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 «don't worry, i'm here now»

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ksos professionnel
Ahn Woo Bin
Ahn Woo Bin
BRAIN, BOUQUINS

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MessageSujet: «don't worry, i'm here now» «don't worry, i'm here now» EmptyDim 22 Juin - 16:55

all of me
«don't worry, i'm here now»

La nuit venait de tomber sur la ville, recouvrant les buildings de son fin manteau noir. Les nuages s’étaient jumelés à la beauté nocturne, menaçant les lumières de fondre dans leur épais brouillard. Une légère brise c’était invitée au balai, rendant l’atmosphère plus fraiche et sombre. Woo Bin sortait en hâte de son travail à temps partiel, supportant sa petite veste, malgré que l’été se soit confortablement installé sur la ville. Sur le chemin du retour, ses mains jouèrent sans relâche avec ses clés, les tournant et retournant dans tous les sens. Ses pensées étaient dans le même état, une pelote de laine en aurait été jalouse. Il pensait aux choses inutiles qui étaient rentrées dans sa vie, la rendant autant intéressante qu’ennuyeuse. De toutes les façons, elle ne pouvait pas être plus ennuyeuse que son passé.

Woo Bin réajusta correctement sa veste, les mains dans les poches. Le plus proche arrête de bus se trouvait à quelques minutes à pied. Ses écouteurs sur les oreilles, il regardait le ciel s’étoiler doucement, soufflant de lassitude. Les passants se cognaient les uns avec les autres sans en prendre réellement conscience. Où était passé le respect ? Il ne dit rien quand ses pieds se faisaient massacrer sous les talons. De toutes les façons râler n’apporterait rien, ne ferait nullement bouger les choses. Et puis ça demandait des efforts.

Le bus était tranquillement garé sur son emplacement quand Woo Bin monta dedans se demandant comme sa soirée allait se dérouler. Il avait une dissertation à rendre pour demain, la conclusion était presque finie. Mais relire son devoir serait une bonne chose. Finalement sa soirée allait être réservée à la philo. Attrapant habillement son smartphone, il relit une partie de sa dissertation, qu’il avait enregistré dessus. Peut-être que les longues minutes de son transporte allaient passer vite.

Alors qu’il était concentré sur sa lecture, son portable vibra dans ses mains, il arrachant un petit cri. Jurant entre ses dents qu’il allait détruire la personne qui lui avait fait peur, il ouvrit le message. Un faible sourire apparut sur ses lèvres, très vite effacé par le contenu. Lisant une seconde fois le message un air sombre prit forme sur son visage. « Woobin.. Tu vas bien ? Ca fait un moment qu'on c'est pas vu ... Je .. Oppa ça va pas trop ce soir. Je ..J'ai besoin de toi, tu ne veux pas passer à la maison ? Mon coloc est pas là en plus. Bref viens s'il te plait et prend moi un truc bien gras à manger au passage .. ❤ xx ». Encore ? Son cœur se serra doucement à la vue de ces mots. Haneul. Ils avaient une relation particulière, ils n’étaient pas en couple, mais n’étaient pas non plus de simple amis. C’était certainement dû à leur précédent relation « amoureuse ». Répondant rapidement à son texto « Kiwi, bouges pas, j’arrive, xoxo ».

Sans plus attendre il se leva dans sa place, demandant au chauffeur de l’arrêter là. Rien ne servait de continuer en direction de chez lui, il allait passer la nuit chez Haneul à sécher ses larmes. Larmes qu’il détestait plus que tout voir. Woo Bin n’était pas du genre démonstratif, avec personne, mais Haneul savait qu’il ne supportait pas ça et qu’il lui portait un grand intérêt. Ce n’était pas le cas de tout le monde. Woo Bin prit la direction de la superette la plus proche ouverte à cette heure. Ses yeux repérèrent rapidement l’enseigne clignotante. Dans les rayons il choisissait précautionneusement tous les produits les plus gras et caloriques, histoire de s’empiffrer plus que de raison. Les courses dans une main et son téléphone dans l’autre il relisait, quand même, sa dissertation pour demain essayant de trouver une conclusion rapide dans sa tête. Demain, il irait en cours plutôt et peaufinerait tout ça.

