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 Amélie • Just a business matter (-16!!)

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Amélie • Just a business matter (-16!!) Empty
MessageSujet: Amélie • Just a business matter (-16!!) Amélie • Just a business matter (-16!!) EmptyDim 30 Mar - 20:43



Just a business matter
Amélie & Chan Doo۰


Dix huit heures. La porte s'ouvre et tu rentres dans ton appartement avec ton sac de courses le long de tes jambes. Si tu as passé une bonne demi-heure dans la supérette à un quart d'heure de chez toi, c'est pour une bonne raison. À défaut de pouvoir enquêter sur un individu par manque de preuve, une personne t'avais engagé pour le suivre. Ce n'est pas la première fois que tu travailles pour elle, bien que la tâche te soit pénible, tu restes bien payé. Ce n'est pas le fait de suivre une personne qui est dérangeant, c'est surtout la personne qui te donne les billets à la fin de l'enquête, que le résultat aboutisse ou non.

Sur la table, tu déposes le sac pour en tirer les trois bières que tu as acheté. Deux finissent au frigidaire.  Dans pas longtemps, ton intermédiaire va pas tarder à débarquer et tu dois trouver le dossier pour ajouter une feuille du bloc-note présent dans la poche de ta veste que tu viens de jeter sur ton lit. Tout en main, tu viens te poser sur le canapé.  Aujourd'hui, rien à signaler. Le type est parti travailler comme prévu après avoir acheté des bricoles pour sa femme. Aucun contact avec une personne mineure, fille ou garçon. Pas d'achat suspect. Discussion avec une vieille dame au rayon fruit et légumes... Tu arrêtes ta lecture avec les sourcils relevé. Dans cette affaire de viol, tu ne comprends pas pourquoi cette femme suspect ce père de famille... Parce qu'il travail dans l'immeuble à côté du lieu du crime ? Qu'il est trop parfait pour elle ou simplement parce que sa tête ne lui revient pas ? Bière entre les doigts, le revers de ta main viens frotter ton front comme pour effacer ces rides trahissant ton air consterné.

Le fait de savoir qu'elle ne va pas tarder à arriver te rend un peu grognon, alors tu fermes le dossier en ajoutant la feuille à l'intérieur. Constatation : la bière a perdu une bonne majorité de son contenu. Avec un peu de chance, tu pourras en ouvrir une autre avant qu'elle n'arrive, ça te détendra peut-être, qui sait.

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MessageSujet: Re: Amélie • Just a business matter (-16!!) Amélie • Just a business matter (-16!!) EmptyDim 30 Mar - 23:49

Chan Doo  ∞ Amélie
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Merde. Merde. Merde. Ce sont les douces paroles qu’Amélie se répète en boucle alors qu’elle enfonce la pédale d’accélération de son bolide. La jeune femme déteste devoir enquêter à partir de rien. D’autant plus que sans preuves concrètes, elle ne peut pas demander à obtenir l’enquête. Pourtant, elle a bien vu le regard pervers et dégoûtant de ce type. Elle a senti qu’il y avait quelque chose de louche. Mais aucune preuve. C’est pour cela qu’elle a confié la filature à quelqu’un d’indépendant. Quelqu’un qu’elle paye cher de sa poche à chaque fois qu’elle a besoin de son aide pour que personne ne remarque que des sommes considérables sortent de la police scientifique pour aller entre les mains d’un garçon peu recommendable. C’est justement chez lui qu’elle se rend à toute vitesse. Elle se gare à côté de sa voiture à lui dans un grand crissement de pneus.

En un rien de temps, elle est dehors. Une robe légère blanche, bordeaux et noire, un épais manteau beige par-dessus pour la protéger du froid qui règne encore sur Suwon. Il lui suffit de traverser la rue en arrangeant ses cheveux par habitude et elle s’engouffre dans l’immeuble en question. Miteux. Comme son appartement. Miteux. Et puis lui aussi, tant qu’à faire. Miteux. Officiellement. Officieusement, ce n’est pas la même chose. Pas le temps d’attendre l’ascenseur qui de toute façon est en panne les trois quarts du temps. Elle cavale dans les escaliers. Quatrième étage. Pas un souffle de travers ne quitte ses lèvres closes. Ses talons ont résonné dans le couloir. Il a forcément dû l’entendre. Elle frappe à sa porte. Un, deux, trois coups. Une pause. Quatrième coup. La porte s’ouvre à peine que la jeune femme s’est déjà faufilée à l’intérieur et retire ses chaussures dans l’entrée. Elle ne dit pas un mot, ne regarde pas Chan Doo. Inexplicablement, avec lui, elle se sent toujours en colère, au bord de l’explosion. C’est ce qui fait leur relation.

Le manteau a tôt fait de rejoindre le canapé tandis qu’elle fait quelques pas de plus dans le salon, les mains sur les hanches, avant de se retourner sur lui. La seule chose qu’elle sera toujours incapable de lui enlever, c’est sa beauté. Personne n’y résisterait. Mais tous les gestes de la jeune femme sont calculés. De la manière dont elle se déhanche jusqu’à sa manière de parler de d’agir avec lui, contrairement à l’attitude qu’elle aurait avec quelqu’un de différent. Alors, t’as du nouveau ? Sa voix rauque et basse tranche légèrement avec son apparence et avec le petit sourire narquois qu’elle a sur les lèvres. Elle n’est pas venue ici pour lui taper la causette pendant qu’il sirote sa bière, de toute façon. En parlant de bière, elle s’empare de la bouteille à moitié vide sur le bureau et la termine d’une traite. Elle n’est pas en service et c’est tant mieux. Sans gêne, elle repose la bouteille de verre comme si de rien était, concentrant de nouveau son attention sur son fournisseur d’informations.
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MessageSujet: Re: Amélie • Just a business matter (-16!!) Amélie • Just a business matter (-16!!) EmptyLun 31 Mar - 13:58



Just a business matter
Amélie & Chan Doo۰

‡Tenue‡
Consterné. C'est létat dans lequel tu prévois d'être d'ici quelques instants quand tu entends les pneus crisser à l'extérieur. Rien que cette manière de conduire te rend assez grognon. Un rendez-vous secret mh ? Comme ça, c'est loin d'être discret, mais ut ne vas pas apprendre à une "professionnelle" les ficelles du métier. Allumer ou éteindre la télévision ? Pourquoi cette question ? Te donner un air décontracté, t'occuper un peu l'esprit quand elle arrivera histoire de ne pas perdre ton calme ? Difficile à dire. Finalement, tu préfères ne rien faire. Quand ses pas résonnes au loin derrière la porte - toujours très secrète - tu finis par te lever avec une lenteur presque affligeante pour t'avancer vers la porte d'entrée, déposant au passage ta boisson sur la table.

