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 Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler.

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MessageSujet: Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. EmptyVen 7 Mar - 16:18


Pour toute franchise : il aurait pu être renommé « Coursier de service ». Ses collègues semblaient prendre un malin plaisir à bizuter le jeune professeur qui n'avait de cesse de multiplier les vas-et-viens dans les couloirs pour contenter ses aînés. La seule à ne jamais s'être amusé à abuser de Young Ja était la ravissante infirmière pour qui la plupart des jeunes étudiants fondaient. Il fallait avouer qu'elle était terriblement attrayante, surtout lorsqu'elle se penchait en avant et pinçait ses lèvres dans une moue sérieuse en auscultant les élèves avec un soin tout particulier. Un véritable fantasme ambulant pour quiconque portait un minimum d'attention à la gente féminine. Mais plus qu'une tentation à l'état brut, l'infirmière était une de ceux que Young Ja détestait le moins. Non pas qu'il ne l'apprécie clairement, car il n'a jamais eu de réelle occasion de lui parler, mais au moins il ne la détestait pas. Et alors qu'il avait une après-midi de libre, l'enseignant décida d'aller embêter sa jeune collègue en lui offrant une pause café qui serait sans nul doute bien mérité, vu le nombre de malades imaginaires qui rentraient et tardaient à sortir de son cabinet improvisé.

Cafés en mains et armé d'un doute, sachant pertinemment qu'il ne connaissait pas les goûts de la jeune femme, l'ancien idole se rendit dans ce mince couloir bordé de chaises dans lequel patientait l'une de.. « Ah.. Hi Mademoiselle Moon ! » ses élèves les plus assidues et les plus attentives, qui le gratifia alors d'un « Sam ! » enjoué. Young Ja n'était pas qu'un professeur, il détenait également le rôle d'une oreille attentive, d'un ami, d'un adulte de confiance, et beaucoup de gens, élèves ou non, venaient le voir pour parler. Il était d'une accessibilité incroyable pour quelqu'un ayant côtoyé la scène et les stars les plus grandes de Corée. Il tendit l'oreille et, en comprenant que l'infirmière était en plein « Rendez-vous », pris place sur l'une des chaises disposées, posant les deux tasses sur celle d'à côté. « ça fait longtemps que vous êtes là ? » Il tentait en réalité de savoir si Mika en aurait pour longtemps, ou non.

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MessageSujet: Re: Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. EmptyVen 7 Mar - 19:18

Hors de contrôle
Young Ja & Mika



Je sais que je suis une belle femme, le contraire serait mentir. Je l'entretien, je fais du sport, je ne fume pas et ne bois que pour certaines occasions. Je fais également attention à ce que je manges et je dépenses des fortunes en coiffeur, soins de beauté et vêtements alors oui, je suis une belle femme, je le sais et j'en joue. Et quand bien même je viendrais à en douter, les étudiants mâles qui passent la porte de l'infirmerie seraient là pour me le rappeler. Je crois que j'ai entendu le mot « Noona » bien plus souvent que des plaintes de douleurs. Au début je trouvais cela simplement agaçant, après tout je ne me suis pas tapé cinq ans d'études pour supporter les hormones en ébullition de jeunes adultes, mais désormais cela m'amuse et puis je peux en tirer profit. Certains ne sont pas beaucoup plus jeunes que moi et très, très séduisant alors pourquoi me priver au fond ?

Aujourd'hui la journée est plutôt calme, une cheville foulée, une brûlure à cause du cours de cuisine et quelques rhumes. J'admets ne pas avoir fait grand chose, ma collègue s'est occupée de la plupart des patients avant de partir plus tôt pour je ne sais trop quelle raison. Fort heureusement, je m'entends bien avec elle, on est un peu du même acabit, gentilles et proches des élèves. Je crois qu'ils nous aiment bien, en général. Je signe la dispense de sport de l'élève à qui je vient de mettre une attelle et lui répète d'aller voir un médecin rapidement. Il acquiesce en souriant mais au lieu de quitter mon bureau il continu à me parler de lui. J'aime cet aspect de mon poste, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai accepté un poste en université. Je m'appuie sur mon bureau et lui souris, répondant à ses questions, lui en posant. Il est étudiant en psychologie, ce doit être intéressant vraiment. Nous discutons un moment que je ne saurais calculer puis je regarde l'horloge, il me reste moins d'une heure avant de finir ma journée. « Young Dae, tu devrais retourner en cours avant que je ne me fasse vraiment taper sur les doigts, hm ? » Je le guide vers la porte, souriant toujours, puis le laisse sortir et lui fait un léger signe de la main avant d'aller vers la pièce d'attente.