En passant à la caisse, il remarquait qu’il avait oublié les sucreries favorites de Haneul. Il la connaissait comme s’il l’avait faite. Mais il ne le montrait pas, enfin juste dans ces moments où elle était en proie à la faiblesse. Sinon, il n’hésitait pas à lui dire qu’elle l’emmerdait plus que de raison, même si c’était faux, en partie. Payant ses effets, il partit en direction d’un nouvel arrêt de bus, les quartiers huppés. Lui qui vivait dans le quartier pauvre, aller dans là-bas lui foutait les poils dans tous leurs états.  De plus la population qui fréquentait cette ligne était très différente de lui. Habillée comme des vitrines de luxe, avec ses vêtements bas de gamme il faisait tache dans le paysage. De toutes les façons il s’en foutait. Seul chose qui pouvait faire douter sur sa classe sociale était son smartphone. Il économisait toujours pour s’offrir les smartphones qu’il voulait. Celui-ci était le dernier de sa génération.

Il prit place dans le fond, continuant à taper la conclusion de sa dissertation,  pour passer le temps. Dans le fond de son cœur, Haneul occupait toute la place. Dans quel état allait-il la trouver ? Il espérait secrètement qu’elle tienne le choc jusqu’à ce qu’il arrive. La voir déjà effondrer lui serait insurmontable. Il mit un point final à sa conclusion, quand le bus arriva à hauteur des quartiers riches. Fallait pas croire que ses vieux tas de ferraille montaient jusqu’à là-bas. Pas de tache possible chez les riches. Woo Bin pouvait encore s’estimer heureux que la pluie ne se soit pas jointe à la brise, sinon il aurait eu le pompon. Marchant d’un pas rapide, il essayait de se repérer. Le sens de l’orientation avait été rarement clément avec lui.

Grâce au GPS de son smartphone, il ne tarda pas à trouver l’appartement de Haneul. Il monta les marches et arriva devant la porte de la jeune femme. Soufflant un bon coup il se prépara mentalement à rentrer. Woo Bin avait des centaines et des centaines de scénarios dans sa tête, se préparant au pire. Sans attendre la jeune femme il pénétra dans l’appartement, sombre et froid. Haneul était vraiment mal ce soir. Ce n’est pas qu’il connaissait le mot de passe pour renter, mais dans le cas actuelle, la jeune femme serait certainement incapable de lui ouvrir.  Son cœur se pinça une fois de plus. D’une certitude, dont il ne connaissait pas l’origine, Woo Bin prit la direction du salon. Ses pas raisonnaient légèrement dans le couloir, rendant la situation quelque peu effrayante.  

Woo Bin pénétrait doucement dans le salon, trouvant une Haneul sur le canapé, tête dans le vague. Délicatement il s’approchant d’elle et la serra fort dans ses bras, enfouissant sa tête dans son cou, caressant ses cheveux. D’une voix doucereuse et rassurant il susurra à son oreille ces quelques mots qu’il voulait tranquillisants.

« Mon bébé, je suis là maintenant. »
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Yoon Haneul
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MessageSujet: Re: «don't worry, i'm here now» «don't worry, i'm here now» EmptyLun 23 Juin - 0:40


La nuit était tombée sur la ville, j'étais rentrée du travail plus tôt aujourd'hui ce qui était une bonne chose. En soit le déroulement de ma journée c'était fait tranquillement et dans de bonnes conditions. J'étais arrivée à la maison sur les coups de 18h00 et personne en vu. Tian avait du sortir et j'étais certaine de ne pas le voir avant demain, ce qui m'arrangeait clairement. J'avais fais ma petite vie, prenant ma douche dans un premier temps pour enfiler mon pyjama et être plus confortable, puis je m'étais commandée Indien. Repas que j'avais pris devant un série télévisé assez marrante. Bref jusqu'ici rien de bien folichon. Les choses se sont quelque peu gâtées lorsque l'envie folle de regarder des vieilles photos m'avait prise. J'avais d'abord hésité, sachant que ça me mettrait dans un état déplorable puis j'avais cédé beaucoup trop envieuse de ressasser le passé finalement. De ma naissance jusque mes 13-14 ans, tout y était. Beaucoup de photos de moi, un peu partout, en vacance, au parc, souriante ou entrain de pleurer. J'avais souri sincèrement devant certaines et avait même rigolé devant d'autres. Puis j'étais tombée sur des photos où mon père apparaissait, puis ma mère, jusqu'à tomber sur des photos de eux deux uniquement. Mon cœur c'était fendu et je m'étais senti mal. Au lieu d'arrêter le massacre immédiatement, j'avais poursuivi et le coup de grâce avait été porté lorsque j'étais tombée sur le souvenir le plus douloureux. Une photo de leur mariage gravé à jamais sur papier glacé. Ma mère était magnifique dans sa robe blanche immaculée, son regard était plongé dans celui de mon père en face d'elle qui lui était très classe dans son costume 3 pièces noir. Ils transpiraient l'amour et la joie et c'est ce qui me fit le plus mal probablement.