On frappe. Tu attends un peu avant d'ouvrir la porte bien que tu ne sois qu'à un mètre de celle-ci. C'est un courant d'air qui passe. Pas de bonjour, ni rien. Te voilà bouillant. Tu détestes ce manque de politesse, mais plutôt que de lancer les hostilités, tu serres les dents en te demandant combien de temps tu vas tenir. Quand elle s'avance dans ton salon, tu ne la quittes pas des yeux. C'est dans ces moments là qu'on comprend pourquoi vous ne venez pas du même monde : si tes voisins faisaient attention à tes visiteurs, peut-être en viendraient-ils à questionner à ton sujet. Une jolie robe, un joli teint, probablement des bijoux pouvant payer ton loyer pendant 3 mois... Toi ? Tu es en jean, simple jean basket avec un t-shirt à manche longue gris et blanc. Rien ne vous rapproche, vous êtes opposés l'un à l'autre, tant par votre apparence et carrière que par vos principes. Cette manière qu'elle a de faire la belle t'exaspère. Tout en elle t'exaspère en réalité. Parfois, ce regard hautain qu'elle te lance te rappelle ta mère. Tu sens bien ton visage se tirer, mais malgré toute ta bonne volonté, tu ne parviens pas à te contrôler. Non, tu n'es pas content de la voir. S'il n'y avait pas d'argent en jeu, peut-être l'aurais-tu jeté par la fenêtre... Qui sait ?

Elle ouvre la bouche, mais pas pour te saluer. Tes poings se serrent mais tu feins le fait de te frotter l'arrière du crâne pour camoufler ton mécontentement tout en te rapprochant d'elle une fois la porte verrouillée. tu arrives à son niveau quand elle se permet de prendre ta bière. Ta bière, dans ton appartement sur ta table. Tu as collé des droites à des types pour moins que ça. L'air consterné, tu la fixes sans ciller avant de pointer le dossier sur la table basse devant le canapé. Elles sont là tes informations tellement croustillantes. Pour l'instant, si tu ne parles pas, c'est pour retenir tes insultes. Travailler avec cette femme te donnait parfois des avantages quand tu avais d'autres affaires, quand tu avais besoin d'un renseignement minime sur un dossier, alors contrairement à tes autres employeurs, avec elle tu essais de rester un minimum diplomatique.

Tout est là. Tu as réussi à parler, mais hors de question de lui donner le dossier, elle n'a qu'à se baisser pour le ramasser. Tu attends un peu pour reprendre la parole, te rapprochant a quelques centimètre de la jeune femme. Un court instant, tu restes immobile avant de te décider à attraper cette bouteille désormais vide. Ton regard ne la quitte pas, mélangeant désinvolture et défis. Tu la provoques, comme toujours, entre vous, ça fonctionne toujours comme ça et ce, depuis le début. Tes pieds pivotent pour t'amener à la poubelle en plastique dans laquelle tu jètes bruyamment ce pitoyable récipient de verre.

Kwon Man Shik, 27 ans, employé dans à station essence au nord de la ville, marié, père 1 petite fille de 2 ans. Tu retournes vers elle, sans la regarder cette fois, récitant ta leçon comme tout bon élève sans quitter cet air las qui caractérise l'ennui de cette enquête. Après 48h de filature, aucune activité suspecte, levé le matin de bonne heure, passe sa journée au travail. Hier soir, il est passé dans un bar avec un collègue vers 18h. Quantité de verres bus ? une bonne dizaine. Rentré chez lui, couché aussitôt. Aujourd'hui, il travaille de nuit, est passé dans l'après-midi dans une supérette acheter des couches et d'autre bricoles pour sa femme qu'il a déposé avant de partir travailler. Tu vas directement à ta chambre pour récupérer ton ordinateur portable que tu déposes sur le meuble près de la télé. Elle t'emmerdes avec cette histoire. Ce type n'a rien de louche, que ce soit dans ses antécédents ou autre, néanmoins, tu continues ton récital tout en branchant la prise sur la télévision en face du canapé. Le dispositif de surveillance sur la caméra de la station service a été installé avant son service hier. Aucun contact avec une personne mineure, d'une quelconque façon que ce soit. Et la télévision s'allume. L'écran affiche l'intérieur de la boutique de la station service en noir et blanc et faible qualité, mais on peut très bien reconnaître la cible des accusation de l'enquêtrice. Tu ne met pas le son car il n'y en a pas : c'est toi la voix off dans cette histoire de surveillance.

De nouveau tu te retournes. Tu hausses un sourcil pour fixer la brunette. Satisfaite ? Bien que tu ne sois pas payé à donner ton avis, tu n'arrives pas à tenir ta langue, surtout devant cette princesse de la scientifique. Ce type est clean et pas assez malin pour ne laisser aucune preuve. Je ne sais pas ce que la victime a vu, mais ce mec ne correspond en rien au profil type du violeur. Tes mots ont été tournés d'une manière particulière. L'empathie n'est pas ton fort, alors tu ne peut t'empêcher de ressentir une lassitude envers cette pauvre fille... Et probablement les autres. Tu fais attention à ce que tu dis, histoire que cela ne soit pas mal interpréter. Dans tous les cas, elle n'a qu'à le prendre comme elle veut : tu n'en a strictement rien à foutre.

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MessageSujet: Re: Amélie • Just a business matter (-16!!) Amélie • Just a business matter (-16!!) EmptyLun 31 Mar - 21:54

Chan Doo  ∞ Amélie
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Il la hait, elle le sait très bien, mais grâce aux sommes d’argent astronomiques qu’elle lui donne à la fin de chaque enquête, fructueuse ou pas, il la tolère encore, la plupart du temps sans craquer. Mais quand bien même il exploserait devant elle, et malgré tout, cela arrive encore souvent, il est loin de l’impressionner. Dans sa vie, elle en a sans doute vu et supporté plus qu’il ne pouvait l’imaginer et ce ne serait jamais ses gémissements qui pourraient lui faire peur. Toujours ce petit sourire moqueur aux lèvres. Un sourcil se hausse lentement et très légèrement, comme imperceptible. Ses yeux vont aux poings serrés de Chan Doo. Se retiendrait-il de la frapper ? Elle aimerait bien le voir faire. Entre le gamin qui battait sa copine et le sniper, qui aurait l’avantage ? Probablement lui car, malgré sa force, elle ne ferait pas le poids contre un type de son envergure. C’est alors qu’il lui désigne le dossier posé sur le bureau. Bon dieu, il faudra vraiment tout faire jusqu’au bout avec lui. Sans sourciller, elle le prend et l’ouvre, feuilletant lentement les pages. Son visage se ferme, ses traits se détendent. Elle est concentrée sur ce qu’il lui dit et ce qu’elle lit plutôt que sur le fait de le faire sortir de ses gonds.