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MessageSujet: Re: Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. EmptyVen 7 Mar - 21:07


La réponse de la jeune femme ne satisfait pas entièrement l'homme : s'il eut sourit quelques instant en songeant que la porte ne tarderait alors pas à s'ouvrir, il dut prendre son mal en patience en comprenant que ça ne serait pas le cas tout compte fait. Ainsi, assis sur cette chaise noire et rouge, il s'amusa un instant à touiller le café pour annihiler le dépôt de sucre au fond tout en comptant les secondes, naïvement, comme un enfant l'aurait fait dans une salle d'attente chez le docteur. Oh, n'était-ce pas le cas ? La seule différence résidait dans le fait qu'au lieu de consulter, il allait épauler ledit docteur, ou plutôt la belle infirmière. Young Ja avait une petite amie, et Young Ja était fidèle. Il regardait souvent les jambes des autres femmes avec discrétion, mais il ne nourrissait jamais l'idée d'y toucher. Il n'était pas rare que ses yeux se posent par inadvertance sur la poitrine d'une de ses collègues, car il ne se permettait jamais de reluquer ses élèves hormis Areum, mais il n'avait jamais espéré la toucher. Young Ja était fidèle, et très droit comme homme, il avait des principes. Aussi aguichante soit la belle rouge, elle ne restait qu'un fantasme à trop grande distance. Mais sans doute n'était-ce pas ce genre de pensées qu'entretenait le garçon dans la salle, dont il pouvait percevoir les éclats de voix d'ici.

« Sam ? » - « Hm ? » Son attention fut transvasée de la discussion perceptible à celle que souhaitait visiblement engager la jeune élève. Poli, le professeur lui offrit un sourire élégant qui faisait tout son charme : celui qui le rendait à la fois si accessible, et si proche que c'en était dangereux pour quiconque s'approchait encore. Il n'était pas rare que Young Ja se fasse aborder et flatter. Après tout, il était un idole, bien que son groupe soit en hiatus, et l'espoir qu'il ne remonte sur scène résidait encore en le cœur de nombreuses personnes. Noona ou dongsaeng, il ne semblait pas y avoir de limite d'âge imposée pour rêver à la gloire et la notoriété du professeur. Ni même pour son argent. Et l'étudiante semblait de ce bord, puisqu'elle ne tarda pas à saisir entre ses doigts délicats une mèche de cheveux déteints et étirer ses lèvres rosées en un sourire enjôleur. Et là, il sut que le supplice reprenait. Quelles folies l'avaient conduit à fréquenter un public si jeune et si fougueux ? « Aaaah Sam-nim.. Laissez moi guérir vos blessures, neeeeh ? » Il déglutit en la voyant s'approcher, et n'eut pas l'idée même de lui expliquer qu'il n'était pas malade : n'était-ce pas suffisamment visible ? Son teint plus bronzé que la plupart des coréens n'avait pas pâli, les tasses étaient encore fumantes. Par ailleurs, Young Ja fut incapable de faire quoique ce soit lorsque l'étudiante se leva pour se placer entre ses jambes, le toisant de haut alors qu'il était assis. Trouvait-elle ça excitant et espérait-elle l'attirer ainsi dans ses filets ? Lui était affreusement gêné, et ses joues venaient de virer au rouge pivoine : « Anio.. ! Ahah.. Jee Nae.. Tu es sûre que tu te sens bien ? » A quoi bon tenter ? Young Ja n'avait jamais eu d'autorité. Il ne lui restait plus qu'à prier que le Tout-Puissant ai grâce de lui, car s'il n'approuvait pas les gestes et les regards appuyés de l'étudiante, il ne voulait pas l'offusquer non plus. « Ah... Jee Nae-sshi.. C'est pas le moment ! Puis.. Puis je ne peux pas ! »

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MessageSujet: Re: Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. EmptyLun 10 Mar - 14:44

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Young Ja & Mika



La fin de la journée approche et j'ose espérer que peu de monde se trouve à m'attendre. J'aime mon travail mais je commence à être fatiguée et puis je n'ai pas encore eu le temps de m'occuper de mon problème aujourd'hui et plus les minutes passent, plus cela m'obsède. Je profite de ma pause de midi pour rencontrer l'un de mes amants en général mais aujourd'hui un élève a choisi de se blesser pile à ce moment-là alors tant pis pour moi. Je filerais directement à la fin de mon service pour m'occuper de ce problème et sortirais ensuite. C'est en pensant à ma future soirée et à mon passe-temps que j'ouvre la porte et prends une mine surprise face à la scène qui s'offre à moi. « Jee Nae ? Ne t'ai-je pas renvoyée en classe avant de m'occuper de Young Dae ? La dispense n'est pas valable pour ton dernier cours alors tu devrais te dépêcher au lieu de réchauffer les sièges de ma salle d'attente. » Pour ne pas dire ton professeur. Je lui souris, me voulant gentille mais je n'aime pas vraiment que l'on sèche ainsi alors que j'ai déjà excusé pour le cours d'avant.

Je garde mon sourire mais reste ferme jusqu'à ce qu'elle guide la pièce en boudant. Visiblement, elle est bien plus triste de quitter son professeur que de retourner en classe. Je soupire, amusée malgré tout puis m'efface de la porte en faisant signe à mon collègue d'entrer. « Qu'est-ce qui t'amène dans mon infirmerie Young Ja ? » Je défais les boutons de ma blouse et laisse ma robe apparente. Il n'a pas l'air d'être malade, tiens des tasses dans ses mains et marche correctement sur ses deux jambes. Tout a l'air d'aller bien alors peut-être va-t-il simplement me permettre de passer du bon temps jusqu'à la fin de mon horaire. Je m'assois sur mon bureau, croisant les jambes. « Assieds-toi. » Mon collègue est magnifique et sa tenue ne permet que de peu camoufler sa musculature parfaite. Il est vraiment charmant, son sourire me fait fondre et en plus de ça, il est aimable, prévenant et drôle. L'homme parfait en somme. Il me plairait de l'avoir sur mon tableau de chasse autant que comme ami. Quoi que l'un puisse aller avec l'autre.

