Etait-il fou ? Ce pauvre gars venait de me pousser hors du terrain et l'arbitre ne le sanctionnait pas ? Très bien. Sentant la colère montrer son bout du nez, je m'étais mis à simuler, me roulant par terre. Ouais, comme si ma cheville me faisait souffrir le martyr, même si ce n'était pas du tout le cas en réalité. Pour ma défense, ce voyou de l'équipe adverse m'avait irrité pendant tout le match. Finalement, une petite pause était bien méritée. En tout cas, les professionnels ne vont pas apprécier mais que faire, c'était ça ou j'allais lui exploser la gueule. De toute façon, cette rencontre n'était que purement amicale. Tous les deux, on aura aucun soucis à l'après-match. Néanmoins, il se souviendra du retour au banc que je lui avais imposé. J'étais un véritable chieur quand je le voulais. En tout cas, mon coach était plutôt inquiet. Ceci est logique quand un joueur vedette risque de prendre deux trois semaines de repos pour guérir. Finalement, il m'envoya rapidement à l'infirmerie, accompagné du larbin de l'équipe. Ce dernier était très lourd avec ces questions et comme mon humeur était exécrable, je l'envoyais piètre ailleurs. Décidément, aujourd'hui, on ne devait pas m'embêter. Si j'étais une femme, on aurait pensé que j'avais mes règles. Mon dieu.. Où vais-je? Je frappais discrètement à la porte avant de rentrer sans faire de chichis. Je fis un sourire en coin à l'infirmière que je connaissais fort bien. « J'ai besoin de tes mains expertes. » Oh, je n'avais pas mal mais je pouvais jouer l'enfant qui a vraiment bobo. Surtout quand on voyait le corps de la professionnelle.. En tout cas, je la tutoyais. Elle n'était pas très vraiment âgée et puis, on partageait des moments intimes.. Je m'avançais, m'installant sur le fauteuil, qui était près d'elle. « Je crains que ma cheville m'ait complètement lâchée. » Menteur...

Je rentrais dans l'infirmerie, qui m'était vraiment familière. D'ailleurs, la demoiselle me fit une petite remarque à ce sujet. Je pris un faux air consterné avant de prendre la parole. « Pourquoi donc ? Je suis si maladroit ? Tu devrais me venir me voir jouer, je suis sûr que tu serais impressionné. » Je m'installais sur la table, avec une étrange facilité pour une personne blessée à la cheville. Mon jeu d'acteur était différent. Sur le terrain, tout le monde me croyait. Ici, la jeune femme semblait avoir déjà tout découvert. Apparemment, elle me connaissait un peu trop bien. Je haussais les épaules. « Je n'aime pas montrer mes faiblesses, surtout devant les femmes. » Je ne voulais pas montrer que j'avais mal ? C'était bien facile vu que la cheville était en bon état. Elle pris son tabouret avant de déposer ses mains froides sur mon pied. Je la regardais intensément alors que je remarquais le léger bouton défait de sa blouse. Avait-elle fait exprès ? Tout ce que je pouvais dire,  c'était que la vue était fort plaisante. Cependant, il fallait rester sérieux quelques minutes. Je levais la tête vers le plafond. « Si tu me promets d'être délicate. » rétorquais-je avec un sourire en coin. C'était le grand show, désormais ? Est-ce que je devais laisser tomber maintenant ou devais-je continuer ce petit jeu ? J'optais pour la seconde solution. Après tout, j'avais légèrement mal mais pas au point d'avoir une entorse ou une déchirure. Je soufflais alors qu'elle faisait faire des mouvements circulaires à mon pied. « Hum, quand tu fais ça, je sens une douleur. Ouch. » Je n'allais pas pouvoir rester sérieux bien longtemps. Je n'allais pas réussir à prendre mon pied de cette manière, et elle non plus d'ailleurs. Je continuais la discussion d'un ton léger, comme si tout était normal. « Il n'y a pas grand monde aujourd'hui. » C'est vrai, je n'avais croisé personne dans les couloirs, excepté mon camarade qui était bien parti pour me détester pendant plusieurs semaines. « Tu as tout fait pour qu'on soit tranquille, avoue-le. » Je plongeais mon regard dans le sien, toujours en affichant ce sourire en coin.

