comme si il pouvait redonner sa liberté comme ça à Su Nah. Déjà parce que c'était pas facile pour lui, et de deux parce qu'il était inquiet pour elle. Elle en avait vu des vertes et des pas mures, elle aussi, et il commençait à se demander si les relations foireuses étaient la spécialité des filles, ou si c'était juste les mecs d'aujourd'hui qui devenaient de vrais bâtards. Il avait l'impression de ne plus voir que ça autour de lui : des filles battues, malheureuses, qui cachent leurs faiblesses comme elles peuvent, mais qui souffrent comme un chien sur le point de crever, mais qu'a encore la force de marcher. C'est pas charmant comme image, je sais, mais ça a le mérite d'être clair. Si il coupait les ponts avec elle, il avait peur de ne plus jamais la revoir comme d'habitude, avec un joli sourire sur sa bouche en cœur. Il craignait qu'un enfoiré ne l'enferme et lui fasse vivre un enfer, sans aucun moyen pour elle ce coup-ci de lui venir en aide.

Il se surprenait à voir sa sœur en Su Nah. Allez savoir pourquoi, il leur trouvait certains points communs, malgré leurs différences frappantes. Comme leurs mecs, par exemple. Sauf que sa sœur n'avait pas besoin de son aide : à vrai dire, elle n'acceptait l'aide de personne. Un vrai caïd, la rouquine. Il espérait juste qu'elle arrêterait bientôt de jouer les durs, se fixerait avec quelqu'un qui pourrait la sortir de sa merde, de sa personnalité de chiotte. Il pouvait pas lui en vouloir d'être comme ça, après tout, c'est pas comme si leur enfance avait été un conte de fées digne des meilleurs Disney ; mais le bonheur est pas inaccessible, il en avait pris conscience avec sa Susie'. Quoi que vous avez vécu ou soyez en train de vivre, vous avez toujours un moyen d'échapper à ça.

La peau de Su Nah effleura son sexe déjà bien tendu par des préliminaires brefs mais qui avaient largement suffis à le rendre dur et impatient, et un frisson de plaisir secoua son corps entier. Il voyait la luxure qui brillait dans les yeux mi-clos de Su Nah, et c'était comme si il y voyait son propre désir, reflété par ses prunelles douces. Ils étaient exactement pareils quand ils en venaient au sexe : ils n'avaient pas besoin de mots, juste de gestes. Elle prit l'initiative de s'empaler sur lui de son propre chef, et il manqua la lâcher sous le coup du plaisir qu'il ressentit au moment ou il entra en elle. Heureusement, il agrippa fermement sa taille pour la maintenir contre la porte pour l'empêcher de bouger et de lui faire perdre son esprit une fois de plus, calmant sa respiration qui prenait un rythme un peu trop rapide.

Il avait oublié le sentiment que c'était, d'être en elle de la sorte. Il se rappelait désormais avec ivresse du désir qui doublait comme il sentait sa chaleur autour de son membre, comme si ils ne faisaient plus qu'un. C'était une sensation véritablement enivrante, et il savait, à chaque fois qu'il se retrouvait à faire l'amour avec elle, qu'il ne pourrait jamais s'en passer.Ils restent un moment comme ça, immobiles et silencieux, savourant simplement la sensation de se retrouver l'un en l'autre, avant qu'elle ne commence à onduler son bassin contre le sien par de rapides à coups, lui causant de laisser échapper un gémissement de plaisir au mouvement. A nouveau, elle baissa sa tête vers lui, et il attrapa ses lèvres une fois de plus.


   
 
▬ B-Bouge …

Silencieux car trop excité pour répondre normalement et former des mots cohérents, il se contenta d'obéir docilement à sa demande, glissant plus profondément en elle comme il bougeait en de lents va-et-vient à la rendre folle. Il aimait prendre son temps avec elle, c'était pas comme avec ses coups d'une nuit, avec qui il finissait la chose le plus rapidement possible, pour éviter de se regarder en face le lendemain matin. Il finissait par ne plus reconnaître le type qui lui faisait face dans le miroir chaque matin, celui qui semblait avoir un sac rempli de regrets sur le dos, à en faire ployer ses épaules sous son poids.


   
 
▬ Rae Won...

Il but littéralement à sa bouche le gémissement de plaisir qui se glissa hors de ses lèvres, qu'il ravageaient de baisers brûlants, ne les laissant en paix que lorsqu'elle se réfugia au creux de son cou, et qu'elle s'accrocha fortement à ses épaules pour garder sa position, et peut-être bien éviter de se faire mal. Il tressaillit lorsque ses dents s'enfoncèrent doucement dans la peau de son cou, ne se sentant que plus excité par l'idée d'avoir une marque d'elle, comme si il lui appartenait. Il ne lui en voulait pas, car il risquait fort de lui laisser également des marques sur son dos, à cause de la porte en bois. Il allait finir par la changer et en acheter une sur laquelle il fixera un coussin, ou quelque chose qui lui évitera de se retrouver avec des marques par la suite. Bon, ce sera pas louche quand sa frangine viendra visiter sa piaule, mais bon. Il bougea de façon à s’enfoncer encore un peu plus en elle, collant leurs deux corps nus pour supprimer le plus d'espace entre leurs peaux.


   
 
▬ Susie', merde...

Lui, sa vulgarité était toujours de mise. De toute façon, il savait que celle de Su Nah n'allait pas tarder non plus.


   
 
▬ Oh putain Rae !

Un grognement de contentement répondit à sa vulgarité, tandis qu'il commençait à prendre le rythme, soutenu et puissant. Il adorait cette partie-là de la personnalité de Su Nah, quand il lui faisait l'amour et qu'elle en perdait la tête au point de devenir vulgaire comme ça. C'était toujours comme ça, quand le plaisir envahissait complètement son corps et qu'elle était incapable de se retenir plus longtemps. Il ne cacha pas le sourire amusé qui étirait ses lèvres avant que ces dernières ne replongent sur la poitrine de la brunette, jouant avec ses seins en mêlant dents et langue ensemble.
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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyLun 7 Juil - 20:32

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J’ai connu peu d’hommes dans ma vie. Deux seulement, deux en 25 ans. Deux que j’ai aimé à en perdre la raison. Le premier fait toujours partit de ma vie, le premier reste mon âme sœur, l’homme que j’aimerais jusqu’à la fin de ma vie. le premier est mon meilleur ami, mon frère, mon confident. Ji Ho, Ji Ho qui m’a aimé, Ji Ho qui m’a laissé. L’amour ce n’était pas pour nous, l’amitié primait qu’il disait. J’ai eut le cœur déchiré mais j’ai accepté. On devrait rester ami, je ne veux rien gâcher entre nous. Ne tentons rien. Passons peut-être à côté d’une belle histoire. Jouons la carte de la sureté. Même si ça me détruit le cœur. Je crois que Ji Ho ne sait pas, lui, combien j’ai pu encore l’aimer des mois après notre séparation. Je crois qu’il ne sait pas lui, combien il m’a été dur de devoir garder mes distance, ne plus l’embrasser, ne plus le serrer dans mes bras. Ami. J’ai détesté ce mot tellement fort … tellement souvent. Je crois que c’est a cette période que je me suis rapprochée de Rae Won, parce qu’il avait besoin de quelqu’un, parce que j’avais besoin de quelqu’un, je crois. Parce qu’on était paumé tous les deux et que lui, lui il était détruit. Moi j’étais assez forte pour le tenir à bout de bras. J’étais son amie, et j’ai aimé l’être à ses yeux. Ce mot semblait plus doux à mes oreilles. Ce mot semblait plus joli aussi. J’étais son amie. Celle sur qui il pouvait toujours compter. J’étais là, autant que possible. Pour lui tenir compagnie quand je voyais qu’il craquait, pour être là, les nuits où ça semblait trop dur pour lui. Jin Sil et moi n’avons jamais réussis à nous rapprocher, elle ne voulait pas de moi dans sa vie, et même si elle n’avait rien d’hostile, j’étais juste invisible à ses yeux. Enfin, il me semble. Mais avec Rae Won c’était différent. Avec Rae Won j’étais … vivante. Comme un roc, comme un soutient. Parfois, il nous arrivait de nous endormir dans les bras l’un de l’autre et je retrouvais cette chaleur dont me privait Ji Ho. Pourtant, ça n’avait rien de sexuel ou de sentimental. On n’était pas amoureux, on était juste perdu tous les deux. Et moi j’étais son nord ; et lui il était ma lumière. Je tournais la page sur Ji Ho et lui, s’accrochait à moi pour avancer. C’était une balance équitable qui nous faisait un bien fou. On était tous les deux, on était fort réunit et j’avais oublié à quel point je pouvais me sentir puissante dans ses bras. Ouais, j’étais puissante putain.

Ce soir je le suis encore. Parfois j’aimerais lui dire que je l’aime. Mais je n’ose jamais quand je croise son regard. Parce que je suis lâche, parce que j’ai peur. Parce que je ne veux pas le brusquer ni l’effrayer. Je ne l’aime pas d’amour, enfin je ne crois pas, mais je l’aime tout comme. C’est fort ce qu’il y a entre nous, mais je crois qu’on ne sera jamais capable d’être un couple. Mais peut-être que si on essayait tout fonctionnerait, tout fonctionne déjà à merveille … Mais mettre ces mots sur ce qu’on est … ca me fait peur. Parce que perdre Rae Won, c’est hors de questions … Pourtant être avec lui me parait si irréel. Et l’imaginer aimer une autre fille … haha, la bonne blague. Non il n’a le droit d’aimer que moi. C’est égoïste, moi qui vient pleurer dans ses bras pour un autre homme … Mais ce soit, l’homme que j’ai aimé pendant des deux dernières années, vient de me réduire à néant. Mes sourires que j’arrivais à garder viennent de s’envoler. Mon cœur qui battait ne serait-ce qu’un peu vient de se briser définitivement alors si je ne veux pas couler, j’ai besoin de lui. j’ai besoin de Rae Won … Quand il bouge enfin en moi c’est un million de sensation qui me transperce. Le sexe ne peut pas combler l’amour, le sexe ne peut pas réparer un cœur brisé, mais putain le sexe ca peut faire tout oublier, au moins un temps. C’est comme l’alcool mais en moins douloureux. Le sexe c’est bon, le sexe avec lui c’est délicieux … c’est comme un pêché mignon. C’est un lien encore plus fort qui se noue entre nous. C’est soudain, c’est fort, ça nous transperce et ça nous rends fébrile. Je suis fébrile quand je suis avec lui. Mes yeux brillent, mes lèvres tremblent. J’ai des bleus au cœur Rae Won. J’ai des bleus que j’ai besoin que tu panses …
J’ondule contre lui pour facilité notre échange. La tête rejeté en arrière je me laisse aller au plaisir et lui offre ma poitrine qu’il dévore déjà. Nos corps sont moites et ne font plus qu’un. Il me serre si fort entre ses bras qu’il me fait mal au cœur, qu’il m’empêche de respirer, mais ce n’est pas moi qui irais me plaindre. Au contraire, il ne serre pas encore assez fort, j’ai besoin de plus, j’ai besoin qu’il me cache entre ses bras. Ma main se perd à nouveau dans ses cheveux que je tire en arrière pour l’embrasser fougueusement. Notre échange n’a rien de doux, mais elle n’a rien de brutal non plus. Non, je crois qu’elle est juste désespérée, maladroite, comme si l’autre allait disparaitre. Pourtant on sera là … toute la nuit on sera là. Je ne compte pas rentrer chez moi, je ne compte pas quitter ses bras. Je sais déjà comment la soirée va se dérouler … On va jouir, je vais crier, fort, comme je le fais toujours, et on va rester dans les bras l’un de l’autre. Parfois il nous arrive de nous écrouler au sol, sans force, et de rester lover l’un contre l’autre là où notre fougue nous aura porté. Je l’embrasserais tendrement pour le remercier. Il me sourira en me disant que je lui ai manqué. Et on se relèvera. Il me prêtera ses fringues, parfois elles sont propres, parfois il les a déjà portés et son odeur me rassure. Je ferais à manger, parce que le sexe ça creuse, on se lovera devant la télé et je penserais que j’ai de la chance de l’avoir … Et ça n’a rien de routinier, ce n’est pas parce que notre vie est minable que je peux tout prédire comme ça. C’est parce que je nous connais. C’est parce que je sais, je sens, quand je peux rester, quand je dois partir, quand il a besoin de moi aussi et quand il préfère rester seul …

