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 « he barely touched me »

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ksos professionnel
Ha Jin Sil
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MessageSujet: « he barely touched me » « he barely touched me » EmptyMer 30 Avr - 10:43




again & again


Je sais même plus pourquoi je suis là. Je sais même plus d'où c'est parti tout ça. Il a du poser des yeux un peu trop insolents sur moi. Il a du sortir un truc qui m'a pas plu. Toujours est-il que j'ai la gueule bien défoncé. Lui il doit peut-être être quelques chambres plus loin aussi, dans le même état ou presque. C'est dingue. C'est pitoyable. Mais vous comprenez, c'était devenu un automatisme chez moi. Il est juste tombé sur la mauvaise personne. J'entends encore son rire gras, même ceux de ses potes. Et je me revois taper jusqu'à que le sang lui coule par tout les orifices.
Des fois c'est à se demander si je suis vraiment une nana. La preuve, les mecs n'hésitent pas à frapper à fond en face. Mais filles comme garçons, tous goutent à ma colère sans nom. Elle est tellement grande, inexpliquée, que j'essaye de le faire sortir au bout de mes bras.
Mais qu'est-ce que tu crois pauvre fille, qu'est ce que t'en penses ? Tu te dis peut-être que là est la solution, que voir l'adversaire au bord de la mort ça te fait sentir plus en vie ? Tu peux ranger le drapeau de la victoire, il est faux. Jamais t'as connu la victoire, jamais. Faudra faire bien plus que ça pour te dire gagnante dans cette histoire. T'iras planter ton drapeau ailleurs, sur un autre terre en attendant. Sur un terrain inconnu, là où tu peux faire croire à ceux qui te connaissent pas que tu tiens le monde au creux de ta main. Tu blagues non ? C'est ça marre toi, n'empêche que c'est vrai. T'arrives même à tirer les ficelles de ta propre existence. Va pas faire croire que pour celle des autres, c'est du tout cuit.


« - Mademoiselle Ha, votre frère arrive. » J'acquiesce sans un mot puis soupire en regardant la grande chambre blanche. C'que c'était triste ici. Pourquoi j'étais toute seule dans cette piaule ? Ils foutent pas les gens par deux ou trois normalement ? Et puis on se les pèle. Je touche ma lèvre bien fissuré, et sens mon œil droit gonflé quand je cligne des yeux. Tara m'a dit qu'il était bien noir, avant que les ambulances arrivent. Et moi j'ai souris comme une débile. J'me souviens avoir craché du sang. Et je peux voir sur mes cuisses et mon ventre que j'ai trainé par terre, vue les égratignures qui y sont restées. Je venais pas souvent à l'hôpital, fallait vraiment que je me face éclaté méchant, comme ce soir. Mais ça étonne plus personne de toute façon. Même plus moi.


Quand je me retrouvais ici, je voulais voir personne. Personne sauf Rae Won. C'est nul qu'il me voit comme ça, et il me gave bien avec ses sermons et compagnie. Mais très franchement, y avait que lui que j'acceptais à mon chevet. Il est bizarre Rae Won. Il a un air un peu bête des fois quand il parle. En plus il parle à toute allure. Un peu comme moi. J'crois qu'on est pas trop différent sur certains points. Il est vraiment chiant. Mais terriblement aimant, à sa manière. Je crois que j' appréciais assez. J'lui porte beaucoup d'affection dans l'fond.

Je jouais avec mes ongles, les faisais frotter. Quand j'entendis qu'on toquait à la porte. Je tourne mon visage balafré et j'adresse un petit sourire en coin à mon visiteur, presque moqueur.
« - Salut. »

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Ha Rae Won
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MessageSujet: Re: « he barely touched me » « he barely touched me » EmptyMer 30 Avr - 11:52




