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| (hansa) et dans nos têtes, il y a un blizzard. | |
| ksos professionnel Joy Ava NIGHT, PARTY POINT : 91 MERDES LAISSÉES : 90 ÂGE : 30 | Sujet: (hansa) et dans nos têtes, il y a un blizzard. Mar 17 Juin - 21:28 | |
| tu t'es endormie, tu te sens gelée, engourdie, dans ton bain refroidi. l'eau te glace le corps. mais tu t'en fous. tu restes en boule, cachée, te faisant la plus petite possible, parce qu'avec un peu de chance, tu finiras par disparaître. tes dents claquent, tes doigts sont plissées. ça fait des heures que tu es ici. tu essayes de penser à rien, à te concentrer sur la musique de fond que tu as mise. ton cerveau travaille à cent à l'heure, pourtant. t'y peux rien. tu n'arrives pas à dormir, t'as plus de médocs. tu es fatiguée, tu satures, tu sens que tu vas exploser à n'importe quel moment. tu sens rien, tu sens tout, tu es vidée, perdue. tu t'es arrachée la boussole que tu chérissais tant, qui te guidait, et tu l'as lancée au fin fond de la mer. depuis des jours, tu ne fais qu'essayer de dormir, déambuler chez toi, peut être dehors aussi. tu bois, tu fumes, tu passes la nuit avec quelqu'un et tu recommences le lendemain. un cadavre vivant, une vivante cadavérique. tu ne sais pas comment te sortir de ça, tu peux plus avancer, ni revenir en arrière, tu es bloquée, pieds dans le ciment. on te tire de ta rêverie. on toque à la porte. la sonnerie ne marche plus ? tu pèses le pour et le contre. soit tu y vas pour voir qui c'est et essayer d'avoir un semblant de vie sociale, soit tu restes comme ça, comme un zombie, jusqu'à la fin de tes jours. bon. tu te lèves avec fracas, tu fais attention de ne pas glisser à cause de l'eau et les bouteilles vides qui jonchent ton appartement. tu évites les miroirs, tu te feras peur. tu ne cherches pas de serviette, tu mets juste les premiers sous-vêtements qui te tombent sous la main, histoire de ne pas te montrer nue (même si honnêtement, ça ne te déranges pas). tu es dégoulinante d'eau. tu t'en fous. tu ouvres la porte, et tant pis pour le bordel qui te sert de chez toi. pitié que ce ne soit pas ces gens qui distribuent des échantillons gratuits de je ne sais quels produits de beauté, ou des prospectus." oh. hans. hey." tu fais une vaine tentative de sourire. tu peux faire mieux, ava, quand même. " entre" |
| | ksos professionnel Kim Hansa NIGHT, PARTY POINT : 85 MERDES LAISSÉES : 164 ÂGE : 34 | Sujet: Re: (hansa) et dans nos têtes, il y a un blizzard. Mer 18 Juin - 3:16 | |
| Une semaine. Une putain de semaine. Voila pourquoi j'aimais pas m'attacher aux gens, parce que c'est jamais réciproque. Toi tu t'accroches, et pendant ce temps, eux ils disparaissent. C'était pour ça que mon oncle me l'avait interdit, je comprenais mieux maintenant. Parce que ce sentiment qui me tordait les entrailles c'était juste plus possible. Entre Tasyr et Yue, je pensais ne plus avoir le temps, et pourtant cette blondinette avait réussi à s'y incruster. Alors ok, le syrien s'attirait les emmerdes à tour de bras, mais il était suffisamment grand pour les gérer. La Princess Yi quant à elle avait suffisamment de chevaliers servants pour la défendre sans que je doive mettre en péril mes propres intérêts. Mais Ava, quelqu'un y pensait ? J'en savais rien. Parce qu'elle ne me parlait plus la fourbe. Elle ne répondait plus à mes messages. J'étais là, à douiller comme une conne pendant que elle - peut-être - elle était tellement def qu'elle en avait oublié le sens de la vie. Une fichue semaine pendant laquelle je m'étais dit "te charge pas de ça, c'est pas tes oignons". Il avait suffit d'un verre de trop, d'un joint bien roulé pour me faire craquer. Ni une ni deux, j'avais été sonné chez elle, les yeux rouges, la tête enfumée et le sang alcoolisé. Elle était tsebe, elle aussi, elle comprendrait. Je l'espérais. Ne te préoccupe jamais d'autrui c'était ce que mon oncle n'avait de cesse de répéter quand j'étais môme. C'était ce que j'avais appliqué pendant vingt-quatre ans de ma vie. Puis j'avais débarqué à Suwon. Pourquoi tout à coup tout avait changé ? Je l'ignorais. Pourquoi ce syrien me rappelait-il l'enfant que j'étais ? Pourquoi cette gamine me faisait penser à celle que j'aurais pu être ? Pourquoi cette jolie blonde m'inquiétais autant ? Devant sa porte, je me sens conne.
