Sujet: ouvre toi, saleté de porte Sam 3 Mai - 12:13
Nuit d'ivresse. Le chauffeur de taxi avait hésité à me prendre dans son véhicule. Je ne remarquais même pas ses sourires moqueurs par le biais du rétroviseur. Je prenais toute la place, complètement noyée. Sacrée soirée avec quelques amis tsebe. Je posais ma tête contre la vitre, cherchant le froid pour calmer mes joues, rouges à cause de l'alcool. Cette tequila était si bonne. J'affichais un sourire, fourrant mes mains dans les cheveux, comme un gros bébé. Je rêvais de dormir, je rêvais de me sentir mieux. Je trébuchais lorsque je tentais d'échapper au taxi. Je lui offrais le restant de mes billets, parce qu'à vrai dire, je n'étais plus apte à compter. Les zéros étaient des zéros de toute manière. Au pire des cas, je l'avais arnaqué. En fait, c'était l'inverse mais j'aimais aider mon prochain, ce soir. - chose qui n'était pas mon habitude, j'étais terriblement radine - Trop généreuse pour le coup. Je pénétrais dans l'immeuble, fouillant dans mon sac à main comme une demeurée. J'avais besoin de me reposer, et surtout de pisser. Non mais franchement, l'alcool, c'était difficile à supporter. Je montais les étages, après avoir ôté mes chaussures. Je jetais ces dernières contre ma porte, enfin ma supposée porte. Je foutais un boucan pas possible, mais c'était involontaire. Je me mis à rire, tenant mon estomac, comme si à force de rire, j'allais rendre. « Putain. » Je riais de mon propre état. J'étais si pitoyable. Je jetais par terre mon sac. La clé à la main, je plissais les yeux pour éviter de voir flou autour de moi. « Pourquoi cette serrure est si petite ? » J'essayais de me concentrer mais rien n'y faisait. « Aigooo. Rentre dans le trou. » Je pinçais mes lèvres, boudeuse. Mon lit, mes toilettes. J'étais à deux doigts de pleurer. Je ne comprenais pas pourquoi. C'était la bonne clé pourtant.. Je frottais mes yeux. De toute manière, le maquillage avait coulé depuis longtemps. Je ressemblais à un panda. Je levais la tête, posant mes mains contre la porte. Je tentais de lire le numéro, mais j'étais trop occupée à faire une crise. Pourtant, j'avais tout intérêt à y arriver. En effet, ce n'était pas ma porte. Je tentais de rentrer chez mon voisin préféré, Yoo Seung Joo. Je caressais la porte, comme si j'étais dans Indiana Jones. C'est vrai, si j'appuyais quelque part, il y avait toujours un moyen pour qu'elle s'ouvre. Je soufflais. « Cela ne fonctionne pas. » Bravo, Mee Joo. C'était un magnifique constat. Le pire, c'était que j'étais sérieuse. J'y mettais toute la volonté du monde. Puis, dans un élan de désespoir, je me reculais avant de faire un geste avec mes mains. « Sésame, ouvre-toi. » Voilà. J'étais juste au fond.