Elle n’est pourtant pas folle. Cette lueur dérangeante dans le regard de ce type, elle l’a bien vue. Automatiquement, tout en parcourant des yeux le dossier, elle commence à se tapoter les lèvres, un tic inconscient qu’elle a pris au fil des années, ne réagissant même pas à la proximité de son « coéquipier » si l’on pouvait dire. Après tout, elle y est habituée et ça ne la dérange même plus. Mais effectivement, le suspect semble avoir une vie de famille tout à fait normale, bien rangée. Ce qui la dérange le plus c’est de n’avoir pas pu interroger la victime plus longtemps. On n’écoute jamais assez les victimes de viol. Les trois-quarts du temps, quand on ne trouve pas le coupable, on prétend qu’elles ont crié au loup alors que les tests cliniques prouvent tout le contraire. Le reste du temps, le coupable est incarcéré brièvement, fera sans doute du sursis pour bonne conduite, sortira avec plusieurs mois d’avance et réitèrera son crime. C’est le cas pour plus de la moitié des criminels. Ce n’est que quand Chan Doo s’éloigne qu’elle le suit des yeux et pivote pour ne pas le perdre. Lentement, ayant totalement changé d’attitude pour quelqu’un de plus professionnel — la personne qu’elle est au quotidien —, elle se penche vers l’écran, son épaule posée contre celle du garçon. Sa dernière remarque la fait ricaner.

C’est facile, n’est-ce pas ? D’accuser la victime de mensonges ? Quand elle tourne la tête vers son interlocuteur, c’est pour lui adresser un sourire discret dissimulant à peine un regard furieux et des éclairs dans ses yeux. Il ne sait pas, dans un sens, ce n’est pas sa faute. Il ne pouvait pas savoir combien ce genre d’affaires la touche tout particulièrement. Elle quitte difficilement l’écran des yeux. Son regard est contrarié mais elle ne pense plus du temps à emmerder Chan Doo. Finies les conneries. Elle parcourt rapidement le dossier. On a besoin d’au moins une semaine d’observation. Voire deux. Je veux un pattern. Et… Est-ce qu’on a l’heure de sa sortie de travail ? Sérieusement, c’est quoi ce travail de débutant ? Il est évident que le jeune homme ne l’a pas habituée à ça. Elle fronce les sourcils mais ne fait pas de remarque. Il n’est plus l’heure de lui faire des reproches. Par chance, aucun travail au bureau ce soir-là.

Je sais ce qu’on va faire. On ? Oui, on. Direct. Elle ferme brusquement le dossier et se tourne vers lui, levant les yeux pour le fixer intensément. Cette fois-ci, plus le temps de rigoler. Sa voix a baissé d’un ton et elle parle de sa voix habituellement baisse mais toujours aussi spéciale. Inconsciemment, elle sourit quand même, mais c’est un tic, chez elle. Elle ne se rend même plus compte de ses sourires. Ce n’est même pas un sourire heureux. Soudainement, elle tait un demi-tour sur elle-même et attrape un stylo sur le bureau du jeune homme, griffonnant quelques chiffres sur une feuille avant de l’arracher de son calepin pour la tendre au jeune homme. Ça te suffit pour me faire confiance ou il faut que je rajoute un zéro ? Evidemment, c’est de l’ironie. Le chiffre inscrit sur la feuille de papier lui paiera nettement trois mois de loyers avec pas mal d’extras. Elle ne lui explique pas tout de suite son plan et préfère attendre qu’il accepte la somme proposée. Evidemment, elle le connait assez bien pour savoir qu’il ne peut pas résister à une telle proposition. Intérieurement, elle se sent un peu mal de le soudoyer à ce point mais il ne s’en plaint pas. Le parfait petit hitman.

Alors, elle peut commencer à lui exposer son plan. On va y aller. Tous les deux. Je crois avoir vu que tu avais un plan de l’accès à la station d’essence, alors on va y aller et attendre là-bas pour le suivre. C’est dangereux, je sais. Mais… mais… Elle se tourne et se retourne dans l’appartement puis marche jusqu’à la chambre où elle ouvre grand sa garde-robe… Enfin le placard qui s’en rapproche le plus, et scanne les vêtements. Elle se mord les lèvres, claque sa langue puis tourne brusquement la tête vers Chan Doo en plissant les yeux. Il va nous falloir tes vêtements. Si je ne me trompe pas, on passera relativement inaperçus déguisés en SDF, vu le quartier dans lequel la station se situe. Elle ne s’est même pas rendue compte qu’en disant cela, elle impliquait involontairement que pratiquement tous les vêtements de Chan Doo sont des vêtements susceptibles d’être portés par des SDF. C’est Amélie. Normal.
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MessageSujet: Re: Amélie • Just a business matter (-16!!) Amélie • Just a business matter (-16!!) EmptyJeu 3 Avr - 9:16



Just a business matter
Amélie & Chan Doo۰

‡Tenue‡
C'est toujours difficile de garder ton calme avec elle. Tu sens ta tête bouillir et tu sais que la bombe n'est pas loin d'exploser. Tous tes employeurs connaissent ton sang chaud, tous, sans exception. Si elle en fait exprès de te provoquer, elle le regrettera bien vite. Tu n'as pas besoin de menaces ni de hausser la voix, parce que cela ne fait qu'accélérer le processus. Moins tu en dis, mieux tes nerfs se portent. En général. En général, parce que là il faut aussi gérer le fait de voir son visage hautain. Sa sale petite gueule de princesse. Tu t'étais renseigné sur elle pour trouver ses points faibles, mais il semble bien que cette foutue française n'en ait pas. Cette française... Cette fille, dont jamais tu ne prononcera le nom, n'est que pure hérésie. Une hérésie. Complètement. Ton avis sur elle en dit long, tout aussi long que le regard que tu lui jettes quand elle se permet de faire une remarque. Accuser la victime de mensonge, ce n'est pas vraiment ce que tu viens de faire. En fait-elle exprès de déformer tes propos? Son sourire, c'est une goutte d'eau qui manque de faire déborder le vase. Tu vas exploser, tu le sais. Ce n'est plus qu'une question de temps. Peut-être aura tu le temps de la foutre dehors avant de casser quelque chose ?

