do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun)
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Sujet: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Lun 10 Mar - 1:25
areum Ҩ jin hyun
« do you know if it's time for memories ? i wasn't ready »
Et ce qui est arrivé est arrivé cet après-midi après les cours. Elle devait sortir un peu pour se changer les idées disons ça comme ça, Areum a été là au bon moment pour de mauvaises nouvelles. "Et puis qu'est-ce qu'il fabriquait là tout seul aussi ?" Elle s'était demandée en le voyant en si mauvaise compagnie. Elle avait rapidement eu réponse à la question mais alors, le mal était déjà fait à moitié. Être aussi mal entouré dans une ruelle aussi étroite ne disait jamais rien de bon, mais alors quand trois personnes s'y mettent pour régler le compte d'une, ce n'est pas très difficile à comprendre dans la tête d'Areum. Elle est intervenue mais trop tard, sortant son tazer de son sac à main pour calmer la personne qui était la plus proche d'elle. Les deux autres ont tentés quelque chose mais voyant l'état de l'ami à terre, ils ne s'y sont pas risqués une deuxième fois. En voyant l'état du jeune homme qu'elle n'avait fait que croiser pendant ces trois dernières semaines, elle ne put s'empêcher de se mordre légèrement la lèvre inférieure. Ce n'était pas joli joli à voir tout ça. Elle murmurait pour elle même quelque chose du genre ;
Areum - Comment est-ce que tu as fais pour te retrouver là-dedans sérieusement...
S'approchant, les mains légèrement tremblantes parce qu'elle ne savait pas où elle pouvait les mettre pour ne pas lui faire mal, elle prit son bras et le passa autour de ses épaules pour l'aider à se relever doucement. Chose difficile soit dit en passant, elle y met sans doute dix minutes. Et puis vingt pour se rendre jusqu'à sa voiture avec lui. Refermant la porte côté conducteur après celle du passager, elle se tourne vers lui et attache sa ceinture de sécurité avant de démarrer. Ses mains tremblent toujours un peu, pour une raison qui lui est inconnue cette fois. Et alors pour se calmer, elle lance maladroitement ;
Areum - Dis donc, tes amis sont vachement sympathiques... Tu me les présenteras à l'occasion ?... On est bientôt arrivés, reste tranquille s'il te plait.
Au bout d'une dizaine de minutes, elle se retrouve devant son appartement et un voisin l'aide avec Jin Hyun. Ils passent l'étape de l'ascenseur, la dure étape du couloir avant d'arriver chez elle. A peine la porte est-elle fermée qu'elle presse le pas pour aller dans la cuisine et prendre cette poche bleue glacée qu'elle recouvre d'un tissu. Elle prend sa main et y met la poche avant de l'orientée vers son front. Et puis alors, elle se dirige vers son bureau pour y prendre une boîte blanche remplie de bandages, coton, désinfectant, pansements et revient aussitôt s'asseoir à côté de lui sur le canapé. Elle se mord la lèvre inférieure avant de lui dire tout en commençant à désinfecter ;
Areum - Comme tu le sais, ça risque de piquer un peu, mais ne bouge pas... Mettant un pansement de taille moyenne au niveau de son front après avoir désinfecté, elle lui demande tout en s'appliquant à désinfecter les autres blessures Comment tu t'es débrouillé pour te retrouver dans un truc pareil ?... Un soupire quitte ses lèvres tandis que malgré elle, la jeune femme lui jette un regard plein de reproches.
Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Lun 10 Mar - 16:31
do you know if it's time for memories ?
Mener une vie de gros connard, plein aux as et imbus de lui-même était loin d'être toujours rose. En tout cas, dans la situation actuelle... Pour être honnête, je ne savais même plus pour quelle raison ces types s'étaient mis à me frapper. J'avais juste eu le temps de déchiffrer quelques mots comme « connard », « tu vas le payer pour ce que tu m'as fait » ou « espèce de fils de... » et j'en passe, avant de sentir le poing de l'un de mes assaillants s'abattre sur mon visage. Après, tout s’enchaîna plutôt rapidement et je n'eus malheureusement pas l'occasion de reprendre le dessus sur eux. Jusqu'à que quelqu'un - et certainement pas la personne que je désirais le plus voir, en plus - n'intervienne et ne les chasse à coup de tazer, avant de venir s'enquérir de mon état. Elle attrapa ensuite mon bras et passa celui-ci autour de ses épaules, afin de m'aider à me relever, ce qui m'arracha une légère grimace. Une fois que je fus enfin sur pieds, je tournai ma tête vers la jeune femme, la mine légèrement amusée par la situation. « 3 semaines et je te manque déjà, faut croire... » m'exclamais-je, alors que l'heure n'était vraiment pas à la plaisanterie, à en juger par le regard que me lançait la jeune femme. « Quoi ? C'est si moche que ça?! » ajoutais-je, un sourire en coin. Je ne m'attendais pas forcément à une réponse de sa part. Des coups, j'en avais déjà pris à plusieurs reprises auparavant et ce n'était pas la première fois que je me retrouvais mêlé à une bagarre, bien qu'habituellement je m'en sortais toujours, et ce, avec un peu moins de blessures. Donc je savais parfaitement ce que c'était que de se retrouver avec une lèvre fendue ou un œil au beurre noir. Mais je devais tout de même avouer que l'envie de trouver une glace pour constater les dégâts se faisait pas mal ressentir. Ce que je pus d'ailleurs faire une fois dans la voiture de la Jeopardize. Assis côté passager, je me regardai rapidement dans le miroir du pare-soleil et le rabattis finalement lorsque la jeune femme prit place au volant, avant de démarrer. Je tournai alors la tête vers elle, remarquant que ses mains tremblaient légèrement, et me contentai de laisser échapper un « Hn... » à sa remarque. Que voulait-elle que je lui réponde, hein ?
Les minutes défilèrent et le temps paraissait bien trop long à mon goût. Sans compter que les douleurs engendrées par mes blessures commençaient, elles, à se réveiller. Bizarrement, sur le coup, je n'avais pas senti grand chose mais là... « Tourne à droite, s'il te plaît. On arrivera chez moi plus rapidement... » demandais-je à la jeune femme alors que nous étions arrêtés à un feu rouge. Sauf que cette dernière n'eut que faire de ma requête et s'empressa de foncer tout droit, lorsque le feu passa de nouveau au vert. Je la regardai alors du coin de l’œil, sans prendre la peine de tourner la tête vers elle, et laissai échapper un soupir de frustration. Finalement, nous nous arrêtâmes devant un immeuble et... Oh grande surprise, il ne s'agissait pas du mien. Blasé, je fus tout de même obligé de suivre la jaune et nous arrivâmes finalement, non sans difficultés, à atteindre son appartement. Une fois à l'intérieur, la jeune femme m'intima de m'installer sur le canapé et me laissa seul l'espace de quelques secondes, avant de revenir armée d'une poche glacée qu'elle me donna. Elle alla ensuite chercher une boite contenant le kit de la gentille petite infirmière et alors qu'elle s'employait à désinfecter mes différentes blessures, je trouvai plus intéressant de fixer le cadre qui se trouvait sur le mur d'en face. Jusqu'à que, finalement, la question de la Jeopardize me ramène à la réalité. Tournant ma tête vers elle, je ne pris pas la peine d'y répondre et lui demandai, légèrement agacé... « Depuis quand ma vie t’intéresse autant ? » Je me mis alors à la dévisager. Peut-être un peu trop méchamment, d'ailleurs. « Si tu agis de cette façon parce que je t'ai aidé la dernière fois, arrête toi tout de suite. Je n'ai pas fait ça pour que tu te sentes redevable et ta pitié j'en ai vraiment rien à foutre... » Certes, j'avais peut-être été un peu trop ingrat, pour le coup, mais ce n'était vraiment pas le moment de me faire des reproches. Et elle était certainement la personne la moins bien placée pour m'en faire...
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Lun 10 Mar - 17:48
A vrai dire, elle avait passé les trois dernières semaines volontairement loin de Jin Hyun parce qu'elle n'aurait pas su comment lui parler sinon. Leur relation était compliquée dans le sens où il était difficile de dire si elle était positive ou bien négative. Parfois ils se disputaient et parfois passaient du temps ensemble même si à la base ce n'était pas quelque chose de volontaire. Il n'y avait pas vraiment de titre à donner à cette relation. Et Areum n'était pas vraiment dans l'esprit de la plaisanterie au moment même. Si bien qu'elle était incapable de parler. Ça ne lui faisait pas plaisir de voir quelqu'un dans cet état,notamment ceux qu'elle connait plus ou moins. Ça faisait revivre de mauvais souvenirs. Alors à défaut de pouvoir en placer une sur le chemin, du moins faire la discussion, elle s'est contentée de rouler jusqu'à son appartement sans prendre le risque de regarder à nouveau le visage du jeune homme parce que bien entendu qu'il était dans un sale état, il suffisait de regarder les mains tremblantes de la jeune femme pour le comprendre, parce que son visage ne parlait pas, son visage ne voulait rien dire du tout.
Malgré les indications du jeune homme, elle connaissait le chemin et savait que son appartement était le plus proche alors elle a décidé d'ignorer ses paroles et comme elle l'avait pensé, quelques minutes plus tard, ils se retrouvaient dans son appartement et elle se concentrait sur son travail plus qu'autre chose. Tandis qu'elle marque une pause en lui demandant comment il s'était retrouvé dans cet état, la réaction du jeune homme n'est pas vraiment celle à laquelle elle s'attendait même si elle n'attendait rien de particulier. Mah, elle aurait sans doute plus apprécié un "merci pour le déplacement" mais après tout, c'était Jin Hyun, elle commençait à avoir l'habitude. Croisant son regard, elle décide de reprendre son activité précédente qui était de désinfecter les blessures. A défaut de pouvoir lui en coller une. Elle hausse finalement les épaules et lui répond ;
Areum - En quoi c'est si important maintenant ? Elle demande avant de poser doucement un pansement au niveau de sa lèvre inférieure légèrement fendue A titre d'information Jin Hyun, je suis tombée sur toi par hasard. Et étant donné que je ne suis pas importante pour toi et que je fais ce que j'aurais fait pour n'importe qu'elle personne que je connaitrait suffisamment... disons que ça n'engage à rien. Un bref sourire amusé se dessine sur ses lèvres avant qu'elle n'ajoute en le regardant à nouveau Dis moi, tu réagis souvent comme ça quand on te sors des ennuis ? Je veux dire, sur la défensive. Tu sais, j'avais pas l'intention de te faire payer l'essence ou quoi que ce soit hn, respire... Passant une main dans ses cheveux, elle regarde alors autour d'elle puis soupire avant de lui demander sur un ton plus sérieux Quoi qu'il en soit, ça va ? Tu devrais éviter de trop bouger, je vais aller chercher des trucs à boire... Elle s'apprête à se lever et interrompt son geste avant de préciser Oh... Et non, je ne mettrais pas de poudre magique là-dedans... J'ai arrêté depuis un moment maintenant... Alors, ne bouge pas et puis... Je sais pas moi.. Elle regarde autour d'elle avant de prendre deux volumes d'albums photos au hasard et les posés sur la table basse Si à la limite ça peut te faire rire de regarder ça, ça changera de ton caractère habituel hn...
Sur ceux, elle se rend dans la cuisine avant qu'il n'ait le temps de répondre pour faire chauffer du thé et du café en même temps. Elle ne sait même pas pourquoi elle est aussi sympathique avec lui alors qu'il est aussi... Maladroit avec les paroles. Mah, disons qu'elle a ses raisons qu'elle ne comprend elle même pas du tout ? Mettant alors des gâteaux sur une partie libre du plateau, elle revient s'en débarrasse en le posant sur la table basse. Prenant place sur le bord de celle-ci, en face de Jin Hyun, elle croise alors ses jambes et appuie son menton sur la paume de ses mains. Elle ferme un court instant ses yeux avant de commencer à poser sa question ;
Areum - Bon, une question sérieuse s'impose maintenant... Elle les rouvre alors pour regarder le jeune homme et demander avec un air grave Thé ou café ? Non parce que, je vois tout de suite venir le "je t'ai rien demandé Areum" mais j'ai quand même passé beaucoup de temps dans la cuisine alors bref sourire se dessine sur ses lèvres avant qu'elle n'ajoute Fais comme si tu te sentais réellement concerné par la question et qu'il n'y avait pas d'autres alternatives hn ? Elle patiente un temps en détournant le regard puis, se risquant à nouveau à regarder dans sa direction, elle lui demande, un peu déconcertée Alors quoi ? Tu aurais accidentellement avalé ta langue entre temps ? Et puis encore une fois Jin Hyun, arrête de me regarder comme ça elle dit en passant ses mains au niveau de ses bras pour réprimer un frisson.
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Mar 11 Mar - 0:06
do you know if it's time for memories ?
Quel exploit. La jeune femme ne s'était pas énervée contre moi et ne m'avait pas non plus balancé à la gueule que je n'étais qu'un méchant, pas beau qui ne méritait pas qu'on lui porte un tant soit peu d'attention. Que de progrès, ma foi... Et en si peu de temps, en plus. Il fallait croire que notre relation était sur la bonne voie... Ou pas. Légèrement étonné, je ne le montrai cependant pas et détournai le regard, en laissant échapper un rire nerveux à sa phrase. « Je suis tombée sur toi par hasard. » me répétais-je alors plusieurs fois dans la tête. Ben, bien heureusement, j'avais envie de dire. Il manquerait plus que la Jeopardize me stalke, quoi... Ce serait le pompom, comme on dit. Non mais je vous jure, cette nana... Elle me désespérait. Vraiment. « Je réagis comme ça exclusivement avec les personnes qui se permettent de me faire des reproches alors qu'elles devraient juste se taire et s'occuper de leurs affaires. Mais crois ce que tu veux, ça ne m'empêchera pas de bien dormir cette nuit. » lui répondis-je sur un ton évident, avant de grimacer de nouveau, non sans laisser échapper un « Aish... » lorsque je tentai de bouger un peu. Par contre, ce qui risquait fortement de m'empêcher de dormir cette nuit, c'était les douleurs que je ressentais au niveau de l'abdomen et que je m'étais bien gardé de faire remarquer à la jeune femme. Franchement, les blessures au visage, ça je pouvais le supporter, mais bon dieu... Ils y étaient pas allés de main morte, ces bouffons. C'est limite si je ne devais pas lutter pour ne pas me tordre de douleur tellement mon ventre me faisait mal. Cependant, je fis semblant de rien et me contentai de répondre un simple « Oui, ça va... » d'un ton las, quand la jeune femme me demanda comment j'allais, avant de m'annoncer qu'elle comptait aller chercher de quoi nous désaltérer. Je ne pris d'ailleurs pas la peine de relever l'allusion qu'elle avait fait à propos de sa poudre magique, étant bien trop occupé à essayer de contenir la douleur du mieux que je le pouvais.
Une fois que la jeune femme eut quitté la pièce, je décidai d'en profiter pour enlever ma veste et relever rapidement mon tee-shirt afin de prendre conscience des dégâts qu'avaient causé mes assaillants et bon... On n'allait pas en faire toute une montagne, en fait. Ce n'était juste que quelques hématomes et, bien que certains d'entre eux étaient légèrement plus grands que la paume de ma main, je bougeais toujours donc c'était bon signe. Rien ne devait être cassé. Du moins, j'osai l'espérer... Remettant mon tee shirt à sa place, je poussai un long soupir et laissai mon dos aller se coller contre le dossier du canapé. Une minute passa, puis deux, puis trois et, finalement, mon attention fut attirée par les albums photos que la jeune femme avait déposé sur la table basse avant de se rendre dans la cuisine. Je me redressai donc, non sans difficultés, avant d'en attraper un et me remis dans ma position initiale. Ce n'était pas vraiment mon genre de m'extasier devant les photos souvenirs des autres mais qui sait... ? Peut-être que je pourrai en dégoter quelques unes compromettantes à lui emprunter afin de les utiliser contre elle à l'avenir ? Quoique, bof... Ça aurait pu être marrant à mettre en pratique comme idée mais non... Je préférais m'en tenir à ma technique qui consistait à atteindre les autres avec pour seul atout, le pouvoir des mots. J'ouvris tout de même l'album et parcouru quelques pages. Areum dans ses premiers mois, Areum à deux ans, Areum fêtant son premier anniversaire entourée de ses copines, Areum avec un môme d'à peu près son âge, peut-être même un peu plus vieux qu'elle et Areum avec... Euh... Attendez deux secondes. Pris d'une légère hésitation, je revins à la page précédente et scrutai la photo avec un peu plus d'attention. Ce gosse, je le connaissais... Je sortis le bout de papier de son emplacement et jetai un coup d’œil à l'arrière où on pouvait y lire « Areum & Jin Hyun - 2001 » au stylo noir. « C'est quoi ce... ? » commençais-je, avant de lancer quelques regards autour de moi. Si c'était une caméra cachée, ce n'était vraiment mais alors vraiment pas drôle du tout... Je reportai de nouveau mon attention sur la photo, jusqu'à que le bruit d'un plateau venant se poser sur la table basse me fasse légèrement sursauter. Je levai la tête vers la jeune femme, qui venait de prendre place face à moi, et l'écoutai - sans vraiment l'écouter, en fait - tandis qu'elle s'évertuait à me noyer sous une tonne de mots. N'ayant alors pas du tout enregistré ce qu'elle m'avait dit, je continuai de la fixer, jusqu'à qu'elle me demande d'arrêter. Ce qui eut d'ailleurs pour effet de me tirer de mes pensées... « Hein... Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? » demandais-je alors, tenant toujours la photo dans les mains. Ce n'était pas possible. Ça ne pouvait pas être elle... Et elle ne pouvait pas ré-apparaître comme ça. Elle n'en avait pas le droit. Pas maintenant. Pas maintenant que j'avais réussi à l'oublier, à la barrer de ma vie. Je regardai de nouveau la jeune femme avant de secouer la tête. « C'est pas possible ! » finissais-je par m'exclamer pour moi-même. Je jetai ensuite la photo sur la table basse, à côté de la jeune femme, et me levai avec difficulté du canapé, avant d'attraper ma veste. « Désolé mais j-je ne peux pas rester ici... » Voila que je me mettais à bégayer comme une merde, en plus. Tentant de faire face à la douleur que provoquaient les hématomes au niveau de mon abdomen, je me dirigeai tant bien que mal vers la sortie, m'aidant de tout ce qui me passait sous la main, à savoir mur, meuble, chaise... Un vrai parcours du combattant, quoi.
