our souls know each other.

it's the jeopardize style Il n'y était pas arrivé. Il ne comprenait pas ou était son erreur. Il avait beau vérifier encore et encore les résultats qui s'affichaient sur l'écran de son téléphone, rien ne changeait, et les chiffres précédés d'un - restaient bel et bien réels. Les sourcils froncés, il vérifia rapidement l'historique de ses dernières ventes, contrarié. Ses affaires venaient de prendre une soudaine chute libre sans qu'il ne comprenne pourquoi, et sincèrement, ça l'emmerdait. Il était censé percer dans les affaires financières importantes grâce à ce business, pas avec ses propres mains. Comment pouvait-il espérer un jour dépasser son père biologique, du haut de son groupe financier, si son propre groupe à lui se cassait la gueule de la sorte? Frustré, il éteignit et rangea son téléphone, avant de glisser son sac sur son épaule, et de sortir du bâtiment de la fac' ou il se trouvait. Il avait beau y réfléchir intensément, il ne voyait pas ou il avait pu foiré, merdé, pour foutre tout ça en l'air. Il avait réalisé de nouvelles alliances avec l'underground et ses sales affaires, et avait même recruté de nouveaux-oh. Sa bouche s'ouvrit en un parfait -o rond comme l'idée heurtait son esprit. Il avait recruté de nouveaux employés. Et plus particulièrement ce garçon qui semblait au bord du gouffre, et qui lui avait dit qu'il serait prêt à tout faire pour pouvoir gagner un peu d'argent. Mais c'était bien sûr, comment n'avait-il pas pu y penser avant. Il ralluma son téléphone tout en évitant quelques groupes d'étudiants, ne leur accordant pas plus d'attention que cela. Ils faisaient ce qu'ils voulaient de leur vie, il n'en avait absolument rien à faire. Son interlocuteur au bout de la ligne décrocha rapidement, à la troisième sonnerie comme d'habitude. « Tu as jeté un coup d’œil à nos derniers profits? Non? C'est normal, il n'y en pas crétin. » Oui, il n'était peut-être pas aimable et poli, mais c'était lui le patron dans l'histoire. Et c'était lui l'arnaqué dans cette histoire, alors qu'en temps normal, il était celui qui arnaquait les gens. Il y avait de quoi être sur les nerfs et désagréable. « Si tu veux savoir, je me demande si ce ne serait pas ce Na Hee qui serait à l'origine de cette merde. Rappelle-toi, il était assez instable pour faire une connerie de ce genre. Arrange-toi pour le trouver et me le ramener ce soir. Je m'en fous bien que tu sache pas ou il est : tu le trouve, point barre. » Il raccrocha sans même dire au revoir ou quoi que ce soit d'autre, bien énervé cette fois-ci. Il n'avait que des incompétentes autour de lui. Il sentait que ce soir, son "ami" allait se pointer devant lui en lui disant qu'il n'avait pas trouvé cet enfoiré d'espion de Na Hee. Il fallait vraiment qu'il fasse tout lui-même, c'était fatiguant à la fin. Personne pour l'aider, pour le délester un peu de la charge qui faisait plier ses épaules et son dos d'une manière misérable. Il secoua la tête de gauche à droite énergiquement pour se débarrasser de ces pensées, apercevant grâce au processus une tignasse claire qu'il connaissait par cœur. Aussitôt, un début de sourire se forma sur ses lèvres, ce genre de sourire sincère qu'il ne réservait qu'à de bien rares personnes, et il commença à courir sur la pelouse, pour entourer par derrière de ses bras la jeune femme qu'il avait dans son collimateur. « Raksha, tu m'avais manqué ! » s'exclama-t-il d'une voix plaintive à souhait, tout en enterrant le bout de son nez froid dans le creux du cou de la demoiselle, rassuré. A chaque fois qu'il la voyait, ses doutes s'envolaient, et il avait le sentiment qu'il pouvait déplacer des montagnes sans aucun problème. Seul une mère pouvait offrir ce genre de sentiment de puissance et de sécurité.

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it's the jeopardize style la journée était longue, super longue, mais plus c'est intensif, plus c'est enrichissant, non ? d'abord, j'avais passé la moitié de la journée dans la bibliothèque du campus à étudier mes cours d'histoire. plongée dans l'histoire de la Corée depuis le XIXe siècle, puis ensuite dans l'évolution du monde et de sa géographie en cent ans, ma tête tournais à la fin et me faisait mal, comme si des lutins s'amusaient à tambouriner chaque côté de mon crâne pour le faire résonner partout. la pause midi, je n'avais grignoter que quelques feuilles de salade dans les jardins du campus, et j'ai passé tout mon début d'après midi à faire mes devoirs du lendemain pour toute les matières moins importantes que l'histoire et la géographie. Arrivée quinze heure, je me résigne à aller chercher un petit paquet de mnms dans le distributeur d'un des couloirs près du réfectoire et me dirige vers la cours et ses jardins. Un gros soupire de satisfaction s'échappe de mes lèvres, et alors que je mange les petites billes de chocolat avec un petit sourire sur les lèvres, profitant de ma première heure de répits de la journée, jusqu'à crier légèrement alors qu'on m'enlace par derrière. ahhh- mais ça va pas de-... Mais la voix de min hwan me calma bien vite, même si je ne comprenais pas un traitre mot de ce qu'il me disait. « Raksha, tu m'avais manqué ! » Je me tourne alors dans ses bras pour l'anlacer, puis me hisse sur la pointe des pieds pour claquer sa joue d'un baiser. Je lui montre le paquet de mnms en le lui fourrant sous le nez avec un grand sourire t'en veut? mon coréen approximatif laissa place à un anglais rassurant et non oppressant, alors que je passait mon bras autour du siens pour l’entraîner dans les jardins. ça va, moi je suis épuisée, j'ai pas arrêté aujourd'hui ! tu as une mine affreuse, tu t'es fait volé tes sucettes? dit-je en plissant un peu mon nez, signe évident que je me moque gentiment de lui.