☥ NOM COMPLET - ha quỳnh vy ☥ SURNOM -  appelez moi juste quỳnh vy ou vy, j'aime pas spécialement les surnoms. ☥ ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE - cinq août 1993 au vietnam à hải phòng, (la grande ville près de hà nội pour les incultes). ☥ SITUATION AMOUREUSE - célibataire et pas trop intéressée par l'amour et tout ce qui va avec.☥ ORIENTATION SEXUELLE - j'aime pas les donuts. ☥ ETUDES OU METIER - étudiante en langues vivantes et étrangères appliquées et travaille au millénium dans le roomservice à temps partiel. ☥ CLASSE SOCIALE - mes darons m'ont donné assez de fric pour continuer à vivre pendant vingt années entière sans abîmer un seul de mes précieux ongles tout en dépensant comme si j'étais blair waldorf, mais l'argent sale, c'est plus trop mon délire. donc on va dire que je suis de classe moyenne. ☥ ORIGINES : du sang vietnamien coule dans mes veines depuis ma naissance. ☥ MOT REPRÉSENTATIF - illogique. ☥ JE SUIS UN - petalous. ☥ T'ES QUOI ? personnage inventé.

dire que ma vie est pleine de rebondissement et d'action serait mentir, mais disons qu'elle était suffisamment intéressante pour pouvoir en faire un drama. un drama bien cliché au passage. mes parents n'étaient ni chef d'un gang de mafieux, ni propriétaire d'une maison close. non, mais réfléchis deux secondes. si j'avais la chance d'avoir des darons pareil, tu penses vraiment que je les aurais quittés pour intégrer une université ? dans tes rêves cousins. mes parents étaient juste des gosses de riches qui ont hérité de l'entreprise familiale, enfin, ma mère était une gosse de riche qui a hérité de l'entreprise de mes grands parents et mon père juste un profiteur qui s'est marié avec elle par amour, à ce qu'il paraît (on sait bien qu'il ne voulait que son fric).  en conséquence, j'avais toujours vécu dans le luxe et la sérénité, aucune crainte, aucun problème, une parfaite vie digne d'une petite princesse. j'étais chouchoutée comme jamais, j'étais le centre d'attention de la famille, des médias, de la ville, du pays. aucun habitant vietnamien ne connaissait pas mon existence, j'étais limite un phénomène de foire. j'étais aussi médiatisée que kim kardashian, mais j'aimais bien cette période là de ma vie, malgré tout. j'avais une vie qu'on pouvait clairement qualifier de parfaite, oui, ou du moins jusqu'au jour où mon branleur professionnel de frère décida que ce sera lui qui succédera à nos parents, lui et lui seul. « t'en as déjà assez profité jusque là, c'est à mon tour maintenant. » disait-il, les yeux pleins de haine. et c'est là que ma vie avait commencé à prendre un tout autre tournant. au revoir la petite princesse chérie par ses parents, bonjour la jeune fille rejetée et niée par toute la famille. pourquoi ? parce que le connard qui me servait de frère en avait décider ainsi. il disait que j'étais bien trop pure et innocente pour diriger les affaires de famille, je ne méritais pas mon héritage et que je ne ferais que ruiner l'entreprise. il n'avait pas tort, agir comme des chiens face aux autres était le meilleur moyen pour réussir, pour se faire respecter, pour avoir du pouvoir, pour devenir multi-millionnaire, je ne pouvais pas faire cela et maintenant encore moins. à côté d'eux je me sentais comme un ange tombé du ciel, et ce n'était pas qu'une impression.

et c'était à partir de ce moment-là que mes aller-retour avaient commencé. corée ou vietnam, séoul ou hà nội, peut importe, je les connaissais sur le bout de mes doigts. je n'avais aucun mal à apprendre la langue et m'adapter aux cours coréens. ni même à la vie coréenne d'ailleurs. mais malheureusement, ma réputation d'ancienne fifille à papa et de nouvelle héritière rejetée m'avait suivi jusqu'au pays du matin calme, ou du moins jusqu'à séoul. partout où j'allai, les gens riaient de moi, me montraient du doigt. je n'étais que victime de mon propre sort. j'étais en quelque sorte la honte de la famille. même si j'étais dotée d'un QI exceptionnel, d'un physique très avantageux et d'une gentillesse inouïe je ne faisais rien de ma vie, je ne servais à rien, j'étais inutile. les relations publiques n'étant pas mon fort, je n'avais pas d'amis, ni même de connaissances. j'étais tout simplement seule et je le vivais plutôt bien. je n'avais jamais eu besoin de personne et je m'en sortais tout de même parfaitement. mes parents pensaient qu'en m'envoyant à séoul, ils en avaient finis avec moi pour de bon, mais malheureusement pour eux, je n'avais pas tenu longtemps avant de me faire expulser de mon lycée privée pour absences répétitifs et abusifs. j'étais fatiguée par la présence d'autant de personnes connaissant mon histoire, mon passé, ma famille. j'étais venue à séoul dans le but de reconstruire une nouvelle vie, mais si tout le monde n'arrivait pas à tirer un trait sur mon ancienne image, que pouvais-je faire ? rien mise à part fuir à nouveau. je ne venais pas en cours, je ne donnais aucun signe de vie, je revenais de temps en temps puis disparaissais pendant plusieurs mois. personne ne savait où je me trouvais, ce que je foutais. j'étais un fantôme, limite une personne portée disparue mais mes parents n'en avaient rien à cirer. c'était même un soulagement pour eux. ils ne pouvaient pas me contrôler mais, ils ne voulaient pas. je ne pouvais pas me contrôler mais, je priais pour.

fatiguée et lassée de mon quotidien de fugitive, ne voulant plus vagabonder dans les sombres et perdus quartiers de séoul et ses alentours. j'avais décidé de retourner aux côtés de ma très chère famille où je m'étais enfin décidée d'enfin faire quelque chose de ma vie. j'avais intégré le lycée privée kim liên de hà nội, hautement classé et reconnu pour sa discipline et son sérieux. j'arrivais sans difficulté à me placer dans la liste des meilleurs élèves du lycée et même de la ville en elle-même. durant cette période de ma vie, mon seul intérêt et ma seule occupation était les études, et seulement les études. je passais mes journées la tête dans les bouquins. une fois mon diplôme obtenu, j'avais définitivement tiré un trait sur ces personnes qui me servaient de famille et pris mes bagages pour l'université inshinae à suwon. on va dire que mes adieux n'étaient pas glorieux, et plutôt assez forcés. « travaille bien là où tu vas, reviens quand tu le souhaites, on t'accueillera les bras ouverts. on t'aime. » avaient-ils dit avant mon embarcation, je me rappelle encore parfaitement de leurs sourires hypocrites et leurs jeux d'acteurs fortement mauvais. j'ai une tête à rester innocente et naïve toute ma vie ? mais oui bien sûr.

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