Je soupirai pour la énième fois, reniflant continuellement, les larmes au bord des yeux. Cela faisait peut-être 30 minutes que mon regard était rivé sur cette photo de mariage, n'arrivant pas à m'en détacher, et je ne comprenais toujours pas. 7 ans que je n'avais pas compris et que je me posais toujours les mêmes questions. Comment ma famille avait-elle pu en arriver là ? Une histoire de tromperie, certes ça te brise un couple seulement comment ma mère avait-elle pu m'abandonner comme ça. Car au final c'était le cas, elle avait quitté mon père, mais m'avait quitté moi aussi en même temps. Elle était partie du domicile familiale sans un mot pour aller je ne sais où. J'avais 14 ans et depuis tout ce temps, plus aucunes nouvelles d'elle. Pas même un appel ou une lettre, quedal.

Rageusement je balançai la photo qui s'échoua au sol quelque mètres plus loin. Une larme coula et je la chassai très vite. Je ne devais pas pleurer, je ne voulais pas pleurer. Comment cette femme pouvait-elle encore m'atteindre à ce point après tant d'années ? Machinalement j'attrapai mon téléphone portable à mes côtés et envoyai un message. Un message à Woobin. Très certainement l'une des seules personnes à pouvoir me voir dans cet état, l'unique personne à pouvoir me remonter le moral convenablement. La relation que j'avais avec lui aurait pu être ambiguë aux yeux des autres, mais était normal aux miens. Il était mon ex certes, mais malgré tout il restait quelqu'un de très important dans ma vie.  J'avais besoin de lui quand tout allait bien et quand tout allait mal. Il m'avait vu dans tous les états possibles et inimaginables. C'était un gars bien, probablement le meilleur qui m'ait été donné de rencontrer. Notre relation c'était terminée pour l'unique raison que nous ne nous aimions pas D'Amour. J'avais de l'affection pour lui, de la tendresse même, mais je n'avais jamais su aimer un homme. Probablement encore à cause de ma mère.

Lorsque le sms fût distribué, j'envoyai mon portable valser à l'autre bout du canapé. Les jambes tremblantes je me levais pour aller déverrouiller la porte d'entrée puis retournai au salon m'affaler dans le sofa. Le visage penché en arrière, je regardais le plafond en espérant qu'il arrive vite. Je n'aimais pas me sentir ainsi, c'était assez fréquent en soit, la plus part des soirs ou j'étais seule, le coup de blues me prenait et je ruminai, pleurant de temps en temps. Sauf que j'arrivai à me calmer, ce n'était pas grand chose dans un ses, c'était limite habituel. Mais ce soir je sentais que ce ne serait pas comme toutes ces autres nuit et je ne voulais pas être seule livrée à moi-même. J'étais faible à cause d'elle, je la détestais.

C'est seulement après plusieurs minutes qui me parurent interminables que la porte d'entrée s'ouvrit. Les yeux fixés sur le mur fasse à moi, je n'allais pas le chercher à la porte, il connaissait la maison. Ses pas résonnèrent dans l'appartement silencieux, une larme menaça de couler à nouveau, elle serait à coup sûre suivit de plusieurs autres, mais je me retenais ne voulant pas craquer comme ça et surtout, voulant faire la fille forte comme je savais si bien le faire. Je le senti s'asseoir à mes côtés et lorsque ses bras m'entourèrent, la première larme coula. Le masque tombait et je me laissai aller. Il avait cet effet sur moi, plus rien ne me retenait en sa présence. Mon corps sursauta légèrement dû à mes pleurs qui commençaient à se faire plus intense. Sa voix me berça un instant et je me recroquevillai contre lui, laissant ma tête se reposer contre son torse. Je laissai mes larmes couler, je m'étais trop retenu pour la soirée et j'avais besoin que ça sorte sinon ça n'irai pas. Il fallait que je craque et que j'extériorise toute cette rage en moi, cette rage qui n'avait jamais voulue disparaitre et me laisser en paix. Je couinai en silence le visage camouflé par mes cheveux. Mes mains étaient fortement accrochées aux pans de son tee-shirt de peur qu'il ne s'envole lui aussi.

