☥ NOM COMPLET - Kwon Tae Jun. ☥ SURNOM - LE, kwon, tae jun. Basta. ☥ ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE - vingt et un ans , sept octobre mille neuf cent quatre-vingt-douze ☥ SITUATION AMOUREUSE - célibâtard, pourquoi se conter d’une pour la vie quand on peut en avoir une pour la nuit. ☥ ORIENTATION SEXUELLE - hétérosexuel ☥ ETUDES OU METIER - 4ème année en sciences politiques, on ne dirait pas mais c’est qu’il est plutôt studieux le petit… non je rigole. J’sais même pas comment il a fait pour avoir son année, cet idiot ! Barman à ses heures perdus histoire d’avoir encore plus de money à dépenser dans des conneries. ☥ CLASSE SOCIALE - moyennement moyenne ☥ ORIGINES : coréen pure souche, DAE HA MIN GUK *clap clap clap clap clap* ☥ MOT REPRÉSENTATIF - amusement, FUN ☥ JE SUIS UN - quoi ça se voit pas ? tsebe faut croire ☥ T'ES QUOI ? Un joli petit Prédèf sur lequel la joueuse est tombée amoureuse ! Et franchement la créatrice a vu la meilleure série au monde et est apparemment fan du Logan/Veronica, si j’prends pas ce prédèf c’est que je suis folle.

Je venais au monde dans une famille aimante, purement coréenne dans la jolie capitale de notre beau pays qu’est la Corée du Sud. Tout ce qu’il y a de plus normal nous ne roulions pas sur l’or mais nous n’avions pas à nous priver de quoi que ce soit et mes parents ne se serraient pas la ceinture pour arrondir leurs fins de moi. J’avais été accueilli chaleureusement dans une vieille maison de campagne, j’étais attendu et bien qu’aucun de mes relatives n’ait été présent pour fêter ma naissance mes deux parents étaient là, un grand frère aimant aussi et du haut de mes quelques jours, je sentais déjà que j’allais vivre une vie très chaleureuse. Vous riiez, c’est ça, comment puis-je me souvenir de tout ce que j’ai ressentis à mon arrivé alors que je n’avais que quelques jours, j’vous emmerde laissez-moi glorifier un peu ma venue au monde, ce n’est pas tous les jours que ça arrive. Où en étais-je ? Ah oui. Pour vous dire la vérité, ce n’est que la couverture, la réalité est quelque peu différente de la fiction, si vous remontez un peu plus loin dans mon passé où plutôt celui où je n’étais encore qu’un spermatozoïde. Ma mère se trouvait être à la base une ploutocrate, une vrai de vrai et disons qu’après une, ou plusieurs( ? ) aventures avec mon père, elle a fini par tomber enceinte de mon frère. Bien sûr, mon père loin d’être le gendre idéal (j’vous laisse deviner de qui je tiens.) n’a pas été accepté par la famille de ma mère et elle a été déshéritée et reniée. Comme c’est triste, quant à la famille de mon père, disons que sa vie à l’occidental n’était pas au goût de tout le monde, il est né dans une famille moyenne très traditionnel et très attaché aux principes et aux coutumes local, autant vous dire qu’ils n’ont pas été accueilli les bras ouverts lorsque ma vieille s’est ramené avec son gros ventre chez eux alors qu’elle était toute jeune, vous auriez dût voir leur tête. Bon ok, je l’ai pas vu non plus mais j’aurais tué pour la voir, je suis sûr que c’était un moment épique. Quoi qu’il en soit, ils n’avaient pas eu d’autres choix que de se débrouiller par eux-mêmes, mais ma mère ayant des relations et mon père ayant quand même fait de belles études réussirent à s’en sortir et à me trouver un foyer décent pour vivre. Grosso modo. Je vous passe les détails insignifiants qui concernent les couches et les vomissements hein.



Mon huitième anniversaire, celui où ma deuxième petite copine Mégane est venue, je me souviens de ce jour comme si c’était hier. Elle m’a fait un bisou devant tout le monde à mon petit goûter organisé par mes parents, autant vous dire que ça a créé une grande émeute. J’exagère à peine, petit et déjà bourreau des cœurs, ah j’vous jure c’est dur d’être aussi fabuleux parfois. Enfin bref, rien de bien important pendant cette période si ce n’est que les médecins m’ont catalogué comme un enfant hyperactif. Mes parents voyant que je rentrais souvent à la maison avec mes pantalons déchirés, divers bleus par-ci par-là ont décidé d’aller voir un « spécialiste » lorsque je suis revenu à la maison le nez en sang pour la première fois. Et encore, ce n’était rien par rapport à ce que j’avais fait à l’autre gus qui s’était retrouvé la gueule ensanglanté et qui avait fini par être hospitalisé pendant une semaine. Ce qu’il m’avait fait ? Je m’en souviens plus, mais quand j’étais gosse, on va dire que j’étais un sociopathe à en devenir et qu’il ne fallait pas me chercher des noises, je me défoulais comme je pouvais. Et mes parents ne pouvaient pas vraiment dealer avec mon côté particulièrement bagarreur, il n’avait pas d’autres solutions que de s’adresser à quelqu’un. Bon, ce quelqu’un m’a aidé, j’me souviens plus de son nom mais ces cachets miraculeux m’ont aidé à me contenir pendant un temps et mes bagarres (bien que toujours là) se faisaient plus rares, pour quelqu’un comme moi en tout cas. Contrairement à mon grand frère de deux ans mon aîné, qui était studieux et qui se faisait déjà lécher les bottes par les professeurs à dix ans. Un vrai fayot mais de vous à moi, son rôle m’arrangeait, il était le bon des deux, vu qu’il était réussi lui, je pouvais faire ce que je voulais moi. Mais étrangement nous n’avions jamais eu de rivalités, nous étions même très proches, plutôt qu’un frère j’avais l’impression d’avoir un copain permanent ce qui n’était pas vraiment pour me déplaire.



