J'entendis sa douce voix me dire des saletés. Alors, elle commençait déjà à fatiguer ? J'affichais un sourire sur mon visage, qu'elle prendrait sûrement pour un sadisme pur et dur. C'était clairement le cas. Elle m'avait trouvé pour réclamer des cours particuliers. J'avais répondu positivement, bien que ces horaires ne m’arrangeaient pas toujours. Je pensais que Sulli avait le comportement d'un winner et qu'elle n'allait jamais faiblir. Pourtant, aujourd'hui, comme d'autres jours, j'avais l'impression de m'être trompé sur sa personne. En effet, comme tous les autres nanas, elle se plaignait sans cesse. Si c'était si dur, si j'étais un véritable tyran, elle n'avait qu'à partir. Elle savait où se situait la porte. Je frappais dans mes mains, l'obligeant à continuer sa course. « Tu peux m'insulter si ça te motive. » J'acceptais beaucoup de choses alors que je marchais à côté d'elle. « Pour gueuler, t'es bien présente en tout cas. Ça veut dire que t'as de la force pour continuer. Dépêche, j'ai pas que ça à foutre. » J'adorais l'énerver parce que finalement, elle était complètement impuissante face à tout cela. Malgré ses propos, elle n'avait pas cessé de courir, alors qu'elle transpirait de partout. C'est vrai que pour le glamour, elle repassera. J'avais malheureusement parlé trop vite. En effet, la demoiselle s'était laissée tomber sur le sol. Je soufflais alors que je me retournais pour attraper une bouteille d'eau. Puis, je m'installais près d'elle, me tenant debout. « Bois un peu. » Je ne voulais pas la tuer non plus.. Après tout, j'avais préparé tout un programme pour aujourd'hui. « Tu commences à peine de transpirer. Tu te fous de moi ? » Je la regardais, complètement affalé à mes pieds. « Je t'ai sur-estimé ? » Le meilleur moyen de la revoir en train de s'exercer, c'était la provocation et donc blesser sa fierté. Je me retournais, avant de prendre des haltères. « Si c'est ça, je vais continuer tout seul. Bye. » Je me mis dos à elle, comme si j'étais vraiment déçu de sa réaction, tout en me musclant à l'aide des haltères.

Elle n'était jamais contente. Elle transpirait, c'était clair mais c'était une réaction tout à fait naturelle. Quand mademoiselle se pavanait au soleil, elle ne tapait pas une crise. Je soufflais légèrement alors que Sul Li tentait de sauver sa vie avec une simple bouteille d'eau. Je n'étais pas très aimable avec elle, mais je n'avais pas signé pour l'être. Ainsi, assister à un tel cinéma me désespérait royalement. Elle pouvait remarquer ce sentiment à travers mes yeux, enfin pour cela, il faudrait qu'elle arrête de faire la gamine. « Tu m'as enlevé les mots de la bouche. » Je n'allais pas lui dire qu'elle sentait bon.. Après tout, qui pourrait sentir bon après une séance d'entraînement intensive. Oui, car les publicités de déodorant, c'était des conneries. Je soufflais, me retournant dans l'unique but d'attraper les haltères. Elle se plaignait et l'envie de lui jeter les haltères me titillait l'esprit. Au moins, dans cette hypothèse, elle pourrait geindre, ça serait tout à fait légitime. Cependant, je n'étais pas violent, et puis, bon, ça me ferait mal de voir sa jolie tête défigurée. Je respectais les femmes, et encore plus leurs corps. Haha. Finalement, la jeune femme cessa sa mutinerie, ce qui me fit doucement sourire. Elle voulait de l'innovation ? Je me retournais vers elle, avec un grand sourire espiègle. « Sur le terrain de l'innovation, je suis le maître. » Je fis une drôle de mimique, comme si je venais de comprendre quelque chose. « Mais, en fait je suis le maître partout. C'est dur d'être moi. » Je fis un sourire moqueur avant de m'approcher d'elle. Je lui passais mes haltères. « Cependant, il faut être privilégier pour tester l'innovation. C'est pas ton cas, alors, prends les haltères. Ça serait dommage de voir une idole avec les bras flasques. » J'étais un vilain garçon, la pauvre. Je déposais les haltères lentement dans ses mains. « Si c'est trop lourd, je te passerais le poids inférieur. » Je me retournais vers la sono, dans le but de mettre une musique plus énergique. Je pris des haltères à mon tour, en me mettant face à elle. « Suis le rythme de la musique. » Bon, cette remarque était inutile mais bon. « Je le fais avec toi. » Si me voir souffrir pourrait la motiver, autant y aller. Puis, je n'aimais pas glander alors qu'elle puisait dans toute sa force.

