Qu'est-ce qu'il pourrait bien faire ? Mon dieu qu'est-ce qu'il pourrait bien foutre là ? Étalé de tout son long sur son lit, une clope dans le bec et son cendrier à cheval sur une ses côtes, manquant de basculer du côté du drap à chaque inspiration. Les yeux rivés au plafond, il réfléchissait à un bon moyen de se divertir. Il inclina la tête sur le côté et vérifia l'heure de son réveil. 10h. Ok, donc il était réveillé depuis 1h, n'arrivait même pas à se rendormir et c'était un week-end donc pas de cours. Il souffla sa bouffée et écrasa son mégo avant de prendre le cendrier et de se redresser pour le poser sur la table de nuit. Il descendit les escaliers de fer de sa chambre et déboula dans sa cuisine pour se servir un petit dej' improvisé. Ouais parce qu'il aurait pu au moins faire les courses la veille quoi, le frigo était complètement vide. Il opta pour deux œufs sur le plat. Il mit cinq minutes à les cuirs, et deux pour les engloutir. Il abandonna la vaisselle dans l'évier et fila à la salle de bain pour se laver. Habillé, coiffé, chaussé, il attrapa sa veste et ses clés pour sortir de son studio.

Déambulant dans la rue, shootant dans une canette qui trainait par terre, il se saisit de son portable pour envoyer divers texto à ses amis qui, eux, ne répondirent pas pour la plupart où était en réunion familial pour les autres. Quel ennui ! Pourquoi il n'était pas capable d'avoir des amis présent, juste ? Il soupira et fourra son téléphone dans la poche de son jean, frustré avant de se faire bousculer par une jeune fille.

« Yah ! Fais un peu gaffe gamine ! » La jeune fille s'éloigna rapidement, effrayé. Ho. Ça lui rappelait soudainement quelqu'un ça. Tilt. Un sourire mauvais apparut sur ses lèvres. Ca y est, il l'avait son occupation ! Yoon Seul Gi, une lycéenne qu'il aimait particulièrement rendre folle. Ou, tout du moins, qu'il adorait ennuyer. Il savait où elle vivait et il savait qu'elle devait être chez elle, du moins, il croisait fort les doigts. Il vérifia la monnaie dans sa poche. Assez pour prendre le métro. Il courrut jusqu'à la première rame, grimpa dans l'habitacle, s'installa sur un siège et jubila d'être enfin arrivé. Enfin arrivé, il descendit de la rame et débarqua dans le quartier où vivait la demoiselle. Il ne mit pas longtemps à arriver jusqu'à chez elle et sonna à sa porte. C'est sa mère qui lui ouvrit, surprise de voir un garçon à la porte.

« Veuillez m'excuser, madame, de vous déranger. J'ai rendez-vous avec votre fille, je suis son sempai... »

Il s'inclina, poliment devant la mère de famille qui ne se soucia pas plus de la présence d'un garçon si poli et aimable. Elle lui sourit et le fit rentrer, lui expliquant que Seul Gi était encore au lit. Pouaha, elle faisait la grasse matinée ? Pas pour longtemps grâce à lui ! Il se proposa pour aller la tirer du lit, se que sa mère accepta sans réchigner. Et le voilà qui se rends dans la chambre de la jeune fille. Il ouvrit la porte en douceur et la referma tout aussi silencieusement. Il s'approcha du lit, se pencha au dessus d'elle avec un sourire des plus amusés.

« Debout, bébé, je suis là et j'ai besoin de t'emmerder~ »

Ouais, le chameau, il la suivait partout, quitte à s'incruster dans ses pires cauchemars. Il l'attrapa et la secoua sans ménagement, bien décidé à la faire se lever du mauvais pied.