Dans ses moments là j'étais vulnérable. J'étais loin de la fille que tout le monde voyait à la fac ou dans les soirées. Non dans ses moments là, j'étais la petite Haneul de 14 ans qui soufrait de l'absence d'une mère. Mes pleurs se calmèrent doucement, à taton je cherchai sur le canapé un mouchoir que j'avais vu au paravent et le trouvai enfin. J'essuyai mes yeux et mon nez avant de me redresser pour le voir pour la première fois depuis qu'il était arrivé chez moi. Je devais probablement faire peur, mon maquillage avait dû couler. « Je dois être horrible.» J'avais murmurai ça en souriant faussement, puis j'avais posé mon regard dans le sien. « Pardon, je suis désolée de t'avoir fait venir à cette heure, mais... J'avais besoin de toi.» Woobin, le seule aussi à avoir droit à mes excuses, le rare qui pouvait entendre ses mots de ma bouche. Je m'attachai les cheveux rapidement, les rejoignant au sommet de ma tête en un chignon désordonné. Sans plus attendre j'allais de nouveau me blottir contre lui, plaçant mon visage dans son cou. Il avait beau m'avoir vu au plus mal de nombreuses fois, je ne supportais pas très bien cela. Simplement je déposai un baiser sur sa peau, avant d'entourer son ventre de mes bras frêles. J'inspirai profondément « Merci d'être venu si vite.»
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Ahn Woo Bin
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MessageSujet: Re: «don't worry, i'm here now» «don't worry, i'm here now» EmptyLun 23 Juin - 18:04

Quand Woo Bin avait franchis la porte son cœur avait loupé plusieurs battements. Il ne savait pas vraiment à quoi il devait s’attendre. Sa journée avait été rythmée par des gamins sur excités qui n’en avaient rien à faire de ses paroles. En plus de ses cours de la journée, il était éreinté, fatigué. Ces enfants lui avaient retourné le cerveau tant leur stupidité était sans limite. S’il n’avait pas besoin d’argent pour se financer et ne dépendre de personne, certains ne serait certainement plus de ce monde. Cependant, il ne devait pas jouer avec le feu. Cet argent était important. Il se refusait à retourner vivre dans cette maison de débauchée. Jamais il ne voulait avoir à faire à nouveau avec ces déjantés. C’était certainement sa plus grande phobie, même si personne n’était au courant. Au final Woo Bin était un être mystérieux pour beaucoup de personne. Ses secrets il les gardait pour lui et lui seul. Les seules personnes susceptibles d’en connaitre certains faisaient parties des débauchés. Il n’avait pas grande chose à crainte quant à la révélation de ses secrets. Avec des ‘écartes’ cuisses et les gigolos qui l’habitaient ses petites habitudes étaient au chaud, reléguées au plan ‘d’inutile’.  C’était ainsi, et il s’en contentait. Sa vie monotone et ennuyeuse était à sa propre image : blasée. Woo Bin était ce genre de personne, jeune mais blasé par le triste passé qu’il trainait, tel un boulet de bagnard. Passé qui pesait lourds sur ses frêles épaules. Comment les gens réagiraient s’ils savaient la famille de débauchée qu’il avait ? Personne ne l’accepterait dans cette société où l’image et la classe sociale sont les premiers critères de réussite. Alors, autant se taire et affronter son futur avec ses secrets. C’était la seule solution radicale et efficace qu’il avait trouvé.