« Je suis obligé de me faire des compliments vu que toi, tu t'y abstiens. » répliquais-je d'un air faussement triste. Elle allait être folle. Je voulais être la victime dans l'histoire, mais bon, ce n'était que plaisanterie. Pourtant, la jeune femme ne semblait pas être très convaincue par mes propos. Elle souffla encore et encore. Finalement, à force de l'entendre, mon cerveau se remémorait sans cesse son doux soupir chaque soir avant de m'endormir. C'était presque addictif mais attention, cette idée ne me plaisait guère. Oh, si je pouvais penser à autre chose avant de dormir, je me sentirais beaucoup mieux. Je lui avais donc passé quelques haltères, la provoquant une nouvelle fois. J'avais attaqué un autre point. Elle n'avait pas du tout les bras flasques, mais que faire, j'aimais bien la taquiner. Blesser une femme sur son physique, c'était presque comme utiliser l'arme nucléaire. Je fis un sourire en coin alors qu'elle déblatérait toute sorte de propos. « Non tu l'es pas. Je te signale que tu ne m'as pas fait de show privé. » C'est vrai... J'avais l'impression de voir la face cachée du showbiz. Je devais supporter ses crises de fatigue, de colère. Elle avait toujours un problème: soit c'était l'exercice qui ne lui plaisait pas, soit elle n'avait tout bonnement plus l'envie. J'aurais pu la considérer comme une élève privilégiée mais elle ne me donnait pas le meilleur d'elle-même. Ainsi, c'était difficile d'avantager une personne qui finalement se contentait parfois de faire le strict minimum. Bon, j'étais très sévère comme professeur, parfois, j'en rajoutais et je mentais par rapport à ses résultats. Cependant, j'espérais qu'elle comprenne que c'était pour son bien. Je ne voulais pas la détruire psychologiquement. Tout au contraire. Pour son métier, et même si je ne connais pas les secrets des agences, le mental était nécessaire. En plus, ce métier était tellement mouvant. Elle, la star, a été déchue à cause d'une rumeur. Finalement, j'étais content d'avoir choisi le basket. « Tu risques de m'oublier si tu retrouves la gloire. » remarquais-je. Je ne l'avais jamais connu avant, mais j'avais une image des stars très particulière. Mon frère avait réellement changé depuis qu'il était devenu très populaire comme joueur. « En tout cas, continue de penser comme ça. J'aime quand tu as la niaque. » Je levai un pouce en l'air, montrant ma satisfaction. Elle avait tenté d'attaquer mes bras. Je me mis à rire, comme si j'allais gober cela. D'ailleurs, elle changea rapidement d'avis. C'est qu'elle se rinçait l’œil la petite..  « Tu n'es pas du tout contradictoire. » remarquais-je avec le sourire. « Je trouve que tu te débrouilles bien pour une débutante... Il suffit juste que tu ne te forces pas à me suivre car tu n'y arriveras pas. » Mais quel bâtard.. « Et puis, les femmes trop musclées, ce n'est pas mon style. » Non, mais je n'étais pas obligé de le préciser, on ne me demandait pas mon avis...

