Sujet: les vilaines habitudes + phuong Mer 9 Juil - 18:56
J'étais revenue du séjour à Rio depuis seulement quelques jours. Le programme fut bien chargé et le décalage horaire ne m'avait pas aidé pour tenir le coup à mon retour. J'étais réellement fatiguée mais il en fallait plus pour m'abattre. Néanmoins, ce soir, j'avais prévu de rester tranquille afin de me remettre de mes émotions. Et quelles émotions ! Exténuée, j'étais partie me coucher bien rapidement. Cependant, alors que je dormais comme une marmotte, la sonnerie de mon téléphone se fit malheureusement entendre. Je grognais un peu, me demandant quel était l'ivrogne qui osait me déranger. Pitié, amusez-vous sans moi. Je ne voulais pas savoir, je ne voulais pas entendre vos bêtises. Je frottais légèrement mes yeux avant d'attraper mon téléphone. Les yeux à moitié ouverts puisque la lumière du téléphone m'éblouissait, je reconnus malgré tout le numéro. Ah, ce n'était pas possible. Je décrochais, reconnaissant la voix de mon amie. « T'es pas sérieuse.. » soupirai-je. Elle était encore au poste de police. Ce n'était pas la première fois que Phuong me faisait le coup. Je me demandais dans quelle galère elle s'était encore retrouvée. « J'arrive. » ajoutai-je précipitamment, ne lui donnant pas l'occasion d'en placer une. En réalité, je ne voulais pas savoir car cela risquait de me dépiter. Je sortis du lit à contrecœur, voulant faire mon héroïne. Je n'allais pas la laisser crever de froid au commissariat. Je me souvenais encore de ma dernière visite là-bas. - un froid de gueux, sérieux - Les policiers m'avaient embarqué pour tapage nocturne. J'étais même tombée sur mon ex Jiho. Finalement, je ne pouvais pas vraiment critiquer la petalous car je n'étais pas mieux qu'elle. Cependant, mes frasques restaient assez exceptionnelles. J'enfilais mes vêtements de la veille, histoire de ne pas me pointer en pyjama bien évidemment. Je pris le volant de mon cabriolet afin de rejoindre le plus rapidement le poste de police. J'avais grave la tête dans le cul. Me garant en deux trois mouvement, j'avançais difficilement jusqu'à l'entrée. Elle patientait dans un coin. Je m'approchais d'elle, la voix quelque peu brisée à cause de la fatigue. « Hum, j'espère que tu payes ton abonnement.» Blague de mauvais goût. Mais sérieux, j'avais horreur qu'on me réveille.
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Jeu 10 Juil - 1:40
Elle était complétement sonnée, elle n’avait pas réellement compris ce qu’il se passait jusqu’à qu’elle reçoive un énorme poing en pleine figure. Elle avait provoqué une bagarre, et pourtant ce n’est que maintenant qu’elle se rendit compte pourquoi elle avait créé tout ce bazar… Puis comme elle avait refusé de se laisser tabassée comme ça, alors elle avait continué, laissant des griffures sur la peau de l’inconnue avec laquelle elle s’était battue elle préféré passer pour une dure à cuir plutôt qu’une pauvre victime, et franchement à cette heure-là, elle n’était pas vraiment en état de penser à des choses vraiment morales pour elle. Déjà qu’il devait y avoir un taux incroyable d’alcool dans son corps…. Et pourquoi elle s’est embrouillée avec cette inconnue déjà ? Elle venait déjà de l’oublier. Déjà qu’elle ne savait même plus pourquoi elle avait bu comme un trou. L’étudiante était beaucoup trop à l’est…. jusqu’à que les fards d’un véhicule lui brûle les yeux. Elle ne s’attendait vraiment pas à se faire embarquer par la police, surtout à cette heure-là. Elle était sous le choc, mais refuser d’entrer dans la voiture, parce qu’elle était innocente… Oui, elle l’était, elle le criait jusqu’à détruire les tympans des agents qui étaient chargés de l’emmener jusqu’au poste se fichant désormais complètement de l’inconnue qu’elle avait provoquée plutôt. Et puis d’une minute à l’autre, elle s’était mise à déprimer tout en pleurant l’usage de ses mains parce que celles-ci étaient menottées… Vraiment un gros bazar. Elle était certainement la femme la plus chiante du monde quand elle était bourrée, mais l’alcool elle aimait tellement ça, elle ne pouvait vraiment pas s’en passé – dit comme ça, on aurait dit une alcoolique anonyme m’enfin.
La voilà déjà commissariat, plutôt déboussolée, elle essaya de raconter l’histoire qui lui était arrivé même si personne ne l’avait comprise vu qu’elle avait remixée son histoire à celle de de Khải Định, un empereur vietnamien, et tout cela raconté à la fois en coréen, en anglais, en vietnamien en chinois. Elle devait sûrement avoir atteint son meilleur score en termes d’alcool. Puis, on avait décidé de la laisser tranquille, en lui disant qu’elle devait appeler un ami proche, chose qui devait être assez difficile à cette heure-là. Et c’est en utilisant le vieux téléphone du commissariat qu’elle essaya de composer le numéro de tout son répertoire qui tombait bien évidemment sur leur répondeur, jusqu’à que quelqu’un décroche. C’était Suah, qui ce soir s’avérait être sa sauveuse. Sans vraiment lui expliquer la situation elle avait juste réussi à aligner quelques mots. « Help. Commissariat. Bagarre. Alcool. » avait-elle réussi à dire. Elle espérait tellement que sa camarade lui vienne en aide malgré l’heure, et c’est avec une générosité pas possible qu’elle avait réussi à venir…. C’est à ce moment-là qu’elle s’était dit, avec le peu de conscience qui lui restait comment une riche pouvait être aussi gentille qu’elle. Et puis, elle prit alors la décision de s’affalait dans un petit coin, tout en voyant l’inconnue avec qui elle s’était battue déjà s’en aller alors qu’elle était là à patienter comme une abrutie pensant que son amie s’était certainement endormie suite à son appel. Puis ses yeux se fermèrent tout seul jusqu’à qu’elle les ré-ouvre un quart d’heure après tout en voyant le visage de la coréenne à ses côtés. Elle ne pus s’empêcher d’afficher un léger sourire, assez surprise qu’elle était finalement venue. « Je n’ai pas assez d’argent pour payer cette abonnement… haha. » elle lui sourit alors en se levant avec assez de difficultés pour venir s’approcher d’elle, même si elle devait surement empestée l’alcool. « …… Merci…….. d’être….. venue…… à cette heure……. là.. »
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Jeu 10 Juil - 20:13
Arrivée dans le commissariat, je pus constater bien rapidement dans quel état elle se trouvait. Fatiguée et alcoolisée, la demoiselle n'était pas très jolie à regarder. Mais j'étais qui pour juger ? Je n'étais pas vraiment apprêtée et encore moins maquillée. De toute manière, je n'étais pas venue ici pour faire un défilé. Ces agents ne méritaient pas le moindre effort de ma part vu comment ils m'avaient traité la dernière fois. Aucune pitié pour les gens irresponsables, voleurs ou ivres mortes. Néanmoins, je pouvais les comprendre un tant soit peu. Supporter cela en plein milieu de la nuit ne devait pas être facile. Mais, s'ils n'étaient pas contents, ils n'avaient qu'à changer de métier. Personne les obligeait à faire une tâche quelque peu ingrate. Je baissais la tête, regardant mon amie assise et à moitié endormie. Ah, moi aussi, j'ai envie de retourner au lit. Elle jouait avec ma patience. J'étais vraiment trop gentille. Ce n'était pas du genre de laisser mes proches dans le pétrin. Et puis c'était Phuong. Je n'allais pas la laisser dans un tel endroit toute la nuit. Certes, elle ne connaissait pas que moi mais bon... Je restais sa favorite, n'est ce pas ? Et puis, j'avais une voiture. J'habitais trop près et puis nous étions proches tout simplement. On se rendait mutuellement service etc. Finalement, je laissais ma mauvaise humeur de côté. La nuit était déjà suffisamment pénible. Toutefois, je fis une petite remarque à la demoiselle. Et voilà qu'elle me rappela que ses revenus étaient assez limités. Elle ne devait pas se sous-estimer. La petalous était devenue une cliente fidèle. J'échappais un soupir. C'était assez déroutant comme situation. Puis, je regardais la jeune femme s'approcher de moi avant de lui sourire légèrement. Je m'abstenais de répondre. J'avais juste envie de sortir de là. Néanmoins, je m'inquiétais un peu pour elle. Elle empestait l'alcool. « Mon dieu, mais t'as pompé combien de litres d'alcool là ? » Ah quel carnage. Je pinçais mes lèvres avant de reprendre la parole. « Il s'est passé quoi ? » J'avais l'impression que la vietnamienne revenait de la guerre. Cette dernière ne se souciait pas complètement de son apparence mais pour le coup... On aurait crû qu'elle s'était bagarrée. A moins que c'était juste l'alcool ? « Je te ramène chez moi. Tu dois crever de froid. » Sa tenue n'était pas trop adéquate. La nuit était fraîche et puis les policiers ne se souciaient pas trop de ce détail. J'attrapais le bras de mon amie afin qu'elle marche plus facilement.
