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 Mea Culpa. [/!\ -17]

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ksos professionnel
Hwang Tasyr
Hwang Tasyr
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MessageSujet: Re: Mea Culpa. [/!\ -17] Mea Culpa. [/!\ -17] - Page 2 EmptySam 26 Avr - 20:14

Ça n'était pas la première fois que Tasyr avait affaire avec Mika. Il s'était déjà tendu contre elle, peau contre peau. Son souffle s'était déjà écoulé contre le corps de la succube, son dos s'était creusé tandis qu'elle avait lancé sur lui un sort à l'incantation charnelle, le rendant pantelant et brûlant de désir. Non, ça n'était pas la première fois. Mais l'arabe avait la délicieuse impression que chaque fois était plus délicieuse encore que la précédente, plus mémorable. Chaque fois qu'elle guidait leurs ébats, il apprenait ce qu'il s'assurait de lui montrer la fois d'après. Chaque fois qu'il l'avait sous son corps, il se sentait devenir plus homme qu'il ne l'était. Peut-être était-ce simplement un moyen d'évacuer sa trop grande frustration, peut-être que son corps juvénile épousant les courbes de sa colocataire n'était qu'un moyen pour canaliser son énergie. Il n'en savait trop rien, et ne voulait pas savoir. Le syrien se satisfaisait d'être le maître ce soir, de la surprendre. Elle l'avait fait attendre, elle l'avait fait inquiéter, elle n'avait pas prévenu, elle avait fait de Tasyr un simple enfant temporairement abandonné, et c'est cela, qu'il ne lui pardonnerait pas de sitôt. Ses lèvres retrouvées, Taz se refusait à les lâcher. Il les malmenait. Il glissa sa langue dans la bouche de sa Noona, geignant de satisfaction contre celle-ci. Il s'était adouci. Ses doigts flattaient tendrement le corps de la femme, comme s'ils cherchaient à inscrire en la mémoire du garçon des courbes qu'il n'oublierait jamais, bien qu'il en sache déjà tout. Il connaissait tout de son corps. Il aspirait à connaître la moindre des choses venant d'elle. Il l'aimait beaucoup trop, le problème résidait ici. Lorsqu'elle lui sourit, il prend le temps de reculer, juste quelques secondes. Il dépose un furtif baiser sur ses lèvres, profite de sa caresses, les yeux clos. « Promet-le Mika. Promet-moi que où que tu iras, tu ne me laisseras pas seul. J'ai besoin de toi aujourd'hui. Si tu pars, il n'y a plus de Tasyr. » C'est un aveu, c'est une confession. Il lui avait dit beaucoup de choses, lorsqu'il se sentait bien. Lorsqu'il était allongé dans le canapé par exemple, sa tête sur les cuisses de la ravissante adulte, lorsqu'elle lui caressait les cheveux. Il lui en avait dit beaucoup d'autres, de moins charmantes, lorsqu'ils s'emportaient. Mais jamais il n'avait confessé ainsi, avec un si grand amour débordant de ses yeux, que sans elle il n'était rien. Il n'est encore qu'un enfant, un enfant qui veut jouer à l'homme. Puis la colère monte. Si elle le laisse, il sera forcé de retourner là-bas, son père ne veut plus de lui, ne l'assume plus depuis qu'il est arrivé en Corée. S'il retourne là-bas, il se fera saigner, il se fera tuer, il en est certain. Ses doigts jouaient avec l’élastique du sous-vêtement de sa partenaire, avant de se glisser en dessous. Ils trouvèrent seuls le chemin de son clitoris, qu'il commença par pincer en délicatesse avant de le flatter. Pour une fois, il voulait voir son aînée assujettie, et non l'inverse. Tasyr quitta les lèvres de la nippone pour cacher son visage dans le cou de celle-ci, y déposant une myriade de baisers enflammés. De baisers enflammés, et de gouttes salées, qui s'écoulaient d'elles-même en silence alors que la peur et la fureur tordaient son ventre. Il ne voulait pas retourner là-bas. Il y pensait nuit et jour. Si Mika partait, il serait seul face à sa mort. Alors il ne veut pas qu'elle le quitte, parce qu'il ne veut pas mourir. Lui qui est si fort, si indépendant, il ne peut vivre sans elle, elle tient sa vie entre ses mains, à sa façon, parce qu'elle est la seule à vouloir de lui. Ses baisers sont mouillés, ses joues sont salies de honte, ses épaules tressautent. Son index vint combler lentement la féminité de son aînée. Il a peur. Mais peut-être aussi a-t-il simplement peur de réaliser qu'il l'aimait un peu trop.

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Endô Mika
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MessageSujet: Re: Mea Culpa. [/!\ -17] Mea Culpa. [/!\ -17] - Page 2 EmptySam 26 Avr - 20:38