Je m’agrippe à ses épaules alors que je sens le battant de la porte cogner contre mon dos. Ça me fait mal mais je n’y accorde pas d’importance à cet instant. J’aurais des bleus, de ceux qu’on voit sur la peau. Mais je m’en fiche, ces bleus ils me feront sourire. Je pousse des gémissements de plaisir contre ses lèvres et ferme les yeux pour ressentir chaque parcelle de mon plaisir se décimer sous ma peau. Je glisse mon pouce entre ses lèvres et vint caresser sa langue pour le taquiner avant de m’emparer pleinement de sa bouche avec la mienne rosie par nos baisers passionnés. Je mordille sa lèvre en grognant de plaisir … C’est ce contraste que personne ne peut soupçonner. J’ai l’air d’une petite fille sage, d’une fille tranquille, d’une fille peut-être un peu chiante, mais quand je me donne à un homme que j’aime je deviens bestiale. Je deviens moi, je deviens ardente … tout comme il m’arrive d’être douce et tendre ... Comme je l’ai été avec Young Ja une dernière fois. Et mon cœur s’est brisé à ce moment là. Alors avec Rae Won, je veux lui montrer mon amour différent, je veux lui montrer que je suis une fille qui sait se montrer passionné et animal. Parce que la douleur devient notre plaisir. Ma bouche collée à la sienne je lui murmure, le souffle court et la voix cassée « T’es à moi Rae Won … t’es à moi … » je crois que je lui ai déjà dit. Mais il faut qu’il le comprenne. Il m’appartient, tout comme je lui appartiens ; dans notre folie nous sommes deux, mais elle n’a pas de fin. Quand je sortirais de son appartement nos vies retrouveront leur équilibre bancale mais à cet instant … dans notre bulle, nous sommes un tout. Je donne un coup de pied brusque et soudain dans la porte. Pour nous en décoller et pour déstabiliser le jeune homme. On tombe au sol et je m’accroche à lui pour anticiper la chute. Je ne sais pas s’il s’est fait mal et si c’est le cas je l’embrasse pour me faire pardonner. Je m’empale à nouveau sur lui et ondule du bassin en collant ma poitrine à son torse. Mes cheveux tombent pour encadrer nos deux visages. Mes paumes se collent au sol alors que je me redresse pour mieux le voir, pour le voir prendre son pied quand je le domine. Mon bassin trouve son rythme effréné et le plaisir grimpe en moi dans une flot de cascade puissant. Je prends mon pieds sans aucune pudeur et je lui montre combien j’aime faire l’amour avec lui … je lui montre, parce que lui plus qu’un autre à le droit de le voir …

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Ha Rae Won
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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyMer 9 Juil - 11:26



And it's like stars burning in my mind, a fucking galaxy exploding right through my head and I'm like asdjghgklsdhd; ▬ le drogué de service du coin

Il n'avait jamais été particulièrement doué avec les filles. Il avait jamais su se montrer bien galant et poli comme il fallait, pour combler les désirs de princesse de madame. Pourtant, il s'était renseigné : il passait ses soirées d'adolescents devant des dramas à l'eau de rose pour comprendre comment ça marchait, et il demandait même des conseils à ses aînés, qui sortaient avec une fille. Sa première, c'était au collège justement, et c'était arrivé un peu rapidement, bizarrement aussi. Il s'en rappelait parce que c'était sa première, bien sûr, mais surtout parce qu'il se demandait encore comment lui et cette fille avait pu terminer ensemble, dans de tels circonstances. C'était lors du match de fin d'année de basket ; il jouait avec son équipe contre ses aînés, et autant dire qu'ils étaient plutôt mal-barrés contre des grands gaillards comme eux. Puis, était venu le moment fatal ou la balle avait frappé soudainement sa nuque, et que sa vision était devenu toute blanche. Il avait du avoir l'air très con sur le moment, à tituber comme un bourré, comme aujourd'hui.

Il se rappelait être tombé, parce qu'il voyait plus rien et qu'il était sous le choc de la douleur. Ses aînés l'avaient emmenés à l'infirmerie en compagnie de toute l'équipe, ainsi que les cheerleaders, qui semblaient juste vouloir profiter de la compagnie des garçons le plus longtemps possible. Limite, il leur aurait dit de dégager de là si c'était juste pour mater les muscles des mecs, mais comme c'était des filles, il avait laissé passer. Sinon, il se serait encore fait engueuler par manque de politesse. Et puis, il y avait eu cette fille qui avait plaqué un pansement sur son front en riant, avant de l'embrasser comme ça, d'un coup d'un seul. Il avait rien compris, mais il avait rendu bien gentiment la faveur, c'est pas comme si il allait refuser. Ils étaient sortis officiellement ensemble le lendemain, et s'étaient mutuellement trompés pendant plusieurs semaines, avant de se jeter au bout du premier mois. C'était pas glorieux comme première relation, mais merde, il faisait avec ce qu'il avait aussi.

Il en avait vu défiler bien d'autres dans sa vie, par la suite. De tout les genres, à part les plus vieilles et les plus grosses : il n'était pas perfectionniste, mais il avait pas non plus envie de se taper l'air con en se tapant une fille sans aucun sex-appeal et avec une bedaine énorme. Non merci, il préférait se noyer dans l'eau de la piscine plutôt que dans la graisse de sa copine. Et puis, à l'heure d'aujourd'hui, il y avait Su Nah. Il y avait eu ce petit déclic entre eux deux lorsqu'ils s'étaient retrouvés, comme ils se jetaient directement les bras l'un dans l'autre. Ils ne pouvaient pas oublier tout ce qu'ils avaient traversés ensemble, envers et contre tout. Ils avaient remis les choses au clair entre eux après avoir passés une journée au cinéma, et après qu'il ait essayé de l'embrasser pendant que le film, et qu'elle ne l'en ai pas empêché. Ils s'étaient clairement dits qu'ils ne pouvaient juste pas être ensemble. Mais qu'ils pouvaient se voir, bien sûr. Tout ça sans être quelque chose de sérieux.

Putain, il savait pas si ses frangins tsebes connaissaient ce genre de relations toxiques qui rendaient accros en moins de temps qu'il faut pour le dire, mais ce dont il était sûr, c'est qu'il était pas le seul à ne pas vouloir posséder une fille pour lui tout seule, mais vouloir en profiter quand même. Il la regarde rejeter sa tête en arrière, ses doigts glissant dans ses boucles claires et douces. Il adorait quand elle faisait ça, elle avait une pose très sexy à ce moment-là, presque comme si elle tournait pour une pub. Ses mouvements contre son bassin le firent gémir à nouveau, et il laissa échapper un grognement de douleur comme elle lui faisait pencher la tête pour attaquer ses lèvres à nouveau. C'était ça leur relation : il y avait de la douceur, de la brutalité. C'était sauvage sans être trop agressif, et tendre sans être trop gnangnan. Exactement ce dont ils avaient tous deux besoin : être consolés et secoués en même temps.

Il sait qu'il la serre trop fort contre lui, et que ses doigts, qui pressent trop profondément dans ses hanches, laisseront des marques sur sa si belle peau, mais il sait aussi que ça ne lui suffit pas, même quand il lui fait mal comme ça. Ils finiront dévastés demain matin, surement endormis à même le sol, simplement calés l'un contre l'autre pour se garder chaud. Il se lèvera pour aller prendre sa douche, elle ira faire un petit breakfast pour leurs estomacs affamés, et ils mangeront comme deux amis. Comme si rien n'était vraiment arrivé. Ils l'ignoreraient juste, comme d'habitude. La porte commence à souffrir, tout comme le dos de Su Nah, et il en vient à se demander si les voisins les entendent. Ce serait peut-être pour ça que le vieux papy d'à coté fait toujours des gros yeux quand il l'aperçoit ici.


   
 
▬ T’es à moi Rae Won … t’es à moi …

Le coté possessif remontait, alimenté par le plaisir que leurs corps recevaient. Elle le conduisait dans ses mouvements, elle lui ordonnait un rythme, une allure. La seconde d'après, ils échangeait les rôles : il lui indiquait comment il voulait le faire, et il la faisait patienter en s'amusant un peu avec elle. Vraiment, il ne savait pas quel mot appliquer sur leur relation : même des amis avec des bénéfices sonnaient faux dans sa tête, à chaque fois qu'il y repensait. C'était juste...trop bizarre pour être défini.

Sans qu'il ne voit le mouvement, elle tapa de son pied dans la porte pour les en décoller, le déstabilisant pour un instant, avant de comprendre son intention, et de suivre le mouvement. Son dos lui fit un peu mal lorsqu'il heurta le sol, mais il lui devait bien : elle avait le dos blessé par la porte, alors il pouvait bien lui rendre la monnaie de la pièce. D'autant plus que le fait qu'elle soit désormais sur lui était encore plus excitant que le faire debout. Elle était tellement belle comme ça : de la sueur coulant en soulignant chacune de ses formes, ses longs cheveux tombant sur leurs deux visages, bougeant en rythme avec lui, rencontrant son bassin comme il l'élevait du sol pour l'aider. Ses mains avaient trouvées leur place sur ses fesses, les agrippant fermement lors de ses mouvements, les yeux fermés et la tête roulant sur le sol, submergé par le plaisir qu'il ressentait.

Puis, dans un élan soudain, il releva la moitié supérieure de son corps pour poser ses lèvres sur son cou, embrassant doucement la peau qu'il y rencontrait. Puis, ses dents s'enfoncèrent sans prévenir dedans, assez profondément pour laisser une vilaine marque, sur laquelle sa langue passa plusieurs fois, comme pour se faire pardonner de lui avoir fait mal.


   
 
▬ T'es à moi aussi, rien qu'à moi. Les autres te toucheront pas, pas avec ça.

Vouloir que l'autre leur appartienne était égoïste, surtout qu'ils se promettaient à chaque fois qu'ils étaient libres de quoi que ce soit. Mais bon, ils étaient tellement bizarres tout les deux que plus rien ne les étonnaient au point ou ils en étaient. Surtout qu'ils étaient déjà allés trop loin pour faire demi-tour maintenant. Il sentit une chaleur qu'il connaissait bien envahir le bas de son corps, et poussa un râle étouffé par le plaisir, accélérant encore plus le rythme de leurs deux corps.


   
 
▬ P-Putain, Su Nah...j'y suis presque-
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Cho Su Nah
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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyMer 9 Juil - 21:28

It mess me up, I need a second to breath
 ∂ Tenue
Je suis fière de voir que c’est moi qui le rend fou comme ça. De voir que les traits de son visage se déformer sous la plaisir qu’il reçoit. J’aime entendre son souffle saccadé et son regard noir devenir brillant, devenir brûlant. Quand il s’agrippe à mon corps j’ai tout mon être qui s’enflamme. Quand dans sa folie il m’ordonne d’aller plus vite, plus doucement. Quand je le vois se perdre et écraser sa tête contre le sol parce qu’il n’arrive plus à gérer. Ouais, je suis fière de moi de voir qu’un homme comme Rae Won puisse se perdre en moi … Qu’il puisse prendre son pied … C’est drôle, ce soir je suis venue chercher du réconfort dans ses bras. J’ai débarqué à 2h du mat dans son appartement, toujours aussi en bordel, toujours aussi misérable, j’ai débarqué à 2h du mal sans même prévenir, l’embrassant dès qu’il m’a ouvert la porte. Je suis venue pour arrêter de penser, pour arrêter de souffrir. Et c’est en prenant soin de lui, c’est en m’occupant de lui que j’arrive à m’oublier. En fait c’est de ça dont j’ai besoin. C’est de lui, de lui quand il est aussi mal que moi. Parce que je sais qu’il aura besoin de moi, parce que je sais qu’au fond de lui il sera content de me voir … J’ai juste besoin de ça. J’ai juste besoin de voir quelqu’un heureux de me voir, quelqu’un qui ne regrette pas de m’avoir entre ses bras … J’ai juste besoin de quelqu’un qui m’aime … Et si la liste peut paraitre longue, c’est vers lui que je me tourne sans cesse. C’est vers Rae Won que j’aime me tourner. Parce que c’est de la sincérité que je cherche, parce que je sais qu’il m’accueillera les bras ouverts … Parce qu’il tient assez à moi pour dire merde à sa tranquillité et m’accueillir chez lui. Depuis le premier jour où je l’ai rencontré j’ai tout de suite été accroc à ses sourires, à ses regards. Rae Won c’est le genre d’homme blessé qui continuer d’avancer parce que la vie en a décidé ainsi mais il n’a pas de but précis dans la vie. Il ne vit qu’au présent et profite de ce qu’il a. Ou de ce qu’il n’a pas. Et je suis tombée sous son charme. Dès que j’ai 14 ans. Il m’a plu, et pas que physiquement et pas que sexuellement parlant. Sa vision du monde, sa façon de pensées, la façon dont il affronte la vie … Il m’impressionne, il me fascine. Moi je le trouve grand, moi je le trouve beau. Et je ne comprends pas les gens qui peuvent se retourner sur son passage et se demander qui est cet homme. Moi j’ai juste envie de leur dire que c’est homme est merveilleux, que personne ne lui arrive à la cheville. Ouais, moi j’ai envie de crier au monde entier que l’homme entre mes bras est étourdissant, sublime, exceptionnel …

