Et j'ai eu la force de murmurer à quel point j'avais besoin de toi.
ksos professionnel
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Sujet: Et j'ai eu la force de murmurer à quel point j'avais besoin de toi. Mer 23 Avr - 19:37
Tenue + Depuis combien de temps, Young Ja n'avait-il pas pris la peine d'enfiler cette veste, ces lunettes ? Ceux-ci, vestiges d'un passé glorieux, prenaient le plus souvent la poussière dans son casier en salle des professeurs. Hors, voilà que ce soir, une poignardante nostalgie l'eut poussé à les porter. Une façon très personnelle d'évacuer son mal-être en revêtant les habits d'un temps heureux. La lumière du gymnase n'était pas des plus éclatantes. Ceci n'était en rien la faute de la paire de lunettes de soleil hors de prix qui prenaient place devant ses yeux, mais était bel et bien du au fait qu'en cette belle soirée, M-den préférait s'enfermer dans le noir. Les râlants de transpiration dus aux efforts de la journée ne le gênaient pas. L'obscurité lui plaisait. Il songea à ces nuits d'antan, où il défiait l'autorité pour venir répéter encore et encore dans cette salle de danse, uniquement éclairé par la lampe de son téléphone portable. Enfin. Ce soir là, le professeur n'était pas venu pleurer sur son passé enterré.
L'université était fermée depuis longtemps, s'il en croyait l'heure qu'affichait son LG optimus. 23h12. Qu'avait-il fait au bon dieu pour que les choses tournent ainsi en sa défaveur ? Young Ja poussa un soupire à fendre l'âme, et promena sa main dans ses cheveux d'ébènes. Depuis une semaine déjà, les choses n'allaient plus. Certes, ces éléments n'étaient pas tombés du ciel, voilà bientôt des mois que le monde ne tournait plus rond de son côté, mais le rassemblement de tous ces petits engrenages, placés à de mauvais moments, faisaient dérailler le mécanisme. Tout d'abord, Sul Li l'avait retourné. Comment pouvait-elle, en si peu de temps, lui reprocher son retour, et pleurer son départ, dans ce même ordre ? Et lui, comment avait-il pu rester aveugle et insensible face à la colère qu'il faisait naître en la belle Areum, laquelle venait de rompre avec lui pour ces raisons justement ? Ah. Un bien bien idiot, qu'il était !
Ce sont dans ces moments là, que l'ancien idole se sent rattrapé par ses anciens démons. Depuis hier déjà, il n'avait de cesse de caresser du bout du doigt le paquet plastique qu'il cachait dans la poche de son pantalon, sans jamais l'ouvrir. Depuis hier déjà, l'idée de replonger dans un oubli artificiel le poussait vers ces douces drogues desquelles il eut longtemps été captif, lorsqu'il fut retombé dans l'anonymat. Fort heureusement, M-den était un homme intelligent, et savait reconnaître ces moments où il valait mieux ne pas être seul, où s'en sortir résidait en l'aide des autres. Qui de mieux placé qu'elle pour le comprendre, et le soutenir ? Allongé seul dans l'obscurité du gymnase de l'université, Young Ja tira de sa poche son téléphone portable et composa le numéro de Cho Su Nah. « Salut ma belle. Tu fais quoi ? » Il ne lui laissa pas même le temps de répondre. Un tel détachement dans la voix était toujours significatif du fait que les choses n'allaient pas. « S'il te plait Su, viens. Je suis au gymnase. J'ai besoin de toi. » Il ne fallait pas se méprendre, il avait uniquement besoin de son aide. Du moins le pensait-il. Alors, il retira sa seconde main de sa poche, l'éloignant du paquet tentateur de cocaïne qui l'appelait. Il avait la force de s'en tenir à l'écart le temps qu'elle arrive. Mais après ça, il comptait sur elle pour le faire.
Sujet: Re: Et j'ai eu la force de murmurer à quel point j'avais besoin de toi. Mer 23 Avr - 22:37
Tenue . Je n'arrive pas à dormir. Comme depuis un moment d'ailleurs. J'ai trop de choses en tête enfin une surtout. Ou un devrais-je dire. On m'a conseillé de lâcher prise, de passer à autre chose, a quelqu'un d'autre. J'ai essayé, je me suis amusée, je m'amuse encore de temps en temps d'ailleurs, mais je ne sais pas, j’y n’arrive pas. En fait je crois surtout que je n’ai pas envie d’y arriver. C’est comme renoncer à une part de mon passé, tirer un trait sur quelqu’un de trop important pour que je puisse l’oublier juste comme ça. Young Ja c’est … c’est le genre de personne qu’on ne rencontre qu’une seule fois dans sa vie. Ce n’est pas tant son statut d’idole ou sa belle gueule, c’est tout ce qu’il m’a apporté, son lot de bonheur et de tristesse. Des sacrifices et des moments de joie intenses que personnes ne pourraient nous voler. L’avoir rencontré c’est avoir donné un sens à ma vie, elle qui tournait en rond depuis des années déjà. Il m’a offert un monde dont je ne soupçonnais pas l’existence. Je me sens un peu ridicule quand je pense ça, mais c’est le cas, Young Ja avec ses sourires et ses idées folles m’a fait découvrir l’amour. Et ce statut d’idole qui faisait fantasmer toutes les minettes du pays, moi, il me gênait. Parfois j’aurais aimé que Young Ja ne soit qu’un homme simple, avec un métier simple et qu’il soit disponible … J’ai aussi bien vécut notre histoire que j’en ai souffert. Je revois encore les informations du soir, où ces présentateurs lui prétendaient une histoire d’amour avec Sul Li. Elle était si belle, si jeune, si éclatante … Je me sentais banale, vieille, fade comparé à elle. Et les fois où j’aurais pu lui en parler je préférais profiter du peu de temps qu’on avait tous les deux plutôt que de m’engueuler avec lui. Il aurait pu me rassurer je crois. Mais je n’ai pas su faire le premier pas vers lui. Au lieu de ça je suis allée trouver Tae Yang. Et à nous deux on a fait exploser une bombe qui s’est soudain mise à brûler, hors de contrôle.
Je repousse la couette. J’ai chaud, ou j’ai froid. Je sais même plus. Je roule sur le côté et attrape mon coussin. Mon lit est trop grand. Et trop vide. Je me souviens encore de ces nuits que nous passions ensemble dans mon petit appartement. Il n’avait pas grand choses de luxueux mais il nous suffisait … Je ne sais pas pourquoi je pense à ça ce soir, pourquoi je n’arrive plus à dormir. Enfin si je sais, c’est parce que je me suis mise à suivre ses cours. Je le regarde de loin, je le dévore des yeux, toute seule du haut de ma rangé. Et je ne sais pas ce qu’il en pense. Est-ce qu’il préférait que je sois loin ? Que je ne vienne pas ? Il ne m’a jamais rien dit. Mais je ne peux m’empêcher de tout ressasser et de me poser un milliard de questions. Je soupire, je me redresse. Je devrais peut-être alors regarder un peu la télé ? J’ai que ça a faire de toute façon. Je me dirige vers la cuisine pour boire un verre d’eau et après avoir étanché ma soif je vais me laisser tomber dans mon canapé. La télé m’éblouis et je regarde les ombres refléter sur les murs. Et j’ai beau être allongée comme une baleine sur mon canapé je ne me sens pas à l’aise. Alors je me relève pour aller chercher ma grosse couette et mon oreiller. Quitte à dormir devant ma télé autant le faire bien. Et en entrant dans ma chambre j’aperçois la petite lumière de mon téléphone qui clignote et la lumière qui éclaire ma chambre. Bizarre. Il est tard pour recevoir des appels. D’ordinaire mes amis dorment déjà à cette heure-ci. Alors un mauvais pressentiment me prend. Et si c’était une mauvaise nouvelle ?! Je grimpe maladroitement sur mon lit et va débrancher mon téléphone qui chargeait sur la table de chevet en l’arrachant de son câble et quand je vois le nom du destinataire sur l’écran mon cœur rate un bond. Je décroche rapidement en tentant de prendre une voix neutre mais mon souffle court me trahis « Allo ?! » mon cœur bat à tout rompre, et quand je l’entends … mon cœur se serre. « J’arrive ! » Je n’ai pas besoin de plus. J’enfile un gros pull rose sans forme et enfile ma paire de converse avant d’attraper mes clés.
J’aurais peut-être dû passer par la salle de bain. Me maquiller un peu mieux au lieu de garder mon maquillage de la journée. M’attacher les cheveux, ou alors mettre autre chose que mon legging blanc mais je n’ai pas besoin de ça. Ni lui. Il a besoin de moi. Pas d’une gravure de mode. J’aurais bien le temps de me trouver moche demain. Là, Young Ja à besoin de moi … Je fais un détour par ma cuisine puis je me dépêche, je roule vite, un peu trop, mais je me dis que c’est la bonne cause. Je connais ce chemin par cœur, pas seulement parce que j’y passe devant tous les jours mais parce que je me souviens encore de ces fois où j’allais le regarder danser, assise dans mon coin, sur les gradins. Je me gare juste devant. Ferme ma voiture rapidement et attrape un gobelet de café que j’ai préparé pour lui. Je me dis qu’il en aura besoin … enfin je crois. J’arrive dans le grand bâtiment plongé dans le noir et je le cherche du regard juste quelques secondes avant de le voir allonger. Je marque un temps d’arrêt, tente de calmer les battements de mon cœur et avance jusqu’à lui doucement. Je pose son café à côté de lui sans rien dire et m’allonge tout près de lui. Nos épaules se frôlent. Je ne sais pas quoi dire, je n’arrive pas à trouver les bons mots je crois. Alors au lieu de dire une connerie, je préfère me taire. Je glisse ma main dans ses cheveux. Il est beau … et je ne devrais peut-être pas penser ça maintenant. La tristesse qui se lit sur son visage me fait mal au cœur. Ma main glisse sur sa joue et je lui murmure doucement « Salut … » c’est pourri comme accroche. J’aurais pu lui demander comment il va, ce qu’il se passe … mais je trouve ça trop … intrusif ? Je préfère que ça vienne de lui. Je suis là, alors je me dis qu’on a tout le temps de parler et qu’il me fasse comprendre ce qu’il se passe.