Mea Culpa
Tasyr & Mika



Comment est-ce humainement possible de résister à un garçon, à un homme, comme Tasyr ? Suis-je la seule à qui il fasse autant d'effet ? Je ne peux pas y croire, c'est impossible. Tasyr est un garçon merveilleux si l'on prend le temps de le connaître. Au premier abord, j'admets que je me suis trompée aussi. Quand un lycée est venu frapper à ma porte pour savoir si la chambre libre pouvait devenir la sienne, j'étais réticente. Il souriait mais il avait l'air froid. Pourtant, j'ai acceptée, allez savoir pourquoi. Tasyr est entré dans ma vie, rebelle et brisé. Il s'emportait à la moindre occasion et refusait toute sorte d'autorité, même le simple fait de lui demander de faire le ménage pouvait l'énerver dans ses grands jours. Pourtant je n'ai pas abandonné, j'ai apprivoisé ce jeune homme et j'ai eu l'honneur de voir ce qu'il était vraiment. Tasyr n'est pas différent des autres, il a besoin d'amour, besoin de soutiens, besoin qu'on s'occupe de lui. Tasyr a besoin qu'on le materne autant qu'il a besoin qu'on le laisse être un homme. À cet instant, je ne le vois que comme un homme. Un homme séduisant, excitant, dominant. Un homme sans peur, un homme fort. Pourtant, ces paroles me rappelle qu'il peut aussi avoir besoin d'être rassurée, autant que je puisse en avoir besoin. J'enroule ses courts cheveux autour de mes doigts et continue mes caresses, répondant à chacun de ses baisers sans jamais m'en lasser. Lorsqu'il termine sa phrase, ma main glisse sur sa joue et mon pouce caresse ses lèvres. « Je promets que je ne te laisserais plus Tasyr. Je promets de t'informer, de ne plus jamais t'inquiéter. Je ne permettrais pas à Tasyr de s'en aller... Autant que j'espère que Tasyr ne permettra pas à Mika de partir. » J'allais continuer, mes ses doigts ont continués à avancer, ils ont franchit une nouvelle barrière et un gémissement franchit mes lèvres avant les mots que je voulais prononcer. Je soupire, ferme les yeux et avale difficilement ma salive, souhaitant tout de même terminer ma réponse. « Je serais là aussi longtemps... Que tu voudras de moi. » Impossible de parler plus, mon corps se tord sous le plaisir, mon bassin cherchant plus de contact avec son doigt intrusif. Je n'ai aucune morale pour me servir ainsi de la jeunesse de l'homme. Ma main se referme sur son poignet, je ne veux plus qu'il fasse machine arrière. Je suis une femme horrible. Un râle m'échappe et je bascule ma tête en arrière, les yeux clos. Je sens ses larmes sur ma peau et cela me brise le cœur. Je ne veux pas qu'il pleure, je ne veux pas qu'il ait peur. Je serais toujours là, toute sa vie s'il le souhaite. Comment pourrais-je vivre sans lui alors qu'une seule journée a suffit pour qu'il me manque ?
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Hwang Tasyr
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MessageSujet: Re: Mea Culpa. [/!\ -17] Mea Culpa. [/!\ -17] - Page 2 EmptyDim 27 Avr - 13:31

La question pouvait réellement se poser. Existait-il plus délicieux sur cette Terre que les mains de la nippone s'agrippant à ses cheveux, que son souffle erratique rendu chaud sous ses baisers, que son visage aux traits tendus de plaisir ? Existait-il une chose plus belle que Endô Mika, dont la posture était un appel à la luxure plus convainquant encore qu'au quotidien ? Elle était belle, et Tasyr ne permettrait à personne de contredire cette réalité. Elle était la plus belle des femmes qu'il n'avait vu jusque-là, pour tout dire. Parfois, il se surprenait à rêvasser en cours, lorsque celui-ci était trop inintéressant. Il s'étonnait de songer que les caresses de la japonaise dans ses cheveux de jais lui manquaient, alors il se faisait passer pour malade, simplement pour venir combler son infirmerie de sa présence juvénile. Il n'était pas comme les autres, et par ailleurs, il n'aimait pas cette odeur masculine de sexe et de transpirations qui se dégageait parfois de la pièce lorsqu'il y entrait. S'il venait, ça n'était jamais pour toucher Mika. S'il venait, il jouait le jeu jusqu'au bout, faisant réellement croire à la maladie juste pour qu'elle ne lui offre un éphémère câlin et un tant soit peu d'attention. On disait beaucoup de choses sur la belle, des choses pour lesquelles Taz avait déjà joué des poings. Il haïssait plus que tous ces gens dont le passe temps favoris était de cracher sur le dos de sa colocataire, il haïssait le mot « pute » dès lors qu'il était assimilé à sa Noona. Le syrien n'aimait pas les autres. Il aimait Minh, et puis il aimait Mika. Les autres gens n'avaient pas le droit d'exister, ou de profaner le nom de ses deux piliers. Ses larmes sont silencieuses ; il n'aime pas afficher sa faiblesse. Il ne sait où encrer ses mains. Celle qui ne joue pas entre ses cuisses se pose dans le bas de son dos, tandis que son bras la rapproche de lui pour un câlin maladroit. Il aimerait qu'elle fasse de lui un homme pour de vrai, il aimerait, un jour, savoir la contenter aussi bien que ses autres amants. Entre ses dents, il n'a de cesse d'attraper sa peau, de la faire rougir, bleuir ou violacer. Il laisse sa marque, ses marques, dans l'espoir qu'elle pense à lui en se regardant dans la glace, dans l'espoir qu'ils pensent à lui lorsqu'ils passeront sur le corps de la femme. Mika se doit d'être à lui.

Ses gémissements lui semblèrent mélodie. Il n'aurait jamais cru apprécier tant un son, jamais il n'aurait pensé que son corps serait si réceptif à une femme. Son poignet maintenu en place lui confirme que son intrusion au sein de son corps lui plaît. Le lycéen se redressa, déposa ses lèvres humides sur celles rougies de morsures et baisers de son aînée. De ses mains malhabiles, il pinça l'agrafe du soutien-gorge et s'en défit après quelques vaines tentatives dont l'échec lui fit monter le rouge aux joues. Le succès fut plus rapide pour le reste qu'il fit glisser le long des jambes de Mika. Taz se plaça à nouveau contre elle, ses jambes entre celles de l'infirmière, dont il aida l'une à s'enrouler autour de son bassin. Sa bouche se posa sur sa clavicule, avant qu'il ne se décide à tracer une chaude ligne jusqu'à la pointe de son sein droit du bout de la langue. Ses pensées avaient été annihilé par la beauté du corps de sa partenaire. Il ne savait plus qui il était, ce qu'il voulait. Il était envie, il était désir, il était attraction. Son index retrouva sa place dans son intimité, suivi de son majeur, dont les mouvements se firent plus rapides.