" Tu pourrais toujours t'arranger, si tu le voulais vraiment.." Je fis un sourire en coin. Il est vrai que si elle souhaitait s'amuser avec moi, sous la douche, elle devait tout mettre en oeuvre pour y arriver. Après tout, c'était toujours moi qui venait vers elle. C'était une solution bien trop facile, et qui commençait à perdre de l'efficacité niveau excitation. Néanmoins, elle devait se charger de la paperasse complètement inutile vu que je simulais tout bonnement une blessure. Quel être mauvais, j'étais ! A tous les coups, j'allais finir en enfer.. Mais tant mieux, je n'allais pas me priver du diable qu'était Endo Mika. Cette femme savait déjà tout. Je la regardais tandis qu'elle faisait diverses manipulations. Elle m'avait bien eu, mais que faire.. " Ce jour-là, j'avais peur de devoir arrêter le basket. Tu sais.. Certaines passions sortent du lot.  Tu devrais le savoir plus que quiconque. " Après tout, elle pouvait très bien perdre son job à cause de ses relations. Je ne savais pas si elle fréquentait d'autres jeunes, et je ne préférais pas le savoir. J'avais tendance à être jaloux et possessif. Oh non, je ne voulais pas qu'un autre mec passe derrière moi. Je ne suis pas égoïste, mais je n'aimais pas partager les bonnes choses. " La plupart du temps ? Hum.. J'aimerais bien savoir la signification de cette expression.. " Chéri.. Alors j'avais le droit à des petits noms du genre. C'était agréable pour mes oreilles. C'était toujours un bonus, surtout venant d'une femme comme elle. Finalement, elle remarqua très rapidement que ma blessure était tout sauf existante. Pourtant, elle ne semblait pas énervée, ce qui me fit sourire. De toute façon, elle devrait être contente.. J'étais venu rien que pour elle, charmant garçon que je suis. " Tu sais.. J'ai encore plein d'énergie. " Je la regardais dans les yeux, alors que je me mordillais légèrement la lèvre. Celle-ci s'approchait naturellement de moi, alors que je commençais à défaire les boutons de sa blouse lentement. Je ne voulais pas abîmer une si belle poupée. Je l'observais faire son petit numéro. " Je préfère plutôt l'exprimer autrement.. C'est tellement facile de parler." Je lui fis un léger sourire alors que je jetais sa blouse, me laissant vue sur son corps parfait. Je lâchais un soupir, alors que je la serrais contre moi, la caressant délicatement en bas du dos puis les fesses. " Je pense que tu devrais prendre une pause.. C'est à moi de prendre soin de toi, pour une fois !"

