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| « histoire de décompresser » mikan | |
| ksos professionnel Ju Kan MINI KING POINT : 183 MERDES LAISSÉES : 491 ÂGE : 35 | Sujet: « histoire de décompresser » mikan Mar 17 Juin - 11:52 | |
| parler tranquillement un sourire, des mots justes
Ces derniers temps, la vie avait été bien mouvementé, fallait l'avouer. Il s'était passer tellement de choses en si peu de temps, il avait été si perdu qu'il n'avait plus fait attention à rien autour de lui. Une période creuse. Blanche. Vide. Mais il s'était repris, était rentré chez lui après bien deux semaines d'absence. Techniquement, il avait quitter la fac, son master en poche. Il avait essayer de discuter avec bo yun, voulait mettre les choses au point avec jin sil également, mais jin sil était un tout autre problème. La femme qu'il avait envie de voir aujourd'hui n'était autre que mika. La douce mika, la sauvage mika. Mika. Il l'avait bin trop délaissé, égoïste des problèmes des autres et bien trop concentré sur lui même pour faire attention à ces envies. Elle avait peut-être eu besoin de lui, besoin de le voir, et il était abonné absent depuis deux semaines déjà.
Aujourd'hui, ou plutôt ce soir, il allait arranger ça. Il était rentré chez lui avec deux bouteilles de rouge, un bordeaux grand cru qu'il avait galérer à trouver. Il avait aussi pris de quoi faire à manger, et en cette fin d'après midi, il avait tout préparer pour la princesse qui habitait la porte à côté de la sienne. Justement, alors qu'il était pret de vingt heures, kan ouvrit sa porte et alla toquer à celle d'à côté, souriant en voyant la silhouette de son amie se découper dans l'ouverture. « si mademoiselle veut bien me suivre, je la kidnappe le temps d'une soirée. » dit-il en lui tendant son bras avec un sourire.
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| | ksos professionnel Endô Mika ANIM'MANIAC POINT : 69 MERDES LAISSÉES : 312 ÂGE : 37 | Sujet: Re: « histoire de décompresser » mikan Mer 18 Juin - 0:24 | |
| parler tranquillement un sourire, des mots justes
La journée est longue, très longue. Très peu d'étudiants viennent me tenir compagnie et aujourd'hui, comme depuis quelques temps, je n'ai aucune envie de flirter. Je ne pense qu'à Tasyr de toute façon, Tasyr et ce que j'ai fais, il y a maintenant presque un mois. J'y pense chaque jour et chaque jour un peu plus, je regrette. Il y a un temps pour tout et ce n'était pas le moment, c'est ce que je me dis. Enfin, la libération, l'heure de rentrer chez moi, à la maison. Je sais que mon colocataire n'y sera pas, parce qu'il a quitté le domicile depuis quelques jours et n'y fais que de brèves allées et venues. C'est vide sans lui, sans son bol de céréales qui traîne sur la table, sans sa serviette jetée en boule sur le sol de la salle de bain, sans ses cris de protestations et le son de ses jeux vidéos. Trois jours me semblent une éternité, à croire que je ne suis plus fais pour vivre seule.
En passant la porte, comme je m'y attendais, l'appartement et vide et je ne peux m'empêcher de soupirer à cette constatation. J'ai envie de voir quelqu'un, de vider mon sac, de parler. Depuis un mois je ne dis rien, depuis un mois j'encaisse et tolère mais au fond, je crois que si je ne me confie pas, je vais exploser. Kan n'est pas là non plus. Je crois que le fait qu'il habite à moins de cinq mètres de chez moi n'est pas la meilleure solution, parce que je suis devenue dépendante. J'ai besoin de lui, même si ce n'est que pour un bref câlin, quelques mots, un échange. Kan me protège, Kan sait tout de moi et il a déserté, lui aussi. Les hommes que j'aime me quitte, je devrais le savoir et vivre avec et pourtant, je baisse toujours ma garde.
Une douche, un thé et j'étais prête à me rouler en boule sur le canapé à regarder je ne sais quelle comédie romantique lorsque l'on frappe à la porte. Étonnée, la tasse fumante toujours entre les mains, je vais ouvrir et je ne peux que sourire, de plus en plus, en relevant les yeux sur le torse face à moi. Kan. Kan est rentré. Je pose ma tasse sur le meuble de l'entrée et passe mes bras autour de sa taille pour l'étreindre. « Tu m'as manqué... Ne pars plus aussi longtemps sans le dire à Noona... » Les mots doux, les aveux. Puis je me recule un peu et le regarde suspicieuse. « T'étais où? Avec qui? Tu me trompes, hm? » Je disais ça pour plaisanter, évidemment mais cette phrase a un goût amer et surtout, elle me fait penser à Tasyr. « Kidnappes-moi et fais-moi boire! » Je ris et le pousse un peu pour refermer la porte de chez moi, prenant le bras qu'il me tendait plus tôt.
