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Il ne passait pas toute sa vie le nez dans les livres. Il lui arrivait d’aller faire un tour en boîte comme ce soir. Son verre à la main, en charmante compagnie, il profitait de la soirée sans penser à ses cours et cela le détendait un peu. Il ne pouvait pas vivre sous pression tout le temps non plus. Il réalisa qu’il n’allait pas passer une bonne soirée quand son regard s’arrêta sur un étrange trio. Il plissa les yeux parce qu’il n’était pas sur de ce qu’il voyait avec cet éclairage à la con et la seconde suivante il fronçait les sourcils parce que non, il ne s’était malheureusement pas trompé. C’était bien Hea Jung qu’il apercevait avec deux mecs pas gênés de la tripoter comme ça en public. Il laissa immédiatement son verre à l’abandon et se fraya un chemin entre la foule. Il attrapa Hea Jung par le bras et la fit se lever puis la poussa sur le côté sans un regard. Il avait autre chose à faire avant de la sortir d’ici pour lui faire la morale du siècle.  Il chopa un des mecs par la chemise et le souleva du sol. Il le menaça avant de le relâcher brutalement si bien qu’il s’écrasa sur le sol. Il pointa un doigt menaçant sur le deuxième et lui interdit de reposer ses mains crades sur la jeune femme. Il le bouscula en passant, attrapa la main d’Hea Jung et la tira dehors. Une fois à l’extérieur il la relâcha et lui lança un regard noir. Les explications maintenant on verra pour le reste après. « C’était quoi ça ? Ils t’ont payé ou quoi ? » Non parce qu’à la peloter comme ça c’était vraiment l’impression que Liang avait eu. Une fille de joie, voilà ce qu’il avait vu. Il hallucinait quoi. Elle n’allait donc jamais se calmer. « Tu réalises qu’en plus d’être dégueulasse c’est dangereux ce que tu fais ? » Elle n’avait pas l’air d’avoir conscience de ça. Et si ces mecs étaient des tarés, des violeurs, des tueurs ou n’importe quoi. Liang n’allait pas toujours être là pile au bon moment pour la sauver. Il fallait qu’elle devienne plus raisonnable.

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Etudier ? Très peu pour elle. Hea Jung ne se voyait pas faire quoi que ce soit avec son diplôme de sociologie. Non, elle s'imaginait plutôt épouse d'un homme riche. Certes, peut-être ne l'aimerait-elle pas plus que ça, et peut-être n'appréciera-t-il chez elle que son physique, mais peu importait, non ? Peu importait. Elle n'était pas faite pour l'amour, n'était pas faite pour le bonheur, et tout sa vie devrait se résumer au luxe et à l'argent, voilà tout. Elle n'aurait pas une petite famille classique, un mari aimant, mais... Son profil n'était pas le genre de femme à finir avec famille nombreuse et époux raide dingue de sa dulcinée, non ? Enfin bref. Elle allait terminer comme terminent toutes les garces, voilà tout. Et l'argent panserait ses plaies. L'argent, encore l'argent, toujours l'argent. Bref, Le soir était tombé. Petit-short en cuire, petit haut aux allures de corset, et sandales à talons hauts... Elle était à croquer. Deux connaissances masculines s'en rendirent rapidement compte d'ailleurs, puisqu'elle fut approchée par les deux hommes qui lui proposèrent de lui payer un verre. Ils étaient beaux, ils étaient riches, ils étaient populaires... Que demander de plus ? Et puis, regardez-les donc, tous. Tous à la regarder. Elle était le centre d'attention, et elle adorait ça. Un mince sourire sur les lèvres, elle hocha la tête et les suivit jusqu'au bar. Quelques minutes plus tard, là voilà assise sur les genoux de l'un, pendant que l'autre glissait ses mains sur ses formes sans grande discrétion. Elle ne disait rien, elle s'en fichait. Elle avait l'habitude qu'on la baise, alors qu'on la tripote un peu... Elle n'allait pas chipoter. Mais visiblement, quelqu'un n'était pas du même avis. Sans crier gare, on l'attrapa par le bras pour la tirer, manquant alors de lui faire perdre l'équilibre. Qu'est-ce que... Oh non. Oh non non. Il ne la regardait même pas. Il se contentait de fusiller du regard les deux hommes. Plus que ça, même. Il finit par en prendre un par la chemise pour le soulever du sol. « L-Liang ! » Elle n'osait pas même l'arrêter, se contentant de poser ses mains sur son bras tout en l'appelant, espérant intérieurement que cela l'arrêterait. Mais rien à faire. Il les engueulait, à tour de rôle. L'un avait fini au sol, l'autre était méchamment pointé du doigt et... Voilà que tout le monde les regardait, maintenant. Pour être le centre de l'attention, elle l'était ! Sûrement qu'ils devaient penser qu'elle était une mauvaise petite-amie, trompant ce dernier avec le premier venu... Lorsqu'ils se retrouvèrent dehors, elle garda simplement la tête baissée, n'osant rien dire. Il était en colère. Il allait la tuer, quoi qu'elle fasse. Même s'excuser ne servirait à rien, elle le connaissait. « Je... Suis désolée... Je ferai plus gaffe la prochaine fois, je te le promets ! » Elle avait un air de chien battu sur le visage, alors qu'elle relevait légèrement ce dernier vers lui. « Je sais pas ce qu'il m'a pris... J-Je suis désolée... »

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Il commençait à la connaître par cœur elle et ses excuses sans valeur. Elle ne comprenait rien. Elle refaisait à chaque fois les mêmes bêtises, les mêmes erreurs. Ils s’engueulaient toujours pour les mêmes raisons et quelques fois cela l’agaçait vraiment profondément. Elle l’ennuyait. Il resta de marbre face à ses jérémiades et leva même les yeux au ciel pour lui signifier son agacement. « Tais-toi, t’empires ton cas. » Et c’était vrai. Elle l’énervait. Il sentait qu’elle-même ne croyait pas en ce qu’elle disait. Pourquoi perdait-il son temps avec une fille comme ça ? Comment avait-il fait pour s’attacher à elle ? A quel moment était-ce arrivé exactement ? Il ne se souvenait pas et pensa juste qu’heureusement, il n’y avait qu’une seule Hea Jung dans sa vie. Il reprit sa main mais pas dans un geste tendre juste pour la forcer à le suivre. Il marcha rapidement, il la tira en fait, jusqu’à sa voiture. Là il ouvrit la portière du côté passager. « Monte. » ordonna-t-il d’un ton sec. Il n’était pas question de la laisser retourner dans ce club et de toute façon elle venait de lui pourrir sa soirée à lui aussi. Il claqua la porte derrière elle avant de prendre place à son tour dans le véhicule. Il démarra sans perdre de temps filant dans les rues. Il ne voulait plus la regarder ou bien il risquait de l’engueuler encore plus. Mais il attendait en revanche des excuses un peu plus convaincantes que celle qu’elle venait de lui faire. Arrêtés à un feu rouge, le silence était terriblement pesant et la tension palpable. Il jeta un regard à la jeune femme dans le but de vérifier sa tenue. Bon, il l'avait déjà vu habillée de façon plus provocante alors il n'allait pas l'attaquer là-dessus. Ce serait trop injuste. Il n'empêche qu'il ne comprenait pas comment elle avait fait pour se retrouver avec deux mecs bavant littéralement sur elle. « T'comptes arrêter un jour tes conneries ? » Non parce qu'il aimerait bien être capable de la voir sans qu'ils finissent par s'engueuler. Ce serait pas mal non ? Mais visiblement c'était surtout trop demander.