Je le regarde sans gêne puis souris à nouveau. « Cette tasse de café est-elle pour moi par hasard ? » Si elle ne l'est pas, alors pourquoi serait-il installé à mon bureau avec ce récipient ? Ce serait illogique mais je préfère demander et puis de toute façon je ne me servirais pas dans sa main, j'ai un minimum de savoir-vivre. La curiosité me taraude et je ne lui laisse pas le temps de me répondre avant d'enchaîner. « Tu es proche de Moon Jee Nae ? Ou tu te fais juste agresser sexuellement ? » Je ris, je trouve cela cocasse alors que d'ordinaire c'est dans mon bureau que je subis les avances des garçons de cette université. J'ai l'habitude de poser ce genre de questions bien que cela puisse choquer. Je suis franche et curieuse, j'aime tout savoir et je ne vouvoie que rarement les gens que je connais, même si ce n'est que de vue. Je n'ai que rarement passé du temps avec Young Ja mais je ne changerais pas mes habitudes alors ça passe ou ça casse. Cela dit, j'ai vraiment envie de cette tasse de café alors j'espère que ça passera.

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MessageSujet: Re: Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. EmptyLun 10 Mar - 19:51


Mika était déjà une très jolie femme qui, bien qu'il ne la connaisse que peu, avait su s'imposer à la bonne place sur l'échelle amicale de l'enseignant. Et voilà que désormais, elle gagnait encore quelques points en le sauvant : non pas que Young Ja trouvait l'étudiante repoussante, car il fallait dire les choses telles qu'elles étaient, Jee Nae était loin d'être laide. Cependant, il avait été éduqué pour être conformes aux règles tant bien physiques que morales, et ne pouvait accepter sans ciller de se faire aguicher par une femme bien plus jeune alors qu'il était en couple. Toutefois, l'idole est un homme poli et courtois : il n'assumait pas le risque de blesser l'étudiante. Avouons également que sa timidité l'empêchait aussi d'hausser la voix pour quelqu'un qui, sommes toutes, ne lui voulait que du bien. C'est pourquoi, alors qu'elle l'autorisa, il obéit et s'assit sur cette chaise disposée face au bureau, adressant un sourire franc à sa collègue. Il posa les deux tasses chaudes sur le bureau, avança l'une d'elle vers sa collègue en hochant la tête de haut en bas en signe d'affirmation, sans pour autant la lâcher : Sa question l'avait nettement surpris. S'il était proche de la jeune Moon ? Il se posa un instant la question. Il est vrai que si certaines personnes étaient plus entreprenantes que d'autres, ça n'était pas le cas de toutes. Avait-il fait un geste, avait-il prononcé des mots, qui auraient pu encourager Jee Nae dans son comportement ?

Young Ja n'est pas un homme narcissique. Il le pourrait, la vie lui a sourit en somme. Il ne l'est pas, et a plutôt tendance à se rabaisser lui-même. Il n'est jamais satisfait de lui. Ainsi, le professeur ne pouvait pas comprendre que certaines personnes avaient des vues sur sa notoriété et sa gloire, ainsi que son argent. Heureusement, Mika l'avait tiré d'un mauvais pas cette fois-ci. Il passa une main dans ses cheveux corbeaux pour les redresser temporairement, poussant dans un même temps un soupire de soulagement : « Disons que je suis plutôt proche de mes élèves en temps normal.. » Prenant alors conscience du double-sens non désiré de sa phrase, Young Ja s'empressa d'ajouter avec maladresse : « Je veux dire, aussi bien des femmes que des hommes ! ». Encore une fois, en réalisant son erreur, il serra les dents et passa sa main sur son visage avant de se forcer à rire. « Pardon, c'était très maladroit comme tournure. » Le professeur lâcha enfin la tasse pour laisser sa belle collègue profiter du café chaud et porta la sienne afin de poser ses lèvres sur le bord. Un frisson de bien-être le parcouru tout entier. Oh, combien l'avait-il désirée, cette pause café ? Tout en détaillant d'un regard à la fois pudique et inquisiteur Mika, il poursuivit : « Généralement les élèves peuvent me parler de tout, et le font. Je n'aime pas me sentir supérieur à eux, je suis à leur niveau. Certains peuvent désapprouver mes méthodes, mais c'est comme ça.. Pourtant je ne suis pas plus proche d'elle que de n'importe qui. » Alors je ne comprends pas, aurait-il aimé ajouter. Mais l'adulte avait peur de paraître trop naïf aux yeux de l'infirmière. Il tenta néanmoins un sourire, et s'installa plus confortablement, étalant ses longues jambes sous le bureau. « Pourquoi donc ? Tu la veux ? J'te la laisse ! » Il rit. L'idole était au courant de toutes ces rumeurs, qui s'en doutent n'étaient pas fausses, qui circulaient autour de la femme, toutefois il s'en moquait réellement. Il trouvait le moyen de s'en amuser à sa façon, malgré qu'il ignore de quel réel bord se trouve cette dernière.