Ce soir je viens saigner contre lui. mon cœur qui tenait à peine debout vient de se détruire complètement. Depuis que j’ai retrouvé Rae Won mon histoire avec Young Ja n’a eut que des bas, et quelques fois des hauts, mais jamais assez longtemps pour que je retrouve mon bonheur d’antan. Young Ja ne sait pas ce qu’il veut. J’ai passé plus de six mois à me morfondre sur l’idole en espérant qu’il me parle à nouveau. Mais dès qu’il a daigné répondre à mes messages ça n’a jamais été comme avant. On se voyait, on riait, on retrouvait une certaine complicité, mais je crois que je n’étais qu’une amie pour lui. alors qu’en il m’a dit qu’il sortait avec une autre j’ai craqué. Je lui ai balancé que je le voulais encore et qu’il me manquait … Il m’a embrassé ce soir là. Il m’a même plaqué contre un mur puis il m’a laissé. Il s’est reculé comme s’il venait de se prendre un coup de poing et il est partit. Pendant un mois nous avons joué au même jeu. Je te veux, je ne te veux pas. Puis il a finit par quitter sa copine, et moi, bêtement j’ai cru qu’il sortirait avec moi, mais je me suis lourdement trompée. Il m’a juste ignoré pendant plusieurs semaines. C’est là que j’ai craqué pour Rae Won … C’est là que je suis venue le trouver, en larmes en ne réclamant qu’un peu d’amour … Parce que depuis le cinéma, depuis qu’on s’est retrouvé, j’ai ressenti une attirance mutuelle. Mais je ne voulais pas jouer sur deux tableaux et c’est ce que j’ai finis par faire … Je tentais de reconquérir Young Ja pour réparer mon erreur du passé. Je n’étais plus amoureuse de l’idole mais je culpabilisais de le voir aussi misérable après que j’ai brisé sa carrière en montant un scandale comme je l’ai fait … Et Rae Won … J’ai jamais osé lui dire ce que je pensais de nous ; parce qu’au final je me convaincs qu’il n’y a rien de plus qu’un nous comme on a actuellement. Mais ce soir je n’ai pas envie de réfléchir à plus. il est dans mes bras, c’est tout ce qui m’importe. Demain j’irais rompre définitivement les ponts avec Young Ja. Demain, j’irais lui dire d’arrêter de jouer avec moi. Putain … J’ai couché avec lui, je lui ai donné ce qu’il voulait … et alors qu’il avait encore les traces de mon corps sur le sien, je l’ai entendu dire à cette fille, qu’il aime de toute évidence, « qu’il regrette ce qu’il vient de se passer, qu’il ne sait pas ce qui lui a pris, et que si c’était à refaire … il arrêterait tout. » Parce que voilà, c’est ce que je suis pour lui, une erreur … Et il m’a fallut un milliard d’année avant d’en avoir conscience.

Je n’ai pas envie d’être une erreur pour Rae Won. Ce n’est pas grave s’il va voir d’autres filles. Ce n’est pas grave s’il va voir ailleurs, il a le droit. Si ça peut me permettre de le garder … alors pourquoi pas ? J’ai bien courut après un mec pendant des mois en continuant de coucher avec Rae Won … J’étais la moins bien placé pour dire quoi que ce soit. Mes coups de bassins se firent de plus en plus brusquement, parce que je m’épuisais et parce que je voulais maitriser mon plaisir. Ne pas venir trop vite. C’est ce moment là que choisit Rae Won pour venir me mordre le coup. Je poussais un petit cri de surprise qui se mêla vite à mes gémissements de plaisirs. Je souris à sa remarque … Si tu savais Rae Won comme à cet instant je n’ai pas envie qu’un autre me touche … Ouais, cette marque je la porterais fièrement. J’ai pas en avoir honte. J’attrape son visage entre mes mains pour l’attirer à mes lèvres et cesse d’onduler du bassin. Je plonge mon regard dans le sien en caressant sa joue alors que je détache ma bouche de la sienne. Il vient presque hein … Je mordille sa lèvre inférieure et la tire vers moi doucement. J’ai envie de l’entendre grogner de frustration contre moi alors je bouge un peu, rien qu’un peu pour le frustrer … Je passe une main dans ses cheveux en observant son visage. Je t’aime Rae Won, à ma façon tu sais. Ce n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus glorieux mais ça a le mérite d’être sincère. Je caresse sa bouche rougie que j’adore malmené et l’embrasse tendrement avant de lui souffler un faible « Merci … » merci d’être dans ma vie, merci de me rendre heureuse, merci de savoir me faire sourire … merci de me guérir Rae Won. Et merci aussi pour l’orgasme qui point le bout de son nez. Je le repousse en posant mes mains sur son torse et m’attèle à onduler du bassin pour nous faire jouir tous les deux … Je redouble d’ardeur et de volonté. Je me cambre en rejetant la tête en arrière quand j’atteins le paroxysme du plaisir. Je resserre mes cuisses dans un étau dur quand je jouis. J’ai le corps qui tremble et j’ai chaud, mais je ne casse pas ma cadence pour qu’il puisse venir lui aussi … Je m’en fiche s’il vient en moi. Si j’ai peur des saloperies qu’il pourrait chopper en allant voir ailleurs c’était avant qu’il fallait s’ne inquiéter. Et aussi étrange que cela puisse paraitre je lui fais confiance … Quand je le sens venir à son tour je me laisse tomber lourdement contre lui sans vouloir me dégager tout de suite de lui. Il doit trouver ça bizarre … Mais j’aime le sentir en moi après l’acte. C’est comme prendre mon temps pour redescendre et me séparer de lui en douceur. Mon souffle chaud se perd dans son cou et je sens son cœur battre contre le mien. Je souris faiblement, alors que des mèches de cheveux me collent sur le front. « Je peux rester avec toi cette nuit Honey … ? »

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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyMar 15 Juil - 6:54



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Ils allaient encore s'offrir un petit voyage tranquille, rien qu'eux d'eux, direction la galaxie et ses étoiles ce soir. Alors qu'il était sur le point d'avoir l'orgasme de sa vie, comme à peu près tous les soirs ou elle passait lui rendre visite et qu'ils finissaient les politesses sur le canapé, il ne put s'empêcher de se sentir fier en regardant son visage, qui n'exprimait plus qu'une seule chose : le désir, le plaisir. Il était le seul à pouvoir lui faire adopter ce genre d'expression, et ça le rendait fier de lui. On pouvait lui dire qu'il servait à rien, ça ne lui ferait rien. Parce qu'il saurait que c'est exactement le contraire.

Il servait à Su Nah. Il servait aussi à Perséphone, à Jin Sil, Ethan, et bien d'autres encore. Si au début de son aventure dans cette ville, il pensait être seul pour un bon moment, autant dire qu'il s'était foutu les doigts dans le nez. Il avait intégré les Tsebes, et ils avaient tous commencés à affluer autour de lui, tous se présentant comme des modèles, des frères, des amis. Il était pas habitué au début, il avait été pire que maladroit et irrespectueux. Il connaissait pas le président Dukkie, il se foutait de la gueule de ses propres verts. Jusqu'à ce qu'il comprenne le véritable sens du mot Tsebe. Il avait changé grâce à cette fraternité, il devait bien l'avouer. Il ne savait pas si c'était en bien ou en mal, et la plupart des gens diront surement que c'était en mal, mais pour lui, c'était en bien. Il faisait peut-être la fête trop souvent, et finissait dans des états déplorables trop souvent ; et alors quoi, c'était ça, vivre quand on est jeunes. Libres, sans soucis, sans se prendre la tête avec quoi que ce soit.

Et il re-songea à la fin de leur relation. Putain, à les voir comme ça aujourd'hui, personne ne se douterait qu'ils finiraient par tout arrêter un jour ou l'autre. Même eux ont pas l'air d'avoir la volonté suffisante pour arrêter. Mais ils seraient bien obligés, le jour ou ils trouveraient leur âme-sœur.

Bon, ces conneries de moitié, il y croyait pas, autant le dire tout de suite. Les contes de fées, les princes charmants et le coup de foudre, c'était que dalle, des mensonges qu'on te dit quand t'es gosse pour que t'y croie, pour t'enfoncer dans ta misère. Bah heureusement qu'il en avait été sorti de force à cause de ses parents, sinon, il serait resté puceau encore un moment. Imaginez, il aurait pu finir chez les Bluing. Yerk. Encore pire, chez les Jeo'. Rien que d'imaginer, il avait envie de gerber.

Elle se penche à nouveau vers lui pour rapprocher leurs deux visages, promenant ses lèvres sur les siennes avant de les coller ensemble, l'entraînant pour un nouveau baiser. Autant dire qu'il a du mal à lui répondre correctement avec sa propre bouche, parce que leurs mouvements sont trop rapides et qu'il est vraiment sur le point de tout lâcher. Elle joue encore avec lui, lorsqu'elle tire sa lèvre inférieure de ses dents, le faisant grogner de frustration. Elle savait toujours quoi faire pour le faire trépigner d'impatience.


   
 
▬ Merci...

Elle finissait toujours leurs galipettes par un remerciement du genre, et ça le touchait toujours directement au cœur. Parce qu'il avait pas l'impression d'en faire beaucoup, mais visiblement, ça lui suffisait. Et des fois, il se disait que pour une fois, il pourrait peut-être faire mieux, alors il redoublait d'efforts pour la fois suivante, juste pour lui faire plaisir, le plus possible. Mais qui sait, peut-être ne la satisfaisait-il pas suffisamment. En même temps, elle ne l'aimait pas. Comme un garçon pour qui elle n'avait pas de sentiments pouvait la contenter.

Les mains posées sur son torse, elle reprend ses mouvements pour les faire venir tous les deux, et il repose son bassin au sol pour la laisser faire. Non pas qu'il était déjà fatigué et qu'il voulait la laisser faire tout le travail, mais il attendrait simplement le bon moment pour bouger à nouveau, et venir en même temps qu'elle. Parce que le faire avant, c'était pas très charmant. Ça enlevait quelque chose. Finalement, il sent une chaleur bien connue qui envahit le bas de son estomac, et il s'enfonce une dernière fois en elle avant d'éjaculer, poussant un râle de plaisir comme il atteignait enfin le sommet de son plaisir. Elle retombe sur lui doucement, et il la laisse faire, parce que Su Nah ne pèse rien, c'est un vrai poids-plume. Son souffle chaud balaie son cou, tandis que ses doigts à lui caressent ses cheveux mouillés par la transpiration. Il se sentait toujours bizarre après cela. Il se sentait bien, mais aussi bizarre, comme s'il savait, sentait que ce n'était pas quelque de normal à faire. Il ne se posait jamais plus de question que cela, mais c'était tout de même perturbant.


   
 
▬ Je peux rester avec toi cette nuit Honey ?

Il lui rendit son sourire avec tendresse et amour, déposant un baiser sur son front. Il adorait ce coté-là de Susie, quand elle devenait désespérée pour un peu de compagnie, et qu'elle demandait pour rester un peu plus longtemps que prévu. Des fois, quand il se réveillait le matin et qu'elle était déjà levée, en train de pousser la merde sur son canapé et sa table pour qu'ils puissent manger tous les deux devant la télé, il avait presque l'impression d'être marié déjà.