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Endô Mika
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MessageSujet: Re: Mea Culpa. [/!\ -17] Mea Culpa. [/!\ -17] - Page 2 EmptyDim 27 Avr - 18:29

Mea Culpa
Tasyr & Mika



J'ai envie de le serrer contre moi, de l'étreindre, de le câliner, de lui faire comprendre que je ne partirais pas, que je ne le laisserais plus sans nouvelles, que je serais toujours là. Je m'en veux de lui avoir fait peur, d'avoir contribué, ne serais-ce qu'un instant, à sa panique. Jamais je n'aurais pu croire qu'il se sente abandonné pour si peu de temps. Il sort autant que je le fais, j'ai eu la naïveté de croire qu'il ne remarquerait que très peu mon absence et pourtant, lorsqu'on y pense, il est rare que nous passions plus de 24heures sans nous voir. J'ai besoin de lui, de sentir sa présence, de l'entendre rire ou se plaindre. Je me suis habituée à lui, à sa présence, à toutes ces petites choses qui font que Tasyr est si important à mes yeux. En arrivant à Suwon, en débutant cette nouvelle vie d'infirmière, jamais je n'aurais pu penser m'attacher à quelqu'un comme je me suis attachée à lui. Il ne faut pas s'attacher, tout ce que cela cause, c'est de la souffrance. Les gens finissent toujours par partir. Je le sais et pourtant, avant même que je ne m'en rende compte, Tasyr était devenu indispensable. Il me fait sourire, me remonte le moral lorsque ça ne va pas, il me fait rire même lorsque je suis au plus bas. Il est ma bouée et il ne me semble même pas le lui avoir dis un jour.

J'ai des regrets quand à mon comportement avec l'arabe mais à cet instant ils sont enfouis, loin, très loin. Je ne me sens coupable que de sentir les perles salés qu'il laisse sur ma peau. Pourquoi pleure-t-il ? Est-il si soulagé de me retrouver ? A-t-il eut si peur ? Ou pleure-t-il de rage, de colère et de rancœur ? Je n'aurais aucune réponse, quand bien même oserais-je poser la question, il ne me répondrait sans doute pas. Les baisers, les caresses, les marques. Tasyr est absolument partout sur mon corps. Comme s'il voulait me faire oublier ses pleurs, ses doutes. Ses doigts me parcourent, me frôlent, sa bouche me goûte et me marque. Demain, je vais devoir user de maquillage et de foulard ou alors, je ne sortirais pas et rédigerais un mot d'excuse pour Tasyr. Je n'ai aucune envie qu'il s'arrête, je veux qu'il continue à me toucher, à être près de moi.

J'ouvre les yeux, il me déshabille avec peine et cela me fait rire. Ce n'est pas un rire moqueur, loin de là. À vrai dire, je le trouve adorable. Adorable jusqu'à ce que son corps tendu se presse contre le mien et que ses doigts retrouvent leur place. Cette fois, il n'y a plus de tendresse, cette fois, il n'y a que de l'envie et cela me fait crier. Je veux le sentir tout entier contre moi. Machinalement, et avec son aide, je replie ma jambe contre sa hanche, mon mollet sur son postérieur, l'autre se relevant seulement. Il est si proche et en même temps si loin. Je n'en peux plus et c'est à bout de souffle que j'ose encore quémander. « Tasyr... S'il-te-plaît... » Je cherche son regard, mes ongles s'enfonçant parfois dans son dos lorsque ses doigts se font plus rapides, plus aventureux et je cherche à trouver la position parfaite pour sentir pleinement sa bouche me satisfaire. Un frisson, long et violent, ma tête bascule en arrière et je gémis à nouveau. Je ne suis plus responsable de mes actes, je ne sais plus que demander et espérer plus, bien plus.
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Hwang Tasyr
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MessageSujet: Re: Mea Culpa. [/!\ -17] Mea Culpa. [/!\ -17] - Page 2 EmptyJeu 1 Mai - 0:48

Lorsque Tasyr redresse la tête, lorsqu'il pose son regard partagé entre douceur et violence sur le corps de la jeune femme, il se sent attrapé et aspiré par une douce volupté. Il se plait à penser que ces marques sont les siennes, que sa peau colorée lui a appartenue l'espace d'un temps, qu'il a pu y apposer sa marque entre deux soupires. Alors il se surprend à penser qu'il aimerait que Mika lui consacre l'exclusivité ; alors il se surprend à songer à l'impossible. Il sait, et il n'est pas idiot à s'en refuser de voir la réalité en face, que demain elle sera ailleurs. Avec qui, il ne sait pas. Il ne veut pas savoir. Demain, ses mains seront plongées ailleurs. Ses lèvres martèleront une autre peau, son souffle chatouillera un autre corps. Pourtant il ne perd pas espoir. Il sait qu'un jour, Mika lui appartiendra. Il le désire, plus que tout. Il a besoin d'elle, comme il n'a jamais eu besoin de personne. Comme à chaque fois, l'adolescent mettra sa passion de côté, son attachement, pour se murer dans un silence si étroitement fréquenté. Tout ce qui l'importe sont les soupires suaves de Mika au creux de son oreille, qui se transforment en geignements plus ou moins accentués. Tout ce qui l'importe sont ses supplications, son corps qui s'arque et se tend. Tout ce qui l'importe, c'est ce qui fait son être. Il remet au lendemain les mots, il les écarte encore, les jugeant futiles dans la situation.

Tasyr cessa d'observer le corps si finement modelé de la nippone, et essuya du revers de la main les larmes de ses yeux. Il battit des cils dans l'espoir de chasser celles qui s'accrochaient, ne prenant pas tout à fait conscience que la façon dont il avait dessiné son geste dans l'air appartenait encore à l'enfance. Il glissa son regard lentement jusqu'aux cuisses ouvertes de la femme, et planta ses dents dans sa lèvre inférieure, frissonnant sous la beauté de la scène. Qu'importe la façon dont elle agissait, qu'importe la façon dont elle gémissait, qu'importe la façon dont elle le regardait, il se sentait comblé et compris. Ses doigts se retirèrent encore. Elle l'attendait. Taz se pencha à nouveau, venant effleurer sa bouche de la sienne, se refusant à fermer les yeux. Il voulait voir combien elle l'appréciait. Il voulait qu'elle voit combien il l'aimait. Qu'importe si ceci ne se rapportait, à l'instant présent, qu'en tâches floues dansantes. La notion elle-même était abstraite. Finalement, lorsqu'il referma ses lèvres sur celles de sa partenaire, la fougue l'emporta sur sa volonté, le forçant à clore les paupières. Du bout des doigts, il traça un chemin brûlant sur sa peau. Il cajola avec pudeur ses seins, qu'il délaissa pour ses hanches, lesquelles se retrouvèrent bientôt empoignées avec force.