Sujet: Re: Et j'ai eu la force de murmurer à quel point j'avais besoin de toi. Jeu 24 Avr - 12:43
Young Ja sait se montrer vicieux. Il sait que ce soir-là, il avait besoin de Su Nah bien plus que l'ordinaire. Et il sait aussi qu'elle a besoin de lui la plupart du temps. Il se servit de cette information pour la faire plier, la mettre à son service à sa façon, la faire rappliquer. Pourtant, le coréen ne pensait pas à mal, car s'il usait de ce savoir pour ne pas être seul, il savait être reconnaissant, et gratifier la belle jeune femme. Il saurait se faire pardonner pour l'avoir appelée en urgence, lui avoir demander de venir si vite. Il saurait, et le ferait. Lorsqu'elle avait décroché, il avait presque pu imaginer la tête qu'elle faisait trait pour trait au simple son de sa voix. Il faut dire que Su Nah, M-den la connait par cœur. Son visage doux, ce sourire radieux pour lequel il avait fondu dès le premier jour.. Encore aujourd'hui, il peinait à croire que son monde et celui de Sul Li se soit écroulé par sa faute. Il cherchait en vain la preuve et le moyen de se convaincre que tout n'avait été l'oeuvre que de Tae Yang, quand bien même celui-ci eut été, à l'époque, son meilleur ami. Parfois, aujourd'hui encore, il ressassait le passé en se demandant qu'elle avait bien pu être sa faute pour que le destin s'acharne ainsi sur lui. Il se redressa pour retirer sa veste dont la chaleur commençait à être de trop malgré la douceur de la gra,de pièce. Ceci fait, il s'étendit à nouveau, croisant les bras derrière sa nuque en guise d'oreiller. Les yeux fermés, il priait incessamment pour que son ex petite-amie ne tarde pas trop à venir.
Jamais il n'aurait pensé tourner ainsi. Après tout, jamais il n'aurait pensé, du haut de ses trois pommes et demi, être idole un jour. Lorsque ses parents se sont rendus compte de sa maladie, la peur de le voir un jour disparaître les avaient poussé à le confiner chez lui. Pendant longtemps, il reçut la meilleure éducation possible à domicile tout en apprenant à maîtriser sa guitare. Il aspirait à quelque chose de simple. Il aimait l'histoire. Historien, archéologue, ou professeur même, pourquoi pas. Puis il avait vu cette affiche dans la rue, et s'était dit « pourquoi pas tenter sa chance ». Il avait auditionné sur un coup de tête, et fut bien surpris de se voir reçu. Ses lacunes en danse étaient impressionnantes, aussi avait-il été prévenu qu'il serait toujours sur la sélecte s'il ne faisait pas de monumentaux efforts. Il s'était tant entraîné, tant amélioré. Il était même devenu le meilleur danseur du groupe, lui et ses mouvements fluides, son corps musclé. Il avait rencontré les membres de ce qui devint son groupe, il avait rencontré Sul Li. Cette femme qu'il n'aurait jamais soupçonnée si importante désormais. C'est aussi à ce moment là, qu'il avait rencontré Su Nah. Alors qu'il faisait les courses comme tout le monde pour la première fois depuis longtemps, il l'avait rencontrée derrière sa caisse. Il se souvint avoir pensé qu'elle était magnifique. Les jours suivants, il était revenu, uniquement pour elle, prétextant avoir besoin de telle ou telle chose. Cette vie d'idole, c'était tout son monde. Les choses n'étaient pas toujours facile à gérer, sa relation avec la caissière était difficile, mais ils s'aimaient, et la simplicité qu'elle lui apportait était la plus grandes des récompenses qu'on ai pu lui offrir.
Su Nah avait ruiné sa vie. Il avait vu Sul Li pleurer. Elle qui avait tout perdu, tout. Alors Young Ja s'était raccroché à cette guitare, qu'il n'avait jamais quitté. Cet instrument de bois qui était le symbole de sa carrière. La semaine dernière, Areum avait brisée sa guitare sous la colère. Aujourd'hui il ne restait à M-den que des souvenirs, et des fantômes.
A penser et se lamenter, il n'avait pas vu le temps s'écouler. Une furie entra en trombe, en lui tirant un de ces sourires doux. Il ne se redressa pas, sachant pertinemment qu'elle ne lui demanderait pas de le faire. Lorsqu'elle passa sa main dans ses cheveux, il ferma les yeux. C'était mal, de maudire ainsi une femme qui apportait la destruction et la désolation sur son passage sans être capable de se passer d'elle. Celle qui l'avait entraîné au fond du gouffre aujourd'hui était celle-là même dont il ne pouvait se passer. Le coréen frémit de la douceur de ses doigts. Il se hait d'être si faible, de ne savoir comment se décrocher d'elle. Il se hait aussi de penser qu'il lui donne, peut-être, de fausses idées à sa manière d'agir avec. Mais pourtant, il ne peut pas s'empêcher d'attraper cette main qu'elle utilise pour le réconforter, et la retourner afin de porter la paume à ses lèvres. Un simple baiser déposé au creux de sa main. « Salut. » Il n'a rien à dire, il ne veut parler de rien. Le professeur lâcha alors la main de son élève un peu particulière, et glissa ses bras autour de sa taille pour la rapprocher de lui. Il voulait la sentir contre son corps, il voulait que son souffle se perde sur sa nuque blanche, que ses cheveux ébène chatouillent son visage, que sa poitrine se colle contre la sienne. Que ce soit elle, ou n'importe quelle autre personne, Young Ja voulait du soutient, et démontrait un besoin d'affection. Son corps se mit à trembler. Il traversait une passe difficile en ce moment, et était las de devoir ne rien laisser paraître, était las de jouer à la statue de marbre. « Reste avec moi ce soir. » Il ne savait pas réellement quelle portée aurait ces mots sur elle, il désirait juste éviter la solitude encore un peu. Enfin, il se détacha d'elle pour encrer son regard dans le sien, quand bien même il n'était pas certain qu'ils puisse se voir maintenant que la lumière de son téléphone venait de s'éteindre à nouveau. Ses bras enserraient toujours sa taille, ses doigts dessinaient des arabesques sur son pull rose. Non, il ne voulait pas être seul. Même s'il était égoïste d'appeler la femme uniquement lorsqu'il se sentait mal, et même s'il se servait d'elle pour étancher sa tristesse. Il ne voulait pas être seul, et s’imprégnait silencieusement du parfum subtile de la belle. « Si tu préfères, j'ai les clés de la salle de gym. Les tapis sont peut-être plus confortables que le sol. » Ce fut son tour de caresser sa joue. Il ne la maudirait jamais assez d'avoir fait de lui ce qu'il était aujourd'hui. Il ne la remercierait jamais assez d'être là quand il en avait besoin.
Sujet: Re: Et j'ai eu la force de murmurer à quel point j'avais besoin de toi. Jeu 24 Avr - 15:01
J'ai accourus hier, j'accours aujourd'hui et jaccourerais demain, je le sais. Et ce n'est pas la culpabilité qui me pousse à être là pour lui. J'ai fauté, j'ai ruiné sa carrière et j'ai brisé son rêve ... je n'aurais jamais aucun moyen de me faire pardonner. Jamais. Et quand je regarde aujourd'hui tout ce qu'il s'est passé j'ai la sensation de n'avoir aucune raison valable pour avoir fait ça. Ma jalousie me semble futile et mon coeur brisé aurait seulement du rester brisé dans son coin. Je sais que ce n'est pas excuse mais j'aurais du lui faire confiance ... me dire qu'il n'ira jamais trop loin avec Sul Li que ce n'étais que pour les journeaux, qu'il ne l'aime pas. Pas comme il m'aimait moi ... mais je le voyais dans son regard. Quelque chose de particulier. Cette lueur qu'il semblait n'adresser qu'à moi. Alors j'ai eut peur. Peur qu'il tombe amoureux de cette fille mieux que moi sous tout rapport. J'ai eut peur qu'il m'oublie, moi la pauvre caissière qui luttait pour boucler ses fins de mois. Moi, la pauvre fille qui attendait que son petit ami d'idole ait finit de jouer à l'amoureux transit avec Sul Li pour venir la retrouver entre deux émissions et deux concerts. Qu'il passait souvent avec la brunette. J'ai cru le perdre et je l'ai detesté de m'avoir imposé cette fausse idyll sous le nez. Moi qui crevait d'envie de vivre mon histoire d'amour au grand jour. Je détestais avoir la sensation de n'être que la fille du placard. Il me faisait passer après sa carrière et je l'avais accepté depus le début. J'aurais tout supporté sauf ca. Le voir avec une autre, juste pour de faux, ce fut la goutte d'eau.
Alors j'ai voulu me débarrasser d'elle. Montrer à tout le monde qu'elle n'était pas aussi parfite que tout le monde voulait le dire. Juste une photo avec un autre aurait suffit a briser cette image qu'elle se donnait. Leur couple aurait été brisé et Young Ja de nouveau officiellement célibataire et je n'aurais plus a supporter ces photos d'eux. Mais Tout a été trop loin trop vite. On a rien pu maîtriser. Young Ja a été embarqué dans ce scandale et plus personnes n'a voulut de lui sur les plateau ... sa carrière s'est brisée juste comme ça ... par ma faute. Oh bien sur je l'ai souvent maudit de n'être qu'un idol égoïste mais jamais je n'aurais voulu en arriver là. A une telle extrémité. Je voulais juste récupérer l'homme que j'aime et au lieu de ça ... Je me suis retrouvée toute seule avec seulement mes yeux pourpleurer. J'ai passé des mois et des mois à le pleurer, perdat toute fierté en allant le trouver pour le supplier de me pardonner ... Mais rien n'y a fait. Néanmoins notre relation a evolué différemment. En quelque Chose que je ne saurais pas décrire. Je suis là quand il a besoin de moi ... parce que je ne peux pas le laisser en sachant qu'il a tout perdu a cause de moi. Et puis ... même si ce n'est que ça ... c'est vers moi qu'il se tourne. C'est moi qu'il appel pas vrai ? Donc peut être que quelque part ... c'est parce qu'il tient encore a moi ? Je veux dire, il me l'a dit lui même, j'ai ruiné sa vie ... alors pourquoi s'accroche-t-il encore a moi s'il ne m'aime plus ? Il aurait pu simplement me jeter hors de sa vie et m'oublier ... mais il ne l'a pas fait.