Mes mains se baladaient sans gêne sur son corps. J'avais laissé mon équipe pour cette demoiselle. Bon, il est vrai que mon comportement sur le terrain n'était pas basé là-dessus, mais il faut dire, au moment de la simulation, j'avais pensé un peu à elle. Je repensais brièvement à mon coach, stressé par le choc que j'avais subi. Hum.. Je n'étais pas vraiment agréable avec lui alors qu'il tentait de donner le meilleur à ses élèves. Néanmoins, je ne pris pas le temps de regretter. Après tout, j'étais en bonne compagnie. Les regrets, c'était une perte de temps. En tout cas, la seule chose que j'espérais, c'était une victoire. Mais bon, je le saurais bien plus tard. Il était hors de question que je retourne sur le terrain avec cet adversaire complètement idiot. Puis, ils ne devaient pas savoir que j'étais un menteur. Oh non.. Je risquais d'avoir des petits problèmes après. L'entraîneur aurait une sale image de moi et je perdrais sa confiance, ce qui était inconcevable à ce stade. Je risquais de ne plus avoir d'agents dans les gradins.. Bref. Je l'avais attiré vers moi, prouvant une certaine affection à son égard. Celle-ci passa sa main sur mon front. Je ne la lâchais pas du regard alors qu'au bout de quelques secondes, j'affichais un sourire en coin. J'allais prendre soin d'elle.. Vraiment. « Hum.. Il n'aura qu'à nous rejoindre.. Mais pour être sincère.. » Je pris une pause, comme si quelque chose me tracassait. « L'idée de te partager me déplaît fortement.. Arf. Je commence à croire que tu as trop d'emprise sur moi. » lâchais-je dans un profond soupir. Est-ce que je disais la vérité ? Est-ce que je jouais avec elle ? Personne ne pouvait le savoir, excepté ma personne évidemment. J'esquissais un léger sourire pendant que Mika s'amusait désormais à caresser mon torse.  « C'est agréable ? » demandais-je tout bêtement. Je me mordillais légèrement la lèvre après une réflexion sur mon mensonge. « Ah oui ? Et toucher les étudiants de cette manière, ce n'est pas être une vilaine fille ? » Je m'approchais de son oreille, lui murmurant: « Je devrais peut-être me faire pardonner. » Je mordillais légèrement le lobe de son oreille avant de déposer des baisers dans son cou. « Ce sont des excuses dignes de ce nom ? » J'avais posé cette question entre deux trois baisers.

Elle ne pouvait pas être la femme d'un seul homme. Évidemment, le contraire m'aurait étonné puisque notre relation n'est pas vraiment parfaitement saine, on va dire. Je ne pouvais pas donc exiger une telle chose puisque de mon côté, j'étais pareil. De toute façon, l'idée de me caser ne m'était plus venue à l'esprit. J'avais bien d'autres choses à faire. Les jeunes femmes de cette université étaient encore trop immatures, tout comme moi. Elles voulaient toujours plus. Elles aimaient être traitées comme des princesses et finalement, elles n'étaient pas prêtes à partager. Je ne parlais pas d’infidélité, ici. Pour être clair, elles souhaitaient que leur homme se consacre uniquement à elle. Pas de copains, pas de sport, rien. Évidemment, pour une personne comme moi, c'était devenu vite insupportable. C'était pour cette raison que j'avais dégagé mon ex vite fait bien fait. J'aimais avoir une liberté, et pour l'instant, cette liberté était difficile à trouver avec une fille de mon âge. Ou alors, je n'étais pas tombé sur la bonne. Puis, bon, maintenant, je souhaitais plus m'amuser qu'autre chose. Finalement, l'expérience de l'infirmière me procurait un réel plaisir sur le plan aussi bien sentimental que physique. « Je devrais être jaloux plus souvent alors. » plaisantais-je. Je ne voulais pas vraiment prendre cette histoire au sérieux, après tout, on n'avait rien à se prouver tous les deux. C'était vraiment le bonus de notre relation d'ailleurs. Elle glissa ses mains sous mon t-shirt, ne pensant qu'à son propre plaisir pour le coup. - ses caresses étaient quand même agréables – Je lui souriais. « Tout le monde ? Tu fais ça à tout le monde ? » Je la regardais d'un air intrigué. Je n'étais pas vraiment le seul alors..  