Osant un instant créer une distance entre l'une de ses mains et sa terre d'amarrage, le syrien vint saisir son membre gorgé de désir pour l'approcher de la féminité de Mika. Lorsqu'il fut positionné, ses doigts revinrent se poser sur ses hanches. « Mika, je vais te faire l'amour. Peut-être comme n'importe lequel de tes amants, mais s'il te plait.. » Il rouvrit les yeux. Un sourire étira ses lèvres, tandis qu'il effleurait sa joue du bout de son nez. « N'oublie jamais qu'un jour, Tasyr t'a regardée comme la plus belle des femmes. » L'adolescent enfouit son visage dans le cou de la belle pour cacher ses rougeurs. Le souffle court, il lui suffit alors d'un coup de reins enjoué et puissant pour posséder l'infirmière dans sa quasi-totalité. Il se moquait des protection. Rien ne devait venir altérer ce corps-à-corps. Ce cœur-à-corps. Entrouvrant les lèvres, un soupire rauque de plaisir s'échappa hors de sa gorge.

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Endô Mika
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MessageSujet: Re: Mea Culpa. [/!\ -17] Mea Culpa. [/!\ -17] - Page 2 EmptyJeu 1 Mai - 12:08

Mea Culpa
Tasyr & Mika



Comment puis-je faire cela ? Comment puis-je céder aux avances d'un lycéen ? Comment puis-je m'attacher à lui comme à une bouée et lui demander de rester près de moi ? Il dit lui-même qu'il ne veut pas partir, qu'il ne veut pas que je le laisse, que lui ne me laissera jamais et que notre différence d'âge n'est rien mais... Je ne peux pas m'empêcher de penser que peut-être, je ne suis qu'un fantasme. Ce fantasme de la Noona si répandue. J'ai peur qu'il s'en lasse, peur qu'il trouve une jolie jeune fille de son âge et qu'il s'en aille. Je ne suis pas âgée ni vieille, je ne le pense pas et je ne supporte d'ailleurs pas qu'on me le fasse remarquer, seulement il faut être réaliste. Pourtant, à chaque fois qu'il vient vers moi, qu'il me prend dans ses bras, qu'il me câline, prend soin de moi et me regarde avec envie, je suis incapable de résister. Est-ce seulement mon addiction qui me fait succomber à chaque avance ? Ou est-ce simplement parce que j'en ai envie et que je suis incapable de l'admettre ? Trop de questions me passent à travers la tête alors que je ne devrais penser qu'au plaisir qu'il m'apporte, qu'au bonheur qu'il me procure et ce qu'elle que soit la situation.

Tasyr me regarde comme si j'étais la chose la plus précieuse, la femme la plus belle au monde et je dois admettre que cette seule perspective m'enivre encore un peu plus. Il me regarde et bien que je sois habituée à être observer, cette fois, je pourrais rougir tant j'ai l'impression qu'il me scrute de toute part, semblant mémoriser chaque millimètre de mon corps. Suis-je la seule qu'il regarde de cette façon ? Je n'aimerais pas que ce soit faux. Je n'aimerais pas savoir Tasyr dans les bras d'une autre. Je ne veux pas l'imaginer avec une autre, de la façon dont il est avec moi. Je voudrais que ses baisers ne cesses jamais, que ses caresses perdurent. Il fait de moi n'importe quoi. Je suis à sa merci, quémandant, désireuse de plus. Je le veux comme encore jamais je ne l'ai voulu et il me semble que je pense bien trop. Je devrais me concentrer sur ce qu'il me fait, sur les marques qu'il me laisse, sur ses mains qui me tienne contre lui comme si je risquais de m'enfuir. Je ne partirais pas Tasyr, je ne te laisserais plus.

Il me brûle presque lorsqu'il me touche, mêlant douceur et brutalité. Seulement, même dans sa brutalité, je peux sentir de la tendresse, de la possessivité aussi et dire que je n'apprécie pas serait un mensonge. Je pensais déjà être finie, dépourvu de toute pensée cohérente mais il arrive encore a frapper plus fort, à m'émouvoir au plus haut point. S'il savait comme il se trompe, s'il savait comme il a tord. Mes amants ne me font pas l'amour, jamais. Mes amants me prennent, m'utilisent puis m'abandonnent. Il y a quelques exceptions, bien entendu, mais en général, il ne me font pas l'amour. Cette simple expression me noue la gorge et me donnerais presque envie de pleurer. Tasyr me permet de me sentir importante, il fait de moi quelqu'un de confiant et sûr de soi. Comment pourrais-je oublier la façon dont il me regarde ? La façon dont il me traite ? La façon dont il me tient contre lui ? Je n'aurais pas le temps de lui répondre, pas le temps de le rassurer, pas le temps de lui dire tout ce que je pense de lui. Il me fait sienne et je m'accroche à lui comme si j'étais désespérée, comme si à mon tour, j'avais peur qu'il me quitte.