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Ven 11 Juil - 2:22
A cette heure-là, elle n’avait ni la force de parler, ni la force de bouger, puis elle était déjà bien heureuse que son amie viennes lui rendre un énième service. Elle était persuadée que son amie avait plus qu’envie de retourner dans son lit bien au chaud donc elle ne voulait pas la déranger bien plus que ça. Puis elle avait retrouvé le peu de conscience qui lui restait, c’était déjà un bon début… On peut remercier le poing de l’autre inconnue qui lui ai arrivé en plus visage un peu plutôt dans la soirée. Elle regardait alors son amie qui avait l’air plutôt pensive ou certainement assez ennuyé de cette situation. Dit comme ça, on pourrait croire que la demoiselle était une sorte de fardeau que la coréenne devait se coltiner, et vraiment, si c’était le cas elle refuserait totalement de faire ça. Elle avait beau l’air d’adorer son statut de profiteuse, si elle devenait un fardeau pour quelqu’un elle ne pourrait pas vraiment le supporter que ce soit pour elle ou la personne qui le pense. Du coup, la demoiselle semblait assez silencieuse, ou plutôt parce qu’elle était déjà défoncer comme ça… A vous de percez le mystère. M’enfin, mettez-vous à sa place, être bourrée à un point de déclencher une bagarre jusqu’à arriver au poste de police faut être fort pour le faire. Puis son amie décida enfin de briser ce maudit silence pour la questionner sur son nombre d’alcool. «genre un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept verres….. peut-être sept ou…. - » Après un long moment d’hésitations, elle était incapable de dire combien de verres elle aurait pu boire, et bien sûr elle avait beau oublier le nombre de verre qu’elle a pris si la demoiselle savait conduire et qu’on l’aurait surprise en conduite en état d’ivresse elle serait persuadé que son taux d’alcoolémie serait supérieur à la normale. Fixant son amie avec des pauvres petits yeux de chiens battus elle mit une de ses mèches de son oreille, puis commença par faire des grands gestes tout en essayant de se rappeler des faits. «Ben… je crois que j’ai dit à une meuf qu’elle était moche… après, elle m’a cherché, après elle a commencé à enlever ses bagues…. Puis je me suis pris un coup puis après……… j’ai oublié. Je crois que tu devrais demander au policier, je crois lui avoir tout dit….. » essaya-t-elle de formuler sur un ton affreusement dramatique. A ses paroles, elle pencha légèrement sa tête sur le côté tout en maintenant son attention sur la Lee «… Mais…. t’es … vraiment … sûre ? » c’est que la vietnamienne ne voulait pas vraiment être fardeau m’voyez…
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Sam 12 Juil - 12:25
J'avais tenté de détendre l'atmosphère, même si ma question n'était pas la plus intéressante. Qu'est ce que je pouvais dire au juste ? La demoiselle semblait être fatiguée. Certes, elle avait sûrement retrouvé un peu sa conscience mais ce n'était pas encore ça. Malgré le réveil difficile et ma mauvaise humeur évidente, j'essayais de ne rien laisser paraître. Après tout, je n'étais pas sa mère. J'étais juste la fille qu'elle venait de réveiller en pleine nuit pour que j'aille la chercher au commissariat. Ma situation était légitime ? Je ne voulais pas la froisser car cela pourrait arriver à tout le monde. Sauf que c'était un peu trop souvent. Mais soit, j'étais son amie. Malgré les dires, j'étais une personne très loyale envers mes proches. Phuong était comprise dans la liste. J'échappais un soupir lorsqu'elle m'annonça le nombre de verres qu'elle avait bu. Pourquoi j'avais cherché à savoir aussi ? La réponse était si évidente. J'étais profondément débile. Toujours debout, je me contentais finalement de fixer la jeune femme. Puis, je lui posais une question plus intéressante. J'observais les mouvements de la demoiselle qui m'expliquait comme elle pouvait. Apparemment, sa mémoire en avait pris un coup. Décidément, ce n'était pas son soir. J'échappais un léger rire. Bon, ce n'était pas forcément drôle. Mais franchement, elles étaient folles. « Et bah, t'es tombée sur une brute ma pauvre. Mais comme on dit, il n'y a que la vérité qui blesse. » Oh, j'étais mauvaise quand je le voulais... En tout cas, elle s'était bien mise dans le pétrin, encore une fois. Mais que faire ? Elle était tombée sur une complexée de la vie... Finalement, je suggérais à la demoiselle de venir dormir chez moi. Je n'avais pas envie de faire 10 000 détours dans la ville. Entre la ramener chez elle, retourner chez moi. Non, c'était beaucoup trop long pour une fille qui voulait retrouver son lit le plus rapidement possible. Et puis, elle sera bien plus à l'aise chez moi, même si sa réponse me rendait sceptique quant à cette idée. La vietnamienne cherchait-elle à faire la timide ? Je pinçais mes lèvres. « Ouais. J'ai pas envie de tourner en rond dans la ville. » C'était sincère, lui laissant un petit reproche par-ci par là. Rien de bien sérieux... Je n'avais pas la force de m'énerver et puis, elle n'était pas en état non plus. Pourtant.... Je retenais un cri. « Allez, on a assez perdu de temps. » Je prononçais quelques mots à l'attention des policiers, qui se tenaient dans la pièce. Elle m'avait fait perdre déjà trop de temps. Enfin des minutes de sommeil devrais-je plutôt dire.
Elle était sonnée, comme toutes les fois où elle buvait de l’alcool. D’ailleurs pourquoi elle avait bu autant de verres ? Personne ne saurait dire pourquoi, mais quoiqu’il en soit c’est mieux ainsi. Elle aurait très bien pu finir à Jeju sans savoir pourquoi, parce qu’elle serait tout à fait capable de se faire un Very Bad Trip à elle toute de seule. Et la belle a beau faire la miss-je-sais-tout, dommage pour elle, elle n’est pas encore capable de trouver une technique intellectuel pour tenir l’alcool ou bien se remémorer les faits. En même temps, c’est pas comme si l’étudiante avait opté pour un cursus psychologie. M’enfin, passons. Elle était consciente qu’elle avait dû réveiller son amie, et qu’elle devait lui casser les pieds à l’appeler trop souvent, mais au pire elle aurait très bien ne pas répondre même si Phuong savait très bien qu’elle était assez gentille avec ses proches, et c’est pourquoi la vietnamienne n’arrête pas de se répéter des « ne décroche pas, ne décroche pas, ne décroche pas » néanmoins, bouddha en a voulu autrement, il faut toujours qu’elle décroche et la voilà en manque de sommeil, bien sûr, par sa faute. Du coup, la voilà comme une gosse de huit ans, au bureau du proviseur qui attends sa moman chérie parce que mademoiselle a fait une bêtise, mais non, on est dans la vie active maintenant, fini l’école – enfin presque, à l’heure actuelle on dit bonjour aux commissariats ! « …..Tu l’as dit. Tout s’est passé tellement vite que j’ai pas pu éviter son poing que j’ai failli casser mon énième talon…. » heureusement qu’elle s’en ai plutôt bien sorti, et peut-être que c’était un bon côté si la police était venue…. Ainsi, elle venait sûrement d’éviter une mort soudaine sur une route déserte. Elle fit alors des petits yeux innocents tels le chat poté dans Shrek pour avoir l’air inoffensive, même si elle n’avait sûrement pas l’air crédible et finit alors par accepter sa demande pour ne pas faire trop de drama pour elle, parce que voilà, elle n’allait pas en faire toute une histoire…. Et elle ne va pas refuser de passer une nuit dans le superbe appartement de son amie. « Bon ben si c’est toi qui le dit…. Une fois rentrée, je te laisserais tranquille, i promise. » Elle hochait alors la tête en suivant son amie comme un bon petit soldat et sorti du commissariat pour repérer le cabriolet de la coréenne. Elle finit alors par voir sa magnifique voiture et courra assez maladroitement pour éviter de mourir à cause du froid matinal. « Toujours aussi bien entretenue la voiture ; la classe ! »
L'alcool, c'était fun mais il faut dire que parfois, il vaut mieux s'en passer. Je connaissais aussi ces galères même si je n'avais jamais eu l'occasion de me faire frapper par une femme enragée. Tant mieux, non ? En tout cas, je commençais à croire que la belle vietnamienne n'avait pas de chance. Elle tombait toujours dans des sales histoires. Casser son énième talon... Comme si elle avait les moyens pour s'acheter une nouvelle paire.. La pauvre... Néanmoins, la situation n'était pas critique. Il y avait eu plus de peur que de mal. Ainsi, on pouvait rire de cette histoire même si elle n'était pas non plus très charmante. « Une folle. » me contentais-je de répondre. Mon amie n'avait pas fini à l'hôpital et pour le coup, les policiers lui avaient sauvé la mise. Finalement, elle était assez chanceuse la petite. Elle aurait pu se faire tuer par une hystérique même si la petalous devait sûrement être douée pour renvoyer les coups. Il ne manquait plus que la boue dans cette histoire. A cette pensée, j'émis un léger rire sans pour autant la partager à mon amie. Ah non, j'étais trop fatiguée pour me lancer dans des bêtises dans le genre. Mon rire s'accentua quand je la vis faire des petits yeux innocents. Elle se trouvait crédible, là ? Au moins, j'oubliais ma mauvaise humeur. « Ne t'inquiète pas. C'est moi qui va pas te laisser tranquille. » Vengeance ! Je serais peut-être en forme lors de mon retour à l'appartement. Contrairement à la jeune femme, j'avais eu l'occasion de dormir pendant quelques heures... Mais, je devrais faire attention. Provoquer une alcoolique, ce n'était pas forcément une bonne solution. I promise... J'affichais un léger sourire avant de prendre la direction de la sortie.. D'ailleurs, l'enthousiasme de Phuong me fit une nouvelle fois sourire. « Qu'est ce que tu crois ? » Oh la petite prétentieuse. J'attrapais les clés dans mon sac à main avant d'ouvrir le véhicule. « Je t'aurais bien fait conduire, mais vu ton état. » Je lui tirais la langue. Puis, je montais dans mon propre véhicule. « Pas trop triste de quitter les policiers ? » demandai-je pour faire la conversation.