C’est ainsi que malgré la fatigue qui l’habitait, il était soulagé de voir Haneul sur son canapé. Dire qu’il n’était pas inquiet tout le long du trajet aurait un mensonge. L’inquiétude lui bouffait les tripes à mesure où le tas de ferraille le reprochait de Haneul. Woo Bin savait très bien que la jeune femme ne commettrait jamais l’irréparable, ayant une image bien construite et encrée dans les mentalités. Mais un moment de désespoir pouvait mener à des solutions parfois vouées au non-retour.  Alors l’inquiétude avait été son amie durant ces longues minutes qualifiées d’insupportables. Woo Bin était le mec qui portait l’étiquette ‘Ice Man’. Cette espèce d’humain dont le visage marque toujours le même sentiment, qui ne réagit à aucune annonce, dont les yeux resté fixé vers l’avant, qui ne détourne jamais le regard. Qui vit sans vraiment vivre, qui ne croit plus en une existence humaine plaisante et paisible. Mais quand ses yeux s’étaient posés sur Haneul, l’inquiétude s’était dissipée et avec laissé place à un soulagement marqué plus que de raison. Sa respiration avait repris un rythme régulier et normal, tandis que ses yeux reprenaient cet aspect neutre et froid, qu’il abordait toujours. Ses pas l’avaient conduit sur ce canapé qui abritait cette frêle silhouette ombragée par la tristesse. Quand ses bras agrippèrent avec force et douceur Haneul que ses yeux prirent une teinte de soulage complet et qu’il avait pu reprendre la notion du temps.

Il avait senti les larmes couler des yeux de sa petite protégée. Elle craquait, complétement. Elle essayait de jouer les femmes fortes dont rien ne touche, qui sont maitre d’elle. Mais Haneul était simplement une enfant qui s’était perdue, qui cherchait des réponses encore muettes, des réponses qui tardaient à venir et qui n’arriveront certainement jamais. Woo Bin avait resserré ses bras au tour d’elle, essayant de lui apporter ne serait-ce qu’une onde de bonheur, de chaleur … d’amour. Son cœur se serait à mesure que les sanglots de la jeune femme se faisaient plus violents. Comment pouvait-on … Il ne comprenait pas, et jamais il n’arriverait à saisir le sens premier d’une famille. À quoi servait-elle ? Pourquoi avoir des enfants si c’est pour les rendre malheureux, les laisser tomber, gâche leur vie qui en parallèle gâche leur futur ? Haneul agrippait désespérément les pans de son tee-shirt en quête d’un soutien qu’il allait lui fournir. C’était son travail …d’ami. Ami ? Est-il vraiment des amis ? Non, ils n’étaient pas des amis. Plus alors ? Non plus. Leur relation laissait grande place à une méfiance vis-à-vis de l’ambiguïté de cette dernière. C’est inconsciemment qu’il prit plus franchement Haneul dans ses bras la berçant doucement dans les bras, susurrant des paroles rassurantes. Ses achats s’étaient retrouvés abandonné dans un coin près du canapé, laissé pour orphelin. Mais qui s’en préoccupait à l’instant présent ? Haneul était plus qu’importante à l’heure actuelle, elle souffrait d’une carence affective.

La jeune femme se détacha d’elle-même de Woo Bin, cherchant à tâtons ses mouchoirs. Haneul se redressait doucement, affrontant pour la première fois depuis qu’il était arrivé, son regard. Ses yeux étaient rougis et gonflés plus que de raison, serrant une nouvelle fois le cœur de glace de Woo Bin. Il essayait d’afficher un petit sourire, qui ressemblait plus à une grimace maladroite. Il n’était pas très à l’aise pour montrer son affection aux gens et il ne savait pas comment traiter avec eux. Pourtant il fessait de son mieux quand il était avec Haneul pour montrer, d’une certaine façon, qu’il tenait à elle. Mais c’était plus dur à faire qu’il ne le pensait. Être loin des gens et les ignorer était beaucoup plus simple et ne demandais pas de quelconque efforts physiques. Son maquillage avec coulé le long de ses joues, entourant grossièrement ses yeux d’immense tache noire. Woo Bin eut un sourire sincère face à cette petite mine gribouillée. Haneul avait affiché un petit sourire que Woo Bin pouvait clairement qualifier de faux.

« Je dois être horrible.»

Un petit peu. Woo Bin avait eu envie de dire ça, sur le ton de l’humour, mais au vu des circonstances ce n’était certainement pas le bon moment. Haneul était une femme très belle à la plastique plus qu’attirante. Ses formes étaient là où il fallait, laissant pantoise grand nombre de femme, dans l’inégalité qu’avait notre créateur. Woo Bin se demandait comment il avait pu laisser partir une créature comme elle, tout était parfait pour les critères d’un homme. Il semblerait qu’il la voyait uniquement comme une amie, une grande amie.

« Tu n’es pas horrible, un dirait un bébé panda.»