Je devrais peut-être me vexer. Haha. De toute façon, j'allais lui faire comprendre que c'était moi le spécialiste. Je pouvais aussi être doux que brutal. Du coup, je lui déposais des baisers dans le cou tandis qu'elle continuait ses caresses. Je fis un sourire malicieux lorsque j'entendis son point de vue sur mes excuses. « Je ne sais pas pourquoi, je m'attendais à cette réponse. » C'était dans le plan non ? Je continuais mon action, avant que la demoiselle s'inquiète sur le lieu de l'intervention. Je me mis face à elle, relevant son menton à l'aide de mes deux doigts. Je plongeais mon regard dans le sien. « Pourquoi tu dis toujours des choses que tu ne penses pas ? » demandais-je. C'est vrai à chaque fois, elle s'interrogeait. Est-ce que c'était une bonne idée de faire un acte naturel dans cette pièce. Je m'avançais vers elle, mordillant légèrement sa lèvre, jouant avec celle-ci. Finalement, je l’embrassais langoureusement, comme si c'était un moyen de la faire taire. Je passais mes mains dans ses cheveux vraiment doux. Ce toucher était si agréable. Puis, je glissais ma main droite sur sa poitrine, palpant celle-ci d'une seule main. « C'est tellement plus excitant ici, tu ne trouves pas ? »

Sa phrase me fit sourire. Je devais accepter sa jalousie en retour donc.. Heureusement pour moi, Mika était mâture. De plus, notre relation ne nous permettait pas de faire un scandale public. Finalement, accepter sa jalousie n'allait pas s'avérer si compliquée. Sa jalousie allait être uniquement discrète, tout comme la mienne. Elle sera toujours bien placée et ne provoquera pas de véritables catastrophes, contrairement à certaines demoiselles de mon âge. Cependant, la jalousie n'était pas non plus une question d'âge. En effet,  des personnes étaient terriblement possessives alors que d'autres n'exprimaient que rarement ce sentiment, peu importe les décennies qu'elles ont derrière elles. Ces dernières se dissimulaient derrière un masque pour ne rien dire, peut-être par pudeur, ou par fierté. C'est vrai, accepter le fait que quelqu'un puisse vous rendre jaloux, c'était parfois compliqué. C'était parfois mon cas, mais avec Mika, j'étais libre. Je savais très bien qu'elle n'allait pas me briser, puisque finalement ce n'était pas sérieux. De plus, dire que j'étais jaloux était surtout un moyen pour flatter la demoiselle tout en étant un minimum sincère. « C'est vrai que le campus s'enflamme beaucoup.. Je suppose que certaines sont fausses, d'autres vraies. Si ce n'était pas le cas, je ne serais pas ici aujourd'hui. » ajoutais-je calmement. J'avais entendu certaines histoires mais je n'étais pas du genre à écouter les ''on dit''. A vrai dire, j'aimais me faire un avis sur tout et n'importe quoi, si cela me concernait. Le reste, je m'en fichais. Alors, parfois, j'écoutais brièvement ces histoires autour de Mika puisqu'elles me concernaient indirectement. Il n'y avait aucun nom mais bon, le principe y était. Je l'obligeais ensuite à relever la tête, l'obligeant à me regarder. Elle n'allait pas pouvoir se dérober de cette manière. Jouant au départ avec ses lèvres, je mis un peu de fougue dans notre échange, alors que mes mains touchaient chacune de ses joues. Avais-je peur qu'elle parte pour la tenir de cette manière ? Néanmoins, elle mit fin au baiser, me laissant quelques secondes pour me remettre les idées en place. Elle se chargea des manœuvres pour que notre relation reste secrète et inconnue de tous. Elle n'avait pas tort. A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. Ce serait fort dommage. Elle s'approcha de moi, me rappelant son absence de discrétion. Je ne pris pas la peine de lui répondre, je savais déjà tout ça. Puis, que dire ? Je la regardais, toujours au bord du divan d'examen. Je glissais mes mains autour de sa taille, alors qu'elle m'embrassa à nouveau. Je lui rendis son baiser, passant mes mains sous son haut, avant qu'une d'entre elles retrouve sa chevelure. J'étais déjà tout impatient..