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Mar 11 Mar - 7:55
A entendre le jeune homme parler elle désespère légèrement. Oh, si les reproches de la jeune femme lui ont tant manqués que ça, il pouvait le dire hn. Mais elle savait que ce n'était pas le moment pour ce genre de choses, elle le savait dès qu'elle posait les yeux sur les blessures visibles de son visage. Alors secouant doucement la tête, elle lui répond calmement ;
Areum - Si je m'étais mêlée de mes affaires... Laisse tomber, c'est vrai que si quelque chose doit t'empêcher de dormir ce soir, ce ne sera certainement pas ça hn...
Et elle faisait bien entendu allusion au fait qu'il ait été autant amoché en si peu de temps. Elle était repartie dans la cuisine peu de temps après en pensant "rien de nouveau ici, Jin Hyun a toujours un sale caractère". Mais elle se voyait mal le mettre dehors vu l'état dans lequel il était et aussi parce qu'elle l'avait emmené ici puis enfin qu'elle ne voulait pas le mettre dehors tout simplement. Elle n'était pas prédisposée à l'écouter dans des moments pareils alors il pouvait balancer toutes les méchancetés qu'il voulait, ce n'était rien de plus que du bruit pour Areum, elle n'entendait que les blessures, elle ne voyait que ça.
En revenant, la réaction du jeune homme est un peu plus déconcertante au fur et à mesure que les secondes s'écoulent. Elle passe une main dans ses cheveux avant de se demander ce que la photo peut avoir de si captivante pour qu'il ait prit la peine de la sortir. Ma foi, tant que ça ne lui fait pas rire. Areum elle a arrêté de regarder ces photos depuis très longtemps, elle a arrêté de regarder les photos parce qu'elle a comprit que les souvenirs, ces souvenirs là étaient douloureux. Mais dans les yeux de quelqu'un d'autre, dans les yeux de quelqu'un qui ne les avait pas vécus ces souvenirs là, elle s'était dit qu'ils pourraient être interprétés de façon différente, il aurait pu se foutre de sa tête qu'elle ne l'aurait pas étranglé (chose inhabituelle dans le monde normal où elle ne peut le supporter qu'à petite quantité, ce grognon personnage).
Areum - Écoutes, je n'ai pas envisagé que cette photo dégage beaucoup de charme mais... J'y penserai sans doute plus sérieusement à l'occasion.
Le voyant jeter la photo sans comprendre pourquoi, son attention se reporte au concerné qui se lève difficilement. Il n'était pas sérieux si ? Elle se lève alors à son tour avant de lui demander ironiquement ;
Areum - Pourquoi, tu t'es soudainement rappelé que tu avais d'autres membres à casser ? Ou que tu as laissé en plan ton club d'abstinence ? Ou alors c'est les gâteaux qui te font cet effet ? C'est les gâteaux c'est ça ? Elle marque une courte pause et presse le pas pour passer devant lui et alors retirer la clé de la serrure pour la mettre dans la poche de sa veste en cuir qu'elle n'a même pas eu le temps d'enlever. Secouant doucement la tête elle rajoute sur un ton plus sérieux en s'adossant à la porte d'entrée Qu'est-ce qu'il se passe Jin ? Sérieusement, tu comptes aller où comme ça avant de tomber en ruine ? Moi personnellement... Soyons clair, je te laisse pas sortir comme ça hn... Pas dans cet état. J'me fiche que ce soit mes affaires ou pas et si j'parle beaucoup pour le coup... Ouais, j'men fiche Elle dit en le contournant pour aller poser les clés dans sa chambre et revenir dans ce couloir puis lui indiquer le salon d'une main Tu peux même me balancer le stock de toutes les phrases négatives si tu veux, mais juste... Assieds toi... Assieds toi avant que ça s'aggrave hn, essaie de m'écouter pour une fois, tu verras, t'en crèveras pas... Elle marque une pause avant de rajouter en posant doucement sa main au niveau de l'abdomen du jeune homme sans prévenir pour constater l'ampleur des dégâts à partir de l'expression de son visage Mais parcontre, je suis pas stupide... j'avais simplement pas terminé alors si tu voulais bien-... Juste assieds toi s'il te plait... Reste
Encore une fois, elle faisait allusion à ses blessures.
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Mar 11 Mar - 21:10
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Je maudissais ces bouffons qui m'avaient pris par surprise pour me tabasser, au point que je ne puisse pas me relever tout seul. N'auraient-ils pas pu choisir un autre jour ou un autre endroit pour que la Jeopardize ne puisse pas intervenir ? D'ailleurs, je maudissais aussi ce foutu hasard d'avoir fait en sorte que la jeune femme soit la seule et unique personne à passer dans le coin à ce moment là et je la maudissais, elle, de m'avoir ramené dans son appartement. N'aurait-elle pas pu tourner à droite, comme je le lui avais demandé, lorsque nous étions arrêtés à ce feu rouge ? Était-ce si difficile de tourner un putain de volant, bon sang ?
Après avoir repris mes esprits et m'être levé du canapé, je me dirigeai vers la sortie, sans prendre la peine de répondre aux questions de la jeune femme. Il fallait que je parte, et ce, le plus rapidement possible. Je devais me retrouver seul et je voulais me retrouver seul. J'en avais besoin... Pour réfléchir. Mais aussi, et surtout, pour ne plus avoir à supporter la présence de la jeune femme. Celle-ci m'était devenue insupportable en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Vraiment trop insupportable... Elle ravivait certains souvenirs dont je ne voulais pas forcément me rappeler et rien que cela avait le don de m'énerver. Pourtant, je savais qu'il fallait que je me contienne parce que, finalement, celui que je maudissais le plus, c'était moi. J’avais tout simplement été con et je m'en voulais... Je m'en voulais d'avoir ouvert cet album, d'être tombé sur cette photo et d'avoir lu les inscriptions à l'arrière. Moi qui n'était pas curieux, d'ordinaire, je m'en voulais d'avoir accordé autant d’intérêt à quelque chose qui, à la base, n'en méritait pas tant que ça. Et, pour le coup, j'aurais tellement préféré rester ignorant. Seulement, alors que je ne me trouvais plus qu'à deux mètres de la porte d'entrée - si ce n'est moins - la jeune femme me précéda et décida de fermer la porte à clé, avant de me priver du seul objet qui aurait pu me permettre de la déverrouiller. Stoppé dans mon élan, je dévisageai une nouvelle fois la Jeopardize, qui jugea bon de s'adosser contre la porte, m'empêchant ainsi de faire un pas de plus. « Je n'ai vraiment pas envie de rire, Areum. Ouvre cette putain de porte et bouge de là ! » lui ordonnais-je alors, non sans la gratifier d'un regard noir. Cependant, la jaune n'eut que faire de mon ordre. Cette dernière eut même la « bienséance » de m’annoncer qu'elle n'avait en aucun cas l'intention de me laisser partir et qu'elle se foutait complètement de savoir si cela la regardait ou non. Tant de générosité... Que demander de plus, hein ? Je laissai échappé un léger rire de frustration et fixai la jeune femme sans bouger d'un pouce, avant de finalement baisser la tête. « Dégage de là, Areum. » répétais-je, à la fois agacé et désespéré. « Ne m'oblige pas à le répéter encore une fois, s'il te plaît... » Ma dernière phrase avait sonné comme un murmure, à tel point que je n'étais même pas certain que la jeune femme ait pu l'entendre jusqu'au bout. D'ailleurs, cette dernière n'en démordit pas face à ma requête et se dirigea finalement vers sa chambre, me laissant seul devant cette porte. La suivant du regard, jusqu'à qu'elle disparaisse de mon champs de vision, je finis par taper du poing contre le mur le plus proche, certainement dans le but de libérer ma frustration. Mais pas sûr que ce seul coup allait me suffire... Je m'adossai ensuite à ce même mur et laissai échapper un long soupir, avant de voir ré-apparaître la Jeopardize à mes côtés. Me contentant de la toiser du regard, je fus pris de court et grimaçai légèrement, lorsqu'elle posa sa main au niveau de mon abdomen. Elle était pas bien ou quoi ? Je repoussai sa main d'un léger mouvement du bras, avant de lui lancer un énième regard noir, et dus me résoudre à retourner dans la grande pièce à vivre où je pris de nouveau place sur le canapé. « Grouille toi, qu'on en finisse... » m'exclamais-je, dans un soupir. La jeune femme ne tarda alors pas à me rejoindre et me demanda de me séparer de mon tee shirt. Ce que je fis, non sans difficultés, avant de m'allonger sur le canapé. Je risquai ensuite un regard vers la Jeopardize, avant que celui-ci ne se dirige vers la table basse où se trouvait toujours la photo. Laissant échapper un soupir, je détournai finalement la tête pour reporter mon attention sur les gestes de ma camarade...
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Mar 11 Mar - 22:24
Des mots à en réchauffer le coeur d'Areum dis donc ! "Dégage de là Areum" ? Oh Jin Hyun, c'est la meilleure façon de la faire rester, même si tu n'avais rien de particulier à faire. Elle croise alors ses bras sans pour autant se détourner du regard du jeune homme. Elle laisse un soupir silencieux quitter ses lèvres avant de se décoller du mur et puis lui répondre ;
Areum - Il va falloir faire mieux monsieur Park... Comme tu le sais, ou si tu ne le sais pas un "non" chez les Boo, veut enfaite vraiment dire non. Et puis si tu pense le contraire, je crois que la seule façon de pouvoir sortir d'ici c'est la fenêtre. Mais... Là encore je doute que tu ressorte vivant de tout ça ou que tu sois aussi suicidaire... Et puis étant plus rapide que toi, je doute que tu aies atteint la fenêtre avant que je revienne... Mais si tu y pense... Non laisse tomber, je reviens
Elle file alors dans sa chambre pour déposer les clés dans un tiroir et retourne aussitôt dans le salon où par miracle monsieur a fini par s'asseoir sur le canapé. Elle soupira à nouveau suite à la remarque très positive de Jin Hyun comme toujours, qu'est-ce qu'elle pouvait répondre à ça hn ? Et puis de toute façon, c'est un peu comme si elle était anesthésiée ; avec le temps, ses mots désobligeants ont de moins en moins d'impact sur elle. Prenant place sur la table basse à nouveau, elle pousse distraitement l'image avant de reposer son attention sur lui qui s'était finalement allongé sur son canapé. Et contre toute attente, ce n'était pas joli à voir toutes ces blessures, elle ne laissa cependant rien paraitre sur son visage avant de commencer l'atelier pommade, désinfection, bandages. Les yeux concentrés sur son travail elle lui demande calmement ;
Areum - Dis, je peux savoir ce qu'il se passe ? Je veux dire, si jusqu'ici tu allais plutôt bien- Enfin "plutôt bien" je m'entend... Disons que tu n'as pas tenté de faire un flip arrière pour t'enfuir par la fenêtre de ma voiture en tous cas. Qu'est-ce qui t'as rendu de si mauvaise humeur ? ... Mis à part moi bien entendu, ça tombe sous le sens. C'est la déco qui t'as pas plu ? Ou les meubles peut être ? Et pourquoi est-ce que tu sors les photo des albums hn ? ... Oh... Elle repose son attention sur son visage et le regarde d'un air suspicieux avant de finalement secouer la tête et se concentrer sur le bandage qu'elle est en train d'enrouler au niveau de son abdomen Laisse tomber, ça a pas de sens Un soupir quitte à nouveau ses lèvres et elle répète sur un ton dramatique, levant les yeux au cielDieu, ça na pas de sens... Comment Park Jin Hyun pourrait s'intéresser à la vie de Boo Areum sans avoir d'arrière pensée négative hn ? Un bref sourire se dessine sur ses lèvres avant qu'elle ne l'aide à se redresser doucement pour voir si elle n'a pas trop serré. Parfait. Elle pose son attention au niveau de ses épaules et ses bras et se mord légèrement la lèvre inférieure avant de murmurer pour elle même ;
Areum - C'est dans ces moments là qu'il faut se réjouir du pouvoir du tazer... Elle pose alors son attention sur la photo un moment avant de la prendre dans sa main et la regarder tout en commentant d'un énième soupir Je crois que si tu pouvais comprendre, tu saurais qu'il ne s'agit pas de la plus joyeuse des photos même si je souris... Je dois être secrètement maso tu vas penser -si toutesfois tu en pense quelque chose- mais enfaite... Ça fait des années que j'ai arrêté de regarder ces photos. Enfin, des années jusqu'à maintenant. Elle retourne la photo et lis la description "Areum et Jin Hyun, 2001" un léger rire frustré s'échappe de ses lèvres avant qu'elle ne pose les yeux sur le jeune homme C'est con mais... J'étais en train de penser que tu avais le même nom que lui... Mais vous êtes deux personnes différentes... Quoi qu'il en soit... elle dit en posant la photo et se rapprochant de Jin Hyun pour passer des bandages au niveau de ses bras après avoir appliqué une pommade Je vais arrêter de te parler de ma vie dont tu te fiche totalement pour "qu'on en finisse" c'est bien ce que tu disais hn ? Un nouveau soupire quitte ses lèvres et elle pense alors une nouvelle fois "Deux personnes différentes". Cependant, le souvenir reste douloureux.
Alors qu'elle termine le bandage au niveau de son bras gauche, elle est ramenée à un autre de ces souvenirs. Sans doute durant le printemps dans un endroit assez reculé, elle ne se souvient plus vraiment où ça se passait enfaite. Elle avait quel âge à l'époque, neuf ans ? huit ans ? Elle avait attrapé le bras du garçon sur la photo et le regardait d'un air sérieux avant de lui dire "Tu sais Jin Hyun, j'ai un secret et si je te le dis tu dois me promettre de jamais jamais le répéter hm ?" Elle se rapproche alors de son oreille avant de finalement se confier "Ma mère et moi on veut faire nos valises et trouver une nouvelle maison. On a plus l'impression d'être chez nous, parce que mon père n'est pas une bonne personne... Enfaite il est tellement violent que c'est dangereux de vivre avec lui. Tu vois ici... Elle disait en soulevant la manche de sa robe et dévoile un bleu au niveau de son bras c'était il y a deux jours quand j'ai accidentellement cassé sa bouteille d'alcool. Et puis ici elle dit en remontant sa robe au niveau de son genou C'est lorsqu'il m'a poussé dans les escaliers... Tu sais Jin, je suis sûre que tout finira par aller mieux mais pour le moment j'ai peur... Je te le dis à toi parce que je tiens beaucoup à toi et que tu es le seul à qui je puisse tout dire, pas vrai ? J'ai vraiment peur à la fin de la journée.. Parce que le monstre n'est pas sous mon lit mais dans la maison..."
Elle s'occupe alors de l'autre bras du jeune homme en silence, les yeux légèrement éteint à cause de ces souvenirs. Mademoiselle n'est soudainement plus d'humeur à discuter ou taquiner le jeune homme. Elle a le coeur qui se serre mais bloque les vannes à sentiments, un trop grand luxe pour le coup que de pouvoir extérioriser à nouveau à propos de ça.
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Mer 12 Mar - 23:55
do you know if it's time for memories ?