Je n'ai pas peur avec lui, je le laisse diriger, je le laisse prendre les commandes et je m'abandonne au plaisir. Il est rare que je me laisse aller de la sorte, sans aucun contrôle sur la situation mais je lui fais confiance, une confiance aveugle. Comment pourrais-je refuser à mon corps d'épouser le sien alors qu'il est ce dont j'ai le plus besoin ? Mes yeux se ferment, ma bouche s'entrouvre et mes ongles viennent se planter dans son dos. Je risque de le heurter, mais je ne peux contenir mon plaisir autrement. Mes mains remontent à ses épaules alors qu'il commence à se mouvoir, puis se plaquent à nouveau dans son dos, une main le marque et l'autre se perd dans ses cheveux alors que mes lèvres cherchent une nouvelle fois à retrouver les siennes. Ses soupirs sonnent à mes oreilles comme une douce mélodie en parfaite harmonie avec celle que je crée. Sans doute est-ce ça le secret du bonheur qu'il me procure, ça ou la façon dont ses hanches bougent contre les miennes, dont il me tient contre lui m'empêchant de bouger ou alors, encore une fois, la façon dont ses yeux me couvent et me regardent comme la plus belle et la plus précieuse des femmes.
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Hwang Tasyr
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MessageSujet: Re: Mea Culpa. [/!\ -17] Mea Culpa. [/!\ -17] - Page 2 EmptyVen 2 Mai - 1:11

Tout de son être fait sa beauté. Sa voix qui éclate, dont il a suivi avec avidité chacune des octaves perdues ou gagnées, mais aussi son corps qui cherche le sien, qui le flatte. Tout ceci fait partie de la beauté de Mika, tout ceci, mais pas seulement. Il aime la façon qu'elle a de simplement poser ce regard sur lui, la façon dont la lune reflète ses jeux d'ombre et de lumière sur sa peau douce, la façon qu'elle a de s'offrir à lui. Comme s'il en eut été digne, un seul instant dans sa vie, comme si elle était la récompense d'une vie courte mais meurtrie, comme si elle était son havre de paix après la guerre, son paradis après la mort. S'il fallut avoir trépassé pour goûter à un tel sentiment de résurrection, Tasyr songea à tous ceux qui s'accrochaient encore férocement à la vie, les nargua de sa douce folie. Mika était la plus belle des femmes qu'il eut rencontré jusque là, et il ne s'en lassait ni de le dire, ni de le penser. Sans doute ne serait-ce jamais le cas. Elle était de celles que l'on ne croise qu'une fois dans sa vie, celles dont le cœur s'entiche et ne se détache. Des barrières se dressent entre eux, des murs se montent, mais chaque fois qu'elle se tord et se tend, chaque fois que son souffle chante à ses tympans, il entend cette voix. Celle qui lui dit que les obstacles se franchissent, que les ponts sont faits pour traverser les rivières. Cette voix qui lui dit que Mika est cette femme, cette unique, et qu'il ne pouvait se résoudre à la laisser glisser entre ses mains aussi simplement. Et même si elle était fumée, même si venait à s'échapper de secondes en secondes, il pourrait au moins tenter de fermer le poings, ne serait-ce que pour retarder son départ. Mika est sienne. Il ne l'a pas toujours su, mais c'est ainsi. Non. Ca n'est pas ainsi. En vérité, la nippone n'est pas sienne, il n'a pas la prétention d'inverser l'ordre des choses. C'est lui, Hwang Tasyr, qui lui appartient corps et âme.

Ses doigts s'enfoncèrent davantage sur les hanches de l'infirmière. Son corps moite rencontra le sien à plusieurs reprise. De ses lèvres entrouvertes s'enfuirent discrets râles, mais aussi quelques soupires graves. Il la possédait chaque fois un peu plus. Dès lors que sa virilité délaissait son antre, cette terre sainte, ce ne fut que pour se la réapproprier plus vélocement. Pourtant, de cette hâte s'exhibe une contradictoire lenteur, comme s'il ne savait gérer, comme si ses émotions l'emportaient. Sans doute était-il vrai ; Tasyr ne contrôlait plus rien de son corps et de son âme. Il était spectateur d'une étrange déchéance, la plus belle qui fut.
Son aînée est partout. Ses ongles laissent des traces sur sa peau, ses mains s'accrochent à un corps qui semble à la fois si sûr et si friable..

Il n'en a pas toujours été ainsi, et jusqu'à ce soir-même, l'adolescent ignorait tout. Lorsqu'il a poussé la porte de cet endroit, il n'a pas même pris la peine de toquer, ordonnant plutôt que questionnant au sujet de la chambre libre. Les choses n'ont pas toujours été simples. Il a longtemps refusé sa présence sur les lieux, contesté son autorité. Mais il était encore plus enfant qu'homme, et il avait suffit de patience et d'amour pour le faire grandir, le faire fleurir. Ce fut en restant loin d'elle si longtemps qu'il compris que son cœur se refusait à l'imaginer dans les bras d'un autre. Dans un endroit où il n'était pas. Ses soupires se transformèrent en gémissements honteux qu'il étouffa contre ses lèvres, parfois. Sinon contre son corps. Il était un artiste, elle était sa muse et son instrument. Il jouait avec les cordes, expérimentait parfois pour une nouvelle composition. Lorsqu'il se redressa, le syrien se retira lentement, déplaça ses mains jusque dans le dos de sa colocataire en retenant son souffle. Il cueillit un baiser sur ses lèvres rougies, et s'appliqua à la retourner dos à lui, malgré ses mains tremblantes et sa maladresse.

Le lycéen posa sa bouche sur la nuque de Mika, et descendit jusqu'au milieu de son dos avec lenteur et sensualité. De sa langue il goûta encore à la saveur exquise de sa peau. Ses bras l’étreignirent suffisamment bien pour que son bassin soit apte à son retour. « Mika Noona ? » La tête dans le creux de son cou, l'argent de son collier glaçant le brasier de leurs peaux, Tasyr osa une plainte de jalousie. Ses hanches se meuvent contre le fessier de la japonaise sans qu'il n'unisse leurs êtres. « Est-ce quelque chose de normal à tes yeux, ou bien suis-je réellement en train de profiter d'un traitement de faveur ? » Puis-je espérer, Mika, que plus qu'un corps-à-corps, plus qu'un cœur-à-corps, ce soit un cœur-à-cœur ?