Je la caressais sans cesse. Mes mains l'effleurant, appréciaient sa peau qui était tellement douce.. Je fourrais mon nez dans son cou, lui déposant des tendres baisers. Son parfum m'envoûtait. Je me noyais dans un désir, qui était encore contrôlable pour l'instant. Pourtant, je savais que les choses allaient vite changer. Finalement, on s'embrassa encore et encore. Elle m'attirait, c'était certain depuis un petit moment. D'ailleurs, je me demandais à partir de quel moment j'avais commencé à ressentir des choses pour elle ? Non ce n'était pas de l'amour, mais il faut dire que physiquement,  la demoiselle m'avait tapé à l’œil directement. Pourtant, j'étais venu sans véritable intention, dans cette pièce devenue habituelle. Mais, il faut dire que le destin m'avait prévu bien d'autres histoires. J'avais gagné un soin des plus particuliers. Elle souleva mon t-shirt, levant les bras pour l'aider à l'ôter. Posant mes mains sur ses hanches, je sentais le souffle chaud de l'infirmière, m'excitant un peu plus. Je mordillais sa lèvre inférieure, c'était une véritable manie. Puis, elle me poussa vers la table d'auscultation, me provoquant un sourire en coin. Voulait-elle prendre les choses en main ? Hum.. Bien qu'hésitant au départ, je me laissais aller. Après tout, ce n'était pas vraiment dérangeant. De toute façon, je n'avais pas la tête à réfléchir. En fait, je m'en fichais complètement. Je lâchai un soupir, tandis que Mika se tenait droite, en étant califourchon sur moi. Elle appréciait la vue mais aussi le toucher de mon torse. Je la voulais près de moi... Je regardais sa silhouette avant que celle-ci me rejoignit rapidement, retrouvant mes lèvres. Je glissais mes mains à son dos, soulignant à l'aide de celles-ci ses courbes féminines. Je retrouvais son soutien-gorge, le dégrafant de la main droite. Je me relevais, me montrant à mon tour entreprenant. J'obligeais la demoiselle à reculer, avant de glisser son genou à ma taille. J'arrachais rapidement son chemisier, lui déposant des baisers furtifs sur sa belle poitrine. Je la tenais par le cou de la main gauche, tandis que l'autre se chargeait de la caresser encore et encore.

Spoiler:

Mes intentions étaient devenues claires au fil du temps, concernant la mademoiselle. Parfois, j'étais quand même content d'avoir une telle relation avec celle-ci. Après tout, elle avait de l'expérience et bon dieu, elle ne me prenait pas la tête. Il m'arrivait même de réagir comme un gamin, pensant tout bonnement que j'étais un petit chanceux. Pourtant, j'étais loin d'être le seul. Je me demandais ce qu'elle cherchait, si elle aimait vraiment agir de cette manière. Après tout, elle devait peut-être avoir des rêves concernant son avenir amoureux. Enfin, elle pouvait également être une femme brisée. Je ne savais pas pourquoi elle s'était lancée dans des relations sexuelles avec des étudiants. Qu'est ce qu'elle avait à gagner ? Excepté le fait d'avoir des bons coups, mais ce n'était pas la réponse que j'attendais. Finalement, je ne connaissais pas ses véritables intentions, les causes d'un tel comportement. Mais, honnêtement, je m'en fichais. Elle était libre, tout comme moi. Je m'intéressais rarement aux autres. Tant qu'elle avait une vie saine, et qu'elle prenait la pilule c'était le plus important. Quoi ? Ce n'est pas horrible de dire son avis. Après tout, je n'étais pas ici pour déclarer une quelconque flamme. Toutes ces histoires n'étaient pas sérieuses. Je n'avais rien à lui expliquer, ni à justifier. C'était purement sexuel, voilà tout. Elle était d'accord depuis le début, et puis, elle n'avait pas imaginé une autre hypothèse. Au moins, les problèmes ne pesaient pas autour de nous. Le seul existant pourrait être le fait d'être pris en flagrant délit. Elle risquerait de perdre son poste. Personnellement, je ne