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| | ksos professionnel Ju Kan MINI KING POINT : 183 MERDES LAISSÉES : 491 ÂGE : 35 | Sujet: Re: « histoire de décompresser » mikan Mer 18 Juin - 10:19 | |
| Son sourire me réchauffe le coeur, ses bras serrant ma taille également. Je passe alors un bras autour de son petit corps amaigrie et la serre contre moi, embrassant sa mâchoire par la même occasion. Ses mots me font sourire. Ils sont juste. Je n'aurait jamais dû. Mais j'avais attendue avant de rentrer à la maison, pour qu'elle ne me voit pas si mal au point. Si cassé. SI fracassé, même. Des bleus, des crouttes, des larmes, des pleures, des effusions de sangs, des cri de panique. J'avais pas été beau à voir ces derniers temps. Mais j'avais attendu ce moment de répits pour aller la rassurer, la consoler. Je le sentait au fond de moi, on avait besoin de se voir pour garder la tête haute. Elle comme moi, on était le remède d'un peu de calme. « TU M'AS MANQUÉ... NE PARS PLUS AUSSI LONGTEMPS SANS LE DIRE À NOONA... » A ces mots je lui sourit doucement, sagement. Aux suivants aussi. « T'ÉTAIS OÙ? AVEC QUI? TU ME TROMPES, HM? » Alors qu'elle passe son bras autour du miens, je l’accueille dans mon appartement fraîchement rangé et préparer pour sa visite. Promis mademoiselle le commissaire, je répondrais à toute vos questions autour d'un verre. Je l'accompagne alors jusqu'au canapé ou je la fais asseoir, et m'en retourne vers la cuisine ou j'attrape les deux verres de vin préparés. Je m'asseois alors à côté d'elle et lui tend le siens. Alors princesse, tu t'es ennuyé de moi? Je suis désolé de t'avoir abandonné... j'avais pleins de choses à régler. Je fait tinter mon verre contre le siens en la regardant dans les yeux, et murmurant un faible A nous deux. Je pose ensuite mon verre et sors mon paquet de cigarette, me levant au passage pour aller ouvrir la fenêtre, ne me souvenant plus si la fumée la gêne ou pas, je préfère rester près de celle-ci afin de ne pas prendre de risque. C'est à ce moment là que je me rend compte que je n'était pas dans un bon état. Je ne me souviens plus des gouts de mon amie, je ne me souviens plus de ce qu'elle aime, ce qu'elle déteste. Suis-je vraiment un bon ami? Quelqu'un à fréquenter ? T'as pas l'air dans ton assiette, tu veux pas me raconter? Il s'est passé quelque chose noona? Je le vois dans tes yeux, ça.. |
| | ksos professionnel Endô Mika ANIM'MANIAC POINT : 69 MERDES LAISSÉES : 312 ÂGE : 37 | Sujet: Re: « histoire de décompresser » mikan Jeu 19 Juin - 4:03 | |
| Mon ami n'a pas l'air en forme, il a les traits tirés et semble fatigué. Je suis inquiète, comme toujours. Certains diront que je materne trop mes amis, moi je répondrais simplement que je prends soin d'eux. Pleins de choses à régler? Est-ce que cela concerne la fac, sa copine ou même sa fille? Je mordille ma lèvre inférieure en signe de nervosité. Je sais que la vie de Kan est loin d'être un long fleuve tranquille mais cela ne m'empêche pas de me sentir concernée par le moindre de ses problèmes. « Bien sûr que tu m'as manqué Kan, tu me manques toujours lorsque tu t'en vas. » Frapper à sa porte est devenue une mauvaise habitude. « Mais j'espère que tu as pu régler ce que tu avais à régler et que désormais, tu vas pouvoir aller de l'avant et surtout, te reposer. Ne le prends pas mal, mais tu as une tête horrible. » Je trinque avec lui et acquiesce. « Oui, à nous deux.” Je souris, parce que je suis heureuse d'être dans son canapé, à boire un verre en sa compagnie. Le liquide passe du verre à ma bouche et je ferme les yeux moins d'une seconde avant de les rouvrir, poser mon verre sur la table et observer mon voisin à sa fenêtre. Je lui suis reconnaisante de s'être éloigné, il le fait en général mais parfois, il oublie. « Oh... » Je ne veux pas briser l'ambiance, je ne veux pas que nos retrouvailles soient triste et malheureuse et surtout, je ne veux pas qu'il s'ennuit de moi en se disant qu'il a autre chose à faire qu'écouter mes malheurs. Pourtant, j'ai terriblement envie, besoin aussi, de lui parler. Personne ne sait, je garde le secret depuis un mois. Je voulais le dire à Ethan mais nos emplois du temps ont fait de sortes à ce que je ne puisse pas le voir, ou très brièvement. Alors j'acquiesce, encore une fois. « Oui je... J'ai fais quelque chose que je n'aurais pas dû faire... Et depuis, tout me donne l'impression d'aller mal... » J'étais heureuse. J'allais voir un psy, les choses allaient bien, je fréquentais moins d'hommes, je ne cédais plus à mes pulsions et puis, j'avais Tasyr. Désormais, tout me semble plus flou que jamais. Je fixe mes pieds, j'ai le coeur lourd et je mordille ma lèvre à nouveau. Je ne sais pas quoi dire, ou plutôt, comment le dire. Alors je relève les yeux et regarde Kan à nouveau, les larmes aux yeux. « Comment va ta fille, Kan? » Bien sûr que le sujet m'intéresse vraiment, mais c'est surtout une diverssion, le temps pour moi de trouver les mots. |
| | ksos professionnel Ju Kan MINI KING POINT : 183 MERDES LAISSÉES : 491 ÂGE : 35 | Sujet: Re: « histoire de décompresser » mikan Lun 30 Juin - 13:53 | |
| A l’entente des mots de mon amie, je soupire doucement. Au moins, je manquais à quelqu’un dans ma vie. Le fait qu’elle s’inquiètes pour moi me gêne, mais me rassure par la même occasion . Elle est la brise fraiche qui me fait du bien le matin. Bizarrement, et même si on ne s’y attendais pas, avec elle au moins, les choses sont saines. Bizarre, pour un ancien drogué et coureur de jupon et une ancienne nymphomane. Mais que pouvons nous y faire, le destin ne nous épargne pas. Me reposer, profiter de la vie et régler tout mes problèmes ? Qu’est ce que j’aurait aimé pouvoir te dire oui, mais mika si je n’étais pas là, c’est que j’était trop en piteux état pour me montrer fièrement devant toi. Fébrilement, je m’était relevé d’une semaine dans un putain de pieu miteux, après m’être fait tabassé deux fois en deux jours. Et pas des moindre.
