Es-tu surprise ? Étonnamment, je le suis aussi. #M

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don't juge me
I've just want to surprise u

Quelque chose a changé cette nuit-là. Oh pour sûr. Cette nuit-là a tant changé de choses. Quoique non, parlons bien et en bons termes : Mika a changé quelque chose, chez Tasyr. Bien sûr, l'adolescent s'est toujours senti pousser des ailes lorsqu'elle était dans les environs, et évidemment, il se comportant comme n'importe quel garçon de son âge en oubliant ses différents, mais depuis peu, quelque chose cloche. Peut-être sa teinture, fraîchement effectuée dans l'espoir de l'entendre dire qu'il est beau, ou peut-être encore la motivation nouvelle qu'il montre pour le sport, n'ayant de cesse de s'exercer dans sa chambre. Taz veut être un homme, Taz veut devenir adulte. Le syrien veut appartenir à la cour des grands et du même fait, appartenir à la cour de l'infirmière. Il l'aime, c'est indéniable. Mika n'est pas qu'une noona comme il pourrait en avoir un nombre conséquent. Elle n'est pas que ça, elle est tellement plus. Le cœur du garçon s'emballe un peu trop facilement, et passé le choc des premiers instants de compréhension, c'est la joie de son quotidien qu'il savoure. Le jeune tsebe veut mettre toutes les chances de son côté, il veut conquérir la nippone par son être, il veut lui plaire pour ce qu'il est, mais sait-il lui même ce qu'il est, lorsqu'elle est à ses côtés ?

Le plus jeune profitait de l'absence de sa colocataire pour préparer les lieux. Il avait décidé de se montrer sous son meilleur jour, et de lui faire comprendre à quel point il était débrouillard et responsable. L'appartement avait été nettoyé de fonds en combles ; il y était depuis tôt le matin. 21h02. La table est mise. Le chemin de table rouge pourpre qui orne la nappe blanche est propre, et en posant les yeux dessus, Tasyr se surpris à rougir. Pouvait-on fait plus niais que ce qu'il s'apprêtait à faire, qu'un dîner romantique ? Il espérait, au moins, qu'elle ne le juge pas durement, et qu'elle apprécie un tant soit peu. Il avait commandé chez le traiteur afin de ne pas faire de faux pas, et s'était mis en costard. Il avait tant travaillé ces derniers temps, s'était tant épuisé à la tache juste pour pouvoir ramener assez d'argent pour financer cette soirée.. Il se sentait fier, fier d'avoir fait quelque chose par lui même et sans l'aide de Mika. Il se sentait homme, amant, partenaire.

Au moment où la sonnette retentit, le diablotin se précipita sur la porte pour ouvrir, et fit face au traiteur en question. Il sourit, sincèrement et comme rarement, ne l'envoyant pas valser sitôt après avoir payé. Malheureusement, les bras chargés, il leva la tête et tomba nez-à-nez avec Mika. Noona.. Mauvais timing, et dire que sa surprise avait presque pu être complète.. Devant ses yeux ronds, il douta. Que penserait-elle des bougies d'ambiance et de.. OH! Il avait oublié de ranger son bol et ses céréales qui traînaient encore sur la table basse ! hum... Elle rira sans doute.

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C'est étrange, de partir travailler le matin en quittant Tasyr, de se demander ce qu'il fait toute la journée et de n'avoir qu'une hâte, rentrer pour le voir. Jamais encore je n'avais eut ce permanent sentiment de manque. Il suffit d'une heure, d'un minute loin de lui, pour que j'ai envie de le voir et surtout, de savoir ce qu'il fait, avec qui il est. Je ne suis pas une femme possessive, je ne l'ai jamais été puisque pour moi l'amour n'existait pas. Aujourd'hui je me rends compte d'à quel point j'avais tord. L'amour n'est pas un sentiment dégradant, il consume et détruit lorsqu'il est trop fort, ça j'en suis toujours persuadée, mais que j'aime me sentir importante aux yeux de quelqu'un. J'aime à me donner pour mission de satisfaire un homme et de savoir que cela compte vraiment, que ce n'est pas simplement l'histoire d'une heure.

La journée a été longue, très longue et dans le taxi qui me ramène à la maison je me demande à nouveau ce qu'à pu faire Tasyr aujourd'hui. Nous sommes en pleine semaine alors je suppose qu'il est allé à l'université, même s'il a bien moins de cours que lorsqu'il était encore au lycée. Désormais je n'ai plus d'excuse, je ne peux plus dire qu'il est un enfant même si j'apprécie qu'il agisse encore comme tel parfois. Je jette un oeil à ma montre, il est plus de 21heures. Je déteste les réunions longues et inutiles. Bien sûr qu'il faut donner des cours d'éducation sexuelle aux lycéens, quelle question stupide ! Je soupire alors que le taxi s'arrête enfin devant mon immeuble et le paye sans attendre. Je veux rentrer à la maison.

