Quand on ne sait pas conduire, on plante des carottes, on fait chier le monde !
ksos professionnel
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Sujet: Quand on ne sait pas conduire, on plante des carottes, on fait chier le monde ! Dim 20 Avr - 13:39
Les cheveux dans le vent, la clope au bec et la décapotable ouverte...
Je prenais tranquillement le frais dans mon coupé sport en attendant que la flemme me quitte, pas vraiment envie d'aller en cours...
Donc je m'étais accordé un frappé au café pour faire le point sur ma vie, regarder les groniasses et les oiseaux, toussa toussa...
J'en étais là de mes considérations philosophiques quand la catastrophe arriva.
En fait, j'aurai du m'y attendre...
La journée avait vraiment trop bien commencée. Ma connasse de vieille conne de voisine avait -enfin- réussi à se péter le col du fémur en tentant un triple axel à la Brian Joubert dans la cage d'escalier. Mais le plus compliqué, comme tout le monde le sait, ça reste l'atterrissage, qu'elle avait lamentablement échoué. Après mettre gondolé durant une bonne demie heure, j'avais pris le chemin de la fac, en terrorisant quelques gamins sur la route.
Et donc, me voilà avec mon café frappé, en train de contempler mon retour de karma personnel... C'est trop d'honneurs... Fallait pas...
Donc, vois t'y pas que j'vois débarouler sur les chapeaux de roues, un crétin dans sa belle voiture rutilante et dans un état de grâce encore jamais atteint, me foncer dedans de bon allant, sans trembler des genoux, pas un pec dans la voix.
Karma's bitch.
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Ham Tao Jun MINI KING
POINT : 11 MERDES LAISSÉES : 2351ÂGE : 34
Sujet: Re: Quand on ne sait pas conduire, on plante des carottes, on fait chier le monde ! Dim 20 Avr - 14:33
Sortir de l'hôpital, c'était bien plus difficile que d'y rentrer, visiblement. Paperasse incessante, versements importants, assurance, remboursements.. Un vrai remue-ménage dans lequel je m'étonnais encore de ne pas m'être perdu. Une main sur le volant, l'autre maintenant le téléphone contre mon oreille, je soupirai longuement. La frustration gagnait lentement mais sûrement chacun des pores de ma peau, jusqu'à faire émaner un agacement certain de ma personne. Putain. Voilà qu'on me prenait la tête jusque dans les rares moments où j'avais la permission de sortir. Jusque dans les rares moments où j'avais la chance de ne pas être confiné et cloîtré au lit. Je savais pas où j'allais, je savais même plus si j'avais un but autre que celui de faire prendre l'air à ce bandage encombrant, mais autant est-il que j'aurais du rester chez moi, les volets fermés. Mauvais temps de réaction. Le laps de temps entre le moment où je raccrochai et celui où j'ai levé les yeux sur la route avait été suffisant pour m'empêcher de freiner à temps. Appuyant comme un fou sur la pédale, j'arrivai à minimiser les dégâts, quoique.. L'avant de ma Porshe Panamera reniflant allègrement le cul d'une décapotable. Les deux mains crispées sur le volant, je m'adossai sur mon siège quelques secondes en soufflant, les paupières fermées, tentant vainement de contenir cet éclat de colère. « J'avais déjà assez d'emmerdes comme ça putain, oh ! » J'avais déjà assez souffert, c'était pas le moment pour que mon bébé en prenne lui aussi un coup ! Descendant du véhicule pour constater les dégâts, je caressai d'un geste tendre le capot, dardant un éphémère regard noir sur le conducteur d'en face. Certes c'était ma faute mais fuck, il n'avait qu'à avancer plus vite ! Tout était prétexte à me décharger d'un peu de ma faute.
Sujet: Re: Quand on ne sait pas conduire, on plante des carottes, on fait chier le monde ! Lun 2 Juin - 19:53
Alors là. C'est la meilleure !
Un branleur embouti allègrement ma vago, et il se permet l'outrecuidance de me regarder de traviol ? Genre, c'est ma faute ?
Je vais lui briser les rotules à ce connard ! Pas idée de venir faire chier les honnêtes gens à une heure pareille ! Merde, J'étais tranquillement calé, je demandais rien à personne !
Et voilà !
J'ai définitivement envie de lui crever délicatement les yeux !
D'ailleurs, je pense que c'est la bonne solution ! Comme ça, la prochaine fois qu'il lui prendra l'envie de venir défoncer en toute délicatesse, la voiture d'un quidam, il n'aura pas l'idée saugrenue de le regarder de travers !
Bon, je me lance !
Je sortis de ma voiture en sautant par dessus ma portière, fit le tour de mon bijou pour constater les dégâts. Et là, ce fut le drame.
Non seulement le petit salaud avait des sales regards, mais en plus, il avait carrément démolis l'arrière d'une voiture à 350 000 € !
Oublions l'énucléation.
Passons directement à l'immolation.
Un rôti de trous du cul, ça vous tente ?
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Sujet: Re: Quand on ne sait pas conduire, on plante des carottes, on fait chier le monde !
Quand on ne sait pas conduire, on plante des carottes, on fait chier le monde !
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Sujet: Quand on ne sait pas conduire, on plante des carottes, on fait chier le monde ! 
Sortir de l'hôpital, c'était bien plus difficile que d'y rentrer, visiblement. Paperasse incessante, versements importants, assurance, remboursements.. Un vrai remue-ménage dans lequel je m'étonnais encore de ne pas m'être perdu. Une main sur le volant, l'autre maintenant le téléphone contre mon oreille, je soupirai longuement. La frustration gagnait lentement mais sûrement chacun des pores de ma peau, jusqu'à faire émaner un agacement certain de ma personne. Putain. Voilà qu'on me prenait la tête jusque dans les rares moments où j'avais la permission de sortir. Jusque dans les rares moments où j'avais la chance de ne pas être confiné et cloîtré au lit. Je savais pas où j'allais, je savais même plus si j'avais un but autre que celui de faire prendre l'air à ce bandage encombrant, mais autant est-il que j'aurais du rester chez moi, les volets fermés. Mauvais temps de réaction. Le laps de temps entre le moment où je raccrochai et celui où j'ai levé les yeux sur la route avait été suffisant pour m'empêcher de freiner à temps. Appuyant comme un fou sur la pédale, j'arrivai à minimiser les dégâts, quoique.. L'avant de ma Porshe Panamera reniflant allègrement le cul d'une décapotable. Les deux mains crispées sur le volant, je m'adossai sur mon siège quelques secondes en soufflant, les paupières fermées, tentant vainement de contenir cet éclat de colère. « J'avais déjà assez d'emmerdes comme ça putain, oh ! » J'avais déjà assez souffert, c'était pas le moment pour que mon bébé en prenne lui aussi un coup ! Descendant du véhicule pour constater les dégâts, je caressai d'un geste tendre le capot, dardant un éphémère regard noir sur le conducteur d'en face. Certes c'était ma faute mais fuck, il n'avait qu'à avancer plus vite ! Tout était prétexte à me décharger d'un peu de ma faute.