Contrairement à d’autre, cette nuit avait été une soirée de pur travail. T’avais pas voulu faire la fête, sortir, boire, voir du monde non, t’étais dans la salle de couture de la fraternité des bleus, tu voulais abosluement finir cette robe, une putain d’obligation. T’as beau être fatiguée t’étais obligée, tu peux pas faire autrement. Et maintenant, tu sais pas trop quel heure il est, mais le soleil s’est levée. T’as carburé au café toute la nuit, continuons sur cette belle lancée.

La fraternité commence à se remplir des lèves-tôt, et quand enfin tu quittes la salle pour enfin rentrer chez toi et retrouver ton cocon familial que tu portèges tant, tu tombes nez-à-nez (enfin presque, si on oublie que tu est à un bout de la pièce et lui de l’autre) avec ton frère.. ou plutôt ce qu’il en reste. « JEGAL QU’EST CE QUE T’AS FOUTU PUTAIN. » On peut dire que tout ceux qui rêvaient à une grâce matinée pourront remercier Jeona pour ce magnifique crie de truie, déboulant comme une furie vers son frère. « bébé mais qu’est ce que t’as fait ? T’étais ou ? pourquoi t’es.... un lapin ? à poil ? putain chaton... » Tout à coup, la robe que t’as passée la nuit à faire t’es complêtement égale, tu la balance d’ailleurs avec ton sac sur une table pas loin, genre pour attraper ton frère par les épaules et le secouer un peu. « T’as fumé ? évidemment que t’as fumer... combien ?! Parle bon dieu ! »

what the big fuckery. Eh beh, tu savais que ton frère se laissait parfois aller, qu'il fumait souvent, mais putain, tu l'avais pas souvent vu dans cet état. Ces mains sur tes épaules te font inspirer un grand coup, tu essais de ne plus crier pour son bon vouloir, mais c'est dur, très dur, de ne pas le secouer dans tout les sens pour qu'il retrouve la raison. Ta doudoune? Jegal, on est à la frat' là, on rentre d'accord? Tu le fixais sans relâche jusqu'à ce qu'il s'assois dans un des fauteuils et le regarde en soupirant essayer d'enlever son caillou. Chaton, t'as pas de chaussures. Pourquoi t'es tout nu d'ailleurs? Hésitant à le laisser tout seul, tu te dis que finalement, son pied l'occupera bien cinq minutes, donc tu tournes les talons et file vers la pièce que tu viens de quitter, attrape un des pulls que ton frère avait fait, fouille dans un sac sous la table et dégote un pantalon qui à l'air d'être à peut près à sa taille. Revenant vers lui, tu lui pose avec un nouveau soupire les fringues sur le rebord du canapé, et t'accroupis devant lui Jegalou, regarde moi. t'as la force de rentrer ou tu veux que je te trouve une chambre à l'étage? Les regards des premiers bluings debout, les petits rires et tout ce qui va avec te font sourire parce que t'es pas sur que quand ton petit frère se réveilleras, il s'en souviendra. D'humeur taquine, tu te relèves alors et ouvre les bras Mesdames et messieurs, voila môsieur jegal, le plus beau, le plus grand et le plus fort lapin de tout les temps.

tu finis par baisser à nouveau le regard sur ton frère en bien piteux état alors que les voyeurs faisaient demi-tour au risque de se faire accoster par monsieur yi. Alors que tu attrapes le pull histoire d'essayer de le lui faire enfiler, il se lève d'un bon et se dirige tout droit... à la cuisine. Au vu de sa tête, c'est surement pour... vomir. « Oh non putain gal.... » Avec un air dégoutée, le nez retroussé, tu le suis jusqu'à la cuisine et pose ta main dans son dos, le lui frictionnant doucement. A la fois dégoutée et prise de pitié, tu ne peut simplement pas t'éloigner de lui. ton petit frère, en si piteux état, tu aurais surement priée pour ne jamais voir ça. « ça va mon coeur? Viens. » Quand, semblait-il, qu'il ai finis de vider ses tripes, jeona le prend alors par les épaules et l'emmène tout droit dans la salle de bain de la fraternité. heureusement qu'il n'y avait pas encore foule, ce qui facilita ton travail de trouver une douche afin de le mettre en dessous. Tu le fait alors asseoir dans le bac de peur qu'il glisse et lui enlève le peu de fringue qui lui reste sur le dos, dont accessoires. Tu enlèves ton gilet et attrapes le pommeau de douche. « t'as de la chance d'être mon frère. Laisse toi faire et reste calme. » Afin de lui vider la tête, tu allumes d'abord le jet sur eau froide, et le lui met au dessus de la tête, le tenant de l'autre main à l'épaule, histoire qu'il ne gigote pas trop. « c'est pour ton bien mon coeur.» Quand deux bonnes minutes se sont écoulées et que tu à passer le jet un peu partout sur sa tête et ses épaules, tu tournes finalement l'eau sur chaud et lui frictionne le crâne afin de le lui laver, ainsi que la figure. « ouvre la bouche, t'as une halène de chacal. » dis-tu en lui foutant le jet dans la tronche. Un petit sourire étire tes lèvres alors que tu te rend compte de la situation. Les yi dans toute leur splendeur.