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MessageSujet: Re: Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. EmptyMar 11 Mar - 15:14

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Young Ja & Mika



Il me fait rire, depuis qu'il a passé la porte. Un sourire s'étire sur mon visage et mon rire est le seul son que ma bouche arrive à produire tant je trouve son comportement amusant. Il tente de se justifier puis se perds lui-même dans des propos qu'il ne semble pas vraiment penser avant de prononcer. Ou du moins, il ne semble pas penser à tous ce qu'ils peuvent signifier. Et moi, en bon public, je ris. Ce n'est en rien de la moquerie, loin de là, mais il me détend, me fais penser à autre chose et puis, il est mignon à se débattre ainsi avec ses propres mots. J'attrape la tasse, pouvant enfin m'en délecter et le liquide me réchauffe, bien que je n'ai pas vraiment besoin de cela. Son amertume ravi mes papilles et je laisse échapper un soupir de plaisir avant de me concentrer à nouveau sur les propos de mon collègue, tapotant le carton du gobelet de mes ongles vernis.

« Hm, je comprends, oui. J'essaye de faire pareil. »  Il est vrai qu'en tant qu'infirmière je n'ai pas du tout le même rapport aux élèves que les professeurs ou même les surveillants peuvent avoir. Je suis moins censé représenter l'autorité bien qu'à la base, cela fasse également partie de mon travail. La question qu'il me pose ensuite me surprend, mais ne me gêne pas plus que ça. Je sais que les rumeurs vont bon train dans cette école, comme partout ailleurs. Je ne suis pas des plus discrètes bien que je ne me sois encore jamais fais prendre avec un élève. Je tiens à ce travail malgré tout, il est ce qui me permet de rester en Corée du Sud et je n'ai absolument aucune envie de retourner au Japon. C'est ici chez moi.

« On non, tu sais, les gamines ce n'est pas trop mon truc. Et elle l'est un peu trop. »  Je n'ai eut de relations avec une femme qu'une fois pour l'instant et bien que l'envie de recommencer ne m'obsède pas, je ne serais pas contre si l'occasion arrivait. Cela dit, je suis bien plus compliqué avec les femmes que je ne le suis avec les hommes. Il faut qu'elles aient un charme tout particulier pour que je cède et il faut que je puisse diriger un minimum, au contraire de mes relations hétérosexuelles.

« Enfin bref. »  Je ris à nouveau.  « Que me vaut le plaisir de te voir dans mon bureau alors que tu te trouves en parfaite santé ? »  Je suis heureuse d'avoir la compagnie d'un si bel homme, et un café en prime puisque ce liquide est la base de toute mon alimentation, et ce que je consomme le plus également. Je bois d'ailleurs une nouvelle gorgée, jetant un nouvel œil à l'horloge au-dessus de la porte d'entrée.  « Outre que le fait de te faire rentrer dedans par une élève, bien sûr. »  Oui, je sais, je me répète mais que voulez-vous, ça m'amuse.  « Je finis bientôt, ton café est à la parfaite heure. »

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MessageSujet: Re: Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. EmptyVen 14 Mar - 3:04


L'homme ne savait pas réellement comment appréhender son rire et, alors qu'il s'enfonçait lui-même dans des propos au double sens indésiré, ses joues prenaient lentement quelques rougeurs dont il vint à avoir honte. Pourquoi fallait-il qu'il soit si sensible, ou plutôt, qu'il ne sache rien cacher de ses exactes ressentis ? Il était un livre ouvert, un livre accessible même aux plus jeunes. Devait-il penser qu'elle se moquait de lui car tel était le cas, ou plutôt se forcer à croire qu'elle le trouvait simplement amusant ? Ne sachant pas, Young Ja se contenta de se taire alors, et de sourire à la manière dont lui seul était capable, faisant se plisser davantage ses yeux en amande tout en révélant une dentition soignée. Néanmoins, lorsqu'elle reprit la parole, il se détendit instantanément et reprit confiance en lui, la remerciant silencieusement de n'avoir relevé ses erreurs que par un rire cristallin tout compte fait grandement plaisant. Ainsi la discussion reprenant son cours, le professeur d'histoire se plut à penser que sa compagnie était des plus agréables et, tandis que par le biais de quelques gorgées, il abaissait le niveau de son café, il se promit de venir plus souvent traîner par ici.

Il rit discrètement alors que, à sa façon, elle lui confirme ne pas être intéressée par la jeune femme plutôt que par la gente féminine en général. Young Ja n'a pas ce genre de tabou, et ne comprend pas les gens qui en ont. Il sourit même en songeant qu'il préférait une jolie infirmière non pas libérale mais libérée, qu'une vieille peau bourrue et renfermée. « Je comprends. Pourtant, elle est plutôt mignonne, et si je n'étais pas professeur et que j'avais quelques années de moins, j'avoue que je ne me serais pas gêné pour accepter ses avances.. » Lorsque l'on en vient à penser que ces dites-avances se situaient il y a tout juste quelques minutes entre les jambes de M-den, on put, en le connaissant, se demander s'il avait bien pesé ses mots. Néanmoins, son air faussement innocent arboré pour le cou, et son regard fuyant vers la fenêtre confirmèrent que son sous-entendu était désiré.

