Quand on te demande si tout va bien, est-ce que tu te sens toujours obligée de mentir ?



La pluie qui tombe en cette fin d'après-midi est similaire à l'humeur de la jeune femme. Elle marche lentement sous son parapluie, les pensées beaucoup trop ailleurs sans doute. Elle n'a pas la tête à prendre soin d'elle mais il faut bien, car elle est dans une nouvelle agence et a beaucoup plus de contrat que dans l'ancienne. Elle ne peut pas tomber malade comme ça, elle est mannequin après tout. Maintenant elle voudrait rentrer chez elle et dormir -enfin, essayer de dormir car des pensées la gardent éveillée jusqu'à deux heures du matin avant qu'elle puisse trouver le sommeil. La jeune femme déteste l'université en ce moment, les gens à l'université, les verts plus particulièrement et puis Jin Hyun qu'elle fait semblant de ne pas voir. Ah, Jin Hyun, je crois que c'est la pire chose à laquelle elle puisse penser maintenant si elle veut aller mieux. Non, il suffit qu'elle ferme les yeux et son souvenir sera plus réel que cette pluie, elle a déjà essayé et c'est atroce, c'est douloureux. Elle peut l'entendre parler, le voir, et puis presque le toucher aussi. Il peut être là à la seconde, sans vraiment être là. Il peut vraiment être là à la seconde si elle ferme les yeux.


Elle termine sa cigarette, avant qu'elle ne glisse de sa main droite pour s'éteindre dans une flaque d'eau et un nuage de nicotine s'échappe de ses lèvres. Lorsqu'elle se concentre un peu plus sur son chemin, ses yeux éteints se posent sur une scène qu'elle a connu auparavant. Une scène tellement familière ; une jeune femme avec une de ses chaussure à talon cassée juste au bord du trottoir et un conducteur trop distrait qui passe à côté de la flaque d'eau et qui éclabousse cette dernière. Elle a connu ce genre de situation avant un entretien avec un créateur une fois, au lycée. Mais sa créativité l'a sauvé et a séduit le styliste en question. Quand la jeune femme se concentre un peu plus, ce visage lui semble familier, mais pas le prénom, pas tout de suite en tout cas. Il lui faut quelques minutes avant de la reconnaître. Un soupir quitte ses lèvres avant qu'elle ne se demande ce qu'elle fiche encore ici. Et ses jambes la conduise face à la jeune femme, sa main attrape son poignet et elle lance dans un murmure un simple ;


Areum - Suis moi, t'es dans un sale état...


A quelques pas d'ici se trouve un magasin qu'elle connait assez bien, elle ferme son parapluie avant d'entrer à l'intérieur accompagnée de la jeune femme. Elle lui fait signe de s'asseoir et demande à une des employée une serviette pour cette dernière. La serviette arrive à la minute tandis qu'elle marche dans le magasin. Elle tourne la tête vers elle pour lui demander ;


Areum - Dis moi, tu chausse du combien ?

i've been acting like i'm okay, but i'm not.

Tout allait de travers, comme si elle avait provoqué quelque chose d’irréversible pour que Dieu lui en veuilles autant, tout semblait aller tellement bien les autres jours qu’elle se dit bien, qu’aujourd’hui n’était pas son jour de chance. Et pourtant, elle sait pertinemment bien que la chance n’existe pas vraiment, c’est juste un prétexte pour accuser une chose. Mais à finir par se dire ça, elle commençait sérieusement pas être complètement désespérée. Premièrement, son réveil qui n’était autre que son téléphone – car madame n’a bien sûr, pas assez d’argent pour s’acheter un vrai réveil, n’avait pas sonné, et bien sûr la cause n’était pas simplement le fait d’avoir oublié d’appuyer sur le simple bouton, non. La batterie de son téléphone était totalement faible. Par la suite, elle avait fini par se réveiller terriblement et ça le jour pour son entretien d’embauche pour un énième job qui s’avérait plutôt payer bien comparé à ceux qu’elle avait réussi à dégoter. Elle avait alors enfilé son costume qu’elle avait voulu repasser plutôt mais qu’elle n’avait pas pu faire finalement à cause du manque de temps qu’elle avait et commença alors à se coiffer à une vitesse grand V. Une fois sortie de son vieil appartement, elle s’était plutôt vite dépêcher pour prendre le premier bus. Et malheur, comme de par hasard il y’avait des bouchons pas possible. Sur le trajet, elle s’était dit qu’elle ferrait peut-être mieux d’arranger son eyeliner qui avait été fait tellement à la va-vite qu’elle ressemblait sûrement aux ratchets de son quartier….