« Ton terrain ? Tu es si sûr de toi ? » demandais-je en haussant les sourcils comme un véritable pervers. Elle me précisa qu'elle me montrerait peut-être ses capacités si l'entraînement ne l'épuisait pas trop. Je me mis à sourire, pensant finalement que la jeune femme avait simulé tout bonnement quelques minutes auparavant. Elle n'était pas morte, encore.. « Ne te trouve pas d'excuse pour finir plus vite. Tu pourras toujours me montrer tout ça, lors d'une autre occasion. » Je n'allais pas oublier cette idée.. Oh non, je n'étais pas du tout contre pour voir un tel spectacle. Parce que même si je voulais remettre en doute ses capacités, j'étais certain que Sul Li allait me faire très vite baver. Je me mordillais légèrement la lèvre inférieure avant de tourner la tête. Hum.. Cet entraînement devait se terminer au plus vite.. Elle était douée la petite pour chambouler mon programme. Cependant, je retrouvais bien rapidement la raison. J'écoutais la musique, sifflotant alors que mes bras commençaient à sentir le poids des haltères. En tout cas, elle parlait beaucoup pour une fille qui est censée être fatiguée. Je te jure.. Je secouais la tête de droite à gauche alors qu'elle me promettait de ne pas m'oublier. Je ne savais pas pourquoi, mais mon visage affichait naturellement un air sérieux alors que la conversation ne l'était pas vraiment. « Ça ferait de moi un vrai profiteur, non ? » C'était tout à fait mon genre en fait. Depuis quelques temps, je me servais des gens pour atteindre mon objectif. J'étais une vraie pourriture parfois.. « Dis, Sul Li. Tu ne m'as jamais parlé de tes histoires de star et de la rupture de ton contrat. » Elle avait juste évoqué cette histoire très rapidement. Je n'étais pas d'un naturel curieux et puis, je ne lisais pas les magasines excepté ceux relatifs au sport. Néanmoins, si elle me racontait cette partie de sa vie, je pourrais sûrement l'aider et la motiver encore plus. Enfin, c'était surtout une excuse pour la connaître un peu plus, mais elle n'avait pas besoin de le savoir. Finalement, je m'étais lâché, expliquant que je n'aimais pas les filles trop musclées. D'un air intrigué, je la regardais tandis qu'elle vantait les mérites de son corps. J'échappais un sourire avant d'affirmer ses propos. « C'est vrai. Le plus agréable à voir, c'est ton petit fessier. » répliquais-je honnêtement. Je me demandais juste si elle allait bien le prendre. Après tout, je n'étais pas non plus très proche d'elle et dire que j'aimais surtout ses fesses.. Ce n'était pas le comportement d'un gentleman. Mais bon.. Je voulais juste la surprendre un peu.. Je déposais mes haltères avant de me glisser derrière son dos. Je mis les mains sur ses poignets. « Tu vas te faire mal, si tu fais ça. »

Je lui avais demandé de raconter une partie de sa vie, en tant qu'artiste comblée. Je ne connaissais pas vraiment ces histoires de business, car à vrai dire, je ne m'intéressais que rarement à ce genre de choses. Pourtant, dans un élan de curiosité, je lui avais réclamé des détails. Elle était restée évasive à ce sujet. Je me demandais si ce traitement concerné uniquement ma personne ou si elle ne souhaitait pas en parler tout court. Cependant, ici, dans ce gymnase, personne ne devait avoir de secret. Après tout, je serais toujours plus apte à l'aider, pour qu'elle retrouve vraiment espoir – bien que je doute qu'elle ait besoin de moi à ce propos -. En tout cas, je n'étais pas très malin. J'aurais dû me renseigner sur ce scandale, à tous les coups, c'était vraiment facile à trouver sur internet. Néanmoins, si j'avais agi de cette manière, j'aurais eu l'impression de la trahir. De toute façon, les magazines étaient doués pour émettre des critiques négatives. Tout allait dans le même sens. Bref. Je l'écoutais attentivement, jugeant que son histoire n'était pas si houleuse. Ils se montaient la tête pour rien en fait. Ce qui était certain, c'est que la demoiselle le vivait mal, pas besoin de faire l'ENA pour le remarquer.. « Oh, c'est encore basé sur des histoires de nanas. » remarquais-je. Ce