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Ce n'était pas faux... Elle répétait souvent et souvent les mêmes excuses. Souvent et souvent les mêmes erreurs. Pourtant, ce n'était pas faute d'essayer de régler le problème. Simplement, ce qu'il lui demandait de changer était ancré dans ses habitudes... Comment faire pour y arriver ? Cela relevait presque de l'impossible ! Face à un autre, elle se serait contentée de rire d'un air moqueur, et de secouer la tête avant de repartir, comme si de rien n'était... Clamant qu'on ne peut changer sa nature. Mais, à Liang, à lui, elle ne pouvait pas. Face à ce dernier, elle baissait la tête, honteuse, et n'osant rien dire, n'osant pas même se défendre, car se sachant en faute. Face à lui, elle redevenait la vraie Hea Jung. Non pas celle qu'elle faisait semblant d'être, non pas celle qui passait sa vie dans les bras de tel ou tel garçon uniquement parce qu'il avait un compte en banque bien garni. Mais l'autre Hea Jung, la petite Hea Jung toute mignonne qui craignait qu'on l'abandonne, qui craignait que Liang ne finisse par l'abandonner si elle continuait à agir ainsi malgré ses réprimandes. Sa voix était sec, et lorsqu'il lui dit de se taire, elle n'osa plus prononcer un seul mot, gardant la tête baissée. Même lorsqu'elle se fit traîner telle une poupée en chiffon, elle ne dit rien. Elle grimpa dans la voiture, silencieuse, et regarda par la fenêtre alors qu'un silence pesant s'installait dans la voiture. M'enfin, ils n'allaient pas rester ainsi toute la soirée... Si ? « … Oppa … Je suis désolée ... » Elle se tourna vers lui, hésitant un moment avant de poser sa main sur la sienne, qui était alors sur le volant. « C'est juste qu'ils m'ont proposé de boire un verre, puis... Puis vu que je les connaissais, je les ai suivis... Mais juste jusqu'au bar ! Je serais pas allée autre part avec eux, je te le promets ! Mais, je te le promets, je recommencerai plus ! Vraiment... »

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Liang dégagea sa main d’un geste surement un peu brusque reposa la sienne sur le volant juste après. Il soupira. Elle lui tapait sur le système mais véritablement. « C’est pas une raison pour laisser deux porcs te tripoter. » Le feu passa au vert et à nouveau il pouvait se concentrer sur la route pour tenter de se vider la tête. Seulement, ce n’était pas chose facile. Il n’y arrivait pas en fait. Il se repassait les images en boucle et ça le rendait encore plus dingue. Elle le dégoûtait dans ces moments là. Comment pouvait-elle passé de lui à des ratés comme eux ? Ils arrivèrent enfin devant l’immeuble. Comme à son habitude, Liang fit le tour pour lui ouvrir la portière puis la laissa passer devant. Elle connaissait le chemin maintenant. Il ouvrit la porte de son chez lui et la referma derrière elle. Il était à deux doigts d’exploser. Il lui fallait encore un verre. Il chercha la bouteille de whisky et s’en servit. Il ajouta des glaçons. Il posa son verre sur la table, retira sa veste, déboutonna les premiers boutons de sa chemise et posa ses fesses sur une chaise. Il joua un peu avec son verre le secouant pour faire tinter les glaçons avant de boire deux petites gorgées. Il n’avait pas envie de la regarder. Il ne voulait plus lui parler. Mais il aimerait bien lui gueuler dessus. Il se retenait. Il crevait d’envie pourtant. Elle méritait au moins ça. Liang perdait son temps avec elle. Elle ne comprendrait jamais. Leur relation allait toujours être comme ça. Elle ne comptait pas changer. Elle lui mentait pour lui faire plaisir mais elle ne voulait pas vraiment que les choses changent et Liang avait du mal à comprendre ça. « T’en veux ? » Demanda-t-il en levant son verre. Son éducation voulait qu’il lui propose au moins quelque chose à boire.

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Changer ? Elle ne dirait pas non. Cette vie ne la rendait pas heureuse, il suffisait de la voir lorsqu'elle rentrait parfois seule le soir, et qu'elle se couchait dans son lit en se demandant ce qu'elle avait bien pu faire de bon dans sa journée. La réponse était souvent la même : rien. Elle n'était pas réellement heureuse. Elle se forçait simplement à croire que c'était le cas. Si elle le pouvait, elle l'aurait fait. Changer. Si elle savait que sa vie en serait meilleure, que cela lui serait bénéfique. Elle l'aurait fait, volontiers. Mais, Liang... Liang, qui lui demanderait de changer, un jour l'abandonnerait à son triste sort, non ? Et là, alors qu'elle aura changé... Elle aura changé pour rien. Elle se retrouvera seule. Elle n'aura même plus ces pauvres types pour l'entourer. Elle n'aura personne. Et, elle ne voulait pas être seule. Elle détestait être seule. Certains disaient que la solitude valait mieux que d'être mal accompagné, mais Hea Jung n'était définitivement pas de cette avis. Elle ne voulait juste pas... Être seule. D'ailleurs, dans cette voiture, bien que Liang était là, elle avait l'impression d'être plus seule que jamais. Il était froid, sec, silencieux. Il lui en voulait, cela se voyait. Il avait repoussé sa main, et conduisait désormais silencieusement en direction de son appartement. Que pouvait-elle faire d'autre ? Elle n'en savait rien, elle était perdue. « Liang... » Ce fut sa dernière tentative, avant qu'elle ne sorte finalement de la voiture pour monter chez lui. Et, le même manège reprit. Pas un mot. Toujours pas un mot. Mis à part lorsqu'il lui proposa un verre. Par politesse, uniquement, et elle en avait conscience. « Bon. Arrête là, arrête s'il te plaît, c'est bon, j'ai compris ! » Elle n'avait pas même pris le temps de s'asseoir. De toute manière, si le reste de la soirée allait être ainsi, autant qu'elle ne reste pas, non ? Elle lui avait déjà suffisamment pourri sa soirée. « Tu veux m'engueuler ? Vas y, je sais que t'en meurs d'envie, alors vas y ! Fais-le, comme ça ce sera terminé ! Mais qu'est-ce que tu veux que j'y fasse moi, hein ? Sérieux, est-ce que je sers à quelque chose d'autre lorsque je chauffe pas des mecs ?! Demande à qui que ce soit dans cette université, t'auras la même réponse de tout le monde ! Est-ce que les gens viendraient me parler pour autre chose que pour mon corps, d'ailleurs ? Je crois pas non plus ! Moi, j'aurais bien aimé être appréciée pour mon intelligence, ou pour ma gentillesse, ou pour je ne sais quoi ! Je l'ai pas choisi, j'aimerais bien que ça change ! Mais... Mais j'y peux rien Liang ! »