« Oui je... J'ai fais quelque chose que je n'aurais pas dû faire... Et depuis, tout me donne l'impression d'aller mal... » Mes yeux dérivent vers l’horizon, à la fenêtre. Je fume silencieusement. Ces mots me touche évidemment, mais je la connais, elle est comme moi, elle à besoin de temps. Je finis ma cigarette et écrase le mégot sur le coin de la fenêtre avant de le poser sur le rebord de celle-ci. Je descend alors de mon perchoir et m’avances à nouveau vers elle, prenant une gorgée dans mon verre. Je m’assois sur le bord de la table basse, en face d’elle, et en relevant la tête, perçois ses larmes qui s’apprête à couler. D’un geste je caresse doucement sa joue, au moment ou elle me pose la question de mi ah. Je baisse doucement la tête et soupire discrètement, regardant le fond de mon verre. « je.. il s’est passée beaucoup de choses, je ne suis pas aller la voir depuis une semaine. Mais aux dernières nouvelles, elle allait bien. » je boit une autre gorgée avant de reprendre « Elle est... vraiment mignonne. Oh, mika, tu sais, il s’est passée encore autre chose cette semaine. Mais dis moi, qu'est ce qui te chagrine comme ça ? » |
| | ksos professionnel Endô Mika ANIM'MANIAC POINT : 69 MERDES LAISSÉES : 312 ÂGE : 37 | Sujet: Re: « histoire de décompresser » mikan Mar 1 Juil - 0:53 | |
| Je sirote mon verre, l'écoutant me parler de cette petite, de sa fille. Je suis certaine qu'elle est mignonne, comment pourrait-il en être autrement? Je me demande aussi, comme aurait été ma fille, ou mon fils. Je les aient imaginés un bon millier de fois et toujours la même conclusion, ils n'existeront pas. Je pensais n'avoir jamais de regrets, vivre avec toute mes erreurs, apprendre de celles-ci. Pourtant cette fois, je ne vois pas où est la leçon. Oh bien sûr, cesser de donner mon corps à des inconnus par dizaine, oui, ça j'ai compris. Lorsqu'il caresse ma joue, je ferme les yeux et m'appuie légèrement sur sa main. J'aime Kan de tout mon coeur, il est un ami merveilleux. Je sais qu'il ne l'est pas avec tous le monde, mais chacun a droit à plusieurs chances. Je n'étais qu'une catin des bas fonds de Tokyo et aujourd'hui je suis infirmière scolaire en Corée du Sud, j'ai un travail décent, une vie normale. « Je...» Il me faut cesser de chercher les mots, il n'y en a sans doute pas, il faut juste que ça sorte, que je me libère de ce poids, que j'en parle à quelqu'un. « J'étais enceinte Kan... J'allais avoir un bébé...» Une larme roule sur ma joue et je serre mes doigts autour de mon verre vide. « Je... C'était mieux de le faire partir parce que.. Parce que je n'avais aucune idée de qui était le père et puis... Qu'aurais-je pu faire avec un bébé, dans cette situation?» Je fais une pause, c'est encore plus dur à dire qu'à penser. « Kan... J'ai tué mon bébé...» Les mots sont sortis et je ne sais que dire de plus. J'ai tué mon bébé.
Je relève les yeux, essuyant mes larmes du bout des doigts, je n'espérais pas cella comme soirée de retrouvailles et sans doute que lui non plus mais il est mon meilleur ami et de ce fait, je me devais de lui parler de ça. De ça et de Tasyr, de mes sentiments, de ce que je ressens. J'ai toujours peur d'ennuyer les gens lorsqu'il s'agit de parler de moi mais jusqu'à maintenant, il ne s'est jamais montré ennuyé. « Je voulais pas gâcher la soirée.. Je... Dis-moi ce qui t'arrive ça va aller.» Je retiens mes pleurs mais ne réussis pas à sourire pour accompagner mes mots. J'ai l'impression de tomber continuellement plus bas, sans jamais cesser. Un trou sans fond et moi au centre, qui tente de me débattre, de m'accrocher à tout ce que je peux mais jusqu'ici, toute les branches se sont brisées une à une. |
| | ksos professionnel Ju Kan MINI KING POINT : 183 MERDES LAISSÉES : 491 ÂGE : 35 | Sujet: Re: « histoire de décompresser » mikan Lun 28 Juil - 14:42 | |
| Quand enfin ses lèvres se desserrent, je sens que plus que jamais, elle aura besoin de moi. elle aura besoin de moi, même si je suis un démon, un être ignoble et que je ne sis pas le plus grand modèle de l'univers, je suis son maintiens. suis-je pour elle le dernier, comme elle l'est pour moi ? A cette pensée, mon coeur se serre car j'ai tout perdu, tout sauf mika. Je la couve du regard quelques secondes. Je déteste la voir pleurer.