Concentré jusque là sur les gestes de ma camarade, je levai les yeux vers elle et poussai un long soupir d'agacement. A quoi jouait-elle ? Elle se prenait pour ma psychologue ou quoi ? Si c'était le cas, elle pouvait d'ores et déjà remballer. Je n'avais pas accepté qu'elle me soigne – enfin, accepté était un bien grand mot dans la situation actuelle, étant donné que j'y avais été contraint et forcé – pour devoir subir tout un flot de questions et de paroles aussi inutiles les unes que les autres, hm. «Tu as complètement raison, Areum. Je suis un méchant garçon qui ne trouve d'intérêt dans la vie des autres que lorsque celle-ci lui procure de quoi les descendre par la suite. » avouais-je, d'un ton las. Grimaçant une nouvelle fois lorsque la jeune femme m'aida à me redresser pour pouvoir inspecter le bandage qu'elle venait de m'enrouler autour de l'abdomen, je lui adressai mon plus beau sourire hypocrite avant de m'exclamer, sur un ton calme... « Mais, dans le cas présent, ta vie passée ou même présente n'a rien d’intéressante et ce serait formidable si, toi, tu pouvais cesser de t’intéresser autant à la mienne... » J'aurai franchement voulu ajouter que ces questions commençaient à me taper sur les nerfs et que si elle continuait comme ça, le saut par la fenêtre, et donc le suicide, pourrait finalement être une sorte de délivrance mais je me gardai bien de laisser échapper ces mots. De toute façon, la douleur étant ce qu'elle était, j'avais autre chose en tête que de me lancer dans un énième échange de paroles pour le moins acerbes. Sans compter qu'elle n'était certainement pas la personne avec laquelle je voulais le plus parler en ce moment. Oh que non... elle ne l'était pas. Et si j'en avais eu la possibilité, cela ferait déjà un moment que je me serais barré de son appartement, et ce, même si il avait fallu que je me traîne sur le sol pour descendre l'immeuble et regagner mon duplex... Cependant, la jeune femme étant aussi têtue qu'une mule – c'était un comble de tels propos de ma part, sérieux – je me retrouvais allongé sur ce canapé, coincé dans cet appartement et dans l'incapacité de franchir le seul obstacle qui me retenait ici. J'avais d'ailleurs, limite, l'impression d'être prisonnier. Avec, en prime, cette sensation de devoir faire face à une chose à laquelle je ne voulais surtout pas être confronté. Mes souvenirs, dans le cas présent... Mais le pire, dans tout ça, c'était certainement le fait que la jeune femme s'amusait, maintenant, à... Comment on dit déjà ? Retourner le couteau dans la plaie. Oui c'est bien ça, retourner le couteau dans la plaie. Certes, elle le faisait inconsciemment mais elle le faisait quand même. Et rien que ça, cela avait le don de m'agacer. En fait, il fallait dire ce qui était... Tout ce qui venait d'elle m'agaçait. Ses mots, ses gestes, sa présence... Tout. Portant alors brièvement mon attention sur la photo qu'elle tenait dans ses mains, je finis par laisser échapper un soupir et relevai la tête vers la Jeopardize, après avoir senti son regard se poser sur moi. « Ça, pour être différent, on l'est. Il n'y a aucun doute la dessus... » murmurais-je, pour moi-même, avant de détourner le regard. Deux personnes différentes... Elle n'avait pas tord, pour le coup. Nous n'avions rien en commun, lui et moi, excepté le fait que nous partagions les mêmes parents, prénom et nom. Pour ce qui est du reste, rien ne pouvait permettre qui que ce soit de nous assimiler. C'était un bon gosse serviable et gentil, prêt à tout pour venir en aide à ceux qui en avaient besoin. Alors que j'étais tout le contraire : froid, hautain, sarcastique jusqu'au bout des ongles et méchant, comme aimait si souvent le répéter la jeune femme. Alors oui, il n'y avait aucun doute. Nous étions deux personnes différentes. Et si la Jeopardize avait un jour espéré ou espérait toujours pouvoir retrouver le Jin Hyun de cette photo, c'était le moment pour elle d'oublier cette idée. Ce Jin Hyun n'existait plus, et ce, depuis longtemps. Très longtemps...
Les minutes passèrent et alors que la jeune femme continuait de s'occuper de mes blessures, je risquai un énième regard vers elle. Son visage était à présent fermé et elle semblait être en proie avec ses pensées. Pour je ne sais quelle raison, je dus rester au moins deux ou trois bonnes minutes à la fixer sans pouvoir détourner le regard. Et, finalement, quand elle releva les yeux, je secouai légèrement la tête, reportant mon attention sur le bandage qu'elle était en train de me faire. Un sourire en coin se dessina alors sur mon visage. « En tout cas, il faudra vraiment qu'on m'explique comment ce gamin a réussi à te supporter... Chose qui nous différencie encore plus, soit dit en passant. » Je relevai la tête vers la jeune femme et la regardai dans les yeux, alors que mon sourire se faisait plus grand. « Honnêtement... Tu sembles avoir une superbe opinion de lui mais qui te dit que ce n'est pas devenu un connard, lui aussi ? Après tout, les gens changent avec le temps. Et toi la première, non ? » Je faisais bien évidemment allusion au fait qu'elle aussi avait pas mal changé depuis ce jour où nous nous étions vu pour la dernière fois. Et si, comme elle l'avait si bien dit quelques minutes plus tôt, le Jin Hyun de la photo et moi étions trop différents pour être la même personne, je pouvais moi aussi affirmer qu'elle ne ressemblait pas du tout à la Areum que j'avais connu à l'époque. La mine moqueuse, je dirigeai de nouveau mon regard vers mon bras, et alors que la jeune femme n'avait pas totalement finis de le bander, je ramenai celui-ci vers moi, l'empêchant ainsi de mener les soins à terme. Je terminai ensuite d'accrocher le bandage, et ce de façon plutôt négligée, avant d'attraper mon tee shirt... « Tu as finis, maintenant, non ? » Sans attendre sa réponse, j’enfilai mon vêtement et récupérai ma veste. Il n'était pas question pour moi de m'attarder plus longtemps ici. Après tout, elle avait insisté pour me soigner et maintenant que c'était fait, rien ne l'autorisait à me garder ici plus longtemps, si ?
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Jeu 13 Mar - 9:17
Elle rit doucement avant de lui demander ;
Areum - Tu pense que ta vie m'intéresse Jin Hyun ? Donne moi une raison valable pour laquelle je me mettrai à m'intéresser à ta vie, une seule... Pardon ? Je, je n'entend plus rien elle demande en inclinant légèrement la tête sans s'arrêter pour autant dans son travail Ça te rend pas malade de voir que malgré toute les bêtises que tu me balance, je te foute pas dehors comme n'importe quelle personne normalement constituée ? Non parce que plus je te vois et plus j'ai tendance à croire que tu veux passer pour le Calimero de service qui se plaint h24 quand on l'aide ET quand on lui balance ses quatre vérités... Elle rit à nouveau un court instant, secouant doucement la tête et répète Pourquoi est-ce que je m'intéresserai à toi Jin hn ?
Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas regardé ces photos que maintenant, elle ne savait plus trop quoi faire de ces souvenirs qui débordaient de toutes parts de son cerveau. Elle se concentrait sur ce bandage qu'elle enroulait autour du bras du jeune homme avant de relever la tête vers lui. Celui-ci détourna automatiquement le regard avant de balancer comme à son habitude des paroles maladroites avec ce sourire qu'elle avait en horreur. Haussant alors les épaules elle lui répond alors avec le même sourire hypocrite :
Areum - Il n'était pas sur la défensive, constamment en train de penser que les gens faisaient des choses avec tout le temps une idée derrière la tête comme, le bénéfice qu'ils pourraient en retirer pour leur propre petite personne ou leur conscience. Oh... Elle dit avec un air étonné, croisant le regard du jeune homme C'est étrange, ça me rappelle... Uhm... Toi. Elle faisait bien allusion au moment où le jeune homme pensait qu'elle l'aidait pour se débarasser d'une dette.
Cependant son sourire disparut quand il balança la seconde bombe et la jeune femme ne sut quoi dire jusqu'à ce qu'il se charge de finir d'enrouler le bandage et enfiler son t-shirt. Exaspérée, elle se mordit doucement la lèvre inférieure en fermant les yeux et murmura pour elle-même ;
Areum - Ça suffit... Indifférente à l'idée que ça lui fasse mal ou non, elle exerça une pression avec son talon au niveau du genou du concerné qui ne tarda pas à lâcher pour qu'il se retrouve de nouveau assis sur le canapé. Histoire de l'empêcher de se relever une deuxième fois, toujours assise sur la table basse elle comble la distance entre ses genoux et ceux du jeune homme Tu vois, je ne m'attendais pas à un merci de ta part ou quoi que ce soit, mais s'il y a quelque chose que j'ai en horreur c'est bien la façon dont tu bousille le souvenir d'une personne que tu ne connais même pas. Tu me dis que j'ai changé ? Qu'est-ce que tu en sais ? Peut être que j'ai toujours été désagréable volontairement ? Ou comme tu le dis si bien "Je réagis comme ça exclusivement avec les personnes qui se permettent de me faire des reproches alors qu'elles devraient juste se taire et s'occuper de leurs affaires"... Elle pose son menton dans sa main sans détourner le regard et ajoute Tu ne me connais pas, tu ne LE connais pas et je pense que tu t'en fiche complètement pour changer, j'ai raison ? Elle ne lui laisse cependant pas le temps de répondre avant de secouer doucement la tête avec un sourire et baisser les yeux C'est sans importance de toute façon, comment un étranger pourrait comprendre ou éprouver quoi que ce soit à propos de tout ça. Tu peux en dire ce que tu veux dans ta tête mais s'il devait avoir changé pendant tout ce temps, s'il est devenu comme ça rien n'arrive sans raisons... Et c'est plus ou moins compréhensible après ce que- elle s'interrompt et croise alors le regard du jeune homme avant qu'un sourire se dessine sur ses lèvres et qu'elle dise dans un murmure Encore une fois, qu'est-ce que ça pourrait bien te faire... finalement se redresser pour aller chercher ses clés.
Revenant dans le salon au bout d'un moment, un autre souvenir lui revient en mémoire alors qu'elle se dirige vers le couloir de l'entrée sans jeter un seul regard à Jin Hyun. Et cette fois-ci c'est terrible, c'est la partie où sa mère lui annonce qu'elle ne reverra plus son ami. Ses souvenirs lui ont toujours paru flous mais maintenant ils lui reviennent clairs et elle marche alors à pas lents pour ne rien perdre. Jamais elle n'a été aussi énervée contre tout et rien. Jamais elle ne s'était retrouvé dans cet état. Se mordant doucement la lèvre inférieure, Areum finit par doucement balayer ces souvenirs de sa mémoire et planter la clé dans la serrure avant de s'adosser au mur et lui désigner la porte tout en disant ;
Areum - Maintenant tu connais la sortie hn.
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Ven 14 Mar - 0:16
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Le Calimero de service... Elle en avait de bonnes elle. Quand est-ce que je m'étais plaint au juste ? Depuis quand demander à une personne d'arrêter de s’intéresser à notre vie signifiait qu'on se plaignait ? A mon avis, c'était plutôt elle qui n'avait pas supporté que je lui dise que je trouvais sa vie trop peu intéressante, ou du moins pas assez pour que je puisse y trouver mon compte. Et c'était elle qui ne supportait pas d'entendre ses quatre vérités. Cela était d'autant plus insupportable que ces quatre vérités, elle les entendait de ma bouche. « Pourquoi tu t’intéresserais à moi ? A toi de me le dire, Areum. Ce n'est pas moi qui pose des questions, sans arrêt... » Je pris un temps de pause et soufflai légèrement, avant de reprendre, d'un ton calme... « Et, pour ta gouverne... Non, ça ne me rend pas malade de voir que malgré mes bêtises, tu ne me fous pas à la porte. Et tu sais pourquoi ? Parce que je ne t'ai jamais demandé de venir m'aider, ni même de me ramener ici. Ces bêtises, comme tu les appelles, tu aurais pu les éviter si tu m'avais laissé partir tout à l'heure. D'ailleurs, il n'est pas trop tard, tu sais ?! Et je ne t'en voudrais absolument pas si tu te comportais comme n'importe qui et me foutais à la porte... » Après tout, partir c'était ce que j'avais tenté de faire quelques minutes auparavant alors si il lui prenait l'envie de me foutre dehors, grand bien lui fasse. Je n'allais pas essayer de lui faire changer d'avis. Pourtant, et malgré mes paroles pour le moins blessantes, la jeune femme continua de m'administrer les soins nécessaires et ne me mis pas à la porte. Je la soupçonnais d'ailleurs de ne pas l'avoir fait, juste pour me faire chier. Mais soit.
Un silence finit par s'installer entre nous, jusqu'à que finalement je me décide à le briser. Et, comme je m'y attendais, la réponse de la Jeopardize ne fut pas des plus agréables. Franchement... Pourquoi tant de haine ? Était-elle toujours obligée de monter sur ses grands chevaux ? Ne savait-elle pas ce que le mot « humour » signifiait ? Bon... Je devais avouer qu'avec moi il était plutôt difficile de savoir à quel moment j'en faisais et à quel moment j'étais sérieux mais tout de même... « Wow... » m'exclamais-je alors, dans un soupir, suite aux paroles de la jeune femme, avant d'arborer une mine faussement ravie. « Tu ne peux pas savoir à quel point ça me touche de voir que tu me connais si bien. » lançais-je, ironiquement. Je pris ensuite un temps de pause et regardai la jeune femme dans les yeux, avant de poursuivre, toujours sur le même ton... « Non, je te jure... C'est wow ! Tu m'épates ! » Foutaises... Elle m'énervait, et c'est tout ce qu'elle était en train de faire. N'étais-ce pas elle qui, d'ordinaire, n'arrêtait pas de me reprocher de penser tout savoir à son propos et, par conséquent, de lui coller une étiquette à la figure ? Pourtant, voilà qu'elle s'autorisait à en faire de même avec moi. Et n'était-ce pas elle qui, trois semaines en arrière, n'avait cessé de répéter qu'il était impossible que l'idée de l'aider me soit venue sans arrières pensées ? « Non mais, franchement... Tu devrais vraiment songer à te regarder avant de parler, Areum. Ça ne te ferait pas de mal, crois moi... » ajoutais-je alors, sur un ton moqueur.
Finalement, lorsque le dernier de mes membres blessés eut reçu son lot de soins, je décidai de me rhabiller avec la ferme intention de fausser compagnie à la jeune femme. Je ne voulais plus avoir à supporter ses paroles incessantes et, si je partais, elle n'aurait plus à supporter mes bêtises de son côté. C'était un bon compromis, n'est-ce pas ? Cependant, et alors que je tentai de me relever du canapé avec plus ou moins de difficultés, je ressentis une vive douleur au niveau du genou, ce qui m'obligea à me rasseoir. Je gratifiai alors la jeune femme, qui en était à l'origine, d'un regard noir. Pour qui elle se prenait, au juste ? « T'es encore plus atteinte que je le pensais... » La dévisageant, d'un air mauvais, je dus cependant me résoudre à l'écouter. S’ensuivit alors un long monologue de la part de la jaune pendant lequel je n'eus guère la possibilité de placer un mot. Mais fallait la comprendre... Mes dernières paroles concernant son ami d'enfance ne lui avaient pas plus. C'était donc normal qu'elle veuille le défendre, non ? Tss... La bonne blague. Les propos que j'avais eu étaient tout ce qu'il y avait de plus vrai... Qu'est-ce que tu voulais défendre, pauvre fille ? Je laissai échapper un long soupir, avant de lever les yeux au ciel, agacé que cela n'en finisse plus. Cependant, certaines paroles de la jeune femme attirèrent de nouveau mon attention... « Rien n'arrive sans raison... » Un sourire se dessina sur mon visage. Mais il ne s'agissait pas d'un sourire moqueur ou amusé comme j'avais pu en arborer à plusieurs reprises, depuis que j'avais franchi la porte de cette appartement. C'était un sourire triste. Un sourire qui n'en était pas vraiment un, en fait... C'était tellement vrai ce qu'elle disait... Rien n'arrivait sans raison. Et ce môme, sur cette photo, n'échappait pas à la règle... Si seulement elle savait combien de temps cet idiot l'avait attendu, pensant qu'elle trouverait un moyen de revenir vers lui. Si seulement elle avait conscience du temps qu'il avait passé à la chercher, et ce, sans résultat. Qu'est-ce qu'il avait pu être con, franchement... Le regard dans le vide, je ne vis même pas la jeune femme se lever et partir en direction de sa chambre. Ce n'est que lorsque j'entendis le bruit de la serrure, après que la Jeopardize soit revenue dans le salon, que je fus tiré de mes pensés. Je me levai donc du canapé et me dirigeai, pour la deuxième fois de la soirée, vers la sortie. Je passai devant la jeune femme, qui s'était adossée au mur, sans prendre la peine de lui adresser un regard, et m'arrêtai finalement au niveau de la porte, lui tournant ainsi le dos. « Tu avais raison sur un point... C'est vrai, je ne te connais pas. Ou du moins, je ne te reconnais plus... » Un sourire se dessina alors sur mes lèvres et, pour je ne sais quelle raison, j'ajoutai... « Mais, je suis content... Content de savoir que toi et ta mère avaient réussi à lui échapper et que tu te portes bien mieux depuis... » Je quittai finalement l'appartement et me dirigeai vers l’ascenseur. Une fois devant celui-ci, j'appuyai sur le bouton et laissai échapper un long soupir... Tu n'es qu'un idiot Jin Hyun, tu le sais ça ?
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Ven 14 Mar - 7:46
Elle lève les yeux au ciel avant de répondre ;
Areum - Oh, c'est vrai qu'en te demandant comment tu t'es retrouvé dans cet état, j'aurais eu ta biographie en intégralité Jin Hyun ! Il y a une grosse, une immense différence entre l'intérêt et ce qui se rapproche de l'inquiétude dit-elle par pure fierté plus qu'autre chose. Je ne prend pas la peine de te demander ce qu'il se serait passé si je t'avais demandé de te mêler de tes affaires à propos de mes radios hn. Parce que là, ce n'était "pas si grave que ça, juste trois semaines sans danse"... Elle rit légèrement avant de rajouter Sérieusement... Si je t'avais enregistré à ce moment là, tu prendrais sans doute conscience de certaines choses que je vais m'abstenir de dire ici, même si à tous les coups ça ne t'inciteras pas à réfléchir plus que ça, rien de nouveau ici bas... elle termine dans un soupir et un haussement d'épaules.