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Liang ne le regarda même pas pendant qu’elle lui débitait toute sa propre colère. Il préférait contempler son verre et regarder les glaçons se noyer dans l’alcool. Il la trouvait ridicule. Encore une fois il n’arrivait pas à voir les choses de la même façon qu’elle tout simplement parce que lui se respecter, avait de l’amour propre mais cette fille, cette fille n’en avait rien à faire de tout. Elle avait déclenché elle-même ce cercle vicieux et elle n’arrivait pas à en sortir. Peut être qu’elle s’y était habituée. Il laissa un long silence s’installer après la tirade de la jeune femme, long silence pendant lequel il but encore un peu de son whisky. Il était bon mine de rien. Vraiment pas mal. Est-ce que c’était sa bouteille ou celle de Makoto ? Liang se massa les tempes pour essayer de ne pas réagir violemment. Chose extrêmement compliquée pour un être aussi sanguin que lui. « Tu m’agaces. » Dit-il calmement avant de lever la tête vers elle. « T’entends ça ? Tu me fais chier Hea Jung ! Tu m’emmerdes avec tes histoires. Arrête de faire la pauvre fille. Genre t’es la victime ! » Liang eut un rire, un rire faux. Il passa sa main dans ses cheveux et se leva, son verre à la main s’approchant dangereusement de son amie. Il saisit son menton entre ses doigts mais pas avec douceur comme il l’aurait fait s’il avait voulu l’embrasser. « Tu choisis ce que tu veux laisser voir aux autres. T’as décidé de faire la salope alors tu es une salope pour eux. Ne fais pas comme si tu ne pouvais pas changer ça. » Il la relâcha et avala le reste de son verre d’un coup tout en retournant vers la bouteille pour s’en servir un autre. L’alcool puis les glaçons. « J’ai l’impression d’être un disque rayé. Mais si t’en as rien à faire de ce que je te dis, dégage, m’appelle plus ! A quoi ça sert ? Tu ne m’écoutes pas ? » Il haussa les épaules et sans attendre avala la moitié de son verre. L’alcool n’allait pas l’aider à le calmer mais c’était son allié là tout de suite.

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« La victime ? Pardon ? Est-ce que je t'ai dit que j'en étais une ? Depuis tout à l'heure, je fais que te donner raison en m'excusant ! Je fais que m'excuser, encore et encore ! Tu veux que je fasse quoi d'autre ? Que je me mette à plat ventre sur le sol ? Tu fais toujours que ça ! Que ça, me critiquer ! Tu me critiques tout le temps ! » A vrai dire, c'était à se demander comment ils s'y prenaient pour être amis et... Plus qu'amis d'ailleurs. Ils étaient si différents. Qu'est-ce qui pouvait bien les rapprocher ? Allez savoir... Lorsqu'il s'approcha d'elle, elle ne put s'empêcher de faire quelques pas en arrière. Pour tout vous avouer, dans ce genre de situation, Liang semblait parfois un peu... Effrayant. Son visage était fermé, son regard était noir, et lorsqu'il prit son menton entre ses doigts, ce fut sans aucune délicatesse, rien à voir avec tout ce dont il pouvait faire preuve lorsqu'il la couvrait de baisers ou lorsqu'ils étaient tous deux sous le même drap. Elle avait choisi de faire la salope... Oui, elle l'avait choisi, mais... « J'ai choisi de faire la salope peut-être parce que les gens ont tendance à aimer les salopes, tu crois pas ? Est-ce qu'on se serait connus si j'avais été différente ? Tu m'aurais même pas regardé si j'avais été une binoclarde avec dix kilos de plus et la tête dans les bouquins ! Avoue-le ! » Quelques larmes s'étaient mises à couler sur ses joues alors qu'elle passait sa main dans ses cheveux, tout en se tournant vers la porte. Il lui disait de dégager. Peut-être était-ce la bonne solution, qui c'est ? « Je t'écoute ! JE T'ECOUTE ! Je fais que ça ! Mais toi, parfois, j'ai l'impression que tu m'écoutes pas, par contre. Je t'ai dit que je ferai des efforts, et j'en fais ! Mais je peux pas changer du tout au tout du jour au lendemain ! »

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Ah elle l’énervait vraiment là. Liang n’en pouvait plus de l’entendre piailler. Elle racontait vraiment n’importe quoi. Il la trouvait ridicule. Elle avait de la chance d’être une femme sinon il lui aurait déjà mis des claques. Comment faisait-il pour la supporter ? Nan mais vraiment. Il ne devrait pas s’intéresser ou se soucier d’elle. Elle n’en valait pas le coup. Il avait l’impression de parler à une idiote de base. Les gens aiment les salopes ? Liang tapa un grand coup avec sa main sur l’élément de cuisine faisant trembler son verre et cette fois il hurla littéralement. « J’aime pas les grosses vaches mais j’aime encore moins les salopes ! » A nouveau il se rapprocha d’elle jusqu’à ce qu’il soit vraiment proche de son corps. Il la regardait avec colère. Il voulait la décapiter. Littéralement. « Tu me dégoûtes quand j’te vois avec des pervers comme ça. T’as donc aucun amour propre ? Tu crois que les mecs biens veulent des salopes comme toi ? T’es complètement conne ou tu le fais exprès ? Les salopes attirent les salauds, cherche pas plus loin c’est mathématique okay. » Devant son nez il avala presque la totalité de son verre et probablement que l’alcool ne faisait qu’empirer son humeur. Surtout un alcool aussi fort que le whisky et le pire étant qu’il retournait s’en faire un autre comme un mec assoiffé. « Non, toi tu ne m’écoutes pas. Je t’écoute depuis des mois. Je viens te chercher à chaque fois qu’un autre connard te brise le cœur. Je te répète encore et encore les mêmes choses. Tu ne fais rien pour changer ! J’en ai encore eu la preuve ce soir. » Et encore un peu d’alcool, toujours plus. Il allait dormir comme un bébé. Il avait chaud à crier comme ça en plus. Il pensa qu’un bon bain ou une bonne douche froide lui ferait du bien. Il déboutonna un peu plus sa chemise. « Mais tu fais ce que tu veux hein. Si tu veux rester une salope, à ta guise. »  

