i told you, what goes around
comes back around.

« Pourquoi ? Pourquoi fais-tu ça Jin Hyun ? Qu'est-ce que ça va t'apporter, ci ce n'est avoir à supporter les sautes d'humeur de la jeune femme, encore une fois ? » Voila ce que je ne cessai de me répéter dans ma tête, sur le chemin du parking. D'ailleurs, si je n'avais pas eu les mains prises, je me serais certainement foutu quelques claques histoire de me réveiller. Ce Jin Hyun là, ce n'était pas moi. Dans quel monde parallèle je me souciais d'une autre personne que moi ? De cette personne, qui plus est... Et depuis quand je m'inquiétais autant de ce qu'il pouvait lui arriver si je la laissais seule, sur le banc d'un parc, alors que la nuit n'allait pas tarder à tomber ? Ouais... Depuis quand j'agissais de cette manière pour une personne qui, à mon avis, n'en valait pas la peine ? Regardez là... Elle m'insultait même dans son sommeil. Pauvre de moi... « Imbécile ? Et moi, qu'est-ce que je devrais dire de toi... ? » répliquais-je, en esquissant un sourire amusé, conscient que la jeune femme ne pourrait de toute façon pas m'entendre étant donné qu'elle dormait à poings fermés.

Une fois que nous fûmes installés dans le véhicule, je démarrai rapidement et pris la direction de... Quelle direction, au fait ? Je levai les yeux au ciel, blasé. Mais quel con je faisais, franchement. Je ne savais même pas si la Jeopardize vivait à la résidence des jaunes ou si elle avait un logement en dehors du campus. Et... Je tentai un regard vers elle. Non, non et non. Je ne voulais pas la réveiller. Surtout pas... Non pas que j'avais peur de sa réaction, ça je m'en foutais complètement, mais non... Je voulais avoir la paix. LA PAIX. Et la réveiller signifiait devoir subir ses plaintes et ses questions. Oh que non, j'avais déjà assez donné de ce côté là. « Fais chier... » Reportant mon attention sur la route, je dus me résoudre à emmener la jeune femme chez moi. Tant pis... Je devrais me préparer à subir la tempête Areum lorsque celle-ci se réveillerait en terrain inconnu mais, à part m'arrêter et la laisser sur le côté de la route, je n'avais pas d'autre choix que de la ramener dans mon duplex. « Quelle journée pourrie... » Complètement en prise avec des pensées plus inutiles les unes que les autres, je finis par nous mener à destination. Mais le plus difficile, et surtout le plus chiant, n'était pas encore passé. Tentant une nouvelle fois de hisser la jeune femme sur mon dos, sans la réveiller, je dus m'y prendre à plusieurs reprises pour trouver la façon la plus facile de procéder, mais aussi pour ne pas lui faire mal. Parce que oui... On pouvait dire ce qu'on voulait, je mettais n'importe qui au défis de porter sur son dos une personne endormie. Lorsque la dite personne était réveillée, c'était beaucoup plus facile dans le sens où cette dernière pouvait s'accrocher à vous et vous aider un minimum. Mais dans le cas contraire, c'était bien différent et, à chaque mouvement que je faisais, je prenais le risque de faire tomber la jeune femme. Cependant, je réussi finalement à extraire la Jeopardize de la voiture et entrai dans l'immeuble, avant de me faufiler dans l’ascenseur. Et après quelques secondes d'ascension, nous arrivâmes enfin dans mon duplex, où je déposai délicatement la jeune femme sur le canapé, avant d'aller chercher une couverture avec laquelle je la recouvris.