Une demi-heure plus tard, en étant plus qu’en retard que jamais, elle s’était empressée de descendre du bus, et puis voilà, elle s’était rappelée la veille que la fameuse dame de la météo avait annoncé une très grande averse sur Suwon. Elle se maudit une nouvelle fois, en essayant tout de même de marcher assez vite pour rejoindre le bâtiment où elle devait allé même si toute de fois il devait déjà être trop tard. Et puis sans qu’elle ne s’en rende réellement compte, son talon se cassa. Bien sûr, cela ne devait pas être si étonnant que ça, vu qu’elle avait acheté cette paire dans un magasin pas très chère mais tout de même…. Cela faisait à peine un mois qu’elle les avait ces chaussures. Pendant une bonne minute, son visage c’était complètement figée….. et encore plus lorsqu’une voiture passa à côté d’elle et qui par ailleurs éclaboussa l’étudiante parce que monsieur était bien trop aveugle pour remarquer qu’il y’avait une flaque d’eau ; résultat la demoiselle était toute trempée, et ça personne ne s’en souciait. Certains regards pleins de mépris la dévisageaient sans que quelqu’un ne lui viennes en aide. Elle avait oublié à quel point la société était à ce point égoïste d’aider leur prochain. Elle avait l’air tellement pathétique lorsque des larmes coulaient sur ses joues mêlant l’eau venant de la flaque et ses sanglots. Elle qui n’était pas du genre à pleurer…. Elle venait tout juste d’éclater. Elle ne se souciait même plus des autres, et d’ailleurs elle ne s’en ai pourtant jamais soucier. Elle en avait tellement assez de cette vie pathétique. Peut-être ferrait-elle mieux de retourner à Masan ou même à Hanoï pour profiter des revenus stables de sa mère qu’elle n’arrivait plus à supporter.

Et puis quelqu’un lui vint en aide. A ce moment-là, elle se fichait complètement de si c’était une personne pleine de malfaisance ou non, elle se contenta de la suivre tout en séchant ses larmes, question du peu de fierté qu’il lui restait. Elle boitait légèrement à cause de son talon et, habituellement elle aurait bien enlevé ses chaussures, mais là, le sol était complètement trempé.  Elle rentra alors dans un magasin où elle n’avait jamais mis les pieds. Peut-être était-ce un magasin pour les gens qui pouvaient s’offrir des choses hors de prix ? Elle l’ignorait totalement. Elle restait assise, sans dire un mot. Complètement désespérée de ce qui lui arrivait, acceptant timidement la serviette qu’on lui avait gentiment donné. Lorsque la demoiselle lui demanda alors sa pointure, ses yeux s’agrandirent alors, subjugué qu’une inconnue puisse faire une chose pareille. « Non mais genre vraiment ? ....... Eh bien je fais du 37… » fit-elle, assez honteuse.

Si tu devais faire un voeu, un seul... Est-ce que tu demanderait à ce qu'il revienne ?



De l'aide, elle semblait vraiment en avoir besoin alors elle n'avait pas réfléchit très longtemps avant de l'embarquer, malgré le fait que son visage lui revienne en mémoire à présent. Elle ne la connait pas, mais elle n'est pas très aimée dans l'université et comme il y a peu de choses dont elle n'est pas au courant, dans le cas suivant, elle le sait c'est tout. Croisant les bras tout en regardant la jeune femme de façon neutre, elle finit par hocher doucement la tête et détourner le regard en s'adressant à une des employée dont elle est assez proche;


Areum - Na Yeong, s'il te plait, des bottines en 37 elle marque une pause avant de rapidement ajouter Ne bouge pas d'ici d'accord ? Je reviens dans quelques minutes...


Sur ces paroles, elle quitte la boutique avec son parapluie pour traverser prudemment la rue et se diriger vers une boutique de vêtements pour femme. Elle laisse son parapluie à l'entrée et fait un petit tour en gardant en mémoire l'image qu'elle avait de la jeune femme. Elle finit par prendre une robe rouge bordeaux à manche longue avec des collants noirs ainsi qu'un manteau bleu ciel plutôt léger au col rond. Elle ne fait pas attention au prix pour le coup, trop dans la précipitation sans doute. Après être sortie de la boutique, elle traverse à nouveau la rue et puis met à nouveau son parapluie de côté avant de demander d'un ton distrait en enlevant sa veste ;


Areum - La paire de chaussure allait ? elle se dirige vers elles puis lui tend le sachet Il y a une cabine d'essayage juste à côté, enfile ça et puis dis moi si ça te vas. Normalement ça devrait aller. Son regard croise le sien un peu trop longtemps alors elle ajoute d'un ton sarcastique Vas-y avant qu'il ne se mette à neiger dehors...

non...... j'échangerais ce voeu contre un autre.

Elle semblait complétement pathétique, rien à faire, elle n’en pouvait plus de vivre de cette pauvreté, dans cette telle galère juste pour échapper aux griffes d’une vie dont elle ne voulait plus – fin faut pas abuser mais l’idée est là. Elle en avait plus que marre de tomber en découvert presque tous les mois. Et à force de se dire que ça va et qu’au final non, un moment y’en a marre. Et maintenant, voilà qu’elle ressemble à une petite sdf, et l’inconnue qui a l’air d’être une bénévole ou un truc du genre….. Super. Bien sûr, dans le lot, seul cette Nayeong semblait plus ou moins sympathique comparé à ses autres collègues qui la dévisageait avec une expression de pitié…. A ce moment-là, elle avait toutes envies de les insulter, mais bien sûr, madame reste polie, elle n’a pas vraiment voulu aggraver son cas. Elle laisse alors la demoiselle l’aider avec sa paire de bottines tout en la remerciant de son aide, puis admire alors les belles chaussures qu’elle a, assez surprise. Elle se met alors à attendre l’inconnue pendant un certain temps, qui pour elle, semblait tout de même une éternité, tout en évaluant le prix des bottines qu’elle porte aux pieds… Et franchement ça semble être du luxe à ses yeux…. M’enfin, elle pensait peut-être qu’il valait mieux lui rembourser même si elle n’avait pas vraiment les moyens, question de fierté. Après un bon quart d’heure d’attente, elle aperçoit alors la brunette revenir vers elle, et à sa question, elle se contente seulement d’hocher la tête. « Hm.. » La violette semble alors encore sous le choc, et ça son interlocutrice semble l’avoir remarquée, sa remarque la réveille alors de ses pensées et elle se met à se lever brusquement, préférant l’obéir pour pas ne créer plus de problèmes surtout que ce n’est pas ce dont elle a envie maintenant… « Merci…   » dit-elle très poliment avant de rejoindre la cabine d’essayage.