Sujet: Re: ouvre toi, saleté de porte Sam 3 Mai - 19:38
tenue + La journée avait été dure, tout comme la soirée. Il devait être très tard dans la nuit quand Seung Joo quitta enfin l'université. D'habitude, il ne restait pas aussi tardivement, mais c'était « exceptionnel » comme lui avait dit son supérieur. On lui avait juste demandé de faire plusieurs tours dans l'école, histoire de vérifier que tout allait bien, car depuis plusieurs jours, des étudiants s'amusaient à sauter les barrières du bâtiment pour venir faire la fête dans les gymnases et encore pleins d'autres endroits. Comme si leur fraternité ne suffisait pas. Après avoir fait plusieurs tours sans remarquer d'activités suspectes, il rentra finalement chez lui, au volant de sa voiture. Il ne lui fallut pas plus d'une dizaine de minutes pour arriver jusqu'à l'immeuble dans lequel il habitait et encore moins de temps pour arriver dans son appartement. Seung Joo avait rapidement gravit les marches de la résidence, impatient de pouvoir enfin s'affaler dans son canapé qu'il avait désiré toute la journée. Tout ce qu'il voulait maintenant c'était se reposer et personne n'allait lui enlever ce plaisir. Il avait rapidement ouvert la porte de son appartement grâce à ses clés qu'il avait jetées sur le meuble se trouvant dans l'entrée et prit bien soin de verrouiller derrière lui et sans plus attendre, alla se jeter sur le canapé. Il ferma les yeux, profitant de ce moment. C'était le seul moment qu'il appréciait vraiment dans sa journée. Là au moins, il n'avait pas à supporter les étudiants ni même le personnel qu'il n'appréciait pas vraiment non plus. Le silence régnait dans son appartement, ce qui lui était d'autant plus appréciable. Mais ce silence ne dura malheureusement pas assez longtemps car Seung Joo entendit des bruits qui lui étaient trop bien familiers. Des rires et d'autres sons qui lui faisaient penser à une personne qui s'amusait à lancer des choses sur les murs. Il soupira longuement mais ne bougea pas de son canapé, se disant que tout ce cirque allait rapidement se terminer mais, il rêvait peut-être trop. Les bruits s'intensifièrent, assez pour que Seung Joo se lève et se dirige vers la porte de son appartement. « Yun Mee Joo, je vais t'étrangler. » Il n'y avait pas beaucoup de personnes qui habitaient au dernier étage, en fait non, il n'y avait que son idiote de voisine et lui, il n'était donc pas difficile pour lui de connaître le nom de la responsable de tout ce boucan. Il colla son oeil contre le judas et sans grande surprise, découvrit la jeune femme essayant de rentrer les clés de son appartement dans la serrure. Au moment où il l'entendit parler à la porte, lui demandant de s'ouvrir, Seung Joo se décida enfin d'ouvrir celle-ci, ennuyé par tout le bruit qu'elle faisait. « Hé, Yun Mee Joo, tu as bu combien de verre pour ne pas te rendre compte que tu essayes de rentrer chez moi ? » Il soupira une nouvelle fois et remarqua toutes ses affaires éparpillées un peu par tout sur le sol « Et fais-moi le plaisir de ramasser tout ton bordel avant de partir. » Mais il ne referma pas la porte, voulant s'assurer qu'elle allait bien faire ce qu'il lui avait dit.
Sujet: Re: ouvre toi, saleté de porte Dim 4 Mai - 21:02
