☥ NOM COMPLET - Jang Charlie. ☥ SURNOM - Ne t'y risque pas. ☥ ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE - J'ai 24 ans. Comment ça tu me crois pas ? Tu veux mes papiers pour vérifier ? Là, tu vois, y a écrit « né le 14 février 1990 à Los Angeles » t'es content ? Ouais, ouais le jour de la Saint-Valentin je sais. ☥ SITUATION AMOUREUSE - Célibataire endurci. ☥ ORIENTATION SEXUELLE - A partir du moment où je peux la mettre quelque part le reste m'importe peu. ☥ ETUDES OU METIER - Je suis diplômé de l'université d'art de Musashino, ça t'épate hein ? J'ai aussi suivi une formation à la Slade School of Fine Art, ouais la fameuse. Tu ne sais plus quoi dire hein ? Je suis plus qu'un enfoiré. Je suis un enfoiré qui a du talent. J'expose, je vends et dans mon domaine je suis un prodige. Un petit con mais un prodige quand même. ☥ CLASSE SOCIALE - Je vis de ma passion et j'ai aucune raison de me plaindre puisque je gagne bien ma vie. Et dans le pire des cas y a toujours l'argent de papa. ☥ ORIGINES : Un papa coréen et une maman américaine. Un savant et splendide mélange qui a donné naissance à l'être magnifique que je suis. ☥ MOT REPRÉSENTATIF - Talentueux (et encore le mot est faible). ☥ JE SUIS UN - Civil. ☥ T'ES QUOI ? Personnage inventé.

Avant lui, il y a sa grande et brillante sœur Ashley. Elle est médecin spécialisé en chirurgie thoracique. Après lui, il y a son petit et sérieux frère Logan. Il fait ses études dans une grande école de commerce international. Et au milieu, il y a donc Charlie le fameux prodige.

Son enfance a été des plus banales ou presque puisqu’en bon gosse de riche il fut non seulement trimballé dans les quatre coins du monde mais également couvert de cadeaux.  Ceci mis de côté, il ressemblait à tous les autres gamins de son âge : des disputes avec sa sœur, des bagarres avec son frère, des résultats moyens mais pas catastrophiques à l’école. Bref, un môme comme un autre. Personne ne se doutait à l’époque de ce qu’il allait devenir. Sa passion pour l’art se développa lentement et petit à petit. Il commença par beaucoup dessiner et utilisa même les murs de sa chambre comme support. Puis vint les pinceaux et la peinture. Tout cela ne vira à l’obsession que beaucoup plus tard.

Sa crise d’adolescence à lui s’exprima au travers de ses pinceaux mais aussi de ses bombes de peinture. Extrêmement curieux, il voulait toucher à toutes les formes d’art qui lui étaient accessibles. Il eut donc sa période artiste de rue durant laquelle son père le récupéra un nombre incalculable de fois au commissariat. A l’époque, il ne le prenait pas au sérieux et ne voyait pas combien tout cela comptait pour lui. Il pensait que ça lui passerait et il espérait que ça lui passe rapidement car les fréquentations de son fils ne lui plaisaient guère à ce moment là. Mais Charlie avait trouvé dans la peinture et dans le dessin plus qu’un moyen de s’exprimer. Il avait trouvé ce qui le comblait. Certes, il trainait avec des voyous, il fumait, il buvait mais son oxygène c’était avant tout l’art. Il ne vivait que pour ça. C’était ce qu’il voulait faire de sa vie. Il sentait au plus profond de lui qu’il était destiné à devenir un grand artiste. Il le désirait en tout cas.
Après de longues discussions, ses parents réalisèrent qu’il n’était pas juste le vilain petit canard de la famille, qu’il n’était pas juste un chenapan. Ils décidèrent de l’inscrire à la prestigieuse université Musashino. Là bas, plus que d’apprendre des techniques, il se perfectionna et développa son don. Ses professeurs remarquèrent immédiatement cette petite étincelle chez lui. Ils en étaient tous persuadés : ce petit allait se faire un nom. Puis vivre seul dans un pays étranger le poussa aussi à devenir plus mature. Il apprit la langue sur le tas. Il dut commencer à se débrouiller seul. Ce passage au Japon le fit réellement grandir.

A la fin de ses études, on lui proposa de suivre une formation dans une autre école : la Slade School of Fine Art de Londres. Il ne pouvait évidemment pas refuser. Il avait en lui ce désir d’en découvrir toujours plus, de sans cesse se perfectionner. Il fut accueilli à bras ouverts. Les grands noms ne tardèrent pas à le prendre sous son aile. Il n’avait pas encore quitté l’école que son nom était déjà sur toutes les lèvres des mécènes et collectionneurs. A la fin de son glorieux parcours, il tint sa première exposition à Londres où toute sa famille se rendit pour le féliciter.  
Après ça, on se l’arracha. Du haut de son jeune âge, ses œuvres contenaient une maturité et une sensibilité hors-norme mais aussi une rage de vivre, de prouver au monde tout son talent. Il exposa à Paris, à New York, Barcelone, Prague, Moscou et la liste est encore longue. Cela l’épuisait littéralement. Il était souvent pris de vertiges et le moindre effort l’essoufflait.  Si jeune et pourtant déjà au bout du rouleau. A tel point qu’un jour, alors qu’il donnait une conférence dans une grande université, il s’effondra. Transporté d’urgence à l’hôpital, aucun de ses proches ne put faire le déplacement pour le voir et c’est seul qu’il dut faire face à la terrible nouvelle. Cardiomyopathie hypertrophique était le nom de sa nouvelle compagne, celle qui allait être à ses côtés jusqu’à son dernier souffle.

Il ne comptait pas arrêter de vivre pour autant. Il n’était pas vraiment du genre à se laisser abattre. Il décida néanmoins de prendre un peu de repos et de ralentir. Tout était allé beaucoup trop vite. Suivant les conseils de son père, il s’envola pour la Corée où il allait être suivi par un célèbre médecin et ami de la famille.  Tranquillement, loin de tout le monde et même de ses proches, il reprit des forces. Cela fait même quelques mois qu’il a repris son activité. Il expose à nouveau, il donne quelques cours à l’université, tient des conférences. Bref, il est en train de prendre un rythme.

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