risquait pas grand chose. Ils n'allaient pas me virer pour si peu. J'avais de l'argent, j'étais majeur et j'étais un joueur vedette. Me faire déguerpir serait une très mauvaise idée. Pour la jeune femme, c'était peut-être une autre histoire. Dégrafant son soutien-gorge, mes yeux se perdirent vers sa poitrine, forte agréable. Me mordillant la lèvre inférieure, subjuguée par la beauté de son corps, je continuais mes caresses malgré tout. J'enlevais doucement son chemiser, que j'avais tout simplement déboutonné jusqu'à présent. Ensuite, je me chargeais de son soutif car l'envie de la voir sans plus aucun vêtement, commençait à se faire vraiment ressentir. Nos corps étaient près de l'un autre. Cette proximité me plaisait tellement. Néanmoins, je désirais également bien d'autres choses. Soufflant légèrement, je sentais sa main sur mon entre-jambe. Hum, elle voulait jouer à ça alors. J'affichais un sourire en coin. Ma main qui était depuis ce temps sur sa poitrine descendit petit à petit vers un endroit plus intime. Je la fis basculer vers l'arrière, avant de me mettre sur elle. Je soulevais brièvement sa robe, glissant finalement ma main sur son intimité, la caressant. Me baissant vers elle, je l'embrassais langoureusement. Elle allait commencer à me rendre fou, mais vraiment..

Je ne savais pas si je devais me sentir privilégié ou non. A vrai dire, je ne cherchais pas à savoir non plus. Je n'étais pas là pour lui procurer des sensations romantiques et tout. Cette relation n'était basée que sur le sexe, et je pouvais très bien me contenter de ça. Après tout, je n'avais jamais eu les qualités de cœur, exigées par les demoiselles. Elles en demandaient tellement. Personnellement, j'étais capable de remplir une telle mission. Il faudrait peut-être que je trouve la femme, qui pourrait faire changer tout ça. Je suis quasiment sûr de pouvoir être un homme exemplaire si cette femme était essentielle à mes yeux. J'aimais les défis et franchement, j'essayerais de le relever à la seule condition que le jeu en vaut la chandelle. Je n'allais pas perdre encore mon temps pour des broutilles sentimentales. Loin de là. De toute façon, le temps filait bien trop vite. Je ne pouvais tout gérer en même temps. Je rêvais d'une carrière internationale. J'avais un objectif bien à part à remplir, dans cette vie bien toute courte, pour pouvoir profiter de tout. Parfois, on me considérait comme un égoïste. C'était peut-être vrai. Je me fichais un peu de leur avis à vrai dire. Je n'avais pas de temps à perdre encore une fois. Les critiques me faisaient doucement rigoler. Ils ne pouvaient comprendre.. Dans mon entourage, deux trois personnes arrivaient à me cerner, car elles aussi vivaient la même chose. Finalement, j'étais bien. Je n'avais rien à regretter, du moins, actuellement. Quand je serais vieux et moche, je penserais peut-être différemment. Néanmoins, si c'était le cas, je me dirai que j'avais des raisons d'agir de cette manière, à un moment donné. Aish. De toute façon, j'avais bien d'autres choses à faire. En effet, la demoiselle commençait à me donner envie. J'étais loin d'être indifférent à son charme, et ceci pouvait très bien se faire ressentir. Je continuais mes caresses intimes, prolongeant le baiser. Je la sentais faiblir légèrement, ce qui me provoqua un sourire. Ce même sourire s'élargit au moment où je remarquais sa main tenant ma virilité. Lâchant un léger soupir, je me chargeais de la dévêtir complètement. Comprenez, sentir son sexe contre le mien ne faisait que m'exciter. Je posais ma main libre sur son cou, l'embrassant sauvagement. J'enlevais finalement son dernier sous-vêtement rapidement, pour mieux retrouver ses lèvres. Je repris également mes caresses sur son intimité, avant d'insérer mes doigts dans celle-ci. Le temps nous était compté après tout.