Madame à des exigences. Madame veut ci et veut ça. Ta désinvolture peut se lire sur ton visage. Si elle veut tant de choses, elle n'a qu'à le faire elle-même, après tout, tu ne t'es penché sur ce dossier qu'après avoir fini des affaires plus sensibles et plus intéressantes. Elle veut t'apprendre les ficelles du métier ? 48 heures, bien sûr que c'est trop tôt, mais n'est-ce pas cette fille qui a souhaité te rencontrer aujourd'hui, peut-être un moyen pour elle de te montrer qu'elle te tient par le collier? Tes yeux perdus sur l'écran pour te calmer, bras croisés comme pour te protéger de toi-même et de ta nature, tu fini par ouvrir la bouche pour lui répondre sur un ton complètement détaché. Il finit son service à 5h demain matin. Aujourd'hui il est de nuit. Ta tête tombe en arrière pour lui jeter un regard aussi hautain que ceux qu'elle te jette à chaque rencontre. Tu hausses un sourcil. C'est écrit dans le dossier, y'a une page avec ses horaires. Oui, une page rédigée à la va-vite, parce que tu ne retranscrivait pas numériquement tes trouvailles. C'est fort probable qu'elle n'ait pas réussi à déchiffrer tes hiéroglyphe, mais d'un côté, tu l'as presque fait exprès hier soir après avoir obtenu les infos. Tant que toi tu peux te relire,... Tu n'en a rien à cirer.

Elle sait ce que vous allez faire. Plutôt que de garder la télévision allumée, tu attrapes la télécommande pour éteindre celle-ci : de toutes façon, tu visionneras ça plus tard, les enregistrement sont directement sauvegardés par tranches de demie-heures sur ton disque dur. Quand tu te retournes vers elle pour la fixer, c'est un bout de papier qu'elle tend en ta direction. Oh. Une prime. Pour quel honneur ? Tu l'attrapes, sans un merci. Pourquoi faire ? Cette fille a probablement une idée derrière la tête. Ton oeil critique observe la somme et sa remarque te pique au vif. Confiance ? Rajouter un zéro ? Pour qui tu me prends ? Ta putain personnelle ? ces mots t'ont échappés, mais ils ne trahissent en aucun cas ta consternation. Pas de manière formelle avec cette gonzesse, hors de question. Même si tu l'acceptes pour le moment, tu n'acceptes pas forcément cette manière qu'elle a de t'acheter avec de l'argent. On va y aller. Tous les deux. Tous les deux. Ah ah ah. Quelle bonne blague, ne, Chan Doo. Tes yeux n'ont pas quittés la somme inscrite. Tu l'écoutes d'une oreille, parce que les deux premières phrases t'ont perdus. Non. Calmes-toi. Respire. On va le suivre. Elle se prend pour qui ? Avec une certaine lenteur, tu t'écartes pour aller poser ce chèque sur la table pour éviter de le déchirer dans les minutes qui vont suivre. Cette princesse est déjà dans ta chambre à fouiller dans ton armoire. TA chambre, TON armoire, TON appartement. Et en plus de ça, elle t'insulte sans même s'en rendre compte. Ou bien peut-être le fait-elle exprès ?

Heureusement que tu as déposé ce chèque. Rapidement, tu la rejoins dans la chambre et pousse brutalement la porte de ta penderie. Un peu plus et tu la cassais. Arrête de croire que tout t'es dû parce que t'as du fric. Tu sais que le moindre contact avec elle désormais t'entraînera dans une perte de contrôle aux lourdes conséquences. Ce n'est pas que tu ne veux pas lui faire de mal, mais... en fait si. Tu aimerais la foutre dans le mur qu'elle revienne à sa place, qu'elle comprenne quel genre de personne tu es,... Mais si tu le fais, qui plus est à un agent de la police scientifique, tu risques de t'attirer des problèmes. Tu veux suivre un type sans arguments valables après seulement 48h d'observation ? tu veux suivre un pauvre mec aléatoire, que tu présumes violeur sans raisons valable pour l'instant. Vas-y, je te regardes. Laisses moi rire un peu. Les bras relevé comme pour l'inciter à y aller, tu as presque envie de l'applaudir. Non. Si tu dois utiliser tes mains, c'est pour la cogner. Pas la peine. L'observation, la filature, c'est ton domaine, pas celui d'une bureaucrate à la con. Qui plus est, suivre un violeur. Avec sa carrure d'allumette et vu le gabarit du type que t'es supposé observé, elle ne tiendra pas longtemps, même avec sa formation de sniper. Une femme reste toujours plus faible face à un homme, même avec de l'entraînement, la différence de force est affligeante. Peut-être devrais-tu lui montrer le fond de ta pensée, qu'elle arrête de s'imaginer des choses à la Mac Gyver. Cette brunette n'est qu'une femme, ni plus ni moins. Pas la peine de jouer les rambo. Toi. Toute seule. Pas "on". Y'a pas de "on" et y'en aura jamais. Tu me paies, je fais le boulot. JE fais le boulot.

C'est à cause de gens comme elle que tu n'es plus dans la police. D'une certaine façon, cette histoire te touche particulièrement. On écoute les victimes, mais pas assez les agresseurs. Qu'est-ce qu'ils avaient sur toi à l'époque ? Des dires et encore, personne ne t'avait vraiment accusé de faits réels. C'est pour ça d'ailleurs que tu te plaisais à faire ce boulot : punir les coupable mais laver l'honneur des innocents. Dans ta tête, tu n'as jamais eu rien à te reprocher... Ton ex l'avait cherché à toupiller auprès de tous les types du quartier... Et rien que d'y penser, ça te rend encore plus furieux. Ton poing s'abat dans la porte du placard que tu as fermé plus tôt. Ton appartement précaire, ta vie de merde, tout ça a cause de personnes comme elle. La porte a plié sous l'impact du coup. Tu n'as pas mal, à cause de cette poussée d'adrénaline. Tes yeux n'ont pas quitté la brunette des yeux, la défiant d'agir. Ose. Ose me pousser un peu plus à bout et je ne répondrais plus de rien. Tu détestes cette impression qu'elle te donne. Tu la déteste elle et toute cette institution qu'elle représente.