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MessageSujet: Re: Mea Culpa. [/!\ -17] Mea Culpa. [/!\ -17] - Page 2 EmptyVen 2 Mai - 8:53

Mea Culpa
Tasyr & Mika



Si le plaisir est un péché, alors il ne fait nul doute que jamais les portes du paradis ne s'ouvriront pour moi. Seulement, je préfère vivre ma vie comme je l'entends plutôt que de me restreindre en permanence dans l'espoir d'une meilleure ascension. Pourtant j'ai grandit en devant suivre des préceptes précis,  mais ceux de la chair sont bien plus marquants, bien plus grandissant et surtout, bien plus appréciables. Jamais, il y a encore quelques heures, je n'aurais pensé possible d'être plus satisfaite encore, d'avoir de la peine à respirer, d'être retenue et en même temps si libre. Je ne pensais pas que l'union corporelle pouvait apporter une palette d'émotions si large et je ne comprends pas, si tel est le cas, pourquoi personne encore n'avait exploré toute les options. Tasyr me transporte, me fait découvrir un plaisir jusqu'alors inconnu. On dit que les sentiments renforcent l'action et je dois admettre que c'est sans doute vrai. Je n'y croyais pas et pourtant, je tiens à Tasyr plus qu'aux autres et il me permet de m'élever plus haut encore vers le plaisir et la satisfaction. L'homme est un loup pour l'homme, Tasyr en est un pour moi et je ne peux m'empêcher d'avoir envie de me laisser croquer. J'aimerais savoir lui résister, résister aux avances d'un lycéen qui me connaît un peu trop, mais je succombe et me laisse être faible. Il est l'un des rares à me voir comme je suis vraiment, sans carapace, sans ce semblant de confiance en moi qui dissimule une trop grande fragilité et une peur constante. Vivre enfermée les seize premières années de ma vie a laissée autant de séquelles que les années d'asservissement qui ont suivies. Pourtant, dans les bras de mon colocataire, je me sens forte, puissante et surtout, en sécurité. Peut-être est-une folie mais je n'en ai cure, je me sens bien et c'est tout ce qui m'importe.

Mes hanches meurtries commencent à provoquer une douleur lancinante mais je me refuse à l'écouter et préfère suivre le rythme que m'impose l'homme qui me domine. Tasyr n'a plus rien d'un enfant et le regard apeuré qu'il arborait il y a encore quelques minutes a complètement disparu.  Tasyr est un homme dont le regard noir de désir me rend pantelante et magnanime. Il est de ceux auxquels on ne résiste pas, de ceux que l'on écoute et tolère bien qu'ils s'approchent sans cesse de la ligne. Ils marchent, jouent les funambules mais ne tombent jamais du mauvais côté, sachant exactement comment doser chacun de leurs propos, chacun de leurs gestes, chacune de leurs caresses. Tasyr me flatte et me comprends, sans doute sans même s'en rendre compte mais le fait est là, il me rend vivante. Chaque souffle parvenant à mon oreille provoque un frisson, chaque baiser augmente ma température corporelle et chaque coup de reins amplifie mon rythme cardiaque. Alors qu'il m’assujettis et me rend sienne, ses mots continuent à se répéter dans mon esprit. Me faire l'amour comme à la plus belle des femmes. Je peine à trouver ma respiration lorsque mon corps s'arque pour retrouver le sien, sans cesse désireuse de plus, comme si je n'en avais jamais assez de lui, comme s'il me refusait un verre d'eau pour m'abreuver au compte goutte. Et soudain, il me retire même cette seule porte de secours et avant même que je ne le comprennes, je ne suis plus en mesure de le voir.

J'allais me plaindre, évidemment, bien que je ne sois pas certaine que des mots cohérent aient pu passer la barrière de mes lèvres, mais il  embrasse ma peau à nouveau, en une myriades de délicieux baisers. Je garde sur son passage la sensation de ses lèvres, comme s'il me marquait et se rattrapait de ces douleurs qu'il provoque. Ses bras m'entourent, m'enlace et me kidnappe, me pressant contre son corps tendu. Je geins, telle une enfant en manque d'attention, j'en veux encore, encore et toujours plus. Il revient murmurer à mon oreille et je frissonne violemment, son souffle chaud et la fraîcheur de son bijou caressant ma peau provoquant une nouvelle vague de plaisir, d'excitation. Comment peut-il encore me poser des questions, comment est-il encore capable d'aligner les mots en leur donnant un sens ? Suis-je la seule à subir sa lenteur, sa gourmandise, son amusement ? Son membre viril semble me narguer tout autant que sa personne et j'ai beau hausser mon bassin pour le quémander à nouveau, il me semble qu'il ne me donnera plus satisfaction à moins que je ne lui réponde. Je ferme alors les yeux et tente de réfléchir, d'assimiler une phrase cohérente tout en ne lui répondant pas clairement qu'en effet, ce traitement est une faveur dont lui seul peut bénéficier. « Tasyr... » Mes mots sont un murmure, un gémissement, une supplique. « Sois sûr que je n'ai laissé aucun homme avoir autant de pouvoir sur moi depuis bien longtemps. » Bien longtemps ou peut-être jamais, ne serais-ce pas trop gonfler son ego que de lui avouer ?

Mon bras se tord et vient se poser sur sa tête, emmêlant ses cheveux qui ne tenaient déjà plus en place. Joue-t-il de mon obéissance actuelle ou est-ce normal pour lui d'agir ainsi ? Se rend-il compte qu'il a un comportement des plus excitant ? S'il fait ça à l'instinct, alors je me demande pourquoi je n'ai pas cédée plus souvent, pourquoi je n'ai pas pu goûter à cela auparavant, pourquoi il m'a fait languir et à attendu de devoir me punir pour me donner autant de frustration et de plaisir mêlé. Je ne peux plus le voir mais de ce fait, l'excitation n'en est que plus grande encore. Je pensais pourtant que ce n'était plus possible, que mon corps ne pouvait plus en supporter d'avantage et pourtant, il me prouve que j'avais tord. Je donne un nouveau coup de bassin dans l'espoir qu'il achève ma sentence, qu'il me donne le coup de grâce, qu'il me fasse rencontrer l'inconnu. Tasyr, je ne suis pas patiente, ne me laisse pas languir.
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Hwang Tasyr
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MessageSujet: Re: Mea Culpa. [/!\ -17] Mea Culpa. [/!\ -17] - Page 2 EmptyLun 12 Mai - 19:49