   
 
▬ Si c'est toi qui fais le petit-déj' demain matin, alors oui, tu peux rester.
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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyMer 16 Juil - 11:44

It mess me up, I need a second to breath
 ∂ Tenue« Ce n’est pas ça Su Nah … Nan tu es toujours aussi jolie à mes yeux, et j’aime toujours autant cette fossette qui se creuse dans ta joue … Mais c’est moi le problème. Je sais plus ce que je dois faire … » Je me revois assise sur le canapé à côté de Young Ja. Il fixait ses mains en jouant avec sa bague. Il faisait toujours ça quand il était nerveux. Droite comme un i je regardais devant moi sans savoir si je devais en pleurer ou l’engueuler. Ça faisait des mois qu’il me sortait le même discours. Je crois que j’avais finis par ne plus être touché par ses mots. Oh bien sûr ça faisait toujours mal d’entendre ça, mais j’étais blasé je crois. Il ne savait pas ce qu’il voulait et moi je m’épuisais à être parfaite. Je m’épuisais à lui donner ce qu’il voulait parce que le voir aussi misérable me faisait mal. Je me sentais coupable d’avoir ruiné sa carrière, et de l’avoir mit aussi minable. Il n’a pas su rebondir, il n’a pas su se sortir de cette impasse. Il s’est embourbé dans ses déprimes jusqu’à devenir ce mec incapable d’être heureux que j’essaye tant bien que mal de faire sourire. Mais je crois qu’il finit par me tirer vers le fond et c’est pour ça que je m’accroche à Rae Won … J’ai envie d’aider Young Ja parce que je suis la cause de son malheur, mais je crois que j’ai finis par me rendre compte qu’il ne faisait que me détruire comme je l’ai détruit. Je ne pense pas qu’il fasse exprès, je pense juste qu’il est paumé et qu’il ne sait plus où aller et quoi faire alors il fait ce qu’il sait faire de mieux … M’utiliser. J’ai toujours été là pour lui, quand il quittait ses répètes à 3h du matin pour venir me trouver parce que c’était le seul moment où il pouvait me voir, je l’accueillais à bras ouvert, et restait avec lui jusqu’à ce qu’il reparte, même si j’avais un examen important … Je le faisais passer avant tout le reste et je crois qu’il a finit par y prendre goût. Aujourd’hui, j’ai changé. Et même si j’accours toujours quand il a besoin de moi et qu’il se sent mal, j’ai finis par annulé nos rendez vous pour aller voir Rae Won à la place. Parce qu’au moins, avec le Tsebe je savais que j’allais passer une bonne soirée. Qu’il allait me faire rire. Qu’il allait me raconter je ne sais qu’elle connerie qui m’arracherait des larmes et des points de côtés. Avec Rae Won c’était beaucoup plus facile et je crois que c’est dans ma relation avec lui que je puise le courage de me détourner de Young Ja. Sans le Tsebe je crois que j’aurais déjà sombré … Je me souviens de cette fois, à la l’université. Je suivais les cours de Young Ja depuis le début de l’année pour tenter de lui parler, de reprendre contact avec lui. Et ça marchait plutôt bien, preuve en est, il me faisait faire n’importe quoi maintenant … Mais ce midi là, quand Young Ja m’a sourit et m’a proposé de manger avec lui après m’avoir fait pleurer inconsciemment toute la nuit, j’ai su, en voyant Rae Won dans l’encadrement de la porte, que c’était mon choix à faire. Si seulement j’avais eut le courage de le faire plus tôt. Young Ja ne m’aura pas détruite comme je le suis aujourd’hui. C’est con. Je sais que je vais guérir. Je sais que je vais me relever. Mais si j’en suis certaine, c’est seulement parce que quand je baisse les yeux, je peux croiser le regard du vert …

Est-ce que c’est mal ce que je fais ? De guérir mon cœur brisé dans les bras de mon ami ? Rae Won a toujours été là. Toujours. Et c’était moi, celle qui l’abandonnait à chaque fois, c’était moi, celle qui n’avait pas su répondre présente. Putain … je ne le mérite pas. J’ai beau l’aimer comme une dingue, je ne fais que le blesser. Je ne sais pas si c’est mon humeur maussade qui me fait avoir ces pensées mais putain … Ca m’arrache le cœur. J’ai un ami en or et je fais n’importe quoi … Il répond toujours présent, comme ce soir et il ne me demande rien en retour … Qui agis comme ça de nos jours ? Tout le monde se méprend sur Rae Won mais moi je sais quel genre d’homme il est … Il est parfait. Et je sais que la fille qui pourra l’avoir aura de la chance … alors j’espère juste qu’il tombe sur une fille qui le mérite. Moi j’ai raté ma chance. Je souris à sa remarque et lui donne un petit coup sur le torse en sentant mon corps se secouer par spasme à mon rire. « Evidemment. C’est ma botte secrète pour te faire craquer. » Que ce soit le petit dej, ou le déjeuner ou le dîner. J’avais un don pour que Rae soit accroc à ma bouffe. En même tout mec qui se respecte adore manger ... Pourquoi le tsebe serait différent ? Je me mordille la lèvre inférieure en sentant tout mon corps courbaturé. Tous mes muscles se sont refroidis à force de rester allongée contre le jeune homme et j’ai du mal à bouger. Surtout mes jambes. J’ai l’impression de ne plus pouvoir bouger ni les refermer. Je me redresse difficilement en m’asseyant sur lui en veillant à ne pas l’écraser de mon poids plume. Je regarde son torse rougis sous mes griffures. C’est toujours pareil, je ne me rends compte qu’après de ma fougue … « Je t’ai encore griffé … » lui dis-je timidement en glissant une mèche de cheveux derrière mon oreille. C’est étrange, de passer du tout au tout comme ça … Quand je fais l’amour avec lui, j’ai l’impression d’être une petite sauvageonne qui veut prendre son pied et qui adore rendre son amant fou de plaisir. Je n’ai honte de rien et utilise mon corps à bon escient … Parfois même de façon osé avec une expression de femme fatale … Et puis quand tout est finis, je redeviens cette jeune femme pas très à l'aise dans son corps, qui sourit timidement avec un air presque enfantin. Mais je suis comme ça. J’ai l’air d’une petite fille sage qui ne connait que le missionnaire, et pourtant, dès que je suis dans les bras de Rae je me transforme en une amante dévouée et … douée, si je peux me permettre. Je caresse ses marques du bout du doigt et descend jusque sur son ventre. Je pourrais me sentir gênée d’être ainsi nue devant lui, mais notre degré de complicité est d’un tel niveau que finalement je me sens à l’aise. Et puis … je me sens belle quand il me regarde alors je l’avoue, parfois j’en profite encore un peu après nos parties de sexe endiablées. Je frissonne parce que je commence à avoir froid.

Alors, comme je sais que je vais devoir bientôt reprendre mon rôle d’amie, je m’allonge à nouveau sur le jeune homme en grimaçant, et encadre son visage en posant mes avant bras sur le sol. Je plonge mon regard dans le sien et je ne dis rien, pourtant, tout mon être parle. Je lève doucement mon regard sur mes doigts qui joue avec une mèche de ses cheveux et je suis leur courbe. Si quelqu’un entrait dans cette appartement à cet instant, il ne comprendrait pas ce qu’on fou par terre, à poil, à se regarder sans rien dire … En fait, ce que j’aime par-dessus tout chez lui, c’est son expression après l’amour. Quand il est fatigué mais qu’il semble heureux. Un fin sourire étire ses lèvres et son regard brille d’une lueur qui disparait presque trop vite. Est-ce que je le rends heureux ? Cette question me brule les lèvres mais encore une fois je me retins de lui demander. Parce que je la trouve déplacer, et parce que j’ai peur qu’il se méprenne. Je me penche doucement pour capturer ses lèvres avec douceur et tendresse. Je connais ses lèvres par cœur, mais j’aime ces doux baisers que je lui vole souvent. Je crois que mon problème c’est que je manque d’affection. Enfin, quand je tiens à quelqu’un j’ai vraiment besoin de lui montrer, alors je deviens tactiles ce qui peut déranger certaines personnes, et puis je me retrouve a avoir besoin de la personne plus souvent que je ne le devrais. Me détachant doucement de ses lèvres, j’esquisse un petit sourire triste en caressant sa joue et lui murmure « Je te mérite pas Rae Won … tu le sais ça ? » t’es beaucoup trop bien pour moi. Pour la fille minable que je suis. Je presse une dernière fois mes lèvres contre les siennes avant de fuir. « Je peux t’emprunter tes fringues ? Merci petit cœur ! » Je souris malicieusement en plantant un dernier baiser sur sa joue sans attendre sa réponse et me lève difficilement. Une fois sur pied je titube en poussant un râle tout en m'étirant. C’est tellement bon le sexe avec lui … mais j’en ai des bleus et des courbatures sur tout le corps après. Je grimace avant de rire légèrement. Nos fringues sont éparpillés partout dans son entrée et je trotte jusqu’à sa chambre en cachant mes fesses de mes mains –bien qu’il les ai déjà vu sous toutes les coutures - et va à son armoire que je connais par cœur.

J’aimerais prendre une douche, mais je vous avoue que je manque cruellement de courage. Alors je me contente de prendre un t-shirt que j’enfile et un caleçon que je serre en faisant un nœud au niveau de la taille. Qu’est ce que je suis bien dans ses fringues. Je devrais m’en acheter pour trainer chez moi. je noue son tshirt dans le creux de mes reins et me fait une queue de cheval haute en allant dans le salon après avoir récupérer mes fringues. « Je meurs de faim Honey … Pas toi ? On commande Chinois ? » Ouais parce que c’est ça nous deux aussi. C’est bouffer à 4h du matin en commandant au petit restau qui ouvre toute la nuit en bas de chez lui.


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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyLun 21 Juil - 14:21

I need it as much as you need it
 Ils devaient avoir l'air bêtes comme ça, étalés par terre, sans rien sur les fesses, à causer du lendemain comme si ce qui venait de se passer n'était pas important. Et ça ne l'était pas vraiment, après tout ; depuis le temps qu'il le faisait, ils étaient habitués à agir comme si de rien n'était. C'est vrai qu'après il y avait toujours un petit sentiment de malaise, mais il détendait toujours l'atmosphère avec ses blagues pourries à deux balles, et Su Nah elle se contente de rire, et ça suffit à briser la glace. Ils se retrouvent comme deux bons copains autour de leur petit-déj', à se demander ce qu'ils vont foutre de leur journée. Et surtout, à se demander s'ils vont se revoir ce soir, ou après-demain soir, ou le soir d'après. Il y a pas vraiment d'espoir, c'est juste de l'excitation, un peu d'impatience. Parce que quand ils sont loin l'un de l'autre, il leur manque toujours le petit truc pour donner un rythme à leur vie. C'est pas pour rien qu'ils se retrouvent tous les deux pour faire ça, faut pas croire. Ah là là, des fois, il se demandait ce que devait penser ses brothers tsebes. Pour ceux qui savaient, bien sûr. Il en avait parlé à Ethan, et à quelques-uns de sa crew, sans insister plus que ça. Rien que le fait d'en parler, ça le fout en rogne, parce qu'il peut voir les visages surpris de ceux à qui il parle. C'est pas comme s'ils étaient les seuls à faire ça, nan? Ils étaient pas les deux seuls désespérés de la ville, faut pas se voiler la face. Mais les autres, ils préfèrent faire semblant, pour pas avoir l'air con. Lui, il avait toujours assumé cette relation, et il le fera du début jusqu'à la fin. Même le jour ou il trouvera cette fille faite pour lui, il lui avouera de but en blanc sa relation avec Su Nah, en espérant qu'elle lui pardonne. Parce qu'il avait pas honte de ce qu'ils faisaient, il avait pas honte de Su Nah. Elle était une des rares bonnes choses qui lui étaient arrivés dans sa vie, alors il se voyait mal la renier, renier des années d'amitié et plus.