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MessageSujet: Re: Amélie • Just a business matter (-16!!) Amélie • Just a business matter (-16!!) EmptyVen 4 Avr - 14:31

Chan Doo  ∞ Amélie
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Amélie fronce le nez. Elle n’apprécie pas du tout le ton sur lequel il lui parle. Il la prend pour la dernière des connes et ça, elle le sait très bien. Beaucoup de gens au fait de sa précocité intellectuelle, pensent qu’elle est forcément extrêmement intelligente, a toujours une bonne répartie et sait tout. Mais être surdoué, pour les gens un minimum renseignés sur le sujet, ne veut absolument pas dire la même chose. Cependant, ce n’est pas un type comme Chan Doo qui pourrait comprendre ça. Être pris de haut parce qu’on a pas l’intelligence qu’un « surdoué » est censé avoir dans la tête des gens. On l’est, mais pas assez. Alors forcément, en retour, ce sont les brimades et les gens méprisants. Comme lui. Amélie n’a pourtant jamais été le genre de personne a accepté ce stéréotype. Alors, elle ignore sa remarque, sans manquer de noter qu’il prend quand même l’argent. Sa putain personnelle. On pourrait dire ça, parfois… Quand l’envie lui prend, surtout. Le visage de l’inspectrice reste impassible, comme d’habitude. Malgré ses sourires, elle ne ressent pas grand-chose. Bien que la tension soit palpable dans l’appartement, Amélie n’en démord pas. Ils iront tous les deux sur les traces de ce type.


Cependant, il est évident que la pipelette n’aurait pas pu se taire bien longtemps. De toute évidence, tu l’as accepté ce fric, non ? Alors en quoi es-tu différent d’une simple putain ? demande-t-elle avec le retour de son petit sourire moqueur et prédateur. Si elle ne se prend pas une gifle ou pire d’ici la fin de l’entretien, c’est soit que Chan Doo s’est calmé soit qu’Amélie est une vraie chanceuse. Finalement, elle lâche entre ses doigts le chèque qu’elle retenait de force depuis qu’elle lui avait tendu. Il ne comprend pas. Il n’a toujours pas compris. Elle lève les yeux au ciel. De la patience, ce n’est pas ce dont la jeune femme était le plus capable de faire preuve. Elle ne sait pas si elle doit lui réexpliquer la raison pour laquelle elle veut prendre ce type ou juste lui rire au nez et abandonner. Elle se frotte les yeux. Tout va bien. Du calme. Alors qu’elle s’apprête à prendre une grande inspiration pour lui répondre et, à nouveau, lui réexpliquer tout le pourquoi du comment, le poing du jeune homme s’abat à quelques centimètres de sa tête sur la porte de l’armoire et la fait sursauter violemment. Elle a les yeux écarquillés et le souffle court de la peur qu’il lui a fait. Mais très vite, c’est plutôt de la rage qu’elle ressent envers lui. Il est facile de voir clair dans son petit jeu. C’est avec obstination qu’elle soutient son regard. Aller, frappe-moi. Pour elle, les hommes ne frappent pas les femmes. Seuls les lâches le font parce qu’ils en ont peur. Elle va me quitter. Je n’aurais plus le dessus. C’est moi qui commande ici. Tous des lâches, pense-t-elle tout en serrant les dents.


Prenant son courage à deux mains — courageuse, mais pas téméraire car il faut avouer que ce garçon lui fout un peu la trouille parfois, surtout lorsqu’elle s’aperçoit qu’il mesure deux têtes de plus qu’elle et doit avoisiner les quatre-vingt kilos —, elle plaque une main sur son torse pour l’écarte de son chemin. Elle aurait pu grimper sur le lit pour le contourner mais il aurait eu un angle bien trop avantageux pour lui tirer un coup de pied et la jeter par la fenêtre. Tomber du quatrième étage ? Oh oui, elle le fait tous les jours, c’est même devenu son passe-temps préféré. Ironie. C’est justement parce que je n’ai pas de preuves que je t’ai embauché, putain d’imbécile. Et c’est pour ça que je veux le suivre, pour avoir une raison de prendre l’enquête en charge. Mais puisqu’apparemment, il n’a pas l’air très enclin à l’aider, il n’a pas besoin de cet argent. Alors, sans la moindre hésitation, elle se dirige vers la table où était posé le chèque et l’attrape entre deux doigts fins et se tourne de nouveau vers Chan Doo. Connaissant son dossier, elle se trouve relativement clémente de ne pas intenter d’actions contre lui et même de le payer pour obtenir un minimum d’informations, surtout au niveau des filatures qui leur sont formellement interdites. Ce n’est pas à sa brigade de s’en occuper, lui dit-on, systématiquement.

Un sourire mauvais s’affiche au coin de ses lèvres. Alors, puisque tu veux faire le travail seul, je suppose que cette augmentation n’a plus de sens. Et, juste sous les yeux du jeune homme, elle déchire délicatement le chèque, comme si elle voulait absolument que les deux parties soient égales. Et puis elle le déchire à nouveau. En quatre. Puis le jette simplement à ses pieds ou plutôt, elle le laisse vulgairement tomber comme si ce chèque n’était rien d’autre qu’un morceau de chiffon sale. Dis adieu à tes salaires, mon poussin. Sans un mot de plus, elle se détourne, tournant ainsi le dos à Chan Doo sans se méfier et récupère son manteau jeté sur le fauteuil dans le but de l’enfiler et de foutre le camp. Hors de question de se laisser marcher sur les pieds par un sale gosse arrogant qui croit connaître son travail et en plus ose la prendre de haut.
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MessageSujet: Re: Amélie • Just a business matter (-16!!) Amélie • Just a business matter (-16!!) EmptyMar 8 Avr - 17:46



Just a business matter
Amélie & Chan Doo۰

‡Tenue‡
Putain d'imbécile. C'est le mot qu'elle utilise pour te décrire. Ta mâchoire se crispe encore une fois. Si la brunette continue, tu lui briseras les os, mais au moins elle a eu la bonne idée de s'écarter pour te balancer cette remarque. Normalement, tu te serais emporté. Normalement. Si tu ne l'a pas fait, c'est qu'un court instant elle a eu peur et ça, tu l'as vu. Tu ne rates pas ce genre de choses, parce que d'une certaine façon, cela te fait réaliser quel type de personne tu es et à quel point tu peux être dangereux si tu dérapes. Tu n'es pas soulagé, simplement satisfait. Elle n'a qu'à fuir, que pense t-elle faire ici, enfermée avec un ancien militaire ? Faire la loi ? A d'autres. Personne ne sait qu'elle est ici, parce que personne ne sait qu'elle fait sa fouine. Le plus étonnant c'est que cette satisfaction t'as arraché un sourire en coin, par chance tu tournes le dos à la patronne, évitant ainsi qu'elle ne voit ton visage.