Allongée contre lui j'essaye de calmer les battements de mon coeur. Malgré le temps qui a passé je sais que je suis toujours autant amoureuse de lui. Encore plus quand je le vois aussi ... proche de moi, et pas seulement physiquement. C'est dans son regard, dans ses gestes. Cette façon qu'il a de caresser la joue, de déposer un baiser dans le creux de ma main. J'en frémis. J'en tremble et je ne peux retenir un sourire. Je me blottis contre lui. J'inspire son parfum. J'ai toujours été accroc a son odeur. Je pourrais encore vous décrire le goût de sa peau que je connais par coeur. Je ferme les yeux, savourant juste notre proximité. Il va mal et je ne sais pas pourquoi. Je pourrais avoir un million de supposition ... mais je préfère qu'il me le dise, à son rythme ... Il me demande de rester et je lui murmure dans le creux de son cou " Aussi longtemps que tu veux ... " Je me trahis un peu en disant ça. Mais il le sait ... enfin je crois, que j'ai toujours des sentiments pour lui. Il me manque. Il me manque tellement si vous saviez ... j'ai l'impression que mon présent ne se résume qu'à attendre son appel ... Et quand il a besoin de moi, je vais le retrouver. Parce que j'ai autant besoin de lui. Puis il me propose d'aller dans le gymnase, là où les tapis sont plus confortable. J'hésite quelques secondes puis lui dit " Je suis bien ici ... " avec toi. Mais je me retiens de lui dire. Je glisse ma main sous son t-shirt. Pas pour le chauffer ou autre mais seulement parce que j'ai toujours aimé caresser la peau de son ventre et que chaque fois que nous étions allongés ainsi l'un contre l'autre je glissais mon avant bras sous son haut pour toucher son torse. Il est si bien dessiné que je ne peux y résister ... Je relève doucement la tête vers lui et dépose un baiser sur sa joue. Je ne devrais peut être pas mais c'est plus fort que moi. " Tu n'as pas trop froid ici ? " murmurais-je doucement. Je veux juste qu'il soit bien. Peut être que tout a l'heure on migrera sur les tapis de sol mais pour l'instant je veux juste qu'il me garde contre lui ... Mes doigts fins se mirent a tracer des sillons sur son torse musclés. Je ne sais pas comment lui demander ce qui ne va pas, pourtant j'en meurs d'envie ...
Sujet: Re: Et j'ai eu la force de murmurer à quel point j'avais besoin de toi. Ven 25 Avr - 8:59
Le jeune professeur ne savait pas vraiment comment se comporter, face à son interlocutrice. Il ne pouvait niait le fait que leur vie commune influençait son comportement. Ses gestes savaient se faire doux avec elle ; lorsqu'il caressait sa peau, il s'assurait de le faire avec une légèreté tendre. Ses mots ne parvenaient pas à quitter sa bouche, alors il se contenta de sourires frustrés, de regards oisifs et vides, si peu expressifs. Les baisers qu'il déposait sur son épiderme avait un goût sucré qui le faisait soupirer de nostalgie, alors que son ventre se tordait de mépris envers lui-même. Il se haïssait d'avoir besoin d'elle, de n'avoir besoin que d'elle dans ces moments là. Il se sentait coupable, tiraillé par le sentiment de trahir Sul Li. Et pourtant, lorsque son corps vibrait et s'enflammait tout entier de colère, il ne repoussait pas pour autant la belle Cho, tout au contraire. Elle avait toujours été là pour lui. Parfois, ils étaient simplement allongés à garder le silence, et elle savait de quelle manière le réconforter. Sa main glissait dans ses cheveux, et il sentait les ennuis se dissipés. D'autres fois encore, lorsqu'ils étaient ensemble, il lui suffisait de noyer son chagrin au creux de ses reins, de lui exprimer son amour pour éclaircir le ciel. Aujourd'hui, tout était différent, et il ne pouvait se résoudre à user de telles techniques. Ce serait inapproprié que de se servir d'elle. Que de se servir d'elle davantage. Young Ja cessa de câliner son ancienne petite-amie pour venir encercler sa taille de ses bras, et la rapprocher encore de lui. Le nez de la femme se perdit dans son cou. Il soupira, appréciateur, tandis que sa joue prenait place contre la tête de la rouge. Sa requête peut paraître déplacée, lorsqu'il lui demanda de rester pour la nuit. Il n'était pas en mesure de lui offrir, à l'instant, le confort qui lui était dû, il ne pouvait pas lui promettre un lit chaud, douillet, et une bonne douche au réveil. Il lui demandait de rester là, contre lui, toute la nuit. Sur ce sol dur, entre ses bras, à lui apporter du réconfort par sa présence uniquement. Et pourtant elle accepta. « Merci. » Il suffisait d'un mot soufflé pour exprimer toute la reconnaissance qu'il éprouvait. Encore une fois, l'une de ses mains se perdit dans les cheveux de Su Nah.
M-den n'est pas aveugle, et n'est pas idiot. Du moins, pas sur ce point. Il savait pertinemment que la présence de Su Nah n'était due, ce soir, qu'à l'amour encore vif qu'elle lui portait. Il aurait aimé qu'elle cesse de s'accrocher ainsi à lui, qu'elle passe à autre chose, qu'elle bondisse de l'avant. Il ne voulait pas qu'elle souffre à cause de lui, quand bien même il avait souffert à cause d'elle. Il ne voulait pas qu'elle mette sa vie en suspend pour un sourire, pour un regard. Et pourtant, il aimerait, égoïstement, qu'elle reste toujours là quand il aurait besoin d'elle. Alors, la moindre des choses qu'il puisse faire pour témoigner sa reconnaissance une nouvelle fois fut de lui proposer un confort plus avancé, quoique toujours précaire. L'idole s'étonna, par ailleurs, qu'elle ne désirât pas quitter le nid de ses bras. Par le passé, par les sous qu'il gagnait, Young Ja avait été en mesure de lui offrir du luxe lorsqu'elle venait chez lui. Du luxe qui contrastait avec la simplicité de Su Nah, dont il ne s'était jamais plaint. Il se sentait aujourd'hui démuni de ne pouvoir lui faire les mêmes propositions, et s'en mordit la lèvre inférieure.
Sa peau s'électrisa soudainement. Il poussa un grognement appréciateur en comprenant que la main, puis le bras de son étudiante particulière s'étaient glissés sous son T-shirt. Il n'était pas bien difficile de lui faire perdre la tête. Les lèvres pincées, l'homme descendit lentement sa tête dans le cou de la femme, non sans la chatouiller de ses mèches sombres au passage. Ses doigts se refermèrent sur son poignet pâle afin qu'elle ne soit pas tentée de cesser ses caresses. Comment pouvait-il souffrir du froid maintenant qu'elle était là ? Il savait qu'il n'était pas bon de la laisser se fonder de faux-espoirs, qu'il devrait la repousser et instaurer des distances entre eux. Mais il en était incapable. Se laisser aller signifiait repousser loin de lui le désir de plonger ses mains dans son pantalon à nouveau, repousser le sachet de cocaïne qui n'attendait que lui, dont il taisait la présence. « Non, j'ai pas froid. » En revanche, peut-être était-ce son cas. Peut-être tentait-elle d'introduire le sujet en lui posant cette question, peut-être sa présence ne suffisait-elle pas à garder son corps à une température décente. Young Ja frémit encore une fois lorsqu'elle se mit à dessiner quelques lignes sur son torse dur. Tentant de faire abstraction de la présence de sa main sous son haut, de son bas-ventre à découvert, il déposa un baiser sur son front. « Tu as froid, Su Nah ? Tu veux ma veste ? »
Parfois, lorsqu'il regardait de près, il prenait conscience qu'il agissait comme lorsqu'ils étaient encore ensemble. L'habitude coulait dans ses veines et mouvait son corps pour lui. Il était trop faible pour s'y opposer, pour prendre le risque de la blesser une nouvelle fois. Il ne savait pas si elle en avait conscience, mais lorsqu'il était dans ces états-là, il était semblable à une poupée de chiffon. Elle pouvait faire de lui absolument tout ce qu'elle désirait qu'il n'aurait dit non pour rien au monde, simplement dans l'espoir de se détourner de ses pensées originelles. M-den osa un soupire torturé, et entortilla une mèche de cheveux de la femme autour de son index. Son souffle s'écoulait contre le cou de cette dernière, de laquelle il refusait de prendre ses distances physiquement. « J'ai des problèmes en ce moment. » Il savait qu'elle n'attendait que ses confessions. Elle y avait droit, pour être venue jusque là. Oh, il ne raconterait pas tout en détail. Il était encore dans ses droits de lui cacher qu'il se baladait avec de la drogue depuis quelques jours, qu'il voulait disparaître sous l'impression que sa vie avait volé en éclat dans le même temps que sa guitare. « Areum m'a quitté, mais c'est pas ça le problème. Elle a cassé ma guitare. » Oh, il appréciait Areum, à n'en pas douter. S'il avait fauté à répétition, il ne regrettait aucun des moments passés en compagnie, de leurs simples rires à leurs nuits chaudes. Mais sa guitare, c'était une autre chose. Tout le monde savait qu'elle était son âme et sa vie, qu'elle représentait sa carrière ayant sombré, que les tags apposés par les autres membres de l'agence étaient unique, puisqu'il n'avait plus de contact avec personne ou presque.
Sujet: Re: Et j'ai eu la force de murmurer à quel point j'avais besoin de toi. Ven 25 Avr - 22:29
J'ai l'impression de manquer de mots. De ne pas trouver les geste qu'il faut. Je me sens maladroite, incertaine, pourtant j'ai comme l'intuition de toujours réussir a trouver cz qu'il faut pour arracher a son visage triste un sourire. Il est doux Young Ja. Il est tendre aussi, juste ce qu'il faut pour me rendre accroc et pas assez pour me faire espérer. Il est beau Young Ja, surtout quand il pose sur mon son regard sombre et amère. J'ai mal au coeur, mais je sens dans mon ventre une multitude de papillons. C'est toujours comme ça. Il me rend aussi dingue que minable. Il ne le fait pas exprès, c'est juste notre passé commun que je n'arrive jamais totalement à ausculter. Je lui ai fait mal, tout comme je peux dire qu'il m'en a fait. Mais sur cette échelle d'intensité où le maximum est 10 je plafonne a 11 alors qu'il atteint péniblement le 5. On s'est blessé. Mais je l'ai détruit. Alors quand je le vois aussi mal je sais que c'est de ma faute. Une grosse partie tout du moins. Parce que si je n'avais pas mis au point ce scandale, rien n'aurait était brisé. Et ce soir j'aurais pu m'endormir dans ses bras en sachant pertinemment qu'il était toujours aussi fou amoureux de moi. Aujourd'hui il ne me reste que mes souvenirs et l'espoir secret de le retrouver un jour. Je devrais peut être tenter une approche. Poser les questions la première pour une fois. Mais j'ai peur de mal faire, j'ai peur de l'enfoncer un peu plus dans son état si je tente de l'en extirper. Alors j'attends, je lui lance quelques signales, caresse son torse en me pressant contre lui. Tout serait plus simple si j'arrivais a lui dire "je suis là" mais j'en suis incapable. J'ai jamais été douée avec les mots. Et puis il le sait, lui et moi on a pas besoin de ça. Il connaît chacun de mes regards. Il connait chacun de mes soupirs. Et derrière mes silences il peut y lire mes intentions. Alors oui, sans me tromper, je peux aisément affirmer qu'il comprends le message que je veux lui faire passer. Et soudainement les mots me semblent bien futils.