Tasyr n'est plus un simple adolescent. Tasyr est un homme, dont l'ambition n'a d'égal que le désir. Tasyr est un lion, que l'instinct guide et domine. Peut-être est-ce ainsi, et peut-être même l'eut-ce été depuis toujours ? L'adolescent, l'homme, la bête, est-elle guidée par son instinct sans cesse, lui-même régi par ses envies ? Il ignore ce qu'il fait, il ignore par quelle audace il ose, il ne sait par quels moyens il l'assujettit, mais il le fait et ne regrette. Ses yeux. Oh, qu'il se damnerait, pour ses yeux. Elle le fixe, et il en a le souffle court. Elle le fixe, et il se sent fondre comme neige au soleil. Elle le fixe, et il se sent devenir plus enfant qu'homme. Elle le fixe, et il est faible. Alors, il la retourne, pour mener encore cette nouvelle danse, pour être le maître de la nuit et apprendre à la belle nippone que le Diable de Tasmanie n'est pas qu'un mythe, qu'il mérite son surnom de diablotin. De son torse rendu moite, il épousait les courbes du dos de Mika. De ses bras aux muscles raffermis, de ses bras tremblants et possessifs, il étreignait son corps à l'en meurtrir un peu plus. De ses lèvres avides, de sa bouche affamée, il goûtait à la saveur de sa peau, n'ayant de cesse d'embrasser et mordre sa peau à la façon d'un félin un peu trop gourmand, à la façon du lion qu'il était, dont la crinière resplendissait tout juste, dont la nature venait d'être révélée. Manquant de modération, manquant d'équilibre et de délicatesse, le lycéen ne parvenait que difficilement à faire oublier ses tares, excusant chaque morsure d'un baiser, chaque bleu d'une caresse, chaque douleur de son affection. Parfois, Tasyr se disait que, malgré tout, il était bon avec elle. Que malgré tout, il était meilleur qu'il ne l'avait jamais été et qu'elle était une infirmière de renom, de qualité. Elle pensait ses blessures, elle pensait son cœur. Elle était un bandage et un soin, un baume, dont il ne saurait se passer, et même s'il l'eut aimé, à la base, ne put. Il n'était plus simplement l'enfant à problèmes, de problèmes. Elle n'était pas qu'une infirmière nymphomane au goût prononcé pour la luxure. Elle était une déesse sous son regard, il était un homme tentant désespéramment de toucher le ciel. Pour la première fois depuis longtemps, Tasyr aspirait à être quelqu'un de bien. Pour la première fois depuis longtemps, Tasyr vivait pour quelqu'un d'autre. C'était un cœur-à-corps éperdu, qui cherchait follement un cœur-à-cœur.

Son bassin ré-haussé cherche celui du garçon, mais ce dernier s'évertue à ne pas la satisfaire. Pas encore. Pourtant, le syrien ne peut réprimer son désir, et le plaisir que lui apporte les frictions de son sexe tendu contre les cuisses et l'intimité de l'étrangère. Son souffle chaud s'écoule contre la peau de son cou. « Alors.. Fais en sorte que ça le reste. » Taz comprend enfin les difficultés oratoires qui déstabilisent Mika ; cette boule dans la gorge qui l'assoiffe et la rend sèche. Il a soif, mais du plus délicieux des nectars. Il a soif, mais il a soif d'elle, et de tous les sentiments qui chatouillent son ventre quand elle le fixe.

Les mots devinrent superflus. Lorsqu'elle passa son bras contre son cou pour poser sa main dans ses cheveux, le plus jeune esquissa un sourire attendri. Il sentait l'excitation, l'exaltation et l'impatience qui habitaient l'adulte, et le dernier coup de reins qui fit cogner son fessier contre son bassin lui arracha un geignement plaintif. « Mika..hn. » Si elle continuait ainsi, il ne répondrait plus de son corps et ne pourrait alors plus s'assurer de tempérer sa fougue et sa fureur devenue muette. En avait-elle conscience ? A son tour, Tasyr se pencha et plia un avant-bras sur le matelas tandis que, de sa main, il vint chercher la chevelure de l'infirmière. La forçant à tourner la tête, ce fut ses lèvres qu'il vint chercher. Elle devenait peu à peu la drogue qui remplaçait la cocaïne, l'héroïne, le shit, et tout ce qu'il avait pour habitude de consommer en secret. Il devenait accro et addict, Mika était bien plus forte que tout le reste. De sa bouche, il ne se lassa pas avant longtemps. Par les mordillons qu'il apposa, par sa lèvre inférieure délicatement tirée et sucée, par sa langue bataillant contre la sienne et les gémissements qu'il écrasa contre elle, il scellait son désir de lui appartenir. Enfin, il se redressa, à genoux à nouveau. Ses doigts effleurèrent les contours de ses seins aplatis, longeant ses côtes, caressant ses hanches, pour venir les agripper ensuite, s'assurant de les maintenir en bonne position. Lui-même était gagné par une impatiente soumettant son instinct au désir de luxure. Ses paupières recouvrirent ses yeux, et il expira longuement. D'un geste enjoué et vif, Tasyr se réappropria son corps, sa proie mais également sa chasseresse.

Il ne savait pas pourquoi rien n'était comme ce qu'il avait lu, comme ce qu'il avait vu. Il était tant pris au dépourvu.. Pourquoi ne pouvait-il pas simplement la baiser sans être freiné par sa morale ? Ou encore, qu'est-ce qui l'empêchait d'oublier toute douceur ? ça n'était pas ainsi, dans les vidéos qu'il regardait. Pourtant, quelque part, quelque chose lui disait que c'était mieux. Bien mieux. Tellement mieux. Il ne se lassait pas de ses coups de reins, de leurs souffles harmonisés et erratiques, du parfum subtile qu'elle dégageait encore. Il ne l'avait pas punie, finalement. Il ne pouvait s'y résoudre. Tasyr se pencha encore, tendit les bras pour appuyer les paumes devant la tête de Mika, ses dents venant capturer le lobe de son oreille. « Tu m'as eu. Je suis à toi aussi, Mika. Je suis tien. » Prends les commandes si tu veux, Noona. Soumets moi, rends moi fou, rends moi chien, fais toi Reine. Mais, seulement, je t'en pris, fais de moi ce que tu veux, mais ne me casses jamais, je suis fragile.