again & again


Rae Won était encore dans le coltar lorsqu'il reçut un appel de l'hôpital, pour le prévenir que sa sœur venait d'y être admise, et dans état plutôt merdique. A vrai dire, il avait passé une bonne soirée entre potes hier soir, à peu près comme tous les soirs, et était rentré complètement bourré. Encore heureux qu'il ait réussi à retrouver le chemin de son appart'. Toujours est-il que lorsque la sonnerie de son téléphone retentit ce matin-là, il crut que sa tête allait tout bonnement exploser. Il avait un de ces hangover de fou, vous savez, un de ceux qui vous font gerber partout pendant plus de 24 heures, et baver pendant votre sommeil comme un con. Avec un grognement mécontent, il avait néanmoins réussi à tomber du canapé lourdement, pour ramper jusqu'à la table basse, et enfin décrocher son téléphone. De la manière la plus charmante et civilisée bien sûr : un -yo bien placé, suivi d'un gargouillis bien dégueulasse comme il rendait ses verres de la veille sur la moquette à poils longs du salon. Encore un truc à nettoyer en rentrant, songea-t-il, avant de reposer le combiné sur son oreille, écoutant le blabla du type à l'autre bout du fil sans grand intérêt, jusqu'à ce que son cerveau embrumé n'attrape les mots de Jin Sil et mal-en-point. Sans même dire au revoir, il avait raccroché, et avait foncé dans sa chambre pour se fringuer. Avant de se rendre compte, bien sûr, qu'il avait dormi tout habillé hier soir, et qu'il sentait le hérisson. Et bien merde : il s'aspergea de déodorant pour faire passer la chose comme si de rien n'était, attrapa un chewing-gum mentholé pour la route, et se rendit à l'hôpital.

Il aimait pas ces établissements. Trop de blanc, trop d'odeurs de médicaments, trop de visages pâles, anxieux, au bord de la mort. Il détestait venir dans ce genre d'endroit, là ou se regroupaient tous les gens qu'allaient crever au moins à 80%. Mais pour sa sœur, il aurait pu faire n'importe quoi, quoi que ce soit. Elle était trop bête pour s'occuper d'elle-même sans lui, de toute façon. Suffisait de regarder ou elle se trouvait au moment-même ou il parlait. Il demanda à l'accueil ou se trouvait cette dernière, et une fois le numéro de la chambre obtenu, il s'y rendit d'un pas pressé, les sourcils déjà froncés avant d'entrer dans la pièce. Elle devait s'attendre à ce qu'il lui fasse la morale, et elle avait bien raison. Il entra brusquement sans frapper, comme d'habitude chez lui, et secoua négativement la tête comme son regard attrapait les blessures de la rouquine : son œil droit était gonflé et était devenu bleu-violet, une de ses lèvres était fissurée, et suintait encore de sang, et d'innombrables égratignures couvraient la peau pâle de ses bras. Il lui accorda son fameux regard du : "Qu'est-ce que t'as encore foutu crétine?".

« - Salut. »

Ah bah bien. Et encore elle trouvait le moyen de lui sourire comme ça, comme si elle se foutait de sa gueule, de la sienne, de tout le monde. C'que ça pouvait le foutre sur les nerfs de la voir se flinguer comme ça. Il tira la chaise qui se trouvait à coté de son lit et s'y assit.

« - T'as que ça à me dire, toi ? Salut, ça fait un petit bail qu'on s'est pas vus, toi et moi. Tu te fous vraiment de ma gueule. »

Il était pas énervé. Enfin, si, beaucoup. C'était devenu récurrent, qu'il aille voir sa sœur à l'hôpital après une de ses bastons avec on ne sait qui, en plein milieu de nul part, juste parce que l'autre l'a regardé bizarrement, ou s'est permis une réflexion déplacée.

« - J'taurais bien amené un petit remontant, mais parait qu'ils acceptent pas les boissons alcoolisés ici. Débile, s'tu veux mon avis : je parie que les vieux qui sont en train de crever ici rêveraient de s'en descendre une dernière avant de passer l'arme à gauche. »

Il se rendait compte qu'il parlait trop longtemps, pour dire n'importe quoi en plus. Mais il avait trouvé que ça pour combler le silence entre eux, pour essayer de pas entamer une dispute, comme ils avaient l'habitude de faire. Il fit éclater la bulle de son chewing-gum bruyamment, avant de se pencher pour placer ses coudes sur ses genoux, la fixant de son regard sombre et sérieux, celui qui signifiait qu'on avait finis de rigoler, alors qu'ils avaient même pas commencés.

« - Bon. Tu me raconte ce qui s'est passé, ou je me fais des films tout seul comme un con ? » l'interrogea-t-il d'un ton aussi grave que sa tête.
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MessageSujet: Re: « he barely touched me » « he barely touched me » EmptyMer 30 Avr - 22:53