Woo Bin essayait depuis quelques temps de faire de l’humour. Ce qui était encore à phase d’apprentissage. Tout débutant doit faire de l’entrainement. Ce n’était pas certainement pas le bon moment pour en faire, mais il essayait de voir ce sourire si radieux de nouveau sur les lèvres de Haneul. Pour faire passer au mieux sa phrase, il caressa doucement le haut de la tête de Haneul dans un geste qui se voulait rassurant. Même si c’était comparable aux caresses qui donnaient à son chien, pensait-il. Woo Bin devait faire un gros travail sur les relations humaines. Ses yeux se plantèrent dans ceux de Haneul. Pour la réelle première fois, la jeune femme l’affrontait du regard, plantant ses pupilles dans les siennes.

« Pardon, je suis désolée de t'avoir fait venir à cette heure, mais... J'avais besoin de toi.»

Aucunes parcelles de Woo Bin ne changea à ses propos, sont air d’indifférence n’avait pas bougé, ses pupilles froides étaient restées les même. Mais son être intérieur virait de mille feux. Elle n’avait pas à être désolée, il ne fessait que son travail d’ami, l’épauler était un des critères de se rang. ‘Besoin de toi’. Pour une fois quelqu’un dépendait de sa présence, c’était plus que suffisant pour faire plaisir, inconsciemment, à Woo Bin. Lui chasseur de relations humaines, évitant tout contact avec l’extérieur, était heureux et réchauffé par de si belles paroles.

« Ne t’excuse pas. Appel moi quand tu es besoin.»

Le légendaire ton froid et blasé de Woo Bin avait une petite connotation douce et se voulant rassurante. Il savait aussi qu’il était une de rare personne en entendre ces mots sortir des lèvres de Haneul. Trop fière, ces mots pourraient lui brûler la gorge. Woo Bin était assez semblable, mais c’était plus par flemme. Les excuses sont inutiles, selon lui. Cependant entendre ça lui réchauffa à nous le cœur, se sentant spécial aux yeux de sa petit protégée. Elle ne devait pas douter qu’elle pouvait l’appeler dès qu’elle en avait besoin, il serait toujours là. Non, il n’était pas un soumit, un homme facile, il était juste un humain qui s’était, un peu trop, attaché à une personne. C’est déviant le regard sur la pièce, qu’il déclara avec une voix froide, qu’il n’avait pu contrôler.

« N'hésite pas à appeler. Je serais là. »

Il reporta son regard sur la jeune femme, lança un regard froid pour lui faire comprendre qu’elle ne fasse aucuns commentaires qui pourrait le mettre mal à l’aise sur ce qu’il venait de dire. C’était assez inhabituel pour lui de dire ça et il se trouvait totalement ringard. Haneul prit le temps de se refaire une beauté, comme commentait Woo Bin le plus part du temps, en attachant ses cheveux, laissant son regard triste dégagé. Woo Bin allait faire un commentaire sarcastique, mais Haneul le prit dans ses bras enfouissant sa tête dans son cou. Il ne bougea pas la premières secondes paralysée par l’attention affective et tactile de la jeune femme. Délicatement, il posa ses mains sur son dos, traçant de ronds avec des mains, remontant à sa nuque, et caressant ses cheveux, doucement. Woo Bin se figea un instant sentant les lèvres de la jeune femme se poser sur sa peau découverte de son cou. Woo bin stoppai sa main dans le dos de Haneul, essayant d’assimiler rapidement l’information, avant de reprendre ses caresses au niveau de ses cheveux. Woo bin embrassait tendrement le haut de son crâne, essuyant de transmettre tout l’amour qu’il portait à la jeune femme.

Haneul se décolla doucement de Woo Bin, enlaçant son ventre de ses petits bras frêles emprisonnant Woo Bin. Il se calla plus confortablement sur le sofa, installant la jeune femme dans une position plus reposante. Soufflant un bon coup, il prit Haneul dans ses bras l’enfermant délicatement, pour la rassurer. Il n’allait pas partir comme un voleur et l’abandonner dans un tel état. Woo Bin déposa tendrement sa tête sur celle d’Haneul, pour la bercer.

« Merci d'être venu si vite.»

