est-ce que tu as des poils ? feat taojun

La pilosité. Jusque là, la jeune femme ne s'était jamais attardé sur le sujet, elle aimait prendre soin de son corps et ainsi effacer toute trace de l’existence passée d'une quelconque pilosité. C'était une question de bien être personnel, certaines femmes se plaisaient à avoir des poils, elle se plaisait à ne pas en avoir. De un parce que cela n'était pas esthétique, ensuite car cela conservait les odeurs et enfin parce que si elle voulait que son petit ami la satisfasse autrement qu'avec ses doigts, il fallait que la chose lui donne envie plutôt qu'elle ne l’écœure. Mais il n'était plus question de petit ami maintenant, puisque celui-ci l'avait quitté après cinq longues années de relation. la bonne blague. Riant nerveusement, la tête dans son casier, elle s'empara de ses bouquins qu'elle déposa délicatement dans son sac à dos. Si la question de la pilosité de l'avait jusque là jamais interpellé c'est tout simplement parce qu'elle estimait que chaque femmes pouvaient agir comme bon lui semblait mais qu'en était-il pour les hommes ? C'est vrai, jusque là elle c'était toujours dis qu'un homme avec des poils étaient tout à fait normal bien que légèrement écœurant pour la jeune femme avouons le. Cependant dans une relation les concessions étaient nécessaires et jimin avait toujours estimé que manger un poil ou deux n'était qu'un mal pour un bien ... Se mordant la lèvre inférieure pour cacher son dégoût, la jeune femme s'empara de quelques uns de ses bouquins avant de refermer son casier. Maintenant qu'elle avait eu l'occasion de voir un autre homme nu, jimin se sentait relativement confuse. Une femme normale se serait d'abord intéressé à la taille du phallus de celui-ci, mais pas jimin. Elle tout ce qu'elle avait remarqué c'est l'absence totale de poils, pas un seul. Et le pire dans tout cela c'est qu'elle avait trouvé cela mignon, tel un nouveau né. Un doux sourire se dessinant sur son visage, elle se retourna délicatement sans réellement porter attention à autrui. C'est d'ailleurs ainsi qu'elle percuta quelqu'un, laissant ses bouquins s'étaler sur le sol, tandis que son regard se posait sur le jeune inconnu. Et quel inconnu, lorsque l'on parlait du loup. L'homme imberbe. Sans excuse, et son regard se dirigeant immédiatement vers l'entre jambe du jeune homme, la jeune femme repartit dans ses pensées comme si de rien était, comme si cela était réellement naturel de regarder l'entre jambe d'un inconnu dans les couloirs de l'université et ce, sans aucune gêne.