En un geste qu'il ne s'est jamais vraiment produit entre nous, je m’assois à côté d'elle sur le canapé, la prend par un poignet et doucement, tire dessus pour l'inciter à monter sur mes genoux. Elle à besoin d'être cajolée, d'être vue, de sentir que quelqu'un la voit encore comme ce qu'elle est. Une femme formidable. Alors qu'elle passe ses jambes au dessus des miennes, je l'attire contre moi, et tout en l'écoutant, je fait en sorte qu'elle pose sa tête contre ma poitrine.
Je sais jamais quoi dire. J'suis pas un putain de psy, j'sais pas réconforter les gens. Ou toujours à ma manière. tu n'as rien à te reprocher... c'est surement mieux comme ça Je me redresse un peu, la faisant légèrement bouger, attrape la bouteille de vin et resserre de cette substance de dieu dans son verre. Je pose la bouteille à mes pieds, avant de la regarder, un léger sourire forcé en coin. Elle ne va pas bien et moi non plus. J'suis un minable, mika... un minable. Ce coup ci, mon sourire et plus sincère, et tout en carressant du bout des doigts le bas de son dos, je me perd dans la contemplation de cet appartement miteux. J'ai quitter boyun. Enfin, c'est en stand by, mais on se détruis, c'est pas la peine... J'ai peur pour mi ah. Qu'est ce qu'elle va devenir dans la vie, avec un connard pareil et.. une nymphomane dérangée.. Je me rend compte de ce que je dis et pince les lèvres. Le passé de mika est tout aussi lourd, voir pire, que celui de bo yun, même si le mien bas surement tout les records. nous sommes pareil, mika et moi. Ma franchise et mon tact inoubliable auront peut-être raison de moi.
Je laisse quelques minutes passer. Je sais qu'elle est comme moi. Je n'ai aps finis de parler, elle le sais et comme moi, elle attend. Mais ça fait mal putain. La vie est une putain de connasse et j'en suis l'esclave. Tara est partie. Sans rien dire. Je la déteste pour m'avoir fait ça... je, mh. C'était une perle cette fille. je... sujet trop sensible, beaucoup trop sensible. Je déglutis, et prend dans le verre de mika une gorgée de vin. L'envie me brûle de fumer une autre cigarette, mais je resterais près de mika pour l'instant. Mika et moi. Moi et mika.
J'ai une soeur. Enfin, une demi soeur. Ma mère (la pute estonnienne), à mis au monde une, enfin à ma connaissance, meuf. jun an, elle s'apelle, drôle de coïncidence, mh. je ne regarde pas mika, je fuis son regard, je préfère regarder dehors, le verre ou ma table basse un peu merdique. J'ai perdu mon meilleur ami aussi. Il à décider d'aller vivre son rêve ailleurs, il à couper les ponts avec tout le monde. M'enfin, il est comme ça, j'm'en fait pas trop pour lui mais... J'ai comme l'impression que tout le monde m'abandonne, mika, c'est horrible... |
| | ksos professionnel Endô Mika ANIM'MANIAC POINT : 69 MERDES LAISSÉES : 312 ÂGE : 37 | Sujet: Re: « histoire de décompresser » mikan Mar 29 Juil - 2:06 | |
| Ça va aller, oui. Ou peut-être pas. Blottit contre mon meilleur ami dans une étreinte des plus appréciables, j'écoute ce qu'il a à me dire. Son regard triste, son air fatigué, tellement de choses s'explique. Ma vie devenait meilleure, je m'étais prise à croire en un bonheur possible, prise à croire qu'enfin j'avais le droit d'être heureuse et la vie me prouve encore une fois que je ne suis pas née pour ça. Kan ne l'est pas non plus. Nous ne sommes pas nés pour sourire, se sentir léger et profiter sans conséquences. Nous sommes heureux un temps, le temps qu'on y croit et puis la tristesse revient et nos mondes s'écroulent. Nos amis, nos amours, nos études et même nos emplois, tout disparaît. Installée contre Kan, j'ai l'impression d'être enfin tranquille, d'enfin pouvoir reposer mon corps et mon esprit. Jamais encore je n'avais été si proche de lui, physiquement. Jamais si longtemps. Une étreinte, un bref câlin mais pas comme ça. J'aime. Je me sens bien, comme si j'avais droit à un peu de calme. Je le laisse me guider, je me laisse aller et mes larmes silencieuses finissent par se tarir alors que je bois une gorgée du vin qu'il vient de me servir à nouveau. Mieux comme ça, oui, sans doute a-t-il raison, sans doute est-ce parce que je le savais que je suis allée jusqu'au bout, bien que les regrets s'accumule. Qu'aurais-je fais avec un bébé? Je vais perdre mon travail, je n'aurais pas pu l'élever, je n'en aurais pas été capable. Kan a raison.
En revanche, il a tord sur la suite de ses propos. Kan n'est pas un minable, il ne l'a jamais été à mes yeux. Bien sûr, il fait des erreurs, peut-être plus que d'autres mais qui peut prétendre être parfait? Je pourrais lui dire ce que je pense dès à présent mais je sens qu'il a également besoin de se confier, alors je me tais et je le laisser parler. Dire que je suis triste de sa séparation serait un mensonge, j'ai toujours pensé qu'elle n'était pas bien pour lui, qu'il n'était pas bien pour elle, que leur relation ne tournait pas rond. Je comprends sa peur, c'est un peu comme si un bébé c'était retrouvé entre mes bras il y a encore deux ans. Ce n'est pas saint pour cette petite mais je n'ai pas le droit de donner mon avis. Une nymphomane dégénérée, je ne sais que trop quelles sont les priorités dans ce cas. Des milliers de paroles me viennent en tête et pourtant aucune d'entre elles ne franchit la barrière de mes lèvres. Je dois laisser la parole à Kan tant qu'il a le courage de la prendre. Tara est partie. Minh est partit. Ji Ho est partit. Mei est partit. J'ai l'impression que tous le monde part et que nous, nous restons, figés ici. Je ne comprends que trop bien ce qu'il peut ressentir, Ji Ho était important pour moi, sans doute bien plus que je ne le pensais. Partir sans un mot et le laisser derrière, Tara n'aurait rien pu faire de pire et je la déteste pour ça. Kan souffre suffisamment.