Je sonne. Aucun bruit. Je réitère. Puis je frappe.
J'attends, et chaque seconde me semble être un éternité. La vérité ? J'ai peur. Elle ne serait pas la première pour laquelle on s'inquiète alors que cela fait cinq jours qu'elle s'est noyée dans l'eau de son bain. Que pouvais-je y faire ? Strictement rien. Et pourtant, cela ne m'empêchais pas de culpabiliser. J'aurais dû venir plus tôt, sans doute, mais j'avais été élevée dans le déni total d'autrui. Puis finalement la porte s'ouvre, et je souris bêtement, comme la bonne vieille shootée que je suis. Ava ... Je suis heureuse. Pourquoi diable l'étais-je ? J'en savais rien. J'étais simplement soulagée de voir mon amie entière. Je me retiens de lui sauter dans les bras, en dépit des quelques sous-vêtements - ridicules - qui couvrent son corps. C'est cela être mannequin n'est-ce pas ? Je n'avais pas un physique suffisamment gracieux que pour l'être, mais ça m'empêchait pas de lorgner allègrement. Les joies de la bisexualité. Finalement, mes yeux d'ordinaire si vides se plongent dans les siens. Mon regard se veut amical, mais trahit mon inquiétude, et mon soulagement également, celui de la voir entière J'avais peur qu'il ne te soit arrivé quelque chose. Parce qu'après tout, je n'avais connu que ça. Or, la blonde m'était trop précieuse. Pourquoi ? Je m'en tamponnais le coquillard pour être franche. Je l'aimais. Pas d'un amour tel que décrit dans les livres - niais à souhait, et que je me refusais d'admettre pour qui que ce soit - mais d'une amitié franche et sincère. Avais-je jamais connu un lien si fort ? Non. Mais voilà, il y avait Ava. Alors je rentre. Je réserve mes ardeurs. J'ai eu si peur, je ne connaissais pas ce genre de sentiment. Quand j'y pensais pour du vrai, je fronçais les sourcils en essayant de comprendre. Un jour, il faudrait que je me renseigne, parce que je ne savais pas, tout simplement. Mon oncle, l'homme qui m'avait élevée, m'avait interdire de ressentir. Pourtant je me souviens parfois de jours où la joie avait rempli mon coeur. Était-ce cela que je ressentais en passant la porte de son appartement ? Ava tu m'as manquée. Un jour, il allait falloir que je me renseigne, mais pouvais-je réellement m'arrêter pour demander ce que cela faisait, de tenir à quelqu'un ? Est-ce que quelqu'un s'était jamais posé la question, à part moi ? Mais à l'heure actuelle, rien ne comptait, juste elle. Ava, tell me what happens, i need to know ... i wanna be there for u. |
| | ksos professionnel Joy Ava NIGHT, PARTY POINT : 91 MERDES LAISSÉES : 90 ÂGE : 30 | Sujet: Re: (hansa) et dans nos têtes, il y a un blizzard. Sam 21 Juin - 0:01 | |
| je ne m'attendais pas à voir hansa. je ne m'attendais à voir personne, en fait. mais elle a pensé à moi, elle s'est inquiétée pour moi. j'aime pas faire de la peine aux autres. j'aime pas les inquiéter. mais je ne pouvais pas non plus faire ma zombie en public. parce que c'est un peu ce que je suis devenue, ces temps-ci. je me dis qu'heureusement que c'est hansa qui est venue, et pas quelqu'un d'autre, comme eunjung. à quoi je pense, moi ? c'est fini, c'est fini, j'veux pas lui pardonner, alors je la laisse filer entre mes doigts avec ma tête de mule. avec hansa, e me sens timide, là. j'sais pas trop quoi faire, et surtout, quoi dire. j'ai pas envie de la déranger avec mes histoires de cœur. parce que moi, je m'attache, et on finit par me lâcher ou me blesser et j'en fais toute une histoire, alors que je sais que rien n'est durable, ça devrait bien finir un jour, non ?