Un sourire limite moqueur se dessine alors sur ses lèvres lorsqu'elle l'entend prononcer ces mots qu'elle avait vu venir et elle secoue la tête avant de lui répondre ;
Areum - Qu'est-ce que je disais... Elle commence à dire pour elle même bien que le jeune homme l'ait sans doute entendu Tu crois que je ne l'ai ai pas vue venir ces bêtises ? Mais juste une question -ou plutôt "une autre question"... Tu pense que t'avais l'embarras du choix pendant que tu te faisais tabasser ? Genre "oh non, pas elle, j'attendrais le prochain tour". Tu crois qu'ils auraient terminé sur une accolade amicale, un "bon on s'est bien amusés, on remet ça à la semaine prochaine ?". Tu serais sans doute même plus capable d'ouvrir ta bouche pour me dire que t'avais pas besoin de moi ! Tu comprends toujours pas Jin ? Je m'en tape que tu m'en veuilles ou pas, j'ai juste fais ce que je croyais bon de faire. Et je m'en tape de tes excuses que tu feras pas, de tes saletés de sarcasme et ton sale caractère parce qu'au moins, tu te retrouves pas à l'hosto avec les côtes cassées ou alors à la morgue. Voila la différence entre l'intérêt et l'inquiétude. Je suis trop méchante avec toi, c'est vrai, qu'est-ce que tu peux y faire hn ?
A nouveau devant le ton ironique du jeune homme, elle préférait jouer la même carte en replaçant une mèche de cheveux avant de lever les yeux vers lui d'un air surprit et alors sourire sans le moindre gramme de sincérité dans le sang. Les gens deviennent fous lorsque vous leur faite ce qu'ils vous font. Elle incline alors la tête et poursuit avec un ;
Areum - Oh vraiment ? Bref haussement d'épaules alors qu'elle baisse les yeux toujours avec ce léger sourire et qu'elle ajoute Oh tu sais, je n'ai aucun mérite, c'est toi qui devient juste un peu trop... Quel était le mot déjà ? ... Ah ! Oui oui c'est ça, "Prévisible". Reprenant avec un ton alors un peu plus sérieux et sans doute le moins approprié à cause de ses intentions qui étaient totalement opposées elle lui répond Tu vois ça... elle agite son index vers le jeune homme Je vais le noter sur des tas de , post-it, plein de post-it...
Elle était rassurée pour lui que ses chaussures ne soient pas des chaussures à talon aiguille mais des chaussures plates pour changer. Sinon, là il aurait eu les raisons de lui dire qu'elle était atteinte. Mais le jeune homme allant toujours dans l’exagération, elle décida d'ignorer ses paroles. Puis dans un second temps, lui donnait ce qu'il désirait soit la liberté précoce, préparée à ne plus entendre le son de sa voix pendant longtemps maintenant. Cependant une autre partie d'elle, celle plus calme refusait de le laisser partir dans un état pareil parce que c'était tout simplement du suicide. Après il eut les dernières phrases de Jin, que mademoiselle ne prit pas le temps de suffisamment écouter car elle était préparée à recevoir quelque chose de méchant. Alors sans un mot, elle referma la porte et puis à ce moment seulement, au calme, elle prit le temps de se les remémorés. L'ascenseur de son immeuble était toujours trop long à monter au septième étage, elle pensait. Et dans quelques minutes, les portes s'ouvriraient et avaleraient tout un tas de questions sans réponses. Elle sortit de son appartement en refermant maladroitement la porte et oubliant de prendre sa veste en cuir en bonne frileuse de compétition qui se respecte. Non parce qu'il ne faisait pas si froid que ça mais sa robe d'été blanche sans manche n'aidait pas vraiment vraiment...
Alors que la porte était en train de se refermer, elle se mit à courir et finit par rentrer au dernier moment puis s'y appuyer, fermer ses yeux, reprendre doucement son souffle. Ses mains qui s'étaient remises à trembler appuyaient distraitement sur tous les boutons avant qu'elle tombe sur le bouton d'arrêt et qu'elle n'entente plus l'ascenseur descendre. Et puis cet ascenseur, cet ascenseur, elle pensait, il n'était pas assez grand, plus assez grand que lorsqu'elle est monté avec lui et son voisin tout à l'heure. Hm voila, elle ne pensait pas qu'il y aurait plusieurs étages, ni même de lumières mais c'était un peu sa conception de l'enfer, elle se disait en ouvrant les yeux. Elle ne quittait à présent plus le jeune homme du regard. Sans le vouloir, le souvenir lui revint à nouveau avec un peu plus de force. "Tu ne reverras plus Jin Hyun Areum, je vais... Je vais trouver un autre travail. Tu.. Ce n'est pas de ta faute mon coeur, mais tu ne pourras plus le revoir, tu comprends ? C'est important que tu ne le revoies plus..." Elle n'avait pas écouté les paroles de sa mère avant sa première tentative immédiate pour se rendre chez lui, mais sa mère l'en avait empêchée. Elle s'en est rendue malade d'ailleurs à l'époque ; elle n'était pas sortie durant des jours et des jours pendant ces vacances là. Et elle était passé devant plusieurs repas, sans oublier le fait qu'elle ait énormément pleuré. "Maman s'il te plait, laisse moi voir Jin Hyun... Je... Je vais mourir sans lui... Je vais vraiment mourir sans lui. E-et puis je dois lui rendre son pendentif ! Je dois lui rendre son pendentif et 7700 wons, je lui dois 7700 wons ! Il ne me le pardonnera jamais.... Maman... Il faut que j'aille voir Jin Hyun, laisse moi le voir".... Ces phrases se sont répétées tellement de fois, au même titre que ces lettres qui ne sont jamais arrivées à destination. Et puis deux années plus tard, il y avait eu son père qui avait littéralement disjoncté et qui l'a envoyé à l'hôpital... Des côtes cassées, l'incapacité et la volonté de parler, des bleus, des hématomes, le cauchemars- Quand elle en est sortie, ce n'était d'ailleurs plus la même personne. Même le si processus avait commencé à partir du moment où elle avait perdu la personne dont elle était le plus proche.
Areum - Tu... Elle commença sans parvenir à finir sa phrase. Posant sa main au niveau de son cou, ayant soudainement du mal à respirer elle préféra détourner le regard. Décidément... Tu es vraiment le pire pour les blagues... Elle dit d'une voix tremblante malgré elle, secouant la tête Mais alors celle-là... si s'en est une... Elle dépasse ton niveau actuel qui est soit dit en passant médiocre...-Non... Merdique même... Je... J-je voudrais pas te froisser... Ou peut être un peu... M-mais... Elle n'est... Vraiment vraiment pas drôle celle là... Posant sa main au niveau de ses lèvres et tentant de retrouver un ton un peu plus normal, la jeune femme ferma alors les yeux un instant avant de croiser les bras pour éviter que ses mains continuent de trembler. Ca y est, elle commençait à perdre tous ses moyens Sérieusement... C-comment c'est possible une absence d'autant d'humour dans une personne ?... Est-ce que... Est-ce qu'on peut faire pire que toi arrivé à ce stade ? Pouvant difficilement le regarder dans les yeux sans avoir envie de pleurer maintenant, elle préférait s'en tenir à un point imaginaire, elle lui dit dans un murmure R-répète là s'il te plait...
Définitivement, cet ascenseur n'est plus assez grand pour deux. Areum avait comprit, sans doute un peu trop tard, sans doute beaucoup plus tard que lui mais même si elle faisait mine de ne pas comprendre, pour ne pas s'en infliger d'avantage et par conséquent garder un peu de crédibilité, du moins s'il en restait. Ce n'était pas la première fois qu'elle pleurait devant lui. Enfin "lui" tout était relatif. Ce n'était pas la même personne à ce moment là. A ses yeux, il s'agissait de deux personnes différentes jusqu'ici... Sa gorge commence à se serrer quand elle lève alors les yeux vers lui. Comment ce genre de chose peut arriver sans prévenir hn ?
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Ven 14 Mar - 23:04
do you know if it's time for memories ?
Oui, oui... Me demander des explications quant à la manière dont je m'étais retrouvé dans cet état s'apparentait à me demander ma biographie. Peut-être pas entièrement mais ouais... une bonne partie de ma biographie. Pourquoi ? Pour la simple et unique raison que je ne savais même plus pourquoi ces types m'avaient tabassé à ce point et qu'à moins d'énumérer toutes les crasses possibles que j'aurai pu leur faire sur les douze dernières années – ce qui se serait d'ailleurs avéré être une tâche compliquée dans le sens où je ne savais même plus ce que j'avais fait et à qui - il m'était impossible de lui donner une réponse sans avoir à lui raconter tous les moments « croustillants » de ma vie. Mais soit. « Ce qui se rapproche de l'inquiétude... » répétais-je, avant de laisser échapper un léger rire moqueur. J'esquissai ensuite une moue faussement triste. « Arrête ça, s'il te plaît, Areum... Tu réussirais presque à me faire pleurer. » Pour une personne dont elle disait, il y a trois semaines, que la vision était devenue terrible et avec laquelle elle ne voulait plus rien avoir à faire, il fallait quand même avouer que j'avais droit à pas mal d'attention de sa part. Elle avait même avouer avoir éprouver pour moi, un sentiment qui se rapprochait de l'inquiétude, pour vous dire... Non mais, de l'inquiétude... Quelle bonne blague. Si je n'avais pas eu peur d'accentuer la douleur au niveau de mon abdomen, je me serais certainement rouler par terre, en riant à ne plus finir. Franchement... Elle pouvait se la garder pour elle son inquiétude. Au risque de me répéter, je ne lui avais rien demandé. Et quoi ? Si elle n'avait pas été là, j'aurais fini à l’hôpital, voire même à la morgue ? Possible... Et alors ? C'était son problème ? Pas que je sache. Depuis quand le sort d'un « connard » l’intéressait autant ? Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre, sérieux... Et je m'en fichais complètement de passer, à ses yeux, pour le mec trop fière, le mec qui refuse l'aide des autres et qui se cantonne dans son coin, parce que, en fait, c'était de son aide à elle dont je ne voulais pas. Ou, du moins, dont je ne voulais plus. J'étais têtu, c'est vrai... C'était d'ailleurs l'un de mes principaux défauts. Mais j'avais mes raisons de réagir comme cela. Je n'avais juste pas envie de lui en faire part. Pourquoi le ferais-je, après tout ? « Tu as fait ce que tu croyais bon de faire ? Grand bien te fasse, ma grande. Mais qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Ou que je fasse même ? Tu voudrais que je t'applaudisse ? Que je te félicite de m'avoir évité de me retrouver entre quatre murs blancs ? Ne me fais pas rire, Areum... » J'esquissai un petit rire forcé et levai la tête vers la jeune femme, avant d'ajouter sur un ton frôlant la raillerie. « Ce n'est pas la première fois que ce genre de choses m'arrivent et c'est certainement pas la dernière d'une longue série. Que je sache, tu n'étais pas là les fois précédentes et, regarde... Je suis toujours en vie ! Alors arrête de prendre tes grands airs, de te croire si indispensable parce que c'est loin d'être le cas. » Mon sarcasme, un moyen pour moi de cacher mes véritables sentiments ? Peut-être bien... Non, en fait, c'était même certain. Surtout dans le cas actuel. Mais j'étais comme ça et je n'étais pas prêt de changer. Surtout pas pour elle. Elle pouvait dire ou faire ce qu'elle voulait, et j'avais beau l'écouter, comprendre où elle voulait en venir, cela ne changerait rien. J'étais buté. J'étais trop moi, en fait... Mais elle ne se défendait pas trop mal, sur ce terrain. Je devais même avouer qu'elle était plutôt douée. Je ne fus d'ailleurs pas surprit de l'entendre répondre, de façon ironique, face à mon merveilleux jeu d'acteur. Ben quoi ? Elle n'était pas contente que je lui dise que le fait qu'elle me connaisse si bien me touchait ? Ben merde, alors... Un sourire amusé se dessina sur mon visage, bien malgré moi, et je regardai la jeune femme agiter son index devant moi, après que je lui ai conseillé de se regarder avant de parler. « Tu as parfaitement raison. Les post-it, il n'y a que ça de vrai, surtout quand on a une mémoire de poisson rouge ... » Petit sourire à la colgate, après ce bref rappel de notre première conversation sur la terrasse de cet immeuble où nous avions été amenés à nous croiser bien malgré nous, puis je retournai à mon occupation principale, à savoir l'observation des soins que me prodiguait la Jeopardize...
Finalement, la tension monta d'un cran – parce que oui, ce qui s'était déroulé lors des minutes précédentes, ce n'était vraiment rien à côté – La jeune femme avait même usé de la violence face à moi, pauvre petit être blessé que j'étais... Mais je voyais clair dans son jeu, à présent. Si elle m'avait soigné, c'était seulement pour mieux me casser après. Il n'y avait plus aucun doute la dessus... Hm, tant de cohérence dans mes propos. Je me désespérai moi-même, sérieux. Mais bon... Il fallait croire que les coups qu'on m'avait porté à la tête commençaient légèrement à révéler leurs effets secondaires. Si ça se trouve, je souffrais d'un traumatisme crânien et il nous était, à l'heure actuelle, impossible de le voir. Mais soit... La situation n'était vraiment pas à la plaisanterie pour l'instant et, attendant l’ascenseur après avoir été mis à la porte, je me remémorai les dernières paroles que j'avais eu à l'égard de la jeune femme. «Je suis content... Content de savoir que toi et ta mère avaient réussi à lui échapper et que tu te portes bien mieux depuis... » Parfois, j'avais réellement envie de me donner des claques. Pourquoi avais-je dit ça au juste ? Pourquoi ces mots avaient franchi la barrière que constituait ma bouche, et ce, sans mon accord ? Habituellement, j'étais plutôt du genre à réfléchir avant de parler mais là... Pourquoi ? Juste pourquoi ? Je soufflai un bon coup et entrai enfin dans la cabine, lorsque les portes de celle-ci s'ouvrirent. J'appuyai ensuite sur le bouton qui indiquait le rez de chaussez et m'adossai à l'une des parois de l’ascenseur. Je fermai les yeux l'espace de quelques secondes. Cependant, lorsque je les rouvris, je vis la Jeopardize pénétrer dans l'appareil avant que les portes ne se referment, in extremis. Je la regardai, la mine choquée. « A-Areum ? Qu'est-ce que tu fais ? » demandais-je, en la voyant appuyer sur le bouton d'arrêt. Je m'apprêtai alors à ré-appuyer, à mon tour, afin de faire redémarrer l'ascenseur mais la voix de ma camarade me stoppa dans mon élan. Un sourire se dessina alors sur mon visage. Un sourire moqueur, pour ne pas changer... « Mon humour est merdique ou c'est ton sens de l'humour qui l'est... Va savoir. » murmurais-je, pour moi-même, sans pour autant veiller à ce que la jeune femme ne l'entende pas. Je levai ensuite les yeux au ciel, suite à sa requête. « La répéter ? Tu as déjà des problèmes d'audition, à ton âge ? C'est con ça... » J'observai la jeune femme pendant quelques millièmes de secondes, avant de reprendre un ton un peu plus sérieux. « Je ne pense pas avoir besoin de la répéter et, de toute façon, je n'en ai pas envie. » Je pris un rapide temps de pause et ajoutai, un peu plus doucement... « Mais, à mon avis, tu as très bien compris ce que j'ai dit... » Si cela n'avait pas été le cas, elle ne se serait certainement pas aventurée dans cet ascenseur. Puis, je doutais qu'elle ait eu soudainement envie de prendre l'air, et ce, seulement vêtue d'une fine robe d'été. M'armant de ce masque plein d'indifférence dont j'avais le secret, je me mis à fixer la jeune femme, tandis que celle-ci tentait par tous les moyens de refouler ses émotions. Comme si cela allait suffire à me tromper... Et, finalement, elle finit par lever les yeux vers moi. Je penchai alors légèrement la tête sur le côté. « Dis, je peux savoir ce qu'il se passe ? Qu'est-ce qui te rend de si mauvaise humeur ? Mis à part moi, bien entendu, ça tombe sous le sens... » m'exclamais-je, reprenant alors exactement les mêmes mots que la jeune femme avait prononcé plus tôt, avant de plonger mon regard dans le sien.
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Sam 15 Mar - 0:19
Encore une fois, le jeune homme se fichait de la jeune femme. Elle inclina doucement la tête avec un sourire amusé et ferma alors lentement les yeux. C'est lui qui tendait les perches maintenant ?
Areum - Voyons Jin... Comme si quelqu'un comme toi pouvait pleurer... Elle planta alors son regard dans le sien puis ajouta en posant sa main au niveau de son coeur, hochant à présent la tête avec ce même sourire Mais si toutes fois c'était possible, préviens moi je serai ravie de prendre part à cet instant. Je prendrais des photos, plein de photos...- Oh d'ailleurs, plutôt polaroïd ou numérique ? Elle secoue la main avant qu'il n'ait le temps de répondre et ajoute Aucune importance, je prendrai les deux. Des occasions comme ça, ce n'est pas tous les jours qu'on peut se vanter d'y avoir assisté hn !