Il prend mon verre et boit lentement. Je ne dis rien, je pourrais lui donner tout ce qui m’appartiens si ça pouvait le rendre un peu, un tout petit peu, plus heureux, plus à l'aise, plus détendu. Une demi-sœur? Alors ça, je ne m'y attendais pas, je pense que cela peut se lire sur mon visage, je le questionne sans un mot, je n'attends pas de réponse. Je n'en ai pas besoin pour l'instant. Jun An, je ne sais pas pourquoi mais cela me donne envie de sourire. Donner un prénom à un enfant ne se fait pas à la légère et un prénom si similaire à celui de son fils ne peut signifier qu'un attachement ou un manque, même minime, même indétectable, peut-être même inconscient. J'aimerais parfois apprendre quelque chose comme ça. Apprendre que ma mère s'en est sortie, qu'elle s'est échappée, qu'elle est toujours en vie, qu'elle veut me voir. Je rêve souvent d'Hirosuke. J'imagine ce qu'il serait devenu, à quoi il ressemblerait, ce qu'aurait été ma vie s'il avait pu partir avec moi, s'ils ne l'avaient pas tués. C'est différent mais semblable, une soeur qui surgit de l'ombre. Kan m'est si semblable que parfois je me demande si la vie ne me joue pas des tours, si je ne suis pas en train d'imaginer tout ça du haut de ma tour. Je me demande si je n'ai pas encore 15 ans, un sommeil trop lourd et des rêves trop grands. Les bras de Kan qui se resserrent autour de moi me prouvent le contraire. Un meilleur ami qui part pour lui, Tasyr qui s'en va pour moi. Il ne quitte peut-être pas l'appartement, il ne quitte peut-être pas ma vie mais plus rien ne sera plus comme avant. Je n'y crois plus, je n'ai plus d'espoir.
Kan est seul, trop seul mais jamais je ne l'abandonnerais. Il est mon refuse, ma bouée. Sans lui, je n'aurais aucune chance de survit. « Jamais je ne t'abandonnerais Kan. Jamais je ne te laisserais. Tasyr et toi, vous êtes tout ce que j'ai... Si je le perd lui, je ne peux pas te perdre toi. » J'ai peur désormais. Mes démons refont surface, l'abandon me guette, la précarité et la pauvreté aussi. Je vais être renvoyée pour faute grave, j'en suis certaine. Je n'ai été que convoqué mais je peux le sentir, ils savent. Ils savent tout. « J'ai perdu Ji Ho, j'ai perdu Mei aussi... Minh a quitté le pays et je ne fais plus que croiser Tasyr. Je vais perdre mon travail et je ne crois plus en rien. Les gens m'abandonnent et la vie me prouve qu'il ne faut jamais croire que le bonheur est acquis. » C'est à mon tour de parler et plutôt que de répondre à chacun des points qu'il a énuméré, je lui réponds avec mes peurs et mes angoisses. Je crois qu'on a besoin de vider nos cœurs et nos esprits. Nous n'avons pas besoin d'en parler encore et encore, nous avons besoin que l'autre sache, qu'il soit là, qu'il nous soutienne. « J'ai peur Kan. J'ai peur d'avoir à retourner dans la rue. J'ai peur de n'avoir aucune autre solution que d'être une pute à nouveau. » Je serre les poings sur son tee-shirt, je m'accroche désespérément à lui. « Je ne veux plus de ça Kan. J'avais l'impression d'être quelqu'un de bien...» Et c'était merveilleux de croire que j'avais de l'importance ou du moins un statut social. Soupirant, je relève les yeux vers mon ami et passe une main dans ses cheveux. « Kan, on va s'en sortir n'est-ce pas? » S'il coule je coule, s'il se bat je trouverais la force de le faire aussi. Je sens que j'ai besoin de lui, maintenant plus que jamais. « Tu ne me laisseras pas, hm? Tu resteras avec moi, pas vrai? » J'ai peur et j'ai besoin d'être rassurée. Intérieurement, je sais qu'il restera avec moi mais j'ai besoin d'en être certaine. Je ne supporterais pas de le perdre lui aussi. |
| | ksos professionnel Ju Kan MINI KING POINT : 183 MERDES LAISSÉES : 491 ÂGE : 35 | Sujet: Re: « histoire de décompresser » mikan Mer 30 Juil - 12:53 | |
| J'avais besoin de parler. J'ai pas tout dis mais je sais que le reste lui ferait mal. Beaucoup trop mal, et je n'est pas envie de faire de mal à mika. Elle est mon dernier trésor, mon dernier souffle. Je la veut entière, souriante et intègre. Pas peureuse qu'il m'arrive un truc, confondu ou hésitante envers qui se tourner. Je ne veut pas de ça et je ne suis pas dupe. Si elle apprend pour ethan, en plus de tout ce qu'elle sait déjà sur moi, elle ne le supporteras peut-être pas. Ou alors, elle en souffrira.