Après avoir enfilé la tenue spécialement sélectionnée par la demoiselle, elle sort alors de la cabine énormément sous le choc. Etonnée de voir que ce style de vêtements pourrait lui aller, étonnée qu’elle puisse avoir autant de classe, étonnée du prix que la brunette aurait pu dépenser pour cette tenue… « Wow. Est-ce que c’est vraiment moi là ? ……..   » elle se regarde alors une nouvelle fois dans le miroir pour examiner sa tenue de plus près. Puis elle se retourne immédiatement vers l’asiatique tout en s’inclinant légèrement. « Euh, merci beaucoup d’avoir pu m’aider… mais cette tenue a dû coûter cher pas vrai ? Je te….. rembourserai.  »

Tout oublier



La jeune femme a le regard un peu trop éteint quand cette inconnue se dirige en cabine. Et c'est comme ça depuis un bon moment maintenant. Quelques fois, elle se dit qu'elle devrait essayer de faire bonne figure mais ce c'est difficile et au-dessus de ses forces. Mais elle est très rapidement tirée de ses pensées quand la voix de la jeune femme s'élève. Sa remarque la fait sourire intérieurement. Quelque part elle se dit qu'elle aura au moins aidé quelqu'un aujourd'hui. Quelqu'un qui ne semble pas très aimée à l'université mais quelle importance hm ? Elle n'a jamais vraiment suivi les codes de fréquentations de toutes façons. Elle s'en fiche pour tout dire.


Son attention auparavant posée sur un point imaginaire, elle relève la tête vers la jeune femme avant de lui répondre assez rapidement ;


Areum - Non ne t'en fais pas, c'est pas grand chose, sérieusement. Si tu veux me rembourser, prends un parapluie la prochaine fois, hm ? Et ne tombe pas malade, ces semaines sont déjà assez déprimante pour en plus devoir rajouter ça... Elle marque une pause pour remercier les jeunes femmes avant de se tourner à nouveau vers elle Ah, c'est un peu inutile dans le sens où ça ne va sans doute pas te servir mais, je m'appelle Areum.. Tu avais prévu d'aller dans un autre quartier ou de rentrer chez toi ?


Un peu inutile de le mentionner aussi d'ailleurs, car son prénom n'est pas inconnu à l'intérieur de l'établissement comme à l'extérieur, surtout grâce à son agence de mannequinat qui a de plus en plus fait parler d'elle.

Tout recommencer.

Elle a l’air bouleversée. Elle ne vient pas d’apprendre qu’elle a une maladie incurable, elle ne vient pas de perdre son toit. Pourtant, elle semble avoir toutes ses raisons possibles pour pleurer. Mais, elle se trouve stupide. Stupide de ne pas être assez forte, de pleurer en public. Même si plus tôt elle s’en fichait royalement. Elle est paradoxale. Elle ne sait pas. Elle sait pourtant pourquoi elle est dans cette galère. Mais parfois elle regrette. Elle est indécise, elle ne sait pas ce qu’elle veut au finale.  Voilà depuis un petit moment qu’elle broie du noir, ayant des pensées un peu sombre. Elle se dit qu’elle a vraiment une chienne de vie, et pourtant elle se dit qu’à part l’argent elle vit une vie pas si mal que ça…. Ou pas. Elle essaie de se rassurer, mais ça lui stresse. Elle se présente alors devant la demoiselle, essayant d’esquisser un sourire assez forcée pour se montrer suffisamment polie auprès de sa sauveuse. « Je vous remercie encore. » fit-elle tout en remerciant également les employés qui étaient autour d’elle. Areum, ses collègues en parlent souvent, certains l’adorent, certains font courir des rumeurs pas très net sur elle, et elle déteste ça. Et donc elle arrive alors à coller une étiquette sur son visage, c’est une mannequin, et une étudiante de l’université si elle se souvient bien. « Je vois…. Je m’appelle Diem Phuong, enchantée…. Ah et sinon je devais me présenter à un entretien d’embauche, mais je pense être suffisamment en retard, c’est pas si grave… » Pas si grave. Ces trois mots paraissaient tellement faux, cet entretien aurait pu lui apporter plus d’argent, plus d’argent qui pourrait rembourser tous les prêts qu’elle avait fait. Elle soupira finalement pour essayer de se reprendre en main au lieu de continuer de désespérer, sans réel succès m’enfin. « Au faite, tu ne sembles pas avoir la forme… Je suis désolée de t’avoir refiler mon 'coup de blues'… »

"Tu ne semble pas avoir la forme..."

Diem Phuong. Diem Phuong. Areum a une très mauvaise mémoire et ce prénom ne lui rappelle rien ; elles n'ont jamais eu à s'adresser la parole. Rien. Nada. Alors elle devrait peut être se poser des questions à propos de ce qu'elle est en train de faire pour elle, mais ce moment là ne vient pas et ne viendra probablement jamais. Pourquoi devoir s'expliquer tout le temps hm ? Elle était clairement en train de passer une sale journée et Areum l'a sorti de là, point final. Peut être que cette période sombre lui permet de faire un peu plus attention à ce qui se passe autour d'elle -même si au fond, elle a toujours été du genre à aider les autres. Peut être, mais ne nous posons pas plus la questions hm ?