Essayez d'imaginer ces deux là devenir amis et alors martyriser les gens. Est-ce que cette image est aussi claire dans votre tête que dans la mienne ? Quoi qu'il en soit, vu la façon dont il se parlent, ce serait un des nombreux signe de l'apocalypse Areum et Jin Hyun amis. Elle secoue doucement la tête et pose ses mains au niveau de ses tempes. Si seulement elle avait des pouvoirs magiques. Ô, Dieu seul sait comment elle les utiliserait contre lui. Elle souffla légèrement pour reprendre son calme avant de lui répondre. Manque de bol, ça ne fonctionnait pas, il aurait fallu plus que ça ;
Areum - Ma parole... Tu es idiot ou idiot Jin Hyun ?!... Je viens de te dire que je m'en balance de tes "merci" ou de tes applaudissements ou encore que tu me félicites. Elle passe une main sur son visage, désespérée Alors quoi, t'es suicidaire c'est ça ? Non enfaite, je veux vraiment pas savoir... Mais tu vois, j'suis sans doute pas indispensable cela dit, t'es pas invincible, repense y.
A défaut de pouvoir répondre quoi que ce soit à la remarque sur sa mauvaise mémoire, elle ne passa pas à côté de l'occasion de le dévisager. Sans doute espérait-elle quelque part avoir des pouvoirs similaire aux poupées vaudou pour lui faire mal, mais il devait suffisamment avoir mal si on y repensait.
Et puis après cette dispute qui n'en finissait pas, il y a la scène de l'ascenseur ; la pire sans doute. Elle n'est comment dire, pas à son avantage, plus à son avantage du moins. Elle pense qu'il devrait prendre des cours humoristique de temps en temps en fin de semaine peut être, ça lui éviterait bien des misères. Et puis de toutes manières, elle n'est plus vraiment d'humeur à plaisanter maintenant que les portes de l'enfer se referment derrière elle (d'accord c'est un brin exagéré). Comment les choses pouvaient prendre un tournant pareil avec seulement quelques phrases venant de la bouche de... Comment surtout elle avait réussi à passer devant cette évidence qu'elle aurait pu tuer sans s'en rendre compte ? Évitant au maximum le regard du jeune homme, elle ne pouvais cependant pas devenir sourde dans l'immédiat et Dieu sait combien elle l'aurait voulu car elle n'était pas prête pour ça, absolument pas du tout. Elle pourrait limite s'enfoncer dans les portes de l'ascenseur pour sortir, mais sa volonté n'était pas suffisamment puissante pour qu'elle passe au travers apparemment, ni son corps frêle qui se serait à tous les coups cassé avant l'ascenseur.
Il avait raison, elle avait très bien entendu et pourtant, elle avait besoin d'entendre la phrase une seconde fois pour en être sûre. Cela dit, Jin Hyun étant Jin Hyun... Mais un Jin Hyun différent et nouveau à la fois ... (Gardons "têtu" comme idée principale) C'était une cause perdue que d'insister. Qu'il profite de cet instant de faiblesse pour se moquer d'avantage d'elle mais qu'il se souvienne... Areum n'oublie jamais... Dans la mesure où c'est important... Ou même futile parfois. Secouant doucement la tête, le regard toujours posé sur le jeune homme et face à cette réplique qu'elle connaissait pour l'avoir utilisée un peu plus tôt dans l'après-midi, elle ne sentit pas tout de suite ses larmes couler. Mais quand ce fut le cas, elle décida de faire quelque chose totalement hors principe du règlement Boo Areum lu et approuvé par celle qui l'a écrit dans sa tête. Si bien que décrire l'acte en est un peu effrayant d'ailleurs... Une étreinte, aussi simplement que ça. Sans doute sa conscience était partie avant de monter dans l'ascenseur ;
Areum - Tu... Je crois que tu m'as vu pleurer beaucoup trop de fois alors que je suis majeure et vaccinée alors me débarrasser de toi me semble être une idée assez... Encore une fois, elle passe à côté de l'occasion de terminer sa phrase qui est interrompue par des sanglots presque inaudibles et resserre d'avantage l'étreinte Imbécile... Tu te crois drôle peut être ? Tu... T'as pas le droit de me voler mes répliques... Et t'as pas le droit de te tailler comme ça...
Décidément... S'il se mettait à rire à un moment aussi critique, il devait cependant être conscient qu'elle lui ferait du mal, je veux dire littéralement. Impossible de savoir qui elle avait dans ses bras, l'ancien ou le nouveau Jin Hyun ou peut être tout simplement les deux en même temps. Elle avait arrété de se poser ces question, elle n'avait pour tout dire pas tenté de commencer. Il y avait des choses qui ne s'expliquaient pas, comme les papillons qu'elle avait dans le ventre qui dévoraient tout l'espace possible ou alors le fait qu'étrangement, elle se sente un peu mieux maintenant bien qu'elle frissonne légèrement sans sa veste.. Elle relève la tête et lui demande alors sur un ton de reproche qu'elle ne contrôle pas à cause de ses émotions ;
Areum - T'as fini de me faire pleurer comme ça ? Elle détourne le regard et balaie ses larmes du revers de sa main libre Je vais finir par tomber malade... Elle posa à nouveau sa tête au niveau de son torse puis rajouta dans un murmure Et mon ami, je ne tomberai pas toute seule... Excès de dramas, elle avait regardé trop de dramas à propos des entreprises de mode ces dernières semaines. Le pire c'est que ça ne lui plaisait même pas... Et le pire, c'est que sa connerie ne l'empêchait pas d'arrêter de pleurer. Et s'il essayait de trouver une façon se se faire la malle c'était plutôt mal partit, elle .... Comment dire ... Elle n'avait pas l'intention ni la volonté de s'écarter tout de suite.
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Dim 16 Mar - 0:38
do you know if it's time for memories ?
« Toi, tu es capable de pleurer ? » Voila le genre de remarques auxquelles je ne prenais même plus la peine de répondre. Au même titre que les « Wow, Park Jin Hyun a un cœur ? », d'ailleurs. Je les avais entendu tellement de fois, qu'à la longue, j'avais fini par ne plus y prêter attention. Ce que les gens pouvaient cruellement manquer d'originalité en terme de répliques, parfois... C'était désespérant. Me contentant donc de soupirer, légèrement ennuyé, je finis cependant par esquisser un sourire amusé, aux dernières répliques de la jeune femme. Comme ça, mademoiselle était prête à me prendre en photo le jour où apparaîtraient des larmes sur mon visage alors qu'elle m'avait assuré quelques minutes plus tôt ne pas avoir d'arrières pensées négatives me concernant et que je devais arrêter d'être sur la défensive... ? On nageait en plein dans la contradiction, là, non ? Le pire dans tout ça c'est que la jeune femme ne semblait pas s'en rendre compte et continuait de se contredire elle-même, hm. Si, comme elle n'arrêtait pas de me l'assurer depuis maintenant cinq bonnes minutes, elle ne voulait pas que je la remercie, pourquoi n'arrêtait-elle pas de me rabâcher que si elle n'avait pas été là, je ne serais certainement plus en état de m'exprimer voir même de bouger ? Désolé mais, pour moi, agir comme cela signifiait qu'on avait un réel besoin de reconnaissance. Sinon, pourquoi toujours ramener sur le tapis la « bonne action » qu'elle venait d'accomplir ? C'est vrai quoi... Est-ce que moi je le criais sur tout les toits, lorsque j'accomplissais quelque chose de bien ? Non ?! Bon... « Je n'ai jamais assuré être invincible. Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit... » lui répondis-je alors, d'un ton las, souhaitant mettre un terme à cette conversation qui devenait de plus en plus agaçante au fil des minutes.
Vint ensuite le moment des révélations. Moment que j'avais à la base souhaité éviter mais qui, à cause de ma langue qui venait de fourcher, finit par arriver bien malgré moi. Et, comme si tout cela ne suffisait pas, voilà que j'étais coincé dans un ascenseur. Je remerciai d'ailleurs le tout puissant de ne pas m'avoir fait claustrophobe, pour le coup. Mais bon... Ne pas l'être n'enlevait tout de même pas le fait que de me retrouver bloqué dans cet ascenseur avec la Jeopardize me paraissait bien inconfortable. En fait, j'étais atteint d'Areumphobie... Oui, l'Areumphobie. Cette phobie d'être enfermé avec une nana dont le prénom était Areum et dont il m'était impossible de deviner, à l'avance, les réactions. J'avais beau faire mon malin avec mon sarcasme, pour être honnête, je n'en menais pas large. En effet, conscient que la jeune femme n'était pas rentrée dans cette cabine sans raison, je m'attendais à tout venant d'elle. Allait-elle seulement me poser quelques questions ou tout simplement me sauter à la gorge pour m'étrangler ? C'était plutôt difficile à savoir... Retenant alors mon souffle en voyant que la jeune femme ne me répondait pas, je me contentai de la regarder, observant ainsi ses moindres mouvements. Et, finalement, la pression retomba d'un coup quand je vis une larme, puis deux, puis trois, et ainsi de suite, couler le long des joues de la jaune. Bah tiens... Si elle continuait comme ça, j'allais vraiment commencer à croire que j'étais un privilégié. Elle qui donnait, d'ordinaire, l'impression d'être une personne qu'il était plutôt difficile à atteindre, je crois que j'avais réussi à lui faire exploser son record de larmes en à peine trois semaines. Vive moi ! Non mais, plus sérieusement... J'avais beau donner l'impression du contraire, la voir pleurer ne me réjouissait pas vraiment. Ça me troublait presque, en fait. Mais n'allez pas non plus croire que j'étais attendri par le spectacle qui se déroulait devant moi car c'était loin d'être le cas. C'est juste que, pour la première fois depuis ce jour où nous nous étions adressés la parole sur la terrasse de cet appartement, j'avais vraiment le sentiment de voir la Areum de mon enfance, en face de moi. Cela ne voulait cependant pas dire que j'étais prêt à la prendre dans mes bras, à oublier tout ce qui s'était passé ces dernières semaines et, encore moins, à redevenir le Jin Hyun d'avant... Cela ne semblait cependant pas être son cas à elle et je fus pris au dépourvu lorsque les bras de la jeune femme vinrent entourer ma taille. « Te débarrasser de moi ? On dirait que ton plan fonctionne plutôt bien alors... » murmurais-je, pour moi-même, avant de grimacer, sentant la douleur revenir au niveau de mon abdomen. Quand je vous disais qu'elle cherchait à me casser plus que je ne l'étais déjà, c'était pas des blagues et ce n'était pas non plus de la paranoïa. Bon si... Peut-être un peu. Mais voilà quoi... « Areum, lâche moi... » Aucune réaction de la jeune femme. Du moins, pas celle à laquelle je m'attendais car l'étreinte de la Jeopardize se fit plus forte qu'elle ne l'était déjà, pour mon plus grand malheur. « Okay, okay... J'arrête de voler tes répliques mais s'il te plaît... » Je ne réussis pas à terminer ma phrase, tellement la douleur s'accentuait, ce qui manqua d'ailleurs de m'arracher un gémissement que je parvins à retenir au dernier moment. Je baissai ensuite la tête vers elle, lorsqu'elle me reprocha de la faire pleurer et me contentai de serrer les dents, en hochant rapidement la tête pour lui faire comprendre que cela ne se reproduirait plus. Du moins, il fallait qu'elle y croit sinon je risquai vraiment de finir avec les côtes broyées. Je fermai finalement les yeux, toujours en proie avec la douleur, tandis que la jaune venait de poser sa tête contre mon torse. La suite des événements fut alors des plus comiques... En effet, les bras le long du corps, n'osant pas et ne voulant surtout pas répondre à l'étreinte de la jeune femme – fallait pas trop m'en demander, non plus, hein - je me contentai de faire bouger mes lèvres sur lesquels on pouvait facilement lire des « Pitié, pitié, pitié » successifs. Quelques minutes s'écoulèrent et je me décidai enfin à reprendre les choses en main. Je posai alors mes mains sur les hanches de la Jeopardize et la fis légèrement reculer pour qu'elle mette fin à cette étreinte, non sans laisser échapper un « Tu me fais mal... », pauvre petit bébé que j'étais... Non mais, en fait, ça faisait vraiment mal...
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Dim 16 Mar - 2:43
Pendant un moment hélas, la jeune femme avait oublié toutes les blessures qu'elle avait passé des minutes interminables à soigner du mieux qu'elle pouvait. Puis, à défaut de pouvoir dire quoi que ce soit vu la situation qui n'était pas des plus normales, le silence semblait être une bonne alternative. Non parce que ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait voir ça quand même ; Jin Hyun dans les bras d'Areum. Ramenez mademoiselle quelques semaines en arrière et elle en aurait sans doute rit pendant un moment, notamment en le voyant. Mais la situation semblait être moins drôle depuis qu'elle avait reconnu son ami d'enfance en une personne qu'elle ne portait pas tout le temps dans son coeur disons et vice versa. Ah, toute cette crédibilité perdue en quelques secondes. Dieu sait à quel point elle déteste pleurer mais d'avantage face à des personnes dans la catégorie de l'ancien Jin Hyun. D'ailleurs, comment est-ce qu'elle allait réussir à gérer cette crise hn ? Deux en un.
Refusant catégoriquement de l'écouter, elle resta sans doute un moment dans cet état avant que le jeune homme d'instaure une barrière de sûreté ? Appelons ça comme ça. Appelons ça de cette façon, comme si Areum pouvait réellement faire mal avec la force qu'elle avait. Enfaite, elle pouvait, tout était et restait une question de volonté. Arrivé à un stade pareil, avec trop d'informations à digérer, c'est très difficile à vivre à l'intérieur de la tête de mademoiselle. Et très difficile à accepter sachant que des tas de sentiments se bousculent. Est-ce qu'il y a une zone où personne ne l'a frappé ? Une zone qui lui serait personnellement réservée histoire qu'elle aussi elle puisse lui faire du mal ? Non, elle n'y pensait pas sérieusement mais tout de même tout de même. Il en avait quand même fait beaucoup de son côté en terme de railleries tout à l'heure.
Essayant de récupérer un peu de son état normal, elle ne se risqua pas à le regarder dans les yeux. Allons ne soyons pas fous... Une fois ça va mais une seconde ? Une seconde c'est beaucoup trop pour la jeune femme. Elle balaie les larmes de son visage qui reviennent à la charge bien qu'elle ne les ait pas appelées et puis souffle doucement pour se calmer. Tournant alors le dos au jeune homme sans un mot ou un regard, elle traficote les boutons de l'ascenseur pour qu'il remonte au septième au lieu de descendre au rez-de-chaussée où alors un individu pourrait se faire la malle. Si jamais il pense lui demander ce qu'elle fait, qu'il s'attende à une réponse stupide pour une question qu'elle estime stupide. Passant ses deux mains sur son visage, la jeune femme patiente le temps de monter à son étage et enfonce ses mains froides dans les poches de sa robe blanche. Et plus les secondes passaient, plus elle se disait que le temps était long dans cet ascenseur...
Finalement à son étage, elle se tourna finalement vers le jeune homme et sans pour autant le regarder dans les yeux, elle attrape simplement son bras pour le passer autour de son épaule histoire de l'aider à marcher. Encore une fois, elle préférerait qu'il ne lui demande pas ce qu'elle fabrique et mieux encore, qu'il ne commente pas de façon comique ce qu'elle est en train de faire. Mais elle était mentalement préparée pour ça dans un sens. Ah, le sol de son étage était devenu curieusement intéressant tout d'un coup ! Qu'est-ce qu'ils avaient changés depuis qu'elle était rapidement prit l'ascenseur tout à l'heure ? Non parce qu'elle pouvait sentir le changement, vraiment ! Elle utilisa à nouveau sa main libre pour balayer ces fichues larmes de son visage, pensant bon d'ajouter pour elle un presque inaudible ;
Areum - Partez partez, saletés...
Arrivé dans le salon après un long moment à marcher jusqu'à la porte de son appartement, elle l'aide alors à s'asseoir avant de reposer son attention sur la photo. Secouant alors la tête un moment, comprenant alors un peu plus la situation, la jeune femme repose à nouveau son attention sur Jin Hyun ; elle s'apprête à dire quelque chose mais s'abstient alors de l'usage de la parole quelques minutes. Mais en reposant son attention sur la photo, il est difficile de tout contenir ; Elle se redresse alors pour se diriger vers une pièce qu'elle n'utilise que pour le rangement et revient avec une boîte de rangement de couleur rouge bordeaux. Elle pose un paquet de lettres au niveau de ses genoux avant d'en retirer une et laisser le reste sur la table basse. Elle s'assit en tailleurs et posa sa tête sur le dossier du canapé, le corps tourné vers le jeune homme ;
Areum - Huit décembre 2001 ; Bonjour Jin Hyun... Elle prend une grande inspiration avant de finalement la lire Ça va ? Aujourd'hui ça fait une semaine que je ne peux pas te voir. Je suis désolée, j'ai essayé mais ma mère ne voulait vraiment pas qu'on se voit. Je lui ai même expliqué que je te devais 7700 wons Un léger rire triste s'échappe des lèvres de la jeune femme ... Mais elle n'a pas voulu comprendre... Est-ce que tu sais toi, pourquoi les adultes sont si durs entre eux et avec nous ? Si tu sais, est-ce que tu voudrais bien me répondre ? Je sais que je ne suis pas très importante pour toi parce qu'il y a sans doute des tas de personnes qui t'aiment. Mais tu vois... Moi je transporte pas beaucoup d'amis dans mon coeur. Pas parce que je déteste les gens, non. Parce que la confiance Jin Hyun, c'est vraiment vraiment précieux et on peut pas la donner à tout le monde... Tu sais ma mère dit que je devrais pas dire ce genre de choses, mais j'ai l'impression que je vais mourir sans toi, à petits feu... Elle balaie à nouveau ses larmes du revers de la main et poursuit Parce que tu es la meilleure chose qui m'arrive cette année et que tu es tellement gentil avec moi alors que tu pourrais être tellement méchant, comme les autres... Dis moi, est-ce qu'on sera toujours amis quand on sera plus grands ? Est-ce que tu m'en veux beaucoup aujourd'hui ? Plus qu'hier ? Tu sais, je pense beaucoup à toi maintenant. Je n'avais jamais manqué de rien avant mais maintenant c'est toi qui me manque énormément... Alors si tu veux bien faible sourire triste se dessine sur les lèvres de la jeune femme Rejoins moi au parc demain d'accord ? Je t'attendrai jusqu'à dix-sept heures sept ! Je t'attendrais tous les jours jusqu'à dix-sept heures sept alors s'il te plait, ne me fais pas trop attendre. Très sincèrement, Areum.