Quand tu l'entends se déplacer de nouveau, tu pivotes enfin pour l'observer. Ou croit-elle aller comme ça ? Tu n'es même pas surpris de la voir poser la main sur ton chèque. Elle connaît ta situation précaire et sait que tu n'as, jusqu'ici, jamais rechigné à rendre service contre de l'argent. Il ne te faut pas longtemps pour réaliser ce qu'elle prévoit de faire. Son sourire en dis long. Oses seulement. Tu pinces les lèvres quand elle le déchire encore et encore. N'étais-tu pas satisfait quelques instants plus tôt ? Si au début tu ne réagis pas, c'est lorsque les morceaux tombent au sol tel des confettis que ta rage explose de nouveau.

Tu vas où comme ça ? Oui, elle s'éloigne vers la porte, prête à quitter les lieux. Ta voix est grave, basse même, plus une menace qu'une question d'ailleurs. Essais de sortir pour voir. Essais seulement. Tourne moi le dos encore une fois. Demi tour, tu attrapes le dossier sur l'homme qui tu es.. était? supposé suivre. T'oublies pas quelque chose ? Le temps de dire cette phrase, tu t'es avancé vers elle en tendant ce fichu dossier prise de tête. Lui donner ? Rêve. Plutôt que de lui déposer au creux des mains, tu pivote légèrement pour le jeter à l'opposer de ton appartement, soit vers ta chambre. Les feuilles volent, la pochette cartonnée heurte le mur. Mon poussin. Est-ce que tu as l'air d'un poussin maintenant ? Ton regard en dit long quand tu l'observe de nouveau.

Encore quelques pas et te voilà encore à une courte distance de la demoiselle. Combien d'affaires tu as résolu grâce à mes services ?Tu connais le chiffre exact, c'est encore une fois une question à laquelle tu n'attends pas de réponse. Avant qu'elle ne déverse son poison, tu reprends aussitôt, tout aussi amer. Ton patron, il sait tout ça ? Il en pensera quoi ? Tu ne peux pas la toucher, certes. Ca te démange à un point inimaginable, mais la proximité a le don de t'empêcher de commettre ce genre d'erreur. Amusé ? Oh, c'est loin d'être le cas. Tu lève la main pour replacer une de ses mèche de cheveux derrière son oreille, petite attention bien calculé, mais une fois ta main au niveau de sa nuque, tu rapproches ton visage pour lui murmurer. Tu m'imagines vraiment assez stupide pour ne rien garder sur nos petites entrevues ? Sourire ? Impossible. Tu essais de te contrôler malgré toute ta colère, essayant de te montrer plus malin que cette hyène. Sans bouger, les yeux rivés vers la porte, tu reprends. La porte est verrouillée et mon chèque déchiré. Comment vas-tu payer mes honoraires maintenant? Il est clair que cette fois, tu fais clairement allusion a un terme qu'elle s'est permis d'employer à ton sujet. Une putain. Comme toutes ces filles qui se croient supérieures... Voilà ce que tu es pour moi.

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MessageSujet: Re: Amélie • Just a business matter (-16!!) Amélie • Just a business matter (-16!!) EmptyMer 9 Avr - 22:24

Chan Doo ∞ Amélie
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Il semblerait que maintenant, Chan Doo se permette d’émettre des menaces implicites. Cela fait bien rire Amélie. Intérieurement, bien sûr, car elle ne pourrait pas se permettre de rire ouvertement de lui sans prendre le risque de bien voir sa tête faire un aller-retour version boomerang entre les deux murs encadrant la porte. Où elle va comme ça ? Elle s’en va puisqu’apparemment, elle n’a plus rien à faire ici. Le garçon ne voulant pas l’aider, elle n’allait pas non plus prendre l’apéritif avec lui. Certainement pas dans sa nature. Cela lui ferait beaucoup trop de mal, de toute façon. Il l’interpelle à nouveau. Si la jeune femme se retourne pour voir son pseudo coéquipier s’approcher d’elle en lui tendant le dossier, elle ne prend même pas la peine de lever la main. C’est sans surprise qu’elle le regarde jeter le dossier à l’autre bout du studio. Toutes les feuilles volent et s’éparpillent. Elle aurait pu penser à toutes ces heures de travail gâchée mais à vrai dire, ça lui passe par-dessus la jambe. Cette fois-ci, elle ne peut empêcher un sourire amer. Petit con, va. Heureusement qu’elle ne lui a pas laissé le chèque signé. De toute façon, vu l’état dans lequel il était à ce moment-là, il aurait du mal à le faire valoir à la banque, même signé.

Amélie ne flanche pas tandis que Chan Doo se rapproche dangereusement. Règle numéro un : ne jamais approcher ce type de trop près. Evidemment, cette satanée porte ne semblait pas au fait de la loi numéro un. Ni de la loi numéro deux : toujours avoir une porte — ou une fenêtre en cas de dernier recours, ouverte — Sa main trouve immédiatement la poignée dans son dos mais elle a beau la tourner, pas moyen d’ouvrir la porte. Super. Et pour accéder à la fenêtre, il faudrait faire face au psychopathe, ce qui n’est pas du tout à son goût. Le petit n’a pas l’air de se prendre pour n’importe qui. Toutes les affaires qu’elle a résolu, ce n’est pas grâce à lui. Certes, elles ont évolué plus vite grâce à ses services mais avec ou sans lui, elle aurait réussi aussi. La jeune femme se tait mais sourit encore. Petit insolent. Tout son corps se tend quand les doigts du jeune homme effleurent sa joue et elle doit se retenir de le dégager d’elle. Les coups de boule ont toujours été sa spécialité. Mais non, c’est autre chose. Au début du mois prochain, comme tous les salariés… mon poussin. Elle pose alors son index sur la poitrine de son vis-à-vis et le pousse du doigt, assez fort pour qu’il recule. Et elle le fait reculer encore et encore jusqu’à ce que son dos heurte le mur derrière lui. Elle sait ce qu’elle fait, même plus que ça. Il a voulu jouer au plus malin. Dommage pour lui, il fait face à de la concurrence.