un sourire se dessine sur mes lèvres. et ça me surprend, honnêtement. ça me fait plaisir de la voir, la voir sourire. je me sens toute émotionnelle et fragile que je vais avoir du mal à formuler UNE phrase compréhensible en coréen. j'ai tenu deux mots et deux onomatopées, j'peux continuer. ah non, je ne vais pas me mettre à chialer, pas question. j'aime pas pleurer, j'aime pas ne pas pleurer. putain de boule dans la gorge. je la serre contre moi, silencieuse. je ne fais pas attention à mon manque de vêtements. elle m'a manqué, c'est ce qui m'importe. j'sais pas quoi lui répondre. elle a raison, n'importe quoi aurait pu m'arriver. je m'en veux de l'avoir inquiétée. je me sens confuse. " god, tu m'as manquée ..." c'est là que je m'en rends compte. je n'ai fait qu'empirer ma situation en me séparant de tout. je la lâche enfin. j'espère que je ne l'ai pas étouffée dans mon étreinte. je la laisse entrer." installe toi, je reviens" je vais chercher, en courant un débardeur et un short que j'enfile rapidement. pas de serviettes, vu que j'en ai pas, c'est bête, j'aime pas ces trucs. j'en profite pour prendre deux canettes de bière et un paquet de cigarettes. je respire un bon coup. calme. on ne va pas pleurer. pas question de pleurer. j'suis censée être une battante, une survivante, une fille forte, j'sais pas, moi, un truc du genre. mais je suis tout sauf ça. je suis surtout une pauv' conne dévastée par une rupture, qui s'est planquée chez elle pendant une semaine, qui a été aussi longue qu'une année. |
| | ksos professionnel Kim Hansa NIGHT, PARTY POINT : 85 MERDES LAISSÉES : 164 ÂGE : 34 | Sujet: Re: (hansa) et dans nos têtes, il y a un blizzard. Mar 1 Juil - 0:00 | |
| Je suis heureuse. Pourquoi ? J'en sais rien, mais je suis heureuse putain. Heureuse de la voir là, devant moi, de croiser son regard, d'entendre sa voix. C'était particulier comme sentiment, comme si j'avais porté un poids sur le cœur et qu'il venait de disparaître. Je comprenais pas. Je m'en foutais à vrai dire. Je lui en voulais aussi, de ne pas m'avoir parlé, de m'avoir laissée dans l'ignorance, d'avoir disparue sans prévenir. Je voulais savoir ce qu'il s'était passé, pourquoi son regard m'avait l'air si terne, pourquoi son expression était-elle si triste. J'avais tout un tas de question à lui poser, et pourtant pas le moindre mot ne franchissait la barrière de mes lèvres. Son corps contre le mien, je la pressai légèrement, mes mains dans son dos. Toi aussi ... Ces deux mots ont du mal à sortir, j'ai la gorge serrée. Je n'ai pas envie de pleurer, disons plutôt que je suis entre deux eaux, partagée entre la joie de la revoir, et le contre-coup de l'inquiétude que j'avais éprouvé. Je la laisse me serrer autant qu'elle le souhaite, profitant de son étreinte pour m'assurer qu'il ne s'agit pas d'une chimère. Non, mon esprit - bien qu'embrumé par la drogue - n'était pas assez vicieux pour me faire un coup pareil. Finalement, je la laisse s'en aller quand elle semble vouloir se retirer. Ça ne me dérange pas, j'ai tout mon temps pour savourer sa présence.
J'hoche la tête quand elle me dit qu'elle revient, et vais me taper dans le canapé. Je fais comme chez moi, je suppose que ça ne la dérangera pas. Je jette un regard autour de moi, même sous l'influence de substance, je reste observatrice, enregistrant le moindre détail. C'est presque inconscient, c'est une habitude. C'est sans doute pour ça que le journalisme me va aussi bien, parce que j'ai cette faculté d'analyser tout ce que je vois. Mais là je ne me laisse pas vraiment le temps d'y réfléchir, j'ai pas envie de jouer à ce jeu-là avec Ava. Si elle veut me parler, elle le fera, j'ai pas à commencer à observer sa vie depuis l'extérieur. Moi je veux en être à l'intérieur. Un coude posé sur l'accoudoir, les jambes croisées, ma tête posé sur ma main, j'attends qu'elle revienne. Mes paupières sont légèrement lourdes, l'effet de la drogue. J'ai envie de m'allonger, son canapé est trop confortable. Mais je ne dois pas, et je sais que ça me suffit à garder les pieds sur terre. J'ai plus important à faire que de somnoler.