Bon au moins elle pouvait se dire que Bouddha lui avait sauvé la vie de peu, même si elle avait dû passer sa soirée au commissariat ce n’était quand même pas top pour elle, et que ça laisse quelques traces dans son casier judiciaire qui comporte sûrement d’autres trucs sur elle à moins qu’elle n’ait eu un peu de chance. Mais elle l’avait un peu mérité. A ce moment-là on remercie le Karma. « Sûrement. Le pire c’est qu’elle sentait moins l’alcool que moi d’après les policiers... fin jcrois ? Cette fille était vraiment atteinte de désordres mentaux alors….. » elle soupira un bon coup, après tout elle était déjà partie et tant mieux pour elle, si elle aurait vu sa tête encore une fois elle aurait sûrement explosé de rire vu que pendant cette bagarre il n’y avait pas que la folle qui avait su donner des coups à la violette, elle s’était également défendu et c’était pas vraiment très jolie à voir, surtout si la demoiselle était déjà pas terrible au départ. Quoiqu’il en soit, la chirurgie pourrait s’occuper de son cas alors inutile de se soucier d’elle une minute de plus. Tout en effectuant ses petits yeux tout mignons comme les stéréotypes des petites coréennes qui se veulent mignonnes en voulant user de l’aegyo, elle au moins elle savait qu’elle forçait ce putain de game. « Attends, nnon, tu déconnes j’espère…. » ses petits yeux mignons s’étaient transformés en des petits yeux super fatiguée, parce que à force ça donne mal aux yeux de faire ça autant pour elle qu’à celle à qui elle la faite, parce que le cute c’est moche à force d’en abuser, et donc la vietnamienne arrêta ce qu’elle faisait tout en plissant légèrement ses yeux vers son amie pas trop rassurée. La coréenne allait sûrement se jouer d’elle pour l’avoir réveillé cette nuit, mais même si elle le méritait, elle avait déjà pris assez chère comme ça en se prenant une petite raclée face à une moche assez potelée, donc si la belle Su Ah allait ne pas la laisser dormir tranquillement qu’est-ce qu’elle aurait fait de tellement mal au bon Bouddha pour qu’il lui en veuilles tellement ? « Mais allez, je suis gentille, je pourrais te faire des rouleaux te printemps si tu me files un peu de blé…. tu me laisseras dormir tranquillou billou, comme ça je te rendrais un service c’est donnant donnant…….. non ? » oui là tout de suite on prend des airs de petites victimes, et on assume….. pas. Elle monte dans la voiture assez contente même si sa tête lui fait mal depuis que son amie est venue la récupérée…. Non pas qu’elle l’insupportait au point de lui donner la migraine, non, mais voyez, il reste encore de l’alcool dans son corps. « Si t’aurais été suicidaire et que t’aurais voulu que ta jolie voiture se détruise, tu me laisserais le volant peut-être... » lui adressant un léger sourire, elle se vautra au fond de son siège tout en posant l’arrière de sa main contre sa main. « .. Snif … je vais devoir agresser une vieille pour revenir les voir…. » elle fit alors un faux air dramatique tout en faisant genre de renifler mais elle se stoppa instantanément en affichant un grand sourire. « Non en vrai ils m’ont cassé les couilles avec leurs questions qui m’ont perturbés mon superbe cerveau, surtout qu’ils étaient moches ces gars. Pouah, HORRIBLE. »
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Mar 15 Juil - 17:21
Je lui fis un léger sourire. Je commençais à croire que sa copine lutteuse était complètement attardée. Elle avait des réactions excessives alors qu'elle avait beaucoup moins d'alcool dans le sang que Phuong. Néanmoins, chacun avait sa propre réaction avec l'alcool. Certains étaient plus colériques que d'autres. En tout cas, cette nana avait l'alcool mauvais et elle devait être fille très complexée pour être atteinte aussi facilement par les mots d'une inconnue. Enfin bref, je n'allais pas juger cette histoire plus longtemps. J'étais pressée de rentrer chez moi et de me venger. Je ne savais comment encore mais je n'allais pas lui faire la vie facile. J'étais vraiment une peste quand je le voulais mais j'étais aussi trop gentille.. Et ouais, la preuve. J'étais venue la chercher en plein milieu de la nuit sans pour autant lui crier dessus. De toute manière, si j'étais vraiment en colère, j'aurais éteint mon téléphone et j'aurais été tranquille. Finalement, j'étais peut-être stupide mais que faire.. Ce n'était pas dans mon tempérament de laisser mes amis dans la merde. J'avais beaucoup crié sur tous les toits qu'il en fallait beaucoup pour m'affecter.. J'étais la première à porter secours aux gens. J'étais contradictoire... En fait, j'étais plutôt douée pour détruire mes relations amicales ou amoureuses car j'avais l'impression de surpasser tout le monde en les blessant. Finalement, je devrais sûrement tout revoir dans mon comportement. Oh et puis merde. Chassez le naturel, il revient au galop ! J'affichais un grand sourire, prenant un malin plaisir à lui faire peur. Elle n'avait pas une belle mine mais que faire... Il ne fallait pas sortir, c'est tout. Je posais ma main sur la bouche, lâchant un léger rire, sournoise... « Attends ma petite. Pourquoi je dois te filer du fric ? Et comment je vais manger des rouleaux de printemps, si tu dors ? » Bah, à moins qu'elle cuisine en même temps qu'elle dormait.. Normalement, c'était impossible. Je posais ma main sur mon ventre, comme si j'avais un creux. Elle pourrait peut-être faire le petit déjeuner ? Ah, il restait encore quelques heures avant de dévorer des bonnes viennoiseries. Avant tout, il fallait rentrer chez moi. Et pour y arriver, il fallait passer par la case voiture. Je m'étirais légèrement, regardant mon amie courir maladroitement jusqu'à la voiture. « Ouais, une autre fois, tu veux bien ? » Non mais je vous jure... Je n'allais pas laisser une alcoolique prendre la place du conducteur. Elle sortait juste du commissariat, ce n'était pas pour y retourner cinq minutes après. Un abonnement, j'avais eu raison tout à l'heure de tenir de tels propos. « Vas y, respecte tes ancêtres toi. » J’assénais un coup sur le bras de la jeune femme, en plaisantant. « Occupe toi des autres fraternités, au pire. » Je lui fis un clin d'oeil avant d'allumer le moteur. En deux trois mouvements, je sortis de la place du parking, prenant donc la direction du quartier où je vivais. « En même temps, quand on est à côté de toi, on est forcément moche. » Bah dis donc, me réveiller en plein milieu de la nuit, c'était une bonne idée pour avoir des compliments de ma part. Ah mais j'étais toujours ainsi avec mes potes.. J'appuyais sur le bouton afin de mettre de la musique, qui était bien trop forte. Je lâchais un petit cri. « Oh putain. » Je baissais la tête pour réduire le son, qui apparemment, n'en faisait qu'à sa tête. Phuong allait être folle. Et boum. Ma voiture venait de taper contre un truc dur. Je freinais d'un coup sec mais c'était trop tard. Je venais d'écraser une bestiole que je n'arrivais pas à identifier à cause du noir. « C'était quoi ? » demandai-je affolée, en plein milieu de la route. Ne me dîtes pas que je venais de tuer un chien ? Putain et ma voiture là !