Puis il me demande si j'ai froid. Je n'ai pas froid. Jamais quand je suis blottit contre lui. Alors je secoue la tête, frottant au passage le bout de mon nez dans le creux de son cou. J'ai hésité, rien qu'un instant, mais pas parce que j'ai froid mais parce que je sais que sa veste porte son odeur. Ce parfum que j'ai toujours aimé. J'avais toujours ce pull qui lui appartenait et avec lequel je dormais chaque fois qu'il me manquait. Autant dire toutes les nuits où il n'était pas avec moi. Et puis j'ai finis par le mettre au fond du tiroir, parce que sa simple vue me froissais le coeur. Et j'ai usé son parfum a dormir avec nuit après nuit. J'aime entendre ses faibles gémissements, j'aime sentir son ventre se crisper légèrement ... parce que j'aime l'idée de lui faire encore un peu d'effet. Parfois j'ai l'impression d'être pathétique a ma raccrocher a ces détails presque imperceptible ... mais si c'est tout ce qui me reste de ma relation avec lui je préfère y accorder toute son importance plutôt que de tourner le dos a ce qu'on avait ...Ou ce qu'on pourrait avoir. « Areum m'a quitté, mais c'est pas ça le problème. Elle a cassé ma guitare. » Qu... Quoi ?! Je m'attendais a tout sauf a ça je l'avoue ... C'est comme un coup de poing dans l'estomac. C'est douloureux et je ne peux empêcher mon corps de se crisper. merde. J'ai mal au coeur, avec cette arrière goût de trahison. Il ne me doit rien, je ne lui doit rien. Mais merde ... m'appeler parce qu'il vient de se faire larguer ... c'est trop. Trop même pour lui. J'enfouis mon visage dans le creux de son cou pour cacher mon trouble. Je ne sais pas s'il agit ainsi pour me faire payer ou s'il a réellement besoin de moi ... je déglutis difficilement. J'ai pas envie de croire qu'il soit capable d'une telle cruauté. Ou alors pense-t-il que je n'ai plus de sentiments ..? J'en sais rien. Je sais juste que là tout de suite, ca fait mal. J'ai une boule dans la gorge. Mais je ne veux pas lui montrer. Mon regard me trahira assez comme ça. Je crois que je n'ai pas envie qu'il sache que de savoir qu'il a pu être en couple et qu'il souffre de la perte d'une autre me touche. Peut être est ce une question de fierté. Je sais pas. Ou alors je me dois juste d'être là pour lui, qu'importe ce que je ressens. Qu'importe mes sentiments ...
Je me redresse avant de répéter " Elle a cassé ta guitare ?! " avec un ton supris et presque accusateur. La vrai question que je voulais lui poser c'est " Tu sortais avec une fille ?! " mais j'ai aucun droit de lui demander ca ... pas même après tout ce qui s'est passé. " Pourquoi elle a fait ça ...? Pourquoi est ce qu'elle t'a quitté ? " Je ne suis pas sûre de vouloir connaître la réponse mais ma curiosité et son besoin d'aller bien me pousse a savoir. Parce que si je veux l'aider je dois comprendre. Même si je n'ai pas envie de connaitre les détails où de savoir qu'il est mal parce qu'elle lui manque ... ou pire, parce qu'il l'aime ... Je m'asseoi a ses côtés en m'arrachant a sa chaleur presque a regret. Je tourne mon visage vers lui en passant une main dans mes cheveux. " Ca ira Youngie ... " en entre mêlant mes doigts aux siens ...
Sujet: Re: Et j'ai eu la force de murmurer à quel point j'avais besoin de toi. Dim 27 Avr - 14:16
Young Ja le savait, il le sentait. Il sentait que ses mots avaient eu l'effet d'une bombe sur sa jolie partenaire, il savait qu'il n'aurait pas du lui exposer ainsi les raisons de son appel, qu'il aurait du mentir pour lui faire plaisir. Mais il en était incapable, il avait bien trop de choses sur le cœur pour se permettre de ne pas les laisser éclater. S'il continuait à se prendre ainsi la tête, il savait que les crises allaient revenir, qu'il allait être confiné à l'hôpital encore un moment. Lorsqu'Areum avait cassé sa guitare, son cœur s'était emballé, il n'avait alors que pu remercier le ciel du fait qu'elle gardait chez elle un paquet de ces comprimés qu'il lui avait confié une fois. Sa tachycardie était une plaie. Il sentit presque le cœur de la jeune femme se serrer dans sa poitrine. Ses caresses ralentirent, ses ongles raclaient sa peau, son souffle était désordonné dans son cou. Son corps s'était crispé entre ses mains d'homme, alors il regretta de n'avoir pas gardé le silence. S'il avait caché sa relation avec la Jeopardize, c'était pour trois raisons particulières : premièrement, il aimait à se faire discret, afin de ne jamais être importuné. Secondement, elle était une élève, et lui un professeur, aussi il craignait pour elle comme pour lui. Et, troisièmement, c'était Su Nah. Il était bien trop reconnaissant envers ce qu'elle faisait pour lui pour la briser de ses mots, la faire voler en éclat par quelques paroles. Hors, voilà qu'il venait de la détruire sans le vouloir, ou plutôt sans y faire attention. « Su.. » L'idole ne peut rien dire pour se rattraper, rien ne changera l'état dans lequel il l'a mise. Il caressa ses cheveux, effleura sa nuque de la pulpe de ses doigts, embrassa sa tempe et sa joue dans l'espoir qu'elle détente ses muscles, qu'elle se détende. M-den savait qu'il devait vivre sans penser à elle, d'autant plus après tout ce qu'elle avait fait. Toutefois, il en était incapable, ou du moins, le refusait jusqu'à tant qu'elle n'irait pas mieux, pas tant qu'elle n'irait pas de l'avant. C'était sa façon de la remercier d'avoir été là même après la rupture, d'avoir été là quand il allait mal. Il savait que, sans elle, il ne serait peut-être pas ici aujourd'hui, alors il lui apportait son soutient, et son affection. Alors il se maudissait d'avoir parlé sans réfléchir.
Elle se redressa au moment où il était en train de glisser sa main sous son pull et lorsqu'elle fit assise correctement, Young Ja encra ses doigts sur ses hanches. Le regard baissé, il captura délicatement sa lèvre inférieure entre ses dents pour la triturer. Il hocha la tête de haut en bas quelques instants. « Ouais, elle l'a même plutôt explosée. Il n'en reste que quelques morceaux, un vrai puzzle. » Il riait, mais d'amertume, une boule coincée au fond de la gorge. Il était dur de voir son rêve passé voler en éclat. Il ne s'était pas même résolu à jeter les débris, les conservant dans le carton où Areum les y avaient mis. Ses mains la rapproche encore de lui. Il voulait une étreinte, un contact, une présence, qui saurait l'apaiser. Il ne répondit pas immédiatement, il n'en eut pas le temps : elle le repoussa doucement pour se défaire de son contact et s'assit à ses côtés. Là, il posa son regard sur leurs doigts entremêlés, et n'eut la décence de s'en défaire. Tout au contraire, il exerça une faible pression sur sa main, qu'il porta à sa joue pour qu'elle ne cesse de la caresser. Ce surnom était toujours électrisant. Tout comme sa main sur sa peau, sur son torse, sur son corps. « J'espère, que ça ira. » L'enseignant poussa un profond soupire, et mit fin au contact pour se relever. Il aida son interlocutrice à le faire, et lui sourit pour simple réponse sans que leurs mains ne se quittent. Il se refusait à la laisser avoir froid, à lui apporter un si précaire confort. Ils se dirigèrent vers la salle de gym, dont il sortit les clés de la poche de son pantalon, abandonnant sa veste en plein milieu du gymnase. Une fois la petite pièce déverrouillée, M-den invita Su Nah à s'asseoir sur l'un des tapis plus confortable.
Lorsque ce fut fait, il fut assaillit d'une hésitation considérable. Il voulait la remercier d'être là, toujours, dès qu'il criait à l'aide. Il ne pouvait compter sur personne d'autre qu'elle pour le faire. Ce soir semblait être légèrement différent des autres ; sa faiblesse faisait de lui un homme malléable : il s'était même surpris à gémir faiblement sous ses caresses. Young Ja soupira, et posa ses lèvres sur la joue de son ex. Un baiser affectueux. N'était-ce pas trop peu ? Lentement, il migra vers sa mâchoire sans décoller sa bouche de sa peau. N'était-ce pas trop éloigné de ce dont il était certain qu'elle attendait ? Mais lui offrir plus serait un moyen de profiter d'elle pour mieux la jeter ensuite, aussi il s'en voudrait. Oh, qu'importe. Il pouvait bien, ce soir, se permettre de profiter un peu de l'étrangeté de la situation. Il quitta sa main pour venir saisir son visage des deux, et déposa un bref baiser sur ses lèvres rosées, l'espace de quelques secondes. « Elle m'a quitté parce que je n'arrivais pas à l'aimer. Parce qu'elle n'était pas assez bien, parce que je la comparais sans cesse à toi. » A vous qu'il aurait aimé dire, mais il ne voulait pas faire davantage de peine à Su Nah en incluant Sul Li dans la conversation.