Lorsqu'elle aborda le vif du sujet, il se redressa pour cesser de s’avachir sur ce siège à l'assise confortable. A l'identique de la belle femme, il lève le café jusqu'à ses lèvres et encore une fois le descend, manquant de peu d'en finir le fond. Il s'apprêtait à répondre qu'il voulait simplement faire connaissance avec ses collègues respectueux, quand une idée utile germa dans son esprit : « Et bien... En réalité je viens de songer que tu pourrais peut-être jeter un coup d’œil sur les battements de mon cœur ? Je souffre de tachycardie, et c'est assez plaisant d'entendre que je ne mourrais pas tout à l'heure, ou alors d'avoir le temps de s'y préparer. » Il rit en posant une main sur sa poitrine, néanmoins s'il prenait le sujet avec humour, il pensait chacun de ses mots. Pourtant il ne désirait pas se faire plaindre, aussi enchaîna-t-il avec de nouvelles phrases : « Merci encore. Je ne sais vraiment pas ce qu'il lui a pris, je t'assure que c'est la première fois. » Young Ja poussa un soupire : s'il pouvait éviter ces situations gênantes, il le ferait avec plaisir, d'autant plus qu'il n'était pas heureux de repousser ces élèves, et partageait un peu de leur peine en songeant à la déception qu'ils éprouvaient sans doute. Il massa sa nuque, effleurant dans le contre-sens les petits cheveux présents, et termina en posant son gobelet quasi-vide sur le bureau. « Je suis relativement content de trouver une collègue de mon âge, et non encore une personne de la quarantaine. »

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MessageSujet: Re: Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. EmptySam 15 Mar - 17:21

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Je suis surprise de ce que j'entends. Le jeune professeur a l'air d'une forme exemplaire mais pourtant, il n'en ai rien. La tachycardie n'a en soit rien d'alarmant. Tout du moins tant qu'elle n'est pas défini comme « anormale. » Certaines personnes vivent avec cette maladie sans même s'en rendre compte. Cela dit, il vaut tout de même mieux ausculter cela de temps en temps et vérifier que rien d'anormal ne se déclenche. « Je vais regarder ça. Je ne voudrais pas qu'il t'arrive quoi que ce soit, et me retrouver avec une horde de gamines sur le dos. » Je lui souris, bien sûr je ne dis cela que pour le taquiner. Il est vrai que Young Ja est très populaire, que ce soit grâce à son ancien métier ou tout simplement grâce au bon contact qu'il a avec les élèves.

Je me lève donc et m'approche de ma table d'auscultation, tapotant celle-ci pour qu'il s'y installe. « Tu sais, tu n'as pas besoin de te justifier avec moi. Je ne juge personne. Tu pouvais aussi bien me dire que tu l'as prise une fois et je n'aurais pas plus posé de question. Ou peut-être que si, mais c'est juste ma curiosité maladive. » Mes mots ne sont pas flatteurs mais il y a longtemps que je ne considère plus l'acte sexuel comme quelque chose de précieux. Si elle m'entendant, sans doute se vexerait-elle mais encore une fois, je n'en ai que faire. « Allez viens, que je regarde ce cœur. »

Je lui souris, prenant mon stéthoscope en attendant qu'il s'installe. Une fois cela fait, je pose le plateau sur son pectoral droit, puis gauche, le bougeant comme j'ai appris à le faire. Je suis attentive, comptant les battements tout en fixant le réveil poser sur la commode à côté de lui. En effet, il est un peu rapide. Plus que la normale sans que ce ne soit alarmant pour autant. Je suis rassurée, je n'aurais pas aimer me retrouver à appeler les urgences. Je repose l'objet médical puis prend son poignet, écoutant à nouveau. Je suis concentrée. On a beau me prêter toute les rumeurs au monde, on ne peut pas dire que je ne suis pas sérieuse lorsque je travaille. Il me trouble un peu, être si proche de lui, sentir son parfum, c'est alléchant. Cependant, je me redresse et lui souris. « Monsieur le professeur-idole va bien. Tu ne mourras pas. Pas aujourd'hui. Quelle joie, tu vas pouvoir profiter de ma présence et me gratifier de la tienne. J'allais sortir manger après le boulot, tu veux venir avec moi ? »

Je suis une femme intéressée, ça par contre, c'est la vérité. Écouter son cœur m'a permise d'être proche de lui et de me rentre compte qu'il n'avait rien perdu de ce torse musclé que j'avais auparavant vu à la télévision. Bien évidemment, j'ai connaissance de son passé, je connais M-den, j'aimais ce qu'il faisait. Seulement je ne le considère pas comme la star que je voyais avant. Young Ja est un homme, un être humain, agréable à regarder, à côtoyer aussi et il ne me déplairait pas de le connaître un peu mieux. Et puis, il a raison, les personnes de nos âges sont rares dans le métier et il serait dommage de ne pas saisir l'occasion.