Je suis sa silhouette qui revient faire moi, esquisse un sourire en voyant les boissons et les cigarettes. Je lève mon regard sur son visage, l'étudie une fraction de seconde, repliant une jambe sous mes fesses. Je tends une main pour attraper une canette, j'ai la gorge sèche, j'ai la gorge nouée, je compte sur le breuvage pour m'aider à me détendre un peu. Cette situation est étrange, c'est une première pour moi. Pourtant j'essaie de ne rien montrer. Comme à mon habitude, je reste neutre, comme si rien ne me touchait. Si seulement Ava savait à quoi ça ressemble à l'intérieur de moi ... Non, il ne fallait pas qu'elle sache, je ne voulais pas qu'elle ait peur. Qu'est-ce qui t'es arrivé pour que tu disparaisses de la circulation ... ? J'engage la conversation, j'essaie d'être le plus douce possible. La dernière fois que j'ai été douce, c'était en sauvant un gamin d'une ruelle. Ca avait duré quelques minutes tout au plus, et c'état différent. Est-ce que les blessures physiques sont équivalentes à celles du coeur ? Ces dernières sont-elles pires ? Parfois, je me posais des questions d'enfants, il y avait tant de chose que je ne savais pas, que je ne comprenais pas ... |
| | ksos professionnel Joy Ava NIGHT, PARTY POINT : 91 MERDES LAISSÉES : 90 ÂGE : 30 | Sujet: Re: (hansa) et dans nos têtes, il y a un blizzard. Jeu 17 Juil - 20:16 | |
| bon. maintenant, tu as deux choix : lui dire la vérité, ou inventer une excuse pour ne pas l'inquiéter. un truc du genre ... voyage pour le fashion week quelque part, ou trop de boulot. mais tu vas t'en vouloir, parce que c'est ton amie et ... en fait, ça ne tiendra pas debout. vas-y, dis lui simplement que t'es en grosse déprime parce que tu as rompu avec ta copine, et que tu es trop fière pour revenir vers elle. tu te demandes comment sera la réaction de hansa. maintenant, t'as juste envie de hurler pourquoi tu t'attaches au gens, les lâche et regrette MAIS ne revient pas pour autant vers eux. t'es tellement compliquée, ava. respire, respire. tu t'assieds à côté de hansa, tu prends une canette et tu bois un coup. t'as la gorge sèche. eh bien ... j'ai aucune idée comment expliquer enfin, si. tu ne sais pas par quoi commencer non plus. (le début ?) tu te sens toute timide. tu soupires. tu prends une cigarette, et tu l'allumes. tu prends un coup. ça te soulage un peu. au pire, qu'est ce qui pourrait arriver ? en fait ... j'étais plutôt ... fatiguée ... émotionnellement dans ta tête, c'est trop confus, là. tu te demandes comment tu pourras expliquer tout ça bien comme il faut. pourquoi j'en fais toute une histoire ? tout le monde passe par la case rupture, c'est juste que moi, je suis trop extrême dans mes réactions. trop jalouse, trop rancunière, trop triste, trop chamboulée, trop ... trop. ça passera ... tu espères. mais ce ne sera pas forcément en t'enfermant chez toi et abandonner toute vie sociale. |
| | ksos professionnel Kim Hansa NIGHT, PARTY POINT : 85 MERDES LAISSÉES : 164 ÂGE : 34 | Sujet: Re: (hansa) et dans nos têtes, il y a un blizzard. Sam 26 Juil - 14:39 | |
| Je sais pas quoi faire, je suis coincée, dos au mur. Comment on est censé réagir quand un ami va mal ? Pire encore, quand cet ami est en fait une fille. T'es censé l'emmener dans les magasins et pouffer toute la journée ? Non. Je pourrais essayer, mais les magasins c'était pas mon truc. J'avais pas d'argent. De toute façon, je pensais pas que cela suffise à Ava, surtout qu'elle avait l'habitude de crouler sous les fringues en tant que mannequin. Alors, je fais quoi ? Putain. J'aime pas être prise au dépourvue comme ça. On pourrait boire, fumer, se droguer jusqu'à sombrer jusqu'au lendemain. Seulement, au réveil, rien n'aurait changer. On dit que les amis, c'est fait pour s'entraider, mais là j'ai juste l'impression de