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 i doubt if you can have a truly party without liquor.

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ksos professionnel
Anonymous
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MessageSujet: i doubt if you can have a truly party without liquor. i doubt if you can have a truly party without liquor. EmptyVen 14 Mar - 17:32


Pour Aloïs, la fête ne s'arrêtait jamais. C'était la fête dans sa tête en permanence, la fête dans sa vie, la fête du lundi au lundi. S'il le fallait, il s'éclatait  même tout seul. Mais avec les autres c'était quand même vachement mieux, non ? C'est pourquoi il flânait, en ce vendredi après-midi, dans tout le campus pour trouver LA personne qu'il lui fallait pour pouvoir s'éclater ce soir. C'était un choix très sérieux, si si, parce qu'il aimait sortir avec des personnes improbables. Ses potes, il se les trimballait en permanence, il les adorait, mais le changement, voir comment étaient les autres en dehors du cadre de l'uni, c'était aussi super intéressant. Bien souvent, cela lui avait permit d'apprendre des choses dont jamais il n'aurait été au courant sans. Les ragots, il adorait ça. Pas pour les disperser aux quatre vents, oh non, juste pour pouvoir en avoir l'usage un jour. Pour manipuler les autres, parce qu'il adorait ça, c'était presque compulsif. Mais là n'est pas le sujet : Al se cherchait juste un compagnon de beuverie, ça n'avait, pour le moment du moins, rien à voir avec une quelconque manipulation future. Il voulait juste s'amuser. Et comme d'habitude, en bonne compagnie. En fait, l'avantage avec Al, c'est qu'à ses yeux, n'importe qui était de bonne compagnie. Il n'avait pas de préjugés par rapport aux autres. Sa sociabilité n'avait aucune limite de castes ni de catégories : il aimait tout le monde et tout le monde l'aimait. Cela faisait déjà plusieurs minutes qu'il parcourrait les couloirs en trottinant, saluant les élèves qu'il croisait qu'il connaissait – il disait même bonjour à ceux dont il avait jusque là parfaitement ignoré l'existence – et ouvrant de temps en temps une salle pour y jeter un coup d’œil. C'était la fin des cours, la sonnerie venait tout juste de retentir et les classes n'étaient pas encore totalement vides. Aloïs venait d'ouvrir une salle au hasard et s'apprêtait à la refermer lorsqu'il aperçu à l'intérieur la personne idéale pour l'accompagner dans sa sortie le soir-même : Young Ja. Monsieur Young Ja. Quelques élèves étaient encore présents dans la salle, à ranger leurs affaires tranquillement. En fait, tout deux se connaissaient déjà avant l'entrée de notre jeune Allemand à l'université et Al n'avait jamais su se résoudre à se comporter différemment avec lui qu'avec un autre de ses potes. Il ne l'avait de toutes façons pas en tant que professeur. Aloïs était cool. La supériorité supposée hiérarchique entre eux deux ne l'avait jamais perturbé dans ses contacts avec Young Ja, et c'est sans doute à cause de cette gêne qui lui manquait qu'il ouvrit plus grand la porte et passa la tête par son embrasure. Il le pointa du doigt, histoire que l'autre, certainement surpris, comprenne bien que c'était effectivement à LUI qu'il lançait cet ordre solennel.

- HÉ YOUNG JA. CE SOIR, 20H, TOI ET MOI ON S'BOURRE LA GUEULE.

Sur ce, Aloïs rentra chez lui comme un voleur et sans rien ajouter d'autre. À vrai dire, il ne se rendait pas exactement compte qu'il avait potentiellement collé la honte à son pote. Ou plutôt, il s'en rendait compte mais il s'en foutait et partait, comme d'habitude, du principe qu'on lui pardonnerai bien vite. Comme dit plus tôt, pour Aloïs, le statut de prof de Young Ja ne signifiait pas grand-chose : la hiérarchie était une notion dont il se souciait guère, qui ne l'inspirait en rien. Ils étaient amis, ça suffisait pour lui. Espérons seulement que ça suffisait aussi pour Young Ja, qui, mine de rien, avait certainement une image à conserver autant auprès de ses élèves qu'auprès de ses supérieurs. À la maison, Al profita des quelques heures qu'il avait de libre avant la grande soirée pour jouer de la guitare, griffonner quelques notes sur du papier à musique, jouer de l'harmonica assit sur le rebord de la fenêtre. Il parcouru quelques pages de Nachts schlafen die Ratten doch, un bouquin que sa mère avait absolument tenu à lui faire lire et qui ne l'intéressait pas nécessairement. Il cultivait encore son allemand, pour ne pas le perdre – secrètement, Aloïs espérait toujours pouvoir un jour retourner vivre à Berlin – bien qu'il se savait maîtriser l'allemand bien mieux que le coréen. Et puis, faire la fête en Corée, aussi, ce n'était véritablement pas la même chose qu'en Allemagne. Les Allemands étaient fous. Dingues. Comme Aloïs. Il adorait ça. Tous les ans il y retournait, retrouvait ses potes de là-bas. Revenir en Corée, c'était s'arracher le coeur, pour notre pauvre Aloïs.Donc, quelques sms plus tard – oui, car Al ne pouvait pas non plus se pointer comme un ange chez Young Ja et le kidnapper – ils se retrouvaient chez Young Ja, puis prenaient le taxi. Ils se tapèrent la discute pendant le trajet, discussion durant laquelle Aloïs évita soigneusement d'évoquer son apparition soudaine dans la classe, un peu plus tôt, pour sommer Young Ja de venir boire avec lui. Mieux valait ne pas le lancer là-dessus : ce n'était pas trop le genre de Young Ja, mais Al s'inquiétait un peu de savoir qu'il avait pu mal le prendre. Mais puisqu'il était désormais là ce soir, avec lui dans ce fichu taxi, c'était sans doute qu'il était quand même content de le voir, non ? Peu de temps plus tard, ils arrivaient au Nyx Club : pourquoi le Nyx Club, hein ? Et pourquoi pas ? Non, c'est vrai, Elias n'avait pas insisté à y aller pour rien. Et la raison se tenait tout bêtement dans le staff, uniquement féminin. Aloïs aimait bien être entouré de demoiselles, surtout si elles étaient jolies. La plupart l'étaient, ça l'éclatait bien. Et puis, ce serait aussi l'occasion de voir comment Young Ja se comportait avec la gente féminine, non ? Une fois entrés, Al tira littéralement son ami jusqu'au bar et lui flanqua la carte dans les mains.

- Fais-toi plaisir, c'est moi qui régale ! s'écria-t-il pour couvrir la musique qui leur éclatait presque les tympans.
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