PUTAIN NON J AI EDITE.  « he barely touched me » 3261777251 « he barely touched me » 3261777251 « he barely touched me » 3261777251 « he barely touched me » 3261777251 
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Ha Rae Won
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MessageSujet: Re: « he barely touched me » « he barely touched me » EmptyVen 2 Mai - 20:04




again & again


Il pouvait presque le lire dans son regard. Ce genre de confession, d'aveu du style :"On n'est des Ha, que veux-tu". Et putain, il savait même pas quoi répondre à ce genre de regard, parce que c'était vrai. Il n'arrivait même pas à se rappeler de quand ça datait, leurs embrouilles chacun de leur coté. Ils avaient du commencer dans la même période, à vrai dire, après s'être retrouvés tout seuls comme des clampins. Il avait essayé d'être un bon exemple, mais il se souvenait des soirées bien arrosées à la maison, de la vieille chaussette qu'il était le lendemain matin, allongé dans son lit à gémir plaintivement à cause de son mal de tête. Et sa sœur, qui laissait passer ses conneries. A vrai dire, elle les laissait passer surtout parce qu'elle était le plus clair du temps dehors, à casser et à se faire la gueule. Ils avaient bien mal commencés, et autant dire qu'ils étaient bien partis pour mal finir.

Il s'en rappelait comme hier, comme il était fier d'exhiber sa frangine aux yeux du monde entier. C'est juste qu'il était tout content de dire qu'elle était une Ha aussi. Il se rendait compte que ça avait du être saoulant avec les Tsebe, qui lui tapait la causette sans qu'elle les connaisse, comme d'habitude avec ces cons-là. Mais elle s'était bien intégrée à la famille, il devait l'avouer. Et aujourd'hui la voilà dans son lit d'hôpital, ne quittant pas son sourire. Presque comme si elle essayait de faire bonne figure, de faire genre que ça va bien. Mais il fallait un certain degré d’inconscience pour se foutre dans ce genre de merde quand même.

« - Tu trompes personne avec ton deo qui pue… où est-ce que t’es allé trainer encore ? »

Il fit mine de soulever son bras pour renifler ses aisselles, et plissa le nez lorsque les effluves fruitées s'infiltrèrent dans ses narines. Ouais, elle avait pas tort, ça schlinguait pire que son odeur naturelle. D'ailleurs, pourquoi est-ce que ça avait une odeur de bonne femme cette merde?

« - Comme d'hab', une petite soirée au Trocadéro, rien de bien méchant. »

Bon, assez vilain pour le faire gerber ses tripes quoi, mais c'était pas grand-chose comparé à d'autres. Il en avait vu des vertes et des pas mûres, et celle-là était tout juste dans la limite du confortable. Il vit son sourire s'élargir lorsqu'il évoqua l'alcool, et ne put s'empêcher de répondre par un sourire couillon, qui devait surement lui donner un air crétin.

« - Mais qu’est-ce que tu veux que j’te dise. Ca se voit pas, c’qui s’est passé ? J’veux juste sortir d’ici. Tu peux m’attraper mes fringues ? »

Ses sourcils se froncèrent encore plus à ses mots, au point ou ils se rejoignirent sur son front. Il aurait du s'y attendre à cette réplique-là, c'était celle qu'elle lui sortait à chaque fois. C'est vrai qu'il fallait pas être plus con que la moyenne pour comprendre qu'elle s'était battue, mais il aurait aimé qu'elle lui explique ce qui s'était vraiment passé. Parce qu'il cherchait à comprendre ce qui se passait dans sa petite tête, à la sortir de sa merde. Mais pour l'instant, il ne comprenait pas, et cela principalement parce qu'il ne se comprenait d'abord pas lui-même. Avec un -aish de défaite, il se releva pour attraper ses vêtements, laissés sur la commode de la pièce, et qui avait désormais adopté l'odeur de désinfectant de l'hôpital. Il les jeta sans cérémonie sur son lit, visant intentionnellement son visage en souriant toujours comme un con. Tant qu'elle faisait pas la gueule, ça lui allait comme ça.

« - Fais pas cette gueule, j’suis en vie non ? »

Il lui tourna le dos pour la laisser se fringuer en paix, et se débarrasser de la robe blanche qu'elle portait. Il essayait de deviner combien de gens avant elle avaient portés cette merde, mais ça devenait un peu trop dégueulasse, ce pourquoi il arrêta pour lui répondre.

« - Ouais. Pour cette fois, ouais. Et pour la prochaine, tu peux garantir que tu seras toujours en un seul morceau? Et que l'hôpital acceptera toujours de te prendre dans une de leurs chambres alors que tu ressemble à une délinquante? Tu fais chier, jin sil. T'imagine pas les boules que j'ai quand je reçois leurs appels à la maison, et je m'attends à chaque fois qu'ils me disent que c'est trop tard, que t'as clamsée. T'es la seule chose au monde pour qui je me donne à fond, merde. » finit-il enfin, sa voix partant en couille avant même la fin de sa phrase.