Areum - Tu en es sûre ?


C'est pas si grave ses mots sonnent tellement faux et pour une raison qui lui échappe, encore une fois, elle se met à poser des questions. Mais cela dit, c'est vrai ce qu'elle dit. C'est tellement vrai alors qu'elles ne se connaissent même pas. Areum relève la tête vers elle et un faible semblant de sourire se dessine sur ses lèvres. Tu ne semble pas avoir la forme elle dit.


Areum - Oh tu trouve ? A ce stade, je devrais peut être essayer de le cacher d'avantage... T'en fais pas, c'est pas toi, je suis comme ça depuis des semaines et des semaines. Mais c'est pas très grave hm elle décide de s'écarter du sujet Bon, je file payer et je te raccompagne en taxi ? J'ai fini ma journée, t'en fais pas pour moi. Et puis j'ai un seul parapluie hm, ce serait bête de te retrouver à nouveau trempée à cause d'un conducteur qui a clairement trouvé son permis dans un sachet Bonux...


Un soupir quitte ses lèvres quand elle y pense, alors qu'elle se dirige en caisse pour payer. Elle enfile sa veste, attrape le parapluie tout en saluant les employées de la main puis repose son attention sur la jeune femme pour lui demander d'un ton calme


Areum - Tu viens ?

"Je suis comme ça depuis des semaines et des semaines."

Ses idées noires sont calmer, enfin rien qu’un peu. Elle peut s’estimer heureuse qu’une demoiselle aussi généreuse l’ait sorti de son pétrin, et elle en est terriblement consciente. Apparemment, elle ne semblait pas tellement la connaître et c’est sûrement une chance pour elle. Déjà qu’elle est sûrement en train d’avoir une conversation avec une fille d’une classe tellement supérieure à elle, elle est déjà assez chanceuse comme ça. Peut-être que finalement, les bourges pouvaient aussi se montrer généreux ? « Oui… je t’assure. » arriva-t-elle à articuler. Elle avait réussi à peiner un petit mensonge, elle n’allait tout de même pas se montrer plus pathétique qu’elle ne l’était déjà, elle qui a atteint un niveau assez haut dans son genre, il restait tout de même des limites à ça. En écoutant ses dires, elle ne pouvait s’empêcher de s’approcher un peu plus d’elle, brisant cette barrière tellement awkward. Elle fit alors un léger sourire assez rassurée. «Ah vraiment ? Ça me rend moins coupable alors. … Et je me sens moins seule dans ce cas-là. » Elle hocha alors sa tête, de toutes façons, elle ne pouvait qu’accepter sa requête. Elle la suivit alors jusqu’à la sortie assez lentement tout en observant les fines gouttes tomber sur l’enseigne de la boutique d’un air las. Elle repensa alors aux événements qui lui était arrivés précédemment, et la seule chose qu’elle avait appréciée, était le fait de pleurer sous cette averse. Toute cette pluie l’avait comme vider de toutes les données dans sa tête. Cette pluie était comme si elle nettoyait son esprit, m’enfin elle n’avait pas par la suite chassé ses idées noires… Ce sont seulement les choses qui ont tournés de sorte à ce que celle-ci s’en veuille autant, la voix de cette Areum parvint alors à brouiller ses énièmes pensées. « Oui j’arrive ! » elle la rejoignait alors sous son parapluie et se dirigea par la suite vers le trottoir en essayant d’appeler un taxi. En espérant que cette foutu journée ne se termine pas aussi mal qu’elle a commencé.

De la pluie et de l'orage, à l'intérieur de ma tête...


Areum - D'accord, elle répond dans un murmure


Elle ne devrait pas s'inquiéter comme ça pour les autres, mais elle le fait quand même pour une raison qui lui échappe. Et si elle ne s'était pas arrêté, elle y aurait sans doute pensé le soir, arrivé à son appartement.


Areum - Pourquoi tu devrais te sentir coupable ? Question rhétorique posée sur un ton ironique. C'est pas de ta faute si je suis dans un état pareil... Et le responsable n'est pas là, que faire ? Rien du tout sauf peut être vivre avec.


Elle passe la main dans ses cheveux puis ouvre son parapluie à la sortie de la boutique. Il pleut d'avantage maintenant. Et elles doivent mettre dix minutes avant qu'un taxi ne se pointe finalement. Puis quand finalement elles se retrouvent là-dedans, Areum lui demande tout en consultant son portable ;


Areum - Tu es de quel quartier ? Elle lui laisse le temps de répondre avant d'ajouter, quoi qu'il en soit, le chemin va être un peu long à cause des embouteillages...

“ Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées nous bâtissons notre monde.”