Qu'est ce qui se passait avec cette porte ? Je commençais à perdre patience et cela faisait se ressentir. En effet, je fronçais les sourcils depuis quelques minutes. J'affichais la mine boudeuse d'un enfant de trois ans. Même Ali Baba ne pouvait rien faire pour moi. Je soufflais, collant ma tête contre la porte comme si elle allait avoir pitié de ma personne, de cette pauvre ivrogne que j'étais. J'appuyais désespérément sur la clenche de la porte. Je ne faisais pas attention au bruit que je créais. De toute manière, si je réveillais quelqu'un ici, c'était seulement mon voisin, ce chieur. Je lâchais un rire, pensant bêtement à sa tête. Pourquoi je rigolais au juste ? L'idée de le réveiller m'excitait assez. Depuis quelques temps, il me menait la vie dure à la faculté et finalement, le seul moyen que j'avais trouvé pour me venger, c'était de le déranger lorsqu'il se trouvait dans son espace vital. Cette guerre nuisait à tout l'immeuble puisque le surveillant ne trouvait pas mieux que de riposter. Cet homme était très têtu, mais cela me plaisait. Après tout, grâce ou à cause de lui, ma vie était plutôt rythmée. J'aimais bien lui faire des crasses et le fait qu'il ne se laissait pas faire me donnait envie de me surpasser. C'était un très bon rival. La tâche n'était pas aisée. En tout cas, mon but premier était de rentrer chez moi. Je me redressais... Je devais trouver une autre solution car je ne pouvais pas dormir sur un paillasson, ce soir. Ni demain, d'ailleurs. Je croisais une nouvelle fois les bras, obligeant mes neurones à se connecter. J'avais l'impression d'entendre mon nom. La voix divine. Je lâchais un soupir frustré, qui laissa place à un sourire. La porte s'était ouverte. Je ne savais pas par quelle miracle, mais elle était ouverte. J'affichais donc un grand sourire, avant de remarquer la présence d'un intrus. Mon visage se renfermât aussitôt. Seung Joo. N'était-il pas fou d'entrer par effraction ? Dans l'appartement d'une fille qui plus est ? Je serrais les poings, ayant peur pour mes vêtements.. Et bien d'autres choses. Enfin, j'avais une certaine intimité à conserver. Ce mec était dangereux, je le savais depuis le début. Je devrais appeler les flics directement, sauf que bon.. J'aimais bien régler les problèmes à ma manière. De plus, les forces de l'ordre me détestaient très clairement. Trop de conneries, je suppose. Je soufflais avant de poser mon doigt sur son torse, comme si j'allais le punir. « Qu'est ce que tu fous chez moi ? » demandai-je, agacée. Il en faisait des coups bas, mais au point de squatter mon domicile... C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. « Quoi chez toi ? » Oui, je venais de comprendre le sens de sa phrase. Chez lui ? Pourquoi j'irai chez lui, d'abord ? Je me frottais la tête, contrariée. « Pas assez vu que je vois encore ta gueule. » Je faisais référence aux verres que j'avais bu. En tout cas, j'étais la politesse incarnée. Il me sauvait d'une nuit sur le paillasson, pourtant. Je décidais de le lâcher, parce que, oui, j'avais carrément tiré son pull pour montrer mon mécontentement... « Le couloir n'est pas à toi. Si je veux laisser mon bordel ici, je le laisse. Cela ne te regarde pas. » Je levais la tête pour le fixer. J'affichais un sourire en coin, un peu moqueuse. Il allait faire quoi ? Ce n'était pas ses affaires. Il n'avait aucun droit. « Aish... Qu'est ce qui te dérange autant.. Ça te gêne qu'une fille veuille s’incruster chez toi ? » Je lâchais un rire. Trop d'alcool. Je commençais à dire n'importe quoi. Enfin, si ce n'était déjà pas le cas.
Sujet: Re: ouvre toi, saleté de porte Ven 9 Mai - 21:54
tenue + Il avait dû faire quelque chose de vraiment horrible dans une de ses vies passées pour avoir mérité une telle voisine ; le genre bruyante, chieuse ... très chieuse même et par-dessus tout, alcolo. Il soupira, regrettant pour une énième fois de l'avoir aidé le jour de son emménagement. Combien de fois s'était-il dit que s'il ne l'avait pas aidé ce jour-là, il n'aurait pas ce genre de relation avec elle ? S'il ne l'avait pas aidé à monter ses cartons peut-être qu'elle ne se croirait pas tout permis en pensant qu'il était son ami et peut-être qu'elle ne serait pas là à essayer de rentrer en force dans son appartement. Un nouveau soupire. « J'aurais franchement dû balancer tous tes cartons dans les escaliers » finit-il par lâcher