just a little turbulence.

ren&yoko? just a little turbulence.

tenue + Rien dans les placards. Niet dans le frigo. C’était la dèche. Seulement, quelques condiments trainaient par-ci, par-là. Comme des paumés de la vie, dont vous ne seriez quoi en faire. Oh étrange, cela me rappelait quelqu’un.. Midi passé, bien avancé dans l’après-midi, quel était le plan ? Les cheveux encore mouillés, je pianotai sur mon portable. Qui emmerder ? Finalement, ce fut son nom qui apparût. Quel chanceux. D’un autre coté, cela faisait un bon moment que je ne l’avais revu.. Un message pour savoir où il était. Chez-lui. Tant mieux. Je lui imposai aussitôt mon arrivée. Oui ou non, je m’en foutais de sa réponse; je débarque. Mon portable retrouva le fond de mon sac et je me préparai à lever le camps vers mon compatriote. Cependant, il ne fallait pas que je me pointe les mains vides.. Ouais, aussi étonnant que ce soit venant de moi, il me fallait une excuse. Tant pis si elle était bidon. Au final, je choppai farine, sucre, chocolat et tout autre connerie pour faire un gâteau. Le strict minimum, je devais me grouiller. J'improviserai mieux chez lui. En parallèle de tous ces préparatifs, les bonnes vieilles habitudes restèrent tenaces ; je m’allumai un bédo pour bien débuter la journée.

Sur le pas de la porte, il devait s’être à peine écouler dix minutes entre mon message et maintenant. Osef le voisinage, je frappai d’une main ferme, plusieurs coups sur cette satanée porte close et clamai à voix haute et en japonais ; « tu peux remonter ton pantalon et ranger le sopalin, je suis là pour m’occuper de toi, chéri ! » Je continuai mon boucan jusqu’à l'avoir en face de moi.

©flawless

just a little turbulence •••

Jour de repos. Comme un faignant, je foutais rien. Je n'avais rien de prévu pour aujourd'hui, du moins pour le moment. Heaven étant sorti, j'étais seul. Foutue solitude. J'étais allé me doucher et à mon retour je reçu un message de Yoko. Cette noona, légèrement folle, me demandait où j'étais. Je savais pas vraiment pourquoi elle me demandait ça alors je lui répondis simplement que j'étais à la maison. Sans même me demande mon avis, elle m'annonça qu'elle arriverait dans quelques minutes. Noona était aussi squatteuse que moi. Elle m'avait au moins prévenu cette fois-ci, car venant de Yoko il était tout à fait possible qu'elle arrive par surprise. Je me demandais ce qu'elle avait derrière la tête. Je me retrouve toujours dans des situations de ouf lorsque je suis avec elle. En attendant, j'enfilai un sweat noir qui s'accordait avec mon jean. Sachant très bien qu'elle pourrait arriver d'une minute à l'autre, j'allais tout de même pas rester avec cette simple serviette autour de la taille.

J'entendis justement des coups sur la porte d'entrée. Aucune délicatesse. Il n'y avait doute, c'était bien Yoko. Comment faisait-elle pour arriver si vite ?! Avant que je ne puisse lui ouvrir la porte, je l'entendais crier. Remonter mon pantalon et ranger le sopalin ? Mais qu'est-ce qu'elle s'imaginait encore ?! Je l'ouvris alors. « Yah noona ! Arrête ton boucan, t'es vraiment pas discrète ! » finis-je en répondant également en japonais. Je la laissai alors entrer. « Alors noona, qu'est-ce que t'as prévu cette fois ? » fis-je avec un sourire. Je me doutais bien qu'elle n'était pas venue sans raison. Quoique. C'était tout à fait possible, imprévisible comme elle était.
(c) dusty scarecrow.