Hors de question. Ses expressions changent au file de mes révélations et me fait sourire discrètement. Un maigre sourire, infime, qui étire à peine mes lèvres e chaque coin de ma bouche. doucement, je resserre mes mains contre elle, sans vraiment m'en rendre compte. Nous sommes ce qui nous retiens, ce qui nous maintiens debout, la dernière chose. Les supplices de l'autre sont les nôtres, notre bonheur est le même : inexistant. Sommes nous vraiment des damnées ? ne pouvons nous pas vivre autrement ?
Ces mots sont pour moi comme un baume au coeur. Une douceur de fin d'après midi et une souffle. C'est à elle de parler maintenant, nous avons besoin de ça. Mihn, ji ho, tasyr. Elle aussi, elle souffre. Son travail? Je fronce les sourcils à cette révélation qui ne me plait pas du tout. Elle avait l'impression d'être quelqu'un de bien. Mon coeur se déchire à ses paroles. Pouvons faire plus que croire, arriverons nous à sortir de ce gouffre qui sans cesse nous tire vers le fond? Je l'espère du fond du coeur car la souffrance est un des pires démons qui nous hante.
Sa main dans ses cheveux me fait fermer les yeux. Je ne lui ferais donc jamais peur? ça me réconforte, d'un côté, même si de l'autre j'aimerais qu'elle aussi s'en aille, me fuis et se dirige tout droit vers la lumière. à deux, nous sommes un trop lourd fardeau pour la vie que nous avons le droit de vivre. Je pousse un peu ma tête vers sa main pour mieux la sentir. kan, on va s'en sortir n'est-pas?. Comment ces quelques mots peuvent avoir un si grand effet sur mon coeur de poison.
Elle s'accroche désespérément, et plus que jamais. J'ai besoin d'elle, elle à besoin de moi. Je me redresse un peu, mon dos se fait plus droit, mon regard attire le siens pour ne plus le lâcher. Doucement, avec toute la douceur cacher qu'il reste en moi, je pose mes lèvres goût bordeaux 1997 sur les siennes, volupté et sensation rassurante mélangés. Je n'ai jamais été aussi fragile, putain. Elle à besoin de moi, j'ai besoin d'elle. Mes deux mains viennent se poser chacune sur une de ses joues alors qu'instinctivement, même si ses larmes ne coule pas, au contraire des miennes qui perlent au coin de mes yeux, j’essuie le dessous de ses yeux de mes pouces. Rien de pervers, rien de vulgaire. Juste une promesse qui ne mérite pas de mots. |
| | ksos professionnel Endô Mika ANIM'MANIAC POINT : 69 MERDES LAISSÉES : 312 ÂGE : 37 | Sujet: Re: « histoire de décompresser » mikan Mer 30 Juil - 14:49 | |
| Kan est un homme merveilleux, je l'ai toujours pensé, j'y ai toujours cru alors qu'on me répétait le contraire. Ethan est un de mes plus proches amis, le premier que j'ai vraiment eut ici et il n'a cessé de me dire à quel point Kan était un poison, à quel point il n'était pas saint de rester à ses côtés. Pourtant, jamais je n'ai détourné le regard, jamais je n'ai changé d'avis. Pour la simple et bonne raison que je n'ai jamais vu son mauvais côté, qu'il n'a jamais tourné sa violence vers moi, jamais. Kan ne me regarde pas comme les autres le font, il n'y a pas de luxure, pas de pitié, pas d'envie ni de supériorité. Je me sens à l'aise lorsqu'il est là, comme si rien ne pouvait m'atteindre et comme si j'étais faible à la fois. J'ai envie qu'on me protège. C'est bête à dire mais c'est la vérité. J'ai toujours tout fait seule, je me suis toujours débrouillé seule, protégée moi-même et n'ai jamais demandé d'aide, à personne. Je ne suis pas ce genre de femme qui joue les faibles pour attirer l'attention, je ne suis pas faible, je n'ai besoin de personne. Aujourd'hui je me rends compte. Je me rends compte que Kan a toujours été là, dans les bons et les mauvais moments, les siens ou les miens. Je me rends compte qu'il m'a aidé sans que je ne m'en aperçoive. Il m'a fait sourire, rire et oublier. Je veux le rendre heureux comme il m'a rendu heureuse. Je veux qu'il cesse de se voir comme le mauvais garçon que tous le monde voit. Je veux qu'il se voit à travers mes yeux, qu'il se voit comme je le vois.
Je me blottis contre lui, caressant ses cheveux au lieu de simplement jouer avec. Il a les yeux fermés et les traits détendu, il est beau, il a l'air calme, triste mais calme. Je me sens bien, je pourrais m'endormir ici, contre lui. Il me retient, me serre contre lui et je suis apaisée. Rien ne peut m'arriver ici, personne ne peut plus me faire de mal. Kan est là. Ma main descend sur son visage et l'effleure, retraçant les traits si masculin qui le caractérise puis elle revient se glisser entre les mèches de ses cheveux. Ils ont poussés, il se laisse aller, mais j'aime bien. Un sourire triste se trace sur mes lèvres alors que j'attends sa réponse. Je ne pense pas une seconde qu'elle soit négative, il n'en a pas le droit. Il ne peut pas m'enlever la dernière chose qu'il me reste, il ne peut pas me laisser lui aussi.