Sujet: Re: Et j'ai eu la force de murmurer à quel point j'avais besoin de toi. Dim 27 Avr - 19:23
Si je pouvais lui avouer, je lui dirais que chaque soir, chaque nuit, chaque instant où je m’assoupie et que mes yeux se ferment c’est sa musique que j’écoute. C’est sa voix qui me berce. C’est sa guitare qui m’accompagne. C’est sa puissance qui me percute de plein fouet. Quand je l’entends, j’ai l’impression qu’il ne chante que pour moi, qu’il est là, avec moi, et je l’imagine me murmurer ces mots dans le creux de l’oreille. Je l’imagine debout devant son micro, son visage parfois impassible mais cette force de caractère qui émane de lui. Il est beau, il semble fort, puissant. Imbattable. Je peux le voir chaque fois que mes yeux sont clos. Je peux dessiner son visage par cœur, chacun de ses traits si finement tracé sous mes paupières. Je peux sentir l’intensité de son regard sur moi. Ses lèvres si fines frôler le micro. Trouverait-il ça ridicule s’il savait qu’encore hier soir je me suis endormie en écoutant ses chansons en boucles … Je l’ai connais par cœur et j’ai beau me dire que le temps fait son effet sur mon pauvre cœur meurtrit, je mens. Parce que chaque fois que sa voix grave résonne dans mes oreilles j’ai une boule dans le creux de la gorge, j’ai mal au ventre et mon cœur se serre à tel point que je me relève toujours pour attraper mon téléphone avec l’envie fou de lui envoyer un message. Juste pour lui dire que je l’aime encore, juste pour lui dire qu’il me manque, que je suis désolée … J’ai envie de courir jusqu’à lui, de me serrer contre son torse en le suppliant de ne jamais me lâcher. De ne plus jamais me lâcher. Je me suis toujours sentie petite entre ses bras, mais c’était tellement bon si vous saviez … C’était comme se réfugier dans une forteresse. Je me sentais à l’abri de tout, sauf de moi-même il faut croire.
Young Ja était un tout. Il l’est encore, mais sans sa guitare, j’ai comme un arrière goût amer dans la bouche. Parce que je sais, plus que quiconque, que cette guitare c’est une part de lui. C’est plus qu’un simple objet, c’est plus qu’un instrument, c’est un morceau de sa vie. On pourrait trouver ça ridicule d’accorder autant d’importance à ce morceau de bois, mais elle l’a aidé à traverser tellement d’épreuve, que sans elle, Young Ja m’apparait soudain comme nu. Comme dépourvue de l’essentiel de son être … Oh bien sur il peut s’en acheter une autre, une plus belle même, une moins abîmé par le temps, mais ça ne serait pas pareil. Ça ne serait pas cette guitare. Ça ne serait ce morceau de lui. J’y avais d’ailleurs laissé ma trace sur cette guitare. Caché, à l’abri des regards, sur l’arrière, je lui avais marqué ces mots d’encouragements, ces mots d’amour que je lui murmurais chaque fois que je le pouvais. Il n’avait pas besoin de ça, ni de moi, avant de monter sur scène, parce M-Den était comme un poisson dans l’eau sous les projecteurs, il savait comment hypnotiser une foule et la rendre dingue de lui … Mais je me disais, que Young Ja, l’homme que j’aimais, et que j’aime encore, puisais sa force dans ces attentions que je lui portais. Que j’étais son soutient sans faille de l’ombre … alors que Sul Li était celle de sa lumière. Elle aussi y a laissé des traces, noyés parmi les mots et autres attentions de sa famille et autres amis. Peu de gens avait le droit de marquer quelque chose sur sa guitare, mais quand on y était autorisé c’est qu’on représentait quelque chose de vraiment important pour Young Ja, c’était cette part de lui-même qu’il voulait emmener avec M-den. Je me suis toujours demandé s’il avait tenté d’effacer mes mots sur sa guitare où s’il continuait de les porter comme un fardeau, comme un souvenir du passé, comme une leçon qu’il aurait appris.
Est-ce que je ne suis que ça Young Ja ? Une leçon du passé ?
Quand je le sens porté ma main à sa joue j’ai le cœur qui rate un battement. Je suis faible face à lui, j’en ai conscience, mais je n’ai pas envie de me battre contre moi-même. Je le laisse toujours faire de moi ce qu’il veut … Pourtant je ne suis pas comme ça d’ordinaire. Si je veux quelque chose je l’obtiens. Je me bats pour ça … Mais avec lui tout semble différent. C’est comme si je me refusais ce droit. Je n’ai plus droit d’espérer quoique ce soit de lui, je ne peux rien attendre de lui, ni rien lui demander … même si j’en crève d’envie. Alors je me contente de suivre le flot, de m’accrocher à ces quelques miettes qu’il m’accorde de temps en temps, le temps d’un sourire, d’un regard, d’une caresse … Je sais que demain il aura retrouver son monde et je devrais me contenter du mien. Je sais que demain j’aurais reculé de 10 pas après avoir cru m’être assez approché de lui pour espérer quelque chose en retour … Je ferme les yeux, pour mieux savourer sa caresse et détourne mon visage. Pas longtemps, juste assez pour lui laisser le temps de se relever et de m’attirer à lui pour m’aider à me mettre sur mes deux pieds. Je ramasse mon thermos de café à l’effigie d’une chaine de café très connu et le suit. Juste avant de quitter la salle immense je jette un regard à sa veste laissé sur le sol par-dessus mon épaule. Docilement je le suis à travers les couloirs en serrant ma tasse de café d’une main tremblante. Mon regard fixe nos doigts entremêlés et je le sais, je n’ai pas envie de rompre ce contact qui me rend gourmand …
Quand on arrive dans la pièce plus modérée il fait déjà plus chaud et les tapis me semblent plus confortables que le sol froid. Je fixé mon café en me demandant comment lui donner sans avoir l’air conne. Je trouvais soudain mon idée ridicule et je me surprends à penser que j’aurais du laissé le café dans le grand gymnase. On est encore plongé dans le noir mais je peux percevoir son visage grâce aux lumières qui filtre à travers le plastique des fenêtres. Je suis surprise, mais pas tant que ça, quand il dépose un baiser sur ma joue. Et je le supplie silencieusement de ne pas s’arrêter, de ne pas s’éloigner, de continuer … Pourtant, je le sais, je vais en souffrir, lui aussi peut-être. Je déglutis doucement en tournant mon visage vers lui lentement. J’ai les yeux fermé, la bouche entre ouverte, le souffle court. Je suis fébrile et j’ai le cerveau qui tourne si vite que je n’arrive plus à réfléchir. Alors quand je sens ses lèvres sur les miennes s’en est presque douloureux. Mon visage se crispe au même titre que mes doigts fins s’enroulent sur son poignet. Je ne veux pas qu’il lâche mon visage, ni qu’il se recule, ni qu’il me dise que ce n’était pas une bonne idée … Ni qu’il regrette ou qu’il n’aurait pas du … Je ne veux pas qu’il se trouve des excuses, ni rien d’autres. Je ne veux que ses lèvres … Pourtant dans un soubresaut de lucidité je lui murmure faiblement « Ne fais pas ça … je t’en supplie. » Je n’ai toujours pas ouvert les yeux, ma main est toujours agrippée à son poignet que je refuse de laisser partir. Je lui murmure de ne pas jouer avec moi pourtant je l’empêche de partir. Mon esprit me dicte une chose mais mon cœur me fait agir d’une autre façon. Je sens le thermos s’échapper de mes doigts, je l’entends rouler sur le tapis faiblement puis avec un bruit sourd sur le sol avant de cogner contre le mur. On plonge dans un silence qui ne dure que quelques secondes avant que le couvercle ne saute et que le café ne se répande sur le sol. Mais si vous saviez comme je m’en contre fou à cet instant. « Elle m'a quitté parce que je n'arrivais pas à l'aimer. Parce qu'elle n'était pas assez bien, parce que je la comparais sans cesse à toi. » J’ouvre enfin les yeux, et quand je croise son regard ça ne met qu’une seconde pour me vriller le ventre. Mon cœur explose et sans attendre je me jette sur ses lèvres avec possession. Sentir leur goût sur les miennes m’électrise et je perds le contrôle. Cela fait si longtemps bon sang … Si longtemps que je rêve de retrouver leur goût sucré et délicieusement addictif. Ma langue quémande le passage pour retrouver sa jumelle dont elle a été privée si longtemps et je pousse un soupir contre sa bouche rosie par notre baiser. Je ne devrais pas, on ne devrait pas. Mais je n’ai pas le temps de réfléchir, de prendre du recule, de chercher à comprendre … Il m’a eut. En un regard. En une phrase. Il m’a eut. Non, à vrai dire ca fait des années qu’il m’a … il ne m’a jamais perdu, jamais, et ce soir en est la preuve …
Sujet: Re: Et j'ai eu la force de murmurer à quel point j'avais besoin de toi. Mer 30 Avr - 16:40
Il ne s'agissait que d'un baiser, un contact furtif et si peu appuyé qu'il se demanda un instant s'il était bien allé jusqu'au bout de ses pensées. La peau de la jeune femme se tendait sous ses doigts, il pouvait sentir les veines de son poignet se dessiner sous la paume de ses mains, tandis qu'il conservait la distance si faible que son souffle s'écoulait encore contre la bouche rosée de Su Nah. Il se sentait vide. M-den avait la sensation d'avoir laissé filer son âme et son être entre les lèvres, temporairement. Le temps d'un soir, peut-être. De la pulpe de son indexe, l'homme retrace la courbe de sa joue. Il aime à la voir sourire, il aime sentir ses pommettes élever son sourire. Ce sourire qu'il aimait tant. Ce sourire duquel il puisait sa force, hier comme aujourd'hui, sans doute comme demain encore. Elle n'avait eu de cesse de lui apporter soutient et réconfort quand bien même il n'avait agit qu'à la façon d'un égoïste, profitant de sa loyauté. L'enseignant se savait être dans son droit, il était légitime qu'elle tente de se racheter, mais il s'était surpris à apprécier plus que de raison sa présence. Ses mains sur son torse. Son baiser. Parfois, Young Ja avait la désagréable sensation de ne pas savoir vivre avec son présent. La désagréable sensation de ne pas savoir s'adapter et être trop attaché à la sûreté passée. Son étudiante représentait cette stabilité qu'il n'avait plus. Il s'était permis un baiser, et à dire vrai il n'attendait que son feu vert pour reprendre ses lèvres. Était-ce bien ? N'était-ce pas jouer avec le feu ? N'était-ce pas égoïste au plus haut point ? Il s'en moquait, plus rien n'avait d'importance. Il voulait se noyer dans les yeux de la jeune femme, ne plus savoir où accoster afin de ne jamais quitter cet océan de sincérité à son égard.