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Ven 18 Juil - 17:23
Il fallait bien que quelqu’un lui dise la vérité, même si après tout, ce n’est que la vérité qui blesse. Et pourtant, la personne qui a été la plus blessé (ici, physiquement) dans l’histoire, a bel et bien été Phuong. La violette s’était sûrement reçue le plus gros poing de sa vie, et aux personnes qui pourraient ne pas la croire, on pouvait clairement voir son énorme hématome qui entourait son œil. L’air comme ça, on aurait tellement dit qu’elle possédait le visuel d’un teubé, m’enfin n’exagérons pas… Et ne vous étonnez pas si l’étudiante soit la parfaite abonnée aux lunettes de soleil pendant environ deux semaines, pour que cette chose disparaisse de son visage. Déjà, que la demoiselle ne semble pas très appréciés de ses camarades, elle ne voulait pas avoir des rumeurs sur son dos, oh que non. Quoiqu’il en soit, on pouvait considérer ce sujet qui n’était plus d’actualité, comme classé, car à présent, le plus gros problème était que son amie avait prévu de se venger. De plus, elle ignorait totalement ce qu’elle allait lui faire. Elle fixait l’étudiante la jugeant trop suspecte, tout en essayant de lire entre ses lignes, elle qui voulait avoir ses heures de sommeil tranquille (même si elle avait volé quelques heures à son amie…) Elle soupira alors en regardant son amie, en faisant un faux air désespéré. « Non mais takru que les rouleaux de printemps valaient 100W ? He ho, ici on est pas au Vietnam, ça coûte cher d’en faire ! – Eh ben je t’en fais puis après je vais me coucher tiens. » Très vite, elle regretta aussitôt d’avoir évoqué ce sujet car rien que de parler de spécialités vietnamiennes… résultat, son ventre commencé peu à peu à crier famine, great. Surtout qu'elle avait une fâcheuse envie de viande de première qualité en ce moment.... C'est ça d'avoir un salaire de misère.... Pour sa réponse, elle se contenta d’hocher une énième fois la tête. Déjà qu’elle venait de sortir de ce trou à rat, ce n’est pas pas non plus une abonné des postes de police – même si Suah vient de lui en faire la remarque il y’a peu…. Surtout que cette fois elle pourrait y passer parce qu’une conduite en état d’ivresse ce n’est pas rien…. « Oui Ahjumma ! » fit-elle de façon la plus niaise possible, tout en lâchant un petit ricanant. « No, prob… Du moment que j’ai le time et que tu me file du blé ! » Elle essaya alors de lui rendre son clin d’œil avec beaucoup de mal, elle voyait un peu flou, comme si elle avait des étoiles dans les yeux et c’est à ce rythmme-là qu’elle parvint à faire du dubstep avec ses paupières jusqu’à faire un clin d’œil assez propre, même si tout de fois elle avait l’air d’une parfaite trisomique…. Après cette lutte acharnée, elle esquissa alors un léger sourire à son amie avant de faire un petit hairflip au ralenti. « Je sais.» arriva-t-elle à articuler assez sensuellement comme si elle imitait les jeopardizes. Puis soudainement un bruit vint éclater ses tympans en une fraction de seconde, complètement brusquée, elle ne savait pas quoi dire tellement son cerveau avait dupliqué les sons pour faire résonner tout ça dans sa tête. Prise d’une extrême migraine, elle ne peut pas s’empêcher de mordiller sa lèvre inférieure au lieu de pousser des insultes à l’égard de son amie. Surtout que ce n’est pas tellement de sa faute… Dire qu’elle a la pêche serait le plus gros mensonge sérieusement. Elle allait mal, et pourtant elle le cachait comme elle le pouvait. Déjà qu’elle s’était retrouvé dans une situation assez stupide, on garde un minimum de crédibilité qui nous reste. Puis avant même qu’elle ne se remette de ses émotions, sa conductrice se freina immédiatement. Sérieusement, elle avait l’impression que celle-ci voulait jouer avec ses nerfs, elle allait complètement devenir folle. « Non … mais… arrête ta vengeance c’est pas drô-… » et d’un clic, elle se coupa immédiatement lorsqu’elle vit une espèce de masse en se redressant sur son siège. Fronçant les sourcils, elle loucha plus ou moins pour identifier ce que c’était. « Su…. Ne me dis pas que tu viens d’écraser un être vivant …… » dire qu’elle avait cru qu’elle allait rentrer dans peu de temps pour dormir tranquillement…
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Sam 19 Juil - 12:41
Je croisais de nouveau son regard quand elle évoqua le prix des rouleaux de printemps en Corée. J'affichais un sourire amusé devant son air faussement désespéré. Elle était mignonne quand elle s'y mettait. Je secouais la tête. Apparemment, toutes les excuses étaient bonnes pour que je sois celle qui sort les billets du portefeuille. En aucun cas, cela me dérangeait. Je savais que mon amie n'avait pas les moyens de s'offrir tout ce qu'elle voulait. Personnellement, c'était plutôt l'inverse. D'ailleurs, c'était bien le seul moment où j'appréciais le papa. Ou du moins où je pouvais le remercier. Et puis même, cet argent ne venait pas que de lui. Mais soit, je n'allais pas me lancer dans une telle discussion, surtout avec Phuong. « Avoue que tu kifferais. » ajoutai-je avec un léger sourire. Hum, peut-être que je ferais un détour vers une supérette de nuit... Même si je n'aimais pas ces espèces d'épicerie. J'avais toujours l'impression qu'un mec allait surgir de nul part pour me demander de la drogue.. J'abusais peut-être mais certains endroits n'étaient pas vraiment fréquentables pour des filles comme nous. En plus, ma voiture montrait mon côté ''mon papa a du fric'' et ce n'était pas une charmante idée.. On avait déjà vandalisé mon cabriolet et je n'avais pas envie de revivre une telle scène. Mais soit. Je fis une grimace alors qu'elle venait de m'appeler Ahjumma. Qu'est ce que c'était cette fille ? Elle n'avait pas honte de surnommer son amie ainsi.. « Tes rouleaux de printemps, je vais te les foutre dans le cul, si tu me redis ça. » Je lui tirais la langue, pas vraiment sérieuse. En même temps, je n'avais pas très envie de réaliser une telle action, surtout à cette heure-là. J'avais des limites, voyons. Et voilà qu'elle reparlait d'argent. Ah je te jure.. Et après on osait dire que c'était seul les riches qui en parlaient. Mes fesses. « YAH ! T'as fini de me réclamer du blé toi ? » Ah non mais franchement, j'allais commencer à douter de la sincérité. Ou pas... Puis, comme dit précédemment, ce n'était pas le plus important pour moi. Je regardais du coin de l’œil le comportement de la jeune femme, toujours le sourire aux lèvres. Non mais franchement, j'avais l'impression qu'elle était atteinte d'une maladie grave. Comme celle de la prétention apparemment. J'échappais un soupir frustré, essayant de me re-concentrer sur la route sauf que ce débile poste de radio semblait vouloir s'amuser un peu lui aussi.. Je tentais de réparer la chose mais tout ce que j'avais réussi à faire, c'était de défoncer un pauvre animal sans défense. Oh mais à cette heure là, ça devait dormir les bestioles, non ? Je posais mes mains sur mon visage, complètement désabusée. Ma voiture, l'animal... Je n'osais même pas sortir du véhicule. Heureusement pour nous, il n'y avait personne derrière mais il y avait bien quelque chose sous les roues.. « Oh qu'est ce que j'ai fais ? Phuong ? » Je collais ma tête contre le volant, soufflant. « C'est un cauchemar... » Je tentais de me convaincre que je rêvais, que j'allais me réveiller mais non. J'avais écrasé une bestiole. C'était sûr et certain. Je me retournais vers mon amie, pinçant mes lèvres maladroitement. « Tu.. Tu peux aller voir s'il te plaît ? » Il était peut-être encore en vie ? Avec trois pattes en moins ? Du sang partout.. Oh non, je n'avais pas envie de vomir. Phuong était plus douée pour ce genre de choses, je crois.. Et puis, merde. Je demandais ça à une fille complètement crevée, blessée et encore un brin alcoolisé ?
