☥ NOM COMPLET - BING han sol ☥ SURNOM - Los Bingos / Solo / Chandler / Bing ☥ ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE - (22ans) 12.02.1992, Seoul ☥ SITUATION AMOUREUSE - euh je suis un néanderthal de l'amour moi ☥ ORIENTATION SEXUELLE - j'aime les filles et rien d'autres mais j'ai rien contre les homos ☥ ETUDES OU METIER - Sciences de l'éducation, 2e année ☥ CLASSE SOCIALE - tout ce qu'il y a de plus normal ☥ ORIGINES : un bon vieux coréen pur souche quoique avec ma tronche, on m'a souvent demandé si j'avais pas des ancêtres black, peut-être qui sait ! ☥ MOT REPRÉSENTATIF - bienheureux ☥ JE SUIS UN - BLUING ! ☥ T'ES QUOI ? personnage inventé

Moi, Bing Han Sol, suis né à Seoul le 12 février 1992. A croire que  j'ai direct détesté la grisaille de l'hiver et la déprime qu'on lui associe parce que déjà tout petit, je ne faisais que sourire. Oui m'sieur, j'étais un bébé très calme et je gazouillais h24. Je suis né dans une famille modeste, enfant unique de M. et Mme. Bing. Bon, j'avoue tout, j'ai pris cher avec ce nom pendant mon enfance, mais moi, ça me faisait plus rire qu'autre chose. Après tout, il n'y en avais pas deux comme moi, ou du moins, il y avait beaucoup moins de chance que je tombe sur un homonyme par rapport à un de mes potos de primaire qui lui s'appelait Park Min Seok. Trop commun pour moi, au moins les gens se rappent de moi, même si c'est plus par mon nom de famille que mon prénom. Enfin bref.

Mes parents n'avaient pas grand chose mais au moins, je n'ai jamais manqué d'amour. Ma mère est un petit bout de femme adorable, que tout le monde aime, et je comprends pourquoi mon père est tombé sous son charme. Elle, c'est une vendeuse en pâtisserie et lui, un simple employé de bureau. Ils se sont rencontrés alors que mon père allait acheter un dessert pendant sa pause de midi. Ils sont toujours aussi amoureux l'un de l'autre, ils sont mignons. J'aime mes parents. Je me rends compte de la chance que j'ai en plus avec tous les divorces en ce moment ou les parents qui se fichent royalement de leurs gamins. Moi, je n'ai pas ce problème là, je peux compter sur eux. Ca ne veut pas dire qu'on n'a pas de problèmes du tout par contre, mais les nôtres sont plutôt d'ordre financiers. Vous connaissez l'exode des familles coréennes vers les Etats-Unis ? Ben nous, c'était la même, mais en Australie. Mes parents pensaient que la vie étaient peut-être plus belle dans un pays occidental et ils se sont saignés pendant des mois pour pouvoir payer le billet d'avion et avoir un peu d'argent de côté. Direction Melbourne. Je n'avais alors que sept ans, et c'était une sale période qu'on a passé là bas. Ca n'a pas été drôle tous les jours, c'est le moins qu'on puisse dire. On a vécu dans une cage à lapin là bas. J'ai appris à parler très vite l'anglais vu que j'étais scolarisé là bas et ça s'est fait très rapidement. Heureusement, on parlait coréen à la maison et j'ai continué à progresser dans les deux langues. Arrivés en 1999, j'ai passé mon enfance là bas. On vivait là aussi dans un quartier des plus populaires, et assez petit, j'ai commencé à traîner dans les rues et à découvrir le street dance avec les autres gamins qui pratiquaient déjà. Un des groupes m'avait pris sous son aile, peut-être à cause de mon air de gamin naïf, ou alors parce que j'étais là en permanence à les observer, dès que j'avais du temps libre.

J'ai passé mon enfance et le tout début de mon adolescence à Melbourne, à squatter les rues avec des amis à danser, à faire des figures pour impressionner la galerie, à écouter du hip hop et du breakdance, à découvrir des groupes et des musiques que je ne connaissais pas. Le street style, voilà, j'avais trouvé mon truc. Mes parents n'avaient rien contre, bien au contraire : mieux valait ça que de me voir traîner avec des petites frappes pour mal tourner. J'ai bien redoublé une classe de primaire mais bon, ça c'était parce que l'école et moi, bon, on était pas spécialement copains quoi.

On a quand même passé six ans là bas. Eh oui, parce qu'on a fini par revenir. Ils se sont rendus compte que même en essayant , la vie n'était pas mieux ailleurs, que c'était même plus cher et moins plaisant à leur sens. La Corée leur manquait et c'est pour ça qu'on a fini par y retourner. On a réussi à trouver un appartement pas trop pourri grâce au boulot de mon père. Chance pour lui, il y avait à Seoul une succursale de la boîte dans laquelle il bossait à Melbourne et il a juste demander à être muté. Au moins, ça lui assurait un travail directement à notre retour, et ce n'était pas mal. Ma mère est restée à la maison pendant un certain temps avant de retrouver un boulot en temps que femme de ménage dans une maison de riches. Elle m'emmenait parfois lorsqu'elle ne trouvait personne pour me garder et je devais rester avec elle en attendant qu'elle ait fini.

De mon côté, j'ai repris ma scolarité à Seoul, au collège. Je n'ai pas laissé ma passion en Australie pour autant. Heureusement dans la capitale sud coréenne, il ne m'a pas été difficile de trouver des gens qui partageaient ma passion. C'est au collège que j'ai découvert les tags, moyen de s'exprimer au même titre que la danse. Au début, c'était de petits graffitis qui ne voulaient rien dire mais avec le temps, ça a pris de l'ampleur et aujourd'hui, je me débrouille plutôt bien. Avec un crayon ou des feutres, je suis un pourri mais donnez moi quelques bombes de couleurs et je vous ferai une fresque comme vous en avez jamais vues !

J'ai redoublé une autre classe au collège (franchement qui a inventé les maths ?! c'est ça qui m'a fait plongé !) mais après, tout s'est relativement bien passé parce que j'ai essayé de m'appliquer, pour ma mère et mon père, qui voulaient absolument que j'obtienne mon bac. C'est au lycée que j'ai commencé à écrire mes propres textes de rap et à essayer de voir ce que ça donnait dans des tout petits clubs ou des soirées populaires, voire même dans des bars sympas et à Hongdae dans la rue. La maison des jeunes du quartier m'a bien aidé et à la sortie du lycée, une fois mon diplôme en poche et lancé dans le cursus que je voulais, je suis revenu mais en temps que volontaire, pour aider les plus jeunes que moi et les occuper, animer leur jeunesse.

C'est d'ailleurs un des jeunes de là bas qui m'avait parlé de son rêve de faire partie d'une fraternité et lorsque j'ai eu l'occasion, après avoir été briefé sur les différentes communautés d'étudiants du campus, c'est tout naturellement que je suis entré chez les Bluings qui me correspondaient le plus : je me sens chez moi avec eux.

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