alors qu'il la regardait patauger dans le brouillard à cause de l'alcool. Elle posa son doigt sur son torse, lui répétant plusieurs fois qu'il se trouvait chez elle, sous-entendant par la même occasion qu'il s'était introduit par effraction dans sa demeure. Seung Joo ne put s'empêcher de rire. Premièrement parce qu'elle disait vraiment n'importe quoi et deuxièmement parce qu'il ne voyait aucun intérêt à aller chez elle. Bon d'accord. Il lui était déjà arrivé d'aller chez elle quelques fois, histoire de casser deux ou trois trucs mais seulement parce que la belle l'avait bien cherché. Jamais, ô grand jamais, il n'oserait faire ça sans qu'elle ne lui ait fait quelque chose avant (ironie bonjour). Mais cette fois-ci, Seung Joo se trouvait bien chez lui. « C'est. Chez. Moi. » dit-il en détachant bien chaque mot les uns des autres comme s'il espérait que de cette manière, cela rentrerait plus facilement dans son cerveau d'alcoolique. Par la même occasion, il enleva le doigt qui se trouvait sur son torse, un air légèrement dégouté mais cela ne suffit pas parce qu'elle avait fini par tirer son pull. « J'aurais bien aimé que tu continues à boire comme un trou, tu aurais peut-être fini chez un de ses pauvres mecs que tu te tapes et je n'aurais pas eu à te supporter. » Il y était peut-être allé fort mais, il n'en avait rien à faire. C'était elle qui l'avait cherché en premier et personne d'autre. Mais au moins il y avait un avantage : elle avait lâché son pull. « Le couloir n'est pas à toi non plus, donc je me répète : soit tu ranges tout ton bordel ou je jette tout dans les escaliers et tu sais que je vais le faire. » Vu l'était de Mee Joo, il n'était même pas sûr qu'elle comprenne bien ses menaces mais, dans tous les cas il l'avait prévenu. Elle ne pourra pas venir se plaindre le lendemain si elle retrouvait son sac à main en bas des escaliers tout comme sa paire de chaussures. « Ce qui me gêne, c'est que la fille en question, c'est toi. » Il lui rendit son sourire, surtout pour montrer qu'il se fichait d'elle. Non, cela ne l'embêtait pas forcément de faire venir des filles chez lui, il aimait bien leurs compagnies, tant qu'elles ne devenaient pas trop collantes. Enfin, si on lui proposait d'héberger un vrai pot de colle ou Yun Mee Joo, il n'y réfléchissait pas à deux fois, il choisirait le pot de colle. Mee Joo est un vrai cauchemar et Seung Joo est là pour en témoigner. « Tu te rappelles comment s'est terminé la dernière fois où, par pure gentillesse, je t'ai laissé entrer chez moi alors que tu étais complètement bourrée ? » Il ne dit rien de plus, pendant quelques secondes, laissant le temps à la jeune fille de se remémorer du moment dont il était en train de parler. « Tu as failli gerber dans les quatre coins de mon appartement et tu t'es endormi dans MON lit. » Cet épisode de leur « relation » l'avait beaucoup marqué et depuis ce jour, il s'était clairement promis de ne plus faire la même erreur. « Je vais pas faire la même connerie alors il va falloir me passer sur le corps si tu veux entrer dans mon appart'. »
Sujet: Re: ouvre toi, saleté de porte Lun 12 Mai - 8:39
Je n'écoutais pas ses propos s'agissant mon emménagement. En fait, j'étais trop occupée à me poser des questions quant à sa présence dans mon appartement. Il m'a fallu plusieurs minutes pour comprendre que j'étais en tort. Pour une fois, monsieur avait raison puisqu'il s'agissait bien évidemment de son logement. Pour le coup, je me sentais drôlement ridicule. De toute manière, c'était fait. L'alcool avait eu raison de moi. Je me grattais légèrement la tête, me demandant pourquoi j'étais aussi stupide. J'avais insisté et finalement, je l'avais eu dans les fesses. Dommage, j'aurais bien aimé l'agresser pour une raison légitime. Il ne manquait plus qu'à trouver autre chose. Je