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Dim 20 Juil - 2:03
Non mais sérieusement, les rouleaux de printemps coûtaient littéralement la peau du cul, et bien sûr, avec le salaire de l’étudiante, elle était loin d’avoir les moyens d’en acheter et si elle en voudrait vraiment il lui faudrait traverser toute la Corée du Sud pour aller chez ses grands-parents donc hell no. « Non mais tu déconnes j’espère ? Ça fait une éternité que j’ai pas bouffé vietnamien ça me manque ! – RAAH J’AI FAIM. » vu le ton qu’elle entreprenait, elle avait l’air de ne pas avoir manger depuis un an. On aurait dit qu’elle venait de sortir de Koh-Lanta tellement elle avait faim. Une vraie sauvage. On aurait dit qu’elle serait prête à tuer quelqu’un pour manger….. En clair, elle était impatiente de rentrer pour manger puis dormir…. Le parfait planning d’une grosse enfaite. Son sourire s’accentua un peu plus lorsqu’elle vit l’énorme grimace que tirait son amie. Assez fière de ce qu’elle venait de dire, elle tira alors sa langue mais son expression changea alors à la remarque de celle-ci. « Snif, je vais devenir constipée à cause d’un rouleau de printemps..... » fit-elle en pleurnichant tout en rigolant rien qu’en pensant à avoir un rouleau dans son fessier, oui, c’était bien crade, mais elle trouva cela assez drôle…. Arf, après tout, chacun ses délires hein…. Elle avait l’air de l’agacer à faire la clocharde, mais elle s’en fichait royalement. On pouvait dire que sa raison de vivre était l’argent, elle adorait ça. Elle haussa alors son sourcil en mode ‘Y’a un problème ?’ puis finit par hausser les épaules agissant de façon la plus peace&love possible, car oui, il était trop tard pour avoir un débat aussi ennuyeux que les politiciens. « Justement, c’est une technique pour avoir du blé voyons ! » et puis il fallut que son amie mette sa conscience à l’épreuve. Etait-ce une caméra caché ? Elle l’ignorait mais tout ce qu’elle souhaitait était que cela se stoppe. C’est comme si son corps allait lâcher en un clin d’œil, et pourtant elle était loin d’avoir une maladie incurable. Elle haïssait ça. Néanmoins, elle était loin de s’apercevoir que la Lee venait d’écraser une bestiole… Comme si avoir fait un séjour au poste de police n’était pas suffisant. « Non mais je rêve. Fais pas genre, c’est une blague……. » elle essayait alors de se rassurer sans le moindre succès et commença soudainement à respirer assez fort en essayant de rester zen. «T’as bu toi aussi ? Je veux pas retourner au poste de police… Non. Non. Non. Non. Non. » Elle descendit alors du véhicule à contrecœur et vit alors le cadavre d’un petit chiot inoffensif, elle était prise d’un énorme dégoût à la vue de l’animal et son mal de tête s’était largement amplifié à cause du choc brutal du véhicule qu’elle se dirigea directement dans un coup pour y régurgiter le contenu de son estomac. Elle revint alors vers la voiture de son amie et fit alors une expression dévastée. « ARTICLE 7. INTERDICTION DE MALTRAITANCE DES ANIMAUX. Nul ne peut commettre les actes suivants envers les animaux: Acte de tuer par des méthodes brutales, telles que la pendaison…. Acte de tuer en public ou en présence d'un autre animal (…) » murmura-t-elle, paniquée, en se maudissant de ne pas avoir fait attention à la route. Si elle n’avait pas fini au poste ce soir, rien ne se serait passé de la sorte…. La violette avait bel et bien une vie de merde. Qu’est-ce qu’elle avait bien fait pour avoir un tel karma ?
Je passais ma main nerveusement sur le cou. Aya, qu'est ce qu'elle me stressait la petite. Je ne savais plus quoi faire et j'avais l'impression vraiment d'être une maman poule. Je n'allais pas tout de même céder à ses caprices aussi facilement... Mais elle m'avait presque juré de cuisiner avant de dormir. Je devais vite me ressaisir. Je n'allais pas non plus faire des détours inimaginables pour de simples rouleaux de printemps, malgré qu'ils étaient vraiment précieux aux yeux de Phuong. Je ne pouvais pas la satisfaire à chaque fois, même si j'aimais l'idée qu'on me prépare un petit plat. J'affichais ainsi une mine boudeuse. « Aish. » Pourquoi elle continuait de me parler de nourriture ? Franchement, j'avais bien envie de picorer un petit truc mais, on était en plein milieu de la nuit. Le choix restait limité à cette heure-là. Au pire, la prochaine fois, on ira se faire un restaurant ou.. Ouais, sauf que mon amie n'avait pas les moyens de s'offrir ce luxe, peut-être ? Nous n'étions en aucun cas obligées de se retrouver dans un restaurant très chic. Et puis, il faut bien se nourrir pour préserver sa santé, n'est-ce pas ? J'affichais un sourire en coin. « Je plains déjà ton transit. » Je pris un air faussement triste. C'était une sacrée menace tout de même... Néanmoins, ce n'était rien comparé au plan de la vietnamienne. Elle tentait de me prendre par les sentiments pour obtenir ce qu'elle n'avait pas vraiment, c'est-à-dire l'argent. « Si tu insistes encore, je doute que ça soit réellement efficace. » Au moins, c'était honnête. On savait ce qu'elle voulait dés le départ, et elle ne cherchait pas des excuses. J'échappais finalement un léger soupir, conduisant à une allure normale. Cependant, je fus quelque peu occupée par d'autres choses et ainsi, je n'avais pas pu voir la bête qui s'était jetée sous mes roues. Et non l'inverse, bien évidemment ! Autant faire preuve de mauvaise fois dés le départ... Maintenant, la petalous pensait que c'était une caméra cachée. Décidément, c'était à croire que j'avais un vrai talent d'actrice. Je fronçais légèrement les sourcils. J'étais déjà assez mal d'avoir tué une bestiole. Pourquoi elle en rajoutait une couche ? Phuong et son sens de l'exagération. Néanmoins, je n'avais en aucun cas le cran de constater les dégâts. « Mais j'ai pas bu. Putain, c'est pas de ma faute s'il est suicidaire, le truc. » C'est vrai, je n'avais rien bu. Mais peut-être que c'était à cause de l'odeur que dégageait mon amie. Genre, elle affectait l'air avec sa dose surpuissante d'alcool en tout genre. La vapeur d'alcool. Haha. Bon... Je devrais arrêter de dire des bêtises. Je tournais la tête vers mon amie, qui venait de faire l'état des lieux. Je la regardais, comme si elle allait pouvoir me sauver. J'attendais une bonne nouvelle mais tout ce qu'elle trouva à me dire, c'est l'article d'un code inconnu. Je la tapais doucement sur l'épaule. « Non mais tu le sors d'où ton article ? » Article 7 .. Genre, ils parlent des animaux dés le début d'un code.. Je secouais la tête négativement. J'embrayais afin de mettre la marche arrière. « Et bah tant pis. Je vais commettre un délit de fuite. » J'effectuais ma manœuvre, parce que je ne pouvais pas rester ici indéfiniment. « Un chinois pourra le manger demain. Ils aiment les toutous généralement. » Oh bah quoi.. J'avais le droit de me moquer du peuple voisin, non ? En tout cas, j'espérais que cette histoire ait coupé l’appétit de mon amie.