Treize ans, la préadolescence. Mes médicaments font leur effet, je ne me bagarre presque plus et je ne suis plus en train de sautiller tout le temps. Pendant cette période, je n’ai pas trouvé meilleure activité que d’embêter l’italienne de notre classe. L’embêter est même devenu mon passe-temps préféré et au fond, je passe le plus clair de mon temps avec elle, même si ce temps est utilisé pour nous taper sur la gueule. Ma personnalité s’affirme de plus en plus et je vois que les gens aiment rester autour de moi, et j’apprécie pas mal, je fais le pitre en classe et je m’amuse à longueur de temps. Mon intérêt pour les filles grandit de plus en plus et personne n’arrive vraiment à me suivre puisque même si je ne suis pas exactement le mec studieux auquel les gens pensent quand ils me voient, je suis assez scolaire et à vrai dire j’ai de très bonnes notes, je suis le premier surpris d’ailleurs. Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis un petit ange, je reste un « enfant à problèmes » parce que j’aime ça, les problèmes. Mais peut être que la personnalité de mon frère déteint sur moi, c’est aussi la période où nous sommes le plus proche, autour de nous, nous sommes connus sous le nom de « Kwon Brothers. » Je sais que ça fait pitié, pas besoin de me le rappeler. Mais il se trouve qu’on a pas mal de succès l’un et l’autre lui pour son calme et son air mystérieux, moi pour ma fourbe et mon franc-parler. Il est même difficile d’imaginer que l’on est frères, mais franchement on se ressemble comme deux gouttes d’eaux donc c’est assez difficile de faire l’impasse.



La période où je suis littéralement devenu une vraie loque et où j’ai finalement commencé à devenir celui que je suis aujourd’hui. J’utiliserai un ton humoristique pour éviter de vous faire lâcher des torrents de larmes car la pitié moi, je n’aime pas ça. Faisons simple, soyons concis et précis. Mon frère se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, je rentre de chez Ha Na après m’être bien rempli le ventre, un coup de téléphone et ma vie s’effondre en tout cas c’est l’impression que j’ai eu. Mon frère est mort dans un accident de voiture, alors que c’est le plus prudent lorsqu’il s’agit de ces choses-là. Ce jour-là, le Tae Jun des vieux jours a refait surface, j’ai totalement perdu mon sang-froid et j’ai saccagé ma chambre et la sienne, nombreux ont été ceux qui ont tenté de m’arrêter mais ne voulant pas leur faire de mal. Cette nuit-là, j’ai trouvé un passant qui me cherchait des noises et je l’ai frappé jusqu’à ce que ma colère s’en aille. Bien sûr, il a porté plainte et mes parents ont dût payer pour ça, je crois que c’est le moment où j’ai eu le plus honte de toute ma vie. Mais passons, faire mon deuil a été difficile, très difficile. Je n’agissais plus comme avant, ma vivacité s’était estompée puis j’ai trouvé refuge dans ces soirées-là. J’étais en pleine adolescence, concilier les deux états d’esprits avaient été difficile, mais c’est à cette période où j’ai commençais à beaucoup faire la fête, l’image de mon frère et la pression qu’il me mettait sans être là étant beaucoup trop oppressante. J’ai néanmoins gardé mes amis, mais j’ai préféré leur présence à celle d’Ha Na bien qu’elle restée importante pour moi parce qu’au fond, on s’attache à ces petites choses même si c’est moche et ça fait du bruit. Je suis alors devenu la personne que je suis aujourd’hui. Faire des fêtes à n’en plus finir, rentrer dans un état désastreux et s’amuser à en oublier tous ses problèmes. Je ne me suis pas totalement renfermé, mais j’ai eu une réaction humaine, j’ai créé une sorte de boite hermétique autour de moi. Je ne changerais pas avec les gens déjà présents dans ma vie mais je ne m’attacherais plus à personne, la douleur étant insoutenable lorsque celui-ci s’en va. Et je ne veux pas répéter le même scénario, je m’en suis fait la promesse. Cette année-là, je n’ai pas fêté mon anniversaire.



Mes dix-huit ans, le jour où j’ai décidé d’arrêter d’agir en égoïste et d’être le boulet de mes parents. Je n’avais pas pris en considération leur chagrin et avait agi comme si j’étais le seul à souffrir de l’absence de mon frère. Je m’en suis rendu compte cette année-là et j’ai décidé de partir pour le bien de mes parents, je voulais qu’ils se laissent la liberté de vivre sans avoir à entretenir un enfant à problèmes tel que moi. Ce qui ne m’empêche pas de les rendre visite régulièrement, très régulièrement parce que la perte de mon frère m’a ouvert les yeux sur l’importance qu’avait ma famille pour moi.


Ce qui nous amène à celui que je suis aujourd’hui parce que mon parcours fait aussi partie intégrante de ma personnalité. J’suis peut-être moins torturé qu’avant mais j’en reste pas moins séduisant et majestueux enfin.