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MessageSujet: Re: Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. EmptyDim 23 Mar - 18:23


Ses cheveux corbeau étaient ébouriffés par des mains qui en avaient souhaité l'effet inverse. Son sourire ne fit que s'agrandir au fil des secondes, tout en restant discret et aimable, et Young Ja se permit un instant de détente pour souffler avec sa charmante collègue avec qui il n'avait pas encore eu l'occasion de discuter plus de cinq minutes. M-den, de son nom d'artiste, n'était pas vieux. Vingt-sept ans au compteur et, pourtant, bien plus d'expérience que les gens de son âge. Il était le synonyme même de la contradiction, à quelques exceptions près. Il avait su conserver sa simplicité et son rire cristallin quand bien même il avait eu toutes les raisons du monde pour snober les gens, il avait su conserver sa capacité à être abordable en toutes circonstances quand bien même il portait de la marque, ses poches étaient pleines d'argent et sa tête sur toutes les affiches. Il avait su garder le sourire alors qu'il avait tout perdu, et pleurer lorsqu'il était seul. Young Ja ne s'était pas laissé entraîner dans cette spirale de popularité destructrice et sans doute était-ce la raison pour laquelle, peu importe la pièce dans laquelle il se tenait, il régnait cette impression de chaleur et de bien-être.

Le membre du corps enseignant poussa un soupire de soulagement à l'entente de sa bonne forme. Il souffrait, et ce depuis la naissance, de tachycardie ventriculaire, simplement parce qu'il était né plus tôt que prévu. Voilà pourquoi il aimait être rassuré sans cesse de l'état de son organe vital. M-den avait l'habitude de ses examens et aussi pudique soit-il, il n'avait pas ressenti la moindre gêne à se retrouver « touché » dans un cadre médical. Lui qui avait gardé le silence jusque là massa l'une de ses épaules en étouffant un rire contre ses lèvres pincées, le regard brillant d'amusement, pétillant : « Il me semble que je n'ai rien de prévu en effet.. Ce sera avec plaisir. Puis je tiens absolument à payer, ce sera ma manière de te remercier de m'avoir.. sauvé ? D'accord ? » Encore aujourd'hui, l'enseignant pouvait presque rouler sur l'or, cependant, il haïssait exposer cela aux gens et conservait tout sur son compte en banque afin d'avoir de quoi faire face aux imprévus. Ce n'est pas un dîner entre collègues qui dilapidera sa fortune. Il resta sur la table d'auscultation, et détailla avec l'innocence d'un enfant le corps de la femme, plus pour encrer son image dans un cadre amical que pour une quelconque autre raison vicieuse. Homme en âge de regarder les belles femmes, il conservait néanmoins son auréole enfantine en la matière, et c'est ce qui était touchant. Par ailleurs, il s'empressa d'en faire part dans une réponse qu'il avait négligé plus tôt : « Je n'ai couché qu'avec une seule de mes élèves, mais on était ensemble. » Il taisait le fait qu'aujourd'hui encore, la notion du couple les liait. Non pas par honte ou gêne, mais simplement parce qu'il jugeait ce détail superflu.

Young Ja remit correctement son vêtement moulant qui laissait transparaître les formes de sa musculature. Il posa les deux mains sur le bord de la table, et pencha légèrement la tête en détaillant l'infirmière dans une moue malicieuse. Lui aussi, était curieux, de savoir si tout ce que l'on racontait était vrai. Et pour une fois, il mit de côté sa pudeur et son respect pour poser cette question qui lui brûlait la langue : « Ce que l'on dit est-il vrai ? Est-ce que tu es du genre à opter pour des méthodes moins conventionnelles afin de soigner tes élèves ? » Ce n'était pas la réponse de sa collègue qui allait changer la vision des choses de l'homme : il prétendait et clamait qu'ils étaient désormais assez grand pour être maîtres de leur vie tel qu'ils le désiraient. Toutefois, lui aussi aimerait bien rassasier sa curiosité.

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MessageSujet: Re: Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. EmptyVen 28 Mar - 13:18

Hors de contrôle
Young Ja & Mika



Il est vrai qu'une université est l'épicentre des rumeurs, bien trop de gens aiment à les propager, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. J'en entends certaines, on m'instruit d'autre. En général, je sais ce qu'il se passe entre les murs de l'Inshinae. Des rumeurs il y en a sur tous le monde, personne n'est à l’abri. Il y en a à mon sujet, il y en a entre les élèves et bien sûr, il y en a sur les professeurs. Young Ja n'échappe pas à cela, loin de là. Je ne sais pas s'il le sait mais beaucoup de choses se disent à son sujet. Il est attrayant, agréable, aimable et il fut sur le devant de toutes les scènes d'Asie, il accumule les critères nécessaires pour développer une rumeur. Si l'on nous voit ensemble il risque d'ailleurs d'y avoir quelques effusions mais après tout, je ne vais pas cesser de vivre pour des bruits de couloirs, j'aurais cessé de sortir de chez moi bien plus tôt si cela m'importait.