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Elle ne put s'empêcher de tressaillir lorsqu'il cria en frappant sur le plan de la cuisine. Sûrement que les voisins devaient les avoir entendus, maintenant. Mais, sûrement qu'ils en avaient aussi l'habitude, depuis le temps que ce genre de dispute se produisait. Lorsqu'il se rapprocha d'elle, elle se recula de nouveau, mais soutenant son regard malgré ses yeux larmoyants. Aucun amour propre ? Des salopes comme elle ? Il l'attaquait, encore et encore. Et arrivait à toucher exactement là où ça faisait le plus mal. Peut-être n'avait-il pas tort... Mais, cela ne changeait rien au fait que chacune de ses paroles ressemblait à une flèche qui venait s'enfoncer dans son cœur de plein fouet. « Les mecs biens, les mecs biens... T'en parle tout le temps. J'peux te dire que si les mecs biens étaient si courants, alors les salopes comme moi, comme tu le dis si bien hein, n'existeraient pas. Ca va de paire. » Elle tenait à Liang. Parce que Liang l'écoutait, parce qu'il prenait soin d'elle... Parce qu'il la chouchoutait. Parce qu'il l'aimait, aussi. Bien qu'elle ne sache pas exactement de quelle manière, mais il l'aimait. Le problème résidait dans le fait qu'il ne supportait pas qu'une quelconque source de testostérone l'approche. Sauf que Hea Jung était Hea Jung. Et la réputation de Hea Jung était la réputation de Hea Jung. Elle aussi l'écoutait, quoi qu'il dise. Elle tentait de changer, et d'ailleurs, il suffisait de voir son comportement lorsqu'elle savait Liang dans les parages : elle restait constamment à distance des personnes du sexe masculin. Mais, il ne se rappelait jamais de ces moments-là. Uniquement ceux où il la retrouvait dans les bras de tel ou tel homme, en pleurs à cause de tel ou tel individu. « Tu sais quoi, Liang ? J'en ai marre, en fait. J'en ai juste marre. Tu me demandes tout le temps de changer, tu t'en rends compte ou pas ? Et quoique je fasse, c'est jamais assez. Quoique je fasse, je suis juste une grosse salope, au final. Qui te dégoûte, qui plus est. … La grosse salope qui te dégoûte va se casser, tiens. Même quand je m'excuse, t'en as rien à foutre. Alors je peux rien faire de plus. Bonne soirée. » Ses joues rosées étaient humides à cause de toutes les larmes qui avaient glissé dessus. Alors qu'elle passait un revers de main sur ses yeux, essayant d'essuyer ces dernières, elle se dirigea vers le canapé afin d'en prendre son sac puis retourna en direction de la porte. Elle en avait marre de se faire insulter. Elle en avait marre qu'il pète son plomb comme ça, à chaque fois. Elle en avait aussi marre de ne pas pouvoir changer autant que lui le voulait. Elle en avait marre de tout.

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Peut être qu’elle n’avait pas tout à fait tort. Les mecs biens ne devaient pas courir les rues. En tout cas, lui avait l’impression d’en être un, un mec bien. Pas un mec parfait attention, car des défauts il en avait, juste un mec loyal avec des valeurs. Il devait peut être ça à sa mère. Elle avait fait du bon boulot avec lui. C’est pour ça qu’il ne supportait pas le comportement de son amie. Elle représentait le genre de femme qu’il ne pourrait jamais présenter à sa mère. Mais plus encore, elle était un réel mystère pour lui. Il ne supportait pas son comportement, il voulait qu’elle change mais en même temps il n’était pas capable de la détester réellement. Il tenait à elle malgré lui. C’est pour ça qu’il réagit au quart de tour en la voyant prendre ses affaires pour partir. Il se dressa devant elle pour l’empêcher de partir. Et alors quoi ? Il la voyait elle. Celle qu’il appréciait. Cette pauvre fille complètement paumée pour laquelle il craquait à chaque fois qu’il s’apercevait de ses larmes dont il ne devrait pas être le responsable. Les bras étendus sur les côtés pour l’empêcher de passer, avec son verre dans une main, il soupira. « Non. » Subitement il l’attrapa par la taille pour la coller à son corps puis écrasa ses lèvres contre les siennes sans grande délicatesse. Il l’embrassa longtemps comme ça, vraiment longtemps, sans relâcher son étreinte autour d’elle. Finalement, quand il commença à manquer d’air, c’est tout en douceur qu’il sépara leurs bouches. Il garda son visage très proche du sien. Il devait avoir une belle haleine d’alcoolique en plus. « Tu pars pas. » Souffla-t-il contre sa bouche avant de l’embrasser avec plus de tendresse cette fois-ci.  

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Sur le moment, submergée par l'émotion et les larmes, elle n'avait pas pensé à la possibilité qu'il la retienne. Elle accourait vers la porte, son visage baignant dans les larmes, ses yeux et ses joues rougies, son sac sur son épaule. Blessée ? Elle l'était. Profondément. Comme à chacune de leurs disputes. Déchirée ? Aussi. Car malgré tout ce qu'il avait pu lui dire, elle tenait et tiendrait encore longtemps à lui. Oui, quoi qu'il fasse, elle ne pouvait lui en vouloir au point de le détester. Alors, évidemment, le fait de partir ainsi, de le laisser derrière elle, alors qu'ils venaient tout juste de s'engueuler... La mettait dans un mauvais état. S'il l'avait laissée faire, sûrement qu'elle n'aurait pas fermé l’œil de la soirée et aurait passé son temps à pleurer, encore et encore. Sauf, qu'heureusement pour eux, qu'heureusement pour elle, il vint s'interposer à sa grande surprise. Elle était là, face à lui. A le fixer, avec son air perdu, son air de chien battu. Au fond, c'est ce qu'elle était. Totalement perdue. Elle tentait tant bien que mal de s'en sortir, tant bien que mal d'être heureuse elle aussi, comme toutes ces autres filles, riches et belles, mais elle n'y arrivait pas. Un cercle vicieux, dans lequel elle s'était lancée, et duquel elle n'arrivait plus à sortir... Parce qu'elle tentait d'appartenir à un monde qui n'était pas le sien. De renier sa véritable nature. Tel était le résultat de tous ses efforts.  Non, qu'il lui disait. Et alors qu'elle s'apprêtait à lui demander ce qu'il voulait exactement... Il l'attrapa par la taille puis happa ses lèvres. Oui, elle se débattit au départ. Mais cet instant ne dura qu'une fraction de secondes. Une fraction de secondes avant qu'elle ne glisse ses mains sur sa chemise pour l'empoigner, sûr ainsi de le retenir près d'elle. Avant qu'elle ne réponde à son baiser avec autant de fougue, quitte à manquer d'air, et bien que ses lèvres avaient encore le goût salé de ses larmes. Lorsqu'il mit enfin fin au baiser, la jeune coréenne ne le quitta pas du regard. Peu lui importait son haleine, peu lui importait... Tout le reste en fait, tant qu'il restait ainsi près d'elle, tant qu'il arrêtait de la fustiger de loin... Tant qu'elle restait dans ses bras, et qu'il l'aimait. C'était tout ce qu'elle voulait. « A-Anio, je pars pas... » qu'elle lui répondit ensuite, ayant d'ores et déjà retrouvé un mince sourire, tout en profitant du nouveau baiser qu'il lui offrit. Bien que la pression qu'il faisait sur sa taille en la serrant ainsi lui était un peu douloureuse, notamment parce que son corps était parsemé de bleus à certains endroits, elle était largement et totalement prête à le supporter pour ne pas mettre fin à cet instant. Oui, il ne lui avait suffi que de quelques baisers pour oublier tout le reste. « Ne... M'en veux plus, s'il te plaît... Vraiment... Je ferai encore plus d'efforts, je te le promets... » qu'elle lui chuchota tout en frôlant ses lèvres, alors qu'une énième larme coulait sur sa joue.