Kan ouvre les yeux et mon regard se plonge dans le siens. J'ai toujours été attirée par ses yeux. Mon sourire se fait plus doux alors qu'il se redresse et me fais bouger, pourtant il ne me lâcher pas, il s'approche même encore un peu plus. Il va m'embrasser, je le comprends lorsque je sens son souffle sur ma bouche. Il va m'embrasser et je ne fais rien pour l'en empêcher, au contraire. Jamais je n'avais penser faire ça avec lui, jamais ça ne m'était venu à l'esprit et pourtant, à cet instant, cela me semble être la chose la plus naturelle au monde. Inconsciemment, je retiens ma respiration, répondant à cette douce caresse. Il me réchauffe le coeur, il me réchauffe le corps, il me réchauffe l'esprit. Ma main glisse de ses cheveux à sa nuque et l'autre se referme un peu plus sur son vêtement. J'avais les yeux clos, c'est lorsque je sens ses pouces sous ceux-ci que je m'en rends compte et les ouvre à nouveau. Il essuie des larmes qui ne coulent pas. Il essuie les larmes de mon coeur, celles qui ne peuvent plus couler tant elles l'ont déjà fait.
Il n'a pas besoin de parler pour que je saches la réponse qu'il me donne. Non, il ne me laisseras pas, il ne me laisseras jamais, je l'en interdis. De mon pouce, je caresse sa peau et ma prise se desserre, libérant le tissu jusque là prisonnier. Je n'ai plus peur. Shine the light on whatever's worse. J'ai toujours tout fait pour être une femme parfaite, une femme que je ne regretterais pas d'être. Je me suis battue pour être heureuse et on m'a prit la seule chose que j'avais réussi à gagner. On m'a prit tout ce que j'avais mais Kan, lui, est toujours là. Il a essuyé des larmes invisibles mais désormais je sens mes joues se mouiller. Je ne sais même pas exactement pourquoi je pleure. Ai-je enfin la liberté d'exprimer mon désespoir? Suis-je heureuse d'être près de lui? Suis-je déçue d'avoir échoué si près du but? Je n'en sais rien et il ne pourra jamais répondre à mes questions alors je souhaite répondre moi-même à la seule question dont je connaisse la réponse. Lentement, tendrement, j'initie cette fois le baiser. Un baiser léger, un baiser bref mais qui signifie que je lui promets à mon tour de ne jamais le laisser derrière moi. Un murmure, une confession. « Kan... Je crois que si tu es là, je pourrais m'en sortir. » S'il est près de moi, il me donnera les ailes dont j'ai besoin, il me soutiendra, il m'encouragera. « Les gens nous quittent mais moi, je ne te quitterais pas. Je serais toujours là pour toi. Aujourd’hui plus que jamais. » Je ne sais pas ce que je dis, je me perds dans les promesses et les paroles. Je n'en sais rien, je me répète mais je veux juste qu'il sache que je ne bougerais pas.
Je pose ma tête sur son épaule, je remonte mes jambes contre son torse et je le laisse me tenir contre lui, des larmes silencieuses me permettant enfin de relâcher toute cette pression que j'ai accumulé ces derniers jours, ces dernières semaines. Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent, personne ne connaît Kan comme je le connaît, personne ne le voit comme je le vois, personne ne peut comprendre. Kan est un homme merveilleux, il est ma lumière, mon espoir et il n'y a qu'une seule personne que je veuille convaincre de ce fait, lui-même. |
| | ksos professionnel Ju Kan MINI KING POINT : 183 MERDES LAISSÉES : 491 ÂGE : 35 | Sujet: Re: « histoire de décompresser » mikan Mer 30 Juil - 15:26 | |
| Rien de pervers, rien de vulgaire. Juste une promesse qui ne mérite pas de mots. Comme si tout était naturel, comme si c'était juste notre putain de destiné, nous avions scellés notre amour, notre soutiens, notre passion l'un à l'autre encore plus intensément qu'avant. Elle se détend et bizarrement, ça me fait un bien fou. Comme si nos sentiments étaient liés, que nos corps réagissaient exactement de la même façon, j'ouvre doucement les yeux et la regarde. Elle est si belle, si douce, si.. différente de ce que pense les gens d'elle. Pourquoi est-ce toujours à des gens si puissants comme mika que la vie décide de s’en prendre. Injustice.
L'injustice me sors de la tête quand je vois ses gouttes d'émotions perler aux coins de ses yeux. Je les essuie instinctivement, et lorsqu'à nouveau, ce délicieux zeste d'amour et de promesse se pose contre mes lèvres. son souffle lorsqu'elle me chuchote ses mots doux, ses yeux lorsqu'elle s'accroche à moi, à mon corps, à mon âme. je serais toujours là pour toi mika. Un songe, une vérité, un bonheur à entendre, à prononcer. Putain que ça fait du bien de se savoir soutenu.