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Mer 23 Juil - 4:35
En plus d’être complètement dans les vapes, bien sûr, il fallait que la vietnamisée ait faim……. Eh bien, à ce rythme-là, on avait tout bonnement l’impression de s’occuper d’un sims. Sauf que bien sûr un sims ne finit pas aussi bourré que Phuong, et encore heureux que ça soit le cas. Sinon bonjour les dégâts dans ce jeu ! En bref, c’était comme s’il fallait remplir la jauge Appétit pour que celle-ci et bon, c’est pas comme si cette jauge était totalement verte. Elle penchait beaucoup plus dans le rouge. Au plus profond d’elle, elle était partagée entre dormir dans un lit bien douillée ou manger dans un restaurant vietnamien assez luxueux. M’enfin, c’était bien beau de rêver. Elle était déjà en train de rêvasser de tout cela alors qu’elle restait tout de même coincée dans ce véhicule. « Hihi. »Elle esquissa alors un sourire à son amie, voyant clairement qu’elle était plus ou moins exaspérée de son comportement et c’est au contraire, ce qui l’amusait davantage. « ……. SYMPA. » dit-elle sur un ton ironique. « Je te jure, que si tu me fais ça, je vais avoir un mauvais transit même si je ris beaucoup……. Et du coup je vais devoir aller chez mon docteur et les frais médicaux c’est presque la moitié de mon salaire tu vois ? ….. Avoues c’est triste. » Elle afficha alors le visage le plus expressif du monde, montrant alors son talent d’actrice cachée. Néanmoins, elle usait de son statut pour attirer la pitié, et sincèrement elle ressemblait vraiment à la mascotte des restos du cœur. Et ça c’était vraiment pas beau. Mais bon de toutes façons avec son amie, elle perdait tout de suite sa crédibilité alors bon, autant le faire jusqu’au bout. « AH ? » disait-elle-même si elle se fichait pas mal de son opinion. Si elle voulait parler d’argent, elle le faisait et puis voilà. Mais d’un déclic, le véhicule se retrouva alors un peu plus loin, et apparemment la coréenne venait tout juste de renverser un pauvre animal sans défense. La demoiselle finit alors pas froncer de plus en plus ses sourcils, assez suspicieuse de tout cela, et échange alors un coup d’œil avec son amie. « T’ES SURE ? …. Ou peut-être que t’es pas assez réveillée là……. LAISSE-MOI TE FOUTRE UN COUP DANS LE VENTRE. » Elle retroussa alors ses manches tout en montrant une expression assez sérieuse, prête à frapper son amie pour qu’elle se réveille de ce cauchemar, parce que là, on pouvait le dire, rien n’allait plus. Et du coup les voilà maintenant à se rassembler devant un petit cadavre d’un être vivant qui bien sûr, est censé être le meilleur ami de l’homme. « LA LOI DE PROTECTION DES ANIMAUX TU CONNAIS ? » cria-t-elle assez fort. L’étudiante était loin d’être stupide, et elle possédait d’énormes informations dans son cerveau. Alors c’était comme une perte de temps de ne pas la croire. « …. Sérieusement tu vas faire ça ? Le chiot a un collier et ça veut dire qu’il a un maître, je le plains. » elle qui rêvait depuis enfant de posséder un carlin, même si elle n’en avait jamais vécu l’expérience, elle était persuadée que perdre un être cher faisait un mal fou…. Mais malheureusement ses pensées furent alors couper par la phrase plus ou moins raciste de son amie. «Hm…. Rappelle-toi seulement que j’ai des origines chinoises et que tu prends trop ce cas de cynophagie pour des généralités et que celui-ci existe dans le monde entier…. ? » Elle roula alors des yeux, étant assez déçue qu’elle ait eu de tels propos, mais bon, elle est bien trop épuisée pour débattre dessus.
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Ven 25 Juil - 11:38
Ah, je ne pouvais pas dire le contraire. Phuong était vraiment intelligente comme nana et j'avais l'impression qu'elle prenait un malin plaisir à me faire tourner la tête. C'est vrai. Tous les moyens semblaient être bons pour déclarer qu'elle n'avait pas d'argent. Les frais médicaux, la nourriture. Ah, tout y passait avec elle. Je la regardais, affichant un air amusé. « Terriblement triste, même. Il faudrait que tu te mettes à travailler plus. » C'était bien connu : travaillez plus pour gagner plus sauf que je doute que cela pouvait fonctionner dans un tel contexte. Mais soit, la petite arrivait à me faire un peu de peine. Cette conversation était partie de quoi d'ailleurs ? Des plaintes de la demoiselle, non ? Et puis, un nouveau drame arriva. J'allais finir par croire que c'était le karma. Pourtant, j'avais bien agi en répondant au téléphone tout à l'heure, sauf que j'avais refusé de nourrir ma pauvre amie. Et merde. Où c'était le chien qui l'avait cherché ? Sérieusement, je n'en avais aucune idée et je n'étais plus apte à réfléchir. J'étais en état de choc et tout ce que proposa Phuong, c'était de me foutre un coup dans le ventre. Je relevais la tête pour la regarder, affichant une mine boudeuse. « Pourquoi tu veux me frapper ? » Tant de haine... Je n'avais pas fait exprès de faire une victime de la route.. Je, je ne l'avais pas vu ce petit chiot. Et puis, c'était ce poste radio qui avait sa crise. Aish et puis merde, il était mort et je ne pouvais rien y faire. « ET ALORS ? UNE LOI CA VAUT RIEN CONTRE UNE CONSTITUTION. » Ouais mais quel article de la constitution ? J'échappais un soupir, agacé. Ah franchement, quel soutien... J'avais l'impression d'avoir commis un meurtre, ou du moins un homicide involontaire. Ainsi, je me préparais à continuer ma route afin d'oublier ce douloureux moment, surtout pour l'animal à quatre pattes. « Je ne vais pas quand même lui apporter le cadavre de son chien.. Je suis désolée pour cet animal, mais son maître ne prenait pas soin de lui pour le laisser traîner en pleine nuit. » Entre les conducteurs ivres, les drogués, les personnes violentes qui voulaient buter les animaux, les boulets comme moi aussi... Mais encore, les chinois affamés. D'ailleurs, la demoiselle n'appréciait pas ma petite remarque. Un peu d'humour voyons. Bon, ma blague n'était sûrement pas très drôle mais alors ? On aimait tous les clichés.. « Je ne dis pas le contraire. Je dis juste qu'en Chine, on a plus l'occasion de voir des pattes de chien sortir des gamelles. » Rien que d'y penser, j'avais la nausée. D'ailleurs, pour cette raison, je n'avais pas eu le courage de constater les dégâts, laissant cette terrible tâche à l'amie des chiens. Finalement, je quittais les lieux malgré le mécontentement de Phuong. Je voulais juste retrouver mon lit le plus rapidement possible. Je ne cherchais pas à récupérer de la nourriture ou non. De toute manière, mon frigo était plein. Et puis, même, je n'allais pas la recevoir comme une princesse alors qu'elle avait osé me réveiller en pleine nuit. Au bout de quelques minutes, je me garai. « Allez, tout le monde descend. »
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Ven 25 Juil - 17:34
Elle adorait tourner les situations à son avantage, même si la plupart du temps elle exagérait plus que tout, mais elle s’en fichait, du moment qu’elle obtenait ce qu’elle voulait, cela ne lui dérangeait pas plus que ça. A la remarque de son amie, elle la dévisagea une nouvelle fois. Travailler plus ? Elle avait suffisamment de travails, et pourtant elle savait pertinemment que cela n’arrangeait en rien ses revenues, elle avait beau réclamer de l’argent et bosser comme une malade, elle avait certaine limites. « Haha, parce que pour toi 3 jobs c’est rien ? Je te verrais bien à ma place ! » Elle savait qu’elle disait ça pour rire, mais ça l’exaspérait un petit peu qu’elle dise quelques paroles en l’air comme ça. Après tout, elle était riche, et semblait-il qu’elle n’avait sans doute pas la vrai notion de l’argent, mais après tout, elles avaient tellement des points de vues différent sur cet aspect-là m’enfin, elle ne pouvait rien y faire. Elle expira alors une fois de plus pour essayer de calmer cette migraine, car s’embrouiller à cette heure-là n’allait pas du tout calmer ses maux de têtes et c’était sûre qu’en voyant un chien abattu on ne pouvait pas tellement confirmer si elle allait beaucoup mieux. Car oui, elle trouvait ça dégueulasse de s’attaquer à un animal inoffensif, mais c’était un accident, la conductrice n’avait pas fait exprès et c’est le seul moyen pour ne pas finir en prison point. « Ben pour voir si t’es réveillée et comme ça tu ressens un dixième de la souffrance de ce pauvre toutou ? …… » fit-elle en souriant, non en vrai c’était seulement un moyen pour voir si ça allait la réveillée, technique qu’elle avait piqué de la sauvageonne qui l’avait attaquait la veille, après tout, on fait comme on peut. Elle était alors immédiatement remonter dans le véhicule et haussa alors un sourcil quant aux dires de la Lee. « …. Mais de quoi tu parles ? » elle se mit alors à chercher toutes les lois et déclarations qu’elle avait appris