Sans montrer la moindre hésitation et faisant passer ses tremblements pour de l’anticipation, Amélie pose tout doucement ses lèvres dans le cou du détective en herbe jusqu’à lui laisser une marque entre le rouge et le bleu, comme un coquard mais à la base de la nuque. Pendant ce temps, elle faufile très discrètement la main dans une poche du jean de ce type pour récupérer du bout des doigts la clé qu’il avait caché dans sa poche. Celle qui ouvre la porte donnant sur l’extérieur. Quand elle s’écarte, elle exhibe fièrement la clé entre ses deux doigts puis se détourne de lui et marche avec un brin de dédain vers la porte. Bien qu’elle prenne soin de ne pas courir, elle a du mal à ne pas prendre ses jambes à son coup.
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MessageSujet: Re: Amélie • Just a business matter (-16!!) Amélie • Just a business matter (-16!!) EmptyDim 13 Avr - 16:31



Just a business matter
Amélie & Chan Doo۰

‡Tenue‡
C'est étrange ce sentiment qui prend le dessus au fond de toi. Tu as beau être en colère, quelque chose cloche. C'est quelque chose que tu sens au fond de toi. Ce petit jeu que vous jouez, il commence à te plaire. Ton ex petite amie cédait toujours à tes caprices et tes colères, mais cette fille venue de l'ouest est spéciale. Elle ne plie jamais, n'accepte pas les compromis. Cette frustration, tu l'as rarement connu avant mh? C'est nouveau, c'est enivrant. si elle passe cette porte, tu ne pourras plus t'amuser. Tu ne pourras plus sentir cette peur, l'anticipation de savoir si madame est satisfaite ou non. Ne, Chan Doo, quand est-ce que tu cesseras de te voiler la face ? Tu n'es plus un enfant. Il est temps que tu... Il est temps que j'accepte l'homme que je suis, celui que j'ai toujours été.

Mon dos contre le mur, ton doigts contre mon torse, c'est presque comique, n'est-ce pas miss parfaite ? Je me suis laissé guider jusque là, parce que ça t'éloignait de la porte. Je voudrais t'en faire baver d'avoir déglinguer ce fichu chèque, mais je ne suis pas stupide au point d'en oublier la fragilité des femmes. Mon père m'a toujours dit de prendre soin des demoiselles dans ton genre, mais tout ce que vous m'inspirez c'est de la colère. Avec vos talons aiguilles et regards hautains, vous pensez aller ou comme ça ? Utiliser les déchets comme moi ne fera pas de vous des personnes meilleures. Tu le regretteras un jour, sois en certaine. Si ce n'est pas moi, ce sera un autre type, peut-être beaucoup moins sympa que moi.

Cette proximité me rend fou. C'est pire. Entre l'envie de t'enchaîner dans cet appartement et celle de te jeter par la fenêtre, j'arrive pas à faire le point. Elles sont rare les filles qui me rendent dingue comme tu le fais. Des filles ? Que dis-je ? tu es pire que ça. Tu es pire que le diable en personne, jouant avec mes nerfs, jouant avec ta vie, tu es probablement en quête d'adrénaline pour jouer comme tu le fais avec un type comme moi. Je suis peut-être le seul à y voir un jeu.

Tu veux montrer que tu es la plus forte et je me fais presque avoir. Mon cou. Il a fallut que tu joues avec mon cou. Mon corps s'est engourdit en sentant ton souffle. Je manque presque d'oublier la raison pour laquelle j'étais en colère depuis ton arrivée. Si tu continues comme ça, tu finiras vraiment enfermée dans cet appartement avec moi. Ivresse. Désir. Colère. Amusement. Je souhaite juste que tout ça s'arrête. Ma fierté m'empêche de t'ouvrir cette porte. Je veux que tu partes. Je veux que tu restes. Détache tes lèvres de ma nuque et regarde moi. Marche simplement dans mon sens, juste pour ton bien. Excuses-toi, fais mon un chèque et je t'ouvrirais. La chose la plus intelligente que tu trouves à faire, c'est de me marquer au cou. Je ne suis pas un vulgaire jouet, ni même ta chose. Il suffit juste que tu cèdes, pourquoi cherches-tu tant à me mettre en colère ?

Et tu continues. Me marquer ce n'est pas suffisant. Tu profites de moi. Tu profites de mon hospitalité. Tu profites de mes services. Tu m'utilises comme bon te semble pour me manipuler. Cette clé, tu aurais mieux fait de les garder loin de mes yeux. tu me fou en rogne. Même si tu as le "moyen" d'ouvrir cette porte, crois-tu que je vais te laisser faire ? Agiter cette vulgaire clé devant mon nez, me tourner le dos comme tu le fais, c'est comme si tu me demandais de te garder ici. Qu'est-ce que tu veux ? Me torturer ? Non. Tu veux clairement me prouver que tu as gagner. Tu rêves ma belle. Il n'y a qu'un gagnant ici et ce sera moi.

Je m'écarte du mur. Ma main attrapes ton poignet. Je m'étonnes moi même d'être aussi "doux" dans ma manière d'agir. Sourire malsain aux lèvres, je t'obliges à te retourner. Regardes moi. Je ne suis pas un vulgaire salarié. Ma voix n'est qu'un murmure, c'est presque inquiétant de m'entendre aussi calme alors que je suis littéralement en train de bouillir à l'intérieur. Tu me traites comme une pute, maintenant comme un salarié, mais quand est-ce que tu comprendras que je ne suis pas n'importe qui et qu'ici, c'est moi qui établi les règles ?

Si tu penses que j'allais rester docile et gentil dans ma manière d'agir, tu n'es probablement pas la seule à tomber dans le panneaux. Un simple regard qui ne présage rien de bon et te voilà contre moi. Tu n'aurais jamais dût me toucher. Mon autre main attrape cet autre poignet détenant la clé, t'obligeant par la suite à la lâcher. Pas besoin de forcer, je sais que je peux briser tes doigts si j'en ai envie. Quand le bruit métallique retenti contre le parquet c'est mon pied qui vient heurter la clé au sol pour l'envoyer valser je ne sais où. Peu importe. Tu perdras à ce petit jeu, crois moi.

Tous deux immobile au centre de la pièce, mes yeux ne quittent pas les tiens. Vas-y. Essais pour voir. Essais de fuir, petite garce. Donne moi une seule raison de ne pas déformer ton visage de mes poings.  Non. Ce serait dommage d'abîmer un si joli visage. Si je veux obtenir mes honoraires, crois moi princesse, je les obtiendrais.