Il ne pleurait pas, mais il était facile de deviner à ses yeux plissés qu'il se retenait. Il chialait jamais. Seulement quand il avait trop bu, qu'il repensait soudainement au passé, et qu'il faisait sa lavette dans son canapé. Mais tout les matins, c'était la même frayeur, le même appel de l'hosto', et à chaque fois, il sentait son cœur rater un battement. Sa sœur était sa dernière famille, et même les tsebe ne pourraient pas combler le vide qu'elle laisserait en lui si elle partait.
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MessageSujet: Re: « he barely touched me » « he barely touched me » EmptyJeu 15 Mai - 6:36




again & again


«  Ca y est c’est fini ? » demandais-je à mon frère, encore en débardeur dehors. Les coups de flingues m’avaient réveillée ; l’heure avait sonné.  J’arrivais même pas à chialer, parce que j’arrivais pas non plus à être triste. J’m’étais défaite de ces poulets qui essayaient de me remonter le moral avec leur discours à deux balles. Tout ira bien, qu’ils disaient. S’ils savaient, ces cons, ils feraient mumuse.  J’suis désolé, aussi. Pourquoi t’es désolé ? J’suis pas désolée moi. Ca devait arriver.  Maintenant l’autre va pourrir derrière les barreaux, et ma pauvre mère connaîtra sûrement mieux une fois envoyée vers les cieux.  Ouais… ça devait arriver.  Rae Won était venu en trombe dans la chambre, quand ils ont commencés à gueuler. Il m’a bouché les oreilles, comme quand j’avais dix ans.  Mais j’entendais tout ; tout dans ma tête.  Qu’est ce qu’il croit, je m’suis faite à ça maintenant.  Mais il est toujours là, jamais il m’abandonne. Parce qu’il sait que les pires choses qui peuvent m’arriver, j’y suis habituée…
« J’veux qu’ils se barrent, j’veux plus les voir ici. » J’avais les bras croisés, une clope fumante entre mes lèvres. La fraise devenait orange vive dans la nuit, je tirais sur le cylindre comme une dingue. J’aurai sûrement besoin d’une autre, après. Je la fais danser entre mes dents, sourcils froncés. J’les voyais tous là à s’agiter sans demander notre avis. Je retourne la tête vers le frangin. « Dis tu m’écoutes … ? »  Les traits de mon visage se détendirent quand je le vis assis, tête baissée entre les mains. Un petit reniflement se fit entendre,  et là je restai silencieuse. Je pris un de ses poignets pour le tirer vers moi et le lever. Sans un mot je me plaquai contre lui, ses bras m’entourant pour me serrer avec force.  C’était plus que lui et moi. Ca me suffisait amplement.

*

J’men doutais qu’il avait fait des heures supp à son boulot, pour faire la teuf.  Ca étonnait plus personne de toute façon. Je soupire silencieusement et attend qu’il me file mes fringues.  J’veux plus rester avec ces trucs qui puent, ça fout le blues.  Rae Won et moi on est deux extrêmes. Lui d’un côté, il se renferme sur lui.  C’est rare qu’il se foute en rogne comme moi je le fais, c’est rare qu’il explose. D’habitude calme, il préfère se la jouer cool pour tromper l’peuple. Et il garde tout à l’intérieur de lui, dans l’ventre et dans l’cœur. Vraiment, il est discret. En revanche moi, y a tout qui éclate en morceau, et une victime se les prend dans la tronche.  J’ai pourtant essayé d’apprendre à être comme lui, j’aimerais beaucoup. Wow, là-dessus c’est un exemple. Mais c’est l’échec total. En fait si, y a bien des choses pour lesquelles j’ai de la pudeur. Mais pas la rage, pas la colère. Comme si la colère, tout le monde devait la connaître, tout le monde devait la subir. Mais c’est faux putain ma vieille, c’est archi faux. Tu te plantes. Pourquoi tu vas emmerder les gens comme ça ?  C’est pas de leur faute à eux, si t’es un pauvre déchet. Si t’es la misérable, qu’aujourd’hui tu es.


Je chope ma chemise et mon jean que j’enfle aussitôt. Je grimace légèrement puis m’arrête en écoutant le frangin.  Pourquoi tu dis ça, pourquoi tu m’regardes même pas quand tu l’dis ? Pourquoi t’oses pas me le dire, les yeux dans les yeux ? Je me tourne vers lui, l’air neutre. Pas une expression semble se peindre sur mon visage. Il ne peut pas le voir, et c’est tant mieux. Peut-être qu’au fond je ne suis qu’un cœur de pierre qui sait. J’ai bien conscience de tout ce qui me dit. Mais mon problème c’est que je peux rien y faire. J’ai bien tenté, j’a essayé. J’me suis donnée à fond pour pas être ce que je suis. Mais ca a été l’échec. J’le suis-je l’reste. Peut-être qu’au fond, c’est ce que je suis vraiment. Et ça, c’est triste. Plus triste que ses jérémiades. Il s’rend pas compte comme c’est lourd de se supporter soi même. Il s’rend  pas compte à quel point c’est dur de s’assumer. J’ai honte de moi, honte de mon corps, honte de ce que je suis devenu. Et y a pas d’issue possible. Y a bien des remèdes temporaires, mais chassez le dit naturel et il revient au galop. Mais j’dois continuer : encore et encore. Faut que je m’acharne.