L'ascenseur est lent, trop lent. Mes talons me font mal aux pieds et cette robe est trop serrée. Je sais pertinemment que je ne me mettrais pas à l'aise tant que Tasyr ne dormira pas mais au moins être à la maison sera plus confortable. Les portes s'ouvrent enfin à mon étage et je me dirige vers la fin du couloir, fouillant mon sac à mains pour y trouver mes clefs. Seulement, la voix de Tasyr me fait lever les yeux et je tombe face à face avec un livreur. Je peux sentir la nourriture alors qu'il passe à côté de moi pour rejoindre l'ascenseur à son tour. Surprise, je détaille mon colocataire. Il est... Inhabituel et je dois dire que je le trouve magnifique. Si bien que ma tenue me paraît bien fade. Ta-chan.... Je ne sais même pas quoi lui dire, un sourire idiot prend simplement place sur mon visage alors que j'avance dans la pièce. C'est... Pour moi, tout ça? J'espère bien que la réponse est positive parce que sinon, la prochaine fois qu'il sortira de cet appartement, sa tête ne sera plus sur ses épaules. Je me retourne vers lui, posant mon sac à main sur le canapé. Tu es beau... Tu aurais dû me prévenir, je me serais habillée... Je m'approche de lui avant de déposer mes lèvres sur les siennes. C'est bon d'être à la maison, aujourd'hui plus encore.

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PLEASE, BE MINE.
Style + Le syrien avait passé deux jours rudes. Chaque jour, il avait étudié avec intérêt pour devenir un meilleur élève. Chaque nuit, il avait regardé des films romantiques pour devenir un meilleur amant. Pourtant, il n'est pas difficile de comprendre que de telles niaiseries ne sont pas de son goût. S'il ne le faisait pas pour lui, il pouvait au minimum le faire pour elle. Un jour, il été rentré plus tôt que prévu. Il avait passé ses bras autour de son cou, pris appui contre sa tête.. Et ri. Endô Mika était une femme étonnante, une femme qu'il avait découvert complexée vis à vis de lui, une femme nymphomane et pourtant si sensible à la romance. Pourtant il n'avait pu s'empêcher de partir en fou rire, et se moquer des larmes au coin de ses yeux face à la comédie guimauve. Mais voilà : aujourd'hui, ça avait été son tour d'apprendre par cœur le script. Il voulait que cette soirée soit parfaite, et mémorable. Tasyr voulait que Mika se souvienne de lui comme un homme entreprenant qui savait prendre les devants. Le verrait-elle, ou malgré tout les mots, n'était-il qu'un jouet de tous les instants ? ▬ « Peux-tu seulement voir ce que je vois, ressentir ce que je ressens ? »

Face à son aînée, le tsebe resta un moment interdit, surpris. Le livreur rapidement congédié d'un remerciement sincère, il se permit de douter, les bras chargés de poches. Et si, à son tour, elle lui riait au nez, pourrait-il le supporter ? Taz se savait de mauvais caractère, peu facile à vivre. Boudeur, et colérique aussi. Sans doute ne mettrait-il pas les pieds ici avant qu'elle ne s'excuse à genoux. Il secoua doucement la tête : elle apprécierait. D'un pas puis d'un autre, il recula de sorte à se trouver derrière l'encadrement de la porte et lui ouvrir le chemin. Son sourire le rassurait. Elle apprécierait. Il ne rétorqua pas à son appellation, n'en ressentant ni le besoin, ni l'utilité. Hors exceptions notables, Tasyr n'est pas un garçon causant. Il referma la porte derrière elle et y prit appui, se surprenant à détailler délicieusement son aînée dans sa tenue de tous les jours. Qui est beau ? Une simple question retournée, sous-entendue. S'il était beau lui, pouvait-on seulement placer Mika sur une échelle graduée ? Ses yeux le trompaient sans doute. Qu'avait-elle de plus que les autres ? Elle était une femme ordinaire. La plus belle des femmes ordinaires qu'il lui ai été donné de voir.