Un peu plus tard, alors que le soleil s'était couché depuis une bonne trentaine de minutes, je m'attelai à la cuisine afin de me préparer un bon petit plat. Pas quelque chose de compliqué non plus... Il fallait pas trop m'en demander. J'avais beau aimer la nourriture, je n'avais pas été gratifié de ce magnifique don qui me permettait d'exceller derrière les fourneaux. Mon seul regret, certainement... Attrapant une assiette, je me servis lorsque tout fut prêt et rejoignis la pièce à vivre où la Jeopardize commençait à s'agiter. « On dirait que la reine des emmerdeuses vient de se réveiller. » m'exclamais-je, pour moi-même, avant de m'asseoir à la table. « Cherche encore un peu, tu ne devrais pas avoir trop de mal à répondre à ta question. » me contentais-je de lui répondre, avant d'attaquer mon assiette. Puis, sentant le regard insistant de la jeune femme sur moi, je relevai les yeux de mon plat. « Quoi ? » Je pris un temps de pause et jetai rapidement un regard à mon assiette avant de reporter mon attention sur la jeune femme qui demeurait sur le canapé, figée telle une statut. « Ah... ! Si t'en veux, il y en a dans la cuisine. » Ouais bon... Je savais très bien que ce n'était pas pour cette raison qu'elle me regardait comme si un fantôme, ou que sais-je encore, venait d’apparaître devant elle mais bon... Je n'avais pas vraiment envie de subir ses questions sur le pourquoi de sa présence dans mon duplex et j’espérai vraiment – peut-être en vain - que la bouffe lui ferait oublier, l'espace de quelques instants, l'endroit dans lequel elle se trouvait. Sait-on jamais, hein... Qui ne tente rien, n'a rien, comme on dit.

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Bien sûr que ce n'était pas pour cette raison que la jeune femme me regardait en arborant cette mine si... déconcertée. J'en étais conscient. J'étais aussi conscient, qu'après cela, une multitude de questions défileraient certainement dans la tête de la Jeopardize, quant à mon comportement. Après tout, quelques heures plus tôt, elle s'était résolue à arrêter de penser que je pouvais avoir un bon fond, me cataloguant définitivement comme étant ce connard dont la réputation n'était plus à faire - réputation que je n'avais cessé d'alimenter durant toute l'après-midi, soit dit en passant - Cependant, il ne fallait surtout pas croire, qu'en agissant de la sorte, j'avais cherché à lui faire changer d'avis vis à vis de ma personne et que je voulais lui prouver que j'étais finalement quelqu'un de bon. Et puis quoi encore ? J'avais l'habitude, maintenant, d'endosser ce rôle de méchant que les gens se tuaient tant à me coller au cul. Et, ce qu'ils pouvaient penser de moi ne m'importait que très peu, voire pas du tout. Bien sûr, cela valait aussi pour la jeune femme. Qu'elle pense ou non que je puisse être sympathique avec les autres n'allait aucunement m'empêcher de vivre, ni même avoir d'impact sur ma vie. Et j'espérai bien ne pas avoir à lui faire comprendre que je n'avais pas fait cela par « bonté de cœur » mais seulement parce que, bien qu'étant méchant, froid et imbus de moi-même, je savais tout de même me montrer raisonnable. Et en y repensant, me montrer raisonnable, c'est ce que j'avais fait tout l'après-midi. Bon, c'est vrai... C'était le cas si on ne comptait pas le fameux paquet de gâteaux que je lui avais « gentiment » acheté et la petite escapade au parc qui, malgré la tournure qu'elle avait prise, avait été organisée avec de bonnes intentions. Mais il s'agissait là de petits moments de faiblesse de ma part dont je ne voulais plus avoir à penser, à partir de maintenant...