soufflais légèrement alors qu'il détachait chaque mot pour me faire comprendre. J'étais bourrée, pas complètement idiote, bien que mes actions semblaient prouver le contraire. J'attrapais son pull, alors qu'il venait juste de me repousser. Je le regardais d'un air méprisant. Ce mec était si pathétique. Je soufflais d'agacement, secouant la tête. C'était si facile.. « Je vois, c'est tout le malheur que tu me souhaites ? » Ces pauvres mecs... C'était lui le pauvre mec. J'esquissais un sourire en coin, ne lâchant pas son pull. « Mais c'est dommage, j'aurais eu l'occasion de finir chez toi alors. » Ma vie sexuelle semblait bien l'intéresser.. C'était sûrement son plus gros problème. Il devrait arrêter de se mêler des affaires des autres. Il était plus vieux, plus mâture. Mais apparemment, il regardait bien quand je découchais. Je lâchais mon emprise sur son pull, fatiguée d'entendre de tels propos. « Si tu fais ça, c'est toi que je vais jeter dans les escaliers. » Je réprimais un rire. Comme si je pouvais balancer Seung Joo dans les escaliers. Surtout dans un tel état. Je n'étais pas miss muscles et finalement, je risquais plus de me faire mal qu'autre chose. Il m'agaçait avec ses grands airs. Je croisais les bras. Ce mec ne respectait rien. Je n'allais pas ramasser les affaires alors qu'il se trouvait en face de moi. S'il n'était pas là, les affaires ne seraient plus par terre. Je ne voulais pas le satisfaire, c'était une question de fierté et de provocation. Puis, avec l'alcool que j'avais bu, je risquais de tomber par terre si je me penchais trop. Il ne pouvait pas le comprendre ou quoi ? Je lâchais un rire avant de lui répondre. « J'aurais dû m'en douter. » Il me détestait, c'était certain. Il allait finir par me blesser. Je tournais légèrement la tête, un peu vexée. En plus, il me rappelait cet épisode.. Désastreux. Je n'étais pas dans mon état normal. Pourquoi il parlait de ça ? Je fis les grosses joues, boudeuse. Comme si c'était volontaire. « J'ai juste failli alors ne me fais pas une scène. » râlai-je. Trop de chichis, ce mec. Par pure gentillesse... Il se fichait ouvertement de moi. « Si c'est ça la gentillesse pour toi.. Je n'ai plus rien à te dire. » Non mais franchement... Il avait accepté que je rentre chez lui. Mais, je n'aimais pas son ton. Je n'aimais pas qu'il se serve de cette histoire pour me nuire. Cette nuit-là, j'étais au fond. Si ce n'était pas le cas, je n'aurais jamais dormi chez lui. Surtout que je vivais juste en face, il n'y avait aucune logique. « Parce que tu crois que je veux entrer dans ton appartement ? » protestai-je. Non, mais il ne se sentait plus. Je me penchais, attrapant mon sac à main. Je n'avais pas la capacité de ramasser le reste. « Je peux savoir ce que je t'ai fait ? » murmurai-je d'une voix légèrement brisée. Je n'attendais pas de réponse. « Voilà, j'ai ramassé mes affaires. Vas te coucher maintenant. » Ma tête tournait un peu trop. Je posais ma main sur mon front, baissant le regard. J'avais prévenu...
Sujet: Re: ouvre toi, saleté de porte Sam 17 Mai - 19:56
tenue + Il eut le temps de réfléchir à ses paroles, le temps qu'elle lui réponde et, il s'était rendu compte qu'il y était peut-être allé vraiment fort. Seung Joo n'était pas du genre à regretter ses paroles, c'était même tout le contraire. Il était du genre à ne rien regretter et même à enfoncer le clou à chaque fois qu'il en avait l'occasion. Cependant, il n'était pas encore au point où il allait s'excuser. Ne rien rajouter de plus était sa façon de se faire pardonner et si le cerveau de la jeune femme n'était pas encore trop imbibé d'alcool, elle comprendrait ça. Il croisa les bras, l'écoutant lui dire qu'elle aurait fini chez lui, sous-entendant par la même occasion qu'il était comme un de ces mecs qu'elle pouvait se taper en