Mes envies changeait, comme toute personne censée. Parfois, j'étais plus pressée alors que dans d'autres situations, j'essayais de prendre mon temps pour faire les choses correctement. Ici, en l'espèce, nous n'étions pas totalement libres de notre temps. Elle risquait sûrement de voir un étudiant se plaindre de blessures quelconques. De mon côté, ma longue absence allait se faire remarquer. Je n'avais pas une entorse, ni rien et finalement, il était possible que certaines personnes intelligentes puissent comprendre le remue-ménage. En plus, la demoiselle n'était pas discrète, elle m'avait même confirmé plus tôt, mais encore à maintes reprises. Pourtant, je ne devais pas vitesse et précipitation bien que je commençais à craquer fortement. Elle aussi. Je le sentais rien qu'à sa position. Mes doigts avaient commencé le travail, et l'entendre gémir ne cessait de me provoquer des sourires. De son côté, elle me dit également plaisir. Tout ceci augmentait mon excitation et à vrai dire, je commençais à croire que je perdais mon temps. J'avais tellement envie d'elle. Au diable les pensées. J'en avais rien à secouer, encore et encore. Ses griffures n'étaient pas les plus agréables. Ma peau était victime de la situation. La demoiselle me fit comprendre qu'elle ne pouvait plus attendre. J'affichais un sourire satisfait, c'était à ce point ? Elle avait bien raison, notre temps était limité et on devait contrôler ces préliminaires. Je la pénétrais comme il se doit, avant de poser une main sur sa hanche droite, remontant légèrement son corps pour profiter d'un plaisir plus profond. Je lâchai un bref soupir de plaisir, quand je me sentis en elle. En même temps, j'approchais mon visage du sien pour lui chuchoter quelques mots, la narguant un peu au passage. « Bébé, t'as l'air pressé. » Mes lèvres s'évertuaient à lui offrir des baisers au cou, fort chauds à cause de mon souffle.  L'excitation était bien présente. J'accélérais ensuite le rythme de mes vas-et-viens, cherchant à lui offrir un maximum de plaisir. Je ne regrettais pas d'être venu ici. Cette pièce était décidément la clé de mon plaisir.  

J'affichais un léger sourire à l'entente de ses mots. Je devais être honoré. Après tout, je devais lui faire pas mal d'effet pour qu'elle réagisse de cette manière. Pourtant, ce n'était que le début, mais quel début. Mon sexe chaud était dans le sien. Je ne cessais les vas et viens, m'employant à trouver le point parfait pour la stimuler comme il le fallait. Je profitais réellement de cet instant d'intimité, bien qu'il ne pouvait pas s'avérer aussi long que je le souhaitais vraiment. Je glissais ma main sur sa taille, alors que la jeune femme serra ses cuisses autour de ma taille, me permettant d'y aller plus sèchement avec la demoiselle. Je sentis son sexe se contracter, alors tout son être se crispait suite à mes mouvements profonds.Son corps était tendu, tandis que je multipliais les vas et viens. Je déposais des baisers sur son cou, commençant à m'essouffler vu le rythme que j'avais entamé. Je m'évertuais à la rendre folle. Je me retirais légèrement, comme si je voulais la mettre en demande. Je voulais qu'elle me dise, qu'elle en voulait encore. Ses soupirs, ses légers cris me motivaient à aller encore plus loin. Je donnais un coup de bassin intense, cherchant la profondeur. Je laissais mon souffle chaud, se poser ses lèvres,  ne la lâchant pas du regard. J'avais oublié le lieu où se produisait nos débats. Je lâchai un soupir, avouant le plaisir que je prenais. La fin commençait à s'approcher, je le sentais, mais je devais avant tout penser à elle, à son propre plaisir. Je posais ma main sur sa hanche, la soulevant vers moi.  