L'homme se demanda alors s'il n'avait pas fauté, en choisissant Areum. Elle était belle, elle était fraîche et pleine de joie de vivre. Son sourire l'avait ensorcelé, tout comme sa franchise. En vérité, c'était à la Jeopardize qu'il avait confié ses espoirs et ses rêves brisés. Elle était si Sul Li.. Elle était si Su Nah.. Elle n'avait jamais été Areum. Pas à ses yeux, du moins. Voilà d'où venait le malaise, d'où venait la mal-entente. Après sept mois de relation à sens unique, ou de polygamie plutôt, la belle avait eu la lucidité de mettre un terme à tout ceci. Il souffrait plus de la perte de sa guitare que de l'achèvement de son couple en réalité. Il ne s'était jamais voilé la face. Chaque fois que les lèvres de la jeune étudiante caressait les siennes, il se surprenait à repenser à la douceur et l'avidité de Su Nah. Lorsque ses hanches battaient la mesure contre le bassin de son ex, que ses doigts redessinaient son corps de leur bout, c'était aux formes exquises de la caissière qu'il songeait. Chaque fois que ses lèvres s'entrouvraient, qu'un soupire rauque d'allégresse quittait sa gorge, chaque fois qu'il fermait les paupières, c'était ce même nom qui s'inscrivait à l'encre de la nostalgie dans ce noir flou. Areum n'avait jamais existé. Elle n'avait été qu'une coquille pour combler la rupture, elle n'avait été qu'un objet pour colmater les blessures de son cœur.
Il se redressa, passant son pouce sur les lèvres attirantes de la plus jeune, les yeux brillants. Sa bouche dit une chose, son corps en dit une autre. Elle lui murmure de ne pas jouer avec elle, elle le supplie de ne pas y voir que son propre intérêt, elle lui reflète ses faiblesses. Elle le supplie de ne pas recommencer, de ne pas faire ça. Mais ses doigts autour de son poignet le retiennent. De toutes les façons possibles, il n'a guère envie de s'éloigner. Elle rouvre les yeux, Young Ja se sent mourir. Combien de fois a-t-il supplié le ciel pour qu'on lui ôte cette force qui le poussait à avancer, pour qu'on lui ôte sa dynamique, pour qu'il ai la lâcheté de revenir dans ses bras ? Combien de fois a-t-il maudi toute cette situation, en mal d'amour, en mal de ses yeux expressifs. Cette lueur de désir qui noircissait ses prunelles, qui le rendait fou ? M-den se souvenait de chaque saveur qu'il avait senti sur sa peau, de la façon délicieuse qu'elle avait de le marquer, d'encrer ses ongles sur sa peau. Il pouvait lire tout ceci dans son regard, dans ses gestes tremblants.
Il la réceptionne dans ses bras en s'agrippant à son haut. Ses lèvres luttent avec fougue contre leurs jumelles, son cœur enfle douloureusement, se dérègle, perd le rythme. L'une de ses mains grimpe jusqu'à sa nuque qu'il saisit, refusant de la voir s'éloigner. Il se sent vivant, comme après avoir inspiré une grande bouffée d'air. Cette âme qu'il lui avait confié plutôt, elle la partageait avec lui, lui procurant un piquant sentiment de renaissance. Il ne peut s'empêcher de venir passer le bout de sa langue sur sa lèvre inférieure, mais lorsqu'il étouffe un grognement fiévreux, c'est elle qui prend les initiatives. Il laisse sa langue danser avec la sienne. Un étrange sentiment se propage dans tout son corps, se diffuse dans son sang, s'écrie par ses pores. M-den la rapproche de son corps, quitte ses lèvres.
C'est leur trêve, leur idylle.
Young Ja passa sa langue sur sa bouche furtivement, humidifiant ses lèvres rougies d'un baiser si longtemps et si ardemment réclamé. Il attrapa délicatement ses cheveux pour les faire passer sur une épaule, tandis que ses mains glissèrent dans un effleurement jusqu'à ses hanches si parfaitement modelées. Sa bouche se perd dans son cou, son souffle se fait suave au creux de son oreille, ses baisers mouillent son épiderme. De ses dents, il laisse sa marque, jouant à faire rouler la peau entre. Il mord, il marque, il tatoue, il peint, il colore. De sa langue téméraire et effrontée, il mouille, il panse, il répare et soigne. Son cœur manque d'éclater, son corps se presse contre celui de Su Nah, l'épouse.
C'est leur nuit.
« Tu m'as manquée... » Ils le savaient tout deux. S'ils se permettaient cet écart, rien ne changeraient pour autant. Demain tout irait mieux, demain ils seraient fort, ils affronteraient la réalité. Mais en attendant, la pression avait fait cédé la capsule, le besoin d'un moment de faiblesse s'était fait vivement ressentir. Il posa ses lèvres sur la base du cou de Su Nah, et vint attraper la main droite de sa partenaire, qu'il guida jusqu'à son torse, sur son torse, contre son torse. Un frisson délicieux le secoua, d'étranges picotements le surprirent, un geignement appréciateur lui échappa.
Sujet: Re: Et j'ai eu la force de murmurer à quel point j'avais besoin de toi. Mer 30 Avr - 21:37
J’ai besoin de toi. Je n’arrive pas à vivre sans toi. Je fais n’importe quoi, seulement pour que tu me remarques, mais j’ai l’impression que tu ne me vois pas. Que tu ne me vois plus. Tu sais, j’ai commencé à sortir en boîte, avant j’évitais, par peur de me faire remarquer, par peur de faire des vagues. C’est comme si chacune de tes caresses me marquaient au fer rouge. C’est comme si c’était inscrit sur mon corps que je t’appartenais. Et ça, c’était interdit. Personne ne devait savoir, personne. Alors j’ai fuis les gens, pour esquiver leur question, leur remarque, pour éviter de laisser ma langue fourcher. Je ne voulais prendre aucun risque, si je voulais vivre notre amour, je pouvais me contenter de toi. Alors quand on s’est séparé, c’est comme si je découvrais le monde pour la première fois. J’en ai d’abord eut peur, puis il m’a docilement dompté pour finalement m’attirer. Est-ce que tu trouverais ça bien que je profite enfin de la vie ? Ou bien trouverais-tu que je fais n’importe quoi ? Tu sais, moi la seule chose que je veux réellement c’est de t’aimer … Pas juste à moitié, pas juste par dépit, pas parce que tu es celui que j’ai aimé pendant deux ans de ma vie et qui m’a sortie de ma torpeur. Moi je veux t’aimer à en crier à plein poumon. Je veux t’aimer sans devoir me cacher, sans en avoir honte. Je veux pouvoir dire que c’est toi, je veux pouvoir dire au monde entier qu’il n’y a que toi … Mais j’ai tout gâché, j’ai tout raté avec toi. J’ai accepté tous les sacrifices sauf celui d’endurer ton faux couple médiatique. Alors est-ce que tu me permets de revenir en arrière ? Je veux te prouver que je t’aime plus que quiconque. Que tu es à moi … que je peux t’aimer mieux que n’importe qui. J’ai fait une erreur et je la paye amèrement tous les jours, si seulement tu pouvais me laisser une deuxième chance … Rien qu’une … Je soignerais cette blessure que j’ai causé et je te ferais oublié tous ces mots qu’on a passé l’un de l’autre …
Est-ce que tu es capable de me détester ? Est-ce que tu es capable de m’oublier ? Parce que moi j’en suis incapable. J’ai vraiment essayé si tu savais. Je pensais que ça serait plus facile pour te sortir de ma vie mais ça n’a fait que me blesser. Je me suis détruite. Quelle idée de vouloir se séparer de la personne qu’on aime ? Je peux pas vivre sans toi, j’arrive à survivre, j’arrive à me contenter des quelques miettes que tu mes donnes de temps en temps, mais ne plus te voir, ne plus entendre ta voix, ne plus savoir ce que tu fais, comment tu vas … non ça je ne peux pas. Tu ne seras pas le fantôme de ma vie. Tu ne seras pas cette ombre dont je n’arrive pas à me défaire. Non tu seras le soleil de ma vie, ni plus, ni moins, ou si peut-être plus. Tu peux être tout ce que tu veux dans ma vie, tant que tu me rends heureuse et que tu m’aimes … J’ai cru mourir sans toi. Mon cœur a arrêté de battre, tout comme j’ai arrêté de manger, tout comme j’ai arrêté de dormir. Mon cœur, mon corps, mon esprit refusaient de m’obéir. Ils n’avaient besoin que d’une chose. Que de toi. Comment j’étais supposé aller de l’avant juste comme ça ? Ca m’a tué de ne plus être avec toi. J’avais placé tous mes idéaux en toi, toutes mes attentes, toutes mes envies, toutes mes faiblesses, toutes mes forces aussi … Mais tout à volé en éclat. Ca m’a échappé des mains pour se briser sans que je ne puisse faire quoique ce soit pour empêcher ça d’arriver. Encore aujourd’hui j’ai du mal à réaliser ce qu’il s’est passé. Peut-être que j’aurais du mentir, dire que je n’avais rien à voir avec toutes cette histoire … mais je n’aurais pas su affronter la douleur de Young Ja jour après jour en sachant que j’étais responsable de son état … Il méritait bien. Moi aussi. Parfois j’arrive à me dire qu’on n’était peut-être pas fait pour être ensemble. Et si tous nous opposait, il y avait notre amour, fort, qui nous liait, trop pour qu’on puisse l’effacer d’un simple revers de bras ….
Alors peut-être que ce soir je vais pouvoir récupérer cette amour …
Parce que tu le sens, n’est-ce pas Young Ja, notre baiser est fiévreux, il est addictif, il est presque douloureux. Tout me revient en mémoire. Le goût de sa peau, de ses lèvres, de sa bouche. C’est comme se souvenir soudainement de l’évidence même. Et j’ai besoin de plus. Beaucoup plus que ce qu’il me donne à cet instant … Je le laisse découvrir et redécouvrir mon corps. Je lui donnerais ce qu’il réclame, ce dont il a besoin, ce dont nous avons besoin tous les deux … Je ne peux retenir un gémissement quand je le sens venir picorer ma beau de baisers. J’en frissonne. C’est tellement bon. C’est tellement plus fort. Si ce n’est pas ses lèvres qui m’embrassent, alors mon corps ne réagit pas. Mais quand Young Ja appose sa marque sur ma peau, c’est tout mon être qui s’éveille. Mes sens en sont presque décuplés. Tout me parait plus clair dans ma confusion. C’est comme sentir jusqu’aux courbes de ses empreintes caresser ma peau à vif. Ca fait mal Young Ja. Parce que j’attends ça depuis tellement longtemps que j’ai faillis oublier à quel point tes caresses savent me rendre folle … Ca fait mal parce que je me souviens de toutes ces nuits auxquelles j’ai du renoncer … Je ne veux pas me souvenir de ce passé douloureux qu’on a tous les deux … Fais moi oublié rien que cette nuit que tu ne m’aimes plus. Fais-moi oublier rien que cette nuit que tu n’es plus à moi.