Elle semble l’avoir convaincu. Après tout c’est pas trop mal, elle veut pas l’inquiéter beaucoup plus. Ce n’est qu’un travail, elle en trouvera un autre plus tard, elle se rassure en se disant que tout va bien. Elle est déjà assez pathétique, et elle en a conscience. « Aucunes idées ? Sûrement parce que ça me mettrait dans une situation délicate. » réfléchissait-elle. Elle tourna alors sa tête vers la coréenne, curieuse. Si ce n’était pas elle qui cela pourrait être ? M’enfin, elle haussa légèrement les épaules. « Je vois. » Elle lui demanderait plus tard, inutile de rester dans cette boutique… Surtout que si la demoiselle se retrouve à avoir autant mauvaise mine que la violette, ce n’est pas pour rien. Néanmoins, elle est persuadée qu’elle l’a contaminée…. Juste comme ça. Les deux filles ont finalement pus quitté la boutique, et se sont finalement trouvés un taxi après dix minutes d’attente. D’ailleurs, ces dizaines minutes ont durés une éternité….. Le bruit des gouttes résonnaient dans les oreilles de la vietnamienne, et elle ne pouvait pas s’empêcher aux problèmes de sa sauveuse. Car oui, ses problèmes devenaient les siens, c’était assez illogique de ça part, elle qui venait de la rencontrer il y’a peu. Mais c’était son seule moyen de ne plus se préoccuper des siens… Et une fois entré dans le taxi, il y’avait toujours ce silence assez particulier. Comme si les pensées des deux étudiantes s’entremêlaient ensemble, jusqu’à qu’Areum brise ce silence qui n’était pas du tout lourd, loin de là. « Ah… Euh, à Gwonseon-gu…… ha-ha, c’est pas très étonnant de ma part. » fit-elle en lâchant un petit rire, puis à sa remarque, elle leva alors les yeux vers les rangées de voitures qui se plaçaient devant leurs véhicule. « Aucuns soucis. » Ce n’est pas comme si elle était vraiment pressée de rentrer chez elle. Et d’ailleurs, elle ne savait même pas ce qu’elle allait faire en rentrant. « D’ailleurs… Je ne veux pas paraître indiscrète mais….. Que s’est-il passé pour que tu sois dans un état pareil ? » elle n’osait pas du tout lui demandé, son ton hésitant le montrait…. Mais si celle-ci avait besoin d’aide, elle se porterait clairement volontiers pour l’aider en retour.

Et là, sans prévenir, les souvenirs du Japon refont surface


A l'entendre parler, cette fille semble être plutôt sympathique et dans un sens, c'est rassurant car elle n'a pas la place pour s'embrouiller avec quelqu'un aujourd'hui ou les jours qui peuvent suivre. Non, il lui faut du calme à Areum, beaucoup de calme. Lorsqu'elle lui dit, un peu gênée qu'elle habite à Gwonseong-gu, la jeune femme lui répond d'un ton calme ;


Areum - Tu n'as pas à en être gênée tu sais, c'est vrai que c'est sans aucuns doutes le quartier le plus bruyant mais personnellement, contrairement à d'autres, je ne vois pas l'utilité d'embêter quelqu'un avec ça. Le quartier et sa réputation, n'est pas censé pas nous définir... Tu dois surement être une bonne personne en plus


Elle marque une pause pour regarder à travers la fenêtre quelques secondes avant de reposer son attention sur la jeune femme. Elle a beau dire ça mais elle ne la connait pas. Alors elle ne peut qu'y croire sans pour autant y mettre trop d'espoir ; c'est sa recette pour ne pas être déçue ; ne plus s'attendre à quoi que ce soit venant des gens.


Areum - Je suis pas du genre à parler de mes problème comme ça elle dit en passant la main dans ses cheveux. Mais disons qu'il s'est passé beaucoup de choses même si ce n'est pas aussi grave que ça en a l'air Areum, l'art de prendre les choses à la légère... Tu fais quoi dans la vie 'Diem ?

Je sais que tu vas mal.

Elle était totalement surprise. Elle qui croyait qu’elle était en train de s’humilier en évoquant son quartier, cela voudrait dire qu’elle avait faux sur toute la ligne. Elle la regardait alors avec des gros yeux beaucoup trop sous le choc qu’on ne la juge pas pour son quartier. La violette avait beau avoir un certain côté je m’en foutiste, elle n’aimait pas évoquer son quartier, question de fierté dirait-on. Sa bouche était légèrement entre-ouverte, ne sachant plus quoi dire, c’est comme si toute sa phrase s’était envolée. Après une assez longue pause, l’étudiante se racla alors la gorge pour faire face à la coréenne. « … Mais tu as l’air d’être une jeo non ? Je croyais qu’ils jugeaient tout le monde sur leur statut financier…. » Elle la détailla légèrement du regard, remarquant immédiatement ses vêtements de marques puis baissa alors les yeux. « Une bonne personne ? C’est pas ce que j’ai l’habitude d’entendre mais je te remercies… » Son interlocutrice a l’air de reconnaître les bonnes personnes, ou quoique… Elle pouvait très bien lui dire ça pour la rassurer, lui donner des faux espoirs, rien que ça. Phuong ignorait ses intentions, mais elle se contentait d’accepter poliment ses compliments, car après tout, ce n’ai pas tous les jours qu’elle en a, des compliments. « Rien ne t’oblige… » fit-elle en bidouillant ses ongles, un certain tic qu’elle montre lorsqu’elle est stressée. « … C’est juste que je trouve que tu donnes l’impression de vouloir de tout lâcher, que tu as besoin de dire honnêtement ce que tu penses…. C’est juste ce que je pense. » elle avait clairement l’habitude d’examiner les gens, et avait-elle sûrement tort ? Elle savait seulement qu’elle croyait à ce qu’elle voyait, et que son ce n’est pas aussi grave sonnait tout aussi faux que le sien. Mais elle n’était pas à sa place, elle ne pouvait pas la forcer à cracher le morceau, elle n’était pas aussi effrontée que ça.  Puis finalement, celle-ci tenta de changer de sujet. Elle sortit alors son paquet de cigarette pour éviter que son tic ne se décuple. « Tu permets que je fume un peu ? » elle sorti alors une cigarette de son paquet et également son briquet attendant sa réponse puis leva les yeux. « On peut dire que je fais suffisamment de métier qui pourrait se compter sur les doigts d’une main pour avoir un dixième de ton argent de poche. »

Les apparences peuvent être trompeuses parfois tu sais


La jeune femme pose son regard sur elle, un peu surprise de la voir si déconcerté et puis quand elle l'entend, un faible sourire amusé se dessine sur ses lèvres alors qu'elle détourne le regard.


