☥ NOM COMPLET - Byeol Mee Na - 별미나. ☥ SURNOM - González. ☥ ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE - 27.11.1997 à Incheon, 17 ans. ☥ SITUATION AMOUREUSE - Célibataire. ☥ ORIENTATION SEXUELLE - Hétérosexuelle. ☥ ETUDES OU METIER - Lycéenne. ☥ CLASSE SOCIALE - Riche. ☥ ORIGINES : Coréenne. ☥ MOT REPRÉSENTATIF - Diva. ☥ JE SUIS UN - Lycéen. ☥ T'ES QUOI ? Personnage inventé.

« T’es vraiment une gamine pourrie gâtée ! »
« Allez c’est bien, fermes ta gueule pour voir ? »

C’est toujours la même rengaine, toujours les mêmes reproches. Comme si c’était ma faute. Oui, mes parents ont toujours eu tendance à céder à tous mes caprices. J’en ai longtemps profité et, pour tout vous avouer, j’en profite encore. Mais est-ce vraiment une raison pour les condamner ? Est-ce un tort de vouloir rendre sa fille heureuse ? Sérieusement, il faut arrêter de dire des conneries. Mes parents m’aiment et m’aimeront toujours, même si je ne suis pas la fille idéale. Au moins, ils en ont une de fille. Ce n’était pas gagner au départ pourtant. Comme beaucoup de jeunes couples, ils étaient dans la phase « tant que le bébé est en bonne santé, peu importe son sexe ». Mais après avoir pondu quatre garçons, ma mère a développé l’envie irrépressible d’avoir une fille. Heureusement pour eux, j’étais la prochaine sur la liste et ils ont évité un énième échec. Bon, tout ne s’est pas passé comme prévu, bien sûr. Il faut toujours qu’il y ait un pépin dans ce genre de situation. Du coup, je suis née prématurément et suis restée à l’hôpital un petit moment. Mais au final, je suis là. Et c’est pour le meilleur et pour le pire !


« Casses toi Mee Na, tu me gaves putain ! »
« UMMA ! Ho Joo m’a encore frappé !! »

Ce n’est pas évident tous les jours de ne vivre qu’avec des mecs. Je me fais martyriser sans cesse. Ils me tirent les cheveux, crachent dans ma nourriture et jettent mes vêtements par terre parce que ça les fait rire. Je n’attends qu’une seule chose : qu’ils prennent tous leur envol et quitte le nid ! Pourtant parfois, j’aimerais qu’ils restent toujours près de moi. Au final, ce sont mes frères et même si la plupart du temps ils me tapent sur les nerfs, ils sont toujours là quand j’ai besoin d’eux. Plus d’une fois ils ont fait fuir des garçons qui m’embêtaient avec leur éternel : « On est les seuls à avoir le droit de la faire pleurer ». C’est chiant et en même temps mignon. D’ailleurs, ça me fait penser qu’on me demande souvent comment j’ai fait pour devenir féminine malgré l’atmosphère polluée de testostérone de la maison. Oui c’est vrai, j’aurai pu devenir un garçon manqué. Mais ça ne s’est pas passé ainsi. Non, je suis bel et bien une fille on ne peut plus féminine, seulement, je renferme une part de masculinité en moi qui a tendance, à mon goût, à faire irruption un peu trop souvent. Je cache bien mon jeu, quand je suis en public. Mais en vérité, je suis une adepte des concours de rots et de crachats.


« Tu veux faire quoi plus tard chérie ? »
« Le tapin paye bien, ça me branche un max. »

Je n’en peux plus de cette question. J’ai envie d’étrangler quiconque ose me la poser. Ce que je veux faire plus tard ? Mais je n’en sais absolument rien et je n’ai pas envie de savoir! Si je sais déjà ce que je veux faire le jour d’après, c’est un miracle alors « plus tard »… Je n’ai pas envie de me presser, ni tracer mon petit chemin vers le monde des adultes. Je suis encore une gamine, je ne suis qu’au lycée. « J’ai le temps », c’est ce que je me dis souvent. Et je sais que ça énerve mes parents. Ils voudraient que j’ai déjà rempli les formulaires d’inscription pour l’université. Mon père me voit faire une grande carrière dans la médecine et ma mère, dans les affaires. Mais je ne vais pas leur en vouloir pour ça, si ça leur fait plaisir de se bercer d’illusions et de baigner dans les clichés. Pour l'instant, je vis mes années lycée tranquillement s'en vraiment me soucier du reste. Après tout, qui sait de quoi la vie est faite ? Je suis pas à l'abri de me faire shooter par un bus demain...

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