n'était pas une attaque, ni rien du tout. C'était juste un simple constat. La jalousie, l'argent. Beaucoup d'éléments étaient entrés dans cette histoire. Finalement, la célébrité n'avait rien de bon. J'esquissais un léger sourire pour que la conversation ne devienne pas trop dramatique. « Je comprends pas.. T'as bien le droit de dormir avec un homme... C'est fou ! Maknae ou pas, t'as le droit de te faire plaisir non ? Enfin.. Si on compte pas le fait que tu as été droguée. » On se fichait de mon avis ? Complètement.. Mais je trouvais que le système était vraiment étrange. On dirait que la société voulait vendre des saints, des anges.. Personne ne l'était, c'était l'objet même de la nature humaine. D'ailleurs, regarder le corps des gens l'était aussi. C'était notre côté animal et personne ne m'en voudrait pour ça. D'ailleurs, elle semblait apprécier le compliment, alors.. Tout allait bien. « Bien sûr. Je pourrais te dire plein d'autres choses dans le genre... » Je lui fis un clin d’œil, tout en rigolant. Cependant, je repris rapidement mon sérieux puisque Sulli ne tenait pas de la bonne façon, les haltères. « Positionne ta main comme ça.. » murmurais-je à son oreille, d'une voix tout à fait neutre. « En plus, ça sera plus facile pour toi. » ajoutais-je, souriant. « Je vais m'occuper de tes bras flasques. Tu vas voir. » Je lâchai un rire, alors que je m'installais en face d'elle. Je posais mon fessier sur le sol, la regardant simplement. A tous les coups, elle allait s'emporter.

J'adorais l'embêter pendant qu'elle était en train de réaliser mes exercices de sadique. Elle essayait d'être violente par la parole, alors qu'elle commençait à s'épuiser, à transpirer comme un porc. Et oui, c'était difficile d'assumer deux choses incompatibles à propos du sport: parler comme une pipelette – j'aurais pu dire comme toutes les nanas, mais on allait encore dire de moi que j'étais macho- et se concentrer sur ses mouvements. Pour cette raison, j'avais dû intervenir pour prévenir une certaine blessure de la jeune femme. C'était tout con, mais il ne fallait pas tenter le diable. Je n'étais pas aussi si sadique, si méchant. Pourtant, alors que je fis un geste aussi délicat, je ne pouvais m'empêcher de la provoquer une énième fois sur son corps. Pourtant, Sul Li était une très belle femme. Mais faire un tel compliment n'était pas envisageable. En plus, elle avait dû l'entendre un million de fois, avec sa célébrité interrompue d'un coup sec. Bref. La demoiselle affirma de nouveau que ses bras étaient très biens. J'échappais un léger rire avant de me poser sur le sol, l'observant simplement. Évidemment, sa réaction à ce sujet fut assez rapide, ce qui me provoqua un sourire narquois. Je croisais les bras après avoir entendu sa phrase. Je n'allais pas l'écouter, c'était l'élève après tout. « C'est moi le maître, je fais ce que tu veux. » répondais-je d'un ton las. Je fis mine de réfléchir, en me grattant la tête. « Attends.. C'est pas les femmes qui disent: il faut souffrir pour être belle ? » Je lui fis un sourire, m'appuyant sur les coudes. Elle osait dire que je ne faisais rien.. J'étais en train de la coacher depuis deux heures maintenant. Je lui consacrais du temps à elle, cette jeune femme que je ne connaissais pas vraiment.  Elle devait être honorée, d'être là avec moi. Généralement, je n'étais pas aussi généreux, pensant toujours qu'à ma tronche. Même mes copines n'avaient pas eu une telle chance, une telle aubaine. Je la regardais, prenant un malin plaisir à la narguer. « Il me manque un transat.. Bon, tu soulèves plus rien Sul Li jolie ! » Je me relevais et m'avançais vers elle. « Tu veux arrêter ? » Honnête ou pas ? C'était peut-être un piège.. D'un côté, e voulais savoir si elle allait baisser les bras, mais d'un autre côté, je commençais à en avoir marre, tout comme elle. De toute façon, elle n'allait pas partir directement dans les vestiaires. Je devais quand même m'occuper des étirements. Vu l'effort qu'elle avait produit, c'était nécessaire. Enfin.. Je me remettais à elle pour le coup.