il y’a à peu près loin de cela sans vraiment comprendre le mot ‘constitution’. « Cey trist » elle s’engagea alors dans une imitation exagéré des gens qui avaient un certains accents coréen et se retenti alors de ricaner en faisant une mine assez triste – toujours de façon très exagéré pour cette imitation. Elle se racla alors la gorge pour retrouver sa véritable voix et reprit alors son sérieux. « Non vraiment, t’as fait le bon choix : Repose en paix petit chien, Namastéééé. » elle joint alors ses mains tout en faisant une petite prière question de respect et leva alors les yeux au ciel tout en continuant encore son exagération et se stoppa immédiatement. « Ahlala ne va pas alors dans certains quartiers louches de Séoul, parce qu’il paraît qu’ils vendent des chiens et tout ce qui va avec, EW ! » tirant une légère grimace, elle savait bien que c’était inutile de défendre la Chine sur ce sujet délicat mais bon, elle n’en pouvait plus de ces clichés alors elle se devait bien de le dire. Une fois arrivé, Phuong poussa alors cri de soulagement et sortit immédiatement de la voiture pour y respirer de l’air frais tout en marchant assez vite en direction du domicile de son amie. « Bon du coup je te ferrais mes rouleaux de printemps à mon réveil hein hein ? » dit-elle en insistant un peu trop sur la chose. « Par contre, t’as des cachets contre les maux de têtes ? »
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Sam 26 Juil - 13:27
Je n'avais jamais eu l'occasion de travailler. J'avais accompli quelques stages histoire de découvrir un peu plus ma future activité professionnelle. Et puis, c'était sympa pour décorer le curriculum vitae. Néanmoins, je n'avais pas travaillé pour avoir de l'argent. Même mes stages étaient quelque peu inutiles car après tout, mon nom risquait d'aider pour la suite. Sauf que je ne pouvais pas être sûr de ce point-ci, contrairement aux pensées des gens. J'avais beau avoir un père, ministre, je n'étais pas à l'abri. La réputation de mon père n'était pas parfaite et je ne m'entendais pas avec lui. Si je me lançais dans la politique, je ne pourrais pas vraiment compter sur ses relations, s'il cherche à brouiller ma carrière. Pour l'instant, je m'en tenais à mes études d'histoire mais depuis peu, mon ambition ne cessait de croître. Depuis le gala de charité, je commençais à apprécier les relations publiques. Bon, il est vrai que je n'avais pas passé mon temps à l'intérieur de la grande salle car ce gala n'était qu'une histoire de réputation à entretenir mais... Je craignais d'avoir des soucis dans le gratin. Enfin, j'avais encore pas mal de temps devant moi mais je devais quand même préparer le terrain. Ce genre de situation était bien trop complexe pour se laisser traîner. Enfin, tout cela pour dire que je n'avais porté un plateau de serveur de toute ma vie.. Est-ce que j'avais perdu quelque chose ? J'en doutais. Néanmoins, en ce moment même, je ne pouvais pas douter de quelque chose: la mort certaine de ce pauvre chiot. J'espérais juste qu'il n'avait pas souffert. A tous les coups, il était mort direct sans faire de crise à qui que ce soit. Il n'en avait pas eu le temps ! « Si tu fais ça, tu vas finir comme ce chien. » marmonnai-je. Non mais, Phuong était drôlement violente ce soir. Elle n'avait pas donc compris la leçon de cette nuit ? Alala. Pour une petalous, je n'étais pas très fière d'elle, ni de son comportement. Mais est-ce que j'avais le droit de faire une remarque ? Je venais de laisser un cadavre sur la route. « Fais une petite prière pour moi aussi, s'il te plaît. » Je ne voudrais pas qu'un certain Dieu me hante toute la nuit, après la boulette que je venais de faire. Je tenais à vivre dans un monde en paix. Je tournais ma tête vers elle, très brièvement. Je ne tenais pas à vivre cette histoire de meurtre, encore une fois, ce soir. Une fois, c'était déjà trop. « Tout ce qui va avec ? » J'haussais un sourcil, imaginant le pire. Elle ne devait pas parler de croquettes.. J'avais déjà eu l'occasion d'aller à Séoul et je n'avais rien vu... Et je n'allais pas m'en plaindre. Je risquerais de vomir rien qu'avec la vue.. Et les odeurs de chien cuit ? Mon dieu, à quoi ça devait ressembler ? Berk berk. Je secouais la tête afin de m'ôter ces idées de la tête. Tant bien que mal, on venait enfin d'arriver à mon domicile. On était sauvé. Je fermais à clé le véhicule. Puis, je suivais la demoiselle, pressée de rentrer. Je pouvais la comprendre. Elle avait vécu une soirée assez chargée et à sa place, je ferais la même chose. De toute manière, à chaque fois que je rentrais d'une soirée, je rêvais juste de me faufiler sous la couette. J'affichais un léger sourire. « Ouais, et tu me les apporteras au lit. » Oh bah, si je pouvais être traitée comme une princesse, je n'allais pas dire non. J'ouvris la porte de l'immeuble, montant rapidement les deux étages. « Je dois en avoir. » me contentai-je de répondre. Puis, je rentrais enfin dans mon appartement. Je me retournais vers elle. « Prends toi un verre d'eau à la cuisine, je vais chercher ce qu'il te faut. » Je parlais bien évidemment des cachets. Je baillais légèrement, pénétrant dans ma chambre. J'ouvris ensuite un tiroir pour récupérer un paquet de médicaments. Ce dernier dans la main, je m'avançais vers la demoiselle. « Voilà pour toi. » Je posais mes fesses sur un tabouret de bar. Puis, je posais ma tête sur la mini-table, fatiguée. « J'ai la chambre de mon ancien colocataire qui est libre, ça ira ? » De toute manière, il n'y avait pas beaucoup de choix. Bizarrement, je n'avais pas un appartement très luxueux. Bon, un peu car mes meubles valaient assez chers. Néanmoins, j'avais tenu à garder quelques meubles de mon ancien colocataire. Il me manquait le petit quand même.. Et puis, j'aimais bien l'atmosphère que dégageait mon appartement.
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Dim 27 Juil - 3:56
A sa remarque, elle ne put s’empêcher de voir que son amie était sans doute en train de prendre sur elle-même en train de penser à ses mots, peut-être y était-elle allée un peu trop fort ? Elle l’ignorait totalement. Si leurs rôles s’échangeraient, elle ne sera pas du tout quoi faire. Pour elle, Phuong et le mot richesse n’allait pas du tout ensemble, et ça, tout le monde était au courant. Alors imaginez si un jour elle finit par être riche. Elle ne saurait pas du tout comment dépenser son argent comme le font ces bourges, ou bien même comment bien faire lors des galas. Mais néanmoins, elle serait sûrement beaucoup moins stressée avec un jolie compte en banque….. Du moins, c’était son opinion. Elle finit alors par s’apercevoir du peu de réaction, et s’immobilisa complètement tout en s’imaginant à la place de ce pauvre animal. La Suah n’avait jamais l’air de blaguer avec ses menaces en l’air et c’était bien ce qui lui faisait le plus peur. « TOO KAWAII TO LIVE, TOO SUGOI TO DIE. » fit-elle en imitant les voix pseudos-mignonnes des petites coréennes qui se prennent pour des petites princesses qui forcent l’aegyo jusqu’à en vomir – et, oui ça existe. Non mais plus sérieusement, il était bien trop tard pour avoir un minimum de crédibilité finalement, surtout quand une petalous s’avère avoir écrasé un cadavre de chien….. C’est pas vraiment crédible tout ça. « Hein quoi ? Tu veux que je te dise de ……. reposer en paix ? » elle savait pertinemment ce qu’elle lui avait demander, et pourtant, elle le faisait exprès, juste pour voir un minimum de réaction de sa part. « Puis tu crois à Buddha toi ? [/color]» elle la regarda alors, peu sure d’elle… Car au final, si elle allait prier pour son amie non-bouddhiste cela allait-il marcher ? Théoriquement, peut-être m’enfin, valait mieux avoir une confirmation de sa camarade. Puis remarquant soudainement que celle-ci n’était pas du tout rassurée de sa description des rues étranges de Séoul, elle ne put s’empêcher de se tourner vers elle tout en commençant par faire des gestes plus ou moins effrayants. « Ben tu sais ! Moucherons, lapins, chiots, chatons……. Tu vois quoi ! » elle-même commençait à croire à ses propres mensonges tellement elle mentait plutôt bien dans des trucs aussi stupides que ça. Reine du bluff, on peut-être rien qu’un peut quoi. Elle pénétra alors dans la magnifique demeure de la violette et admira alors la différence des lieux entre son beau palace et son vieil appartement qui lui servait de toit. Elle s’inclina alors digne d’une petite serveuse. « Oui, princesse ! Faut juste que j’arrive à me réveiller avant toi. » Chose peu probable vu les heures de sommeil qu’elle rêverait de rattraper… Espérons seulement que son amie se retrouve alors dans un espèce de coma pour qu’elle puisse réussir sa mission. Dans l’immédiat, elle ouvra alors le premier placard qui était devant elle et tomba alors sur un simple verre, elle ouvra alors le frigo pour se servir d’un peu d’eau assez fraîche et suivit alors son amie tout en baillant tout autant qu’elle. Elle prenait alors le cachet pour le verser dans son verre et patienta sagement sa dissolution pour le boire. Suite à une petite minute d’attente, elle commença donc par boire son médicament en tirant une tête pas vraiment belle à voir et finit par esquisser un sourire aux coins de ses lèvres. « Bien sûr que ça me va ! Je suis presque sûre que ça pues le chic. »