Areum - C'est le nouveau critère pour adhérer à la confrérie ? Question rhétorique Je suis bien une Jeo mais c'est pas mon truc de descendre les gens comme ça. Elle marque une pause avant de demander Qu'est-ce que tu as l'habitude d'entendre ?


Elle savait bien que rien ne l'obligeait à parler, elle l'avait comprit depuis tellement longtemps. Hochant doucement la tête à ses paroles, comme pour lui montrer qu'elle l'écoute.


Areum - Même si ça ne va pas, tout lâcher n'arrangera rien, au contraire. Je ne peux pas abandonner tout ce que j'ai entrepris comme ça, ce serait stupide...


Elle hoche la tête quand la jeune femme lui demande la permission pour fumer. La fumée ne la gêne pas, ne lui donne pas envie de fumer plus qu'elle ne s'est permit de le faire, non non. Passant une main dans ses cheveux, elle tourne la tête vers Diem Phuong avant de lui demander après un long silence ;


Areum - Tu as déjà été manager ? Tu devrais essayer de te présenter à la NJ Elle dit avant de chercher dans son sac pour en ressortir un stylos et une petite feuille pour lui marquer l'adresse avant de lui tendre la feuille Tiens, ça ne coûte rien d'essayer hm.


Elle omet de rajouter qu'elle aura certainement son appuis. Parce qu'après tout, elle veut voir ce qu'elle peut faire.

"the mind is everything. what you think, you become."

Elle a l’air si sûr d’elle dans ses propos qu’elle-même en est abasourdie. Jamais elle n’avait vu une jeopardize aussi négligée pour ce qui concerne le statut social de gens, alors bien sûr qu’elle ne sait pas quoi en penser. « Sûrement ? » dit-elle pas vraiment sûre d’elle, n’étant pas une jeopardize, elle ignorait tous les critères de cette confrérie. « Non mais c’est juste qu’habituellement les jaunes sont snob et prennes les gens de haut, surtout en fonction de leurs statuts financiers nah ? » Elle croise alors les bras en se remettant confortablement à sa place. «  Ca servirait à rien si je t’énonçais les remarques que je reçois d’habitude, haha. » Ces commentaires étaient plus que désagréable et rien que de les évoquer l’exaspérer, elle se dit alors que ce n’était même plus la peine d’apporter la moindre attention à cela, elle pourrait se sentir plus sereine comme ça…. Quoiqu’il en soit, elle écoutait patiemment ce qu’elle a à dire, et même si elle semble assez curieuse sur ce sujet, ce n’est pas comme si elle voulait trop la brusquer, surtout qu’elles viennent tout juste de se rencontrer. Elle hocha alors la tête tout en baissant les yeux vers les chaussures qu’elle a eu il y’a peu et passa une main dans ses cheveux. « Je comprends tout à fait. » dit-elle assez compréhensive. C’est comme si, elle faisait comme si elle allait aussi bien qu’elle, sauf que cela semblait un peu plus grave sur le plan émotionnel. Elle n’était pas psychologue, alors elle ne pouvait rien dire d’elle, car elle était beaucoup mal placée pour le faire. « En tous cas, n’hésite pas si tu as besoin de tout évacuer. » Elle lui donna alors une petite tape amicale, et finit alors par prendre une cigarette en l’allumant en la mettant aux coins de ses lèvres. Elle inhala alors un peu de fumée pour l’expulser peu après. A sa requête, elle ne peut s’empêcher d’être encore sous le choc que sa clope ne se consomme presque entièrement jusqu’à lui brûler les doigts. Elle sursauta brusquement, puis range alors sa cigarette entamé dans une petite boite avant d’en ressortir une autre. « Quoi ? Manager…. ? » elle commença alors par lire l’adresse, qui semble être une grande compagnie. « Je suis plus ou moins une sorte de manager pour Eunhee mais ce n’était pas vraiment du sérieux…  » Elle expire alors une nouvelle fois la fumée de sa cigarette et regarde la jaune dans les yeux. « Tu es vraiment certaine que je pourrais convenir à ce poste ? ……. Enfin je veux dire, c’est tellement soudain. » Elle qui croyait que sa journée allait se dérouler de la façon la plus mal qu’il soit, elle s’était sûrement trompé sur toute la ligne. Son entretien d’embauche ne valait sûrement rien face à un job chez la NJ, et cela l’étonnait qu’on puisse lui proposer une chose pareille surtout que la NJ n’était pas rien…….. Elle allait sûrement gagner beaucoup plus qu’avant. La roue aurait-elle tourné à son avantage ?