Un pacha ? C'est vrai que c'était le mot.. Moqueur, je me mis encore plus à l'aise pour la provoquer. Elle était mignonne quand elle s'énervait. D'ailleurs, c'était une scène marrante à voir: la femme au travail tandis que l'homme se posait par terre, tel un lion attendant le repas de la journée. Ou autre chose.. J'affichai un sourire espiègle tandis qu'elle me fixait d'un air dédaigneux. Pauvre petite, elle avait encore beaucoup de choses à apprendre. « Je suis beau naturellement, pas besoin de ces sottises. » Sottises ? Oh diable, elle allait me tuer. Bref. Quelques minutes, je lui proposais d'arrêter les exercices pour aujourd'hui. Evidemment, elle s'agita comme une folle.. Et après, elle se disait fatiguée. Les femmes, je vous jure.. Je soufflais légèrement avant de prendre la parole sans montrer une véritable expression. « T'es bien contente.. Tu ne supportes plus de voir ma tronche ? » Je lui tendais une perche, mais que faire.. Je pouvais toujours faire croire que j'étais vexé, non ? Je la regardais faire son numéro alors qu'elle s'approchait de la chaîne hi-fi. Intrigué, je me redressais pour voir ce qu'elle fabriquait encore.. Je lâchai un petit rire quand je découvrais enfin ses intentions. Cette fille était vraiment perchée. Secouant la tête négativement, je montrais mon désespoir avant de l'observer plus attentivement que prévu. C'est vrai que ce n'était pas désagréable à regarder.. J'affichais un léger sourire, ne la lâchant pas du regard. C'était ma récompense et je devais en profiter.. Néanmoins, la musique se termina.. Je me relevais, m'approchant vers elle. Je glissais ma main à sa taille. « Je n'ai jamais vu une telle merveille. » soufflais-je. Je me redressais avant de lui faire une pichenette au front. « Mais, je ne suis pas encore satisfait. » Je fis un sourire moqueur, avant de me mettre en position. On n'avait pas complètement fini, si je me trompe, non ? « C'était pas assez sexy à mes yeux. »  Je lui fis un simple sourire, m'étirant au niveau des jambes. Je baissais le regard, pour finaliser mon mouvement. « N'en profite pas pour me montrer ta souplesse. Je me sentirais trop ridicule à côté. » Je lâchai un rire. Vu ses talents de danseuse, j'allais être forcément ridicule. Rythme, souplesse.. J'étais terriblement mauvais. Après tout, je n'étais qu'un basketteur avec un balai dans le cul.

Jamais satisfaits ces hommes ? Je lâchai un léger rire moqueur. Je n'étais pas satisfait, c'était certain. Mais, elle ne me donnait pas le meilleur d'elle-même. Je n'allais pas l'applaudir, bien que ses mouvements étaient vraiment parfaits. Mais je n'étais jamais content, jamais satisfait. J'affichais un sourire en coin, alors qu'elle semblait bouder, du moins essayer de me montrer son mécontentement. « Ah, parce que t'essayais de me satisfaire là ? » Oh le mauvais... Je soufflais légèrement avant de procéder à un étirement. Je regardais la jeune femme qui s'exécutait à son tour. « Tu n'as pas besoin de telles choses pour être sexy. » soufflais-je légèrement. C'était terriblement honnête. Si elle s'habillait d'une telle manière, ça serait vraiment provoquant. Ce n'était pas comme si elle comptait faire un spectacle sur scène. Je suis sûr qu'elle pouvait très bien s'en sortir autrement. Un nouveau sourire se dessinait sur mes lèvres. Néanmoins, je la vis s'arrêter. J'arrêtais mon mouvement, voyant que la jeune femme ne simulait pas. Après tout, elle n'était pas comme moi. J'étais doué pour simuler la douleur. Je m'approchais d'elle, posant ma main sur le genou. Légèrement gêné, j'avais peut-être trop poussé à bout Sulli. J'aurais dû l'écouter. Pris de remords, je