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Il manqua de perdre son équilibre -et son verre par la même occasion- en l’embrassant si sauvagement mais ce fut comme une délivrance si ce n’est une renaissance pour lui. Cela l’apaisa presque instantanément. Elle avait ce pouvoir là sur lui. Mais plus que de l’apaiser, cela le rassura. Elle n’était plus avec les deux gros pervers d’avant. Elle se trouvait dans ses bras à lui et il ne comptait pas la laisser partir. Liang ne voulait pas la relâcher. Il la tenait fermement contre lui. Il la serrait de toutes ses forces. Il allait finir par lui briser les os. Il la laissa enfin respirer lorsqu’il fit monter sa main jusqu’à son visage qu’il toucha cette fois-ci d’une façon bien différente. Il caressa sa joue, essuya ses larmes et traces de mascara. Puis il passa sa main dans sa nuque et l’embrassa sur le front. Un baiser appuyé avant qu’il ne pousse un long soupire. Cette femme allait le rendre complètement marteau. Il perdait totalement la raison en sa présence. Cela l’effrayait un peu. Il aimait avoir le contrôle sur tout. Sur les autres mais aussi sur ses propres sentiments. Il se rendait compte qu’en ce qui la concernait il était incapable de se contrôler. Il faisait tout dans l’excès avec elle. « Tu m’énerves, j’te jure, tu m’énerves. » Un nouveau soupir avant qu’il ne la prenne dans ses bras pour une étreinte plus tendre nichant son visage dans son cou. Il caressait son dos de bas en haut pour la réconforter et déposait en même temps quelques doux baisers sur sa peau. « Arrête de me rendre fou. » Il laissa tomber sa tête contre l’épaule de la jeune fille. Elle l’épuisait, littéralement.  

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Qu'il lui brise les os, tiens. Elle n'aurait que ce qu'elle méritait. Evidemment qu'elle s'en voulait... Elle s'en voulait de l'avoir mis dans un tel état, de l'avoir mis en colère, d'avoir gâché sa soirée... De l'avoir déçu, de l'avoir fait boire, car cette bouteille de whisky qu'il était en train de vider, il la vidait par sa faute... Elle s'en voulait de ne pas être comme il aurait voulu qu'elle soit, de ne pas changer suffisamment... Elle s'en voulait pour tant de choses, lorsque ça le concernait. Peut-être que s'ils s'étaient connus quelques années plus tôt, lorsqu'elle était encore loin d'être comme elle l'était aujourd'hui, serait-elle différente ? Oui, sûrement. Sûrement que si elle avait eu la chance d'avoir Liang sur son chemin plus tôt, elle ne serait pas devenue ainsi. Mais peut-être aussi, que grâce à lui, son cas n'empirerait pas. Peut-être finirait-elle bien par changer. Elle était prête à faire tant d'efforts aussitôt qu'il était concerné. Elle l'observa, tout le long, la bouche entrouverte alors qu'il caressait son visage... Il aurait pu continuer à agir ainsi pour encore une heure qu'elle ne se serait pas plainte. A quelques reprises, elle avait lentement refermé les yeux en le sentant essuyer ses larmes, ou son maquillage, se disant qu'elle ne devait pas ressembler à grand chose dans cette situation... Puis, un frisson la parcourut lorsqu'il déposa ses lèvres contre son front. Elle l'énervait... Elle en avait conscience, oh que oui. Et elle tentait, sincèrement, d'éviter de le mettre dans de tels états mais c'est comme si tous ses efforts ne réussissaient jamais... « Mianhe... Oppa.... » Telle la gamine qu'elle était, elle baissa de nouveau les yeux, ne sachant quoi faire envers lui mis à part s'excuser... S'excuser pour tout le mal qu'elle lui faisait. Malgré elle. Alors que l'une de ses mains était posée sur son flanc, l'autre ne cessait de caresser ses cheveux, sa nuque, comme pour le réconforter à son tour. « P-Promis, je ne te rendrai plus fou... Plus jamais fou, araseo ? A part... Fou d'amour pour moi, évidemment ~ » Un petit rire se fit alors entendre, le sien. Elle tentait tant bien que mal de détendre l'atmosphère... A sa manière...

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Liang rit contre sa peau. Il avait l’impression de retourner en enfance là. Il se sentait comme un gros bébé dans ses bras. Pourtant, il savait que le bébé c’était bien elle. Mais de temps en temps inverser les rôles ne faisait pas de mal. « Mais bien sur que je suis fou de toi ! » Lâcha-t-il dans un grognement qui se voulait être celui d’un monstre ou d’un ours, qu’importe, tout en la soulevant avec la force d’un seul bras -bon faut dire qu’il est musclé et qu’elle est légère-. Il la laissa tomber sur le canapé et après avoir posé son verre se mit à la chatouiller. Il sourit en la voyant rire parce qu’il la préférait vraiment comme ça. Il plaqua alors les mains de la jeune femme au-dessus de sa tête et se pencha pour goûter encore une fois à la douceur de ses lèvres. Il ne pouvait pas résister à leur appel. Puis il déposa des tas de bisous un peu partout sur son visage et même un dans son décolleté avant de se rassoir correctement histoire de pouvoir quand même savourer ce dernier verre de whisky. Il l’avait commencé il pouvait bien le terminer non puis il n’était pas à ça près. « Tu es certaine que tu n’en veux pas ? » lui demanda-t-il en ajoutant son verre. Non parce que si déjà la bouteille était ouverte il pouvait bien lui en faire un. Il réfléchit ensuite et se dit que le whisky n’était pas quelque chose qui plaisait beaucoup aux femmes. « Ou alors tu veux autre chose peut être ? » Il était prêt à ouvrir une autre bouteille rien que pour elle. Il voulait surtout lui faire plaisir en vérité. Alors que lui avait déjà les joues légèrement roses en partie à cause du whisky mais surement un peu aussi parce qu’il avait bu quelques verres au bar. 