Il entend son rire, qui traverse les brumes de son esprit, encore loin de sa tête après le sexe. Que ce soit après une soirée arrosée ou une soirée avec Su Nah, il finissait toujours dans le même état confus et perdu. En ce moment-même, il devait avoir la tête d'un chiot perdu, qui cherche son maître. Il sourit à sa remarque, et la laisse s'asseoir doucement sur son torse. Elle essaie de ne pas s'asseoir de tout son poids, et il a envie de lui dire de le faire. Non pas qu'il soit masochiste, mais il savait qu'elle n'était pas lourde en réalité. Encore une fois, il se sentait reconnaissant envers toutes ces petites attentions qu'elle lui donnait. Il avait déjà compris qu'elle se sentait mal pour venir s'échouer dans ses bras à chaque fois que son ex lui faisait un coup dur, et des fois, il se disait qu'il allait la convaincre que c'était pas une mauvaise chose. Et il le faisait, parce que c'était un sacré donneur de leçons et qu'il adorait faire la morale aux autres. Pas méchamment, juste pour leur éviter de faire d'autres conneries. On croirait pas, avec sa sale gueule, qu'il a ce coté protecteur et paternel. Et pourtant. «Tu me fais déjà craquer comme ça, alors avec le petit-déjeuner en plus. » Il rigole aussi, avant de s'arrêter parce qu'il a mal au ventre. Ouais, ils y étaient encore pas allés de main-morte cette fois-ci. Ils allaient souffrir pendant un moment. Le pire, c'était surement les potes qui demandaient ce qui s'est passé, pourquoi tu te plie en deux comme ça. Limite ils s'inquiètent. Il aurait vraiment trop les boules d'avouer pourquoi il a soudainement si mal au ventre, surtout si fréquemment. Elle évoque les griffures sur son torse, et il baisse un peu les yeux pour voir son doigt qui trace les marques rouges sur sa peau. Il pousse ses cheveux derrière son épaule pour tapoter doucement son épaule, ou un bleu apparaît déjà. « Et moi je t'ai encore mordu. On est quittes. » plaisanta-t-il en riant à nouveau. Grossière erreur, d'ailleurs. Il retient un grognement douloureux comme son ventre lui fait mal à nouveau. Heureusement qu'il était encore étudiant et qu'il avait pas à bosser, sinon, il devrait se faire des rendez-vous chez le médecin toutes les semaines, et encore, en étant gentil.

Ses frissons ne lui échappent pas, et il drape son bras autour de son épaule quand elle s'allonge à nouveau contre lui, pour la réchauffer. Après ce qu'ils avaient faits, c'était facile comme tout de choper une bonne crève carabinée. Il faudra qu'il pense à installer un petit meuble dans l'entrée, ou il pourrait glisser des couvertures pour ces soirées là. Ils se regardent dans les yeux un moment, et il ne peut pas s'empêcher de sourire au fil du temps qui passe, amusé. Il peut jamais tenir sa gueule ou son corps immobile bien longtemps, faut toujours qu'il bouge. Hyperactif le gosse, qu'on disait à sa mère, quand il était petit. Mais son sourire disparaît vite avec ce qu'elle dit, et ses sourcils se froncent. Elle lui disait toujours ça après l'avoir vu, et ça le blessait, à chaque fois. Parce que c'était lui qui devrais dire ça, pas elle.  « Dis pas de conneries» murmura-t-il avant de presser ses lèvres contre les siennes une dernière, avant qu'elle ne se lève pour échapper à sa petite leçon du soir. « Te dérange pas pour les fringues, tu sais que ce qui est chez moi est à toi ! » s'écria-t-il en la voyant courir avec des pas de souris jusqu'à sa chambre, mort de rire en la voyant cacher ses fesses de ses mains. Comme s'il y avait besoin, il les connaissaient par cœur ces fesses là.

Il se lève en poussant un gémissement de fatigue, et enfile un caleçon. La flemme de se laver, il irait une fois qu'elle serait partie. Même à 10 h du mat', ouais, ça le dérangeait pas plus que ça. Il se gratte le dos en la rejoignant dans le salon, à la seule table de son appart'. Il imagine déjà les bleus et les traces qu'il aura le lendemain matin, et ça le fait rire intérieurement. Il adorait ça, allez savoir pourquoi. Elle osait laisser une marque de son passage, pas comme toutes les autres filles qu'il avait l'habitude de côtoyer. Il l'enlace par derrière, en posant sa tête sur son épaule et en faisant la moue. « Chinois. Chinois chinois chinois. » Quand Su Nah passait de la bête sauvage à la petite fille timide, Rae Won passait du mec déchaîné au garçon mignon. Pire que des gosses, ces deux-là. Même si des gosses ne feraient pas ce qu'ils feraient.




P'tite curieuse:
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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyMar 22 Juil - 14:31

It mess me up, I need a second to breath
 ∂ Tenue« [b] Quand il m’enlace je souris en sentant tout mon être endoloris se réchauffer. Ses bras c’est une place particulière vous savez. C’est comme un cocon, un endroit où je peux me protéger. Ça me fait toujours comme des papillons dans le creux du ventre. Je me dis toujours, que si un jour tout va mal pour moi, je n’aurais qu’à venir ici et je sais qu’il sera prêt à m’accueillir les bras ouverts. Même si un jour, dans une vie parallèle, on arrête de coucher ensemble. Je veux dire, le sexe entre nous c’est comme … un pansement. On se guérit l’un l’autre et quand le pansement se fait trop vieux et qu’il ne colle plus on se retrouve à nouveau. Est-ce que c’est si étrange que ça ? Est-ce que c’est si mal que ça ? On se connait tous les deux, on ne couche pas avec n’importe qui, n’importe quand en se persuadant de profiter de la vie. Puis il me respecte, puis il m’aime, puis c’est un putain de bon amant alors l’éthique je l’emmerde, l’éthique je la brule vous voyez ? Moi je n’ai besoin que des bras de Rae Won pour aller mieux. Je n’ai pas besoin d’une ancienne idole qui s’amuse à briser mon cœur parce qu’il ne sait pas quoi faire de son temps. Et quand bien même, je n’ai pas besoin de richesse ou de popularité. Si je pouvais je resterais dans son appartement jusqu’à la fin des temps. Parce que son chez lui est remplie de son odeur et son univers est devenue le mien avec le temps. C’est comme une bulle hors du temps. Quand je suis chez lui j’ai l’impression que rien ne peux m’atteindre. Ça fait un bien fou d’avoir mon refuge. Parfois, il m’arrive de venir chez lui, de demander à la concierge de m’ouvrir et de m’allonger sur le canapé alors que Rae Won est absent. Je m’endors simplement et c’est lui qui me retrouve le soir, une couverture posée maladroitement sur l’épaule. Et je sais que dans ces moments là il se doute que quelque chose ne va pas, et puis des fois tout va bien, et c’est juste qu’il me manque. Parce que notre relation ne se résume pas à deux âmes écorchées qui ne savent pas où aller. C’est aussi deux amis qui aiment passer du temps ensemble. Et je crois même que le sexe ne pourrait pas être aussi bon avec un inconnu. Tien, d’ailleurs faudrait que je lui demande un jour, si c’est différent le sexe avec d’autres … Je veux dire, est-ce qu’il ressent la même chose ou est-ce que c’est plus … plat ? Putain, je sais pas comment dire, et puis de toute façon on s’en fou, si je lui demande ça il va paniquer et prendre ça pour une demande en mariage.

Cette pensée me fait rire légèrement alors qu’il pose son menton sur mon épaule. Je tourne mon visage doucement vers le sien alors que mon sourire s’agrandit à nouveau avant que je ne vienne déposer un baiser sur sa joue. « T’aimes pas le chinois ? » marmonnais-je mes lèvres en prenant une grosse voix. Je picore sa joue du bout de ma moue et me tourne vers lui. « Tu préfère qu’on prenne autre chose chaton ? » Je lève mon regard vers lui et observe son visage. Il est beau, même quand il fait une tête moche. Non mais c’est vrai, qui peut se vanter de ça ? J’enroule mes bras autour de se nuque avant de ramener le prospectus que j’avais attrapé pour regarder le menu qu’on connait déjà par cœur et me cache derrière le papier avant de lui dire d’une voix fluette « Hm les nouilles, le bœuf, le riz cantonais, les nems, les beignets de crevettes et les raviolis ont bien envie de se faire manger … » Rien que ça et malicieusement je lève mon regard vers lui avant d’ajouter « Hein Op-pa » avant de rire devant son expression. Bon okay, je me doute qu’il doit être habitué à ma connerie depuis le temps, mais quand même, son expression est … priceless. Et à cet instant je me dis que même si on est les pires paumées de la ville, ou du pays, au moins on a notre complicité et notre amitié qui compte plus que tout. Alors ouais, je me dis que j’ai de la chance de l’avoir et que j’espère pouvoir le garder avec moi encore très longtemps. Pourtant, je sais qu’il mérite de trouver une gentille fille … Une fille bien qui saura le rendre heureux, plus que je ne peux lui offrir … Mais je sais que même si ce jour arrive, il ne me laissera pas tomber …

Je caresse sa joue, songeuse, un peu trop peut-être, alors je ne veux pas casser l’ambiance et me détache de lui avant de sauter à pied joint sur le canapé. Je marche dessus pour aller jusqu’à fauteuil et me laisse tomber dedans sur les genoux avant de me pencher sur le dossier pour regarder par la fenêtre. J’agite mes fesses de droite à gauche comme un petit chien et me redresse en tournant que le haut de mon corps vers Rae Won. Puis je lève le pouce en lui disant « C’est bon ! Le vieux gérant ne s’est pas endormi sur sa chaise, on a une chance d’avoir de la bouffe chaude ! Et la supérette est encore ouverte, sinon on peut aller acheter un truc vite fait et je te fais un bon petit plat ! » Je saute du fauteuil amusée retourne près du jeune homme en l’attirant avec moi dans le fauteuil. « Homme assis. » puis je m’assois sur ses genoux en croisant mes cuisses sur l’accoudoir. Je me plonge dans une profonde réflexion en lisant le menu du restaurant.


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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyLun 28 Juil - 15:26

I need it as much as you need it
 Elle serait bien la vie comme ça, se surprend-t-il à songer comme il embrasse doucement le cou de Su Nah, en repoussant ses mèches brunes et en caressant son ventre. Il avait toujours imaginé la vie comme ça, quand il était gosse. Il aurait sa petite femme en train de lui faire des petits plats ou de le dorloter, et deux ou trois mômes qui seraient occupés à courir le marathon dans l'appartement. C'est sûr que ça aurait été déjà plus tranquille que sa vie de Tsebe, parce que sérieusement, il se demandait si il pouvait vraiment être copain, mari puis père dans son état actuel. Franchement, alcoolique et fêtard comme il était, ses enfants seraient franchement pas fiers de lui. De toute façon, il irait même pas les chercher à l'école, parce que sinon, il casserait la gueule aux autres pères sur la route, ceux qui le regardent avec des yeux rieurs ou des murmures moqueurs aux lèvres. Il savait qu'il donnait toujours une mauvaise impression quand il était dehors, avec ses potes ou tout seul, mais il en avait sérieusement rien à foutre. Depuis ce qui lui était arrivé quand il était pas plus haut que trois pommes, il s'était en quelque sorte juré de ne vivre que pour son petit cul. Il avait légèrement retouché sa promesse en entrant à la frat' des Tsebes, en pensant à son cul et aussi ceux de ses vieux frères. Parce que ces gars-là en valaient la peine, ils étaient les seuls qui avaient toujours été là pour lui, même dans ses pires moments, même quand il voulait voir personne et qu'il envoyait chier tout le monde. Ces gars-là valaient de l'or putain, personne ne s'en rendait compte sous toute la merde dont ils étaient couverts. Suffisait juste d'une bonne brosse, d'une bouteille de javel et basta, le tour était joué.

Enfin, tout ça pour dire qu'il avait des doutes sur une possible vie de famille. Mister Duk' avait déjà donné un bon exemple avec Persée', sérieusement, il avait pas envie de refaire la même connerie. Et surtout pas avec une meuf comme Persée', parce qu'il avait pas envie de se retrouver crevé un beau matin en se réveillant. Il aimait les risques, mais allez jusqu'à foutre sa vie en l'air pour une nana, quand même, il y a des limites. Pour un verre il voulait bien, mais aussi, c'est sacré ça. Amen au dieu du whiskey en passant, le seul capable de le faire jouir rien qu'en y pensant. «C'est chiant le chinois. Déconne pas, on bouffe que ça dans ce foutu pays. On pourrait essayer quelque chose de plus...exotique, non? » Il n'avait vraiment pas, mais alors vraiment pas de sales pensées en parlant. Ce n'est qu'après avoir parlé, comme d'habitude, qu'il se rendit compte que sa phrase sonnait bizarre. Il resta un moment silencieux, bataillant mentalement pour savoir si il devait dire qu'il était con, ou laisser passer en espérant qu'elle ne relèverait pas sa connerie. Il opta pour la deuxième option, en changeant de sujet rapidement. « M'enfin, c'est comme toi tu vois babe. » chuchota-t-il en lui glissant un clin d’œil malicieux.