Légèrement amusé par la réaction de la jeune femme – qui semblait avoir perdu sa langue, entre temps – je me contentai de reporter mon attention sur mon assiette. Cependant, je n'eus le temps d'avaler que quelques bouchées avant de devoir, de nouveau, m'interrompre dans mon geste. « Tu pourrais m'aider... S'il te plait ? » Ah merde. J'avais complètement oublié que la Jeopardize était à moitié handicapée et donc dans l'incapacité de se déplacer seule, sans l'aide de ses béquilles - que j'avais manifestement oublié dans la voiture – Alalala... On ne pouvait décidément pas faire plus con que moi, pour le coup. Je déposai mes couverts et me levai de ma chaise, avant de me diriger vers la jeune femme. J'attrapai ensuite son bras, que je passai derrière mon cou, et l'aidai à marcher jusqu'à la cuisine, sans prendre la peine de lui adresser le moindre mot. Une fois que nous y fûmes, je la laissai se laver les mains et attrapai un verre ainsi qu'une seconde assiette que je remplis de riz et de poulet frit. Je regagnai ensuite la pièce principale et les déposai sur la table, avant de retourner dans la cuisine où la jeune femme se tenait toujours devant l'évier. « Tu as fini ? » lui demandais-je, appuyé contre l'encadrement de la porte. Lorsqu'elle acquiesça, je répétai les gestes que j'avais eu à son égard quelques minutes plus tôt et l'aidai à rejoindre la table sur laquelle l'attendait son assiette. Une fois qu'elle fut assise, je repris place devant mon repas et reprit mon activité favorite qui consistait en la dégustation de mon dîner. Sauf que, encore une fois, je fus contraint de relever la tête vers la jeune femme quand je vis que celle-ci n'avait pas bougé d'un pouce depuis que je l'avais aidé à s'installer à table. J'haussai un sourcil, d'un air interrogateur. « Quoi encore ? Tu as besoin de mon aide pour manger, aussi ? » m'exclamais-je, la mine légèrement moqueuse.

Spoiler:

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Si je voulais essayer de la nourrir ? Oh que non... L'idée seule de nourrir ma petite amie, si j'en avais une, ne me traverserait pas l'esprit alors ce n'était certainement pas pour elle que je m'abaisserai à faire ce genre de choses. Et ce, même si elle se retrouvait, un jour, avec une – voire les deux – mains en moins et donc dans l'incapacité de tenir ses couverts. « Je saurai m'en passer. Mais c'est bien gentil à toi de me le proposer... » lui répondis-je alors, sur un ton ironique, toujours cette expression moqueuse accrochée au visage. Ceci étant dit, je me contentai une nouvelle fois de reporter mon attention sur mon riz et mes cuisses de poulets, espérant que ce serait la bonne cette fois-ci et que je n'aurai plus à m'interrompre dans mon activité. Mais c'était sans compter sur la jeune femme qui, après avoir pas mal entamé son assiette, choisit ce moment pour me remercier, et ce, pour la deuxième fois de la journée, avant de me faire part de son envie d'éviter qu'on se prenne le tête encore une fois. What ? J'avais raté un épisode ou bien ? C'était pourtant ce qu'elle avait aimé faire toute l'après-midi, non ? Me pousser à bout pour que ça finisse par partir en couille. Mais bon... il fallait croire que la nourriture avait pas mal de pouvoir sur les gens et que c'était seulement après s'être remplie l'estomac que la jeune femme pouvait se montrer... moins chiante. Je la regardai en haussant un sourcil et un micro-sourire se dessina sur mon visage, à l'entente de ces derniers mots. Je me reculai ensuite de façon à ce que mon dos vienne complètement se coller contre le dossier de la chaise et laissai échapper un léger rire amusé. « Justement, c'est peut-être parce que je veux que ça arrive que je te regarde comme ça... » Et là, je n'aurai certainement pas peur d'avoir sa mort sur la conscience. Elle le méritait presque, vu l'après-midi merdique que je venais de passer à cause d'elle. La toisant toujours de regard – qui sait, peut-être que ça marcherait vraiment - j'attrapai mon verre et la carafe qui se trouvait au milieu de la table avant de me servir de l'eau que je bus ensuite d'une traite. Un sourire en coin, je terminai enfin mon assiette et me levai de ma chaise, remarquant que la Jeopardize avait, elle aussi, finit. Je débarrassai donc la table et apportai le tout dans la cuisine. Poussant ensuite un long soupir, je retournai dans la pièce principale, avant de m'appuyer contre le mur qui faisait face à la jeune femme, les mains rangées dans les poches de mon pantalon. « Bon... La boiteuse aurait-elle besoin d'autre chose ? Je ne sais pas moi... Une tisane, un massage, une berceuse avant d'aller dormir ? » m'exclamais-je alors, sur un ton faussement sérieux, en arborant un sourire taquin. Je levai ensuite les yeux au ciel, certainement désespéré par ma propre connerie, et me décollai du mur. « Plus sérieusement... Tu comptes passer la nuit, ici, ou tu veux que je te ramène ? » On aurait pu croire qu'il s'agissait là d'un reproche caché du genre « Bon, tu as l'intention de me pourrir ma soirée plus longtemps ou alors je peux enfin songer à me débarrasser de toi en te larguant chez toi ? » mais, en fait, ce n'était pas du tout le cas. Je lui laissai vraiment le choix, à savoir, rester ici ou rentrer chez elle. Pour être honnête, je n'avais plus aucune envie de sortir de mon chez moi et la ramener me faisait pas mal chier mais si elle préférait rentrer, alors je ferais l'effort de bouger mon derrière. Ça de plus ou de moins, de toute façon... Quoique, il existait aussi la solution du taxi.