bafouillais quelques excuses. « Je.. Je suis désolé. » Elle n'avait peut-être rien, mais dans le principe, je ne voulais pas qu'elle se blesse. C'était vraiment le pire pour des personnes comme nous. J'étais censé l'aider à retrouver son meilleur niveau, et voilà, qu'elle avait mal au mollet. Troublé, je relevais la tête vers elle, alors qu'elle avait désormais le postérieur sur le sol. « Tu te sens de marcher ? » Je ne pouvais pas savoir ce qu'elle ressentait au niveau de son mollet. Je n'étais pas médecin et je ne voulais pas effleurer son mollet. Après tout, avec mon talent de la journée, je devais peut-être la laisser tranquille. Aish. Je glissais ma main sur son dos, tandis que mon bras droit se chargeait de passer en dessous de ses genoux. « Je t'embarque. » Je lui fis un sourire, avant de me lever. Je portais la demoiselle comme une princesse, me dirigeant finalement vers l'infirmerie. J'avais encore pas mal de distance à parcourir. Décidément, la journée était vraiment sportive.

Être blessé, pour une personne comme moi, c'était une catastrophe, même si le choc n'était que minime. Parfois, certaines blessures ne se terminaient jamais. Bon, ce n'était pas son cas. Je doutais qu'elle ait une fracture, mais dans le principe, cela m'inquiétait un peu. Elle devait sûrement avoir l'habitude en tant qu'ancienne idole. Si mes souvenirs étaient bons, ils passaient leurs journées et leurs nuits à s'entraîner. Je l'avais peut-être trop distrait, et du coup elle avait un faux mouvement. Ah je n'en savais rien. Je m'excusais tout de même, parce que j'étais un gentil garçon. Je secouais la tête, affichant un léger sourire, un brin contrarié. « Dommage, tu aurais été ma douceur préférée sinon. Bien que tu sois un véritable poison quand on te connaît un peu. » Ouais bon, je m'étais excusé, mais bon. Chassez le naturel, et il revient au galop. Je ne voulais pas rester sérieux, même si mon visage montrait un peu d'inquiétude. Je ne lui laissais pas le temps de se lever, la portant comme une princesse. J'étais devenu fou.. Elle allait avoir trop d'estime, et en plus, elle aura l'occasion de me le rappeler à maintes reprises. Mais que faire, j'agissais sans réfléchir. Je soufflais légèrement, alors que la jeune femme ne semblait pas vouloir rester dans mes bras. Puis, j'affichais un sourire alors qu'elle me parlait de la taille de ces talons. « Ah, parce que tu es maladroite en plus ? » Je la taquinais légèrement avant de me diriger vers la sortie du gymnase. Certaines personnes étaient présentes dans la pièce mais je les ignorais tout bonnement. Pourquoi devrais-je les prendre en compte ? C'était Sulli, l'essentiel. C'était la victime après tout. « Tu me sous-estimes, minus. » Je la regardais, toujours aussi moqueur. Je me demandais si elle sentait honorée, d'être là dans mes bras. En plus, j'étais loin d'être petit et finalement, elle prenait de la hauteur. Aish, comme si j'étais un manège de parc d'attraction. « Et puis si je m'écroule, tu tombes avec moi. Je te conseille donc de me complimenter, sinon je vais provoquer la chute. »

Je portais la demoiselle, puisant dans mes dernières ressources. Après tout, pendant l'entraînement, je n'avais pas complètement chaumé non plus. Elle devait être reconnaissante de ce sacrifice, même si je savais très bien qu'elle n'avait rien demandé. Je m'inquiétais pour peu de choses à vrai dire. Mais bon, je pensais connaître les limites de la demoiselle. Elle avait râlé un bon moment, comme quoi elle était fatiguée. Et je ne l'avais pas écouté, pensant que c'était encore un caca nerveux. Finalement, peut-être qu'elle était tout simplement épuisée