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Dim 27 Juil - 23:30
Elle ne pouvait pas s'empêcher de se lancer dans de drôles d'imitations. Apparemment, Phuong semblait être une véritable accroc aux aygeos. Qu'est ce que je pouvais faire ? Je devais juste subir ses voix mielleuses, quelque peu effrayantes pour le coup. J'échappais un soupir alors que je lui demandais ensuite de faire une prière pour ma pauvre personne. Je secouais ma main, accablée par la question que mon amie petalous venait de poser. « Bien sûr que non. Essaye de me faire pardonner. » J'avais commis un péché. Je reconnaissais mes torts et j'étais prête à avoir l'aide tous les Dieux. Même ceux des Romains ! J'étais prête à tout pour conjurer le mauvais sort. Je lui fis un sourire, gênée. En réalité, je n'avais jamais réfléchi à la question. Quelles étaient mes croyances ? Comme beaucoup de personnes, je devais seulement avoir foi dans les moments de misère, même si la religion était un domaine important dans notre métier. Je n'étais pas assez pratiquante et je ne pouvais affirmer que j'étais croyante pour cette raison. Ça serait une sorte de déshonneur. Enfin bref, je continuais de rouler pendant quelques minutes avec des images plein la tête. Des chatons, des chiots.. Décidément, j'aurais du mal à me rendormir. J'allais m'imaginer des trucs et puis, je n'avais pas du tout la conscience tranquille. Finalement, je commençais à me racheter pour tout et n'importe quoi. Ainsi, j'avais récupéré les médicaments dans le tiroir de ma table de chevet. C'était plus rapide quand j'avais une migraine à cause des révisions intensives. Enfin bref, ils seront utilisés pour une raison bien différente, ce soir. Il fallait agir pour sauver ma petite vietnamienne. Elle n'était pas en forme, pour ne pas dire pas du tout. Étalée comme une larve, je peinais à garder les yeux ouverts. Pourtant, ma bouche continuait de bouger machinalement. La chambre de mon ancienne colocataire. Ah, cela me brisait un peu le cœur tout de même. Tout comme voir la demoiselle grimacer en raison du goût du médicament. En même temps, l'eau devait lui faire un drôle d'effet après avoir bu des litres d'alcool. J'échappais un long soupir, toujours aussi épuisée. Etre dérangée en plein milieu de la nuit n'était pas une bonne idée pour être reposée. J'avais peur de ne pas me rendormir. J'haussais les épaules, m'amusant à embrasser ma table, comme si elle était en manque d'affection. « Hum, il n'y a plus grand chose dans la chambre en fait. » Il avait récupéré bien évidemment ses affaires. Sa décoration et sa serviette Naruto. Ah, les souvenirs remontaient à la surface et je ne pus m'empêcher de sourire. Désormais, elle était vide. Il y avait deux trois meubles qui se battaient en duel. Je n'avais jamais réfléchi à la question. Que faire de cette chambre ? Je devrais sûrement me trouver un nouveau colocataire, mais qui serait capable d'être meilleur que mon Jungie ? Je secouais la tête, posant ma main sur l'avant bras de mon amie. « AYA. Je dois te trouver une couette. » Mon cul était collé au tabouret … Quelle flemme.
Elle savait très bien que ses faux-airs d’aegyo l’agaçait, mais après tout elle ne faisait que de rencontrer des gens de cette espèce dans son entourage ; que ce soit à ses multiples boulots ou à la fac, elle n’en pouvait plus. Du coup, à chaque fois que la fatigue l’emportait, il fallait bien un moment dans sa phase – qui est d’ailleurs bien fréquente depuis qu’elle est à Suwon, où elle se comportait de cette façon. Après tout, elle a bien l’impression qu’en Corée il n’y a que ça…. Des gens banales qui se veulent mignons en forçant le game, mais bon, trop c’est trop, y’en a assez. « Roh, d’accord, d’accord. » Elle hocha alors la tête, commençant par joindre ses mains tout en se concentrant sur la prière qu’elle allait exécuter. Fermant ses yeux, elle récita alors des paroles bien claires. « Buddha, je souhaiterais te demander le pardon de mon amie assez étrange qui vient de tuer un animal accidentellement. Elle reconnait le mal qu’elle a fait, mais, Buddha, elle a conscience que cela est mal. Avec ma plus grande sincérité j’aimerais que mes paroles vous soient transmises. Je vous remercie ; Namasté. » elle se répéta alors sa demande mentalement, afin que ses mots touchent assez le dieu en qui elle croyait, encore et encore jusqu’à qu’elle finisse alors par ouvrir ses yeux… Elle qui n’était pas tellement pratiquante, en allant prier toutes les semaines, elle espérait tout de même que sa prière soit exaucée par son dieu, dans lequel elle avait le plus confiance. Après tout, son amie n’était pas une tueuse en série, ou même autres choses que cela, il pouvait très bien l’aider. Elle ouvra alors les yeux vers celle-ci pour poser son attention vers elle. « Voilà, satisfaite ? » Et puis peu de temps après, elle se retrouva finalement dans la belle maison de la Lee, m’enfin, elle devait certes, avaler un sachet de poudre qui était censée soigner sa migraine, mais le contact avec l’eau et sa bouche ne faisait pas grand feu et ça, Su Ah semblait plutôt bien le savoir… Et puis vint alors le goût du médicament, similaire à du ciment….. Mais bon, ça serait aussi plutôt bizarre si les médicaments auraient un goût plutôt bon….. Tirant sûrement la plus grosse grimace qu’elle n’avait jamais vue auparavant, elle se donne alors des petites tapes près de ses clavicules pour se maintenir quelques peu éveillé jusqu’à la chambre où elle allait dormir cette nuit. Elle admirait alors la pièce et remarqua alors des légères traces d’anciens meubles sur la peinture du mur qui semblait assez ancienne. Mais bon, ce n’était pas vraiment son problème pour l’instant et il était un peu trop tard pour se préoccuper d’une peinture pas toute neuve. « Pff m’en fout ! Du moment qu’il y’a un lit ! » Elle s’affala alors sur le lit, et fit alors des grands gestes avec sur son lit tel un jolie petit ange et fit alors des petits yeux de chat potté à son amie. « Alleez tu as fait quelque chose de mal, il faut que tu ailles m’aider pour faire pardonner ton erreur ! »
Sujet: Re: les vilaines habitudes + phuong Mar 29 Juil - 13:42
J'affichais un petit sourire lorsque je vis la grimace tirée par mon amie. On s'amusait, on buvait et finalement, dés qu'il était l'heure de rentrer, on ne faisait plus vraiment les malins. Je pouvais le comprendre car je l'avais vécu à maintes reprises. Je m'étirais une nouvelle fois, lui expliquant qu'il n'avait pas de couettes, ni de couvertures prêtes. Néanmoins, elle ne semblait pas compliquée. Après tout, ce n'était pas vraiment son genre de faire la difficile, tout au contraire. Phuong s'était souvent contentée du minimum. Et puis, je l'accueillais seulement pour cette nuit. Je ne pouvais pas lui offrir une chambre d'hôtel. Je cherchais juste à l'aider, en lui offrant un endroit pour dormir, en toute simplicité. C'était juste pour dépanner. Bref. En deux secondes, elle s'étala sur le lit de mon ancien colocataire. Au moins, la chambre était propre et elle était bien rangée. En même temps, il y avait que trois meubles... La tâche était donc aisée. Je traînais des pieds. Je devais récupérer deux coussins et une couette au moins. Mon erreur... Et la tienne d'erreur ? Je murmurais quelques mots inaudibles, bougeant enfin mes fesses pour récupérer les objets nécessaires. Je quittais la pièce de mon ancien colocataire pour retrouver la mienne. J'attrapais deux coussins, une couette et un pyjama dans mon placard. Il me tardait de retrouver mon lit. Puis, je posais les coussins et demanda à la demoiselle de lever ses fesses pour installer la couette correctement. « Les toilettes sont à gauche. » concluais-je. Elle n'avait pas encore parfaitement décuvée et je n'avais pas envie de nettoyer du vomi sur le parquet, en me levant. Je lui fis un grand sourire, lui mettant un coup sur les fesses. « Dors bien, sale ivrogne. » Puis, je me dirigeais de nouveau vers ma chambre pour remettre le pyjama que j'avais abandonné pour aller sortir ses fesses du commissariat. La tâché terminée, je me glissais dans les couvertures. Aish, je devais retrouver le sommeil. Sauf que l'esprit de ce pauvre animal me hantait. Et heureusement que je n'avais pas vu son petit corps inanimé sous mes roues...