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Si je ne connaissais pas un tant soit peu la jeune femme et ne savait pas qu'il s'agissait là d'ironie, j'aurais sûrement commencé à me poser des questions. Non mais franchement... Une berceuse... Est-ce que j'avais la tête d'une personne qui chantait des berceuses aux gens, avant que ceux-ci n'aillent se coucher ? La bonne blague... Ah Jin Hyun, quelle image étais-tu en train de donner de toi, là, sérieux ? Je levai les yeux au ciel et esquissai un sourire amusé, devant la moue de la Jeopardize. Heureusement pour moi, la brillante idée de ramener la conversation à quelque chose d'un peu plus sérieux me traversa l'esprit. Je voulais bien faire de l'humour quelques secondes mais il y avait des limites, surtout quand je me retrouvais avec quelqu'un que je ne portais pas vraiment dans mon cœur. C'était d'ailleurs un exploit que je me sois risqué à en faire un peu, pour tout dire... Et cela en était également un de lui laisser le choix entre dormir chez moi ou rentrer chez elle. Prenant ainsi mon mal en patience, alors que la jeune femme tardait à me répondre, j'haussai les épaules lorsqu'elle m'annonça vouloir rester. « Un peu plus ou un peu moins, de toute façon... »  murmurais-je, pour moi-même, conscient toutefois que la jeune femme réussirait à m'entendre. Mon espace vital, ça faisait déjà deux bonnes heures, peut-être un peu plus, qu'elle l'avait envahi... Sans compter le fait que j'avais passé tout mon après-midi à la supporter. Donc cela ne me coûtait pas grand chose de faire un nouvel effort. Puis, elle ne devait pas être aussi chiante, qu'à l'ordinaire, quand elle dormait, si ? En tout cas, j'osais l'espérer... Légèrement surpris par la demande qu'elle me fit ensuite, je me contentai cependant de lui adresser un léger « Hn... »  pour seule réponse et pris la direction de ma chambre où j'attrapai une couverture et l'un de mes pulls. Je revins ensuite vers la jeune femme et les lui tendis. Cependant, lorsqu'elle tenta de les prendre, je les ramenai vers moi. « Rassure moi... Tu ne ronfles pas, au moins ? »  lui demandais-je, tentant de demeurer le plus sérieux possible, malgré le sourire en coin qui se dessinait sur mon visage. « Que tu es con mon pauvre Jin Hyun, que tu es con... » La mine mi-amusée mi-moqueuse, je laissai finalement la jeune femme prendre possession de mes biens ô combien précieux que je lui faisais l'honneur d'acquérir pour la nuit et pris ensuite place à ses côtés, avant de me munir de la télécommande. Poussant un long soupir alors que je zappais dans l'espoir de trouver un programme intéressant, je finis par tomber sur une série qui, pour le coup, avait le mérite d'atteindre le summum du culcul la praline. Vous voyez ? Un truc du genre « Les feux de l'amour » mais en version coréenne. « Tiens, encore un truc pour nanas... »  Je pris un temps de pause et tournai la tête vers la jeune femme, avant d'ajouter… « C'est pas saoulant de regarder ces trucs, franchement ? Il faudra vraiment qu'on m'explique ce qu'il y a d’intéressant dans ce genre de séries pour que leur audience soit assez élevée au point de continuer à les diffuser. »  Oui bon, sérieusement, Jin Hyun... Si tu changeais de chaîne et qu'on en parlait plus, ce serait top aussi, non ?