Il gazouille presque comme un enfant lorsqu'elle l'embrasse sur la joue, et essaya de regarder le prospectus de bouffe qu'elle avait attrapée. Seulement, elle glissa ses bras autour de sa nuque, l'empêchant ainsi de regarder le menu du jour. Décidé à ne pas perdre sur son propre territoire, et à la distraire de son prospectus, il picora ses lèvres doucement. Il rit avec elle lorsqu'elle prononce le mot -oppa, qui sonne bizarrement aux oreilles du blond. C'est tellement bizarre de se faire appeler comme ça, en vrai. Dire qu'il y a des mecs que ça excitent, sérieusement. C'est qu'ils ont du mal à démarrer ceux-là, ou alors ils sont tombés du coté obscur du monde sado-maso. Parce que lui, franchement, ça lui faisait rien. Il préférait de loin utiliser leurs véritables prénoms, il y a un semblant d'individualité au moins. « Je mangerais bien italien, Susiiiie'» dit-il en traînant affreusement les -i du surnom, en riant à nouveau. C'était tellement con, et en même temps, ça leur allait si bien de se comporter comme ça. Presque comme s'ils étaient amoureux. Alors que c'était pas le cas. Enfin...il n'espérait pas. Il faisait confiance à Su Nah, il savait qu'elle ne briserait pas leur contrat comme ça, au risque de briser leur amitié. Il l regarda s'échapper de ses bras pour tomber sur le canapé, et ramper dessus pour rejoindre le fauteuil, son derrière suspendu en l'air. Il le regarda s'agiter de droite à gauche avec un sourire au coin des lèvres, grattant ce même coin du pouce en essayant de se retenir de lui sauter dessus. Et ça ne tiendrait qu'à lui, il le ferait pour la déshabiller et lui faire l'amour à nouveau.

Finalement, elle se relève pour revenir le chercher, et l'asseoir avec force. La vrai Su Nah, c'était ça aussi, celle qui dominait et voulait montrer qui portait la culotte. C'était toujours un combat entre eux deux, parce que comme il était un mec, il refusait absolument de se laisser monter comme un étalon docile sans cabrer. Il se demandait toujours comment ils faisaient, les tapettes. Enfin, ça doit être dur pour celui qui fait le soumis quoi. C'était ce genre de gars-là qu'était la cible des tsebes homophobes comme leur président. Lui, il les détestaient pas. Mais c'est vrai que c'était la honte quand même, et comme les verts se remplissaient toujours de virilité masculine et tout ce blabla de mecs, il y avait pas moyen de pas faire des étincelles lorsque les deux groupes se rencontraient. Su Nah s'installa sur lui, et il laissa une de ses mains traîner paresseusement sur ses jambes nues. C'était sexy de la voir avec ses fringues, ça lui faisait un petit truc à chaque fois. « On pourraient pas commander quelque chose? Tu sais que j'entre presque en hibernation après le sexe, moi. J'aurais trop la flemme de lever mon cul jusqu'à l'épicerie du coin. » C'était pas glorieux, c'était le cas de le dire. Mais c'était lui, à prendre ou à laisser. Avec ses défauts et ses qualités. Et si ça te plait pas, tu repars avec un bon coup de pied dans le cul ou les couilles en plus, cadeau. Il reposa son menton sur l'épaule de la brunette en lisant attentivement le prospectus dans ses mains, les yeux brillants d’appétit rien qu'en regardant les noms des plats et leurs couleurs.


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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyMar 29 Juil - 11:10

It mess me up, I need a second to breath
 ∂ TenueQuand on marche dans la rue tous les deux, ou qu’on fait les courses, je surprends souvent des regards sur nous. Et j’ai parfois du mal à savoir si c’est des regards d’envies ou de surprises, parfois même de dégout. Je crois qu’on fait … atypique l’un à côté de l’autre. Mais depuis le collège c’est ainsi. Quand je m’asseyais à côté de lui en cours, son visage fermé, triste et dur, contrastait avec le mien souriant et radieux. Ce n’est pas que sa peine ne m’atteignait pas mais je voulais être ce petit plus positif dans sa vie. Celui vers qui il pouvait se tourner pour voir un peu de lumière. Je détestais toujours le regard de ces gens qui se sentaient toujours supérieure, qui adorait prendre de haut et juger … Merde, s’ils savaient eux quel homme génial est Rae Won … Il ne le montre juste pas à la terre entière et je crois même qu’il n’en a pas conscience lui-même. Je me souviens de cette fois, après les cours, quand je rentrais avec lui, il avait enfilé son pull et sa capuche pour se fermer au reste du monde. Je lui tenais le bras, je lui tenais toujours le bras et ça ne semblait pas le déranger. On a croisé ces deux mecs, rien de bien méchant à priori mais l’un deux s’est amusé, en passant à côté de moi, à me soulever la jupe. Super marrant, assez pour les voir mort de rire alors que je ne réalisais pas vraiment ce qu’il avait fait. Ce n’est pas grand-chose en soi mais ca avait ce petit côté humiliant. D’intrusif dans ma vie privée. Et j’allais les insulter de tous les noms quand je vis Rae Won abattre son poing sur leur gueule de gosse de riche qui se croyait capable de tout. Parce qu’il était comme ça Rae. Protecteur et sur les nerfs. La seule réponse qu’il connaissait était ses poings. Il s’en servait pour tout et sur n’importe qui, qui le méritait à son sens. Je n’avais pas eut le temps de le retenir que déjà les deux se retrouvaient avec un œil au beurre noir allongé au sol en couinant. Rae m’a attrapé la main et m’a tiré derrière lui, furieux et dégouté. Il m’a toujours défendu, il a toujours voulu protéger mon image et mon innocence. Et moi … moi je m’évertuais à repousser le monde autour de lui. Ceux qui lui voulaient du mal, ceux qui ne voulaient pas apprendre à le connaitre, ceux qui voulaient le juger parce que c’était drôle de s’en prendre à un homme qui paraissait minable.

Et quelques jours plus tard j’ai appris que Rae avait été renvoyé temporairement de l’école pour coup et blessure. Putain de société. Il suffit que des fils à papa aillent se plaindre pour que tout le monde les écoute. Rae Won ne m’en a pas parlé tout de suite, j’ai du l’entendre de la bouche des autres de la classe. Alors mon sang n’a fait qu’un tour. Je m’étais précipité en larmes dans le bureau du principal en lui expliquant que Rae n’avait fait que me défendre, que ces deux garçons s’étaient approché de moi pour soulever ma jupe et qu’ils avaient commencé à me toucher là où il ne fallait pas. Mon ami avait simplement paniqué à l’idée qu’on me fasse du mal et en m’entendant crier il s’était précipité vers moi. il m’avait sauvé et on le récompensait comme un paria. J’en rajoutais. Des tonnes. Parce que si els fils à papa avait de l’argent, moi j’avais un visage d’ange et des larmes. Puis c’était leur parole contre la mienne. Et j’avais un fond de vérité dans mes propos pas vrai ? Bande de connard. On ne touche pas à ceux que j’aime. J’avais pleuré pendant des heures dans le bureau, en jouant aux filles sensibles et honteuse qui n’avait pas eut envie de le dire à qui que ce soit de peur qu’on ne l’a croit pas parce qu’ils sont riche … Au final, cet affaire s’est étouffé. Rae Won est revenu et les deux garçons ont changé d’école. C’est qu’on ne rigole pas avec les agressions sexuelles. Ca a du bon d’être une fille chétive et bonne comédienne. Et si c’était à refaire, je le referais. Je ne sais pas pourquoi je repense à ça maintenant. Peut-être parce qu’en croisant son regard je me suis souvenu de tout ce qu’il avait fait pour moi et de tout ce que j’avais pu faire pour lui. Ce n’est peut-être pas grand-chose mais j’avais toujours voulu protéger sa vertu. Son image qu’on salissait trop facilement. J’étais farouche avec les autres quand il s’agissait de protéger Rae.

Il me fait rire à vouloir manger de l’italien comme ça. Je suis pour moi, mais disons que trouver un italien ouvert à cette heure-ci on va galérer. Assise sur lui je lisais ce menu juste par contenance que par réel envie. Je finis par le jeter sur la table basse où il s’échoua entre deux bouteilles. « On pourraient pas commander quelque chose? Tu sais que j'entre presque en hibernation après le sexe, moi. J'aurais trop la flemme de lever mon cul jusqu'à l'épicerie du coin. » J’éclate de rire à sa remarque et ma tête bascule légèrement en arrière. Je cache mon sourire de ma main avant de secouer mon visage amusée. Je regarde sa main caresser ma cuisse et sourit tendrement. « Hum c’est vrai, ça serait cruel de ma part de t’obliger. Va pour commander alors ! Des pizzas, avec pleins de viandes ! Je meurs de faim ! » J’attrape une bouteille de bière au trois quart pleine sur la table et vérifie que rien ne flotte dedans. Je me suis déjà fait avoir quand Rae jette ses mégots dans ses bouteilles qu’il ne veut pas finir. Je m’assure au près du jeune homme que la bouteille est clean et qu’elle ne date pas de trois jours et en bois une longue gorgée. Ah, ca fait du bien, même si la bière est tiède. J’en propose à Rae, plus pour me débarrasser de la bouteille je l’avoue et je m’étire avant de me redresser et de m’assoir à califourchon sur lui, féline et malicieusement. « Et puis … on a bien le temps de s’occuper avant que la commande n’arrive pas vrai … » Oui, je sais, on vient de faire l’amour, mais c’était y a déjà plusieurs minutes … Je suis sûre qu’il a réussit à rechargé depuis ! J’attrape son visage entre mes mains et l’attire à moi pour l’embrasser tendre mêlant le goût de la bière et nos lèvres. Je le surplombe ainsi et ça me plaît. J’attrape son téléphone et lui colle sur le torse en lui murmurant « Vas y, commande ce que tu veux. Pizza, pate, je prends tout … » Et d’une voix plus suave je viens lui murmurer « Je prends tout … » avant de lui mordiller le lobe de l’oreille. Il a le droit à ce que je l’allume un peu … Et j’attends sagement qu’il soit au téléphone entrain de commander pour m’attaquer à son cou. je le mordille, y glissant ma langue, taquine, je respire son parfum et sourit contre sa peau. Ma main se perd sous son t-shirt où je viens griffer son ventre. Innocemment je commence à onduler sur son bassin. Juste parce que ça me fait rire de le voir se contrôler pour pas se trahir au téléphone. J’ai envie de rire que je le vois bafouiller et viens mordiller sa lèvre inférieure, l’empêchant ainsi de parler … Son interlocuteur doit penser qu’il est bourré. Et cette idée me fait rire. Mais je me retiens. Je soulève le t-shirt de Rae que je porte pour dévoiler mon ventre et vient le caresser fiévreusement … Je suis cruel Rae ? J’affiche un sourire carnassier et quand il raccroche je saute de ses jambes pour venir m’étirer l’air de rien. « Super ! J’ai faim, il arrive dans 30 minutes c’est ça ? » C’est ca Su Nah fait l’innocente … Je fuis vite en me laissant tomber dans le canapé et éclate de rire comme la petite fille fière de sa blague que je suis …

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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyMer 30 Juil - 11:29

I need it as much as you need it
 Il s'était toujours demandé ce que les gens pensaient d'eux deux, lorsqu'ils les voyaient dans la rue, main dans la main, comme un vrai petit couple. Pas qu'il s'en souciait vraiment, mais ça l'amusait toujours d'entendre ce que les gens avaient à dire. Parce qu'ils savaient pas ce qu'ils avaient vécus, ils savaient rien d'eux, et pourtant, ils se permettaient de les juger. Mais ça ne le faisait que rire, vraiment. Ils ne pouvaient pas comprendre, alors ils n'existaient pas pour lui. Bon, si la remarque venait d'un Jéo' ou d'un Bluing, même un Pet, par contre, c'était plus emmerdant. Les critiques entres fraternités, c'était toujours mal-vu par les fraternités visées, et fallait souvent s'attendre à des représailles. C'était ça qu'était beau selon lui. Pas casser des gueules et briser du verre, même si c'était toujours drôle. Non, ce qui était bien, c'était la solidarité des membres entre eux. Il considérait tous les membres des Tsebes comme ses vieux frères, comme une famille. Et il ferait n'importe quoi pour elle, pour eux. Même crever s'il le fallait. Mais ça, ça ne risquait pas d'arriver du jour au lendemain.