ne servir à rien. Pourquoi n'ai-je pas appris à agir dans ce genre de situation ? Pourquoi pourrais-je rester calme et raisonner normal un revolver sur la tempe, alors que je suis incapable d'être une amie correcte ? Sans doute parce que j'étais pas censée être un jour dans ce genre de situation. C'est amusant non ? Et tellement triste en même temps ... Ava et moi, on se ressemble. Elle est mon moi occidental, seules nos histoires nous différencie. Si j'étais pas une arme destinée à venger mes parents, je suppose que j'aurais été exactement comme elle. Le côté canon de beauté en moins. Quoique technique, j'avais la taille suffisante pour être mannequin je pense. Tiens, j'y ai jamais pensé à ça ... La drogue commence déjà à me faire délirer ou c'est vraiment moi qui suis en train de penser des conneries pareilles ? Pitié, je m'égare. Je porte la canette à mes lèvres, et je l'écoute en la regardant avec douceur. Je fronce légèrement les sourcils. Fatiguée émotionnellement ? Ça voulait dire quoi ça ? Oh... histoire d'amour ? J'ai jamais été ''fatiguée émotionnellement'', alors je peux pas savoir, mais ça semble coller à une expression que les gens utiliseraient pour décrire une rupture Peine de coeur? Je parle bas, parce que je sais pas parler fort et doucement en même temps. Et parce que je suis pas sûre de moi aussi. Surtout. J'ai jamais été en couple, j'ai jamais aimé, qu'est-ce que vous voulez que j'y comprennes moi. Elle me dit que ça passera, et j'essaie d'y croire. Cependant, je peux ne rien savoir de ce genre de situation, il y a une chose dont je suis persuadée Ava ... je sais pas ce que tu ressens, j'en ai pas la moindre idée en fait mais ... tu crois que c'est un bon plan de te terrer ici ? Je te pose sincèrement la question ... Je pouvais pas lui donner de conseil, je pouvais pas lui dire de sortir et de s'aérer. En fait, je suis à peu près sûr que je buterais la moindre personne qui essayerait de me faire sortir. Pourtant ... j'avais la quasi-certitude que ressasser la douleur ne la rendrait que plus insupportable. N'ai-je pas raison, Ava? |
| | ksos professionnel Joy Ava NIGHT, PARTY POINT : 91 MERDES LAISSÉES : 90 ÂGE : 30 | Sujet: Re: (hansa) et dans nos têtes, il y a un blizzard. Lun 28 Juil - 16:39 | |
| Tu prends ta canette et tu la finis d'une seule gorgée. Le liquide sucré te brûle la gorge, te chauffe l'estomac. Long soupir. Ça va mieux. Tes pensées s'embrouillent et tu oublies la faim qui te tenaille l'estomac, la soif et la fatigue. Tu ne sais même pas d'où elle te vient. Tu as tellement dormi pendant cette semaine que t'auras plus besoin de sommeil jusqu'à la fin de ta vie, certainement. Il faudrait sérieusement mettre fin à cette période d'hibernation avant qu'une connerie ne t'arrive. Tu t'imagines mal à l'hôpital pour déshydratation ou malnutrition. Tu détestes les hôpitaux. Tu dois faire attention, te reprendre en main peut être. Plus facile à dire qu'à faire.Tu prends ta cigarette, et tu prends un bon. Fumée soupirée, mégots déposés sur la table, faute de cendrier. Tu fumes de plus en plus ces derniers temps. Au diable tes poumons, t'as fini par être accro à la nicotine, plein d'autres choses. Ces trucs finiront par user ton corps. Tu apprécies la présence de Hansa et son calme. Elle n'est pas envahissante. D'autres filles t'auraient déjà forcée à t'habiller et sortir prendre un frappuccino, ou n'importe que autre truc, le seul truc auquel tu as goûté c'est le frapp, à starbucks, puis forcée à faire une séance shopping post-rupture. Non merci. " C'est fini, avec l'autre. Et ... voilà, je me sens mal, du coup comme une conne je me suis terrée là, sans que ça aille mieux parce que je savais pas quoi faire d'autre" Choses dites comme ça, tu as l'air pathétique. Conne surtout. Seule la venue de