« - Arrête tes conneries Rae Won. Si je suis restée en vie jusqu’ici, c’est bien que je continuerai à l’être. Tout ça arrivera pas, celui qui me fera caner n’est pas encore né. »

Ou plutôt si. Y avait moi. Mais fallait pas que ça arrive. J’ne avais pas l’intention.
Je me déplaçai de l’autre côté du lit, je fouillai dans mon sac pour trouver mon paquet de tabac. Fallait que je sorte d’ici, que je retrouve l’air frais et le goût de la nicotine. Je m’roule une cigarette, dans le triste silence. Callant ma cigarette entre mes lèvres fissuré, j’aperçois enfin son visage. Crispé, le regard vers le sol. Je m’approche et me met bien en face de lui.

« - Moi, j’vais pas t’abandonner. Tu piges ? »

Parce que je l’aime, cet abruti. Avec son rire qui envahit toute les pièces, ses grands gestes et ses yeux rieurs. Parce qu’on est fait pour être ensemble, et que je me permettrai jamais de lui rendre la vie plus difficile que c’qu’elle n’est déjà. Sans un sourire, je lui prends le bras et le tire hors de la chambre.

«- On se casse. »  


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MessageSujet: Re: « he barely touched me » « he barely touched me » EmptySam 24 Mai - 8:22




again & again


Il montrait jamais ce coté de lui à personne. Faut dire que c'était pas très glorieux, de se retrouver limite à chialer parce qu'il vient récupérer sa sœur à l'hôpital. La plupart du temps, après l'avoir ramené et s'être assuré qu'elle allait bien, il retournait au Trocadéro se retrouver une nana sympa, et il remontait chez lui pour passer la journée dans son lit à se détendre avec sa nouvelle copine. Il n'y avait pas beaucoup de chose qui régissaient sa vie, mais on pouvait déjà distinguer deux d'entre elles : le sexe et l'alcool. Bien sûr, les fêtes tsebes ne comptaient pas, ça, c'était dans le sang, tu résistais pas contre contre. C'est pas comme si arrêter de fumer tu vois, c'est un truc nécessaire, dont t'as besoin. Parce que si t'arrête, tu sais que tu seras en manque, et surtout, t'auras les boules de devenir quelqu'un d'autre. Il préférait continuer à se ruiner la santé plutôt que d'être oublié de tous et de prendre 30 ans d'un coup. Non merci. Pendant que jin sil se changeait, il parvint à reprendre le contrôle sur ses sentiments, sur ce qui grondait à l'intérieur de lui et qui menaçait toutes les trois secondes d'exploser à la gueule de quelqu'un. C'est sûr que passer son temps à prendre sur lui, ça risquait de provoquer un sacré pétage de plomb, à la fin. Et c'était certainement ceux qu'il connaissait le mieux qui allaient en pâtir.

Finalement, elle a fini de se fringuer de ses vêtements habituels, abandonnant la vieille robe blanche dégeu' sur le lit. Lui, il avait les sourcils froncés, et on pouvait voir rien qu'à son regard noir qu'il était irrité, voir même terriblement en colère. Mais elle, son visage était de marbre, et à ce moment-même, il aurait pu jurer qu'elle s'était transformée en une statue. Il était habitué à ça, au manque d'expression de sa frangine. Mais c'était toujours dur à prendre, parce qu'il comprenait jamais ce qu'elle ressentait, à part lorsqu'elle le lui disait elle-même.