Moi je t’appartiens mon amour … Je suis tout à toi Young Ja, et j’ai cette rage dans le ventre de te faire goûter à ma vérité. Doucement on s’enfonce dans une bulle qui nous coupe du monde. Plus rien n’existe si ce n’est pas toi et moi. J’ai du mal à maîtriser mon esprit, je préfère ne plus réfléchir et ne plus tenter de rester accrocher à la réalité … pas quand il vient me murmure que je lui ai manqué … Je me détache rien qu’une seconde pour croiser son regard. Mon front se colle au sien alors que nos soufflent se mêlent. Je cherche la sincérité dans son regard, je cherche la vérité … et cette lueur que j’aperçois finit de m’achever. « Tu m’as manqué Young Ja … tu m’as manqué … » murmurais-je la voix rauque et pleine d’émotions … Je m’accroche à ses épaules et grimpe sur lui sans aucune retenue. Je m’assois à califourchon pour sentir son torse contre le mien. J’enroule mes bras autour de sa nuque pour approfondir notre baiser. Ne t’inquiète pas Young Ja … je n’ai pas l’intention de fuir, ni de partir. Je pousse des soupirs d’impatience et de plaisir contre ses lèvres. Je me saisie de ses mains pour qu’ils les plaquent sur mes hanches et l’aide à soulever mon pull. Je veux sentir ses paumes sur mes côtes, frôler le tissu de mon soutient gorge pour qu’il fasse passer mon pulle par-dessus ma tête. Alors je le guide, je plaque mes mains sur les siennes et lui indique où aller, sur ce corps qu’il connaissait par cœur … Je n’ai pas besoin de lui murmurer que j’ai envie de lui, il peut le lire dans mon regard, il peut le lire sur mon visage. Mes lèvres entre ouvertes, mes yeux brillant et mon souffle court … Il me reste un débardeur. Un tissu de trop que je finis par faire voler à son tour. Je suis en soutient gorge devant lui et je me demande s’il a oublié la forme de ma poitrine. S’il m’a oublié moi … Je m’empare à nouveau de ses lèvres avec avidité et sens mon ventre se creuser au rythme de mes gémissements … Merde bébé, j’ai envie de toi … De nous …
Sujet: Re: Et j'ai eu la force de murmurer à quel point j'avais besoin de toi. Dim 4 Mai - 23:52
Young Ja ferma les yeux, entrouvrit les lèvres. Aussitôt qu'il put, il happa une grande goulée d'air frais entrecoupée d'un soupire hâtif. Il en eut le souffle coupé. Et c'était toujours ainsi, avec elle. Elle lui coupe le souffle. Tout chez elle, lui coupe le souffle. De la façon dont ses mains effleurent sa peau, aux souvenirs qu'ils ont ensemble. De sa voix qui s'adoucit au creux de son oreille à la façon qu'elle a d'être si femme. Il l'a laissée gamine, il découvre une femme. Certes, elle lui a déjà réservé des moments d'intimité contredisant le jeune âge qu'elle avait alors, sa tout juste majorité, mais aujourd'hui, tout est différent, tout chez elle transpire une forme de maturité encore naïve, une beauté indescriptibles. Lorsque les lèvres de l'idole ne sont pas occupées à flatter, sucer et mordre celles de la jeune étudiante, elles sont en train de prendre possession de son cou, le déclarant d'ores et déjà comme siens. Lorsque ses doigts parcourent son corps, glissant de ses côtes à la chute de ses reins sans but précis autre que celui d'apprendre les nouvelles formes de son corps, c'est lui qui frémit. Parce qu'elle le rend électrique, parce qu'elle créé chez lui une forme de dépendance, parce qu'elle ravive la flamme de quelque chose qui ne s'était jamais réellement éteint. M-den regretta presque de ne pas avoir cédé à ses délicieuses caresses plus tôt. Oui, elle est belle. Pas seulement physiquement, en vient-il alors à penser. Oh, il ne peut pas lutter au charme que dégage son sourire, à la malice pétillant dans ses yeux, il ne peut pas. Mais plus que tout, il aime cette beauté intérieure qui la rend exceptionnelle. Il la trouve belle, parce qu'elle ne ressemble à aucune autre femme. Il la trouve belle parce qu'elle est Su Nah, qu'elle est unique, qu'elle eut été sa perle, qu'il eut confié sa vie dans ses mains. Et maintenant qu'elle l'avait brisée, cette vie, qu'elle l'avait piétinée sous son talon.. Maintenant, pourquoi est-ce qu'il la trouve toujours si belle ? Elle lui coupe le souffle.
Peut-être M-den doit-il simplement courber l'échine sous les douces caresses de la luxure. Peut-être n'est-il si conciliant que pour le plaisir qu'elle lui apporte à chaque fois, par sa présence, par ses mots, et ce soir par son corps ? Peut-être est-ce parce qu'elle était une femme désirable, et qu'il restait un homme avant tout.. ? Il ne pouvait pourtant se convaincre de ce baratin. S'il avait voulu un bouche-trou pour satisfaire son corps, sa popularité lui aurait aisément permis d'avoir une femme sous chaque bras, et son corps bâti aurait fait tomber n'importe qui. Il en est conscient, mais n'en a jamais joué. Il n'est pas comme ça. Si Su Nah avait été choisie parmi toutes, c'est qu'elle avait toujours cet éclat qui la rendait si particulière, qu'il n'avait jamais cessé de porter sur elle un regard différent. Malgré tout, malgré le mal qu'elle lui avait fait. Est-il fou, ou fait-il simplement ça pour ne pas ternir leurs anciens sentiments.. ? Il ne sait pas, ne cherche pas à savoir. Il a peur de creuser et peur de ce qu'il pourrait trouver. Peur de comprendre que cette flamme vivait toujours, enfouie au plus profond de son âme. On ne choisit pas ce que l'on ressent, on ne choisit pas d'avoir le cul entre deux chaises, on ne choisit pas d'avoir un pied dans chaque monde. Mais l'on peut choisir dans quelle direction aller, où diriger sa force. Hors, Young Ja ne veut pas tourner le dos à tout ceci, en vérité. Il veut simplement oublier leurs soucis, noyer son chagrin au creux de ses reins, pouvoir s'abandonner sans regret à la passion, ne serait-ce que quelques heures. Putain, ce qu'elle lui coupe le souffle.
Leurs fronts se rencontrèrent avec une pudeur mêlée d'empressement. Leurs corps flirtaient déjà l'un contre l'autre tandis que leurs souffles se mêlaient avec timidité. De sa main droite, Young Ja vint caresser la joue de Su Nah d'une tendresse dont il s'étonna lui-même. De la gauche, il la rapproche encore de lui, la fait se sentir femme dans ses grands bras, la fait se sentir petite contre cette force qu'il dégage, la fait se sentir aimée contre son corps chaud. Il savait qu'il lui avait manqué, il ne pouvait le nier. Il faisait semblant, parfois, d'ignorer ces regards qu'elle lui lançait du haut de sa rangée, il faisait semblant de ne pas être atteint par la tristesse qu'il lisait dans ses yeux quand il parlait à cette fameuse fille du premier rang qui s'imaginait déjà dans son lit. Il faisait aussi semblant, cet égoïste, que lui parler, à cette blonde, n'était pas prémédité, qu'il n'en jubilait pas. Oh, il ne jouait pas franc jeu sur ce terrain là, mais ce soir, le temps était aux concessions. « Je sais, que je t'ai manqué. Je le vois dans tes yeux.. » Ses lèvres touchèrent leurs jumelles en retenue, avant qu'il n'appose un tendre baiser contre. Tendre mais si bref.. Juste le temps de véhiculer sa passion avant de murmurer dans son cou. « .. Je te regarde souvent, même si tu ne le vois pas toujours. » Tout va vite, trop vite. Leurs bouches affamées, leurs corps assoiffés, la chaleur insoutenable. Les mains de l'enseignant, guidées, finissent par ôter le pull de l'étudiante, non sans déposer plusieurs choses myriade de baisers sur son épiderme réceptif. Lorsqu'elle retira son débardeur, il profita de ce temps de répit pour se débarrasser à son tour de son haut, révélant sa musculature qui n'avait pas perdu de sa forme.
Finalement, il trouva la force de détacher son regard de son corps divin. D'un geste tendre, il posa sa main sur la taille de Su Nah et la bascula lentement sur les tapis pour se placer au dessus de son corps. Le soutient-gorge fut un simple souvenirs en l'espace de quelques secondes ; M-den était bien trop désireux de retrouver ce qu'il avait laissé derrière lui la dernière fois. Il se redressa, agenouillé, et posa son regard doux sur elle. Comment avait-il pu vivre sans elle à ses côtés ? Si elle n'était pas présente tous les jours, s'il ne pouvait s'offrir ce luxe, il se disait souvent qu'il n'y avait que Su Nah pour se tenir aux côtés d'un homme comme lui. Ce qu'il s'était trompé ! Tant de choses avaient changées aujourd'hui. Et pourtant, lorsqu'il effleura son sein rond du bout des doigts, les joues teintées de timidité, Young Ja en vint à penser que rien n'était différent. « Pourquoi tu es toujours si belle ? Comment tu fais pour ne pas avoir changée.. ? » Un fin sourire étira le coin de ses lèvres. Il leva les yeux pour les encrer dans les siens. Peu importe combien de temps ils pouvaient perdre à ce contact visuel, peu importe combien de secondes qui semblaient heures pouvaient s'écouler. Peu importe. Alors, lorsqu'il fut rassasié de la beauté de ses prunelles, il se pencha à nouveau, et posa sa bouche avide sur sa jugulaire, laquelle fut prise d'assaut par doux mordillons. Ses mains recouvraient sa poitrine ferme pour la masser. Il était désireux, il ne voulait qu'elle, il ne voulait qu'eux. D'une main maladroite, il tenta de se défaire de la bouche de sa ceinture. Comme si ce geste pouvait l'aider à respirer. Parce que, bordel.. Ce qu'elle lui coupait le souffle.