sortant de boite. Il ravala toutes les méchancetés qu'il était sur le point de lui dire et se contenta de détourner les yeux. Il ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir dit ça, de toute façon, c'était lui qui avait amené ce sujet dans leur conversation, il pouvait s'en prendre qu'à lui-même. « Toi ? Me balancer dans les escaliers ? Laisse-moi rire. » Comme à son habitude, il la regarda avec son éternel air supérieur, attendant qu'elle réplique ou qu'elle décide de battre en retraite, ce qui lui permettrait de pouvoir enfin profiter de sa fin de soirée. Il ne demandait que ça. « Oh ? Je t'ai vexé ? » dit-il en remarquant qu'elle avait détourné la tête après qu'il lui ait clairement dit que cela le gênait qu'elle vienne taper l'incrust' chez lui. Seung Joo ne la croyait pas si sensible que ça ... sauf si c'était l'alcool qui la mettait dans cet état. « Heureusement que tu as "juste failli" comme tu dis. Sinon, tu l'aurais regretté jusqu'à la fin de tes jours. » Il sourit avant de rajouter : « c'est toute la gentillesse que tu mérites de ma part. Si tu n'as plus rien à me dire, dégage, alors. Ça me fera des vacances. » A peine s'était-il dit qu'il allait y aller moins fort avec ses paroles, que son naturel revenait au galop, comme s'il ne pouvait pas s'en empêcher. Mee Joo avait le don de ressortir le pire de sa personnalité. Elle n'avait qu'à dire une phrase pour que des centaines de méchancetés arrivent dans la bouche de Seung Joo, comme par magie. « C'est l'impression que tu me donnes en tout cas. Tu veux toujours venir dans mon appartement. Le tien te suffit pas ? » Il sourit, encore mais cette fois pour la provoquer. Et visiblement cela avait fonctionné parce qu'elle se baissa lentement pour attraper son sac à main. Il avait gagné, il pouvait enfin profiter de sa soirée et se reposer. Mais bizarrement, il ne se réjouie pas de cette pseudo victoire, sûrement trop focalisé par les dernières paroles de la demoiselle. Qu'est-ce qu'elle lui avait fait ? A vrai dire, il ne savait pas et c'était pour cela qu'il ne lui donna aucune réponse. A quand remontait leur première dispute ? Qu'est-ce qui les avait amenés à se détester de la sorte ? Il n'en avait aucune idée. Il passa une main dans ses cheveux, comme énervé de ne pas trouver des réponses à toutes ses questions et étais sur le point de rentrer dans son appartement, quand il vit Mee Joo poser la main sur son front et légèrement tituber. « Fais att- » Il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase qu'elle chancela et il en fallu de peu pour que Seung Joo la rattrape. « Manquait plus que ça, sérieux. » Il pouvait définitivement dire adieu à sa soirée. « Si tu ne supportes pas l'alcool, arrête de boire » dit-il tout en la soulevant pour l'emmener dans son appartement. Il la porte jusqu'à sa chambre et la déposa dans son lit. « C'est vraiment la dernière fois que je te prête ma chambre. La prochaine fois, je te laisse dans le couloir, que tu sois bourrée ou que tu sois en train de mourir, j'en aurais rien à faire. Et fais-moi le plaisir de ne pas vomir. » Il était sûrement en train de parler dans le vent, Mee Joo étant sûrement dans les vapes à cause de toutes les bouteilles qu'elle avait bues. C'était juste histoire de mettre les choses au clair. Il sortit de la chambre après avoir éteint la lumière et alla s'allonger sur son canapé. C'était bien le genre de soirée qu'il détestait.
Sujet: Re: ouvre toi, saleté de porte Dim 18 Mai - 21:08
