# You can find me in the club, bottle full of bub', look mommy I got that X if you into taking drugs, i'm into having sex, i ain't into making love, so come give me a hug if you're into getting rubbed. #

Pas besoin de chercher bien loin, c'est carrément marqué sur ma gueule que j'suis né dans une famille riche. Tant mieux d'ailleurs. Même si on pourrait penser que j'aurais préféré être fils unique voyez-vous, ça me casse pas trop les cou-couilles d'avoir une soeur au contraire même. C'est l'une des personnes que j'aime le plus. Yul Na qu'elle s'appelle, bon elle est peut-être chiante de temps en temps mais, faut pas y faire attention, dans le fond elle est aussi douce qu'une plume de pigeon. Ouais ouais. De pigeon.

Soit tout le monde sait que quand on est petit, on est souvent naïf, et j'n'échappa pas à la règle. J'étais un petit homme très intelligent, et sérieux. Souvent dans ma bulle, j'avais plus de faciliter à parler avec mon père qu'avec ma mère, ne me demandez pas pourquoi, j'étais petit. Ce n'est pas pour autant que je n'aimais pas ma mère, qu'on soit bien clair, simplement que j'étais un fils à son papa. Faut dire que le vieux me donnait plein de cadeaux, pour un rien, et on va pas se mentir, j'allais pas lui dire que j'en voulais pas. On était bien on vivait bien, mes parents, ma soeur et moi, on était bien. Jusqu'au jour où tout bascule. Le jour où la vie commence à te défoncer la gueule tout en te souriant. A mes 13 ans, je perdis ma mère, à cause du cancer. Une maladie sympatoche qui peut te la mettre profonde à tout moment. J'eus un peu de mal à m'en remettre mais, la personne qui eut le plus de mal fût ma soeur. Yul Na, plusieurs fois cette dernière se retrouvait être dans mes bras, après un petit chagrin. Après tout c'était mon devoir de frère de la réconforter. Quant à moi ? Je n'allais pas me mettre à chialer dans les bras de ma soeur, donc je fis la découverte du rock, et cette musique m'a libéré plusieurs fois, ça me calmait, depuis, je n'ais pas lâché. Mais ça c'est pour plus-tard.

Vint le moment où on part de Kyoto, pour faire vol vers la Corée. Parlant le coréen parfaitement grâce à ma mère, je n'eus pas de mal à me faire une place directement. C'était un petit plus, et ce n'étais pas la première fois qu'on allait là-bas, nous voyagions souvent quand nous étions enfant. Car oui, au moment où nous déménagions au Japon, j'avais 18 ans. Mon père fit la rencontre d'une femme et cette dernière avait une fille. Ma demie-soeur. Je n'eus pas de mal à accepter et à   UC.



UC.