Et puis même si c'est trop dur, il est hors de question que je me laisse tomber


Les jeo, en y repensant elle aurait pu aller partout sauf chez les vert. Mais les jeopardize, même si elle restait très différente, c'était chez elle. Même si elle ne peut pas s'entendre avec tout le monde, aucune dispute n'a encore éclatée. Pourtant Areum est connue pour ne faire aucune distinction lorsqu'il est question de remettre quelqu'un bien à sa place. Un soupir quitte ses lèvres alors qu'elle hoche doucement la tête. Elle a raison Diem, et elle ne peut rien dire d'autre. Elle a raison. Croisant doucement les bras elle lui répond ;


Areum - Mah, j'imagine que tu dois mieux savoir que moi si tu es une bonne personne ou pas... Mais comme je te connais à peine, je m'en tient au niveau zéro où je fais le choix de croire que tout va bien avec toi. Elle tourne la tête vers elle en ajoutant Sinon si j'écoutais tout ce que les gens disent alors je ne m'entendrait pas avec beaucoup de personnes sur Terre...


Areum n'est pas du genre à parler de ses soucis facilement. Parce que la confiance ne vient pas facilement, peu importe si la personne est une bonne personne ou pas. Perséphone a été la seule exception... Mais ça ne lui empêche pas de se réveiller quand elle sent qu'elle va tomber. Parce qu'elle ne peut pas abandonné tout ce qu'elle a entreprit comme ça... Il y a trop de personnes qui voudraient qu'elle tombe et elle le sait tout ça. Elle le sait. Hochant doucement la tête, un faible sourire se dessine sur ses lèvres comme pour la remercier. Puis, haussant doucement les épaules, elle répond à sa question


Areum - On ne sait jamais, pas vrai ? Mais si j'étais toi, je tenterait ma chance.


Elle tourne la tête du côté de sa fenêtre et un faible sourire se dessine sur ses lèvres.

"Je me sens comme l’oiseau chanteur dont on a brutalement arraché les ailes et qui, dans l’obscurité totale, se cogne contre les barreaux de sa cage trop étroite. “Sortir, respirer et rire”, entends-je crier en moi, je ne réponds même plus, je vais m’allonger sur un divan et dormir pour abréger le temps, le silence et la terrible angoisse, à défaut de pouvoir les tuer.

Elle avait tellement l’air différent de l’aura que dégageaient ces jaunes. Cela étonnait l’étudiante du plus en point. Elle était loin de savoir qu’elle était plutôt indifférente de la réputation de son quartier, et ça, ça l’arrangeait plus ou moins. Du coup, elle n’a pas eu à recevoir des critiques depuis le début de sa conversation avec elle, et c’est tant mieux. Suite à son long monologue, elle ne pouvait s’empêcher d’acquiesçait toutes ses phrases à l’aide d’un hochement de tête. Cette fille savait sûrement tout ce qu’il fallait sur la vie. « Oui je comprends tout à fait ce que tu veux dire. Merci, ça me rassure beaucoup.  » elle lui afficha alors un sourire plus ou moins reconnaissant, tout expirant la fumée de la cigarette qu’elle entamait. Elle regarda alors le paysage qui était toujours aussi maussade que les pensées des deux filles, elle finit par rouler des yeux jusqu’à que la jaune lui fit part d’une proposition assez alléchante. Elle était une nouvelle fois surprise, que ce poste pouvait lui convenir, surprise qu’on lui propose ce poste. Bref, elle ne savait pas trop quoi dire. « Tu penses ? Tu pourras m’aider au moment venu, pas vrai ? » Le simple fait d’imaginer son entretien d’embauche l’angoissait, elle avait beau avoir l’habitude de cela et même de présenter un parfait CV, elle savait que ce poste était là, à un niveau beaucoup plus différent de ce à quoi elle a eu l’habitude. Elle n’avait pas le choix, à ce moment-là, elle aurait sûrement besoin de son aide pour passer cet entretien.

Elle hoche doucement la tête tout en ouvrant sa veste ; pour la jeune femme c'est normal de se comporter de cette façon. Si jamais elle devait se comporter mal en fonction des mauvaises aventures qu'elle a vécu avec quelqu'un d'une confrérie autre que la sienne, elle ne s'en sortirait pas du tout. Bien qu'en ce moment, elle ait du mal avec les verts... Tara était une des seule dans cette confrérie avec qui elle pouvait s'entendre. Mais elle n'a plus de nouvelle d'elle. Pouf, disparue sans prévenir... Elle n'a pas le temps de penser d'avantage à son amie que la jeune femme la ramène à la réalité, en quelques sortes. Elle hausse doucement les épaules avant de dire légèrement amusée ;


Areum - Qui sait... Mais ce que je sais c'est que tu pourrais regretter de ne pas avoir essayé. Elle marque une pause avant de lui dire Tu dois avoir beaucoup d'assurance parce que certaines personnes vont être dure avec toi... Ce que je suis en train de te dire c'est que ça va être dur, alors si tu veux faire ça, il va falloir être solide et motivée... Un faible sourire se dessine sur ses lèvres Mais il y a aussi pas mal de bons moments...

