Faire le beau à côté d’une troupe de ricains avec un taillage en V parfait, ou autrement dit, une chose que je fais extrêmement bien. J’aurais limite l’air d’une mauviette si l’un d’entre eux n’était pas un peu moins bien taillé que moi. Les autres ? Loin devant, trop loin pour les rattraper en l’espace de deux mois. Mes yeux parcourent leurs bras, et n’allez pas me traiter de gays après ça ; c’est juste que ça sent trop la prot à mon goût. Alors, de quoi est-ce qu’ils peuvent être fiers en bouffant leurs saletés ? Ils ont qu’à faire comme moi, avoir une bonne hygiène de vie et se tuer à la tâche. Putain, les boloss. Je me suis reculé en deux-deux alors que la troupe autour d’eux s’épaississait de plus en plus maintenant qu’ils faisaient une pause pour jouer de leurs pecs devant les gonzesses. Et là, le drame. Quel est cette enflure qui ose sortir un « hello » de son cul ? Putain, mec, tu crains ! Ma tête tourne à la recherche de l’aborigène, et s’arrête. Ma mâchoire, si elle n’était pas fixée, serait tombée. Les lèvres pincés, limite en une espèce de duck face mal imitée, je lâche un soupire discret et fait un pas en arrière en croisant le regard de mon aîné. Je racle ma gorge, comme pour lui dire de rester dans la foule en reculant lentement, le temps que les regards ne cessent de se poser sur lui ; j’ai envie de le prendre à part et de lui demander ce qu’il est en train de foutre, mais ce serait un peu ruiner ma réputation que de me montrer à côté de cet énergumènes. C’est pas comme si les gens savaient qu’il était mon frère, et je crois même que personne n’a jamais eu aucun doute là-dessus… Qui sait, peut-être qu’ils nous riraient tous au nez en nous traitant de mythos. Je tourne les talons et finis par poser mon cul sur un transat au piffe où trône une serviette rose… Une meuf ? Et alors, qu’elle essaye de me jarter. Je bougerai pas tant que cette asperge se sera pas ramené face à moi… ou avec un ou deux bons mètres de distance, peut-être.