et ce mauvais geste n'était peut-être une fracture, mais, il vaut mieux prévenir que guérir. « Et alors ? C'est comme ça qu'on parle aux femmes, non ? » Je lâchai un rire, reprenant son avis quant à mes paroles de lover. « Il ne faut pas être trop aimable avec les demoiselles. Elles ont tendance à ne plus se sentir après. » Je lui fis un grand sourire, moqueur. Je n'avais pas tout à fait tort. Cependant, ça marchait pour certains garçons. Mais, contrairement à eux, j'étais un homme un vrai. Pourtant,  je lui réclamais actuellement des compliments. Le chantage, c'était pour les enfants non ? « Je ne sais pas. Je me pose encore la question à vrai dire. » Quel con, j'étais. Elle s'accrocha à moi. « Depuis quand tu es devenue une sangsue Sulli ? » Je la fixais, alors qu'un sourire en coin se dessinait sur mes lèvres. Je sentis qu'elle serrait bien trop fort mon t-shirt. Puis, elle posa sa tête contre mon torse. Je baissais toujours la tête pour la voir, bien que cette position était un peu délicate. « N'en profite pas pour me toucher. Sinon je vais faire pareil. » Je remontais la demoiselle correctement, dans le but de reprendre ma position initiale et donc de poursuivre ma marche intensive. On se retrouvait finalement devant l'infirmerie. « Madame est arrivée. » J'affichais un léger sourire avant de la reposer délicatement au sol. « Tu as besoin de moi ? » demandais-je, d'un ton un peu plus sérieux. Si c'était Mika qui était de service, je risquais d'être gâtée entre ces deux nanas. Ah mais quel goujat.

« Quelle petite menteuse. » Je lâchais un rire avant de reprendre directement. « C'est moi qui râle ? Je te signale que tu n'as pas arrêté de le faire depuis tout à l'heure, et ça continue. Ma tête qui est fatiguée. » imitais-je à la fin. Elle n'était pas sérieuse tout de même. Je ne râlais pas, je constatais juste un fait. « Tu crois que j'ai besoin de ce genre d'excuses pour te toucher ? » Je haussais un sourcil, comme si j'étais un peu surpris par les dires de la demoiselle. Je montrais mes intentions, mais à vrai dire, je ne le pensais pas vraiment. A vrai dire, je n'avais jamais réfléchi à la question car je considérais Sulli comme mon élève. Finalement, cette histoire s'avérait bien compliquée. Elle arrivait déjà à me distraire avec son corps, il ne manquait plus que j'ai envie de la tripoter. Oh, je vous jure. Doux malheur. Je portais la belle jusqu'à l'infirmerie, sentant quelques douleurs au niveau des cuisses et du dos également. Je commençais à ressentir son poids, malgré tout. Cependant, je ne fis aucune remarque car j'avais ma fierté et j'étais un homme. J'avais voulu montrer ma force. Je n'allais tout de même pas faiblir alors qu'il me restait quelques mètres. Je la reposais au sol afin de lui laisser sa liberté, bien que je l'obligeais à s'asseoir. Elle n'avait peut-être pas envie d'aller à l'infirmerie mais je ne lui avais pas laissé le choix. La pauvre. Je devrais sûrement prendre en compte son avis la prochaine fois. J'avais déjà fait cette erreur, précédemment, alors qu'elle m'avouait sa fatigue. Finalement, je n'étais qu'un petit égoïste. Je la regardais, baissant la tête à cause de la différence de taille, qui se créée de nouveau entre nous. « Bah, vu ton comportement parfois, je peux me permettre d'en douter. » Je lui fis un grand sourire moqueur avant de poser sa main sur son crâne, comme si c'était une gamine. J'aimais bien la provoquer. Elle venait juste de le faire alors.. « Bon, j'ai compris. Je me casse. » balançais-je boudeur. Ou pas. Je lui fis un signe de la main avant de retrouver le chemin du gymnase dans le but de récupérer mes affaires.