Les Jéo' avaient goûtés à la revanche des Tsebes, il n'y a pas si longtemps que ça. Autant dire que le lâcher de cochons avait provoqués un sacré remue-ménage. Il se surprenait toujours à rire en les imaginant courir après les fameux cochons pour les foutre dehors. Ils avaient du en baver un moment, et c'était bien fait pour eux. Fallait pas se foutre de leur gueule, ils étaient prévenus. Surtout que les verts ne faisaient pas dans la dentelle. Su Nah jeta le menu sur la table, manquant de renverser les bouteilles de bières à moitié vides dessus. Elle aurait fait un carton au bowling. «Surtout de la viande, une pizza sans viande, c'est que de la merde de bique » souligna-t-il comme si c'était quelque chose d'important, l'air très sérieux. Il l'observa faire glisser ses doigts sur les nombreuses bouteilles de la table, cherchant celles qui étaient encore remplies. Il lui assura que celle qu'elle tenait n'avait rien de dangereux : il l'avait ouvert la veille, quand il était rentré du boulot. Une bonne bière après le taf', ça faisait toujours du bien. Elle en avala quelques goulées, avant de la lui tendre. Su Nah savait boire, quand il le fallait. La plupart des demoiselles n'aimaient pas toucher à l'alcool. Et celles qui le faisaient, elles le faisaient de trop. Alors que Su Nah, elle, elle avait trouvée le juste équilibre entre les deux. Il prit la bouteille qu'elle lui tendait pour la finir en quelques gorgées, assoiffée. Après le sexe qu'ils avaient eu, c'était plus que normal. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que la brunette ne revienne s'installer sur lui avec un air coquin au visage, qu'il ne connaissait que trop bien. Ils allaient repartir pour un tour, si elle continuait à le titiller comme ça. « On auraient même le temps de passer une deuxième commande pour profiter encore un peu. » plaisanta-t-il en caressant une de ses mèches claires entre ses doigts. Il adorait la façon dont ses cheveux glissaient comme du sable entre ses doigts.

Elle se penche pour l'embrasser, et leur baiser dure un moment, avant que finalement, elle ne le laisse pour lui coller son téléphone à la poitrine, lui faisant comprendre que c'était à lui de commander. Il composa le numéro qu'il connaissait sur le bout des doigts maintenant tellement il l'avait appelé, attendant que la tonalité s'arrête et que son interlocuteur ne décroche. Mais autant dire qu'une fois que c'est fait, c'est tâche impossible de parler correctement et intelligiblement lorsque Su Nah mordille sa peau. Après son lobe d'oreille, c'est à son cou qu'elle s'attaque, et il siffle entre ses dents en sentant sa langue chatouiller sa peau. Comment le monde pouvait vouloir de lui qu'il commande dans une telle situation.  « N-Non, des pizzas, oui, des pizzas. On va en prendre...euh...attendez voir...» balbutie-t-il comme un handicapé au combiné, sa bouche prise d'assaut par celle de Su Nah, qui continue à l'exciter lentement mais surement . Le mec au téléphone semblait attendre sa réponse, et il devait surement se dire qu'il était soit bourré, soit complètement débile. C'est cette fois-ci son ventre qu'elle attaque, et il ne peut s'empêcher de la regarder se pencher contre lui, hypnotisé par le spectacle qu'elle lui offrait.

Le livreur, au bout du fil, l'appela plusieurs fois, avant que le blond ne se réveille enfin. Il fallut tout de même que le livreur menace de raccrocher pour qu'il se reprenne à temps. Il finit de passer la commande, deux pizzas dans une demi-heure, avant de raccrocher, et de fusiller Su Nah d'un regard noir. Cette dernière s'éloignait de lui en s'étirant félinement, le taquinant encore plus qu'avant. Elle allait regretter de le laisser sur sa faim. Alors qu'elle s'allongeait sur le canapé, il la rejoignit, plaquant doucement ses poignets contre le canapé pour faire preuve d'autorité. Il allait la taquiner aussi, puisque c'est comme ça. « Vilaine fille. Je suis affamé, et tu ose me laisser mourir de faim. Puisque c'est comme ça, je vais me nourrir tout seul » déclara-t-il avec un sourire vicieux, avant de passer sa langue sur sa lèvre inférieure, s'éloignant dés qu'elle ouvrait de trop la bouche ou essayait de l'embrasser. Sa bouche se perdit sur son cou, ou il lécha soigneusement sa jugulaire, endroit sensible chez les demoiselles. Puis, il posa son menton sur son ventre, la regardant de là ou il était, visiblement fier de la tenir sous lui, impuissante.
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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyMer 30 Juil - 20:29

It mess me up, I need a second to breath
 ∂ Tenue  L’allumer c’était comme un jeu. Ce n’était jamais méchant, disons juste que j’adorais son expression et la lueur dans son regard. Il brillait d’excitation et de plaisir. Et puis surtout de désir. Son sourire fanait parfois pour laisser place à ses lèvres qu’il maltraitait en les mordillant. Et ça, c’était toujours craquant bon sang. Je crois que Rae pourrait me rendre dingue rien qu’en faisant ça. Sans mentir, il avait cette façon de jouer avec sa bouche qui m’hypnotisait. Et soudain l’idée de la deuxième commande était à mon goût. Oh oui ! Ça me disait bien d’avoir autant de round que je voulais de son corps que j’aimais … J’y avais goûté une fois et c’était comme si soudain, je me retrouvais droguée à lui. Et puis … Il avait cette douceur qu’on trouvait peu chez les gens. Je ne sais pas si c’est parce que je le connais  depuis que nous sommes adolescents ou si c’est parce que je connais une face caché de sa personnalité, mais il est avec moi comme je le vois rarement avec d’autres gens … A vrai dire nous sortons rarement en groupe. On se retrouve souvent tous les deux, sans forcément faire l’amour, et on profite de la présence de l’autre, dans une bulle qui n’appartient qu’à nous, comme ce soir. On va encore se coucher à l’aube, comme souvent, mais ça ne nous dérange pas. C’est comme si le temps n’avait pas d’emprise sur nous. Et demain on dirait surement merde au boulot, tous les deux nous ne sommes pas toujours très assidu dès qu’on est ensemble. C’est comme si la vie devenait tout à coup trop importante pour qu’on la gâche à s’emmerder à bosser et gagner de l’argent en s’empêchant de profiter. Quand je suis avec lui j’ai parfois envie de partir au bout du monde. De voir autre chose. De sortir de cette routine dans laquelle on s’embourbe jour après jour. Rae Won est ma bouffé d’oxygène quand je me noie. Il est mes sourires quand je pleure et mes joies quand j’ai mal. Sans lui je crois que j’aurais sombré depuis longtemps.

Et vous savez ce qui est le plus dur quand je le vois ? C’est la tristesse dans son regard. J’aimerais qu’il soit heureux, heureux comme il peut me rendre heureux, même pour une nuit. C’est un mensonge qui peut durer tu sais Rae Won. On peut croire qu’on est heureux quand on est tous les deux et trouver le courage nécessaire pour affronter le lendemain sans crainte. Ce qui m’effraie le plus ce sont les nuits. Parce que par un mystère que je ne saurais expliquer, c’est toujours la nuit que les démons ressurgissent.  Ceux qui vous bouffent de l’intérieur. Ceux qui vous étouffe et qui vous donne envie d’hurler. Je me suis souviens de cette nuit où je m’étais réveillée en pleure, sursautant dans ce lit familier mais que je ne reconnaissais pas, sortit de mes songes par mon cri. Le cœur battant et une angoisse oppressante qui pesait sur ma poitrine j’avais trouvé refuge dans les bras de Rae Won tout aussi perdu que moi. Il m’avait bercé, tout le temps où mes larmes avaient coulé sur mes joues. Je me souviens encore de la caresse dans mes cheveux et de sa voix grave qui tentait de me rassurer. J’avais rêvé de mon petit frère, de sa mort, de sa noyade dans ce lac d’où je n’avais pu le tirer. J’avais à peine six ans quand ça s’est passé. Mais chaque fois que je m’endormais j’avais ce souvenir frais qui me réveillait. La culpabilité et la douleur me déchirait de toute part. Et si l’innocence de mon âge me donnait une couverture quand à mon geste, j’avais laissé mon petit frère mourir sous mes yeux, incapable de trouver la force nécessaire pour le sortir de l’eau. Rae Won était l’un des seuls à savoir en dehors de ma famille. Je ne racontais jamais à personne ce qui s’est passé cette nuit-là. Personne. Si ce n’est deux ou trois personnes qui ont su trouver les mots justes pour me faire parler. Alors c’est en ça que je me rapproche de lui. C’est parce que je sais qu’il comprend. Qu’il comprend la douleur qui me tient les tripes depuis que je suis petite. Ce n’était pas ma faute, mais qu’importe. La mort qui vient frapper sous vos yeux vous ébranle. Et ça … je sais qu’il connait ce sentiment par cœur. Peut-être même de façon plus exacerbé que moi.

Je n’ai jamais eu pitié de lui. De la peine oui, mais de la pitié jamais. Il méritait mieux que ça. Pourtant, quand je vois sa silhouette se détacher du jour j’ai mal au cœur. Je l’ai suivi une fois, sans vraiment faire exprès. Je suis tombée sur lui dans la rue alors qu’on se dirigeait vers le même lieu où nous avions rendez-vous. Il avançait en fumant sa clope, son dos courbé comme s’il portait tous les malheurs du monde, il avançant en trainant des pieds avec ses baskets troué et usé. Son jean déchiré en bas était imbibé d’eau et il glissait négligemment une main dans sa poche. Je l’ai suivi en silence et quand je l’ai vu m’attendre je me suis présentée à lui avec un sourire radieux comme je savais les faire. A peine arrivée je l’ai pris contre moi et je l’ai serré fort, si fort que je crois que je lui-même fais un peu mal. Je suis sûre que sur le coup il a cru que c’est parce que j’en avais besoin, alors il m’a rendu mon étreinte, mais moi … Je voulais juste … prendre sa peine pour moi. Le libérer de son poids et juste lui dire que lui aussi, plus que les autres, il avait le droit de sourire et d’être heureux. Alors quand il me rejoint sur le canapé je lâche un rire amusée en le laissant me faire prisonnière de sa poigne. J’affiche une moue boudeuse comme si je voulais contre dire ses dires. Je plisse les yeux et le regarde, féline jusque dans ma cambrure. Je souris alors qu’il s’approche de moi. Je veux lui voler un baiser, goûter à ses lèvres qu’il refuse de m’accorder. Je grogne de frustration en subissant ma punition avec consentement. Je lui offris mon cou et frémis en sentant sa langue me taquine. C’était le plus doux des massages et j’arrivais toujours à me détendre dans ces conditions. Je le regardais me fixer, son menton sur mon ventre. Je mordillais ma lèvre inférieure en souriant doucement. Je réussis à dégager ma main pour venir passer mes doigts dans ses cheveux. Mon regard lourd de mes pensées et de mes émotions se perdit sur son visage et dans son regard qui m’arrachait un petit rire. Il était craquant à me regarder comme ça. Tout fier de lui …  Ma bague, celle que je portais toujours à l’index et que je n’enlevais jamais, se perdit dans sa tignasse blonde. Je ne pus m’empêcher de le taquiner en lui lançant « Alors … ? Déjà rassasier babe ? » Je gonflais mon ventre pour soulever et abaisser sa tête, avant de glisser ma cuisse sur ses côtes. Et de l’emprisonner sous une de mes jambes. « Attrapé ! » murmurais-je simplement dans un sourire en laissant ma tête pencher sur le côté, mon regard, toujours porté vers lui.

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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyLun 4 Aoû - 14:35

I need it as much as you need it
 Il ne pensait pas que leur relation était si mauvaise que cela. Bon, c'est sûr que c'était pas bien commun de trouver un gars et une fille qui sont sexfriends, même si il devait surement il y en avoir d'autres dans cette ville, mais il y avait rien de mal à cela. Fallait pas faire les choqués et les prudes hein, et le kamasutra, il a été inventé pourquoi nanmého. De toute façon, quoi qu'on en dise, aujourd'hui, le blond ne pouvait plus se passer de Su Nah. C'est sûr qu'il aurait une copine, ce serait pas la même histoire, parce qu'il finissait sexuellement frustré, mais comme les filles évitaient les gros dégueulasses tsebes das son genre, et surtout si ils étaient tsebes, il ne pouvait pas vraiment faire autrement. Et puis, ils s'étaient bien trouvés tous les deux, ils étaient semblables quelque part. Ils avaient tous les deux une part d'ombre, ces démons qui venaient les hanter à la nuit tombée, lorsque le lit devenait froid et qu'il y avait plus qu'eux et l'écrasante vérité du monde. Ils sortaient rarement ensemble, parce que la seule fois ou ils l'avaient faits, ils avaient eu droits aux commentaires de merde de la frat' des verts entre autres. Il avait fallu qu'il croise ses vieux frères, qui se sont foutus de sa gueule en lui demandant si c'était sa copine. Comment expliquer la relation qu'ils entretenaient tous les deux sans paraître pour un pervers, vicieux et malsain, qui ne faisait que profiter de Su Nah? Les autres ne comprendraient pas, et pourtant, il n'aimait pas non plus se cacher comme ça. C'est comme si ce qu'ils faisaient étaient interdits. C'est vrai que c'était pas très catholique, mais c'était pas un crime non plus. Allez plutôt fliquer ces trous du cul qui trompent leurs copines et les laissent tomber pour d'autres et ainsi de suite.