Je lui souris à nouveau lorsqu'il propose de me payer le repas, ce n'était pas dans mes intentions mais je ne refuses jamais ce genre de cadeaux. Bien entendu, je le fais croire mais en vérité, je ne refuses jamais vraiment. « Ah bon ? Tu es certain que cela ne te gênes pas ? » Un air faussement ingénue et les hommes y croient toujours. « Et puis, je ne t'ai pas sauvé, je t'ai juste rassuré. » Il reste à sa place mais je m'éloigne un peu, je me connais et succomber avec un tel homme serait bien trop aisé. J'esquisse un rire à sa confession, m'installant sur mon bureau à nouveau, croisant les jambes avant de ranger l'une de mes mèches derrière mon oreilles. S'il me dit cela, c'est qu'il a confiance en moi, non ? Ou alors peut-être se dit-il que je ne propagerais aucune rumeur, puisque je suis victime au même titre que lui. Je suis curieuse, je l'ai toujours été alors évidemment, je ne le ferais pas taire, au contraire, qu'il parle s'il en a envie.

Un rire passe à nouveau la barrière de mes lèvres. Visiblement, Young Ja est curieux également. Je n'ai pas honte de ce que je fais, là est sans doute tout le problème. Il m'a avoué l'un de ses secrets alors je peux bien lui répondre en toute honnêteté. Il ne me fait pas peur et de toute façon s'il parle, alors j'aurais de quoi parler à son sujet. Je relève les yeux et l'observe un instant sans répondre, cherchant la meilleure façon de lui répondre sans passer pour la traînée du coin. « Et bien... Disons que certains des élèves ont droit à un traitement de faveur. Certains ne sont pas vraiment malade lorsqu'ils passent ma porte et je dois dire que je suis bien moins sage que toi. Je ne suis pas en couple, ce n'est pas mon truc. » S'il veut en savoir plus, il faudra qu'il réponde également à mes questions seulement pour l'heure, mon estomac commence à me dire qu'il n'a pas eut sa dose de nourriture et il est vrai que je n'ai pas mangé depuis presque 24heures. D'ordinaire mon seul repas est celui de midi mais il m'arrive de le sauter assez régulièrement. Le café suffit à me combler, mais je crois qu'un repas devient nécessaire et puis, il me permettra de passer plus de temps avec mon collègue aspirant ami. Je me lève donc et m'étire, regardant à nouveau l'horloge au-dessus de la porte. « Tu peux m'attendre dans la salle d'attente ? Je range un peu et je suis à toi dans moins de cinq minutes ! »

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MessageSujet: Re: Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. EmptyJeu 24 Avr - 13:35


Beaucoup de gens parlaient de Endô Mika. Il suffisait de se promener un tant soit peu dans les couloirs pour entendre son nom au moins deux à trois fois par jours. Parfois en des termes élogieux, mais pas toujours. Parfois, Young Ja donnait des cours de soutient dans cette demie-salle semblables à celles du lycée. Là encore, s'il tendait l'oreille, il pouvait percevoir le nom de l'infirmière dans la discussion de ces garçons s'installant toujours côté fenêtre -sans doute un moyen de trouver de la distraction là où ils le pouvaient. On racontait beaucoup de choses sur elles. Et pour l'avoir vu plusieurs fois en coup de vent dans la salle des professeurs, M-den se demandait si elles étaient vraies. Il saisissait ainsi la perche tendue pour lui poser la question et rassasier sa curiosité. L'infirmière était jolie, il ne pouvait le nier, aussi était-ce peut-être la raison pour laquelle tant de jeunes étudiants fantasmaient sur elle ? Qui n'a jamais pensé un jour à une belle infirmière sexy et bien roulée dans sa blouse blanche, encore plus à cet âge là ? Pour avoir été idole, Young Ja savait que les rumeurs partaient souvent de rien. Il aurait suffit d'un élève pour mettre feu à l'université. Et si, malgré tout, c'était vrai ? Il dévisageait son interlocutrice avec un sourire confus et une curiosité certaine. Et enfin, elle répond à sa question. Il haussa les sourcils sous la surprise d'une telle annonce, mais ne la jugea pas. Qu'elle fasse ce qu'elle désirait de son corps ou de ses élèves, ça n'était ni son soucis ni sa préoccupation. Il s'estimait juste satisfait qu'elle ai parlé en toute honnêteté. « Je vois. Donc ça ne sont pas que des rumeurs. Ah.. Fais juste attention à ton poste, ça me ferait mal au coeur si tu venais à être prise sur le fait. » Il était sincère. La seule chose qui l'inquiétait était de devoir un jour renoncer à une des rares collègues n'ayant pas la quarantaine -non pas qu'il ne les aime pas-. Surtout pour une si bête chose. Alors, encore une fois, il eut ce tic de passer sa main dans ses cheveux pour les ébouriffer et redresser légèrement sa tignasse sombre, avant de lui offrir un véritable sourire pleinement satisfait. « Puis, ça ne m'étonne pas que certains étudiants tentent leur chance. J'aurais quelques années de moins que j'aurais sans doute feint être malade pour venir plus souvent, moi aussi ! » Il se mit à rire, fier de sa plaisanterie. Le coréen n'était pas ainsi. Il n'estimait pas devoir se faire porter pâle pour profiter des plaisirs de la chaire. Mais il trouvait la jeune femme tout à fait à son goût et ne se priva pas pour le sous-entendre d'un ton amical.