❝ j'viens te stalker ! ❞

quelle conne j'étais de me prendre pour ce que je n'étais pas, quelle pauvre naze de me figurer que trois brins d'herbe font une jolie vue, que se faire embrasser rend embrassable, qu'aimer le cinéma fait de vous un cinéaste, qu'un carton de petites merdes est un trésor, qu'un garçon qui vous sourit est sérieux, qu'un moment doux est une vie plus belle ----

« Papa ! Nous sommes rentrées ! » Cria la demoiselle en tenant la porte à sa mère qui avait les bras remplis de sac de courses. Une fois qu’elle fût rentrée, elle referma la porte et son père vint les aider avec les nombreuses courses. Seul Gi posa les sachets sur la table et les aida à tout bien ranger, puis comme une fille modèle, la brunette rentra dans sa chambre et commença à travailler et à s’avancer dans ses devoirs ou à refaire des exercices. Ce devait être une des rares qui aimait étudier… Mais Seul Gi voulait réaliser son rêve : devenir infirmière, alors il fallait qu’elle travaille bien et qu’elle obtienne de très bons résultats : elle était motivée et ce n’était pas son genre d’abandonner. La jeune fille ferma la porte de sa chambre et enfila son bas de pyjama rose avec un haut à manche longue blanc avec une tête de lapin dessiné dessus. Puis elle s’installa à son bureau et mit à travailler : plutôt ennuyante cette soirée. Mais pour Seul Gi non et d’ailleurs elle rata le repas du soir juste pour réviser. Après avoir tout fini comme il le fallait, la jeune fille tomba dans son lit, fatiguée et s’endormit aussitôt, fatiguée et même si c’était tôt ; Seul Gi s’en fichait. Le lendemain matin elle ferait une bonne grasse matinée, elle le méritait. La brunette espérait que sa mère ne la réveille pas tôt le matin sinon elle ferait un meurtre. En pensant à pleins de choses, la brunette trouva réellement le sommeil.

« Debout, bébé, je suis là et j'ai besoin de t'emmerder~ » Hey, qui c’est qui avait osé la déranger en ce dimanche matin ? Seul Gi plissa les yeux et se fit secouer dans tous les sens, la lycéenne ouvrit les yeux avec difficulté et planqua sa tête sous la couverture. Dessous, elle retrouva son téléphone : 10h30. Seul Gi ressortit sa bouille tout endormie et tourna la tête vers celui qui l’avait secoué ou l’emmerdeur de base, Shin Tae. Grrrrrrr. La jeune fille se leva, remontant son bas de pyjama. Elle se mit derrière Shin Tae et le poussa sur le lit de façon que son dos touche le matelas, puis elle s’assit à cheval sur lui et le frappa à la tête avec deux peluches à elle. « Je te jure que je vais te tuer Shin Tae ! Je vais te massacrer ! Comment oses-tu interrompre ma grasse mat’ ? Tu veux que je te tue ou quoi ? Je te hais tellement ! Meurs ! » Cria la lycéenne, vachement énervée contre lui. Elle jeta ses peluches et le redressa, un petit sourire apparut sur son visage et là, elle lui donna un violent coup de tête. Bref, Seul Gi se leva et s’assit en tailleur à côté de lui sur le lit. « Pourquoi tu m’embêtes ? J’en ai marre ! Tu me fous la hoooonte ! Comment t’as réussi à rentrer ? » Seul Gi se mit debout et plaça son pied juste au-dessus des bijoux de familles de Shin Tae. « ça fait quoi si je marche dessus ? T’auras mal ? » Seul Gi sourit à pleine dent et rit légèrement.