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Son rire retentit de nouveau lorsqu'elle entendit sa réponse. Intérieurement, elle avait prié pour que, même pour rire, il réponde ainsi, et pas autrement. Qu'il soit fou d'elle. Qu'elle le rende fou. Mais qu'elle en soit la seule capable. Tout comme lui était le seul capable de la faire plier, de la faire douter sur elle-même, et de lui donner envie de devenir une meilleure personne. Meilleure, uniquement pour le contenter, pour le satisfaire. Lorsqu'il se mit à la soulever, en gamine qu'elle était, elle se mit à crier et à gigoter dans tous les sens. « Oppaaaa ! Tu vas me faire tomber ! » Il parvenait à la porter d'un seul bras. Voilà pourquoi, voilà pourquoi elle était à chaque fois si inquiète lorsqu'il s'en prenait à d'autres hommes. Liang était capable de causer bien des dégâts et... A vrai dire, plus que le fait qu'il fasse mal aux autres, elle ne voulait surtout pas qu'il s'attire des ennuis par sa faute. Elle ne se le pardonnerait jamais. Mais, pour le moment, ils n'en étaient pas à là, loin de là. Elle avait totalement oublié les incidents de plus tôt, et était plutôt en train de se tortiller dans tous les sens, allongée sur le canapé, à la merci de ses chatouilles et le suppliant d'arrêter. Et heureusement pour elle, la délicieuse torture laissa finalement place à... Un baiser. Les bras au-dessus de la tête – d'ailleurs, elle ne se débattait même pas et ne semblait pas être dérangée par cette position... qu'il lui noue même les bras et les jambes qu'elle ne dirait rien tellement elle possédait une confiance aveugle en lui -, elle se fit offrir un énième baiser, dont elle profita pleinement, puis un tas de petits bisous même sur son décolleté, ce qui lui arracha un rire amusé. Elle avait bien fait de choisir cette tenue, en fin de compte. De choisir ce qu'il y avait en dessous de cette tenue aussi. Et il semblerait bien que pour cette soirée, Liang allait être celui qui en profiterait. « Oui je suis sûr de ne rien vouloir... A part toiiiiiii. ~ » Elle se redressa, un sourire malicieux sur les lèvres, avant de retirer son haut et venir s'asseoir sur ses genoux, mettant ses jambes de part et d'autre de sa taille. « Tu me fais goûter un peu de ton whisky, dis... ? » Elle lui prit son verre, en buvant une gorgée puis... En renversant malencontreusement sur son corps. « Hoooo zut alooors ~ »

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Liang se mordit la lèvre en le voyant retirer son haut et se laissa automatiquement tomber contre le dossier pendant qu’elle prenait place sur ses jambes ainsi il pouvait mieux admirer la vue. Il la regarda prendre son verre et posa ses mains sur ses cuisses. Si seulement toutes ses soirées pouvaient être comme ça. Sans le passage de la grosse engueulade. Il adorerait profiter du corps d’Hea Jung tous les soirs. Il fixa les gouttes d’alcool qui roulèrent sur son corps et pria Dieu de lui pardonner le fait qu’il cédait une nouvelle fois à la tentation. Mais comment résister à cette femme ? Il ne se fit pas prier pour lécher les gouttes sur son corps. Sa langue remonta de son ventre jusqu’à son décolleté puis il calla sa joue contre son épaule. Il caressa son sein au passage profitant de la vue jusqu’à ce qu’un détail ne le coupe dans sa contemplation. Il se recula pour être sur d’avoir bien vu mais oui. C’était bien un bleu qu’il voyait sur son bras. Et pas que sur son bras en fait. Liang passa ses doigts dessus sans pour autant appuyer. Il y en avait beaucoup. Il ne comprenait pas. Comment s’était-elle fait ça ? Tout de même pas en dansant. Il leva les yeux vers elle, les sourcils froncés par l’incompréhension la plus totale. « C’est quoi ? » Il continuait de les frôler et redessina le contour de l’un d’entre eux. Pour avoir suivi certains cours de médecine, il comprit que cela ne pouvait pas provenir d’une simple chute. Il y en avait des très gros et extrêmement foncés. « Hea Jung, comment tu t’es fait ça ? Et ne t’avises même pas de me mentir. » Il prit un ton autoritaire pour la convaincre et planta son regard dans le sien. Il le verrait si elle lui racontait n’importe quoi. Puis surtout elle ne pouvait pas lui sortir d’excuse bidon genre je suis tombée dans les escaliers. Trop de bleus à des endroits trop étranges pour que ce soit ça.  

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Elle aussi rêvait que chacune de ses soirées soit comme celle-ci. Qu'en rentrant, elle retrouve les bras aimants de Liang, et que, comme à chacune de leurs retrouvailles, ils finissent sous les draps où, contrairement aux autres hommes, il lui ferait l'amour et ne profiterait pas simplement de ses courbes pour se procurer son propre plaisir. Que leurs disputes se fassent moins nombreuses, aussi. Et qu'ils passent directement à cette étape, sans qu'elle ne soit précédée par un crêpage de chignon digne d'un couple mythique du cinéma hollywoodien. Mais, pour le moment, elle ne se plaignait tout de même pas de sa situation. Elle ne se plaignait pas car elle était bien trop satisfaite, bien trop heureuse. Malicieusement, elle s'amusait à l'attirer vers elle, sachant pertinemment qu'il ne cherchait qu'une excuse de toute manière pour prendre de manière plus véritable possession de son corps. Sa peau frémit au contact de sa langue alors qu'un soupire lui échappait d'ores et déjà. Bon dieu, elle était littéralement addict à chacune de ses caresses,  quel qu’elle soit. Lorsqu'il finit par poser sa tête contre son épaule, elle abandonna le verre sur la table basse pas loin et utilisa par la suite sa main pour lui caresser lentement les cheveux, le couvant du regard, souriant tendrement, alors que lui profitait de sa poitrine en homme qui se mérite. Sauf que, petit à petit, elle sentit ses doigts sur des endroits plutôt... Douloureux de son corps. Et bien qu'elle ne comprit pas au départ, dès lors que Liang se recula en lui demandant ce dont il s'agissait, l'inquiétude commença à la gagner. Ses... Bleus ? Il parlait de ses bleus ? Elle déglutit, n'osant rien répondre. Qu'allait-elle bien pouvoir lui dire ? Des escaliers ? Une vilaine chute ? La danse ? Son ton autoritaire la dissuadait de lui mentir... Et puis, maintenant que tout se déroulait si bien, elle ne voulait pas gâcher cet instant... Mais, elle ne voulait pas l'inquiéter. Il en était hors de question, elle en avait déjà assez fait. « Juste la danse... Des chutes, des mouvements un peu brusques... » Elle se pencha vers lui, alors qu'elle prenait ses mains pour les reposer sur sa poitrine. « Ne t'inquiète pas pour moi, araseo ? C'est rien du tout... » Elle lui sourit, tentant de se montrer rassurante, alors qu'elle embrassait tendrement ses lèvres.