Elle désigne alors les autres lettres de la tête avant de finalement s'adresser au jeune homme ;
Areum - Tes parents ont en sans doute eu marre parce qu'au bout d'une année, ils m'ont renvoyé toutes ces lettres dans une boîte... Il m'a fallu une année pour comprendre que la seule réponse que j'aurais serait un écho... Puis deux années au total pour essayer de laisser tomber... Elle se remet à chercher dans la boîte en ajoutant avec ce même sourire triste J'aurais sans doute été plus curieuse si mon paternel ne m'avait pas envoyé à l'hosto cette même année... Posant ses mains sur le bord de la boîte elle finit alors par dire sur un ton relativement calme Mais après j'ai été fatiguée de t'attendre tu vois, je me suis détestée de t'avoir attendu. Alors je me demandais... Qu'est-ce que tu faisais pendant ce temps là Jin Hyun ? Se risquant finalement à croiser le regard du jeune homme, elle repose sa tête sur le dossier puis ajoute sur un ton sérieux Dévies pas la question... C'est pas comme si j'allais te laisser partir de tout de suite de toutes façons... Elle hausse les épaules. Un soupir quitte ses lèvres et elle dit sur un ton las et sarcastique Eh oui, du kidnapping... Est-ce qu'il y a quelque chose sur cette Terre qu'Areum n'ait pas fait aujourd'hui ? Plongeant alors le regard dans le sien bien qu'elle ne sente pas très à l'aise elle dit dans un murmure Jin... Ces réponses, j'en ai besoin... Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Lun 17 Mar - 22:22
do you know if it's time for memories ?
On aurait pu penser que le fait de retrouver cette amie d'enfance que j'avais perdu de vue et mis tant de temps à chercher, m'aurait rendu heureux. Pourtant, c'était loin d'être le cas. Je n'étais pas heureux... Je n'étais pas triste non plus, cela dit. Pourquoi l'être, après tout ? Mais, en fait, c'était plutôt compliqué à expliquer. Dans un premier temps, j'étais troublé. Oui, c'était le mot. Troublé d'apprendre que cette nana insupportable dont je n'appréciais pas tout le temps – pour ne pas dire, jamais - la présence était en fait la gentille fille pour laquelle j'avais été prêt à m'attirer les pires problèmes, lorsque j'étais plus jeune. J'étais aussi surpris parce que, après tellement d'années, je ne m'attendais absolument pas à la retrouver. Pour être honnête, j'avais complètement abandonné cette idée, et ce, il y avait très longtemps. Et, enfin, j'étais énervé... Énervé de la voir débarquer de nouveau dans ma vie, après tant d'années d'absence. Énervé de me dire que j'avais souffert à cause d'elle, pendant tout ce temps, au point d'avoir décidé de la barrer de ma vie définitivement, et ce, au prix d'un gros effort. Effort qui fut douloureux et qui, à présent, me semblait avoir été vain à cause d'une photo. Une simple photo...
C'est d'ailleurs ce sentiment d'énervement – et un peu la douleur, aussi - qui m'avait poussé à mettre fin à cette étreinte qu'elle avait initié. L'avoir retrouvé ne signifiait pas que tout allait redevenir comme avant. Je n'étais plus ce Jin Hyun qu'elle avait connu et je n'étais pas prêt à le redevenir. Pas maintenant, du moins... Chose qu'il fallait qu'elle se rentre dans le crâne, si ce n'était pas déjà fait. La mine blasée, je fus alors pris au dépourvu lorsque je constatai que la jeune femme venait de ré-appuyer sur le bouton qui menait au septième étage. C'était reparti pour un tour... Non mais, franchement, cela ne lui avait pas suffit tout à l'heure ? Elle pensait qu'il suffisait d'une accolade pour que je devienne doux comme un agneau ? Si c'était le cas, elle me connaissait mal. Vraiment très mal... Non mais c'est vrai quoi. Elle me foutait à la porte - bien que j'avais tout fait pour que cela arrive - et voilà qu'elle m'empêchait, maintenant, de quitter son immeuble. J'étais conscient que de multiples questions se bousculaient à présent dans sa tête et qu'elle était certainement désireuse d'obtenir des réponses mais je n'étais vraiment pas d'humeur à les lui fournir pour l'instant – en admettant que je le sois, un jour – Et puis... Depuis quand Park Jin Hyun se laissait dicter ses actes par quelqu'un d'autre ? Ouais... Depuis quand était-ce quelqu'un qui choisissait, à ma place, ce que je devais faire ou non ? Merde quoi. Je voulais retrouver mon duplex, moi... « Tu m'agaces, Areum. Vraiment... » Frustré, je dus me résoudre à suivre la jeune femme lorsque celle-ci m'attrapa le bras et le passa autour de son épaule, avant de m'aider à marcher jusqu'à son appartement. Moi qui pensait vraiment ne plus y remettre les pieds avant un bon bout de temps - si ce n'est jamais - à partir du moment où j'avais franchi la porte pour rejoindre l’ascenseur... Je soupirai pour lui communiquer mon mécontentement, à défaut de ne pas pouvoir dire grand chose, étant donné que la Jeopardize ne semblait pas être disposée à m'écouter. Lui demander de me laisser tranquille n'aurait donc été qu'une perte de temps...
Une fois dans le salon, je me retrouvai de nouveau assis sur ce canapé que j'avais quitté quelques minutes plus tôt et, tout comme la jeune femme, je ne pus m'empêcher de jeter un coup d’œil vers la photo, avant de détourner le regard. Ce dernier alla alors se perdre sur l'un des cadres qui ornait le mur en face de moi, tandis que la jaune venait de se diriger vers une autre pièce. Je portai alors ma main droite à ma nuque, avant de la frotter légèrement. Dans quelle galère venais-tu encore de te fourrer, mon pauvre Jin Hyun ? « Bon Areum... J'ai vraiment besoin de rentrer chez moi, là. Alors, on en parlera plus t... » commençais-je, en voyant la jeune femme revenir. Mais je n'eus cependant pas l'occasion de terminer ma phrase, intrigué par la boite rouge qu'elle venait de poser sur la table basse. J'haussai alors les sourcils, d'un air interrogateur, jusqu'à que, finalement, la Jeopardize en sorte une lettre, prenne place à mes côtés et en lise le contenu. Je ne pris cependant pas la peine de tourner la tête vers elle et me contentai de la regarder du coin de l’œil. Les secondes s'écoulèrent et me parurent être interminables. Elle cherchait à faire quoi en me lisant ça ? Me faire pleurer ? Me faire culpabiliser ? A la fin de sa lecture, je détournai le regard et le reposai sur la boite rouge... Jusqu'à qu'elle me pose THE question ? Celle que je redoutais le plus, pour être honnête... Ce que j'avais fait pendant ce temps ? Je soupirai une énième fois. Si, elle, elle se détestait de m'avoir attendu, moi je me détestais de l'avoir tant cherché, et ce, sans succès. Je reportai mon attention sur la jeune femme, la dévisageant quelque peu. Dévies pas la question... Sa putain de question, je la déviais si je le voulais... « Qu'est-ce que cela t'apporterait de savoir ça, à présent ? » Je pris un temps de pause et soupirai, avant d'ajouter légèrement énervé... « Franchement, Areum, je n'ai pas envie de parler de ça. Je me fiche complètement que tu ais besoin de réponses et tu sais pourquoi ? Parce que cela ne me concerne plus... Au cas où tu serais trop idiote et ne l'aurais pas encore compris, l'ancien Jin Hyun n'existe plus. Et ce n'est pas une photo et quelques lettres qui le feront revenir. » Je détournai une nouvelle fois le regard, tentant de reprendre mon calme. « Ça n'a plus d'importance, maintenant, alors laisse tomber, s'il te plaît... »
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Mar 18 Mar - 8:36
Toujours dans le couloir, aux paroles du jeune homme, bien qu'elle ait toujours les yeux posés sur un point imaginaire au niveau du sol, un faible sourire se dessine sur ses lèvres. Elle murmura pour elle même sans faire attention à ce qu'il l'ait entendu ou non cela dit ;
Areum - Ce qui ne change pas vraiment de d'habitude...
La jeune femme n'était vraiment pas en état de se disputer, elle était sans doute trop en mauvais état pour risquer de prendre quelque chose venant de Jin Hyun en pleine figure. Elle disait s'y être habituée mais depuis, beaucoup de choses ont changées. En réalité, elle avait encore du mal à comprendre ce qu'il se passait, digérer l'information. Alors une dispute de plus n'arrangerait rien, au contraire, avec l'habitude Areum avait comprit que plus elle se montrait cassante et sarcastique avec lui et plus il était réticent. Ou peut être n'était-ce qu'une impression ?
Retrouvant la chaleur de son appartement, elle l'aide à s'installer sur le canapé et au bout de quelques minutes se décide à aller chercher la boîte à souvenirs. Elle n'y avait pas touché depuis un moment maintenant... Quoi que, le mois dernier, le huit février, -jour de l'anniversaire de Jin Hyun- elle l'avait ouverte. Elle l'avait ouverte mais tous les sentiments qui en ressortaient étaient trop douloureux et voulant à tout prit éviter d'y faire face, la jeune femme avait mit la boîte dans une pièce où elle ne mettait pas souvent les pieds. Comme si le problème pouvait être réglé de cette façon.
Après avoir terminé de lire, elle demanda alors au jeune homme ce qu'il s'était passé. Elle lui demandait même indirectement qui il était, qu'est-ce qui avait changé en lui et pourquoi. Mais, malgré la mise en garde de la jeune femme, Jin Hyun préférait dévier la question. Et comme c'était étonnant... Elle ne quitta pas le jeune homme du regard. Un regard plutôt neutre, pas un regard amusé, pas de colère. Malgré le comportement de ce dernier, elle parvenait tout de même à retrouver son calme, petit à petit. Il n'était même pas capable de la regarder dans les yeux pour lui dire que ça n'avait plus d'importance. Et s'il était doué pour mentir, ses yeux disaient toujours la vérité. Elle se mordit la lèvre inférieure avant de répondre sur un ton calme, presque un murmure;
Areum - J'ai juste besoin de savoir ce qu'il s'est passé de ton côté pour reconstituer le puzzle... Parce que même si j'ai arrêté de t'écrire, ça ne veut pas dire que j'ai arrêté de penser à toi. On contrôle pas ce genre de choses... Et toi, tu me mens... Je suis pas du genre à me faire des films, j'accepte la vérité même mauvaise à entendre. Mais j'te crois pas quand tu me dis que ça a plus d'importance, que ça ne te concerne plus et puis... Vaguement quand tu me dis qu'il n'existe plus... Un sourire triste se dessine sur ses lèvres tandis qu'elle ferme les yeux pendant quelques secondes Si ce n'était pas important, tu ne m'aurais pas dit ce que tu m'as dit avant de partir... Au fond de toi, tu devais savoir que je te rattraperait... Soufflant doucement comme pour éviter que sa voix ne se brise, elle lui demande alors Pourquoi tu me l'aurais dit sinon hn ? Ca n'a pas de sens... Passant une main sur son visage elle marque une pause et rajoute alors Moi je pense que tu flippes. Tu flippes parce que visiblement, j'ai l'air misérable comme ça et tu veux pas te retrouver dans un état similaire au mien, mais à ta façon Elle plonge son regard dans le sien et répète Tu flippes, pas vrai ? Parce que ça va te faire mal, plus que tu ne voudrais te l'admettre et tu flippes que moi ou qui que ce soit d'ailleurs puisse voir que t'aies changé mais qu'au final tu sois toujours un peu le même... Mets ta fierté dans une boîte Jin Hyun... Et explique moi ce qu'il s'est passé, pourquoi est-ce que tu es devenu comme ça, moi je- C'est sans importance... Finis ce que tu as commencé j'ai envie de dire. Mais me laisse pas avec toutes ces question s'il te plait... T'as pas le droit de me balancer ça à la figure et puis..- Elle faisait bien entendu allusion aux paroles qu'il lui a laissé avant de partir. Elle n'a cependant pas la force de finir sa phrase tout de suite... Décidément... Posant sa main au niveau de son cou elle reprend finalement au bout de quelques secondes Et puis partir comme ça...
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Jeu 20 Mar - 21:35
do you know if it's time for memories ?
Si je n'avais pas été dans l'incapacité de me déplacer de façon correcte, et ce sans l'aide d'une tiers personne, je serais certainement parti en courant pour éviter cette discussion. Ouais... J'aurais fuis, tel un lâche. Chose qui n'aurait pas été dans mes habitudes mais qui, dans la situation actuelle, ne m'aurait pas tellement dérangé, pour être honnête. Je ne voulais pas être confronté à la jeune femme, à tous ces souvenirs et toutes ces souffrances que son absence avait engendré et qui, malgré le fait qu'elle soit de nouveau présente dans ma vie, revenaient au galop. Pourtant, j'étais conscient qu'il s'agissait là d'un passage obligé. Du moins, ça l'était devenu depuis que j'avais jugé bon de lui adresser ces quelques mots avant de quitter son appartement. Mots que je regrettais, à présent... Mais pourquoi ne m'étais-je pas juste contenté de la fermer et de tracer jusqu'à cet ascenseur, hein ? Ce n'était pourtant pas difficile de jouer la carte de l'indifférence et de garder le silence... Alors pourquoi ?