Il hocha la tête pour montrer son accord, et se releva. L'ancien idole lui offrit un sourire plus simple que les précédents, un peu plus timide soudainement à l'idée de manger dehors avec une de ses collègues de boulot. Pourtant il n'en était pas mécontent. « Très bien, prend ton temps. » Il remit comme il le fallait sa veste, et après un dernier regard hésitant, sortit de la pièce pour aller s'asseoir sur une chaise. Il se rendit alors compte qu'il avait oublié les cafés dans l'infirmerie, mais lorsqu'il s'apprêta à se lever, il tomba nez-à-nez avec l'élève de tantôt. Celle-là même qui lui avait fait des avances, et qu'il pensé avoir fuit grâce à Mika. Il baissa le regard sur le sol, le feu aux joues -M-den était connu pour sa timidité et sa modestie- et lorsque l'étudiante vint prendre place à ses côtés, il pria pour que Mika se dépêche. Qu'elle se dépêche très vite, même, puisqu'il avait bien peur de blesser son étudiante si elle continuait à effleurer ainsi son torse. « Arrête s'il te plait, je t'ai déjà dit que c'était impossible.. » Il espérait qu'elle s'en tienne là, et ne revienne plus à la charge.

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MessageSujet: Re: Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. Le soucis de l'accessibilité, c'est qu'on finit par le plus la contrôler. EmptyLun 28 Avr - 17:46

Hors de contrôle
Young Ja & Mika



Lorsque l'on est habituée à être jugée en permanence, à être regarder de travers ou avec envie, on ne fait plus attention. Au début, tout cela peut être pesant mais on fini par oublier et vivre avec. C'est ainsi que les choses deviennent, banales et presque ennuyeuses. Je déteste l'ennuie, peut-être est-ce pour cela que je joue sans cesse avec le feu. J'ai peur de me brûler, bien sûr, mais l'adrénaline ne rend tout cela qu'un peu plus intéressant encore. Au début, bien sûr, j'étais pleine de bonnes intentions, je ne comptais toucher aucun étudiant, la plupart d'entre eux bien trop jeunes. Et aujourd'hui, comme au reste, je m'y suis habituée. La dépendance est plus forte que tout, plus forte que moi, bien plus forte. Mes collègues m'évitent, ne souhaitant pas être associé à la fille de peu de vertu que je suis, alors je suis plutôt heureuse de voir que Young Ja apprécie ma compagnie et ne semble pas vouloir me fuir et ce malgré le fait que je lui dévoile la vérité. Allez savoir pourquoi, il ne me fait pas peur. Est-ce parce qu'il m'a lui-même dévoilé une part de son passé, un secret ? Sans doute un peu de cela et un peu d'instinct féminin comme on dit. « Les rumeurs ont souvent une part de vérité. Et rassures-toi, je n'ai pas envie d'être prise sur le fait et de perdre mon poste. Ce travail, c'est toute ma vie. » Et sans lui je ne suis plus rien, une étrangère sans le sou et surtout, sans droit de vie sur le territoire.

Je ris à sa remarque suivante et passe une main dans mes cheveux. Femme intéressée, c'est ce que l'on dit de ce geste. « Et bien tu aurais sans nul doute du faire la queue et patienter pour ton tour, quand tu es loin d'avoir eut cette idée. » Je continue de le fixer, l'air joueur. « Et puis, ce n'est pas parce que tu as quelques années de plus qu'eux que tu ne pourrais pas le faire. » Un sous-entendu, peut-être, sans doute. Young Ja est séduisant et sympathique, qui aurait-il de mal à vouloir profiter de lui en un moment privilégié ? Pour l'instant, je n'ai pas le temps, je dois fermer. Il sort et j'incline ma tête pour le remercie. La première chose que je fais, est de retirer ma blouse et la ranger dans le placard. Je ferme ensuite les volets et regarde la pièce, prête à sortir. Il me semble que tout est en ordre alors je passe la porte et la ferme à clef, rangeant le trousseau dans mon sac à main ensuite.

Dans la salle d'attente, le même spectacle qu'un peu plus tôt. J'hausse alors les yeux au ciel et soupire, posant une main sur ma hanche, l'air agacée. « Jee Nae je ne prends plus de consultation et tu le sais pertinemment. Tu devrais rentrer chez toi avant que je ne répète à quelqu'un ce que tu es en train de faire. » Je suis une femme plutôt gentille mais lorsque je le veux, je peux être aussi froide qu'un glaçon. Elle se redresse, ne se faisant pas prier, et passe enfin la porte de la salle d'attention. À nouveau, je souris à mon collègue et lui indique la porte. « On y va ? Je meurs de faim ! » Je ne mangerais probablement que peu mais c'est l'intention qui compte. Nous marchons, sortant enfin de notre lieu de travail et un inconvénient me passe alors en tête. « Tu connais quelque chose dans le coin ? Ou devrions-nous aller plus au centre-ville ? » Je vis ici depuis plusieurs années mais je n'ai aucune idée d'où se trouve les restaurants puisque d'ordinaire, je saute mes repas.

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