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Liang secoua vivement la tête alors qu’elle essayait de reprendre possession de ses lèvres. Cette réponse ne lui convenait pas du tout. Comment pouvait-elle se faire ça juste à la danse ? Même lui qui faisait du kung-fu n’avait pas autant de bleus après un entrainement puis qu’il sache danser n’était pas franchement violent. Il recula et lui attrapa les mains cherchant à nouveau à établir un contact visuel avec la jeune femme. Elle ne pouvait pas lui mentir en le regardant droit dans les yeux surtout avec le regard si particulier que le jeune homme pouvait avoir. « Je t’ai dit de ne pas me mentir. » Lâcha-t-il entre ses dents. Elle osait lui raconter n’importe quoi en plus. Est-ce qu’elle voulait qu’il s’énerve de nouveau ? N’y avait-il qu’en hurlant qu’ils pouvaient se dire les choses ? C’était à croire que oui et il n’hésiterait pas à crier encore si c’était la seule façon de se faire entendre par la jeune femme. Il voulait absolument savoir d’où venaient ses bleus pour le moins suspects. « Tu me fais confiance ou pas ? Dis-moi Hea Jung. Dis-moi qui t’a fait ça. » Car plus de toute là-dessus. Quelqu’un avait dû la frapper. Il ne voyait pas d’autres possibilités. Elle ne pouvait pas s’être fait ça toute seule. « Si tu ne me dis pas je pense qu’il va me falloir un autre verre de whisky. » Lui lâcha-t-il en plissant les yeux sans pour autant lâcher son regard. Le sien était perçant. Il pourrait refroidir n’importe qui à cet instant. Liang pouvait se montrer très intimidant. Cela provenait en partie de son caractère calme presque glacial mais aussi de son visage si peu expressif. Presque tout se passait dans son regard. Et là maintenant il voulait absolument que Hea Jung lui dise la vérité.  

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Il venait de refuser son baiser. Ca s'annonçait mal pour elle. Pourquoi, pourquoi avait-il fallu qu'il voit ces fichus bleus ? Si elle avait su, elle se serait couverte le corps de fond de teint ! Bon dieu, qu'allait-elle pouvoir lui raconter... Même ses excuses, il n'y croyait pas. Et elle aurait dû s'y attendre. Non seulement il était un sportif, et pratiquant un sport bien plus violent que le sien, mais il était aussi un étudiant en pharmacologie. Bref, la médecine, ça le connaissait un minimum, tout de même... Elle aurait dû être plus prudente. Elle aurait dû. Quelle idiote... « O-Oppa... » Son sang se glaçait lorsqu'il lui parlait ainsi. Lorsqu'il la regardait ainsi. Son regard... Elle avait l'impression qu'il pouvait lire au plus profond de son âme, en elle comme en un livre. Perçant. Autoritaire. Et sous ce dernier, elle se transformait en gamine, n'osant lui désobéir, malgré tous ses efforts. Elle ne voulait surtout, surtout pas qu'il se remette en colère. Puis, il lui parlait de confiance, désormais. Evidemment qu'elle lui faisait confiance. Elle avait même une confiance aveugle en lui. Elle ne voulait simplement pas le mêler à ses problèmes, afin de ne pas lui attirer des ennuis, justement parce qu'il comptait énormément pour elle. Mais, visiblement... Trop tard. Il était arrivé à deviner seul à deviner l'origine des bleus, puisqu'il lui réclamait un nom désormais. « Promets-moi... Promets-moi que tu ne le diras à personne... Et que tu ne t'en mêleras pas... Promets-le moi, je t'en supplie... » Elle avait fini par baisser le regard, tout en prenant de nouveau ses mains dans les siennes, alors que quelques larmes cavalaient sur ses joues. « Il... S'appelle Tasyr... » Elle déglutit. Il ne lui restait plus qu'à prier pour qu'il ne s'en mêle vraiment pas... Sinon, il en était fini d'elle. Et de lui. Et surtout de lui. Et elle ne voulait pas que Liang ait un quelconque soucis à cause d'elle.

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Son sang ne fit qu’un tour en entendant le nom du coupable. Il avait quand même espère entendre un nom de fille et pouvoir mettre ça sur le dos d’un crêpage de chignons un peu violent mais non. Un homme avait levé la main sur elle. Un homme osait s’en prendre à elle physiquement. Jamais Liang ne ferait ça. Sa mère l’avait élevé dans le respect de l’autre et de la femme surtout. Il ne se voyait pas frapper une femme. Il ne pourrait jamais faire ça même si quelques fois il en ressentait l’envie. Ses principes le retiendraient toujours. Mais visiblement, tous les hommes n’avaient pas les mêmes. Il se relaissa tomber en arrière et passa une main dans ses cheveux. Il jura même en chinois. Il n’en croyait pas ses oreilles. Quand il pensait qu’elle avait déjà touché le fond et bah non elle creusait encore. « Comment tu veux que je garde mon calme ? » Mais il aperçut ses larmes et se radoucit immédiatement. Il les essuya avec ses pouces rapprochant son visage du sien. Il frotta son nez contre le sien comme un chaton. Il voulait la rassurer et qu’elle se sente en sécurité. Elle avait décidemment le don pour attirer les gros tarés. « Pleure pas. » Il posa ses lèvres contre les siennes pour quelques secondes avant de continuer à parler. « Je te jure que si tu n’arrêtes pas de pleurer tout de suite je risque d’aller lui faire passer l’envie de te toucher. » Et il était sérieux. Il allait se renseigner sur ce mec là et si un jour par hasard il le croisait, bon dieu, il ne donnait pas cher de sa peau. Il risquait de l’amocher et de se faire amocher aussi probablement mais Hea Jung ne méritait pas qu’on lève la main sur elle. Aucune femme ne le méritait. « Viens là. » Il passa ses bras autour d’elle pour lui faire le plus long et le plus fort câlin de l’univers. Une main dans son dos et l’autre dans ses cheveux qu’il caressait. Il la berçait comme une enfant. Il la réconfortait parce qu’il ne pouvait pas lui hurler dessus. Elle n’en était pas la responsable. 

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Un homme. Tasyr. L'histoire était longue, et compliquée. Il n'était qu'un petit lycéen, et elle une étudiante. Elle lui avait tapée dans l’œil, il l'avait draguée, elle l'avait rejeté. Mais lui, loin d'être l'ange qu'on le croirait être en se basant uniquement sur son apparence, s'arrangea pour avoir de quoi faire pression sur elle. Ce fut le cas lorsqu'il découvrit qu'elle n'avait pas le sou, et que sa soi-disant richesse n'était qu'un mensonge. Cette petite information lui suffit pour la faire chanter. Et la forcer à obéir à chacun de ses ordres. Le problème était que Hea Jung était loin, très loin d'être de nature docile. Alors lorsque le chantage ne suffisait plus, il y avait les coups. Mais, elle les mettait constamment sur le compte de diverses chutes, ou de la danse, et les gens n'y voyaient généralement que du feu. Mis à part Liang qui semblait bien plus aguerrit sur le sujet que le commun des mortels. Elle avait peur. Elle avait peur pour lui, plus que pour elle. Elle avait peur qu'il fasse une bêtise, maintenant qu'il avait un nom. Puis elle avait peur... Avait peur de tout. Etait inquiète. Etait honteuse à la fois. Ses larmes avaient donc fini par couler, jusqu'à ce qu'il les aperçoive et les essuie. Un léger rire lui échappa lorsqu'il frotta son nez contre le sien. Il ne voulait pas qu'elle pleure. Et uniquement parce qu'il le voulait, elle ferait un effort. Elle passa un revers de main sur ses yeux et renifla une dernière fois, avant de profiter de son court baiser. « P-Promis, je pleure plus... » Elle ne voulait pas qu'il s'approche de son bourreau. Alors elle ne pleurerait plus. Plus une seule larme. Lentement, elle ferma les yeux, tout en se blottissant contre lui. Elle aimait tellement ses bras, elle aimait tellement s'y retrouver ainsi. Elle s'y sentait... Protégée. Enfin en sécurité. Le long soupire d'aise qui lui échappa le prouvait. Sûrement qu'il n'y avait pas meilleur endroit sur Terre que celui de Hea Jung pour le moment. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. « Dis mon Oppa... Tu m'apprendras à faire du kung-fu moi aussi ? Comme ça, je pourrai frapper des gens aussi fort que toi... ~ » Elle était seulement à moitié sérieuse, et son rire le prouvait. C'était parce qu'elle ne voulait pas que son annonce plombe totalement l'ambiance. Elle ne voulait pas que sa soirée soit gâchée par sa faute. S'il n'avait pas porté attention à ses bleus, sûrement qu'il le ton ne serait pas si morose désormais. Tout était à cause d'elle, alors elle se devait s'arranger pour tout arranger.