Sujet: Re: Et j'ai eu la force de murmurer à quel point j'avais besoin de toi. Mar 6 Mai - 16:55
Tourne la page Su Nah. Tu ne devrais pas t'accrocher comme ça. Ce mec se fou de ta gueule. S'il t'aimait réellement il ne jouerait pas au yo-yo comme ça. Crois-moi. Je te crois ... J’ai même finis par accepter tes paroles … Je te jure, je te croyais … jusqu'à ce soir Ji Ho. Faut pas m'en vouloir. C'est plus fort que moi. Young Ja est ma faiblesse. Mes sentiments pour lui me tuent mais qu'est ce que je suis supposée faire, hn ? Je suis tombée amoureuse de lui. J'ai déjà renoncé une fois a un amour alors me demander de lui tourner le dos j'en serais incapable. Je l'aime au delà de toute logique. L'amour ça ne s’explique pas, la folie non plus. J'ai essayé de tourner la page, de l'oublier. Quant il m'a privée de ses nouvelles j'ai vraiment cru que j'avais réussis à l'oublier mais au final, je m'étais seulement habituée a son absence ... et son retour m'a rappelé combien ça me tuait. Vivre sans lui ... c'est con j'y arrive pas, je n'ai pas envie d'y arriver. Je me sens si vide sans lui. J'ai beau être en colère contre lui ça ne suffit pas pour m'obliger à le sortir de ma vie ... Pourtant je sais, au fond de moi, je ne mérite pas d'être traitée comme il le fait. J'ai cassé sa carrière je le sais bien ... mais je ne l'ai jamais voulu. Je ne me suis pas acharnée pour le briser comme je me sentais. J’ai même tenté d’arranger les choses, mais plus j’y mettais du mien et plus la situation s’empirait … Je n'ai jamais voulu que tout ça n'arrive. Si je pouvais revenir en arrière, j’aurais empêché Tae Yang d’aller prendre ses photos, je n’aurais pas imaginé ce plan tordu et malsain … J’aurais juste … mit Young Ja au pied du mur comme n’importe qu’elle fille l’aurait fait. Je voulais juste qu'il n'aime que moi, qu'il n'ait besoin que de moi ... Je me suis perdue dans ma folie et mon amour pour lui. SI seulement j’avais juste pu lui dire c que je ressentais à cette époque …
C'est pathétique où j'en suis arrivée aujourd'hui ... J'ai tout perdu. Et lui ... il a finit par en aimer d'autres ... par l'aimer elle. Je devrais lâcher l'affaire, oui, je le sais bien, mais depuis notre rupture c'est cette nuit que j'ai attendu. C'est de cette nuit dont j’ai besoin ... Ne me demandez pas d'abandonner maintenant. Pas ce soir. Pas alors qu'il dévore mon corps avec appétit ... Je lui ai manqué. Il me l'a dit. Il ne mentirait pas. Et lui il m’a manqué à en mourir … je pousse des soupirs contre ses lèvres et gémit en sentant sa bouche experte se perdre sur mon corps. Dieux qu’il m’a manqué s’il savait … Je me cramponne à ses épaules avec la peur de le voir disparaitre. Young Ja je suis désolée … et même si j’aurais du te dire tout ça il y a des mois et des mois, je le suis vraiment. Je suis désolée. Alors maintenant tu peux arrêter de me punir tu sais. Tu n’es plus obligée de me tourner le dos comme ça. Tu peux … tu peux me regarder. Tu peux m’aimer, tu sais je n’attends que ça. Je déglutis en mordillant ma lèvre inférieure. Je sais que personne ne pourra nous entendre ce soir, mais c’est comme si je ne voulais que seule Young Ja m’entende gémir dans le creux de son oreille. Je me sens si frêle entre ses bras et en sécurité. Je suis coupée du monde. Personne ne pourrait me faire du mal s’il est là, sauf peut-être lui … mais qu’importe, le goût de sa peau me grise et je lui pardonnerais la pire de ses folies. Il m’a tellement manqué que la moindre de ses caresses m’électrisent. C’est comme si toutes les sensations étaient décuplées. Quand je mords sa peau avec délice, son goût familier m’éclate en bouche. Comment est-ce que je fais pour résister aussi longtemps ? Pour attendre aussi longtemps avant de céder à la tentation …
Oh, il faut dire qu’il m’a torturé, avec ses regards, avec ses gestes qu’il aurait voulut anodin. Chaque fois que j’accourais vers lui, il me fixait si intensément que mon cœur cessait de battre. Je crois qu’il ne savait plus comment me considérer, s’il devait me détester ou m’aimer. S’il pourrait un jour arrêter de me haïr. Et je sentais les cheveux de ma nuque s’hérisser avant l’envie dangereuse de passer par-dessus la table et de m’emparer des es lèvres. Mais je suis restée sage. A chaque fois. Je crois que j’attendais qu’il fasse le premier. J’avais déjà gâché notre histoire d’amour, je ne voulais pas non plus gâcher notre pseudo relation amical qu’on partageait à peine … J’étais prête à me contenter de ce qu’il me donnait. Et ce soir dépassait toutes mes attentes. « .. Je te regarde souvent, même si tu ne le vois pas toujours. » J’en frémis … C’est tout ce que j’attendais. C’était ce que j’osais rêver sans jamais l’espérer. Il le sait alors. Il le voit. Quand je suis son cours, au fond et que je le dévore du regard. Il reste pourtant si … impassible. Comme si je n’étais pas là. J’ai pensé plusieurs fois à abandonner. Le laisser tranquille, arrêter de me pointer à ses cours, sortir de sa vie et attendre, dans mon coin, que mon téléphone sonne. Mais je n’y arrive pas. J’ai trop besoin de lui pour ça. J’ai besoin de le voir, même de loin, même 5 minutes. Même s’il ne fait pas attention à moi. Ouais, même s’il ne me remarque pas. Et on s’en fou si j’en souffre, qui s’en soucie réellement sérieux ? Mais tout ça, à cet instant je m’en fou. Il embrasse mon cou, il dévore mes lèvres, il redécouvre mon corps. Je n’ai pas l’impression d’avoir beaucoup changé depuis que je l’ai rencontré, mais son regard me prouve le contraire.
Mes dessous sont plus féminins, plus de dentelles et push up. Je prenais soin de moi ; plus qu’avant je l’avoue. Mes tenues étaient aussi plus mature et plus femme. J’avais troqué mes pulls pour des tailleurs, et mes baskets pour des escarpins. Mais je suis persuadée que ce n’est pas ce que préfèrerait Young Ja chez moi aujourd’hui. Il me serre contre lui avant de me soulever juste assez pour m’allonger sur le sol. Le tapis est froid comparée à la chaleur de sa peau et je retins un gémissement rauque. Il est à genoux devant moi, son torse nu, et c’est la vision la plus érotique et idyllique qui s’offre à moi. J’ai envie de le toucher mais je préfère encore le voir me dévorer du regard comme il le fait. Je me sens belle. Juste quand il pose ses yeux sur moi. Je me sens irrésistible, quand je le vois descendre le long de mes courbes. Je me sens … bien, quand il sourit en me caressant le sein. Est-ce qu’il est déçu ? Est-ce que ses souvenirs l’ont trahi et il se souvenait d’une fille dont le corps le rendait fou. Il a aimé d’autres femmes … Je ne sais pas combien à vrai dire, mais il a peut-être vu des corps défiler devant lui, des femmes plus belles que moi … Est-ce qu’il a vu … Enfin est-ce qu’il … avec Sul Li, est-ce qu’il … Cette fille si belle et si différente de moi. « Pourquoi tu es toujours si belle ? Comment tu fais pour ne pas avoir changée.. ? » S’il me restait des doutes après ce qu’il vient de me confesser, il vient de les balayer en me regardant, et je crois que je ne réponds plus de moi. Je me sens tomber dans le vide et pour une fois je n’ai pas peur. Je l’attire à moi alors qu’il s’attaque à mon cou. Young Ja, ne pars plus jamais je t’en supplie. Je m’empare de ses lèvres avec avidité, j’ai faim de lui. je suis pressée de ressentir cette chaleur à nouveau couler dans mes veines. Il tente de défaire la boucle de sa ceinture, alors je l’aide. Je lui offre mon corps autant qu’il le désire, et me relève doucement à l’aide de mes abdos pour que mes deux mains viennent faire sauter la boucle de son pantalon.
Laisse-moi t’aider. Je fais glisser mon leggings de sous mes fesses en pressant mon bassin contre le sien. Pour la suite, j’ai besoin de lui. Je glisse ma main dans les creux de ses reins et remonte jusqu’à ses omoplates. Mes paumes épousent parfaitement leur formes et ça me plaît de savoir que je suis toujours aussi faite pour lui … je sens son dos bouger à chacun de ses mouvements et moi je m’accroche à lui, mes doigts fins se glissent sur ses épaules, l’emprisonnant dans mes avants bras. Je m’attaque au creux de son cou où j’inspire pour remplir mes poumons de son parfum qui m’a tant manqué. Il m’a privé de beaucoup trop de choses en me quittant. Et l’avoir à nouveau entre mes bras me rappelle combien je peux être amoureuse de ce mec. Quand je le sens jouer avec ma poitrine durcie de plaisir, ça m’échappe. « Bébé … » ce surnom que je n’adressais qu’à lui se meurt sur mes lèvres dans un gémissement de plaisir. Au fond de moi je crains qu’il m’en veuille de l’avoir appelé comme ça. J’ai peur de le faire fuir, de le bloquer … Mais c’était si fort, si puissant. Je n’ai pas su me retenir, c’est venu tout seul, naturellement … Comme avant. Oui, comme avant. Ma cuisse se hisse jusqu’à ses hanches où elle s’ancre et je gémis un peu plus fort en sentant son torse contre moi. Merde, il a toujours su me faire un effet de dingue. Ça me rend folle. Il est si bien dessiné, si musclé, si fort … mon souffle se perd dans le creux de son oreille. Je me sens presque timide entre ses bras, comme si c’était ma première fois … d’ordinaire j’adorais prendre le dessus, faire monter doucement la température, mais ce soir, je voulais qu’il soit celui qui prendrait les devants. Je m’offrais à lui avec l’envie de lui rendre au centuple ce qu’il me donnait … Merde Young Ja si tu savais …