Qu'est ce que je lui veux ? Et voila qu'en un quart de seconde, il avait réussis à me foutre hors de moi. Mes mains se serraient et je sentais mon souffle s’accélérer alors que ma seule envie actuelle était de lui foutre une tarte dans la gueule. Il avait ce petit don, depuis toujours, même quand nous étions amis, de me rappeler que je n'étais qu'un pion parmi tant d'autre vers son ascension. D'un geste sec, j'enlève les lunettes de soleil qui ornait jusqu'à maintenant mes yeux et plante mon regard dans le siens, si désinvolte. « Je veux te faire comprendre que c'est clair, j'ai compris que tu me détestais maintenant, que tu ne voulais plus affaire à moi, et que même ma vue t'insupporte. tu seras gentil d'éviter de parler de moi à tes copines parce que j'ai l'ouïe fine. » Mes lèvres étaient si pincées qu'elles devaient être minuscule, et les poings sur les hanches, je le regardait avec mépris. Dans ma tête, il était clairement coupable de la situation de notre entente, et bien que je savais ne pas être facile à vivre, il n'était clairement pas mieux. Nous étions deux poisons incompatible. « Ecoute moi au lieu de t'apprêter à encore répliquer. Je sais que notre relation à pas été de tout repos, mais aujourd'hui je suis là pour te faire comprendre une chose : si tu reste si égocentrique, t'auras jamais de vrais amis. A bon entendeur. » Et c'est sur cette phrase que j'avais débiter sans réfléchir une seule seconde que j'avais tourner les talons, mes cheveux au vent telle une diva, en ayant la ferme attention de ne plus le croiser de la semaine. Mais ça n'allait évidemment pas se passer comme ça.

Ce mec est bonnement insupportable. Comment j'avais pu sortir avec lui pendant plus de deux ans. Je lui avait donner toute mes premières fois, mais les méritaient-il vraiment ? J'en doute. C'est un égocentrique de base, accroc au sport et fermer à toute autre discussions. Les lèvres pincées, je me retourne alors qu'il me cherche. J'avoue, j'ai chercher la merde, mais c'était comme si c'était obligé. On ne s’attire plus physiquement, juste mortellement. « Tu connais ça la fierté mal-placé hein ? c'est que de ça que tu vis de toute façon. » Mes yeux fixent les siens sans grande expression. « T'as autre chose à rajouter? Perso je viens aussi de comprendre qu'essayer de discuter avec toi c'était impossible. T'es vraiment le pire des bouffons de l'univers, Jung Hwan Baek. » Je croise alors les bras et m'approche un peu de lui, mon visage à quelques centimètres du siens. Sans dire un mot, je l'examine, je regarde ses yeux qui ne me retourne que du mépris. Je pensais réellement être la pire grognasse de cette faculté, mais j'ai trouvé pire que moi au final. Un petit soupire dépasse mes lèvres et je me détourne alors, lâchant : « Retourne à ton seul amour ; le sport. »