Elle cherchait encore et encore un contact. Je la désirais toujours, alors que j'avais pris possession de corps depuis un moment désormais. Pourtant, je ne pouvais pas m'en lasser. Elle laissa ses ongles me griffer la peau du dos. Elle saisit de nouveau ma bouche, alors que je l'embrassais passionnément. Ce baiser chaud n'était rien contre le plaisir que je lui offrais et que j'offrais indirectement aussi. Après tout, ce moment était agréable pour nous deux. Elle avait pu le constater même si son corps se tendit de nouveau. Mes mains glissaient le long de son corps, sentant l'instant fatal arriver. Toutes les bonnes choses ont une fin, mais quelle fin, cette fois-ci. Il est vrai qu'on était limité par le temps, qu'on ne pouvait pas faire tout ce qu'on voulait dans un tel lieu. Pourtant, ses soupirs m'avaient encouragé à continuer. Mon corps était gorgé de sueurs. Décidément, je n'avais pas eu le temps de me reposer entre le match et cette partie de plaisir. Je mis fin au baiser avant de poser ma tête contre son cou. J'enchaînais deux trois vas et viens avant d'arriver à mon érection. Je restais en elle quelques instants avant de me tirer. Je déposais un baiser furtif à son cou. Puis, je me relevais, la laissant retrouver ses esprits, tout comme moi. Debout, je me rhabillais rapidement, bien qu'elle avait tout mis en œuvre pour qu'on ne soit pas repéré. Je me retournais vers elle, posant mon regard sur son corps encore nu, comme si je ne pouvais pas m'en lasser. J'affichais un sourire en coin. « Alors suis-je pardonné ? Mes excuses sont-elles assez sincères pour mademoiselle ? » J'enfilais ma tenue de sport alors que l'infirmière retrouvait sa tenue personnelle. « Je crois que j'ai besoin d'une bonne douche. » ajoutais-je, sans attendre une réponse de sa part. Avec le match, maintenant ça, j'avais besoin de me rafraîchir. Je m'avançais vers elle, posant mes mains sur ses hanches. Je plongeais mon regard dans le sien. « D'ailleurs, je ne devrais pas tarder. Les gens vont se poser des questions.. » murmurais-je. Je ne voulais pas la froisser mais je n'avais pas tort..

Je la regardais, enfilant mon short. J'affichais un léger sourire, alors qu'elle m'avoua que j'étais pardonné. Le contraire m'aurait étonné. Je jetai un regard circulaire sur l'ensemble de pièce, un tantinet petite. Je retrouvais mon t-shirt dans un coin, par terre. Elle avait pourtant pris soin de me l'enlever correctement quelques temps plutôt. Je mis de nouveau ce t-shirt de basket, qui avait beaucoup subi aujourd'hui. Tout comme mon pauvre corps. Mais agréablement. J'avouais un besoin complètement nécessaire: une douche. J'avais beaucoup trop sué. Je réprimais un rire alors que la demoiselle m'avoua la même chose. « Ahah. Pour le coup, n'importe qui l'aurait deviné. » Tellement évident. Je l'observais remettre ses vêtements, profitant une dernière fois de son corps nu. Je m'avançais vers elle, posant mes mains sur ses hanches, lui offrant une dernière attention de ma part. Décidément, on dirait un au revoir. J'affichais un sourire satisfait, m'emparant de ses lèvres comme elle l'avait exigé. Je caressais légèrement ses cheveux avant de m'éloigner d'elle. Je la fixais, avec un rire. « Vite ? » Je posais ma main sur la poignée de la porte, m'assurant que la demoiselle abordait une position toute normale. « Il faut bien s'amuser un peu. » répondais-je, d'un ton évident. Puis, je quittais la pièce dans le but de rejoindre mes coéquipiers, qui avaient sûrement officiellement perdu le match depuis ce temps.