« - Arrête tes conneries Rae Won. Si je suis restée en vie jusqu’ici, c’est bien que je continuerai à l’être. Tout ça arrivera pas, celui qui me fera caner n’est pas encore né. »

Ces mots semblèrent réveiller des souvenirs vagues au fin fond de l'esprit de rae won, qui cuvait encore sa soirée de la veille. Il avait complètement oublié cela, quand elle s'en était pris à plus fort qu'elle. Il faisait un petit boulot de serveur payé une misère à ce moment-là, et il se rappelait avoir reçu un coup de fil disant que sa sœur s'était battu au sein de l'école, et que c'était inadmissible, enfin, tout le blabla de fonctionnaire quoi. Il se rappelait aussi de son visage : plein de terre, éraflé de partout, du sang qui séchait sur sa peau pâle. C'était vraiment moche à voir. Et il y avait aussi tous ces gars par terre, à coté d'elle, qui gémissaient plaintivement en tenant leur bide ou leur jambe, comme si ça risquait de partir tout seul s'ils bougeaient. Rien qu'un instant, il avait oublié que sa sœur était genre un putain de Godzilla nature, et que personne avait encore pu la rétamer suffisamment pour qu'elle s'effondre et abandonne tout. Pourtant, il doutait encore. Mais ça, ce fut avant qu'elle se rapproche de lui, sa cigarette au coin de la bouche, un air concerné au visage.

« - Moi, j’vais pas t’abandonner. Tu piges ? »

Une simple phrase. Trois simple putain de mots qui lui soulève l'estomac de bonheur, et qui lui donne l'impression de pouvoir voler. Ah...ah nan, c'était pas du bonheur, se rendit-il compte comme il se retournait pour se vider l'estomac dans le coin de la pièce, comme un gros dégueulasse. En même temps, il pouvait pas faire ça à la fenêtre, les infirmières faisaient leur pause tabac. Une fois remis, il retourna près sa frangine en essuyant sa bouche du dos de sa main, en toussant bruyamment. C'est que ça rendait mal, le goût de vomi au fond de la bouche, sérieux. Il détestait cette partie-là de se bourrer la gueule. Il autorisa un grand sourire d'étirer ses lèvres et d'éclairer ses yeux noirs, qui brillèrent de joie et de malice à la fois.

« - Ouais, j'pige. Tu laisse jamais rien tomber, alors j'te vois mal te faire tabasser jusqu'au point mort. »

Elle saisit son bras toujours sans un sourire, sans aucune expression particulièrement heureuse, ou soulagée. Rien de chez rien, comme d'habitude.

«- On se casse. »  

Il se laissa traîner sans rien dire, trébuchant un peu dans les couloirs blancs de l'hôpital à chaque fois que sa vision se troublait un peu, assez pour lui faire confondre les murs et le sol. Ils sortirent finalement du bâtiment pour se retrouver dans la rue, marchant sans trop savoir ou. Il jeta un coup d'oeil à jin sil, qui fumait tranquillement à coté de lui, avant d'essayer de faire la conversation.

«- Bon et alors, à part te battre et finir à l'hosto', tu fais quoi de tes journées? »  
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MessageSujet: Re: « he barely touched me » « he barely touched me » EmptyJeu 19 Juin - 21:04




again & again


Argh pourquoi il fait son Vomito là. Putain il l'a fait il a dégueulé dans le coin de la chambre. Déjà qu'avec son deo qui pue c'était pas la joie mais alors ça sentait le cadavre. J'avais trop l'habitude de venir ici, je voulais pas qu'on m'associe à un dégueulasse pareille. Alors je me contente de froncer le nez et de me casser de la piaule avant qu'il y en ait une qui gueule. Oui parce qu'ici elles se gêneront pas pour gueuler sur des blessés malades et tout ce qui s'en suit. Si t'as vomi alors que t'es au bout de ta vie ; quelle importance vu que tu as sali le sol propre ?


Je marchais dans les couloirs, et un silence s'était installé entre moi et mon frère. Je l'aime mon frère. En plus d'être le seul membre de ma famille, c'est le seul toujours vivant qui m'ait jamais vu avant que le carnage commence. Il m'a vu avant que je commence à balancer ma colère sur tout le monde, quand je souriais et riais aux éclats. Il m'a vu quand je jouais encore à la princesse et que j'acceptais qu'il me prenne dans ses bras. C'est lui qui a toujours cherché à me protéger en premier. C'est lui qui a toujours fait en sorte de pas craquer, pour me laisser le plus de place dans sa vie. Et des fois je me sens coupable de ça. Des fois je me dis que j'ai pas le droit de prendre autant d'importance dans la vie des gens que ça soit lui ou un autre. Parce que je me suis toujours vu comme un fardeau point barre. Et ce soir où il avait craqué, où je voyais les larmes couler sur ses joues, j'ai su que j'avais été chanceuse. C'est un trimard, ça l'a toujours été. Mais contrairement à beaucoup j'ai su voir au delà. Quand je l'ai vu plus anéanti que moi, je me suis dis que je devais lui laisser le plus de place dans ma vie aussi. Et même si ca se voit pas, c'est bien le cas. Parce oui ; jamais je l'abandonnerais,