❝ j'viens te stalker ! ❞

quelle conne j'étais de me prendre pour ce que je n'étais pas, quelle pauvre naze de me figurer que trois brins d'herbe font une jolie vue, que se faire embrasser rend embrassable, qu'aimer le cinéma fait de vous un cinéaste, qu'un carton de petites merdes est un trésor, qu'un garçon qui vous sourit est sérieux, qu'un moment doux est une vie plus belle ----

Adieu sa grasse matinée, à cause de Shin Tae. Avant qu’elle ne devine que c’était lui, le temps qu’elle sorte de son lit, il lui avait sauté dessus et lui avait bien fait mal. Seul Gi jurait qu’elle allait le tuer, le massacrer. La brunette se leva et le poussa sur le lit, s’assit sur lui et se déchaina sur lui avec deux de ses peluches : vive la menace. Ce type adorait l’embêter ou la mettre mal à l’aise, la dernière fois il lui avait mis la grosse honte en venant la chercher EN CLASSE. Oui en classe ! Cet idiot avait dit au professeur qu’il était son baby-sitter et tout le monde s’était moqué de la jeune fille, mal à l’aise. Grâce à son coup du baby-sitter, il avait pu récupérer Seul Gi en plein cours et la voir se prendre la honte devant tout le monde. Grrrrrr. A ce moment, elle avait eu envie de le tuer, de le massacrer. Pendant que Seul Gi le frappait à l’aide de peluches, il se mit à rire. Hey, ne rigole pas de la classe de Seul Gi. « Calme-toi, fillette, tu vas finir par tuer ta peluche ! » La jeune fille fit la moue et lui donna un dernier coup. « Débile ! C’est toi que j’vais tuer, tu vas me le payer tu vas voir. T’es chez moi je te rappelle, y’a mon papa d’amooooour… » En voulant lui mettre un coup de tête, il l’esquiva, elle était en rage, il l’énervait. Elle s’installa sur le lit, après s’être mit à râler, elle se leva et menaça d’écraser les bijoux de familles de Shin Tae. Le temps qu’elle parle, il tira sur son pied et tomba comme une baleine sur le lit. A ce moment précis, elle aurait voulu lui cracher à la figure. Il se leva et épousseta ses vêtements, Seul Gi se mit à rire. « Ta maman m'a gentiment laissé entrer. Elle est gentille. » Maman. Sa mère était vraiment irrécupérable… Il ouvrit l’armoire de Seul Gi et lui jeta un jeans et un pull en pleine figure. « Va t'habiller, on sort faire les boutiques. Je vois que tu n'as pas de goût mais au moins, je pourrais essayer de t'en apporter. Ah et j'ai faim alors tu vas gentiment me payer un truc à bouffer. » Seul Gi se redressa et balança les vêtements au sol, le fixant sans sourire, le visage neutre. « Tu peux rêver, je ne bougerai pas d’ici. Je n’ai pas de goût ? T’as vu comment tu t’habilles ? Comme un sac poubelle please, pense à mes yeux un peu. Je n’ai pas besoin de toi, aller sort de chez moi, puis tu demanderas à mes parents à manger, j’ai plus d’argent. » Dit-elle, presque sérieusement. Puis, la jeune fille s’allongea sur le lit et croisa ses jambes. « Puis je ne ferai pas l’effort de m’habiller, tu peux m’habiller toi-même tu sais, je m’en fiche : je ne ferai aucun effort aujourd’hui, je suis une larve. Bye Bye. » Seul Gi tourna sa tête vers lui et lui sourit à pleine dents. Seul Gi finit par se lever et donna un coup de pied dans les habits qui partirent vers la porte. La brunette ouvrit sa fenêtre et referma son armoire. « Je te préviens, je ne compte pas m’habiller ou quoi que ce soit. Laisse tomber. » Par la suite, telle une grosse baleine, elle retourna s’allonger sur le lit, contente de l’embêter un tout petit peu mais elle était consciente qu’avec lui, ce serait encore plus pire. Elle espérait seulement qu’il ne décide pas d’habiller Seul Gi lui-même, parce que là ce serait marrant héhé. La lycéenne sait se comporter comme une vraie gamine héhé. « Si tu décides de m’habiller toi-même, je te jure que t’es vraiment m o r t . Je suis sérieuse. » Lui lança-t-elle en essayant de se montrer menaçante, mais c’était un magnifique échec.