Il me regarda toujours avec son air supérieur. Je détestais quand il agissait de cette manière. De toute façon, je ne l'avais jamais vu autrement excepté dans certains cas particuliers. Au tout début, on s'entendait plutôt bien. Enfin, on n'était pas encore du genre à se faire une multitude de crasses. Néanmoins, les choses ont changé, bien trop rapidement. Mais c'était sûrement mieux ainsi. Comment je pouvais être ami avec un type comme lui ? Il me maudissait, il était méprisable. C'était pareil de mon côté et je ne pouvais pas lui en vouloir. Puis, qu'est ce que ça changerait ? En tout cas, il avait réussi à me vexer légèrement. Mon cœur avait envie de lui infliger une bonne correction. Elle pouvait être réalisée par une série de claques improvisée, ou encore faire l'expérience des escaliers. C'était presque irréalisable mais avec l’adrénaline, peut-être que ? Je secouais la tête négativement avant d'afficher un sourire narquois. « Si j'avais su, je l'aurais fait. J'aime bien te mettre en colère. » S'il y avait quelque chose que je regrettais ici, c'est d'avoir un voisin comme lui. Ce mec était tout bonnement insupportable. J'allais partir, mais je n'allais pas finir perdante. Pas ce soir, ni à un autre moment. Avec le temps, il devait me connaître. Je n'allais pas lâcher l'affaire. Je n'étais pas un être faible, bien que mon état pouvait montrer le contraire. J'avais bu.. Il avait réussi à me vexer. Ah, je le détestais de me rendre comme cela. Parfois, je voulais une trêve histoire d'avoir un peu de repos le temps d'une semaine au moins, mais c'était impossible.. Il était trop chiant.. Ah, je n'imaginais même pas une colocation avec lui. D'ailleurs, une simple nuit chez lui restait un moment regrettable. « Écoute, c'est toi qui est venu à moi. Je n'ai rien demandé. » Je soupirai avant de rajouter à la suite. « On dirait un animal qui veut marquer son territoire. '' C'est-chez-moi '' Pff, je n'allais pas rentrer, idiot. » J'écoutais ses propos, lasse de l'entendre. J'avais bien envie de le laisser seul, ici mais je devais attraper mes affaires. Depuis quand je voulais toujours venir dans son appartement ? Il se faisait des films, le petit. Je pouvais le comprendre.. La voisine d'en face, un vrai fantasme. « Il ne me suffit pas, vu que t'es pas là. » J'affichais un sourire hypocrite. Je tendais le bâton pour me faire battre. Mais c'était évidemment bien ironique... Tout comme la situation actuelle. Franchement, je tombais dans ses bras, incapable de tenir droite à cause de l'alcool. C'était tellement grotesque. Je me laissais porter. J'avais les yeux fermés, essayant de penser à autre chose. Ah, ça tournait trop. « Et toi si tu ne me supportes pas, ne me ramène pas chez toi. » Mais, il n'en faisait qu'à sa tête. Il osait dire qu'il me détestait ? Il avait oublié que je vivais juste en face de chez lui ? Pourquoi il me ramenait ici ? Seung Joo aurait très bien pu se servir de ma clé afin de me déposer dans mon propre lit. Je soupirais légèrement avant de profiter du confort de son lit. Je posais mon avant-bras sur les yeux, qui ne supportaient plus la lumière. J'étais irritée. Je n'avais pas envie d'être ici, je n'avais pas envie qu'il me rende un service, qui serait le dernier selon ses dires. Il ferma la porte, me laissant seule dans sa chambre. J'aurais pu faire des conneries, comme d'habitude mais mon pauvre corps n'était plus apte à faire la moindre chose. Je lâchais un soupir, me calant correctement dans son lit. Je fermais de nouveau les yeux avant de sentir mon ventre tourner. C'était mauvais signe. Je me levais rapidement, ce qui me provoqua un nouveau tournis. Je courrais vers les toilettes, mettant un terme à son souhait le plus cher: ne pas vomir. Il devait s'estimer heureux. J'avais réussi à traverser son appartement. Vomir dans le lit de son ennemi, ce n'était pas glamour. Je ressortis des toilettes. « Écoute... Aide moi à tenir debout jusqu'à mon appartement. C'est le mieux. » Je n'allais pas rester ici, presque à l'agonie. Non, j'étais juste à quelques mètres de mon logement. Je pourrais prendre un bon verre d'eau, me sentir à l'aise.