Woo Bin eut un sourire sincère sur ses lèvres, pouvant montrer en toute tranquille ses sentiments, à l’abri de tous regards. Il caressant de nouveau les cheveux de Haneul, jouant avec les quelques mèches rebelles qui entourait se bon visage. Au final, elle était comme un petit bébé perdu. Comme une petite sœur qu’il n’avait jamais eue, le contraire de ses frères et sœurs. Haneul était douce et fragile, égarée dans une image qui n’était pas la sienne. C’était dans ces moments de vulnérabilité qu’il devait prendre soin d’elle et qu’il comprenait qu’il était important pour elle. QU’il avait cette place que personne d’autre n’avait, cette place qu’on ne peut pas définir, qu’on a du mal à expliquer aux gens, cette place qui est importante.

Woo Bin se détacha délicatement de Haneul se levant du canapé. Il fit quelques pas en direction de la porte, les yeux cherchant un petit sachet blanc. Dans le couloir de l’entée il trouva finalement, l’objet de ses recherches. Doucement, il reprit place aux côtés de Haneul la callant contre lui avec douceur. Woo Bin fouilla dedans à la recherche d’un produit bien particulier. La tête dans le plastique il sourit doucement, avant de reprendre son air neutre et en sorti un petit sachet, plus que banal. Pourtant ce n’était pas quelque chose de banal, c’était certainement un des produits qui pourrait rendre à Haneul le sourire, qu’il voulait tant voir. Déposant le gros sachet blanc à même le sol il regarda Haneul avec un air de malice dans les yeux.

« Tiens, j’ai pensé que ça pouvait te faire plaisir.»

Woo Bin donna le petit paquet à Haneul. Un petit paquet bien particulier. Les friandises favorites de Haneul. Non Woo Bin ne l’avait pas expert, il n’était pas ce genre d’homme à ce souvenir des goûts d’une femme, chose totalement futile … n’est-ce pas ?
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Yoon Haneul
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MessageSujet: Re: «don't worry, i'm here now» «don't worry, i'm here now» EmptyMer 25 Juin - 0:58


Là, blottis contre lui à l'instant présent, j'étais bien. Mon cœur se réchauffait doucement à mesure que je humais son odeur familière. Je savais que Woobin n'était pas du genre tactile, qu'il n'aimait pas vraiment les démonstrations d'affection ou autre actions similaires. A la normal je respectais quelque peu, ne me jetant pas dans ses bras à chaque fois que j'en avais envie. Seulement ce soir ses gênes me passaient au dessus de la tête, je voulais être dans ses bras, je voulais m'accrocher à quelqu'un de réel, à quelqu'un de présent dans ma vie. Il était cette personne. Un petit sourire étira mes lèvres lorsqu'il m'assimila à un bébé panda. L'humour et lui ça faisait deux, mais il essayait au moins et c'était avec ça que j'irai mieux. Ça allait toujours mieux lorsqu'il était dans les parages. Woobin avait cette force sur moi, cette force d’effacer mes craintes et mes doutes en un claquement de doigts. Il avait beau être froid, il savait trouver les mots qui touchaient, qui mettaient du baume au cœur. Il était ma source de réconfort et mon havre de paix. Au final nous étions assez similaires lui et moi, tout deux se trimbalant avec un masque pour cacher nos vrais sentiments et peut-être aussi pour fuir la vie qui nous avait été offert. Il était d'ailleurs plus fort que moi à ce jeu là, depuis le temps que je le côtoyais je n'avais aucune idée de ce qui pouvait bien le tracasser à longueur de journée et le rendre ainsi, l'homme de glace. J'étais loin d'être dupe. Il ne m'avait pas fallut, de mon côté, l'éternité pour lui livrer mes secrets. J'étais tellement faible.

Mon sourire s'agrandit et je chassai toute trace de larmes de mon visage lorsqu'il reprit la parole. Son air mi froid mi blasé m'amusa quelque peu. On ne le changerait donc jamais. Même lorsqu'il disait des choses mignonnes, il gardait cette distance avec son interlocuteur. Peut-être par peur de se dévoiler complètement, de se mettre à nu. Ce que je pouvais comprendre. Me retrouver comme ça, aussi vulnérable devant lui me rendait mal, mais je m'y étais habituée. Il n'avait jamais posé de questions déplacées se contentant uniquement d'atténuer mon chagrin, jusqu'au jour où je lui avait raconté ma vie, où je m'étais livrée sur plateau d'argent et c'est probablement à ce moment que ma confiance en lui avait atteint son paroxysme. Il ne m'avait jamais jugé.