Frustré, énervé, anxieux et j'en passe, je me contentai de fixer le mur en face de moi. J'avais limite l'impression d'être un gamin. Un gamin qui venait d'être pris en faute et qui n'osait pas lever la tête vers la personne qui le réprimandait... Pourtant, c'était loin d'être le cas. Là jeune femme ne m'engueulait pas. Elle n'était pas énervée, non plus. C'était même tout le contraire... Elle semblait calme, bien qu'il m'était difficile de savoir si c'était seulement une façade ou si elle l'était vraiment. Portant ma main à mon abdomen, je grimaçai légèrement, avant de laisser échapper un soupir. Cette situation m'agaçait mais je ne pouvais pas en vouloir à la jeune femme de chercher à obtenir des réponses. Après tout, c'était de ma faute si on se retrouvait sur ce canapé, contraints de faire face à notre passé. Le fait est que je ne me sentais pas vraiment prêt à en parler. Elle voulait savoir ce qu'il s'était passé de mon côté ? Je n'avais pas envie de m'en rappeler... Pourtant, les souvenirs se mirent à défiler dans ma tête, malgré moi. Des souvenirs que je pensais avoir oublié depuis bien longtemps et qui, à mon grand malheur, demeuraient cependant toujours bien présents. Surtout l'un d'entre eux qui se révélait beaucoup plus précis que les autres. C'était un jour de novembre, pendant l'année 2001. Ce matin là, je venais de quitter ma chambre en courant, après avoir entendu la sonnerie de la porte d'entrée retentir. Cela faisait trois jours que je ne les avais pas vu, trois jours qu'elle et sa mère n'étaient pas venu me voir. Ma mère n'avait pas cessé de me répéter que ma nounou était malade et qu'elle avait donc été obligée de rester chez elle pendant quelques jours. Mais c'était bizarre... Areum m'aurait appelé. Elle m'aurait prévenu. J'en étais sûr... « Oh, Jin Hyun, mon garçon, tu es là ! Je te présente Madame Kim. C'est ta nouvelle nounou. » Suite aux mots de ma mère, je me stoppai net dans mon élan et le sourire que j'affichais jusque là, quitta instantanément mon visage. « M-Ma nouvelle nounou ? Mais... Pourquoi j'ai une nouvelle nounou ? » Ma mère s'approcha de moi, avant de s'accroupir pour se retrouver à ma hauteur. Elle prit ensuite mes mains dans les siennes avant de m'annoncer qu'Areum et sa mère ne viendraient plus car elles s'apprêtaient à quitter la ville. Là, encore une fois, je me souvenais avoir trouvé ça bizarre. Areum ne m'avait pas dit qu'elles avaient l'intention de déménager et cela ne lui ressemblait absolument pas. Je dus cependant me résoudre à y croire et sortis en courant de la maison, prenant la direction du parc, sous les cris de ma mère qui me demandait de revenir. Peut-être espérais-je la croiser là bas. Non, en fait, c'était certain que c'est ce que je voulais... Marchant plusieurs longues minutes dans le parc, mes pas finirent par me mener jusqu'à l'aire de jeu où je n'eus cependant pas la chance d'y voir mon amie. Je finis donc par m'asseoir sur un banc et laissai échapper un soupir, la mine triste. « Alors Jin Hyun, comme ça on est tout seul ? » Levant la tête vers la personne qui venait de prononcer mon prénom, je fus surpris de voir qu'il s'agissait en fait de trois gamins auxquels j'avais déjà eu affaires, quelques jours plus tôt, alors que j'étais en compagnie de Areum. Le plus âgé des trois avait osé bousculer mon amie et, emporté par la colère, je n'avais pu m'empêcher de le ruer de coups. On pouvait d'ailleurs encore remarquer quelques blessures sur son visage, résultats de cette dispute. Légèrement agacé, je soupirai et détournai le regard, feignant l'indifférence. Cependant, je ne pus faire le sourd d'oreille bien longtemps... « La pouilleuse qui te sert d'amie t'a lâché ? » Reportant mon attention sur l'auteur de cette phrase, je le gratifiai d'un regard noir. « On t'avait prévenu. Il ne faut pas faire confiance à ces gens... Les pauvres n'en veulent qu'à ton argent. Ils ne sont pas fréquentables. D'ailleurs, maman dit que c'est pas plus mal que tes parents aient décidé de virer sa mère... » Et la ce fut certainement la phrase de trop. Me levant du banc, je m'apprêtai à le frapper une nouvelle fois. Mais c'était sans compter sur ses deux camarades qui m'empêchèrent de faire un pas de plus. « Qu'est-ce que tu as dit ? » Un sourire mauvais se dessina sur le visage du gamin qui, sans prendre la peine de me répondre, décida de partir, me laissant alors en proie avec bon nombre de questions. Je me résolus donc à rentrer chez moi, en quatrième vitesse, où je retrouvai ma mère et ma « nouvelle » nounou, en pleine conversation. Essoufflé, je me postai devant elle… « Maman ! Pourquoi vous l'avez viré, hein ? Pourquoi vous avez viré nounou ? » En voyant l'expression qui venait de s'installer sur le visage de ma mère, je compris qu'elle ne semblait pas très heureuse que la vérité me soit parvenue. Du moins si rapidement… « Jin Hyun, mon chéri... Madame Byeol a fait quelque chose qu'elle n'aurait pas dû faire, c'est pourquoi, papa a décidé d'engager quelqu'un d'autre à sa place. Puis, tu sais, cette petite... Ce n'est pas une personne fréquentable. Tu ne devrais pas rester avec elle. Ton père est d'accord avec moi et c'est pour ça qu'il pense que tu devrais arrêter de la voir... » Toujours et encore le même discours... N'avaient-ils rien d'autre en stock, elle et tous ces gosses de riches ? Et mon père, encore lui... Cet homme, toujours absent, pensait savoir ce qui était bon pour moi alors qu'il ne prenait même pas la peine de s’intéresser un tant soit peu à ma vie. Quoique, pour le coup, c'était surtout de l'image de la famille Park dont il s'inquiétait. « Papa ? Il n'est jamais là ! C'est à se demander si sa famille compte vraiment pour lui. Il est toujours le nez dans ses papiers et son téléphone à l'oreille. Comment pourrait-il savoir ce qui est bon pour moi, hein ? Il est égoïste et méchant. Tout ce qui le préoccupe, c'est son image. Rien d'autre. Je le déteste ! » criais-je, énervé. Si énervé que je ne vis même pas la main de ma mère se lever et atterrir contre ma joue « Ne parle pas comme ça de ton père, Jin Hyun ! » Frottant légèrement ma joue endolorie, je regardai ma mère, choqué. Oui, choqué... Mais ce n'est pas la douleur, ni même la force du coup qui me surprit le plus. C'était surtout de savoir qui en était à l'origine. Ma mère... Jamais elle n'avait levé la main sur moi, avant ce jour, et, qu'on le croit ou non, se voir infliger une correction de la part d'une personne dont on s'y attendait pas, cela avait le mérite de surprendre, et ce, beaucoup plus qu'on ne pouvait le penser. Surtout lorsqu'on est un gamin de 11 ans... Après ce jour, j'avais sûrement dû mettre deux semaines, si ce n'est un peu plus, pour adresser la parole à mes parents. D'ailleurs, ils ne furent pas les seules « victimes » de mon silence. Me cantonnant dans mon coin et ne parlant qu'à très peu de personnes, je devins parfois la cible de quelques gosses de riches qui, voyant que je ne réagissais pas, prenaient un malin plaisir à m'importuner. Et, certainement pour me protéger, j'avais finis par devenir comme eux : méchant, hautain et froid...
Toujours le regard fixé sur le mur blanc, je fermai les yeux l'espace de quelques millièmes de secondes, avant de les ré-ouvrir aussitôt. Si je flippais ? Sûrement... Levant alors finalement la tête vers la jeune femme, je me contentai de soutenir son regard, sans l'interrompre. Et ce n'est que lorsqu'elle mit fin à son monologue que je pris la parole. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise, Areum ? » Je détournai brièvement le regard et soupirai légèrement, avant de la regarder de nouveau dans les yeux. « Tu veux que je te dise que je t'ai cherché partout, et ce, pendant des mois ? Que je n'ai pas arrêté d'espérer qu'un jour tu reviendrais ? Tu voudrais aussi que je te dise qu'après que tu sois partie, je n'ai plus jamais été le même ? Que la douleur engendrée par ton absence a été telle que je n'ai plus parlé à personne, et ce, pendant des jours ? C'est ça que tu veux entendre ? Encore une fois, qu'est-ce que ça t'apporterait, hein ? Pourquoi tu tiens tant à savoir ce qu'il s'est passé ? Ça ne te dérange pas, à toi, de rester cloîtrer dans le passé ? » Je pris un temps de pause, tentant une nouvelle fois de me calmer. « Moi je t'ai oublié. Enfin... Je t'avais oublié. Et tu n'avais pas le droit.... Tu n'avais pas le droit de revenir, après autant de temps. » Je détournai encore une fois le regard, avant de le laisser se perdre sur la table basse où se trouvait encore et toujours cette photo... « Tu n'avais pas le droit, Areum. Pas maintenant... » répétais-je alors, dans un souffle...
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Jeu 20 Mar - 23:48
Ce silence imposé par le jeune homme lui laisse le temps de penser à la façon dont elle est devenue au fur et à mesure que le temps s'écoulait sans lui. Ces lettres d'une certaine façon, il y avait en chacune d'elles un peu plus d'espoir qui s'en allait petits bouts par petits bouts. Elle espérait à chaque fois qu'elle ouvrait sa boîte aux lettres qu'elle aurait une réponse mais ce n'est jamais arrivé. C'est lorsqu'elles lui sont toutes revenues qu'elle a comprit que ça n'arriverait pas. Ces lettres ont étés écrites pendant une année, toutes les semaines et parfois quand quelque chose de bien ou de mauvais arrivait. Il y en a bien des centaines dans cette boîte. Si seulement elle avait reçue une réponse de sa part, une seule réponse aurait tout changé. Si jamais ils s'étaient retrouvés au parc à dix-sept heures sept comme convenu, les choses auraient étés différentes, tellement différentes finalement. Mais c'est trop douloureux pour Areum de penser à toutes ces années qui sont passées sans lui et ce que les choses auraient pu être s'ils s'étaient retrouvés. Cependant, elle est à nouveau plongée dans des souvenirs plus atroces encore. Des souvenir qu'elle pensait avoir enterrés et ça lui brise le coeur mais au même instant, savoir que qu'il est là maintenant, juste à côté d'elle lui réchauffe le coeur d'une certaine façon.
Celui-ci se passe dans le parc alors que la petite fille de dix ans qu'elle était est allongée dans l'herbe. A l'époque elle pensait que pour rien au monde elle ne vendrait ces souvenirs. Même pour des bonbons à vie, parce que c'était la seule personne dans la même tranche d'âge avec qui elle se sentait bien. A l'époque tout était simple dans la tête d'Areum. Enfin, tout était simple quand elle était avec Jin Hyun parce qu'elle ne pensait que très peu à ses problèmes. C'était la belle époque, leur belle époque. Mais depuis qu'il est partit, depuis qu'il est partit tout est devenu compliqué, ou alors elle s'est souvenu qu'ils existaient encore ses problèmes, au choix. Elle s'est mise à fréquenter les mauvaises personnes et petit à petit, elle est devenue une mauvaise personne. Du moins elle s'est construit la carapace de la mauvaise personne, jusqu'à ce qu'elle devienne suffisamment solide. Elle a fumé sa première clope et touché à alcool à l'âge de quinze ans. Et la drogue est venue un peu plus tard, à l'occasion cela dit. Et puis il y a eu les relations sans intêret, sans sentiments et tout ce qui va avec. Un beau paquet de problèmes enfaite.
Lorsqu'elle entend de nouveau sa voix, elle reporte son attention sur lui. Elle a vraiment du mal à encaisser ses paroles parce que bien qu'elle ait insisté pour les avoir, ces explications, elle n'était pas prête à les entendre. Regardant le jeune homme dans les yeux avec cette lueur de tristesse qu'on ne remarque que lorsqu'on y prête vraiment attention, elle n'ose pas réponse quoi que ce soit immédiatement. Dans l'immédiat, elle aurait besoin d'une clope. Sérieusement, elle aurait besoin d'une clope. Elle lui répond calmement ;
Areum - Je sais pas Jin Hyun, dis moi seulement ce que tu pense clairement... Sachant pertinemment que toutes ces paroles, il les pensait. Ce que ça m'apporterait et si ça ne me dérange pas hn... Elle secoue doucement la tête Tu sais je ne l'espérais même plus ce moment, je l'avais imaginé des tas de fois il y a des années... Peut être pas de cette façon, certes, mais j'ai imaginé des tas de scénarios possibles, et ô ce que j'ai pu être stupide, l'âge con n'a pas eu ses effets positifs sur moi... Elle dit dans un soupire en posant une main au niveau de son coeur la main tremblante et un faible rire plus triste qu'autre chose. Incapable de répondre, elle laisse un silence que le jeune homme remplit.
Et automatiquement, son coeur se serre quand il se remet à parler. Elle est rassurée dans un sens qu'il ait détourné le regard le premier, parce que sinon, elle l'aurait fait la première. Il y a des souffrances comme celles ci qui pèsent trop lourd pour le coeur il faut croire. Ce n'est pas de la tristesse cela dit. En réalité, elle a vaguement l'impression de le voir tel qu'il était avant. Ce qui jusqu'ici ne s'est produit que lorsqu'il a quitté son appartement il y a bien une vingtaines de minutes si ce n'est plus maintenant. Elle a l'impression que si elle lui parle tout de suite, sa voix va se briser alors elle s'accorde quelques secondes avant de lui répondre ;
Areum - Mais je suis là et toi aussi... Et j'ai pas envie que tu partes elle secoue doucement la tête T'as pas le droit de partir sous prétexte que ça fait mal, que ça fait trop longtemps et toutes les raisons du monde dans tes poches... Je crois que je l'ai écrit dans une des dernières lettres "un jour les rêves s'évaporent et la réalité est tout autre"... T'es pas le seul à avoir changé comme tu peux le voir.. Tu serais surprit de voir à quel point les gens sont moins méchants avec toi quand tu les traite comme ils te traitent... Et puis t'es pas le seul à avoir mal non plus... Puis comprendre pour moi c'est nécessaire... J-j'ai besoin de... Elle balaie ses larmes qui sont à nouveau coulées sans qu'elle s'en aperçoive J'ai besoin de savoir que toi aussi t'as essayé, j'ai besoin d'être dans tes bras là maintenant, quitte à te faire un peu mal... Parce que crois le ou non mais ça va être difficile de te regarder dans les yeux après toutes ces fois où tu m'as vu si peu à mon avantage en si peu de temps elle dit sur le ton de la plaisanterie alors que sa voix se brise. Elle efface à nouveau ses larmes tout en lui tournant le dos et rajoute rapidement dans un murmure ...Je crois que ça m'affecte plus que prévu tout ça... J'te promet... J'essaie de faire bonne figure mais là c'est plus fort que moi... Et puis encore une fois comme tu le vois, je suis là et t'es là aussi. Il va falloir t'y faire rapidement parce que j'en ai assez que tu me repousse comme si c'était de ma faute... J'ai tout fait Jin... J'ai tout fait pour te retrouver tu sais...
Sa voix s'éteint sur ces paroles. Toujours assise en tailleurs sur le canapé, elle balaie ses larmes qui reviennent à la chargent. Puis elle appuie à nouveau sa tête au niveau du dossier. Son corps tremble malgré elle sous les sanglots presque silencieux qu'elle tente de faire cesser.
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Dim 23 Mar - 23:38
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Peut-être était-elle prête à faire une croix sur tout ce qu'il s'était passé ces dernières années, sur les quelques semaines qui venaient de s'écouler et sur les minutes qui avaient précédé ces révélations, mais ce n'était pas mon cas. Si elle pensait que j'allais tout oublier et faire comme si de rien n'était, faire comme si nous étions de simples amis qui se retrouvaient après une longue séparation, c'était vraiment mal me connaître. Je m'en foutais de savoir qui elle était. Je m'en foutais de savoir qu'elle était cette personne que j'avais tant cherché, et ce, durant des mois. Si on oubliait ce court moment où l'ancienne Areum était apparue en face de moi, quand nous étions dans l’ascenseur, je ne pouvais pas encore me faire à l'idée qu'il s'agissait d'elle. Et, pour dire la vérité, je n'en avais peut-être pas envie, pour l'instant. Elle pouvait penser et affirmer ce qu'elle voulait, me comparer à un lâche si cela lui faisait plaisir... Cela ne changeait en rien le fait que je ne voulais pas être confronter à mon passé. Je n'étais pas encore prêt – en admettant que je puisse l'être un jour – et me dire de mettre ma fierté de côté, ce qui revenait à me demander d'abandonner complètement cette carapace que je m'étais forgé durant des années, était une chose beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Cela ne se faisait pas sur demande et encore moins en quelques minutes...
Fixant toujours la photo qui se trouvait sur la table, j'essayai tant bien que mal de me contenir, de refouler mes émotions. Mais plus la jeune femme parlait, plus cela s'avérait difficile. Pourtant, il le fallait. Je n'avais pas le droit de flancher. Pas maintenant et surtout pas devant elle. J'en avais déjà trop dit. Ou, du moins, j'avais déjà laissé sous-entendre trop de choses. Ainsi, lorsqu'elle eut finis de parler, je décidai de reporter mon attention sur la Jeopardize. Je ne me risquai cependant pas à la regarder dans les yeux et me contentai de l'observer du coin de l’œil. « Tu as peut-être tout fait pour me retrouver mais, jusqu’à preuve du contraire, ça n'a pas fonctionné... » murmurais-je, pour moi-même, bien que je me doutais que la jeune femme réussirait à entendre ces mots. Bien sûr, je ne lui en voulais pas de ne pas avoir réussi. Cela aurait été faire preuve de bien de mauvaise foi de ma part, étant donné que moi aussi j'avais échoué dans cette tâche. Mais je n'en pouvais plus de l'entendre le répéter. Qu'est-ce que cela allait changer, à présent ? Ce qui était fait, était fait et qu'elle me le répète sans cesse n'allait pas faire avancer les choses plus rapidement. Complètement lassé, je laissai donc échapper un soupir, tournai la tête vers elle et ajoutai... « Je n'ai jamais dit que c'était de ta faute, Areum. Je n'ai juste pas envie d'en parler. Ce n'est pas compliqué à comprendre, non ? » Et j'aurais préféré ne pas avoir à m'en souvenir... Le fait était que la jeune femme semblait ne pas vouloir aller dans mon sens et continuait d'insister, ce qui avait le don de m'énerver. Sachant donc pertinemment qu'elle se foutait complètement de savoir si je voulais ou non en parler et qu'elle persisterait à vouloir me soutirer des informations, je ne pus m'empêcher d'exploser. « Non, mais, franchement... Qu'est-ce que tu attends de moi, au juste ? Tu veux que je me mette à pleurer ? C'est ça que tu veux ? Quoique... ça te donnerait une bonne occasion de sortir ton appareil photo, pas vrai ?! Histoire d'immortaliser la chose... » répliquais-je, ironiquement, faisant ainsi allusion aux paroles qu'elle avait eu à mon égard, un peu plus tôt. Je m'arrêtai ensuite l'espace de quelques millièmes de secondes et aspirai un grand coup, tentant encore une fois de me calmer. Bizarrement, si dans une autre situation je n'en aurais eu que faire, cette fois-ci, je ne voulais pas user de mots que je pourrais regretter par la suite. Souhaitant alors ne pas laisser, à la Jeopardize, la possibilité de répondre, je poursuivis, un peu plus calmement cependant... « Plus sérieusement, Areum... On ne s'est pas vu depuis des années et tu crois que l'on devrait faire comme si de rien était ? Je te signale qu'il y a encore quelques minutes, on se tapait presque sur la gueule. Et, là, tu me dis avoir envie d'être dans mes bras ? Arrête tes conneries, tu veux ?! » Je laissai échapper un rire frustré, malgré moi. « Je te l'ai déjà dit, il me semble... Ici, ce n'est pas le monde des bisounours. Tout n'est pas rose et tout ne peut pas toujours se passer comme tu le souhaiterais. Tu peux penser ce que tu veux, continuer à croire que l'ancien Jin Hyun n'est pas complètement parti si ça te fait plaisir mais les faits sont là. Tu n'es plus la même personne, pour moi, et il faudra bien que tu te fasses à l'idée que, moi aussi, je ne suis plus le même... » Lorsque je vis les larmes de la jeune femme se faire de plus en plus nombreuses, je détournai encore une fois le regard. A croire que c'était devenu une habitude, chez moi... Non mais, franchement, depuis quand le grand Jin Hyun se trouvait si mal, au point de ne pas soutenir le regard d'une personne avec laquelle il discutait, hein ? « Peut-être qu'il aurait mieux fallu qu'on ne sache pas. Ni toi, ni moi... » Oui... Plus buté que moi, tu meurs. Mais je devais absolument mettre fin à cette discussion. Il le fallait... Me décollant donc du dossier du canapé, je risquai, une nouvelle fois, un regard vers la Jeopardize...« Écoute, j'ai vraiment besoin de me reposer alors... » Je posai ma main sur mon abdomen et grimaçai légèrement, sentant la douleur se réveiller. Je sortis ensuite mon portable et cherchai rapidement le numéro de la station de taxis la plus proche. Je n'étais pas fou, tout de même, et dans mon état je n'avais vraiment pas l'intention de marcher jusqu'à mon immeuble. Portant mon portable à mon oreille, je finis par me lever et attendis qu'on daigne me répondre...