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Vraiment, il l’avait assez vu pleurer pour la soirée. Il n’avait pas envie de déclencher une troisième guerre mondiale. Puis il voulait surtout la réconforter. Elle n’avait pas vraiment besoin qu’il se remette à lui crier dessus. Il rit lorsqu’elle lui parla d’apprendre le kung-fu et se détacha un peu d’elle pour déposer un baiser au coin de ses lèvres. « Le problème c’est que si je fais ça je risque de me prendre des coups aussi je crois. » Oh allez, elle devait bien avoir eu plusieurs fois envie de lui foutre des gifles surtout quand on pense à toutes les atrocités qu’il était capable de lui balancer au visage. Puis si elle apprenait à se battre à quoi allait-il servir ? Il aimait bien ça jouer au super héros. Il aimait bien être le seul à pouvoir la protéger des méchants. Il l’embrassa du bout des lèvres et en savoura toute la douceur. Il voulait la couvrir de tendresse plus que n’importe quel autre soir. Il maudit ce sale type et se dit que lui au moins profiter vraiment de Hea Jung. Il avait droit à quelque chose de bien mieux et il échangerait sa place pour rien au monde. N’importe quel homme sain d’esprit serait jaloux de lui. « On parle plus de choses qui fâchent maintenant d’accord ? Je t’ai assez vu pleurer. » Un bisou sur le bout de son nez, un autre sur sa joue, sa bouche, dans son cou. Il respira son doux parfum et soupira d’aise contre sa peau. Il glissa la pointe de sa langue le long de sa clavicule puis releva la tête vers elle. « Un si joli corps, faut être idiot pour l’abimer. » Lâcha-t-il alors que ses mains, légèrement baladeuses, s’aventuraient sur ses hanches, ses fesses, ses cuisses. Il aimait beaucoup son corps. Il la trouvait parfaite.

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Ne nous mentons pas, oui, à de nombreuses reprises, elle avait eu envie de le frapper. Parce qu'étrangement, lors de leurs disputes, il arrivait toujours à toucher exactement là où elle avait le plus mal. A parler des choses qui fâchent. A l'attaquer sur ses faiblesses. Mais, même si elle avait été une pro du kung-fu... Aurait-elle vraiment osé le faire ? Nous ne le saurons sûrement jamais, mais il y a des risques pour que ce soit un non. C'était son Liang. C'était son Oppa. Quoi qu'il fasse, il l'était, et le resterait. Lever la main sur son Oppa... Elle ne le pourrait pas. Pas après tout ce qu'il faisait pour elle, elle ne le pouvait pas. Car ses rudes paroles n'étaient qu'une parenthèse dans tout le bonheur qu'il lui offrait. Enfin, sa réponse eut au moins le mérite de le faire rire. « Graawr... Mais je suis déjà une tigresse, tu sais ! Même sans kung-fu ! » Mais, il est vrai que d'un autre côté, pourquoi le kung-fu alors qu'elle avait Liang pour la protéger ? Son propre garde du corps ? Son super-héros rien qu'à elle ? Qui plus est, se faire protéger et chouchouter par lui était fort agréable... En fin de compte, les choses étaient bien comme elles étaient. Lorsqu'elle sentit ses lèvres qui se pressaient tendrement sur les siennes, elle se souvint de nouveau de la chance qu'elle avait. Toute la douceur avec laquelle il faisait preuve à chaque fois qu'il la touchait, qu'il la frôlait... Oui, elle avait définitivement de la chance de l'avoir. « Promis, on ne parle plus de choses qui fâchent ! Et je ne pleure plus, plus du tout ! Regarde, regarde comme mes yeux sont secs là, pas une goutte !» qu'elle lui lança avec des airs de gamine avant qu'un sourire ne prenne place sur son visage, qui rougissait déjà sous l'effet de ses baisers. « Heeeh... Tu me chatouilles... ~ » Mais, ce n'est pas pour autant qu'il se devait d'arrêter. Au contraire, qu'il continue donc à la chatouiller. Puis qu'il fasse ce qu'il désirait de son corps tiens, elle lui donnait tous les droits. En sentant sa langue glisser contre sa clavicule, elle referma légèrement les yeux, frissonnant et profitant de cette douce sensation qu'il lui offrait alors que ses mains déboutonnaient lentement sa chemise. « Et toi tu vas lui faire quoi, à ce corps... ? » qu'elle lui demanda de son air malicieux, alors qu'elle pressait ce dernier contre son torse. Puisqu'il aimait sa plastique, et voulait la protéger, autant qu'il puisse en profiter pleinement non ?

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Ce qu’il allait faire à ce corps ? Rien qui ne soit très catholique. Et c’est pourquoi un sourire en coin se logea sur son visage. Il ramena tous les cheveux de la belle jeune femme d’un seule côté afin de se donner le champ libre pour dévorer son cou. Un frisson le parcourut au contact de leurs corps et la température monta immédiatement. Ou peut être était-ce l’alcool qui lui faisait ça ? Quoiqu’il en soit, Liang ne tarda pas à se débarrasser du soutien-gorge de sa belle et il la ramena immédiatement contre lui pour coller sa poitrine à son torse. Ses baisers se firent plus appuyés alors qu’il explorait de nouvelles zones comme son épaule et bientôt ses seins. Ses mains qui jusque là tenaient la taille d’Hea Jung descendirent beaucoup plus bas jusqu’à ses fesses pour arriver à ses cuisses qu’il caressa du bout des doigts. Et comme il ressentait une sorte de manque, il reprit possession de ses lèvres mais cette fois-ci pour un baiser des plus passionnés. Il sentait le désir montait en lui. Il pensa l’espace d’une seconde que leurs disputes valaient bien leurs réconciliations et mordilla sa lèvre du bas avant d’y faire glisser la pointe de sa langue. Il se débattit en même temps pour retirer sa chemise ce qui s’avéra être une tache bien plus compliquée qu’il ne le croyait le faisant même grogner contre les lèvres de la coréenne. Il parvint quand même à s’en défaire et aussitôt attira la jeune femme contre lui. « Il va falloir enlever ça je pense. » Fit-il en tirant légèrement sur son short.