Il m'arrivait encore aujourd'hui de me demander comme je n'avais pas pu tomber amoureuse de lui. C'était un garçon merveilleux, du moins avec moi il en était un. Il avait beau garder sa casquette de 'ice man' devant moi, il n'en restait pas moins quelqu'un d’extraordinaire. Il me remettait à ma place lorsque je dépassais les bornes, n'hésitait pas m'envoyer sur les roses et à très clairement me dire que je l'emmerdais lorsque c'était le cas. Mais il savait aussi être, dans les soirée comme aujourd'hui, réconfortant et apaisant.

Son regard pénétrant me fit comprendre de ne pas rétorquer lorsqu'il termina de parler, ce que je fis sachant que ça le gênerait fortement. Il était comme ça Woobin, commençant à se dévoiler un peu puis arrêtant tout à coup, ne voulant pas donner d'explications et s'étaler sur le sujet. Ses mots me touchèrent tant je savais qu'ils lui avaient brûlé la langue de me les dire. J'étais bien consciente qu'il était là et que je pouvais compter sur lui de jour comme de nuit. Il n'y avait qu'à voir à la vitesse à laquelle il était arrivé ce soir pour en être convaincu. Il n'avait pas besoin de me le déclarer seulement ça me fit du bien de les entendre.Une sensation gonfla dans mon être, le sentiment de se sentir un minimum importante aux yeux de quelqu'un pour celle que j'étais réellement. Un larme coula à nouveau, mais je la chassai aussi vite qu'elle n'était apparue.

Mon visage alla une nouvelle fois se nicher dans son cou, sa main peut de temps après se mit à dessiner des arabesques dans mon dos pour me calmer. Je reniflai encore quelque peu, me concentrant moi-même pour chasser ce coup de blues. Puis prise d'une envie soudaine je posai mes lèvres sur son cou, sachant qu'il réagirait au quart de tour. Comme prévu il arrêta ses caresses se qui me fit sourire doucement. J'aimais le mettre mal à l'aise de temps en temps, mais j'avais besoin d'affection en encore plus aujourd'hui. Mes yeux se fermèrent lorsqu'à son tour il m'embrassa le front, pour profiter pleinement. J'aimais ces bisous là, ceux sur le front avait tellement de significations. Il me protégeait et pansait mes blessures à sa façon. Ces petites attentions étaient rare, même lorsque nous étions ensemble. J'allais vers lui, alors il n'avait d'autre choix que de m’accueillir dans ses bras, sauf lorsqu'il n'en avait vraiment pas envie. Mais ce n'était pas spontané chez lui.

Woobin me détacha de son corps pour se lever, je m'installai alors en tailleur dans le canapé, passant mes mains sur mon visage en soupirant. Mes yeux me brûlaient, j'avais trop pleuré encore une fois. Il revint vers moi peu de temps après avec dans les mains un sachet plastique qui attira mon attention. Curieuse, je le regardai sans rien dire et mes yeux durent très certainement s'éclairer lorsque je le vit sortir du sac un petit sachet bien spécial. Alors comme ça il s'en souvenait. Un sourire enfantin se colla à mon visage l’éveillant enfin un minimum et je saisis le paquet qu'il me tendait. Des nounours à la guimauve. La meilleure sucrerie du monde. Je posai sur lui mon regard pétillant. « Tu sais comment parler aux femmes dis moi. Ou du moins tu sais quoi faire pour me redonner le sourire. Je suis contente que tu te souviennes de ce petit détail, merci Woobin.» Sans plus attendre j'ouvrai le sachet, calant un peu plus mon dos contre le dossier du canapé et plaçant un nounours dans ma bouche, me faisant soupirer tant c'était bon. Ce n'était que futilité, mais j'étais heureuse de voir qu'il se rappelait de ça. En même temps je m’empiffrais de ces conneries à longueur de journée. Il avait beau être de glace devant moi, il me portait tout de même un minimum d’intérêt. J'en mangeai quelque uns en silence, m'en mettant probablement partout sur la bouche. Innocemment je relevais mes yeux vers lui en tendant le paquet. « Tu en veux? Et puis ne reste pas debout, j'en ai pas fini avec toi, j'ai encore besoin de tes câlins magiques.» Il allait me maudire mais tant pis, il était là pour ça, me laisser pleurer sur son épaule sans rien dire. Il m’enverrait peut-être même chier en sachant que mes larmes étaient passées, mais il finirait par s'asseoir et m'ouvrirait ses bras simplement. C'est pour ça que je l'aimais après tout.
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