Une fois dehors j'inspire profondément en m'étirant et en plissant les yeux. La clope entre mes lèvres, je craque un peu mon dos et continuai à marcher tranquillement avec mon frère. Je le regardai, et me trouvait salement égoïste d'être comme j'étais alors qu'il prenait la peine de venir me voir à chaque fois à cause de mes conneries. J'arrivais pas à ranger ce « je » profond, fallait qu'il revienne au galop à chaque fois. Aujourd'hui j'allais faire un effort. Au moins pour lui. Je range mon costume de toxico blasée, et j'opte pour celui qui semble au final n'aller le mieux ; celui de la sérénité. Petit à petit, le premier allait se défaire de ma peau.
Après avoir allumé une cigarette, je lui réponds alors. « Je vais en cours, je reste à la fraternité... j'aime trop retourner à la maison, maintenant que Kan est parti c'est trop grand, faut que je trouves un colocataire. » Ah oui c'est vrai.. il était sûrement pas au courant. Tant pis, il allait sûrement revenir dessus mais on saura comment passer à un autre sujet.

Il n'empêche que c'est vrai, je me sentais pas de changer d'appartement. C'était mon premier, j'avais pas déménagé. C'était grand j'avais tout ce qu'il me fallait... sauf quelqu'un pour occuper le trop d'espace. Une nana cette fois-ci serait plus judicieux.


Je le regardais trainer des pieds comme un vieux et attrapai son bras d'un air amusé. « Oppa j'ai la dalle. Ca te dit on va manger italien ? De toute façon on sait pas cuisiner tout les deux heun ? » Je lui souris un peu. Parce qu'il le mérite. Ca fait vraiment longtemps que je l'ai pas vu je crois bien.. e t puis il faut qu'il m'explique pourquoi il a cette sale gueule.

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MessageSujet: Re: « he barely touched me » « he barely touched me » EmptyLun 7 Juil - 7:47




again & again


Les voilà finalement dans la rue, seuls et tranquilles. Ils devaient surement ressembler au pire duo possible sur terre : le mec à la touffe couleur poussin ébouriffée comme si il venait de se lever, avec une sale odeur de déo qui s'étale partout autour de lui, et la fille à l'air racaille, dont le regard ressemble à un laser qui peut tuer si tu le croise. Une bien mauvaise troupe, qu'avait pourtant endurée tout jusque-là. Ils avaient peut-être une sale gueule aujourd'hui, mais putain, ils s'étaient battus contre tout et rien. Ils avaient tout faits pour se débattre, pour pas se noyer dans leur merde. C'est pas comme si ils s'en étaient sortis à l'heure d'aujourd'hui, mais au moins, ils arrivaient encore à garder la tête hors de l'eau. Et ça, c'était pas donné à tout le monde. Il y en avait qui tombait pour des choses bien plus connes que ça, alors ils pouvaient encore se permettre quelques faiblesses. Comme maintenant, par exemple ; maintenant qu'ils étaient entre eux, ils laissaient découvrir leurs vrais visages. Lui qui ne parlait pas si souvent que ça, tout du moins pas sincèrement, ouvrait sa bouche plus fréquemment en compagnie de jin sil.

Il se permit un petit regard dans sa direction, pour l'espionner du coin de l’œil. Cela remontait déjà à quelques semaines depuis la dernière fois qu'il était venu la chercher à cet hôpital, mais il s'assurait de son état à chaque fois, comme pour voir si quelque chose avait changé, n'importe quoi : un pauvre détail à la con, des cheveux qui deviennent blanc, un appel à l'aide dans ses yeux. Mais il avait beau regarder, il ne trouvait rien de tout cela. Il retrouvait bien sa tignasse brune habituelle, ses habitudes de garçon manqué de faire craquer son dos. Mais rien qui puisse laisser un indice sur ce qui lui arrivait, comme d'habitude. Aish, combien de fois avait-il rêvé de découvrir ce qui se tramait dans sa petite cervelle de moineau. Même si il savait qu'il serait le premier à s'y perdre, il voulait savoir ce qui avait causé ce changement si soudain de personnalité, bien qu'il ait sa petite idée là-dessus.

Il se rappelait encore de la petite jin sil, celle qui lorsqu'elle trébuchait et s'écrasait la tête la première au sol, se relevait en riant aux éclats, alors que les autres gosses auraient commencés à chialer à cause de leurs habits sales. C'était celle qui se laissait porter bien volontiers par son grand frère, toujours la première à lui faire des farces, tout ça pour trouver le moindre moyen de rire. Ce rire si singulier lui manquait aujourd'hui : limite, il serait capable de faire n'importe quoi pour le faire revenir, quitte à se foutre l'air con en pleine rue et à agir comme un clown juste pour la faire rire encore. Béni celui qui sera capable d'un tel exploit, vraiment.