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Mes lèvres s'étirèrent en un léger sourire en coin quand la jeune femme se contenta de secouer la tête de gauche à droite, en signe de négation, pour me répondre. Elle ne ronflait pas ? En voilà une bonne nouvelle, alors... Non pas que j'avais peur qu'elle me fasse de la concurrence mais voilà quoi... Joke. Moi aussi, je ne ronflais pas, bien sûr. J'étais silencieux comme une tombe lorsque je dormais. Et, en plus de ça, j'avais la particularité de me trimbaler une magnifique bouille de bébé, une fois tombé dans les bras de Morphée. Image que je me garderai bien de dévoiler à la Jeopardize, tout de même. Le mythe du grand Jin Hyun méchant et froid risquait d'en prendre un sacré coup, sinon...

Après avoir pris place aux côtés de la jaune et tenté pendant plusieurs minutes – en vain - de trouver quelque chose d’intéressant à regarder, je finissais par abandonner et décidai de laisser la dernière chaîne qui s'était affichée. Manque de pot, il s'agissait d'une série à l'eau de rose pour les nénettes en manque d'amour, ce qui m'arracha un long soupir de désapprobation et une réplique digne des plus grands machos, que ma camarade s'empressa de contredire. Si je comptais regarder ça... ? Pas vraiment, non. Mais pour ce qui était de la Jeopardize... « Et bien, tu avais justement l'air déprimé tout à l'heure. Alors je me suis dit que peut-être... » commençais-je, sur un ton propice à la taquinerie, en haussant les épaules. Je faisais bien évidemment allusion au fameux passage dans la voiture, quand la jeune femme avait clairement laissé ses émotions prendre le dessus. Mais n'allez pas croire que je faisais cela pour la provoquer encore une fois. Mon humour était seulement complètement nul, une certaine heure passée – en admettant qu'il ne le soit pas tout le temps, en fait – et je n'avais rien trouvé de mieux à lui envoyer au visage. Mais, après tout... valait mieux en rire qu'en pleurer non ? Surtout maintenant qu'elle semblait un peu plus prédisposée à recevoir les taquineries, à en juger par les quelques sourires que j'avais pu apercevoir sur son visage depuis qu'elle s'était réveillée. Quoique... La voyant s'agiter à mes côtés, je commençai légèrement à douter de ma capacité à percevoir la bonne humeur des gens. Mais non... En fait, elle avait juste eu l'intention de changer la chaîne. « Mais, ouais... Tu as bien fait d'enlever cette merde ! » m'empressais-je de dire, avant d'hocher rapidement la tête, à la fois rassurée qu'elle n'ait pas eu l'intention de m'étrangler et complètement d'accord avec elle pour le coup.

Finalement, et alors que les minutes se succédaient plus ou moins rapidement selon le programme télé que nous visionnions, je sentis une légère pression au niveau de mon épaule. Et avant que je n'eus le temps de tourner la tête pour voir de quoi il s'agissait, je me retrouvai dans l'incapacité de bouger car la jeune femme, dans son sommeil, avait décidé de prendre ses aises et n'avait rien trouvé de mieux que de se servir de mes cuisses comme oreiller, pour cela. Surpris dans un premier temps, je finis par laisser échapper un léger rire nerveux, avant de glisser ma main sous la tête de la jeune femme, dans le but de la redresser. Réussissant alors à me libérer et à me lever, je reposai doucement la jeune femme de façon à ce que ça tête vienne se placer sur l'accoudoir du canapé et la recouvrait rapidement avec la couverture, avant de pousser un léger soupir. J'éteignis ensuite la télé et pris la direction de ma chambre. Après une journée comme celle-ci, une bonne nuit de sommeil n'était vraiment pas de refus...