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Endô Mika
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Mea Culpa
Tasyr & Mika



L'amour est un sentiment complexe qui parfois nous est inconnu alors qu'on le ressent pourtant. C'est quelque chose que je craint, que je redoute et qui pourtant me fait terriblement envie. Lorsque l'on aime, on souffre, c'est la conclusion que j'ai pu faire en observant autour de moi, en me basant sur ma propre vie. J'ai aimé deux personnes depuis ma naissance et je les aient perdus. Je n'ai plus aucun espoir de revoir ma mère alors autant faire mon deuil, depuis ces dix dernières années, peut-être est-elle vraiment décédée, je n'en saurais rien. La secte est bien trop fermée, bien trop dangereuse. J'ai peur d'aimer, oui, pourtant on ne choisit pas. Les mensonges et les dénis peuvent aider mais j'arrive à un point où nier serait simplement acte de folie. Je fais pour Tasyr des efforts dont je n'ai jamais eu envie. Pour lui, je rejette mes amants, j'annule mes entrevues. Pour lui je reste des heures à la maison à cuisiner, parce que cela me rend heureuse de le voir sourire, rire et me dire que je cuisine bien. Ce sont des petits détails, certes, mais lorsqu'ils n'ont pas lieu, ils me manquent. Sans que je ne m'en rende compte, Tasyr a prit une place dans ma vie bien plus importante qu'il ne pourrait le croire. Je lui obéis, je le laisse faire, je le laisse me dominer et faire de moi ce qu'il veut. J'aime le sentir homme contre moi, le sentir plus fort, qu'il mène la danse. J'aime aussi qu'il se blottisse contre moi et réclame des câlins, je le trouve mignon lorsqu'il boude et sexy lorsqu'il s'énerve. J'aime ses défauts, je les supporte et arrive même à les transformer, à mes yeux du moins, en qualités. Je suis sans doute malade, ma vue est brouillée et je ne suis plus capable d'être objective mais ce sont toutes ces petites choses qui me font comprendre que Tasyr est un peu plus qu'un amant ou un collocataire à mes yeux. Bien sûr, je serais incapable de le lui dire, de clairement le lui avouer, pour toutes les raisons que je lui ai déjà dites, parce que j'aurais peur de le perdre, peur qu'il s'enfuit et qu'il me laisse seule. Tasyr a peur que je l'abandonne mais j'ai peur, tout autant que lui.

Pourtant cette nuit il est là, il me tient contre lui, il me fait sienne, proie et présent. Je m'offre à lui en pardon pour l'inquiétude que j'ai provoqué, tant en lui qu'en moi. Sa voix me berce et me réchauffe, mon coeur s'étreint et mon corps se tend. Tout restera comme je le décide ce soir, car pour la première fois, j'assume ma perte, mon abandon, mon appartenance. J'assume avoir envie de lui et ne pas avoir envie de le partager et si pour cela je ne dois être soumise qu'à lui, alors je le ferais sans aucune hésitation. Tasyr est plus important que tous ces hommes de passage, infiniment plus important. Il me guide et pour la première fois depuis longtemps, je me laisse faire sans mot dire. Ses lèvres retrouvent les miennes, les repprenent avec possession et un faible gémissement se libère de ma bouche pour retrouver la sienne. Mon souffle est court et je peine à me concentrer sur l'action, pourtant je frissonne et mon coeur s'emballe encore. Il joue et je lui réponds, désirant toujours plus, souhaitant ne jamais plus avoir à me séparer de lui. Ce moment ne doit jamais se finir, je ne veux pas qu'il parte, je ne veux pas qu'il me laisse.

Comme s'il avait compris, il me serre encore un peu plus fort contre lui et d'un coup de reins, uni sont corps au miens à nouveau. Je cesse de respirer un instant, accrochant mes mains à son corps, les pressant contre sa peau encore juvénile. Le plaisir se propage dans chacun de mes pores, dans le moindres de mes muscles et je tremble, frissonant avec une violence encore inconnue. Mon ventre se tord, mes doigts se crispent et mes yeux se ferment. J'emprisonne ma lèvre inférieure entre mes dents, la torturant comme si Tasyr ne l'avait pas assez fait. Il me porte, m'emporte et me soulève. Je vois des monts que je ne connais que peu, j'aperçois la lumière et autant que j'ai envie de l'atteindre, je sais qu'elle signifie la fin et cela me fait peur. J'entends à peine les mots qu'il prononce et pourtant, ils résonnent et se répètent. Il ne peut être plus mien que je ne suis sienne. « Takkun... » J'ai peine à articuler et il me semble avoir mit plusieurs minutes à prononcer ce nom. Ses coups de reins ne cessent, ne me donnent aucun répis. « Ne me laisse plus jamais. » Mes peurs prennent le dessus et pourtant, il y a tant de choses que je voudrais lui dire. « Ne me laisse plus et je me ferais tienne. » Je veux qu'il le souhaite, je veux qu'il me dise qu'il prendra soin de moi, qu'il ne me laissera plus souffrir. « Je ne veux que toi, Tasyr. » Lui et personne d'autre, car personne encore ne me rends plus heureuse que lui. Il est jeune et je ne veux le priver de rien mais je veux être égoïste et croire un instant que s'il est mien, il m'appartient à moi et à moi seule. La jalousie est un poison mais il parcourt mes veines. J'ai chaud, trop chaud. Je me sens bien, un peu trop bien. Mon corps me semble plongé dans du coton et je sais que ma voix emplie l'espace pourtant, je n'entends plus rien. Je crois que Tasyr a réussit à me porter jusqu'aux étoiles, à me punir de mon absence. Il a trouvé la pire des punitions, il m'a soumise, il m'a fait sienne et m'a emprisonné dans un sentiment qui ne permet pas de retour. L'amour est un sentiment des plus fourbes et il tombe toujours au moment où on s'y attend le moins.
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