Hansa t'a fait réaliser ça. Il était temps. C'était une mauvaise idée, toutes ses conneries. Mais t'es pas habituée aux ruptures, aux chagrins d'amour. La seule relation amoureuse stable (et sincère) que tu as eue, c'était avec Eunjung. Trois ans. Il fallait bien que ça finisse un jour. Tu paries qu'elle est déjà passée à autre chose, l'autre. T'as même du mal à dire son nom. Ça fait mal, et ça enfonce le couteau dans la plaie. " J'espère que tu ressentiras jamais ça" Parce que l'amour, c'est comme quand tu lèves les bras au ciel et te mets à tourner, tu dois garder les repères, sinon tu vas tomber, et ça fera très mal. Et moi, j'ai été tellement longtemps amoureuse que j'ai perdu les repères que j'avais. Tu te sens perdue et en peine. " Ah ça ... j'sais bien que c'est pas une solution ... j'avais aucune idée comment gérer ça ... du coup je me suis cachée là" Ava, tu es conne, et pathétique, et peureuse. Amoureuse surtout. Vas-y, continue de te terrer chez toi, te détruire, te cacher de la réalité en espérant guérir. T'es conne. Ça se passe pas comme ça, la vie. On est sensés faire face à nos problèmes, non ? Sauf que ton courage t'as complètement quitté. Il va falloir le retrouver, chercher au fond des tiroirs, dans les placards. Tu finiras bien par en trouver quelques miettes. Reprends-toi. T'as moisi à force de rester ici. T'as limite oublié c'est quoi, vivre. T'as besoin de t'aérer. |
| | ksos professionnel Kim Hansa NIGHT, PARTY POINT : 85 MERDES LAISSÉES : 164 ÂGE : 34 | Sujet: Re: (hansa) et dans nos têtes, il y a un blizzard. Lun 4 Aoû - 17:53 | |
| L'amour c'est quoi ? J'en ai pas la moindre putain d'idée. Pourquoi ça fait mal quand ça se termine ? J'en sais rien non plus. C'est bizarre quand même, de se retrouver telle une enfant devant un problème d'adulte. Au fond, c'est sans doute mieux comme ça. Si l'amour m'affaiblissait, ce serait trop dangereux. Je peux pas me le permettre. Je veux pas être faible, jamais. Pourtant, j'ai déjà ouvert la porte à ce genre de sentiment en me liant d'amitié à certaines personnes. Je me suis mise en danger. Bizarrement, c'est pas le pire. J'ai peur que mes conneries aient des répercutions sur ceux que j'aime. Je me le pardonnerais jamais. Est-ce qu'un jour, moi aussi je serai amoureuse ? Par pitié non. Je vois... Mensonge, je voyais pas du tout. Seulement je pouvais rien dire d'autre, alors j'en étais réduite à sortir des expressions toutes faites. Je me suis rarement sentie aussi conne. Qu'y pouvais-je ? Rien. Au fond, j'avais déjà le mérite d'être là. Il n'y a pas si longtemps, j'en aurais pas fait autant. Ava, tu sais qu'au moindre problème tu peux m'appeler hein ? Je veux pas que tu restes seule à te morfondre, tu risques d'empirer les choses. J'étais presque mignonne, et je me sentais ridicule. La prochaine étape, c'était quoi, la déclaration d'amitié ? Toujours était-il que j'étais honnête avec elle. C'était sans doute la meilleure chose que j'avais à faire. Puis dans sa situation, je suppose que je voudrais entendre ce genre de mots, et me dire que malgré tout, je suis pas seule dans ma merde. Seulement, ce genre de situation est délicate, parce qu'une personne ne va pas réagir comme une autre. Je finis par pousser un soupir, et porter la cigarette à mes lèvres à nouveau. Enfin, si ça peut te rassurer, t'as rien raté en restant ici. Suwon, c'est tellement mort par rapport à Séoul ... Je rejetai la tête en arrière, avant de la tourner vers Ava et de lui sourire Ou alors c'est l'absence d'une certaine blonde qui me donne cette impression ? Parce qu'au final, j'étais d'aucune utilité en matière de question amoureuse, je pouvais tout de même essayer de lui changer les idées ? Après tout, ça ne coûtait rien d'essayer ! |
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