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Lun 24 Mar - 1:17
Lui tournant toujours le dos, la jeune femme ne manque cependant aucunes de ses paroles. Bien que ses yeux soient fermés elle reste attentive malgré elle, malgré le fait qu'il s'agisse encore une fois de paroles désobligeantes et comme pour ses épaules elle en a le coeur qui tremble. Areum, ça arrive à Areum et elle a encore du mal à y croire ; elle déteste se retrouver dans cet état. Des images frappent sa mémoire sans prévenir, les images de Jin Hyun et la réalité lui font mal au même titre que ses paroles négatives. Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ? Qu'il aurait fallu qu'elle y mette un peu plus d'efforts peut être ? Elle pouvait sentir dans ses paroles comme un air incertain de reproches. Elle qui pensait que la plaie avait cicatrisé après tout ce temps, la douleur est toujours la même finalement. Elle aurait sans doute abandonné face à une douleur si forte si ça avait été quelqu'un d'autre que Jin Hyun. Mais sans comprendre pourquoi, elle est incapable de lui en vouloir d'être devenu celui qu'il est aujourd'hui. Après avoir autant changé de son côté, comment pourrait-elle le reprocher à qui que ce soit ? Balayant les larmes de son visage et préférant ne rien dire elle l'écoute poursuivre.
Il ne voulait pas en parler. Les mots étaient clairs dans sa tête, mais demeuraient inacceptable. Un peu comme si le jeune homme avait passé une carte de crédit qui n'était plus valide. Au même titre que ses paroles, Areum n'acceptait pas ces explications là. Pourquoi ? Parce que c'était lui qui avait commencé, personne ne l'avait forcé à réanimer cette histoire. Alors il semblait raisonnable de lui demander de finir son travail correctement non ? Doucement, elle secoue la tête avant de lui répondre ;
Areum - Si... Si c'est compliqué à comprendre Jin Hyun. Elle marque une courte pause avant d'ajouter Tu vois, je comprends parfaitement le coréen, mais je ne comprendrais jamais ça. Jamais...
Et puis alors il prit sans doute le plaisir à lui rappeler ses propres paroles quelques minutes plus tôt, si ce n'était un peu plus d'une heure maintenant que cela c'était produit. La jeune femme secoua doucement la tête, ce n'était pas lui qui disait qu'il arrêterait ? Menteur, mensonges. Elle ferma de nouveau les yeux en balayant des larmes qu'elle aurait souhaité ne plus sentir couler le long de ses joues mais la réalité était tout autre. Mais malgré cette masse de mensonges sortant de la bouche du jeune homme, elle décida de rester assise et toujours lui tourner le dos, la tête appuyée contre le dossier.
Areum - Les faits sont là..., elle répéta secouant la tête avec un faible rire teinté de tristesse.
Quand il se contenta de poursuivre et ajouter qu'ils n'auraient pas dû savoir tous les deux, la jeune femme préfère garder le silence. Mais alors lorsqu'il tente à nouveau de se défiler, elle se décide finalement à se tourner vers lui puis se lever. Automatiquement son coeur se serre et elle se mord légèrement la lèvre inférieure avant de finir sa phrase ;
Areum - Alors je vais me défiler après t'avoir balancé un ramassis de conneries à défaut de pouvoir être capable de te dire la vérité. balayant à nouveau ses larmes de son visage elle rajoute en lui prenant sans prévenir son portable des mains, reculant d'un pas Dis moi Jin, si "les faits sont là" comme tu le dis si bien, qu'est-ce que tu essayais de faire en me rappelant qu'il s'agissait de toi hn? Elle demande en le regardant dans les yeux. Secouant la tête au bout de quelques secondes avec un sourire triste, elle se contente de poser son portable sur l'accoudoir du canapé et répondre dans un murmure Pourquoi est-ce que je me fatigue à poser cette même question hn... Question rhétorique à laquelle elle rajoute Oh... Et n'insulte plus jamais ma franchise de connerie alors que tu n'es pas fichu de dire la vérité... Elle incline doucement la tête avant d'ajouter d'un haussement d'épaules Et puis si tu étais si fatigué, tu ne prendrais pas l'effort de fuir dans le premier taxi... Tu sais Jin Hyun, tu es un piètre menteur... Et sans t'en rendre compte tu-...
Un soupir quitte ses lèvres, elle n'a pas envie d'achever cette phrase, il a dit qu'il voulait partir de toute façon non ? Elle se dirige alors vers la véranda de son appartement, ouvre les portes coulissantes puis s'accoude au niveau de la petite barre avant d'allumer une cigarette. Le dos tourné au salon, la jeune femme ferme ses yeux persuadée que lorsqu'elle se tournera, il ne restera plus rien de Jin Hyun dans les parages de toute façon. Jamais elle n'aura autant pleuré après tant de temps. Cependant, le ton de sa voix le long de toute la conversation sera resté calme... Il ne fait pas froid dehors mais elle tremble légèrement dans cette tenue. Le soleil commence à se coucher laissant au ciel une couleur rose orangée qu'Areum apprécie. Un nuage de nicotine quitte ses lèvres et sa main libre vient balayer ses larmes, une nouvelle fois.
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Mar 25 Mar - 21:05
do you know if it's time for memories ?
Elle ne voulait pas comprendre ? Tant pis pour elle... Je n'allais tout de même pas me forcer à parler de quelque chose dont je ne voulais absolument pas parler pour le moment, et ce, pour ses beaux yeux, non ? Ce n'était pas une chose facile à faire et la douleur qu'avaient engendré – ou du moins, ranimé – ces révélations était bien trop présente encore pour que je me résous à me plonger davantage dans mes souvenirs. Et puis merde, quoi... Pourquoi étais-je en train de me justifier pour ça ? Si je n'avais pas envie d'en parler, je n'en avais pas envie, c'est tout... Pourquoi continuait-elle d'insister ? Pensait-elle vraiment que je finirais par céder ? Si c'était le cas, elle se trompait sur toute la ligne. Je le dis et je le répète, la personne que je suis est butée comme une mule. Et, pour une fois, on ne pouvait pas dire que sur ce point j'étais différent de l'ancien Jin Hyun. C'était un trait de caractère que je me coltinais certainement depuis toujours... Elle aurait du le savoir, pourtant ?! Puis même... Du peu qu'elle savait sur moi – ou plutôt sur le nouveau Jin Hyun – elle devait se douter que ce ne serait pas aussi simple de me soutirer ces réponses, non ? Bon...
Avec la ferme intention de quitter la jeune femme, je m'étais levé, non sans difficultés, du canapé et avait composé le numéro de la station de taxis la plus proche. Cela ne faisait d'ailleurs que quelques secondes que le bip résonnait dans mon oreille et, pourtant, j'avais l'impression d'attendre depuis une éternité. Sans compter que la Jeopardize, qui s'était levée entre temps, ne semblait pas en avoir fini avec moi. Le téléphone, toujours contre l'oreille, je la regardai, une expression totalement neutre sur le visage. Puis, un sourire en coin prit possession de mes lèvres, suites à ses paroles. Sourire que j'arborai certainement pour cacher la frustration qui me rongeait intérieurement, soit dit en passant. Je laissai ensuite échapper un léger rire forcé. Des conneries... En quoi le fait de dire que je n'étais plus le Jin Hyun qu'elle avait connu s'apparentait à des conneries ?! Après tout, elle l'avait elle-même affirmé, il y a trois semaines de cela, en disant qu'il était pathétique de penser que je pouvais me montrer sympathique. N'était-ce pas là une preuve de ce que j'avançais ? Aurait-elle dit la même chose de l'ancien Jin Hyun ? Non... Le problème venait d'elle, en fait... Elle disait vouloir connaître la vérité mais, à en juger par ses réactions, j'avais l'impression qu'elle ne voulait entendre que sa vérité à elle, celle en laquelle elle croyait dur comme fer et que, quoi que je dise, cela serait forcément une connerie si ce n'était pas ce à quoi elle s'attendait. Me contentant donc d'hausser les épaules, préférant ne pas envenimer les choses, je fus soulagé d'entendre enfin une voix s'élever à l'autre bout du fil. Cependant, alors que je m'apprêtais à répondre, la Jeopardize jugea bon de m'arracher le téléphone des mains. Je levai alors les yeux au ciel et soupirai légèrement. « Areum, s'il te plaît... » commençais-je, d'un ton las. « Bien tenté mec mais c'est raté... Comme si la jeune femme allait se contenter d'un « s'il te plaît » pour te rendre ton bien... Elle a encore bien trop de choses à te balancer à la gueule, pour te laisser partir si facilement... Mais, en même temps, tu le mérites un peu, tu sais ? » Voila ce que ma conscience me répétait sans cesse... et c'était loin d'être faux. J'y étais pour beaucoup dans cette histoire et si je n'avais rien dit, quelques minutes plus tôt, rien de tout cela ne se serait passé. Le pire, c'est que je ne savais même pas pourquoi j'avais prononcé ces mots... Certainement pas pour profiter d'une merveilleuse et ô combien magnifique amitié retrouvée, ça c'était évident. Mais la raison m'était belle et bien inconnue, pour l'instant. Avais-je fait cela pour lui rabattre son caquet, lui montrer que son « Jin Hyun » n'était plus le gentil garçon qu'elle avait connu autrefois ? Ou alors, était-ce par pure malveillance, parce que je ne voulais pas être le seul à le savoir et, donc, en toute logique le seul à en souffrir ? Je n'en savais rien... Le visage complètement fermé, je me contentai de la fixer. C'est vrai... Pourquoi se fatiguait-elle à me poser sans cesse cette question ? Si j'avais voulu y répondre, je l'aurais fait depuis longtemps. Puis, de toute façon, je n'en connaissais moi-même pas la réponse, alors... Je portai ensuite mon attention sur le portable qui se trouvait désormais sur le canapé, restant tout de même attentif aux paroles de la jaune. « Piètre menteur, méchant... » murmurais-je, pour moi-même, en esquissant un micro-sourire. « Quel connard était-il devenu, ce Jin Hyun, alors... » pensais-je, tandis que la jeune femme se dirigeait vers la véranda, me laissant seul dans la pièce. Je me dirigeai donc vers le canapé et récupérai mon portable. Et alors que je m'apprêtai à partir, mon attention fut de nouveau attirée par la photo sur la table. Je l'attrapai d'un geste rapide et la regardai quelques secondes, avant de jeter un bref regard vers l'endroit où s'était retirée la Jeopardize. Légèrement frustré, en repensant à tous les problèmes que ce putain de bout de papier avait engendré, je le lâchai et pris finalement la direction de la porte d'entrée, quittant l'appartement pour de bon, cette fois-ci. Je répétai ensuite les gestes que j'avais eu quelques minutes plus tôt et m’engouffrai dans l’ascenseur, avant de m'adosser à l'une des parois de ce dernier. Soupirant un bon coup, je demeurai pensif... En y réfléchissant, je n'arrivais pas à savoir ce qui était le pire... Se faire tabasser ou devoir faire face à ce genre de souvenirs... Hm. Telle était la question...
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun) Mer 26 Mar - 15:06
Les coudes posés sur la petite barre noire de la véranda, la jeune femme, les yeux fermés sentait le vent souffler sur son visage et s'amuser avec ses longs cheveux. Les larmes demeuraient présente mais sa main les effaçait presque automatiquement. Un autre nuage de nicotine s'échappa de ses lèvres pour doucement disparaître, au même titre que Jin Hyun sans doute. Il avait tellement voulu partir et maintenant ses vœux étaient exaucées, le monde allait se remettre à tourner de la même façon que lorsqu'elle ne savait pas qui il était et qu'il n'existait pas encore dans sa vie de place importante pour ce type dans le club de danse un peu distant. Mais les choses seraient forcément différentes maintenant, parce qu'elle ne l'avait pas oublié si facilement que ça la dernière fois. Elle ne l'avait même, pas complètement oublié. Il était toujours quelque part, dans un coin de sa tête, avec plein de questions sans réponses. Et maintenant, maintenant elle allait devoir vivre avec ça parce qu'il ne voulait pas en parler. Quel con, elle pensait en séchant ses larmes, pourquoi elle pleurait comme ça à cause de lui hn ?
C'était toujours la même chose depuis qu'il était petit, une fois elle lui avait demandé quelque chose et Dieu sait à quel point Areum était bavarde en compagnie du garçon, curieuse qui plus est. Alors la situation était la suivante, elle s'était perdue sur le chemin du parc et pendant ce temps là, il était tombé sur les mauvaises personnes au mauvais moment qui l'embêtaient encore avec Areum, comme si c'était le seul vinyle qui tournait en boucle sur leur tourne-disque. En arrivant, elle l'avait trouvé sur le lieu de rendez-vous un peu amoché et cette éternelle curieuse lui avait posé des tas de questions ; "qu'est-ce qu'il s'est passé hn ?" "tu vas bien ?" "ah c'est les mêmes que la dernière fois c'est ça ?" "est-ce que tu as pleuré ?" "est-ce que ça te fais toujours mal ?". Et le jeune homme l'avait remballé faut d'être de bonne humeur. Et forcément, ça l'avait fait pleurer Areum, aussi simplement que ça. Mais à la différence de ce qu'il se passe actuellement, il s'était excusé, c'était la première fois qu'il l'avait fait pleurer et sans doute première fois qu'elle pleurait devant lui.
Tirant sur sa cigarette, la jeune femme ferme les yeux, elle voudrait se débarrasser de ces souvenirs douloureux. Et quel égoïste il faisait dans sa tête, c'était bien les pires révélations qui puisse lui faire. Commencer pour ne pas terminer. Il ne sait toujours pas ? Il ne sait toujours pas qu'elle a gâché de son temps pour le faire revenir en lui écrivant toutes ces lettres ? Quand elle le revoit la regarder dans les yeux, elle a mal. Il a voulu s'enfuir sans finir, la laisser avec toutes ces questions. Et maintenant elle commençait à regretter sa décision ; le laisser vivre sa propre vie parce que c'était lui qui avait décidé de l'abandonnée ou alors le retenir un peu plus longtemps ? Et puis pourquoi autant d'efforts s'il sautait dans le premier taxi après avoir laissé toutes ces bêtises au lieu de lui dire la vérité hn ? A nouveau, un nuage de nicotine s'étala dans l'air pour finalement disparaître lentement. Quelques minutes s'étaient écoulées maintenant, peut être huit, pas moins de huit minutes. Écrasant sa cigarette dans le cendrier à un mètre d'elle, elle se retourne finalement et tout ce qu'elle entend c'est une porte se refermer.
Les larmes ayant à présent disparues, elle se dirige dans le salon en passant ses mains au niveau de ses bras comme pour se réchauffer un peu et faire partir ce léger frisson. Se laissant finalement tomber sur la canapé, elle ramasse cette photo qui est tombée par terre. Un moment passe, des minutes, pendant lesquelles la jeune femme la regarde. Un léger soupir quitte ses lèvres alors qu'elle se penche pour attraper l'album photo et remettre l'image à sa place. Tournant plusieurs pages de l'album, elle se retrouve finalement à la fin, où se trouvent des photos qu'elle n'a mit dans aucunes pochettes. Des photos de Jin Hyun et elle, sans doute à la même période, elle n'ose même pas regarder derrière pour lire ce qu'il y a d'écrit. Elle les regarde simplement ; Jin Hyun et Areum en train de faire leur plus belle grimace, une autre où Areum dépose un baiser sur sa joue avec un sourire naïf et que le bonhomme tire une tête de sept pieds de long. Elle se souvient qu'il s'agissait de son anniversaire pour celle-ci. Et la dernière date de 2013, cette fête où ils se sont "rencontrés". Il s'agit plus d'une série de photos, elles ont étés prise dans un photomaton. Ah ce que la drogue rend con, elle se dit avec un faible sourire. Entre la photo où ils font une grimace, celle où ils oublient qu'ils sont en train de prendre une photo, celle où ils rient et la dernière où ils s'embrassent, elle ne sait pas laquelle est la pire. Rectification, la dernière est la pire. Et en plus il avait le deuxième exemplaire. Elle souhaiterait rectifier cette bêtise comme on fait disparaître une imperfection sur photoshop. Refermant l'album, elle le remet à sa place d'origine avant de déplacer la boîte rouge bordeaux au même endroit, puis se changer et enfiler sa veste en cuir pour aller au Trocadéro. C'est justement l'heure pour s'y rendre. Franchement, elle en a besoin, là, maintenant.
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Sujet: Re: do you know if it's time for memories ? (feat. park jin hyun)
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