Sujet: Re: ouvre toi, saleté de porte Jeu 29 Mai - 15:43
tenue + Il voyait bien qu'elle essayait de le mettre en colère, en lui lançant des piques ou en faisant tout pour le contrarier. Mais malheureusement pour elle, ça ne marchait pas. Il l'aimait bien la voir comme ça, vexée par ce qu'il lui disait et évidemment, il ne se gênait pas pour en rajouter des couches. A cet instant précis, elle devait le maudire voire même le haïr mais cela lui faisait ni chaud ni froid. Il n'était pas particulièrement attaché à elle, elle pouvait déménager, cela ne lui ferait rien. Son départ le rendrait plus heureux qu'autre chose. Il serait même heureux d'emballer ses cartons avec elle. « Essaye et tu verras ce qui t'arrivera. » Il sourit, pour la provoquer, avant de lâcher un soupir. Combien de temps encore, allait elle rester là ? Maintenant qu'elle avait réussi à le déranger, ne pouvait elle pas tout simplement aller dans son appartement ? Elle n'avait que deux pas à faire mais elle s'entêtait à rester là et le défier. Qu'est-ce qu'elle attendait ? Le déluge ? Ou alors, elle était comme lui. A attendre qu'il rentre dans son appartement, signant sa défaite mais elle pouvait toujours rêver. Il n'allait pas partir tant qu'elle ne retournait pas dans sa demeure. Il avait bien trop de fierté pour perdre face à une fille, surtout face à elle. « C'est toi qui es venue à moi. Tu as bu trop d'alcool pour te souvenir qu'il y a même pas dix minutes, tu gueulais devant ma porte ? » Seung Joo ne put s'empêcher de lâcher un rire méprisant avant de la juger du regard. « Si tu ne veux pas rentrer dans mon appartement, qu'est-ce que tu fous encore là ? Tu crois que j'ai toute la nuit à te consacrer ? » Il l'écouta lui dire que son appartement ne lui suffisait pas puisqu'il n'était pas là et il rit. Ces paroles étaient ironiques, il n'y avait pas de doute et il aurait bien voulu lui répondre quelque chose si elle ne lui était pas tombée dans les bras. Il avait soupiré longuement tout en la faisant entrer dans son appartement. Pourquoi faisait-il ça ? Il aurait très bien pu la laisser sur le palier, c'était tout ce qu'elle méritait de toute façon. Et cela lui aurait très bien servi de leçon par la même occasion. « Si tu préfères rester dehors je peux t'y ramener, ça ne me gêne absolument pas. » L'idée de la ramener dans son appartement lui avait traversé l'esprit seulement après qu'il l'ait déposé sur son lit. C'est vrai, Seung Joo aurait très bien pu prendre ses clés et la porter jusqu'à sa chambre. Pourquoi ne l'avait-il pas fait ? Parce que ce n'était pas très pratique, oui, c'était sûrement ça. La porte de son appartement était déjà ouverte alors que la sienne non. Il n'avait pas besoin de chercher longtemps avant d'arriver dans sa chambre alors que s'il avait été dans l'appartement de Mee Joo, il aurait pris le double de temps à trouver dans quelle pièce elle dormait. Oui, c'était juste une question de pratique. Allongé sur son canapé, une jambe légèrement repliée et les yeux fermés, le surveillant était sur le point de s'assoupir quand il entendit un vacarme pas possible à l'autre bout de son appartement. Il avait à peine eut le temps de se redresser qu'il vit Mee Joo traverser la pièce, titubant légèrement pour se diriger ... vers les toilettes. Il était étonné de voir qu'elle connaissait aussi bien son appartement. Enfin, ce n'était plus si étonnant vu tout le temps qu'elle y passait. « Tu me demandes de l'aide ? A moi ? » Il haussa les sourcils, feignant la surprise. Elle ne lui demandait jamais de l'aide et la voir dans cet état avait le don de l'amuser. Ne bougeant pas de son canapé, il la regarda, amusé. « Laisse-moi réfléchir. » Il sortit son portable de sa poche et fit semblant de répondre à des sms, histoire de la faire attendre le maximum de temps possible et au bout de cinq minutes il finit par se lever. « Tu me devras un service, n'oublie pas. » Il lui attrapa le bras et commença à la trainer hors de son appartement sans la ménager : ce n'était pas parce qu'elle venait de vomir qu'il allait soudainement être plus doux. Seung Joo ramassa la clé qui se trouvait par terre et alla l'insérer dans la serrure de la porte. Il finit par entrer dans l'appartement, toujours en entrainant Mee Joo avec lui. « Aaah. Ça pue l'alcool » lâcha-t-il tout en fronçant les sourcils et en agitant sa main devant son visage comme pour faire venir de l'air frais jusqu'à lui. « T'es contente ? Je t'ai emmené jusqu'à ton appartement maintenant fait ce que tu as à faire, j'y vais. » Il pouvait enfin aller se coucher.