« - Je vais en cours, je reste à la fraternité... j'aime trop retourner à la maison, maintenant que Kan est parti c'est trop grand, faut que je trouves un colocataire. . »

Il secoua positivement de la tête en l'écoutant d'une oreille distraite, soudainement absorbé par l'odeur de bouffe qui se mélangeait à l'air qu'il respirait. Il avait la dalle, il avait quand même rien bouffé depuis hier soir. Depuis sa fête, à vrai dire, celle ou il avait avalé tellement de shots qu'il avait le réflexe du geste de porter un verre imaginaire à sa bouche maintenant. Finalement, les mots de sa sœur heurtèrent son esprit, et il fronça les sourcils en entendant un nom qu'il ne connaissait ni d’Ève ni d'Adam. Kan. C'était plutôt emmerdant, parce qu'il était persuadé de l'avoir déjà entendu quelque part, mais il ne se rappelait vraiment pas ou. Ou de qui. Il nota ça dans un coin de sa tête, avant de lui répondre.

« - Trouve-toi quelqu'un de sympa, pour une fois. Une fille serait bien, non? Imagine, tu pourrais faire des pyjamas party avec elle et ses copines. »

Comme il parlait, il ne put retenir le sourire amusé qui releva le coin de ses lèvres, éclairant son visage jusque-là bien sombre. Il savait que sa frangine aimait pas plus que ça ses blagues débiles, mais il n'avait pas pu s'empêcher de la sortir, celle-là. Rien que le fait d'imaginer sa sœur avec d'autres filles, occupée à se vernir les ongles avec du rose fluo et à baver sur des mecs dans les magazines populaires...ça suffisait à le faire rire tout seul. Soudain, elle attrapa son bras pour attirer son attention, et il fut frappé par le sourire qu'elle affichait désormais, et qui était sincère.

« - Oppa j'ai la dalle. Ca te dit on va manger italien ? De toute façon on sait pas cuisiner tout les deux heun ?  »

Il resta les bras ballants pendant un long moment, véritablement choqué par son sourire. Imaginez le contraste entre la scène à l'hosto' et celle maintenant. Il aurait pu, il aurait sorti son portable pour prendre une photo d'elle comme ça et le mettre en fond d'écran, mais il avait oublié son portable chez lui, comme un con. Il avait même du s'asseoir dessus ce matin en se levant de son canapé, donc il devait surement être mort à l'heure qu'il était. L'émotion le reprit tout d'un coup, et il tapota doucement le haut de sa tête de sa main, comme il féliciterait un chien d'avoir ramené le bâton.

«- Bah tu vois, c'est pas si difficile quand même. Tu devrais sourire plus souvent, t'es plus mignonne comme ça. »  

S'il ne se faisait pas frapper dans la seconde par jin sil, c'est décidément que quelque chose ne tournait pas rond. Il n'était pas contre : il aimait beaucoup la tournure que prenait sa journée. Ça avait commencé comme de la merde, mais c'était bien parti pour bien finir, et autant dire que ça lui faisait plaisir. C'était pas tous les jours qu'il pouvait voir sa sœur dans un état autre que celui auquel il était habitué, alors il allait en profiter à fond. D'ailleurs, il allait commencer tout de suite avec l'occasion du petit déj'. Il attrapa son bras pour le glisser au sien, comme un père emmènerait la mariée a l'autel, avec un sourire aussi grand que celui du chat du Cheshire.

«- Cuisiner, et puis quoi encore ! Comme si on avait besoin de ça, on est des Ha nous, on survit sans bouffe ! Je plaisante, mais je crève la dalle en vrai. L'italien me convient tout à fait. Et je te préviens tout de suite, c'est moi qui régale pour ta sortie de, l'hosto'. Et t'as intérêt à pas y retourner de sitôt. »  

Il la guida comme ça jusqu'au plus proche restaurant dans la rue ou ils venaient de s'engager, et ou le menu comportait une partie italienne. Et comme il adorait se plier aux stéréotypes mondiaux, il allait commander une bonne grosse assiette de spaghettis, recouverts d'une bonne dose de sauce bolognaise. Il se lécha les lèvres rien qu'en apercevant l'image sur le morceau de papier entre ses mains, avant de relever la tête vers jin sil.

«- T'as choisi ? »  

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