Alors qu'elle s'installe contre moi, je remet avec douceur une mèche de ses cheveux courts derrière son oreille, bien qu'elle retombe tout de suite sur sa joue. Je la regarde, et la laisse faire, je la laisse pleurer. Je pose avec doucement ma tête contre la sienne et ferme les yeux. Notre respiration est une, nos cœurs sont un. Alors qu'elle se laisse aller à tout ses sentiments, alors que ma main caresse sa peau si douce, ma voix se fraye un chemin jusqu'à son oreille, jusqu'à son coeur pour murmurer. même quand tu ne voudras plus me voir, même quand tu seras énerver, même quand tu me regarderas avec cet air de boudeuse dont tu fait preuve, même quand tu pleureras ou que tu souriras, je serait toujours, toujours là pour toi. |
| | ksos professionnel Endô Mika ANIM'MANIAC POINT : 69 MERDES LAISSÉES : 312 ÂGE : 37 | Sujet: Re: « histoire de décompresser » mikan Jeu 31 Juil - 14:12 | |
| Il est bon de se sentir aimée, importante aux yeux de quelqu'un. Jusqu'à présent, je me sentais importante un court instant aux yeux de mes amants, puis je me suis sentie importante aux yeux de Tasyr mais depuis quelques temps, il n'en ai plus rien. Kan n'était pas là, j'étais perdue et seule. J'ai un besoin constant d'affection, d'une quelconque manière que ce soit et sans doute est-ce cela qui m'a menée à cette forme d'addiction, à une dépendance sexuelle plutôt qu'à autre chose. Séduire et succomber, c'est encore ce que je fais le mieux, à croire que j'aurais dû rester à Tokyo, rester une prostituée. J'étais douée dans ce domaine et l'argent coulait à flot. J'avais réussi à devenir tellement mieux que cela et pourtant jamais ça n'a quitté mon esprit, pas un instant. J'ai toujours peur de revenir à cela, de n'avoir pas le choix et maintenant je vais perdre le travail pour lequel j'ai tant donné. J'étais un infirmière, j'étais heureuse et j'ai tout gâché avec mes bêtises. Jamais je n'aurais dû succomber à Tasyr, jamais je n'aurais dû le laisser faire, le laisser me guider, me dominer. Je n'ai pas perdu que matériellement, je l'ai aussi perdu lui. Je ne suis pas dupe, je sais parfaitement que les choses ont commencés à se dégrader après que nous soyons devenus amants. Il n'y avait pas de promesses entre nous, seulement quelques mots, quelques regards, quelques étreintes de plus qu'avant. Il est ma famille, Kan et Tasyr, Tasyr et Kan, ils sont mon cocon, mon réconfort. Ils étaient. Désormais Tasyr n'est plus, ou si peu que je ne m'en rends plus compte. Il a intégré les Tsebes, il a trouvé des amis, il a trouvé d'autres filles, beaucoup de filles. Je suis jalouse, oui, parce qu'il serait mentir que de dire que je ne l'aime pas. Je ne sais pas trop si c'est un amour maternel, amical ou amoureux mais je l'aime, plus que je ne le devrais. Il est trop jeune, je suis trop âgée, nos vies sont trop chaotiques et il n'y a pas de rédemption. Tasyr ne rentre presque plus à la maison, Tasyr n'est presque plus dans ma vie et je me sentais perdue parce que Kan avait disparut. Mais désormais, Kan est là. Kan restera là, il me l'a promis et me le promets encore.
Ses mots me touchent et me réconforte, désormais il est tout ce que j'ai, tout ce à quoi je puisse me raccrocher. Le destin a mit sur ma route un homme brisé et je ferais mon possible pour le réparer, pour qu'il me répare également. Je n'ai aucune idée de comment le faire, je ne sais pas m'y prendre mais ensemble je sais que l'on peut y arriver. Je me sens calme, apaisée, comme si tout n'était déjà qu'un lointain souvenir alors qu'il me faudra l'affronter dans quelques heures, quelques jours. Je pleure et cela me rends légère, cela m'ôte la pression qui pèse sur mes épaules. Cela ou les caresses de Kan et sa tête qui se pose contre la mienne. J'ai l'impression d'être dans un cocon, Kan est partout autour de moi, Kan me protège et me soutiens. Il me fait sourire, il me fait même rire avec les propos qu'il tient et je renifle légèrement, remontant ma main à mes joues pour les essuyer. «Je bouderais toujours. Je serais toujours indécise. Je te dirais oui, puis non comme je l'ai toujours fais. Je pleurerais pour un rien et je rirais sans raison, ou l'inverse. Je serais chiante, très chiante. Je vais te materner puis te crier dessus en te disant que je ne suis pas ta mère. Je vais m'occuper de toi comme si tu étais incapable de le faire. Je vais te faire à manger, trop à manger. Je vais ranger dès que tu laisseras quelque chose traîner puis te dirais que tu n'es pas ordonné, que tu ne fais jamais. Je te hurlerais dessus puis te réclamerais des câlins. Mon humeur change souvent Kan mais une chose ne changera jamais, je voudrais toujours de toi, toujours, toute ma vie. » On ne peut rien prédire, on ne peut pas savoir de quoi l'avenir sera fait mais je ne fais que dire ce en quoi je crois profondément à cet instant.
Nos mots se tarissent, il n'est nul besoin d'en ajouter. Nous avons parler, nous avons dit ce que nous avions sur le coeur et nous nous sommes rassurés. Les choses sont simples avec Kan, il n'y a pas d'ajouts inutiles et c'est bien ainsi. Il me tient contre lui et je me blottit contre son corps, fermant les yeux. Je ne pleure plus, je n'ai plus peur, je me sens bien. Je me focalise sur sa respiration, sur les battements de son coeur que je peux entendre. Ils se font plus lointains, moins audibles et puis disparaissent. Kan me permets de faire quelque chose que je ne faisais plus que très peu ces deniers temps, dormir, me reposer, me détendre réellement. Lorsque j'ouvrirais les yeux rien n'aura changé, ma vie sera toujours aussi chaotique et mes problèmes bien présents mais lorsque je me réveillerais, Kan aussi sera toujours là et à cette simple idée, je me sens déjà plus forte. |
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