Je n'ai pas quitté tes poignets des mains. Pas besoin d'un grand effort pour t'entraver, tu n'es rien à côté de moi. Tu es insignifiante. Tu n'es rien. Tu n'es tellement rien que l'effort qu'il me faut pour te pousser contre le mur n'est que minimum. Ce mur contre lequel j'étais plus tôt. Ce mur contre lequel tu te tiens désormais. Une de mes mains vient se poser sur ton cou. Si fragile. Tu plieras. sois en sûre. Mon emprise se resserre autour de ta nuque, juste assez pour que cela te dérange lorsque tu respires et mes lèvres viennent sceller les tiennes avec force.

C'est moi qui gagnera pendant que tu suffoqueras entre mes mains, regrettant d'avoir voulu jouer à la plus maligne. Tu n'es pas prête de sortir de cet appartement, Katō Amélie, sois-en sure. Quand je veux quelque chose, je l'obtiens et maintenant,... C'est toi que je veux.

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MessageSujet: Re: Amélie • Just a business matter (-16!!) Amélie • Just a business matter (-16!!) EmptyDim 13 Avr - 21:15

Chan Doo ∞ Amélie
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Amélie aurait du s’y attendre. A vrai dire, une part d’elle avait probablement calculé tout ça pour que cela se termine ainsi. Quand il attrape son poignet, cela ne l’étonne pas et même s’il se trouve derrière lui et qu’il n’y avait aucune chance pour qu’elle le voit venir, elle n’a même pas sursauté. Lentement, elle tourne la tête et le buste vers lui et le regarde droit dans les yeux. Il n’est qu’un vulgaire salarié. Payé au début de chaque mois, comme tout le monde. Même si ce n’est pas officiel, même si elle prend sur son propre argent pour le payer, il est comme tout le monde. Elle garde la tête haute et le fixe obstinément avec son sourire insupportablement sûr de lui. Son épaule touche la poitrine de Chan Doo. Elle ne tremble pas, ne cille pas. Pas d’autre choix, cependant, que de rester contre lui. Elle ne rechigne pas. Pas moyen de s’en cacher, il a quelque chose que personne d’autre parmi ses connaissances n’a. Cette rage contenue qui déborde parfois de ses yeux et de ses gestes. Ses grands yeux bruns dévisagent attentivement le visage de cet homme qui semble hésiter entre la jeter par terre et la jeter dans son lit. Elle préfèrerait quand même la deuxième option. Moins de douleur et l’issue est bien plus alléchante.

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle se retrouve plaquée contre lui, le dos arqué et la tête levée, comme si elle allait se dégager et s’enfuir à la première occasion. D’ailleurs, elle tremble d’anticipation, ses jambes sont tendues mais il ne semble pas prévoir de la lâcher de si tôt. Elle ne résiste pas quand il commence à serrer son autre poignet et laisse tomber la clé. Par rapport à lui, elle est tellement frêle que les os de ses poignets saillent de sous la peau. Il la briserait en un rien de temps. Elle fronce le nez et serre les dents. La bataille de regards est à celui qui baissera les yeux en premier. Elle aime beaucoup trop le rendre fou pour lui accorder un tant soit peu de repos. Contre le mur, elle le laisse faire ce qu’il veut, comme commencer à l’étrangler. S’il veut lui faire peur, c’est bel et bien raté. Elle sait que, contre Chan Doo, elle ne pourrait utiliser que l’effet de surprise pour le déstabiliser et pas la force. C’est pourquoi il n’est pas question de résister. Elle répond à son baiser avec force, tandis que sa main libre remonte le long du torse de l’homme se tenant tout contre elle pour saisir son col et le froisser dans son poing et garder le coréen contre elle. Malgré la main qui enserre son cou, elle ne se prive pas pour faire durer leur baiser quitte à dangereusement manquer d’air. Ce n’est pas qu’un baiser passionné mais surtout un duel pour avoir le dessus.

Profitant d’un instant où elle le sent faiblir et se déconcentrer, le poing se transforme et sa main s’étale sur sa poitrine pour le pousser en arrière le plus fort possible, mordant brutalement sa lèvre au passage. Elle le laisse valser plus ou moins loin, tout dépend du point de vue, et s’occupe de reprendre son souffle, laissant ses halètements saccadés envahir la pièce. Tandis qu’elle passe le bout de sa langue sur ses lèvres, elle fait trois pas vers lui et tend à nouveau le bras pour l’attraper par le col de son haut et tordre le tissu autour de sa main afin d’avoir une emprise sèche sur sa gorge. Sans pitié et le forçant à la suivre, elle l’entraîne derrière elle vers le canapé qui se fondrait presque dans le décor sombre de la pièce pour l’y jeter tout en le retenant en même temps de sorte à ce qu’il tombe parfaitement assis dans le canapé à mesure qu’elle s’en rapproche. Sans se défaire de son étreinte sur sa gorge, elle s’assoit à califourchon sur ses genoux. Son autre main libre vient aussitôt trouver sa gorge et, sans la serrer, l’oblige du bout des doigts à lever la tête vers elle. A nouveau, ils sont très proches l’un de l’autre. Le sourire carnassier de la brune est revenu. Elle se penche sur lui, ses longs cheveux effleurant son visage dans leur chute jusqu’à ses épaules et ses lèvres vont de nouveau effleurer celles de Chan Doo, jouer avec lui et avec ses nerfs. C’est à qui craquera le premier. Elle s’amuse beaucoup trop. Ce ne sera pas elle, elle en est persuadée.

Un vulgaire salarié ou ma putain personnelle, maintenant ? Si taquiner et railler Im Chan Doo pouvait être un passe-temps, ce serait le sien. Son préféré, même. Gardant sa gorge entre ses mains et sa nuque inclinée, la jeune femme se baisse, collant un peu plus son corps à celui du jeune homme pour faire courir la pointe de ses dents le long de sa mâchoire, avec une lenteur lancinante. Finalement, arrivant à son menton, elle le mord presque gentiment. S’amuser avec lui. Si elle était directement plus violente, ce ne serait plus un jeu. Là, c’est celui de la domination. Et s’il craque le premier, elle pourra le considérer à tout jamais comme quelqu’un de faible.
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MessageSujet: Re: Amélie • Just a business matter (-16!!) Amélie • Just a business matter (-16!!) EmptyLun 14 Avr - 22:20

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MessageSujet: Re: Amélie • Just a business matter (-16!!) Amélie • Just a business matter (-16!!) EmptyVen 18 Avr - 0:21

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