Ca lui rappelait bizarrement cette nuit, celle ou Su Nah s'était réveillée en hurlant. Putain, il avait jamais été réveillé d'une manière aussi brutale, à peine si il l'aurait pas tapé avant de se rendre compte que c'était Su Nah avec lui. Il avait passé plus d'un quart d'heure à la tenir contre lui, à la bercer comme un enfant tandis qu'elle pleurait toutes les larmes de son corps. Il avait pas tout de suite compris, et ce n'est que quand elle avait murmurée qu'elle avait rêvée de son frère qu'il avait compris. Il s'était senti triste pour elle. Elle lui avait racontée ce qui lui était arrivé, et sincèrement, c'était moche. Ça ne lui rappelait que trop bien lui-même, lorsqu'il avait fait face ça la mort il y a quelques années de cela. Ça semblait tellement loin maintenant, mais c'était toujours aussi frais dans sa mémoire. C'était une blessure qui n'allait pas partir si vite, une cicatrice qui allait laisser une marque pour toujours. Il ronronna presque de plaisir lorsque sa main passa dans ses cheveux, ses doigts caressant doucement ses mèches blondes. Il aimait bien quand on touchait à ses cheveux, sans trop savoir pourquoi. C'était sa zone sensible, disons. «Hmm, oui, j'ai perdu mon appétit » plaisanta-t-il en se relevant soudainement, sans la prévenir. Il allait aussi la taquiner, comme elle l'avait fait juste avant. Ils pouvaient être deux à jouer voyons, pourquoi se priver.

Enfin, tout du moins, c'est ce qu'il croyait, lorsqu'il se sentit ramené vers le bas. En tournant la tête sur le coté, il découvrit les jambes nues de Su Nah, qui étaient sur ses cotés et l'empêchait de bouger et de s'en aller loin d'elle. Il ne put se retenir de rire. Elle l'avait piégé, c'était le cas de le dire. Il posa ses lèvres sur son ventre nu, pour laisser sa langue glisser doucement sur sa peau, avant d'y enfoncer ses dents pour la mordiller. « Tu aurais mieux fait de me laisser partir, tu sais » murmura-t-il contre sa peau chaude, avant d'y poser à nouveau sa langue. C'était dingue comment ils étaient incapables de se passer l'un de l'autre trop longtemps. C'était vraiment bizarre, il se demandait s'il n'allait pas finir par s'y habituer. Ce qu'il vaudrait mieux éviter, s'il voulait se trouver une petite amie un jour. Un petit bout de femme avec qui il passerait genre le restant de sa vie, avec deux-trois larves bruyantes par ci par là. Parce que le sexe c'était bien, mais si ils étaient partis comme ça jusqu'à leurs 80 balais...disons que rien que de se l'imaginer, ça faisait bizarre et dégueulasse.

Il se redressa assez pour revenir à hauteur de son visage, en faisant attention de ne pas l'écraser sous lui, lâchant pour de bon ses poignets pour voler ses lèvres, l'embrassant avec un sourire aux lèvres. Il espérait juste que le livreur n'allait pas trop se presser, parce que s'il arrivait maintenant, non seulement il allait les couper en pleine action, mais en plus, il serait témoin d'une scène plutôt dérangeante.
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MessageSujet: Re: Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] Please don't giving, I won't let you down ... [+18/!\] EmptyLun 4 Aoû - 22:59

It mess me up, I need a second to breath
 ∂ Tenue  Et tu t’accroches si fermement, que ça devient difficile de respirer. Mais je ne te lâcherais pas. Je sais ce que ça fait d’avoir la sensation de se noyer et de voir qu’on te vole chacun de tes souffles. Ça fait mal, et puis ça te met en colère aussi. Parce que tu te dis que tu ne mérites pas ça, et si tu le mérites, tu te dis que tu as assez payé maintenant. J’ai aussi le droit au bonheur. Je crois qu’une vie change qu’on on le comprend. Quand on accepte de se dire ça. Ouais, on a tous droit au bonheur et c’est presque pathétique de devoir s’en convaincre. Rae Won a droit d’être heureux, plus que n’importe qui. Parce qu’après ce qu’il a vécu je crois qu’il a eu assez de malheur dans sa vie. C’est malsain la vie. Parce que c’est toujours au moment où t’es le plus fragile qu’elle te fait un coup de pute. C’est vrai quoi, elle pourrait, je ne sais pas, faire ça quand on est au summum de notre force, quand on l’attend au tournant, quand on sait qu’on va pouvoir l’abattre d’un geste sûr. Pourquoi faut-il toujours que cette chienne attaque quand on est vulnérable. Peut-être parce qu’elle est lâche, parce qu’elle se dit que sans ça elle ne pourra pas gagner. Le truc, c’est qu’on n’a pas trop le choix et que c’est le temps qui nous laisse l’occasion de se battre contre elle. On va y arriver un jour. Et puis quand je suis avec Rae Won c’est un peu l’occasion de lui dire que je l’emmerder. Que je peux être heureuse avec ce genre de parenthèses. Ces pauses où je peux reprendre mon souffle. Où je peux arrêter de courir, rien qu’un instant. J’arrête de fuir. J’arrête de fuir pour de vrai et je peux enfin sourire. Ce sourire sincère et doux. Ce sourire qui me fait presque mal, parce que j’ai oublié ce que ça faisait de se sentir bien. Rae Won c’est ma part de bonheur volé, celle qu’on voudrait m’interdire, mais celle dont je ne peux me passer. Imaginer une vie sans lui … non j’en sais rien, je n’ai pas vraiment l’impression que ce soit possible. Derrière ses airs bourrus d’homme des cavernes mal léchés, il reste un ami d’enfance. Qui peut se vanter de partager la vie de quelqu’un depuis plus de dix ans ? Je n’ai pas toujours été très juste avec lui et j’en suis désolée, j’ai regretté, tellement de fois d’avoir perdu son numéro. J’ai souvent pensé à lui en me demandant s’il m’avait oublié. Est-ce que de temps en temps il pensait à moi ? A nos déjeuné clandestin, sur les marches de l’escalier de secours loin des autres. Je ne sais pas comment il se débrouillait, mais il avait toujours des sandwiches dégueulasse pour le midi. J’avais finis par partager mon repas avec lui et pas par pitié, je n’en sais trop rien en fait. J’étais souvent toute seule le midi, je m’asseyais sur ses marches pour éviter les autres. Je n’étais pas très sociable plus jeune. Pas que les autres soient spécialement mauvais avec moi, c’était juste que je ne voulais pas les voir. Je me suffisais à moi-même. Enfin, c’est ce que je croyais jusqu’à ce qu’il débarque dans ma vie. Une rentrée, une journée comme les autres et il était là, au fond de la classe, là où je m’asseyais toujours. Alors j’ai juste pris le siège d’à côté et je lui ai souris. Je ne souriais pas souvent, pas aux autres de la classe en tout cas. Ji Ho n’était pas souvent avec nous. L’école était le pire endroit sur terre pour lui. Alors quand il n’était pas là je préférais rester seule. Seule jusqu’à ce que je décide d’être ami avec Rae Won.

Je ne sais plus comme ça s’est vraiment fait, mais j’ai finis par lui faire à manger pour le midi. Parfois c’était trop cramé, parfois ce n’était pas assez cuit. Et au final ses sandwichs dégueulasses semblaient bien meilleurs et s’il lui arrivait de me taquiner, il finissait toujours par tout manger. Comme si pour lui c’était … Important ? Ouais, je crois que c’est l’effet que ça me faisait. Dix ans après, j’étais toujours là. A lui caresser les cheveux, perdant mes doigts fins et manucurés dans ses bouclettes qu’il avait fait blondes. Ça lui va bien le blond. En fait, toutes les coupes qu’il a pu avoir lui vont toujours bien. C’est son style, un peu … voyou comme dirait mon père. D’ailleurs ce dernier n’a pas toujours vu d’un très bon œil ma relation avec Rae Won. Il m’assurait que ce garçon finirait mal, qu’il pourrait même m’entrainer dans je ne sais quel chemin douteux. Mais je n’ai pas laissé tomber. Je m’en moquais bien de ce qu’on disait sur lui, de ce qu’on pensait de lui. Puis mon père a fini par l’apprécier. Peut-être qu’à force de l’entrainer chez moi j’ai laissé le choix à personne. C’est comme ça. Rae Won fait maintenant partit de ma vie et je n’ai pas envie de le perdre à nouveau. Une fois m’a suffi, ça m’a vacciné et je n’ai pas envie de revivre ça une deuxième fois. Même si c’était de ma faute, même si je me suis concentrée sur mes études, même si j’ai finis par m’enfermer dans mon monde et d’en oublier tout le reste. Je crois que j’avais juste besoin de donner un sens à ma vie, et je me suis dit que les études pourraient m’y aider. Au final je suis sortie diplôme, presque lauréate de ma promotion mais je n’avais personne vers qui me tourner pour fêter ça. C’était un peu pathétique quand même. Mais je crois que c’est juste que je fais toujours les mauvais choix. Je ne me blâme pas et je ne plains pas, je fais juste une constatation. Je merde toujours quelques parts et je finis toujours par essayer de me rattraper. Sans grands succès la plus part du temps. D’ailleurs, ma vraie réussite jusqu’à maintenant c’est d’avoir réussis à ne pas tout gâcher avec lui, avec cet idiot qui s’allonge sur moi. Je souris tendrement quand il me dit « Tu aurais mieux fait de me laisser partir, tu sais » Et moi je suis persuadée que non. Que j’ai bien fait de le garder avec moi.

Je secoue la tête alors qu’il m’embrasse le ventre. Je ferme les yeux et pousse un léger soupir. Sa langue me chatouillait et ses dents me grisaient. Je frémissais alors que ma peau qui tressaillait sous ses assauts. Il se redressa et ma cuisse accompagna son mouvement. Il s’allongea sur moi, libérant totalement au passage mes poignets. Il s’attaque à mes lèvres et je le sens sourire dans notre baiser. Ses lèvres son douce. Et leur goût familier fait naître des petits papillons dans mon ventre. Je lui réponds doucement en enroulant mes bras autour de sa nuque que je viens griffer doucement. Mes reins se cambrent pour mieux sentir le corps du tsebe contre le mien. Mon autre main se perdre sur ses hanches et sur son dos que j’adore caresser. Je ne sais pas trop pourquoi, c’est jusqu’il a la peau douce en fait. Et il a la peau claire, j’adore sa peau. Parsemé par endroit de grains de beauté c’est comme regarder un petit univers avec peu de planètes. Parfois, je m’amuse à les compter, allongée sur son dos, je passe mes doigts sur chacun d’entre eux. C’est une occupation bizarre, je conçois, mais j’aime bien, c’est comme si je le gravais dans ma mémoire, jusque dans les moindres détails … Je me détache doucement de ses lèvres que je caresser du bout du doigt en suivant leur courbe. « Pourquoi tu souris … ? » demandais-je dans un murmure doux. Je relevais mon regard vers lui comme pour mieux comprendre la réponse en plongeant mes yeux dans les siens. Je pense qu’une part de moi connais la réponse, mais je me trompe peut-être, alors, ma curiosité qui me taquine, me pousse à lui demander. Qu’est-ce qui le fait sourire. Juste notre petit jeu ? Ou ma présence ? Ou … la soirée ? Je ne sais pas. J’ai toujours peur de me croire plus importante dans sa vie que je ne le suis vraiment. Mais ce que je sais c’est que j’adore le voire sourire. Ça lui change toujours le visage. Je tapote doucement sa bouche amusée. C’est vrai qu’elles sont douces ses lèvres …



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