Son interlocutrice n’est pas comme les autres, et du moins, depuis que celle-ci l’a aidé, elle a finalement compris qu’elle n’était vraiment pas une jeopardize ordinaire. En tous cas, elle est bien loin de cette grande superficialité que dégagent ces grandes personnes. Ca la rassure vraiment, et elle ne peut pas s’empêcher de lui dire, toujours aussi poliment, parce que bon, c’est la première fois qu’elle discute avec elle, alors faut bien donner bonne impression. Non mais sérieusement, à chaque fois que la coréenne ouvrait la bouche elle était toujours là à surprendre la vietnamienne, et elle devait sûrement être assez mal-élevée à accepter toutes ses requêtes sans rien lui donner en retour. Cela la mettait plus ou moins mal à l’aise, mais elle ne pouvait rien y faire. Elle s’était seulement dit qu’elle allait lui rendre la pareille un beau jour, ou sûrement dans une autre vie. Elle l’ignorait. Après son assez longue description de ce qui l’attendait, elle hochait alors la tête, essayant de visualiser plus au moins la chose. La bridée se dit alors qu’elle devait sûrement essayer pour rattraper l’entretient qu’elle avait raté la veille, et puis après tout Risk Everything. « Je pense pouvoir faire de mon mieux……. Enfin, en tous cas je vais essayer d’obtenir ce poste. » L’air comme ça, elle avait l’air plutôt confiante, et pourtant si certaines personnes allaient être aussi dure avec elle qu’elle le disait, elle ne savait pas du tout si elle pourrait parfaitement encaisser les coups. Elle avait beau être suffisamment zen. Il pourrait parfaitement arriver des moments où elle dépasserait les limites. Du coup, il fallait plus sérieusement qu’elle s’y prépare psychologiquement. « … des bons moments ? c’est-à-dire ? »

Areum n'essaie pas de l'effrayer, elle n'a même pas commencé enfaite. Non non, ce n'est pas le but. Elle ne lui aurait pas proposé sinon, logiquement. Torturer les gens comme ça, c'est pas son trip. Mais il faut dire qu'elle va entrer dans un monde de requins, alors autant être préparée non ? C'est d'ailleurs rassurant de voir qu'elle ne se défile pas.


Areum - Ce que je veux dire... Elle pose son attention sur la fenêtre où il est quasiment impossible de voir quoi que ce soit à cause de la pluie C'est que peu importe combien ça peut être dur parfois, les voyages ont tendance à nous changer les idées même si c'est encore du travail... Et puis c'est pas le pire des travail hn elle dit en tournant la tête vers la jeune femme avec un faible sourire On rencontre des gens plutôt sympa ou alors de gros cas sociaux. Tout dépend de la chance qu'on a j'imagine Elle dit en haussant doucement les épaules Et il y a beaucoup de cas sociaux malheureusement... Mais bon, j'imagine que ça va aller hm. Si tu as des ennuis, viens me voir ? Elle marque une pause le temps de demander le chemin au chauffeur Oh, on est bientôt arrivés dans ton quartier Diem Elle lui tend son parapluie avant d'ajouter Ça ira pour moi, la pluie se sera sans doute arrêtée le temps que j'arrive. Sinon au pire des cas, je ne compte pas rester sous la pluie trop longtemps...

Ça ne l’effraie pas, au contraire. Seulement toute cette vague d’informations assez importantes qui rentre dans sa cervelle, la brusque un petit peu. C’est comme si sa vie prenait un certain tournant et elle ne savait pas tellement comment réagir à cela. Elle hoche subitement la tête, comprenant alors que les voyages pourront l’aider à se détendre, et tout ce qui va avec, elle en a conscience et cela serait tellement parfait pour elle. Surtout qu’elle n’a pas particulièrement eu la chance de voyager à cause de son manque d’argent, ça lui fera découvrir le monde, et cet avantage lui plait plus que tout. « A vrai dire, j’aimerais tellement voyager. » dit-elle assez franchement, car bon, elle s’imagine déjà visiter les autres pays asiatiques et même les continents voisins. Elle sourit à sa remarque. Des cas sociaux, on peut dire qu’elle en voit tous les jours, alors c’est certainement l’un des cadets de ses soucis. Elle rit alors en relevant la tête assez haute pour hausser les épaules. « Oh pour ça, c’est pas un problème, des cas sociaux j’en rencontre tous les jours, je m’y suis plus ou moins habitué ! » Elle hoche une énième fois sa tête mais finit alors pas lever un sourcil. « Par contre, je ne pense pas avoir ton numéro, ça ne serait pas plus simple si je te le demande ? » elle esquisse alors un léger sourire tout en penchant la tête vers le côté, et parvint finalement à sortir son téléphone de son sac tout en ayant rangé son paquet de cigarettes. Et c’est alors que le taxi arrive finalement à destination et l’étudiante prend alors gentiment le parapluie assez hésitante. « Vous êtes vraiment sûre ? Merci pour tout ! – Passez une bonne soirée ? »

Voyager, une solution pour oublier un peu ses soucis. Areum est sûre que ça changera les idées de la jeune femme. Puis elle semble en avoir besoin et elle n'a pas l'air méchante comme fille. Un faible sourire se dessine sur ses lèvres quand elle l'entend rire.


Areum - C'est rassurant alors... Je ne me fais plus de souci pour toi. Enfin, plus beaucoup, elle omet de le dire. Elle marque une pause avant de rajouter Oh ne t'en fais pas, à partir du moment où tu auras mit les pieds à la NJ, je le saurais elle dit en prenant son portable pour y inscrire son deuxième numéro de portable avant de lui rendre.


D'un hochement de la tête, suivi d'un signe de la main elle lui répond alors ;


Areum - Ne t'en fais pas, c'est rien... Passe une bonne soirée aussi Diem !


La porte du taxi se referme et alors il se remet à rouler. Un long voyage avant d'arriver dans son quartier.