Son baiser suscita une foule de questions dans son petit être. Leur dernière partie de jambes en l'air -leur cœur-à-cœur comme il se plaisait à l’énoncer, l'avait chamboulé. Que se passait-il réellement entre eux ? Prenait-elle plaisir à l'user désormais comme tendre colocataire le temps de son séjour à l'appartement avant d'aller se réfugiant dans son infirmerie luxurieuse ? L'adolescent, l'Homme, secoua la tête et se massa rapidement la tempe de la paume de sa main. Il se racla la gorge, oublia son texte. Que devait-il dire après ça ? Aigoo.. Elle l'avait prit de cours. En premier lieu, le garçon se chargea de désencombrer ses bras en posant les poches sur la table. Ensuite, il se glissa jusqu'à Mika, effleura son bras d'une main. Il se plaisait dans ce rôle non plus d'enfant mais d'adulte. Finalement, ses doigts liés aux siens, il porta la main de l'infirmière à ses lèvres, la baisant tendrement. Pourquoi te changer ? Tu es belle tous les jours. Peut-être trop de films à l'eau de rose, qu'il avait ingurgité. Mais devait-il être sanctionné de trouver les mots concordant avec sa franchise ?

CODE BY .INFINITY

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Tasyr est différent. Agréablement différent. C'est étrange de le voir si homme, si mature. . Je suis habitué au Tasyr ancré dans l'adolescence, à celui qui joue aux jeux vidéos toute la journée, qui pourrait se laisser mourir de faim si je ne cuisinais pas. Celui qui laisse sa vaisselle dans l'évier, ses chaussettes sales par terre et la lunette des toilettes toujours relevée. Je regarde la pièce de manière circulaire, il a tout rangé. Je crois que c'est la première fois que je trouve l'appartement si propre en rentrant du travail. Son bol de céréales néanmoins est resté sur la table basse et cela me fait sourire, un petit bout du Tasyr que j'ai l'habitude de côtoyer, tout comme sa remarque. Tu es beau Tasyr. Il baise ma main et me complimente. Je lui souris encore, touchée bien que son texte semble sortir tout droit d'un film à l'eau de rose. J'apprends à apprécier ce genre d'ambiance. Il y a peu encore, je n'aurais pas supporté autant de guimauve. Aujourd'hui, j'apprécie chaque détail. Je m'attache à Tasyr et en même temps, j'en deviens jalouse et possessive. Personne ne devrait pouvoir le voir comme je le vois. Je veux qu'il soit plus proche de moi que de n'importe qui d'autre. Je voudrais que Tasyr soit à moi, pas au sens propre du terme car personne n'a de maître mais je voudrais que personne d'autre ne puisse le toucher. Je n'avais aucune autre robe à mettre de toute façon, j'ai oublié de faire tourner la machine... J'avoue, presque timidement. Je dois d'ailleurs penser à faire tourner le sèche-linge, s'il ne l'a pas fait. Au vue de la préparation et de la décoration, j'en viens même à penser qu'il aurait pu entrer dans la buanderie. Je mordille ma lèvre inférieure, signe d'anxiété et passe mes mains sur le devant de ma robe. Tu as fais tout ça pour moi Takkun?

Au fond de moi, je ne peux m'empêcher de douter. Il sait qu'il n'a pas besoin de faire tout ça pour m'avoi dans ses bras ou pour la nuit. Parfois, je me remémore ses mots lors de notre étreinte et je me dis que peut-être, il souhaite a même chose que moi. Nous n'en avons pas reparlé depuis, je me montre simplement plus jalouse mais je ne suis même pas certaine qu'il y prêt attention. Comme si ce n'était pas chez moi, je m'assoie presque gênée et croise les jambes, passant une main dans mes cheveux. C'est vraiment beau Takkun... Tout ça me donne faim. Je me tourner vers lui et lui souris, sincèrement. Ces derniers temps je fais encore plus attention à mon poids qu'avant et je mange à peine, préférant enchaîner les tasses de café. Je n'ai rien mangé depuis presque 24heures et désormais, je suis affamée. Quand as-tu eut le temps de faire tout ça? Je devine qu'il n'a pas mis les pieds à la faculté aujourd'hui, pourtant il me semble savoir qu'il avait cours. Sincèrement, je m'en moque. J'aurais pu lui dire que c'était mal mais je n'ai aucune envie de le réprimander, j'ai plutôt envie de me blottir contre lui et qu'il ne me lâche plus jamais.

Aucun homme ne m'a fait de tel cadeau. Peut-être que pour certaines femmes ce ne serait pas grand chose mais pour moi, c'est un présent inestimable. Il a prit de son temps pour préparer notre soirée et jamais encore on ne m'avait considéré ainsi. Tasyr est un homme à part et il me fait douter de moi pour la première fois de ma vie.

» han seol mi ❃ so cover your eyes, i have a surprise
» j'en veux aussi :05:
» Ah, c'est pas aussi drôle que ça en avait l'air.. #S
» ET MOI AUSSI JE BAISSE MA CULOTTE!
» Ne me tues pas, je suis ta cousine !

Es-tu surprise ? Étonnamment, je le suis aussi. #M

Es-tu surprise ? Étonnamment, je le suis aussi. #M

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